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La présente invention a pour objet des perfectionne- ments apportés aux métiers à tisser et plus particulièrement aux métiers de ce genre dits "à insertion de trame" par navette sans canette, métiers que l'on appelle encore "métiers sans navette','.
Ces perfectionnements sont surtout relatifs à la fa- brication de la lisière des tissus et naturellement les tissus fabriqués au moyen de métiers perfectionnés selon l'invention font également partie de celle-ci à titre de produits industriels nouveaux.
On sait que, lors du tissage, les fils de chaîne, situés sur les bords du tissu et.destinés à former la lisière de
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celui-ci, sont soumis à des efforts répétés notamment sous l'effet du frottement exercé par la tête des aiguilles ou autres organes d'insertion de trame et sous l'effet de la tension de cette trame.
Lorsque ces fils sont en une matière délicate et élastique et que, par conséquent, il n'est pas possible de leur donner une tension importante, ils se trouvent donc entraînés vers la partie médiane du tissu. De ce fait, lors du tassage de la duite, le peigne agit sur ces fils de lisière pour les rame- ner dans la position qu'ils devraient occuper et ceci se traduit par une déformation des lisières sur le tissu terminé..
'En d'autres termes, la lisière du tissu est gondolée, irrégulière et de mauvaise qualité.
L'un des perfectionnements, objet de la présente in- vention, consiste à adjoindre au métier à tisser un dispositif de serrage agencé pour pincer les bords du tissu le plus près possible de la façure pendant la presque totalité du cycle de la foule de façon à maintenir les fils de lisière dans-une position correcte, ce dispositif de serrage ne libérant le tissu qu'au moment où le peigne tasse la duite.
Ce dispositif empêche ainsi les fils des lisières de se trouver entraînés vers le milieu du tissu sous l'effet du frottement des aiguilles ou autres organes d'insertion de trame, et de la tension de la trame. Il ne libère ces fils de lisières qu'à un instant du cycle où les efforts exercés sur eux sont presque inexistants puisque la largeur de la façure est alors la même que celle du peigne.
De ce fait, les efforts de tension internes sont sup- primés dans le tissu et ce dernier sort du métier avec,des li- sières impeccables, qui en outre peuvent subir les traitements ultérieurs d'élargissement à la rame et à 1?apprêt, sans aucune
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déformation.
Ce perfectionnement peut s'appliquer à tout type de métier rectiligne quel que soit le type d'insertion de trame, il est particulièrement avantageux lorsque la largeur des tissus tombant du métier tend à être inférieure à la largeur au droit du peigne*
Dans le cas des métiers à insertion de trame par navet- te sans canette, l'invention concerne en outre des moyens pour maintenir la.trame uniformément tendue pendant son développement, jusqu'au moment de son insertion, ce qui évite la fabrication de trames ondées et donne au tissu un grain impeccable quelle que soit la contexture de ce tissu.
L'invention comprend également des moyens pour insérer la duite dans la foule et rentrer les extrémités de chaque duite dans la foule suivante afin d'assurer la formation des lisièreso
D'autres perfectionnements, objet de l'invention, ont pour objet un dispositif relayant la tête de tirage de la duite sitôt cette tête sortie de la foule, ce qui permet aux aiguil- les de s'écarter indifféremment des lisières sans entraîner de déchets de trame excessifs et donne plus de souplesse dans la synchronisation du mouvement des aiguilles avec les moyens assu- rant la rentrée des extrémités de la trame dans la lisière.
Ces derniers perfectionnements permettent également l'adaptation des moyens précités aux différents types de métiers sans navette quel que soit le mode de commande des aiguilles, c'est-à-dire qu'on ait prévu ou non un ralentissement ou temps d'arrêt de celles-ci aux extrémités du tissu.
La description qui va suivre en regard dû dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien com- prendre comment l'invention peut être réalisée, les particula- rités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien
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entendu, partie de ladite invention.
La figure 1 est une vue schématique en .élévation d'un mode de réalisation de métier à tisser du type dit "sans navet- te" perfectionné selon ltinvention.
