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Les métiers pour la fabrication de rubans ne se présentent pas pour être dotés des dispositifs de chan- gement automatique de la bobine qui, normalement sont adoptés sur les métiers à tissus d'une certaine importan- ce, car ces dispositifs ne seraient pas compatibles avec les dimensions réduites, la légèreté, la rapidité et la nature des mouvements des organes d'un métier à ruban.
Comme on s'en rend compte, le changement de la bobine doit être effectué à un moment où la navette est arrêtée. Or, dans les métiers habituels pour rubans, les périodes d'immobilité de la navette, par rapport à l'ar- mature du métier sont toujours très brèves, parce que la navette passe alternativement d'une période où elle se dé- place transversalement par rapport à la chaîne, à une pé- riode où elle transmet le mouvement de la boîte de battant avec pratiquement absence de périodes intermédiaires d'im- mobilité totale.
Pour rendre possible et/pratiquement convenable l'indication de l'épuisement du fil de trame et, si on le désire, également le changement de la bobine dans les mé- tiers à rubans, suivant la présente invention, on a pensé à libérer la navette du mouvement du peigne et de la doter du seul mouvement alternatif dans le sens transversal, par rapport à la chaîne, de façon à maintenir la navette entièrement immobile pendant chaque période de battement de la part du peigne de façon à disposer d'un temps suffi- sant pour réaliser, avec des moyens opportuns, l'indica- tion de l'épuisement du fil de trame, et de préférence également, le changement de la bobine, sans nécessité d'im- pulsions rapides et d'efforts violants ;
naturellement, les moyens pour' effectuer le changement de la bobine sont ac-
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tiennes par un élément susceptible d'indiquer que le fil est sur le point de manquer, de manière à avoir la certi- tude d'intervenir avant que le fil soit arrivé à épuise- ment.
Ledit élément peut être également adapté avan- tageusement pour provoquer le seul arrêt du métier, ainsi que le changement de la bobine, dans le but d'éviter, tout au moins, les grandes pertes de temps causées par la nécessité de porter remèdes aux défauts du travail, causés par le fait de poursuivre la marche du métier avec une ou plusieurs bobines épuisées.
Une réalisation pratique du métier, suivant l'invention, est/représentée schématiquement, pour ses parties essentielles, dans les dessins joints, où : - la figure 1 est une vue en élévation; - la figure 2 est une vue en plan; - la figure 3 est une vue en perspective de la partie supérieure du métier; - la figure 4 est une section partielle de la navette contenant la bobine; - la figure 5 montre en perspective une variante de la navette et du chargeur; - les figures 6, 7, 8 sont des vues suivant trois plans orthogonaux de la navette de la figure 5; - la figure 9 représente un détail de la navette de la figure 5.
Sur le bâti 1 du métier se trouve porté, au moyen des consoles 2, l'arbre principal 3 actionné par une transmission quelconque appropriée 4; sur les extré- mités de l'arbre 3, se trouvent fixés deux excentriques 5 munis chacun d'une cannelure circulaire 6 d'excentrici- té presqu'égale à leur rayon, dans laquelle se trouve logé un pivot 7 porté par une tige horizontale 8, soute-
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nue par une bielle parallèle 9 montée à pivotement en 10, sur la partie inférieure du châssis 1. Par suite de la forte excentricité de la cannelure 6 ci-dessus, la rota- tion de l'excentrique 5 donne lieu à un mouvement alter- natif du pivot 8, qui. a une vitesse presque nulle pour ce qui est du demi-tour de l'arbre 3, et une vitesse relati- vement élevée, pendant l'autre demi-tour dans les deux sens opposés.
Les deux tiges 8 portant chacune un prolongement vers le haut, indiquée par 11, qui soutient à l'extrémité correspondante une traverse 12 ; dernière, au moyen des bras 13, porte le peigne 14.
Sur l'arbre principal 3 se trouve calé un pignon denté 15 qui engrène avec une'couronne 16 fixée sur l'ar- bre 17 tournant sur des supports solidaires du châssis 1 ; le rapport de trahsmission de 16 est de 1 à 2 ; de ce fait, la vitesse de rotation de l'arbre 17 est la moitié de la vitesse de l'arbre 3.
Sur l'arbre 17 se trouve fixé un tambour 18, sur la face cylindrique duquel se trouve pratiquée une cannelure 19, dans laquelle est logé un petit rouleau 20 monté pivotant sur un levier 21 monté à pivotement en 22 sur une traverse inférieure 23 du chas- sis 1; la forme de la cannelure 19 est telle, qu'elle imprime au levier 21, au moyen du rouleau 20, un mouvement oscillant interne, au pivot 22, sur un plan parallèle par rapport à l'arbre 17, avec une certaine période d'arrêt, à chacune des deux positions extrêmes dudit mouvement os- cillant.
Le tambour 18 est monté sur l'arbre 17, de telle manière que la cannelure 19 provoque les périodes d'arrêt du levier 21, tandis que la tige 8, portant la traverse 12 et le peigne 14, accomplit son parcours qui, comme on l'a dit plus haut, se produit pendant le demi- tour de l'excentrique 5.
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L'extrémité supérieure du levier 21 porte une bague 24 à travers laquelle passe un arbre 25 qui peut tourner librement dans celle-ci, mais ne peut se déplacer axialement, par rapport à celle-ci, car il y est retenu par les colliers 26. L'arbre 25 est soutenu par les con- soles 27 et 28, solidaires du bâti ou châssis 1. L'ar- bre 25, sur une partie de sa longueur 25, est à section carrée, et en conséquence, le trou du support 28 dans le- quel l'arbre 25 peut glisser axialement est carré, alors que le trou de support de ladite console 27, est circulai- re, car la section de l'arbre 25, sur le trajet destiné à se déplacer axialement dans ce dernier trou, est circu- laire.
