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La présente invention concerne le resserrement de matières en feuille et comprend le crêpage d'une bande de papier ou autre matière en feuille déformable, et le tassement des fibres on autres constituants de matières en feuille, Pins particulièrement, l'invention concerne un
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procédé et un appareil nouveaux et améliorés destinés à resserrer une matière en feuille en une seule opération continue, soit dans le sens de la largeur, soit dans le sens de la longueur ou., dans certains cas, dans les deux sens simultanément.
Pour plus de clarté, on a recours aux expressions suivantes dont on donne ci-après la définition :
Le resserrement d'un ruban signifie généralement la crêpage ou le plissage de ce dernier et/ou le tassement de ses fibres ou autres constituants, en conférant ou non un crêpage ou plissage permanent notable au produit final.
Le crêpage ou resserrement longitudinal indiqua le fait de conférer des crêpages, plissages ou ondulations qui sont faits dans le sens de la longueur du ruban ,qui est par conséquent resserré dans la sens de la largeur et comprend un ta ssement dans le sens de la largeur da ses fibres ou autres constituants, en conférant ou non un crêpage ou plissage permanent notable au produit final.
, La crêpage ou resserrement transversal indique le fait de conférer des crêpages, plissages ou ondulations qui s'étendent dans le sens de la largeur du ruban qui, par conséquent, est resserré dans le sans de la longueur, et comprend un tassement de ses fibres ou autres constituants dans le sens da la longueur du ruban, en conférant ou non un crêpage ou plissage permanent notable au produit final.
Le terme ruban est,utilisé pour désigner toute matière en feuille s'étendant en longueur, susceptible d'être traitée selon l'invention.
La présente invention se propose de fournir : - un procédé et un appareil améliorés destinés à modifier le degré de resserrement d'un ruban dans un sens soit transversal, soit longitudinal, ou dans les deux sens, d'une fa-
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çon qui permet d'obtenir non seulement un produit amélioré, mais une production accrue,plus économique et plus rapide; - un procédé et un appareil améliorés destinés à resserrer an raban? ce dernier pouvant être ainsi resserré à la fois longitudinalement et transversalement, le degré da resserrement dans chaque direction pouvant être facilement réglé;
- un procédé et un appareil nouveaux susceptibles de resserrer avantageusement un ruban de très faible teneur en humidité, soit en éliminant complètement, soit an réduisant très sensiblement la nécessité à la fois d'humidifier ini- tialement le ruban et de sécher le produit foule;
- pour un de ses modes de fonctionnement, un procédé et un appareil nouveaux destines à tasser les fibres ou autres constituants de rubans de certaines matières, qu'on leur conféra ou non an crépage ou plissage permanent notable; - un procédé et un appareil nouveaux pour resserrer avantageusement des rubans de certaines matières difficiles à travailler telles que celles contenant du verre ou autres fibres fragiles, ou des matières très épaisses et rigides ou des matières doublées.
Selon la présente invention, le demandeur fournit un ensemble de crêpage transversal suivi d'un ensemble de crêpage longitudinal) la ruban étant dirigé successivement à travers les deux ensembles, Dans la premier ensemble, il est resserré dans le sens de la largeur, et dans le second, il est resserré longitudinalement. On prévoit la possibilité de contotirner le premier ensemble au cas où l'on ne désira resserrer la matière que longitudinalement.
Selon la présente invention, on resserre le ruban dans le sans de la largeur dans l'ensemble de crêpage lon- gitudinal en le tirant autour de rouleaux incurves possédant un centre commun de courbure et agencés selon une des diver-
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ses façons, telles que décrites plus complètement ci-après.
On peut tirer le ruban à travers le premier ensemble par l'action du second ensemble,qui comprend l'ensemble de crêpage transversal. Le second ensemble comprend un dispositif fournissant une surface de préhension ininterrompue qui saisit et tire le ruban. De préférence, un tel dispositif comprend la surface d'un rouleau pourvu de nervures et rainures périphériques alternées qui peuvent être d'un type permanent ou. apparaître momentanément seulement sur la ligne de décharge,-où le crêpage transversal (le foulage longitudinal) se produit. Les nervures présentent des surfaces de préhension du ruban par friction, telles que des dentelures.