La figure 2 est une demi-vue en plan correspondante.
Les figures numérotées de 3, 3a, 3b, 3c et 3d jusqutà
9, 9a, 9b, 9c et 9d sont des vues schématiques, certaines à échelle agrandie, illustrant le fonctionnement des dispositifs représentés sur les figures 1 et 2 et montrant éventuellement des détails de ces dispositifs.
La figure 10 est une vue en plan avec coupe longitu- dinale partielle des aiguilles d'amenée et de cueillage du fil.
La figure 11 est une vue en élévation, avec coupe partielle, correspondant à la précédente.
La figure 12 est une coupe par XII-XII de la figure' Il.
La figure 13 est une vue analogue à la figure 10 mon- trant les aiguilles dans une position différente.
La figure 14 est une vue semblable à la précédente montrant les aiguilles dans une troisième position.
La figure 15 est une vue en élévation d'un mécanisme de relais do tête de tirage.
La figure 15a est une vue en plan correspondante.
Les figures 16 à 18 sont des vues analogues à celle de la figure 15 montrant le mécanisme dans des phases de fonc- tionnement différentes, les figures 17a et 18a étant des vues en plan correspondant aux figures 17 et 18.
La figure 19 est une vue schématique én élévation d'un second mode de réalisation de métier à tisser du type sans navette.
La figure 20 est une vue en bout avec coupe partielle selon XX-XX de la figure 19.
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La figure 21 est une vue en plan correspondant aux figures précédentes.
.Les figures 22 et 23 sont des vues partielles analo- @ gué à la figure 21 et montrant certains organes dans d'autres positions:
La figure 24 est une vue à plus grande échelle du: dis- positif servant à pincer la duite, à la couper et à en insérer le bout dans la foule.
La figure 25 est une vue en coupe selon XXV-XXV de la figure 24. @
Dans le mode de réalisation représenté sur les figu- res 1 et 2, on n'a indiqué que les organes du métier nécessaires à la description de l'invention, c'est-à-dire la poitrinière avant 1 et le battant 2 portant le peigne 3, battant qui est articulé sur un axe fixe 4 du .bâti du métier.
Selon l'invention, un support 5, réglable dans le sens transversal est fixé à la poitrinière avant 1.'Ce support reçoit 'le templet 6 qui maintient constamment le tissu 7 à l'endroit du @ point X de façure et d'insertion,.
Le support 5 est muni, en outre, d'un axe 8 sur'lequel 'est articulé un levier 9 qu'un ressort 9a rappelle sur une butée 9b du support 5. Le levier 9 porte, ,en 10a et 11a, les branches 10 et 11 d'une pince agencée pour pouvoir enserrer les fils de chaîne formant la lisière du tissu un peu en arrière mais aussi près que possible du point de façure X.
A cet effet, chaque branche est munie à sa partie avant d'une petite palette lOb, llb dirigée transversalement par rapport au tissu.
Comme le montre mieux la figure 3b par exemple, la branche 10 est rigidement fixée au levier 9 tandis que la bran- @ che 11 est articulée en lla audit levier. Cette branche est en
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outre solidaire d'un petit levier de butée llc qui permet d'as- suror son ouverture par coopération avec un taquet 12 porté par le battant 2.
Le support 5 porte également un groupe de ciseaux coupe-trame et pince-trame représenté plus en détail sur la fi- gure 3c.
Ce groupe comprend un levier 13 muni d'une coulisse 13 par laquelle il peut glisser sur un doigt fixe 14 du support 5.
L'extrémité 13b de ce levier est agencée pour jouer le rôle de ciseau fixe. Elle coopère avec un ciseau mobile 15 articulé sur le ciseau fixe au moyen d'un axe 16 et qui présente, d'une part, un prolongement 15a pouvant coopérer avec une butée 17 du battant 2 et, d'autre part, un téton ou galet 15b qui peut.- être soumis à l'action d'une rampe 18 portée par une pièce os- cillante 19 articulée en 20 sur le support 5.