Une partie du trajet 29 à section carrée de l'ar- bre 25 est tordue en hélice suivant un angle de 90 , de façon à ce que lorsque cette partie traverse le trou de la console 28 de l'arbre 25, déplacé axialement par la manoeuvre du levier 21, au moyen de la bague 24 indiquée ci-dessus, elle effectue autour de son axe un mouvement de rotation de 90 , dans un sens ou dans l'autre.
Sur l'arbre 25, se trouvent fixés deux secteurs 30 et 31, susceptibles d'entrer, l'un ou l'autre respect!-' vement dans l'une des deux cannelures cintrées 32 prati- quées, en bas, dans la navette 33 ; dernière est sou- tenue de manière à pouvoir être déplacée par deux guides alignés 34 et 35, qui se trouvent séparés entre eux par un espace suffisant pour permettre le mouvement des fils de chaîne, mais plus petit que la longueur de la navette, laquelle se trouve ainsi soutenue constamment par au moins l'un des deux guides précités.
La chaîne est indiquée sur le dessin par 36 et elle est commandée pour se déplacer de la manière habi- tuelle des lices 37 qui sont actionnées, pour se déplacer par un mécanisme propre, commandé par l'arbre 3 ; ce méca-
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nisme est du genre que l'on trouve habituellement dans les métiers, et pour cette raison, il n'est pas représenté sur les dessins, dans un but de simplicité et de clarté.
Le métier, dans les éléments décrits jusqu'à pre sent, fonctionne de la manière suivante.
Partant de la position indiquée sur les dessina la rotation de l'arbre 3, et par c'ons'équent, de l'excen- trique 5, provoque un roulement vers la gauche du peigne 14, au moyen des éléments 6, 7, 8, 11, 12 et 13, et le peigne se trouve porté ainsi dans les guides 34-35 de la navette et les lices 37;pendant cette phase, l'engrenage 15 fixé sur l'arbre 3 a fait tourner, par l'intermédiaire de l'engrenage 16, également l'arbre 17 et le tambour 18 porté par ce dernier, mais la cannelure 19, par suite de sa forme indiquée ci-dessus, n'a donné lieu à aucun mouvement du levier 21.
Pendant le demi-tour suivant de l'arbre 3, la cannelure 6 de l'excentrique 5 qui, comme on l'a dit, pas- se en correspondance ou à proximité de l'axe de l'arbre 3, ne fait accomplir au peigne 14 aucun mouvement, ou un mouvement pratiquement négligeable; mais pendant ce temps, une partie inclinée de la cannelure 19 du tambour 18 s'engage dans le rouleau 20 et fait accomplir un déplace- ment au levier 21, lequel, par l'intermédiaire de la ba- gue 24, déplace vers le bas, en se rapportant à la figure 2, l'arbre 25.
L'arbre 25, au moyen du secteur 31 qui se trou- ve engagé dans la cannelure cintrée 32 de la navette 33, déplace celle-ci vers la gauche sur la figure 3 (on remar- que qu'à la figure 3, pour plus de simplicité, on a omis de représenter le levier 21 et l'extrémité de l'arbre 25 commandés par celui-ci) faisant sortir la navette du guide 35, et la faisant s'engager dans le guide 34;
pendant ce
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temps, la partie à section carrée hélicoïdale 29 de l'ar- bre @5, donne lieu à une rotation de l'arbre même, et des secteurs 30 et 31 faisant sortir ce dernier de la canne- lure correspondante 32 de la navette, et faisant entrer le secteur 30 dans l'autre cannelure, de telle manière que le secteur 30 puisse entraîner la navette, sur la der- nière partie de son parcours, après que celle-ci a été abandonnée par le secteur 31.
Une fois cette phase accomplie, le rouleau 20 vient à se trouver sur une partie de la cannelure 19 qui n'en provoque aucun mouvement, alors que simultanément, la cannelure 6 de l'excentrique 5, laquelle engage mainte- nant le rouleau 7, en des points toujours plus éloignés de l'axe de l'arbre 3, provoque un autre mouvement de marche en va-et-vient (aller et retour) de la tige 8, et par conséquent, du peigne 14, lequel accomplit son bat- tement pendant que la navette est arrêtée dans son guide 34, et retourne de nouveau vers les lices 37.
Par la suite, les mouvements se répètent de la manière inverse, pour ce qui est de la navette, et les organes qui la commandent, en répétant ensuite un autre battement du peigne 14, et s'accomplissant ainsi, le cy- cle se répète ensuite, d'une façon identique.
Le changement automatique de la bobine se fait par l'intervention des organes qui vont être maintenant décrits.
Le chargeur de la bobine de rechange est consti- tué par une pièce 38 engagée en 39 sur le corps de la glissière 34; ce dernier retient la bobine au moyen de deux mâchoires élastiques 41 et d'une saillie avant 42 avec encoche 43 susceptible de pénétrer dans le bras élastique 44 de la navette 33, pour permettre l'entrée du fil.
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La bobine est représentée schématiquement à la figure 4.
Cette bobine, faisant l'objet d'un autre brevet, est composée de deux parties 45-46 accouplées l'une avec l'autre, jumelées sur un pivot 47 et sollicitées vers leur position la plus allongée, par un ressort interne 48; la bobine est chargée de fil avec ses parties 45-46, rap- prochée à l'encontre de la réaction du ressort 48, de tel- le manière que le fil maintient les deux parties en ques- tion, dans cette position; mais lorsque le fil enroulé sur la bobine est sur le point de se trouver épuisé, ses quel- ques derniers enroulements ne suffisent plus à maintenir les parties 45-46 rapprochées entre elles, et la bobine, par conséquent, s'allonge, par'la force exercée par le ressort 18.