Le ruban est conduit sur ces surfaces, soit après avoir été pourvu d'ondulations s'étendant longitudinalement à l'aide du'-'.premier ensemble ou directement à partir d'un rouleau de stockage, et de là sous un dispositif à pression mécanique qui presse le ruban contre les surfaces de préhension à mesure que le rouleau transporte le ruban vers l'avant, le dispositif de pressage étant pourvu de surfaces lisses, de préférence polies, qui présentent une résistance de friction relativement faible an passage du ruban. Ce dernier passe autour du rouleau selon un arc suffisant à partir de sa ligne d'incidence pour éliminer sensiblement toute tension longitudinale dans la zone d' évacuation.
Cet arc varie selon les différentes matières en feuille et également selon les différentes caractéristiques de surface de la surface de préhension du ruban du rouleau. Au-delà de la ligne de pression maximum du dispositif de pressage, on monte un peigne d'enlèvement, pouvant comprendre une série de doigts ou une série de roues d'enlèvement rotatives lntersectant le rouleau de manière à s'étendre dans les rainures, la peigne tournant dans le même sens que le rouleau, mais à une
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vitesse périphérique différente; pour soulever le ruban du
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rouleau et pour changer simult-an'êmeiit le degré de resserremeR;t dl1 ruban dans le se as de sa longea M.
Selon une forme da 1? ino.ention, le dispositif de pressage comprend un. patin pourvti d'une série de doigts lisses ou de nervures allongées, chacun d'eux servant à presser des parties du. ruban partiellement au moins 'cers le bas dans les rainures du rouleau entraîné,,. Le patin est monté de façon à permettre. un réglage de la pression ainsi exercée.
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As. cas ou le ruban a été précédemment pourvu d'ondulations s'4tendant longi'l;t1.dinalament, les J16:L'VtU."es et rainares alt9rnées du ronleaü entraîné due préférence aux nervures et rai!1t1res alternées précédemment formé es sur le 1. u.:)&.\.':,o- F;insJ,i ces ondulations sont maintenues et fixées e-ë la matière.:, lorsq!1 ell;. est évacnea à l'aide da peigne, eut r esserl'él3 dans les deux sens., On pein't utiliser une mince faille iaétaJ.liqai flexible partîellame-nt e 'oulée autour du rouleau de ctspage et se *étendant sois son côté d'admission ec pressant le raban contre ce dernier en vue d'l1n réglage supplémentaire du mouvement du raban en cours d'avance et de la nature du crêpage qui la.! est confère.
La peigne d'é-
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vacH1ation est de préférence monté de :Pa.9on réglable de façon à pouvoir facilement faire varier la distance comprise entra 1.' extrémité de décharge du patin et la peigne, en faisant ainsi varier la finesse des plis s'étendant trans-
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Dans certaines conditions, la finesse de ]."opê- ration de resserrement est telle que les constituants de la matière en feuille peuvent être tassés de façon à obtenir .un produit qui est tassé ou préalablement resserré sans présenter de crêpage on plissage notable dans sa forme finie.
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Dans ce-taines conditions également, au cas où l'on ne doit
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réaliser qu'un crpage transversal, le dispositif de pres- sage peut consister en un patin lisse sans doigts en saillie,
En outre, le rouleau entraîne peut présenter une surface ininterrompue et peut être fait de matière élastique ou dé- formable susceptible d'être enfoncée par les doigts d'un peigne d'enlèvement fixe de façon à produire momentanément, à la zone de décharge seulement les nervures et rainures al- ternées périphériques dans lesquelles s'étend le peigne.
L'invention comprend également une construction de rouleau de crêpage spéciale présentant des caractéristiques avanta- geuses remarquables, destinée à être utilisée dans l'ensem- ble de crêpage transversal.