La pièce oscillante 19 présente, en outre, une seconde rampe 19a sur laquelle peut agir la queue 21a d'un levier 21 pivotant sur @ axe 22 du support 5.
Le levier 21 présente un prolongement 21b coopérant avec un taquet 23 du battant 2.
Le levier 13 est article à son extrémité arrière, par l'intermédiaire d'un axe 24, sur un levier 25 pivotant autour d'un point fixe 26 du bâti du métier.
Le levier 25 est muni à son extrémité inférieure d'un galet 27 roulant sur une came 28 calée sur l'arbre 4 qui sort d'axe d'oscillation au battant ;,
Sur un pivot 29 du bâti du métier est articulé un autre levier 30 portant à son extrémité inférieure un galet 30a au moyen duquel il suit le profil d'une autre came 31 également calée sur l'arbre 4.
A sa partie supérieur,:,, le leviel 30 porte un axe 32
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sur lequel est articulé un levier 32a relié par une articulation 34 à un levier courbe 33 muni d'une coulisse 33a coopérant avec un téton fixe 33b du support 5.
@ Le'levier'33 porto à sa partie supérieure un galet 34a engagé dans la coulisse 34b d'une pièce fixe 34c portée par le support 5.
A son extrémité, le levier 33 est articulé en 35 à une pièce pivotante 36 (voir également figure 3d). La pièce 36 se termine à son extrémité supérieure par une lamelle 36a sur la- quelle repose une lamelle mobile 37.
La pièce 36 comporte un bras latéral 36b auquel est articulée une biellette 36c passant dans un support 36d fixé au support 5, de telle sorte qu'un mouvement de ladite pièce 36 vers la gauche (figo 2) s'accompagne d'un rabattement des lamel- les 36a, 37 vers la foule.
La lamelle 37 est articulée en 38 sur la pièce 36 et se trouve maintenue appliquée sur la lamelle 36a grâce à un res- sort 39 fixé à la pièce 36.
La lamelle 37 comporte un prolongement 37a sur lequel peut agir une butée 37b articulée en 37c sur le levier 25.
Le support 5 présente encore un axe 40a sur lequel pivote un petit levier élastique 40 agissant sur le levier 41 de l'aiguille 42 servant à l'insertion de la trame 43 de façon à libérer la trame.
Comme on le voit notamment sur la figure 3, le bat- tant 2 est commandé par une bielle 44 actionnée por une manivel- le 45 entraînée par un arbre 46, cet arbre 46 tournant à la même vitesse angulaire que l'arbre 4 précité.
Dans l'exemple choisi, l'amenée 'et l'insertion de la trame sont réalisées au moyen de l'aiguille 42 déjà citée et d'une aiguille 47 associée à une bobine d'alimentation en fil 48,
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cetta dernière aiguille étant agancée de façon à assurer la for- mation de la lisière sur le côté droit du tissu.
Les aiguilles 42 et 47 sont représentées schématique- ment sur les figures 3a à 9a et plus en détail sur les figures 10 à 14.
L'aiguilla d'insertion de trame 42 présente, ainsi qu'il a déjà été dit, un petit levier 41 servant à libérer le fil 43, maintenu fixé au bec 42a de l'aiguille par un ressort 41a.
L'aiguille 47 d'amenée de trame présenta à sa partie supérieure un petit orifice 47a dans lequel est introduit le fil 43 provenant de la bobine 48. Ce fil est ensuite pincé sur le corps de l'aiguille par une lamelle-ressort 47b pour passer dans un petit logement 47c muni d'une lamelle coupante 47d.
L'aiguille est en outre munit d'un talon 47e.
L'amenée de trame s'effectue comme suit :
Après fermeture de la foule, au momont où colle-ci commence à s'ouvrir dans l'autre sens, l'aiguille 47 se dirige vers le centre du tissu, le long de la façure X (fig.10).
Elle porte la trame 43 reliée,d'une part, à la bobine 48 et, d'autre part, à l'extrémité 49b de la trame précédente 49 sur laquelle la foule s'est refermée . Dans son mouvement d'avan- ce, l'aiguille rabat cette extrémité 49b le long de la façure en la maintenant appliquée sur ladite façure grâce au tplon 47e, la traction exercée ppr l'aiguille sur ladite extrémité entraînant le sectionnement du fil par la lame 47d.
