<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention se réfère à la fabrication d'arrosoirs en ma- tière plastique et elle, vise plus particulièrement des arrosoirs de petites dimensions propres à constituer jouets.
On a déjà établi de tels arrosoirs en matière plastique par divers procédés de moulage. Mais la conformation générale d'un arrosoir est telle que le moulage par les méthodes habituelles comporte de nombreuses difficul- tés. C'est -ainsi que le corps et le tube oblique formant bec verseur de l'ar- rosoir présentent des conicités opposées et par conséquent imposent des mou- vements d'ouverture opposés des diverses parties du moule. On aboutit donc à un outillage extrêmement compliqué et très onéreux, En outre les arrosoirs- jouets en matière moulée connus à ce jour se présentent sous la forme d'arti- des en une seule couleur, alors que le caractère attrayant d'un :
jouet résul- te en grande partie de la multiplicité des coloris qu'il comporte
L'invention vise à permettre de réaliser des arrosoirs-jouets en matière moulée par le moyen d'un outillage de moulage simplifié et par consé- quent dans de bonnes conditions de prix de revient.
L'invention vise en outre à permettre de réaliser un tel arrosoir- jouet susceptible de comporter davantage d'attrait que les articles connus du genre en question.
Conformément à une première caractéristique de l'intention le tu- be formant bec verseur de l'arrosoir est divisé en deux parties, savoir une courte tubulure de base directement solidaire du corps, et une tuyère tronco- nique à embase oblique propre à s'emmancher sur ladite tubulure, laquelle tu- yère n'est solidaire du corps que par une languette flexible qui, lorsque la tuyère est enfoncée à fond sur la tubulure, constitue l'entretoise supérieure habituelle qui relie le haut du corps au bec verseur de l'arrosoir.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'on tire parti de cette constitution particulière du tube ou bec verseur pour mouler la tuyè- re constitutive de celui-ci à une position telle à l'intérieur du moule que le démoulage se trouve facilité. On comprend aisément que grâce à la souplesse de la languette de liaison entre la tuyère et le corps, la position de la tuyè- re dans le moule est sans importance, cette tuyère pouvant toujours être ensui- te ramenée à la position voulue après démoulage.
L'arrosoir suivant l'invention est encore remarquable en ce que le corps lui-même est réalisé en deux pièces, savoir une partie inférieure prin- cipale tronconique évasée vers le haut et une partie supérieure propre à s'em- boiter 'de façon étanche sur la partie inférieure, laquelle partie supérieure est solidaire de l'une des extrémités d'une poignée recourbée dont l'autre extrémité vient s'accrocher à la partie inférieure.
Cette construction parti- culière du corps permet de donner à l'ensemble la forme désirée sans que le moulage s'en trouve compliqué pour autant; c'est ainsi que, la partie supérieu- re peut affecter la forme d'une portion de surface tronconique ou sphérique évasée en direction du bas, ce qui serait très'difficile à réaliser par moula- ge en une seule PièceoEn outre l'on peut mouler la partie supérieure et la par- tie inférieure en des matières de couleurs différentes, ce qui donne la possi- bilité de réaliser le corps en deux couleurs sans aucune difficulté.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux,comprendre l'inven- tion, les caractéristiques qu'elle présente et. les avantages.qu'elle est suscepti- ble de procurer : , . @ . Figo 1 est une vue générale en élévation d'un arrosoir suivant l'invention.
Fig, 2 à 5 sont des coupes des diverses pièces constitutives de cet arrosoir, savoir respectivement de la partie inférieure du corps avec la tuyère formant bec verseur qui lui est rattachée, de la partie supérieure de ce ,corps avec la poignée dont elle est solidaire, de l'embase de la pomme et de la calotte perforée de celle-ci.
<Desc/Clms Page number 2>
Fig. 6 est une coupe de détail à grande échelle montrant la cons- titution d'un joint formant fixation d'assemblage entre la partie supérieure et la partie inférieure du corps de l'arrosoir.
Fig. 7 est une coupe de détail à grande échelle montrant le dispo- sitif d'accrochage de l'extrémité inférieure de la poignée à la partie inférieu- re du corps.
L'arrosoir représenté en fig, 1 comporte un corps 1 solidaire d' un tube tronconique oblique ou bec verseur 2 en bout duquel est disposée une pomme 3. Le bec verseur 2 est relié au corps 1 par une entretoise 4. Enfin le corps 1 est solidaire d'une poignée incurvée 5 qui, partant du haut de ce corps, vient s'accrocher latéralement au bas de celui-qi.