Dans une réalisation perfectionnée de bobine le deux parties qui la constituent, sont à déplacement téles- copique l'une sur l'autre, mais sont empêchées de tourner, l'une par rapport à l'autre, par l'intervention d'une can- nelure coopérant avec une dent. Ceci a pour but d'empè- cher que la rotation d'une partie, par rapport à 1-'autre, par l'effet de la traction du fil arrivé à ses derniers enroulements, puisse donner lieu à des dispositions indé- sirables du fil sur la bobine.
Le chargeur 38, au moyen d'un bras 49 et d'une bielle 50 se trouve relié au bras 51 d'une pièce 52, soutenue pour être mobile et tourner, par un petit arbre 53 fixe et solidaire du châssis du métier. La pièce 52- est également munie d'un bras 54, formé comme on peut le voir à la figure 3,et possédant des dimensions transver- sales de façon à pouvoir être reçu dans une encoche 55, d'un appendice 56 fixé sur la traverse 12. Sur la pièce @ 52 est pratiquée une gorge 57.
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Sur le support 27 est monté pivotant en 58 (figu- re 1) un petit levier 59 relié en un point 60 au levier 21; ce levier 59, mis en oscillation par le levier 21, commande le mouvement alternatif simultané d'un petit ar- bre 61 soutenu de façon amovible par des supports non re- -présentés, lequel petit arbre suit ainsi à une échelle réduite, les mouvements de la navette.
Sur l'arbre 61 se trouve monté pivotant, en 62, un levier 63 dont une extrémité se trouve logée dans la cavité 57 susdite de la pièce 52.
Sur l'arbre 17 est montée, en plus du tambour 18, une came excentrique 64 qui transmet un mouvement rectiligne alternatif, au moyen de la tige 65, à un élé- ment déformable se composant d'une gaine 66 et d'une lame 67 contenues dans celle-ci et dépassant en haut de la gaine même par une partie qui se termine par une fourche 68.
Les parties 66 et 67 sont reliées entre elles par un ressort 69 fixé par une extrémité, à la lame 67, et par l'autre extrémité, à un loqueteau 70 monté pivotant en 71. sur la gaine 66 et susceptible de pénétrer, par sa poin-' te, dans une encoche 72 pratiquée dans ladite gaine 66, alors qu'une encoche correspondante pratiquée dans la lame 67, disposée pour correspondre à l'encoche 72, permet de nouveau l'introduction de la pointe dudit petit croohet 70; ceci se produit à la position la plus basse de la lame 67, par rapport à la gaine 66.
La gaine 66, est munie, par ailleurs, d'une encoche 73 qui, lorsque la lame 67 se trouve à ladite position abaissée, se trouve fermée par une partie de la lame même, alors que, lorsque la lame 67 se trouve à la position la plus élevée, par rapport à la lame 66, une encoche correspondante de la lame 67 s'aligne avec l'encoche 73 indiquée ci-dessus. Dans cette derniè- re position, au travers, de l'encoche, vient passer l'ex-
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trémité du levier 63, décrit ci-dessus, dank le mouvement alternatif accompli par le petit arbre 61, de telle façon que le levier 63 est mis en oscillation par le petit ar- bre 61, faisant pivot dans la cavité 5'7 de la pièce 52, et il y a liberté de rotation en 62, entre le levier 63 et le petit arbre 61.
Lorsque le métier travaille, la came 64 donne lieu, par l'intermédiaire de la tige 65, à une élévation périodique de l'élément déformable 66-67, et ce, à la phase où la navette 33 se trouve arrêtée dans le guide 35.
Pendant chaque sortie de cet élément déformable, jusqu'à ce que la bobine soit chargée de fil et se trouve, de ce fait, raccourcie, la fourche 68 rencontre le pivot 47 de la bobine qui y pénètre librement, et ledit élément re- descend sans avoir subi aucune déformatioh. Lorsque, par contre, la bobine se trouve épuisée, et n'est plus mainte- nue par du fil en quantité suffisante, elle s'allonge comme indiqué par la figure 4, la fourche/c8 vient à la rencontre de la bobine proprement dite, qui y arrête, à un certain point, la sortie, alors que la gaine 66 conti- nue à sortir; ceci donne lieu à l'entrée de la pointe du petit crochet70, dans l'encoche 72, en correspondance avec laquelle est venue se présenter l'encoche de la lame 67 qui se trouve ainsi arrêtée en position abaissée, par rap- port à la gaine.
A cette position, se trouve obstruée l'encoche 73, et en conséquence, le levier 63, trouve un obstacle à son oscillation libre, pendant la phase de dé- placement de la navette, et par conséquent, de l'arbre 61. Par conséquent, le levier 63, s'appuyant sur la par- tie de la lame 67 qui obstrue l'encoche 73, pousse la piè- ce 52 vers la gauche (figure 3).
A ce moment, la traverse 12 se trouve placée de manière à maintenir le peigne dans le guide de la navette et les lices, et le bras 54, à la
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site dudit mouvement de la pièce 52, entre, près de son point d'attaque, dans l'encoche 55 de la pièce 56 ; pen- dant le mouvement de retour de la traverse 12 qui porte le peigne, pour- accomplir le battement, le lien existant en- tre la pièce 56 et le bras-54, oblige çe dernier, en vertu de sa conformation, à tourner d'un certain angle, autour de l'arbre fixe 53.
La rotation résultante de la pièce 52 et du bras 51, donne lieu, par l'intermédiaire de la bielle 50, à l'abaissement du chargeur, qui introduit la nouvelle bobine, dans la navette 33, qui maintenant, se trouve dans le guide 34, et l'introduction dans les extré- mités du bras élastique 44 du fil, dont l'extrémité a été fixée auparavant sur un point approprié quelconque, du métier,
Pendant le mouvement suivant dans le sens opposé de l'arbre 61, l'extrémité du levier 63 vient heurter con- tre la butée 74, par la réaction de laquelle, le levier 63 peut remettreà la position primitive la pièce 52.