L'échange de la trame s'effectue lorsque les aiguilles 42 et 47 se rencontrent au centre du tissu (fig. 13).
Lorsque le bec 42a de l'aiguille 42 pénètre à l'inté- rieur de l'aiguille 47, le ressort 41a rencontre le brin de trame tendu entre l'ouverture 47a et la lamelle élastique 47b
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et prend possession de ce brin de trame qui se trouve pincé entre le ressort °la et la tête 42a.
Les deux aiguilles se séparent ensuite, l'aiguille 42 emmenant la trame 43 qui coulisse à travers le trou 47a.de l'air guilla 47 (fig. 14).
Les différents stpdes de fonctionnement du dispositif, objet de la présente. invention, sont expliqués en détail en regard des figures allant de 3 à 3d jusqu'à 9 à 9d:
Les figures 3, 4, etc... 9 représentent schématique- ment l'ensemble du dispositif ; les figures 3a, 4a, etc... 9a sont des vues en plan partielles correspondantes ; lesfigures
3b, 4b etc... 9b représentent, à plus grande échelle, un dispo- sitif de pinçage, deux dispositifs de ce genre étant prévus, un pour chacune des lisières du tissu, de chaque côté de ce dernier.
Les figures 3e, 4c, etc... 9c représentent, également, à plus grande échelle, les dispositifs coupe-trame et pince-trame et les figures 3d, 4d etc... 9d montrent, également à échelle agrandie, le dispositif de lamelles destinées à rabattre le bout de trame pour former la lisière de gauche.
Sur les figures 3 à 3d, le battant 2 occupe la posi- tion désignée par A; la foule ast ouverte et les aiguilles 42 et 47 se sont rencontrées au centre de cette foule en vue de l'échange de trame tel qu'il a été décrit plus haut.
A l'endroit du point de façure le tissu est solidement maintenu par la pince 10, 11 (fig. 3b).
Le levier 25 est au repos, c'est-à-dire dans sa posi- tion extrême avant, vers la poitrinière 1 du métier. Le disposi- tif coupe-trame et pince-trame 13, 15 est fermé (fig. 3c).
Le levier 30 (fig. 3) occupe sa position extrême ar- rière vers le battant 2 et, en se déplaçant vers l'avant, il a forcé le galet 34a du levier 33 (figures 1 et 2) à suivre la
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coulisse 34b et à prendre la position oblique représentée en pointillés sur la figure 2. De ce fait, le* pièce 36 a pris la position,36e; les.lamelles 36a et 37 se trouvunt introduites dans le pas do la foule et maintiennent l'extrémité 49a de gau- che de la trame précédente 49, repliée contre la façure X du tissu.
La butée 40 est pu repos (fig, 3a) et il en est de même du levior 21 et du levier 19 qui commandont le dispositif coupe-trame et pince-trame.
Sur le côté droit du tissu, l'extrémité 49b de la trame précédente vient d'être insérée par l'aiguille 47, comme décrit en regard dos figures 10 à 14.
Sur les figures 4 à 4d, le battant 2 occupe la posi- tion B, c'est-à-dire qu'il a légèrement avancé vers le support 5.
Les aiguilles 42 et 47,qui ont achevé l'échange de trame, se retirent de la foule qui reste ouverte.
La pince 10, 11 maintient toujours lc tissu 7 pincé au droit des lisières.
Le levier 25 est toujours au repos mais, sous l'action de la came 28, il va bientôt se déplacer vers l'avant. Le dispo sitif coupe-tramo et pince-trame 13, 15 est toujours fermé.
Le levier 30 est encore sensiblement à fond de course vers le battant 2.
Les autres organes occupent la même position que sur les figures 3 à 3d.
La trame 43 est maintenant emmenée pnr l'aiguille 42, l'aiguille 47 retournant vers la bobine 48.