Comme montré en fig. 2 et 3, le corps 1 est fait en deux pièces savoir une partie inférieure et une partie supérieure. La partie inférieure 6 présente laforme générale d'un seau, c'est-à-dire celle d'un tronc de cône de faible angle au sommet, évasé en direction du haut. Cette partie inférieure 6 est solidaire d'une courte tubulure 7 qui, partant d'un point situé au voi- sinage du fond, s'élève obliquement à l'angle désiré pour le bec verseur,,ain- si qu'on le comprendra mieux ci-après. La partie inférieure 6 comporte au -des- sous de son fond 8 un rebord 9 destiné à former embase à la façon habituelle.
En un point opposé à la tubulure 7 la paroi de la partie 6 du corps est soli- daire d'une oreille 10 perforée verticalement et destinée à l'accrochage de la poignée 5, comme on]3 décrira plus loin.
Le bord supérieur de la partie inférieure 6 du corps de l'arrosoir porte un bourrelet 11 (fig.6) dont la section présente la forme d'un fer de lan- ce dont on aurait arrondi la pointe, ce bourrelet étant destiné à l'assembla- ge des deux parties du corps., comme on le verra ci-desous. D'autre part, immé- diatement au-dessous de ce bourrelet 11 et dans le plan déterminé par les axes du corps 6 et de la tubulure 7, la paroi de ce corps est directement solide- re d'une languette souple destinée à constituer l'entretoise 4 de fig. 1 et à laquelle on a donc affecté cette même référence en fig. 2 L'extrémité oppo- sée de cette languette 4 est elle-même solidaire d'une tuyère tronconique 12, à embase taillée obliquement et propre à s'emmancher sur la tubulure 7 de ma- nière à réaliser le bec verseur 2 de l'arrosoir.
On comprend que l'embase oblique pert à la tuyère 12 de s'appliquer exactement contre la paroi de la partie inférieure 6 du corps 1, comme le montre bien figo 1. D'autre part, comme montré en fig. 2, la paroi intérieure de la tuyère 12 comporte des peti- tes nervures 13 qui, lorsque la tuyère est en place sur la tubulure 7, coopè- rent avec des petites nervures correspondantes 14 prévues sur la périphérie de cette dernière pour assurer un encliquetage étanche des deux pièces l'une sur l'autre. Bien entendu les pièces sont dimensionnées de telle manière. que lorsque la tuyère 12 est ainsi emmanchée sur la tubulure 7, la languette fle- xible 4 se trouve tendue à la position substantiellement horizontale de fig.1.
La partie supérieure 15 (fig. 3) du corps de l'arrosoir présent te la forme d'une portion de surface hémisphérique. son bord inférieur circu- laire 16,convenablement surépaissi, comporte une rainure 17 dont le profil cor- respond à celui du bourrelet 11, comme b montre bien fig.6, de telle manière que les deux parties 6 et 15 du corps puissent s'emboîter à force l'une sur l'autre, l'étanchéité étant assurée par la souplesse même de la matière plasti- que constitutive. La partie supérieure 15 est découpée dans sa partie haute suivant une direction oblique et son point le plus haut se raccorde avec la poi- gnée 5. Celle-ci présente dans un plan vertical un profil circulaire qui pro- longe celui de la partie supérieure 15.
L'extrémitéinférieure de cette poignée 5 est solidaire d'un crochet 18 orienté en direction duihaut et propre à être enfoncé à force dans l'oreille 10 de la partie inférieure 6 du corps de l'ar- rosoir,comme le montre bien fig. 7.
La pomme 3 de l'arrosoir est faite en deux pièces, savoir une piè-
<Desc/Clms Page number 3>
ce principale ou corps 19 et une calotte perforée 20 (fig. 4 et 5). Le corps 19 comporte, à la façon usuelle .une tubulure d'emmanchement 21 par le moyen de laquelle il se monte sur l'extrémité de la tuyère 12, c'est-à-dire du bec verseur 2 (fig. 1), cette tubulure 21 se raccordant à une partie tronconique 22 en forme d'entonnoir, pourvue d'un rebord 23 orienté vers l'extérieur et sur lequel on monte à force le corps 24, orienté vers l'intérieur, de la calot- te perforée 20.
On comprend que la réalisation en deux pièces du corps 1 permet de mouler celui-ci sans difficulté, c'est-à-dire sans avoir à utiliser des moules de forme très compliqués avec noyau démontable en-plusieurs pièces, etc...C'est ainsi que pour mouler la partie inférieure 6 avec la tubulure 7 il suffit d'un moule à un seul noyau amovible. Un autre avantage de la divi- sion du corps 1 en deux pièces est qu'on peut réaliser ces deux pièces en des matières de couleurs différentes, ce qui donne à l'ensemble de l'arrosoir un aspect plus attrayant,
La constitution particulière du bec verseur par le moyen de la tu- bulure 14 et de la tuyère 12 êlimine la difficulté de moulage qui résulte de la conicité du bec verseur-dans un arrosoir d'une seule pièce.