Pen- dant la sortie suivante de l'élément déformable 66 - 67, la queue 75 du petit crochet 70 vient heurter, pendant unè très brève période, au sommet de la sortie de l'élément déformable, contre la pièce 76 qui provoque le dégagement du crochet, de l'encoche 72, et la libération de la lame 67, qui remonte à la position primitive, sous l'action du ressort 69.
A la pièce 52, peut être relié un élément quel- conque pouvant commander l'arrêt du métier, d'une manière connue quelconque, ne nécessitant pas de description spé- ciale; dans ce cas, peuvent encore manquer les moyens pour le changement automatique de la bobine.
Le métier décrit ci-dessus, en vertu de l'arrêt absolu que subit la navette, permet également de prévoir des moyens susceptibles de tter la trame pour y révéler
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l'absence ou la rupture et arrêter le métier, dans une telle éventualité.
L'un des modes possibles de réalisation, est indiqué par les dessins, et est constitué par les organes qui sont décrits ci-après.
L'ensemble est composé. d'une petite tige 77 soutenue, de manière qu'elle puisse se déplacer et tour- ner, dans les supports 78 fixés à un bras 79, solidaire du bâti du métier. La petite tige 77 se termine, à une extrémité, par un'repli en fourche 80, et à l'autre extré- mité, elle est reliée, toujours de façon à pouvoir tourner) sur un dispositif connu quelconque 81 servant à arrêter le mouvement du métier.
A la position voulue, solidaires avec la petite tige 77, sont prévues deux languettes 82 - 83 qui, en ou- tre des fonctions décrites plus loin, tendent à faire t@@@ner la petite tige, par leur poids ; entrel'un des supports 78 et la petite plaque 82, est introduit un res- sort 84 qui comprime la petite tige 77 contre .Le disposi- tif 81, lequel se trouve à la position voulue pour que le' métier marche.
Sur l'élément 13 qui porte le peigne, se trouve fixé un bloc 85 qui, à la fin de la course du peigne vers les lices, peut heurter la languette 82, lorsque celle-ci se trouve abaissée. Sous la languette 83, appuie une tige 86 mobile, dans un appui fixe 87, l'autre extrémité de la tige 86 appuie sur l'extrémité d'un levier 88 monté pivo- tant sur le support fixe 89, et commandé par la came 64, celle même qui commande le mouvement de l'élément indica... teur 66 - 67.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant.
La tige 86 soutient la languette 83, maintenant la fourche 80 de la petite tige 77 dans une position telle
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que s'y trouve inséré le fil de trame 90 porté par la na- vette qui va rejoindre son point d'arrêt sur le guide 35.
La navette étant à la fin de sa course vers la droite pour la rotation de la came 64, et le levier 88 se soulève, faisant baisser la tige 86, qui sert d'appui à la languette 83.
Par le poids de la languette 82 et 83, la petite tige 77 tourne sur elle-même et les deux branches de son extrémité en fourche 80, viennent s'appuer sur le fil, une au-dessus, une au-dessous, de telle sorte que le mouvement de rotation de la petite tige est interrompu par la ré- sistance du fil.
Dans le cas de manque de fil, la rotation de la petite tige 77 serait complète et la languette 82 vien- drait se trouver sur la trajectoire du bloc 85 qui, à ce moment, se dirige vers la droite ; retour du peigne vers les lices, le bloc 85 heurte la languette 82 et, surmon- tant la résistance du ressort 84, entraine avec lui la petite tige 77,faisant déclencher le dispositif81 d'ar- rêt du métier.
Les figures 5 à 9 représentent une forme perfec- tionnée du chargeur de la navette, laquelle est suscepti- ble de recevoir l'introduction de la nouvelle bobine, en remplacement de celle qui est épuisée, dans un temps très- bref (moins d'un dizième de seconde) et assurer que le fil de la nouvelle bobine introduite soit saisi très rapi- dement par un mors ou frein, lequel est réglable, de fa- çon assez précise, pour obtenir une exécution parfaite des bords du ruban.
Cette navette comprend un corps 101 conformé de manière à pouvoir se déplacer dans les guides 34 - 35, et munie de guides 102, pour engagement avec les deux secteurs 30 et 31 et des pinces élastiques 103 suscepti-
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bles de serrer le pivot de la bobine. Le corps 101 se prolonge sur le devant de la bobine par un bras solidai- re 104, sur l'extrémité duquel se trouve montée à pivote- ment une pièce, de forme à peu près semi-circulaire 106, laquelle peut osciller sur le bras 104, sur l'angle qui lui est permis par le mandrin 107 qui heurte, à deux en- droits, sur le bras 104. Par ailleurs, le bras 104 est muni d'une cheville ou mandrin 108 disposée sur la face inférieure du bras 104 perpendiculairement au pivot 105.
A l'autre extrémité du corps 101, se trouve fixé en 109, le brass 110, lequel est muni d'une queue 111 avec une encoche ou trou 112, dans laquelle agit l'extrémité du levier 113 montée par pivotement en 114, dans le corps 1; le levier 113 est poussé par le ressort 115 dont la pression est réglable, au moyen de la vis 116, se vissant dans la cage filetée 117 fixée sur le corps 1 et contenant également le ressort 115.
L'extrémité du bras 110 porte une arête ou man- drin 110 similaire au mandrin 108 et situé sur le coté opposé par rapport au plan vertical passant par le pivot 105.
En 119 se trouve indiqué un mors ou frein pour la bobine 120 dont le fil 121 passe entre les deux arêtes 108 et 118, et est compressé entre la face supérieure du bras 110 et la face inférieure plane de la pièce 106.