Sur les figures 5 à 5d, le battant 2 occupe la posi- tion C, c'est-à-dire qu'il s'est davantage rapproché de la poi- trinière 1.
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de la foule en arrière dos lisières du tissu 7. L'aiguille 42 à terminé son alimentation sur la bobine 48 ot a donc développé une duite complète 43 qui doit âtre insérée dans le pas de la foule jusqu'au point de façure du tissu.
La butée 12 n'ayant pas encore rencontré le levier 11c, la pince 10, 11 maintient toujours le tissu serre au point de façure.
Par contre, le levier 25 occupe sa position extrême arrière vers le battant 2; il a ramené vers l'avant le disposi- tif coupe-trame,pince-trame 13,15 le levier 15 s'écartant légè- rement de la branche 13b du levier 13 par suite de l'action exercée par la rampa 18 sur la téton 15b La duite s'introduit entre le ciseau 15 et le ciseau 13b.
La foule est fermée presque complètement.
Le levier 30, qui occupe sa position extrême avant (vers la poitrinière 1), a entraîné vers l'arrière le levier 33 qui, à son tour, a ramené le dispositif de lamelles 36a à 37 en dehors de la foule dans la position de recul représentée sur la figure 5a.
Pendant ce temps, du fait de l'avance du levier'25, la butée 37b a rencontré le bras de levier 37a et la lamelle 37 s'est écartée de la lamelle 36a lâchant l'extrémité 49a qui res- te appliquée contre la façure X et se préparant à saisir la nou- velle duite 43 qui s'introduit entre ces lamelles (fig. 5d).
L'insertion de la duite s'effectue progressivement grâce au peigne 3 du battant.
Sur les figures 6 à 6d, le battant occupe la position D.
Les aiguilles 42 et 47 sont toujours à fin de course hors de la foule et des lisières du tissu. L'aiguille 42 tient toujours la duite 43 développée et tendue dans la foule.
La duite est presque insérée et la foule est complète-
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ment fermée.
La butée 12 du battant 2 rencontrant le lavier 11c, les branches 10 et 11 de la pince s'écartent pour un court ins- tant, permettant ravalement du tissu.
Le levier 25 est toujours à fond de coursa vers le battant et les lames coupe-trame et pince-trame 13, 15 sont tout jours ouvertes ainsi que d'ailleurs les lamelles 37, 36a. Par contre, le levier 30 est toujours à fin de course vers la poi- trinière et il maintient lesdites lamelles hors de la foule.
La position des autres organes n'a pas changé.
Sur les figures 7 à 7d, le battant 2 occupe la posi- tion E, c'est-à-dire sa position extrême vers l'avant du métier...
Il a terminé l'insertion de la duite 43 et des extrémités 49a, 49b,au point do façure du tissu,
Les aiguilles 42 et 47 sont toujours hors de la foule ot des lisières du tissu.
La levier 25 occupe oncoru sa position extrême vers le battant.
La butée 17 du battant a rencontré le prolongement 15a du ciseau 15, ce qui a provoqué la fermeture des ciseaux et le pincement ainsi qu, le sectionnement de l'extrémité 43b de la duite, ce qui était possible puisque la butée 23, agissant sur le levier 21, avait provoqué l'escamotage de la rampe 18 qui maintenait ouvert le ciseau 15.
Simultanément, la butée 37b s'est écartée du bras do levier 37a ct la lamelle 37 s'est appliquée sur la lamelle 36a de sorte que désormais l'extrémité 43a de la duite 43 est main- tenue par lesdites lamelles,
L'aiguilla 42, déplacée avec le battant, s'est appro- chée de la butée élastique 40 qui a soulevé le levier 41, débarrassant ladite aiguilla du déchet 43c de la duite qui n'esi
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plus maintenu t qui sera élimine à la prochaine ouverture des lamelles 36a, 37..
Les autres organes occupent la position dans laquelle ils étaient placés dans le temps de fonctionnement précédent la pince 10, 11 etant notamment encore ouverte.