On comprend en effet que si le bec verseur 2 de fige 1 était solidaire du corps 1, le noyau de moulage ne pourrait se retirer par le haut et devrait donc comporter des mo- yens compliqués pour pouvoir être extrait par le bas. Au contraire et comme le montre bien fige 2, on peut mouler la tuyère 12 avec son extrémité inférieu- re dégagée de manière à permettre l'extraction facile du noyau. On peut en ou- tre orienter cette tuyère dans le moule de façon que le noyau puisse être pré- vu solidaire d'une des moitiés de ce moule et être dégagé automatiquement lors de l'ouverture de celui-ci, le seul noyau nécessitant une extraction particu- lière étant alors celui qui correspond à la tubulure 7 et qui est extrêmement' court.
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n' a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. C'est ainsi qu'on pourrait éventuellement réaliser en métal certaines pièces constitutives de l'arrosoir, par exemple la pomme, de celui-ci, De même l'on pourrait n'appliquer l'invention qu'en partie seulement en dépit de l'avantage que, comporte la combinaison judicieuse des ca-. ractéristiques sus-décrites.
<Desc / Clms Page number 1>
The present invention relates to the manufacture of plastic watering cans and more particularly relates to small-sized watering cans suitable for constituting toys.
Such plastic watering cans have already been established by various molding methods. But the general conformation of a watering can is such that molding by the usual methods involves many difficulties. This is how the body and the down tube forming the spout of the watering can have opposing tapers and therefore impose opposing opening movements of the various parts of the mold. This therefore results in extremely complicated and very expensive tooling. In addition, the watering cans-toys made of molded material known to date are in the form of articles in one color, while the attractive character of:
toy results in large part from the multiplicity of colors it includes
The invention aims to make it possible to produce toy watering cans in molded material by means of simplified molding tools and therefore under good cost price conditions.
The invention further aims to make it possible to produce such a toy watering can which may have more appeal than known articles of the type in question.
In accordance with a first characteristic of the intention, the tube forming the spout of the watering can is divided into two parts, namely a short base tubing directly attached to the body, and a frustoconical nozzle with an oblique base specific to s' fit onto said tubing, which tube is only secured to the body by a flexible tab which, when the nozzle is fully pressed onto the tube, constitutes the usual upper spacer which connects the upper body to the spout of the 'watering can.
According to another characteristic of the invention, advantage is taken of this particular constitution of the tube or spout to mold the constituent nozzle thereof to a position such inside the mold that demolding is facilitated. . It is easily understood that thanks to the flexibility of the connecting tab between the nozzle and the body, the position of the nozzle in the mold is irrelevant, this nozzle can always then be brought back to the desired position after demoulding.
The watering can according to the invention is also remarkable in that the body itself is made in two parts, namely a lower main frustoconical part flared upwards and an upper part adapted to fit together so waterproof on the lower part, which upper part is integral with one end of a curved handle, the other end of which is hooked to the lower part.
This particular construction of the body makes it possible to give the whole the desired shape without the molding being complicated thereby; thus, the upper part can take the form of a frustoconical or spherical surface portion flared in the direction of the bottom, which would be very difficult to achieve by molding in one piece. can mold the upper part and the lower part in materials of different colors, which gives the possibility of realizing the body in two colors without any difficulty.
The appended drawing, given by way of example, will make it possible to better understand the invention, the characteristics which it presents and. the advantages that it is likely to provide:,. @. Figo 1 is a general elevational view of a watering can according to the invention.
Fig, 2 to 5 are sections of the various constituent parts of this watering can, namely respectively of the lower part of the body with the nozzle forming a spout attached to it, of the upper part of this body with the handle to which it is integral , the base of the apple and the perforated cap thereof.
<Desc / Clms Page number 2>
Fig. 6 is an enlarged detail sectional view showing the construction of a joint forming an assembly fixture between the upper part and the lower part of the watering can body.
Fig. 7 is an enlarged detail sectional view showing the device for attaching the lower end of the handle to the lower part of the body.
The watering can shown in fig, 1 comprises a body 1 integral with an oblique frustoconical tube or spout 2 at the end of which is disposed an apple 3. The spout 2 is connected to the body 1 by a spacer 4. Finally the body 1 is integral with a curved handle 5 which, starting from the top of this body, hangs laterally at the bottom of the latter.