D'autres avantages et caractéristiques ressortiront , de la description qui va suivre, faite en regard des dessins représentant diverses formes de réalisation de l'invention, et dans lesquels les mêmes références désignent les mêmes parties des diverses figures:
La figure 1 est une vue en plan d'une forme de réali- satio préférée d'un ensemble complet, comprenant à la fois les ensembles de crêpage longitudinal et transversal selon l'invention ;
La figure 2 est une coupe longitudinale suivant la ligne 2-2 de la figure 1;
La figure 3 est une coupe fragmentaire à une échelle un peu plus grande de l'ensemble de crêpage transversal, suivant la ligne 3-3 de la figure 1;
La figure 4 est une vue en élévation de l'ensemble de crêpage longitudinal, partiellement en coupe, suivant la ligne 4-4 de la figure 2;
La figure 5 est une coupe fragmentaire d'une partie de l'ensemble de crêpage transversal représentant une variante du dispositif de pressage du ruban contre le rouleau entraîné;
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La figure 6 est fine vue analogue à la figare 5 représentant encore une autre variante;
La fïgure 7 est une vue en plan à une échelle un peu. plas grande d'una partie d'une variante du montage des doigts et du. rouleau ondulé de l'ensemble de crêpage trans" versai dans lequel la matière foulée e-st enlevée du rouleau a r.t moyen d' lUl peigne fixa remplaçant le. peigne rotatif des formes de réalisation précédentes La figure 8,est une vue latérale, partiellement en coupe suivant la ligne 80a8 de la figera 7;
La figare 9 est tins coups longitudinale verticale, à plus petite échelle et analogue à la figure 2, d'une autre variante d'une machine salon. 1'invention, comprenant une paire de rouleaux de guidage tendeurs disposés juste avant l'ensemble de crêpage transversal;
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La figure 10 est une vue en plan d.' nne partie d' llna ao.tre variante de l'ensemble de crêpage transversal dans laquelle non rouleau d'éformal)1;3 a été substîtaê au rouleau pérainuré des formes de réalisation précédantes, coopérant avec un peigna fixe au I1Em d '\ln peigne rotatiif, les dents du peigne san-fongant dans le rouleau mo- mentanément afin de produire des rainures et des nervures alternées;
La figure 11 est une coupe suivant la ligna 11-11 de la figure 10 ;
La figure 12 est une vue latérale fragmentaire suivant
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la lig.# 12-12 de la figure 10, représentant le mécanisme de iàgia=ge du peigne; La figure 13 est une vue en perspective à plus grande échelle d'une partie de la forme particallere de peigna fixe utilisée dans la forme de réalisation do la figure 10;
La figure Il+ est une coupe, fragmantaire représentant le mode de fonctionnement de l'ensemble de la forme de réa-
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lisation de la figure 10 ;
La figure 15 est une vue analogue à la figure 14, à une échelle quelque peu plus réduite, représentant une variante de patin qui peut être utilisée dans l'ensemble de crêpage transversal des figures 10 à 14;
La figure 16 est une vue en perspective (inversée pour éviter une illusion d'optique) d'une partie du patin modifié de la figure 13;
La figure 17 est une vue schématique représentant la relation particulière entre les courbures de la barre incurvée et de l'ensemble de rouleau incurvé des figures 1 à 4;
La figure 18 représente une coupe fragmentaire verticale d'une variante de l'ensemble de crêpage longitudinal qui peut être substituée à l'ensemble de barre et rouleau incurvé des figures 1 à 4 et 17 ;
La figure 19 est une vue fragmentaire en élévation de cette variante de l'ensemble comme indiqué par la ligne 19- 19 de la figure 18 ;
La figure 20 est un photostat d'un ruban de papier qui n'a été resserré que dans le sens de sa longueur (c'est- à-dire crêpe transversalement) en utilisant le dispositif de la forma de réalisation des figures 1 à 4, le sens de déplacement du ruban allant du sommet vars le bas de la feuille, comme on le voit sur la dessin ;
La figure 21 est une vue analogue d'un ruban de papier qui a été crêpé de la marne façon dans les deux sens;