La pression avec laquelle le fil 121 est compri- mé et freiné entre ces deux surfaces, est la même lors- qu'il se trouve en contact avec l'une ou l'autre des arê- tes 108 et 118, et elle est, par contre, plus forte, lors- qu'il se trouve sous la partie centrale de la pièce oscil- lante 106 ; ladifférence de pression entre un cas et l'au- tre, n'est cependant pas très grande, comme on peut le voir par la figure 6, et le fil peut se déplacer entre
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les deux arêtes 108 et 118, en restant toujours freiné.
Le chargeur 38 est identique à celui qui a déjà été décrit : celui-ci maintient la bobine au moyen des machoires élastiques 41, et il retient la tête du fil au moyen de l'encoche 43 pratiquée dans le prolongement 42.
Dans la variante qui est décrite, sur le prolongement 42, est monté, par pivotement, en 122, un levier 123, partant à l'extrémité, un rouleau 124, et se prolongeant dans un mentonnet 125. Une arête 126 fixée sur le prolongement 42 fait fonction d'arrêt pour le levier 123.
Lorsque le chargeur est soulevé en position de repos, analogue à celle qui est représentée à la figure 3, le levier 123 demeure abaissé par gravité et son men- tonnet 125 va tenir le fil dans l'encoche 43.
Lorsque le chargeur s'abaisse pour réaliser le. changement de la bobine dans la navette, le rouleau 124 heurte contre le bras 110 et le levier 123 se porte avant tout à la position que l'on voit à la figure 5, libérant . l'encoche 43 et ensuite, lorsque le levier 123 se trouve arrêté par la butée 126, le rouleau 124 donne lieu à l'abaissement du bras 110.
Le chargeur, dans sa descente, chasse ensuite la bobine contenue dans la navette et y introduit la nou- velle bobine ; le fil passant par l'encoche 43, renverse le poids oscillant 106, et lorsque le chargeur remonte, tandis que,la nouvelle bobine demeure prise dans les mâ- choires 103 de la navette= le fil se trouve pris entre le poids 106 et le bras 110, comme on peut le voir dans les figures 6,7 et 8.
Tous les mouvements décrits plus haut se produi- sent au moment où le peigne exécute le battement, après quoi, la navette avec la nouvelle bobine, repart à sa pha- se normale, et le nouveau fil est introduit dans la chaîne
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poursu@ nt le tissage du ruban et sans laisser d'irrégu- larités ou aucune marque sur le ruban fini.
Pendant le tissage, le fil 121 est tiré alter- nativement vers la droite, et vers la gauche, et au début de chaque alimentation de la trame, le fil passe entre les deux arêtes 108 et 118, et, dans les deux positions du fil contre chacune de ces deux arêtes, l'effet de freinage est égal, grâce à quoi l'introduction de la trame s'effectue avec une régularité parfaite dans les deux sens.
Comme cela a été dit, le freinage est moins fort. au début du mouvement du fil entre les surfaces freinan- tes, quand chaque frein a tendance à donner une légère déchirure, alors que le freinage se renforce momentanément immédiatement après.
REVENDICATIONS 1. Métier pour la fabrication de rubans avec indi- cation automatique de l'épuisement du fil de trame et éventuellement changement automatique de la bobine, carac- térisé par un guide pour la navette qui est fixe, et ne participant pas au mouvement, alternatif du peigne, ou par des moyens pour indiquer que le manque de fil va se produire, sur la bobine mis en oeuvre lorsque la navet- te se trouve immobile pendant le battement du peigne.
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Looms for the manufacture of ribbons do not appear to be equipped with the devices for automatic reel change which normally are adopted on weaving looms of a certain size, since these devices would not be compatible with. the small dimensions, the lightness, the rapidity and the nature of the movements of the organs of a band loom.
As will be appreciated, the change of the reel must be carried out at a time when the shuttle is stopped. Now, in the usual looms for ribbons, the periods of immobility of the shuttle, compared to the backdrop of the loom, are always very short, because the shuttle passes alternately from a period in which it moves transversely. in relation to the chain, at a period when it transmits the movement of the clapper box with virtually no intermediate periods of total immobility.
In order to make possible and / practically suitable the indication of the depletion of the weft yarn and, if desired, also the change of the spool in the ribbon looms, according to the present invention it has been thought to release the spool. shuttle of the movement of the comb and to provide it with the only reciprocating movement in the transverse direction, with respect to the chain, so as to keep the shuttle entirely stationary during each period of beating by the comb so as to have time sufficient to achieve, with appropriate means, the indication of the exhaustion of the weft thread, and preferably also the change of the spool, without the need for rapid pulses and violent forces;
naturally, the means for changing the spool are available.
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with an element likely to indicate that the thread is about to run out, so as to be sure to intervene before the thread has run out.
Said element can also be advantageously adapted to cause the only stop of the loom, as well as the change of the reel, in order to avoid, at the very least, the great losses of time caused by the need to remedy the faults. labor, caused by continuing to walk the loom with one or more depleted spools.
A practical embodiment of the loom, according to the invention, is / shown schematically, for its essential parts, in the accompanying drawings, where: - Figure 1 is an elevational view; - Figure 2 is a plan view; - Figure 3 is a perspective view of the upper part of the loom; - Figure 4 is a partial section of the shuttle containing the coil; - Figure 5 shows in perspective a variant of the shuttle and the loader; - Figures 6, 7, 8 are views along three orthogonal planes of the shuttle of Figure 5; - Figure 9 shows a detail of the shuttle of Figure 5.
On the frame 1 of the loom is carried, by means of the consoles 2, the main shaft 3 actuated by any suitable transmission 4; on the ends of the shaft 3 are fixed two eccentrics 5 each provided with a circular groove 6 of eccentricity almost equal to their radius, in which is housed a pivot 7 carried by a horizontal rod 8, bunker
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bare by a parallel connecting rod 9 mounted to pivot at 10, on the lower part of the frame 1. As a result of the strong eccentricity of the spline 6 above, the rotation of the eccentric 5 gives rise to an alternating movement. native to pivot 8, which. has almost zero speed for the half-turn of shaft 3, and a relatively high speed, during the other half-turn in both opposite directions.