Sur les figures 8 à 8d, le battant 2 occupe la posi- tion F et commence à retourner vers l'arrière du métier.. Les aiguilles 42 et 47 sont toujours situées en dehors de la foule qui se rouvre progressivement.
La butée 12 du battant s'étant séparée du levier 11c, la pince 10, 11 est venue à nouveau enserrer la lisière du tissu en arrière du point de feçure X.
Les leviers 25 et 30 occupent sensiblement leur posi- tion extrême avant v..rs la poitrinière 1. Tous les autres orga- nes sont au repos. En d'autres termes, les lames campe-trame et pince-trame 13, 15 sont fermées, les lamelles 36a et 37 sont fermées et retiennent la trame 43, lesdites lamelles étant en outre encore situées en dehors d la foule. La butée élastique 40 s'est séparée du levier 41.
Sur les figures 9 à 9d le battant 2 occupe la posi- tion G.
La foule continue de se rouvrir progressivement.
Le tissu est maintenu au point de façure par la pince 10, 11.
Les leviers 25 et 30 sont au repos vers la poitrinière avant du métier.
Tous les dispositifs commandés par ces leviers sont au 'repos : les ciseaux coupe-trame et pince-trame 13, 15 sont fer- més; les lamelles 36a et 37 maintiennent toujours enserrée l'ex- trémité 43a de la duite -;-3 qui sera rabattue au cours du temps suivant, comme l'a été l'extrémité 49a de la duite précédente
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lors du temps. fonctionnement décrit en regard des figures ? à.
3d. les aiguilles 42 et 47 se dirigent à nouveau vers le centre du. métier. L'aiguille 42 est demunie de tout fil; l'ai- guille 47 porte une nouvelle duite 50 attenant, d'une part, à la bobine 48, et d'autre part, à 1'extrémité 43b de la duite précé- dente 43.
Dens son mouvement d'avancement, l'aiguille 47, en s'introduisant dans la foule, rabat cette extrémité de la duite en 43c contre le point de façure et la sectionne comme précédem- ment decrit.La lisière se trouve ainsi formée sur le côté droit du tissu.
Le temps de fonctionnement suivant est celui qui a été décrit en regard des' figures 3 à 3d et le cycle recommence de la manière qui vient d'être décrite.
Il est à noter que l'on pourrait obtenir la formation de la lisière sur le. côté droit du tissu, avec un type d'aiguille 47 quelconque, en utilisant le même dispositif que. pour le côté gauche, c'est-à-dire en prévoyant sur la support un second jeu de lames coupa-trame et pince-trame, de lamelles d rabattement, etc... ainsi que de leviers do commande 25 et 50 symétriques pour ces dispositifs.
Le dispositif représenté sur les figures 15-15a à 18-18a constitue un mécanisme de prisa de trame destiné à prendre le relais de l'aiguille 42 lorsque celle-ci sort de la foule en tirant à elle la trame 43, ce qui permet à l'aiguille, libérée de la trame, de poursuivre sa course dans limitation et donne ainsi 'la possibilité de fabriquer sur le métier des tissus de largeur différente.
Ce dispositif comprend un levier 51 articulé sur un axe 52 fixé au battant 2, levier qui comporte un bras 51a par
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lequel il peut coopérer avec une butée fixe 53 fixée au bâti avant 54 du métier.
Le levier 51 porte un axe 55 sur lequel est-monté un levier 56 portant un galet 57 qui peut se déplacer dans une cou- lisse courbe 58 faisant partie du battant; le levier 51 est en outre rappcTé par un ressort 59 contre une butée 59a.
Entre le levier 51 et le levier 56 est prévue une mâchoire 60 de forme courbe, folle sur l'axe 55 et coopérant avec une mâchoire mobile 61 de forme analogue, articulée en 62 sur le levier 51. Un ressort 60a, normalement sans tension, est prévu entre dos prolongements 56a et 60b du levier 56 et de la mâchoire 60.
Le mâchoire 61 est rappelée élastiquement vers la mâ- choiro 60 grâce à un ressort 63. Cette mâchoire porte en outre uno rampe inclinée 64 coopérant avec un galet 65 porté par le battant.