La figure 22 est une vue analogue à la figure 20 d'un ruban de papier pourvu d'un crêpage transversal unilatéral selon l'invention, en utilisant un patin lisse sans doigts, tel que sur la figure 5, au lien des doigts de pressage représentés sur les figures 1 et 2;
La figure 23 est une vue analogue à la figure 22 d'un
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ruban resserré de la mme façon que celui de la figure 22, mais qui est crêpe dansas deux sens;
La figure 24 est une vue en bout, partiellement en coupe, d'une autre variante de l'ensemble de crêpage transversal, représentant plus en détail une façon de monter le patin et d'utiliser une feuille métallique flexible pour renforcer l'action du patin;
La figure 25 est une vue de l'arrière d'une partie du dispositif représenté sur la figure 24;
La figura 26 représente l'ébauche cylindrique à partir de laquelle on a découpé les secteurs du patin de crêpage;
La figure 27 est une vue éclatée en perspective représentant la façon de monter les éléments qui forment le rouLeau de crêpage principal;
La figure 28 est une coupe longitudinale fragmentaire du rouleau tel que représenté sur la figure 27;
La figura 29 est une coupa transversale à plus grande échelle d'uns partie de l'ensemble de crêpage transversal dé la figure 24, représentant l'effet de crêpage;
La figure 30 est une vue analogue à la figure 29, sur laquelle on représente la feuille métallique étendue davantage sous le patin principal;
et
La figure 31 est une coupe verticale suivant la ligne 31-31 de la figura 30.
En se référant d'abord aux figures 1 à 4 et 17, on prévoit le ruban à traiter, tel que du papier, sous forme d'un rouleau d'emmagasinage 12, maintenu sur un arbre 14 de façon à pouvoir tourner librement. La ruban 16 est dirige à partir du rouleau d'emmagasinage 12 sous une barre de tension 18 maintenue par des bras 20 de façon à pouvoir pivoter vers le bas autour d'axes ou pivots 22. Après la crêpage
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longitudinal, le ruban est indiqué par la référence J..9.a, et après le crêpage transversal, il eu indiqué par la réf érance fob. On peut humidifier le ruban 16 avant la traitament, par des moyens non représentés, si. on le désire.
Après son passage sous la barre de tension 1-81 le ruban de déplace vers le premier élément de l'ensemble de
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crêpage longitudinal, 'à savoir le rouleau incurvé 24., qui peut être une tige on un arbre courbé. Le ruban est fourni sur la surface convexe de cette tige courbée de réduction de
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la largeur qui présente une surfacq, îsse2 >relativement exemp te de friction. On remarquera que, dans la forme de réalisa-
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tion représentée, cette tige 2. e..st courbée de façon telle que son côté convexe enst dirigé vers le bas et que le ruban 1 6 eztaaené tangentiellement en prise avec cette partie convexe et passa autour de la tige 24 selon un arc de 900 environ. De là, il sa déroule verticalement vers le haut
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dans le second ensemble de l'ensemble de crêpage longitude- nal.
Le second ensemble de l'ensemble de crêpage longitu-
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final, dans cette forme de l'invention, comprend une paire d'axes parallèles courbés 26 et 28, sur chacun desquels est montée une série d'éléments ou rouleaux effilés 30 et 32 tournant librement côte à côte. Les périphéries effilées des rouleaux d'une série engrènent avec les rouleaux de l'autre série, de sorte qu'en fait l'ensemble comprend une paire de rouleaux rainurés en prise l'un avec l'autre, tous deux étant convexes vers le bas et leur gorge faisant face a la tige 24 de réduction de la largeur. Les arbres courbés 26
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et 28 sont maintenus dans des supports appropriés 3r et 36, je et 0.
Les supports 3 et peuvent être pressés contre des supports correspondants 6¯ et 40 par des ressorts 42 et montés sur des tiges !t3. et 45, la compression de
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ces ressorts pouvant être réglée en faisant tourner les écrous 4-6 et 48, pour faire ainsi varier la pression entre les deux séries de galets.