The two rods 8 each carrying an upward extension, indicated by 11, which supports at the corresponding end a cross member 12; last, by means of the arms 13, carries the comb 14.
On the main shaft 3 is wedged a toothed pinion 15 which meshes with a crown 16 fixed on the shaft 17 rotating on supports integral with the frame 1; the betrayal ratio of 16 is 1 to 2; therefore, the speed of rotation of shaft 17 is half the speed of shaft 3.
On the shaft 17 is fixed a drum 18, on the cylindrical face of which there is a groove 19, in which is housed a small roller 20 pivotally mounted on a lever 21 pivotally mounted at 22 on a lower cross member 23 of the eye - sis 1; the shape of the groove 19 is such that it imparts to the lever 21, by means of the roller 20, an internal oscillating movement, to the pivot 22, on a plane parallel to the shaft 17, with a certain period of stop, at each of the two extreme positions of said oscillating movement.
The drum 18 is mounted on the shaft 17, in such a way that the spline 19 causes the stopping periods of the lever 21, while the rod 8, carrying the cross member 12 and the comb 14, completes its course which, as one said above, occurs during the half-turn of eccentric 5.
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The upper end of the lever 21 carries a ring 24 through which passes a shaft 25 which can rotate freely therein, but cannot move axially, with respect to the latter, because it is retained there by the collars 26 The shaft 25 is supported by the brackets 27 and 28, integral with the frame or frame 1. The shaft 25, over part of its length 25, has a square section, and consequently the hole in the shaft. support 28 in which the shaft 25 can slide axially is square, while the support hole of said bracket 27, is circular, because the section of the shaft 25, on the path intended to move axially in this last hole is circular.
A portion of the square section path 29 of the shaft 25 is helically twisted at an angle of 90 so that when this portion passes through the hole in the bracket 28 of the shaft 25, displaced axially by the operation of the lever 21, by means of the ring 24 indicated above, it performs around its axis a rotational movement of 90, in one direction or the other.
On the shaft 25 are fixed two sectors 30 and 31, capable of entering, one or the other respect! - 'vement in one of the two curved grooves 32 made, at the bottom, in the shuttle 33; last is supported so that it can be moved by two aligned guides 34 and 35, which are separated from each other by a space sufficient to allow the movement of the warp threads, but smaller than the length of the shuttle, which is is thus constantly supported by at least one of the two aforementioned guides.
The chain is indicated in the drawing by 36 and it is controlled to move in the usual way of the strings 37 which are actuated, to move by a proper mechanism, controlled by the shaft 3; this mecha-
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nism is of the kind usually found in the trades, and for this reason it is not shown in the drawings, for the sake of simplicity and clarity.
The business, in the elements described so far, operates as follows.
Starting from the position indicated on the drawings, the rotation of the shaft 3, and consequently of the eccentric 5, causes a bearing to the left of the comb 14, by means of the elements 6, 7, 8, 11, 12 and 13, and the comb is thus carried in the guides 34-35 of the shuttle and the strings 37; during this phase, the gear 15 fixed on the shaft 3 has rotated, by the intermediary of the gear 16, also the shaft 17 and the drum 18 carried by the latter, but the spline 19, due to its shape indicated above, has not given rise to any movement of the lever 21.
During the next half-turn of the shaft 3, the spline 6 of the eccentric 5 which, as has been said, passes in correspondence or near the axis of the shaft 3, does not cause at comb 14 no movement, or almost negligible movement; but during this time an inclined part of the groove 19 of the drum 18 engages the roller 20 and causes a movement of the lever 21, which, by means of the ring 24, moves downwards. , referring to figure 2, shaft 25.
The shaft 25, by means of the sector 31 which is engaged in the curved groove 32 of the shuttle 33, moves the latter to the left in FIG. 3 (it will be noted that in FIG. 3, for For the sake of simplicity, we have omitted to represent the lever 21 and the end of the shaft 25 controlled by the latter) causing the shuttle to come out of the guide 35, and causing it to engage in the guide 34;
during this
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time, the part with a helical square section 29 of the shaft @ 5, gives rise to a rotation of the shaft itself, and of the sectors 30 and 31 making the latter come out of the corresponding groove 32 of the shuttle, and causing the sector 30 to enter the other groove, so that the sector 30 can drive the shuttle, on the last part of its course, after the latter has been abandoned by the sector 31.
Once this phase has been completed, the roller 20 is located on a part of the groove 19 which does not cause any movement, while simultaneously, the groove 6 of the eccentric 5, which now engages the roller 7, at points still further away from the axis of the shaft 3, causes another back and forth movement (back and forth) of the rod 8, and consequently of the comb 14, which performs its beating - while the shuttle is stopped in its guide 34, and returns again to the lists 37.
Thereafter, the movements are repeated in the opposite way, as regards the shuttle, and the organs which control it, then repeating another beat of the comb 14, and thus being accomplished, the cycle is repeated then, in an identical fashion.
The automatic change of the spool is effected by the intervention of the members which will now be described.
The charger for the replacement spool is made up of a part 38 engaged at 39 on the body of the slide 34; the latter retains the coil by means of two elastic jaws 41 and a front projection 42 with notch 43 capable of entering the elastic arm 44 of the shuttle 33, to allow entry of the thread.
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The coil is shown schematically in Figure 4.