As shown in fig. 2 and 3, the body 1 is made in two parts namely a lower part and an upper part. The lower part 6 has the general shape of a bucket, that is to say that of a truncated cone of low angle at the top, flared in the direction of the top. This lower part 6 is integral with a short tubing 7 which, starting from a point located near the bottom, rises obliquely at the angle desired for the pouring spout, as will be understood. better below. The lower part 6 comprises, above its bottom 8, a flange 9 intended to form a base in the usual way.
At a point opposite to the tubing 7, the wall of part 6 of the body is integral with a vertically perforated lug 10 intended for hooking up the handle 5, as will be described below.
The upper edge of the lower part 6 of the body of the watering can carries a bead 11 (fig. 6), the section of which has the shape of a lance iron, the tip of which would have been rounded, this bead being intended for the assembly of the two parts of the body, as will be seen below. On the other hand, immediately below this bead 11 and in the plane determined by the axes of the body 6 and of the pipe 7, the wall of this body is directly solid with a flexible tongue intended to constitute the spacer 4 of fig. 1 and to which the same reference has therefore been assigned in FIG. 2 The opposite end of this tongue 4 is itself integral with a frustoconical nozzle 12, with a base cut obliquely and suitable for fitting onto the pipe 7 so as to produce the spout 2 of the watering can.
It is understood that the oblique base pertains to the nozzle 12 to rest exactly against the wall of the lower part 6 of the body 1, as clearly shown in fig. 1. On the other hand, as shown in FIG. 2, the inner wall of the nozzle 12 comprises small ribs 13 which, when the nozzle is in place on the pipe 7, cooperate with corresponding small ribs 14 provided on the periphery of the latter to ensure a sealed snap-fit. of the two pieces on top of each other. Of course the parts are dimensioned in such a way. that when the nozzle 12 is thus fitted onto the pipe 7, the flexible tongue 4 is stretched to the substantially horizontal position of FIG.
The upper part 15 (Fig. 3) of the body of the watering can has the shape of a portion of hemispherical surface. its circular lower edge 16, suitably thickened, comprises a groove 17 the profile of which corresponds to that of the bead 11, as b clearly shown in fig. 6, so that the two parts 6 and 15 of the body can s' force-fit one on the other, sealing being ensured by the very flexibility of the plastic material. The upper part 15 is cut in its upper part in an oblique direction and its highest point is connected with the handle 5. The latter presents in a vertical plane a circular profile which extends that of the upper part 15. .
The lower end of this handle 5 is integral with a hook 18 oriented in the upper direction and capable of being forced into the lug 10 of the lower part 6 of the body of the watering can, as clearly shown in FIG. 7.
The apple 3 of the watering can is made in two parts, namely a part
<Desc / Clms Page number 3>
this main or body 19 and a perforated cap 20 (Fig. 4 and 5). The body 19 comprises, in the usual manner .a fitting pipe 21 by means of which it is mounted on the end of the nozzle 12, that is to say of the spout 2 (FIG. 1), this tubing 21 being connected to a frustoconical part 22 in the form of a funnel, provided with a rim 23 oriented outward and on which the body 24, oriented inwardly, of the perforated cap is mounted by force. 20.
It will be understood that the two-piece production of the body 1 makes it possible to mold the latter without difficulty, that is to say without having to use very complicated shaped molds with a removable core in several parts, etc. Thus, in order to mold the lower part 6 with the pipe 7, a mold with a single removable core is sufficient. Another advantage of dividing the body 1 into two parts is that these two parts can be made of materials of different colors, which gives the whole watering can a more attractive appearance,
The particular constitution of the spout by means of the tube 14 and the nozzle 12 eliminates the difficulty of molding which results from the taper of the spout in a one-piece watering can.
It will in fact be understood that if the spout 2 of the plug 1 were secured to the body 1, the molding core could not be withdrawn from the top and would therefore have to include complicated means in order to be able to be extracted from the bottom. On the contrary, and as shown clearly in Fig. 2, the nozzle 12 can be molded with its lower end released so as to allow easy extraction of the core. This nozzle can also be oriented in the mold so that the core can be seen integral with one of the halves of this mold and be released automatically when opening the latter, the only core requiring a particular extraction then being that which corresponds to the tubing 7 and which is extremely short.
It must also be understood that the above description has been given only by way of example and that it in no way limits the field of the invention, which would not be departed from by replacing the details of execution described. by all other equivalents. It is thus that certain constituent parts of the watering can, for example the apple, of the latter could possibly be made out of metal. Similarly, the invention could only be applied in part in spite of the advantage that the judicious combination of ca-. characteristics described above.