La figure 17'représente la relation particulière entre les courbures des axes 26 et 28 de support des galets et de la barre incurvée 24 représentée sur les figures 1 et 2. Le Demandeur a constaté qu'il est important qu'elles possèdent un centre de courbure 0 sensiblement commun afin de faire en sorte que le ruban se contracte uniformément dans le sens de la largeur et d'éliminer des efforts nuisi- bles de ce dernier pouvant provoquer un déchirement.
Apres son passage entre les deux séries de rouleaux, le ruban est de nouveau dévié de 90 environ et est tiré en travers du côté concave de la série de rouleaux 32, et il est prêt à passer dans l'ensemble de crêpage transversal.
Ce dernier ensemble comprend un rouleau entraîne 50 (indique également comme étant le rouleau de crêpage principal) qui tire la ruban à travers l'ensemble précédent du dispositif. Le.rouleau 50 est monté sur un arbre d'entral- nement approprié 52, ce dernier étant entraîné par la trans mission 54 commandée par un arbre 56 d'une façon appropriée, Le rouleau 50.est, de préférence en caoutchouc ou autrement pourvu d'une surface deriction ou de préhension du raban.
Le rouleau 50, dans cette forme de l'invention, est pourvu de nervures 58 et de rainures 60 permanentes, alternées périphériquement. La nombre desnervures et rainures alternées correspond à celui des galets effilés 32 montés sur l'arbre 28. Ainsi, les creux longitudinaux formés sur le ruban dans le premier ensemble de la machine sont amenés naturellement dans les rainures 60 du rouleau 50 (figure 2).
Le ruban est amené 'tangentiellement sur le sommet du rouleau entratné 50 et, immédiatement après, il est pressé fermement contre
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le rouleau par un dispositif de pressage m4cautcé-i appro- prié, afin d'assurer ainsi qu'il soit saisi et tiré vers l' vant par la surface de friction et de préhension du rouleaq Dans la forme de réalisation de l'invention représentée sur les figures 1 à 3, ce dispositif de pressage'comprend une série de doigt s métalliques lisses 62 maintenus sur une bar re de support 64 qui s'étend en travers de la longueur to-
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tale du rouleau a.
La barre 64 est pressée vers le bas par une seconde barre 66 superposée à la première, et ladite barre 66 est pressée vers le bas à ses deux extrémités par
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des ras..sr.s hélicoïdaux 0 dont la compression peut être réglée en faisant tourner des écrous 72 sur des tiges filetées 74.
Juste au-delà des extrémités d'évacuation des doigts
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,2g, est monté un peigne d'enlèvement 2â qui, dans la forme de l'invention, comprend une série de roues moletées ou dentées 78 montées pour tourner sur un arbre 80, et séparées par des éléments d'écartement appropriés 82. Des bras oscil-
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lants ait et 86 sont montés à pivot entre leurs extrémités sur l'arbre ,,2¯ et au voisinage de chacune de ses extrémités.
Les bras 81F et 86 supportent à leurs extrémités supérious-es l'arbre 80, et à leurs autres extrémités l'arbre 88. Ce der- nier e-st un arbre à cames muni d'une paire de cames 90 et
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,,2 qui portent contre les extrémités des bras 8)+ et 86 res- pectivement de façon à déplacer angulairement le peigne 76 autour de l'axe du rouleau entraîné 50 vers ou à l'écart des extrémités d'évacuation des doigts 62. Le mouvement des
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cames 2.Q et 2, est commandé manuellement par un bouton 9è.
Les trois arbres 5 ., 80 et $8 sont tous maintenus à une- extrémité par un support de palier approprié 96 indiqué par des lignes interrompues sur la figure 1, et à l'autre
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extrémité dans le carter de transmission ,,4. Ce dernier est
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fandu en 98 (figure 3) pour permettre le mouvement de rotation du palier 100 supportant l'arbre 80. Ce dernier peut être entraîne par tout entraînement approprié flexible permettant ce déplacement angulaire au cours de sa rotation.
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La transmission A eze également munie d'un. bouton de commande ï.02 destinée à commander les vitesses relatives des arbres 2 et 83. L,a transmission .2!t peut être de toute constraction courante appropriée connue en pratique et, par conséquent, on ne l'a pas décrite.