This coil, the subject of another patent, is made up of two parts 45-46 coupled to one another, paired on a pivot 47 and urged towards their most elongated position, by an internal spring 48; the spool is loaded with wire with its parts 45-46 brought together against the reaction of the spring 48, such that the wire maintains the two parts in question in this position; but when the wire wound on the spool is about to run out, its last few windings are no longer sufficient to keep the parts 45-46 close together, and the spool, therefore, lengthens, by ' the force exerted by the spring 18.
In an improved embodiment of the reel, the two parts which constitute it are telescopically displaced one on the other, but are prevented from rotating, one relative to the other, by the intervention of a groove cooperating with a tooth. The object of this is to prevent the rotation of one part, with respect to the other, by the effect of the pulling of the wire arriving at its last windings, from giving rise to undesirable arrangements of the wire. thread on the spool.
The loader 38, by means of an arm 49 and a connecting rod 50 is connected to the arm 51 of a part 52, supported to be mobile and to rotate, by a small shaft 53 fixed and integral with the frame of the loom. The part 52- is also provided with an arm 54, formed as can be seen in FIG. 3, and having transverse dimensions so as to be able to be received in a notch 55, of an appendage 56 fixed on the crosspiece 12. A groove 57 is made on part @ 52.
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On the support 27 is pivotally mounted at 58 (FIG. 1) a small lever 59 connected at a point 60 to the lever 21; this lever 59, set in oscillation by the lever 21, controls the simultaneous reciprocating movement of a small tree 61 supported in a removable manner by supports not shown, which small tree thus follows, on a reduced scale, the movements of the shuttle.
On the shaft 61 is pivotally mounted, at 62, a lever 63, one end of which is housed in the aforementioned cavity 57 of the part 52.
On the shaft 17 is mounted, in addition to the drum 18, an eccentric cam 64 which transmits a reciprocating rectilinear movement, by means of the rod 65, to a deformable element consisting of a sheath 66 and a blade. 67 contained in it and protruding at the top of the sheath itself by a part which ends in a fork 68.
The parts 66 and 67 are interconnected by a spring 69 fixed at one end, to the blade 67, and by the other end, to a catch 70 pivotally mounted at 71 on the sheath 66 and capable of penetrating, by its point, in a notch 72 made in said sheath 66, while a corresponding notch made in blade 67, arranged to correspond to notch 72, again allows the introduction of the point of said small hook 70; this occurs at the lowest position of the blade 67, relative to the sheath 66.
The sheath 66 is provided, moreover, with a notch 73 which, when the blade 67 is in said lowered position, is closed by a part of the blade itself, while, when the blade 67 is at the bottom. Highest position, relative to blade 66, a corresponding notch in blade 67 aligns with notch 73 shown above. In this last position, through the notch, the ex-
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end of lever 63, described above, in the reciprocating movement accomplished by small shaft 61, such that lever 63 is oscillated by small shaft 61, pivoting in cavity 5'7 of the shaft. part 52, and there is freedom of rotation at 62, between the lever 63 and the small shaft 61.
When the loom is working, the cam 64 gives rise, through the intermediary of the rod 65, to a periodic elevation of the deformable element 66-67, and this, at the phase when the shuttle 33 is stopped in the guide 35 .
During each exit of this deformable element, until the spool is loaded with wire and is, therefore, shortened, the fork 68 meets the pivot 47 of the spool which enters it freely, and said element descends again. without having undergone any deformatioh. When, on the other hand, the spool is exhausted, and is no longer held by wire in sufficient quantity, it lengthens as indicated by figure 4, the fork / c8 comes into contact with the spool proper. , which stops the exit there at a certain point, while the sheath 66 continues to exit; this gives rise to the entry of the point of the small hook 70, into the notch 72, in correspondence with which the notch of the blade 67 is presented which is thus stopped in the lowered position, with respect to the sheath.
In this position, the notch 73 is obstructed, and consequently the lever 63, finds an obstacle to its free oscillation, during the phase of movement of the shuttle, and consequently of the shaft 61. therefore, the lever 63, resting on the part of the blade 67 which obstructs the notch 73, pushes the part 52 to the left (Figure 3).
At this time, the cross member 12 is placed so as to hold the comb in the guide of the shuttle and the strings, and the arm 54, at the
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site of said movement of the part 52, between, near its point of attack, in the notch 55 of the part 56; during the return movement of the cross member 12 which carries the comb, to accomplish the beating, the link existing between the part 56 and the arm-54, obliges the latter, by virtue of its conformation, to turn d 'a certain angle, around the fixed shaft 53.
The resulting rotation of the part 52 and of the arm 51, gives rise, by means of the connecting rod 50, to the lowering of the loader, which introduces the new spool, into the shuttle 33, which now is in the guide. 34, and the introduction into the ends of the elastic arm 44 of the thread, the end of which has been previously fixed on any suitable point on the loom,
During the following movement in the opposite direction of the shaft 61, the end of the lever 63 strikes against the stop 74, by the reaction of which the lever 63 can reset the part 52 to the original position.
During the next exit of the deformable element 66 - 67, the tail 75 of the small hook 70 strikes, for a very short period, at the top of the exit of the deformable element, against the part 76 which causes the release. hook, notch 72, and the release of blade 67, which goes back to the original position, under the action of spring 69.
To the part 52, can be connected any element capable of controlling the stopping of the loom, in any known manner, not requiring a special description; in this case, the means for automatic reel change may still be lacking.
The loom described above, by virtue of the absolute stoppage to which the shuttle is subjected, also makes it possible to provide means capable of screening the weft to reveal therein.
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absence or rupture and stop the trade, in such eventuality.
One of the possible embodiments is indicated by the drawings and consists of the members which are described below.
The whole is composed. of a small rod 77 supported, so that it can move and rotate, in the supports 78 fixed to an arm 79, integral with the frame of the loom. The small rod 77 ends, at one end, with a fork-fold 80, and at the other end, it is connected (again so as to be able to turn) on any known device 81 serving to stop the movement. of career.