Le mécanisme qui vient d'être décrit est disposé sur le battant au-dessus et de part et d'autre du trajet de l'aiguil, le de priso de trame 42.
Il fonctionne de la manière suivante :
Tant que le battant 2 ne s'est pas suffisamment rap- proché de la butée 53, le mécanisme est au repos, le galet 57 étant situé dans l'extrémité de gauche. de la coulisse 58.
Cette position est sensiblement colle que représentent les figures 15 et 15a. Il est à noter en outre que la butée 53 est disposée de telle sorte qu'elle commence à entrer en contact avec le levier 51 au moment où l'aiguille 42 sort tout juste de la foule..
Le battant 2 poursuivant son mouvement dans le sens de la flèche F vers 'l'avant du métier, la butée 53 fai. pivoter le levier 51 dans le sens des aiguilles d'une montre.
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Simultanément, la rampe inclinée 64 s'engage sous le galet 65 ce qui entraîne l'ouverture de la pinco 60,61 (fig.16) les mâchoires de ladite pince v,;nant se placer de part et d'au- tre de la trame 43 portée par l'aiguilla 42.
Lorsque la galet 65 a franchi le sommet 64a de la rampe 64 pour retomber sur la portion en contre-bas 64d qui fait suito à cette rampe (figures 17 et 17a), la pince 60, 61 se referme sur la trame 43 ct l'aiguille 42?en reculant,abandonne cotte trama qui se trouve désormais maintenuc par la pinco 60,61.
Dans un stade ultérieur (figures 18 et 18a), l'aiguil- lo continue de se retirer et la pince 60, 61 continue de pivotor pour suivre la rabattement de la trame vers le point de façure, ladite trame étant amenée à la portée des lamelles 36a, 37 et du dispositif coupe-trame, pinca-trame 13, 15, qui fonctionnent comme précédemment décrit.
Lors du retour on arrière du battant, la pince 60, 61 s'ouvre salon le processus inverse et le mécanisme revient au repos.
Dans le second mode de réalisation,, représenté sur les figures 19 à 25, on reconnaît la poitrinière avant 1 du métier'à tisser ainsi que le battant 2 articulé sur l'arbre 4.
A la poitrinière 1 est fixé un support 5 qui porte le templet 6 maintenant le tissu 7 au point do façure. Ce support 5 est maintenu en place par des boulons 66.
Il comporte une glissière 67 sur laquelle peut se déplacer un chariot 68, muni à cet effet de galets de roulement 69. Le chariot porte en outre un galet de commande 70, en prise avec uno fourchette 71 d'un. levier 72 articulé sur un axe fixe 73 et terminé par un galet 74 coopérant avec une came 75 montée sur l'arbre 4 du métier.
Le chariot 68 porte la branche fixe 11 de la pince
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destinée à venir enserrer les fils de chaîne qui formeront la lisière du tissu. La palette llb de cette branche est avanta- geusement munie d'un patit coussin llc, en matière plastique par exemple, destiné à ménager les fils pinces.
La branche mobile 10 de la pince est fixée à un levier
76 articulé au chariot 68, et elle porte un galet 77 qui coopère avec une fente 78 solidaire de la glissière 67, ladite fente étant orientée de telle sorte que lorsque le galet 67 est situé à l'arrière (vers le battant) la pince 10, 11 soit fermée, tan- dis que lorsque ce galet est situé à l'avant de la fente (vers la poitrinière) la pince 10, 11 est ouverte.
Au-dessous du dispositif qui vient d'être décrite le support 5 présente un prolongement 79 muni d'une glissière 80 dans laquelle peut se déplacer un chariot 81 équipé de galets de roulement 82 et terminé à sa partie inférieure par une queue
83 comportant un galet 84, en prise avec une fourchette 85 q'un levier 86 articulé sur un axe fixe 87 et portant un galet 88 qui coopère avec-une came 89 calée également sur l'arbre 4 (figures
19 et 20).