At the desired position, integral with the small rod 77, two tabs 82-83 are provided which, in addition to the functions described below, tend to make the small rod t @@@ ner, by their weight; between one of the supports 78 and the small plate 82 is inserted a spring 84 which compresses the small rod 77 against the device 81, which is in the desired position for the loom to operate.
On the element 13 which carries the comb, is fixed a block 85 which, at the end of the stroke of the comb towards the strings, can strike the tongue 82, when the latter is lowered. Under the tongue 83, supports a movable rod 86, in a fixed support 87, the other end of the rod 86 presses on the end of a lever 88 pivotally mounted on the fixed support 89, and controlled by the cam 64, the same one that controls the movement of the indicating element ... 66 - 67.
The operation of the device is as follows.
Rod 86 supports tongue 83, holding fork 80 of small rod 77 in such a position.
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that therein is inserted the weft thread 90 carried by the boat which will join its stopping point on the guide 35.
The shuttle being at the end of its stroke to the right for the rotation of the cam 64, and the lever 88 rises, causing the rod 86, which acts as a support for the tongue 83, to lower.
By the weight of the tongue 82 and 83, the small rod 77 turns on itself and the two branches of its forked end 80, come to rest on the wire, one above, one below, so so that the rotational movement of the small rod is interrupted by the resistance of the wire.
In the event of a lack of thread, the rotation of the small rod 77 would be complete and the tongue 82 would come to be in the path of the block 85 which, at this moment, goes to the right; return of the comb towards the strings, the block 85 strikes the tongue 82 and, overcoming the resistance of the spring 84, carries with it the small rod 77, causing the device 81 to stop the loom.
Figures 5 to 9 show an improved form of the shuttle loader, which is capable of accommodating the introduction of the new spool, replacing the one which is exhausted, in a very short time (less than tenth of a second) and ensure that the thread of the new inserted spool is gripped very quickly by a jaw or brake, which is adjustable, quite precisely, to obtain perfect execution of the edges of the tape.
This shuttle comprises a body 101 shaped so as to be able to move in the guides 34-35, and provided with guides 102, for engagement with the two sectors 30 and 31 and elastic grippers 103 susceptible to.
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able to tighten the spool pivot. The body 101 is extended on the front of the reel by an integral arm 104, on the end of which there is pivotally mounted a part, of approximately semicircular shape 106, which can oscillate on the arm. 104, on the angle which is allowed by the mandrel 107 which strikes, at two places, on the arm 104. Furthermore, the arm 104 is provided with a pin or mandrel 108 arranged on the underside of the arm. 104 perpendicular to pivot 105.
At the other end of the body 101, is fixed in 109, the brass 110, which is provided with a tail 111 with a notch or hole 112, in which acts the end of the lever 113 mounted by pivoting in 114, in body 1; the lever 113 is pushed by the spring 115, the pressure of which is adjustable, by means of the screw 116, being screwed into the threaded cage 117 fixed on the body 1 and also containing the spring 115.
The end of arm 110 carries an edge or chuck 110 similar to chuck 108 and located on the opposite side with respect to the vertical plane passing through pivot 105.
At 119 is indicated a jaw or brake for the coil 120, the wire 121 of which passes between the two edges 108 and 118, and is compressed between the upper face of the arm 110 and the flat lower face of the part 106.
The pressure with which the wire 121 is compressed and braked between these two surfaces is the same when it is in contact with one or the other of the edges 108 and 118, and it is, on the other hand, stronger, when it is located under the central part of the oscillating part 106; the difference in pressure between one case and the other, however, is not very great, as can be seen from figure 6, and the wire can move between
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the two edges 108 and 118, always remaining braked.
The charger 38 is identical to that which has already been described: the latter maintains the spool by means of the elastic jaws 41, and it retains the head of the wire by means of the notch 43 made in the extension 42.
In the variant which is described, on the extension 42 is mounted, by pivoting, at 122, a lever 123, starting at the end, a roller 124, and extending into a chin 125. A ridge 126 fixed to the extension 42 acts as a stop for lever 123.
When the loader is lifted into the rest position, similar to that shown in FIG. 3, the lever 123 remains lowered by gravity and its cuff 125 will hold the thread in the notch 43.
When the loader is lowered to achieve the. change of the spool in the shuttle, the roller 124 strikes against the arm 110 and the lever 123 is carried first of all to the position shown in FIG. 5, releasing. the notch 43 and then, when the lever 123 is stopped by the stop 126, the roller 124 gives rise to the lowering of the arm 110.
The loader, in its descent, then drives out the reel contained in the shuttle and introduces the new reel into it; the wire passing through the notch 43, reverses the oscillating weight 106, and when the loader goes up, while, the new spool remains caught in the jaws 103 of the shuttle = the wire is caught between the weight 106 and the arm 110, as can be seen in figures 6, 7 and 8.
All the movements described above take place when the comb performs the beat, after which the shuttle with the new spool resumes its normal phase, and the new thread is introduced into the chain.
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continue to weave the ribbon and without leaving any irregularities or any marks on the finished ribbon.
During weaving, the thread 121 is pulled alternately to the right, and to the left, and at the start of each weft feed, the thread passes between the two edges 108 and 118, and, in the two positions of the thread against each of these two edges, the braking effect is equal, thanks to which the introduction of the weft takes place with perfect regularity in both directions.
As has been said, the braking is less strong. at the start of the movement of the wire between the braking surfaces, when each brake tends to give a slight tear, while the braking is momentarily reinforced immediately afterwards.
CLAIMS 1. Loom for the manufacture of tapes with automatic indication of the exhaustion of the weft thread and possibly automatic change of the spool, charac- terized by a guide for the shuttle which is fixed and does not participate in the movement, of the comb, or by means of indicating that the lack of thread will occur, on the spool operated when the turnip is stationary during the beating of the comb.