Au chariot 81 est fixé.un support 90 dans lequel est monté l'axe 91 d'une'pince 92 présentpnt une branche fixe 93 et une branche mobile 94 articulée sur une petite console 95 et rappelée en position de fermeture par un ressort 96.
A son extrémité arrière, la branche 94 comporte une petite rampe 94a qui peut coopérer avec un galet fixe 97 porté par le support 5, en vue de l'ouverture de la pince lorsque le . chariot 81 avance vers la poitrinière.
Les détails de structure de la pince 92 sont représen@ tés sur les figures 24 et 25; le branche 93 de la pince présente une lumière 93a dans laquelle pénètre une lame tranchante 94b de la branche mobile 94, ce qui permet à ladite pince de couper
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et do saisir simultanément la duite 43 lorsque celle-ci est pincée entre les branches 93 et 94.
La commande de le pince 92 est effectuée par le méca- nisme représente en détail sur'les figures 21, 22 et 23.
Le support 90 comporte un levier 98 articulé en 99 et portant à son extrémité un doigt 100 qui coopère avec une rampe 101 solidaire de la glissière 80.
Le lovier 98 est articulé en 102 à une bielle 103, elle-même articulée en 104 à une manivelle 105 solidaire de la pince 92.
Au repos, c'est-à-dire lorsque le doigt 100 est situé à l'extrémité de la rampe 101 voisine de la poitrinière (fig.23), les branches 93, 94 de la pince sont remenées en arrière la long de la lisière du tissu 7; la petite rampe 94a est engagée sur le galet fixe 97, ce qui maintient la pince ouverte.
Lorsque le chariot 81 recule vers le battant (figu- re 22), le doigt 100 se déplace d'abord sur la portion recti- ligne 101a de la rampe 101 et la pince recule pour saisir la duite 43. En fin de mouvement, la rampe 94a échappa au galet 97 et los brcnches 93, 94 se referment sur la duite en sectionnant celle-ci mais en maintenant le brin sectionné.
Dans la suite du déplacement du chariot 81 (fig. 21) le doigt 100 gravit la partie oblique 101b de la rampe 101, ce qui provoque la rotation des branches 93, 94 vers le point de façure X et rabat l'extrémité 43a de la duite à l'intérieur de la foule.
Pour permettre à la pince 92 de fonctionner comme on vient de lu décrire, il faut que la duite 43 soit maintenue en face des branches 93, 94 lorsque le battant 2 vient tasser la dito duit dans la foule,Ce maintien est assuré par une pince 106 portée ppr une petite console 107, elle-même portée par un
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support fixe, dans le présent exemple un prolongement 108 de la glissière 80 (figure 19).
La pince 106 comporte une branche fixe 106a, ainsi qu'une branche mobile 106b, articulée en 109 à la console 107.
Cette branche mobile est munie d'un prolongement 106c sur lequel peut agir un poussoir 110 logé dans une douille 111 portée par le support 108. Un ressort 110a maintient le poussoir 110 dans la position correspondant à l'ouverture de la pince, La ferme- ture de celle-ci est provoquée par l'action;, sur le poussoir 110, d'un doigt de butée 112 porté par le battant 2..
Sous l'effet du battant, la duite 43, rapprochée de la ligne de façure, vient s'engager dans la pince 106 qui, lorsque le doigt 112 rencontre le poussoir 110, se referme pour enserrer la duite. Cette dernière prend alors 'une configuration oblique, comme représenté sur la figure 22, pour s'engager entre les'-' branches 93 et 94 de la pince 92 qui la sectionne et prend en somme le relais de la pince 106. La pince 106 est dirigée obli- uement vers le tissu comme représenté sur les figures 21 à 23, afin de se trouver aussi près que possible du point où la duite est saisie et tranchée par la pince 92.
En dehors des points particuliers qui viennent d'être exposés, ce second mode de réalisation fonctionne exactement comme celui qui a été décrit en regard des figures 1 à 18.
Il va de soi que des modifications peuvent être appor- tées aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, no- tamment par substitution de moyens.techniques équivalents, sans. sortir pour cela du cadre de la présente 'invention,,