Dans le fonctionnement de la forme de réalisation des figures 1 à 4, la matière en feuille à resserrer est alimentée à partir du rouleau d'emmagasinage 12 et on la fait passer autour de la barre 24, vers le haut, entre les séries
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de rouleaux po et 2 et, de)là sur le rouleau 10 sous les doigts 62.
On met en marche la commande et les surfaces de préhension des nervures 58 amènent le ruban vers l'avant
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sous les doigts 620 Les roues d'enlèvement 8 arrivent sons le papier et soulèvent ce dernier du rouleau 50. Attendu
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que la vitessâ périphérique des roues Zq est inférieure à cella da rouleau 2Q le papier est crêpé transversalement, c'est-à-dire resserré dans le sens de la longueur, comme illustre par la figure 20. Comme/précédemment décrit, il se forme des ondulations s'étendant longitudinalement sur le
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ruban, par l'action des rouleaux et ¯2¯ en prise les uns avec les autres avant l'arrivée du ruban au rouleau 50.
Ces
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ondulations longitudinales sont ehcore approfondies et f ïx par l'action des doigts L2 et du peigne z8 en fournissant nn produit tel que représenté sur la figure 21.
An cas où l'on désire tasser ou crtper le ruban seulement.dans.le sens de sa longueur sensiblement sans forma,. lion d'ondulations s'étendant longitudinalement, on peut
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contourner la-.-barre et les rouleaux jQ et ,2 comme indiqué par les!: lignes interrompues sur la figure 2. Dans
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ce cas, le ruban 16 est amené au-delà de la tige incurvée 34, et on le fait passer autour de la barre droite et lisse 24a, de là autour d'une autre barre droite 24b et sur le rouleau 50, comme précédemment. Il se produit un très faible resserrement dans le sens de la largeur du ruban lorsque 1'ensemble de crêpage longitudinal est ainsi contourpé. et un papier ainsi traité a l'aspect et les caractéristiques qu'on peut observer sur la figure 20.
Dans la forme de réalisation de l'invention représentée sur la figure 5, destinée particulièrement à un Crâpage transversal unilatéral) on substitue un patin métallique lisse, poli, 104, aux doigts 62. Cette plaque 104 est pressée élastiquement par une feuille de caoutchouc mousse 106 qui, à son tour,est maintenue vers le bas par la barre de pression 66a chargée par le ressort 70. Le peigne 78 fonctionne comme précédemment, et le Demandeur a constate qu'il tasse ou crêpe finement de façon très avantageuse le ruban pourvu qu'il soit réglé par Inaction des cames 90 et 92 au voisinage immédiat de l'extrémité d'évacuation de la plaqua 104, ce réglage étant en pratique facilement effectué par tout opérateur expérimente.
Dans cette forme de réalisation, le Demandeur a constaté qu'il est souhaitable de prévoir un écran d'enlèvement 108 pour guider le ruban resserré et empêcher ce dernier de se retourner sur lui-même à l'évacuation. On a constaté qu'un tel guide ou écran d'enlèvement est nécessaire dans la manutention de matières moins rigides que la plupart des papiers, afin de maintenir la ma- tière dans un état étroitement tassé en vue d'une manipulation ultérieure.
La forme de réalisation représentée sur la figure 6 est analogue à celle de la figure 5, excepté qu'on y représente une opération à deux passages, la fixation des ondu-
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laitons s'étendant longitudinalement étant renforcée par la
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présence d'un rouleau rainvxé }09 qui presse le ruban ondulé 16 vers le bas dans les rainures 60 du rouleau. 0 à l'endroit où le ruban 16 est amené sur le rouleau 5¯0> juste avant son passage sous le patin anti-friction lisse, polk, 104.
Les figures 7 et 8 représentent l'arrangement particu- lier dans lequel on peut utiliser un patin à doigts analogue à celui représenté sur la figure 2, conjointement avec un peigne fixe d'enlèvements Les éléments de support des doigts sont analogues à ceux des figures 1 et 2. La bqrre suppor- tant le patin à doigts est indiquée de façon générale en 649 et les doigts en 62. On remarque que le nombre et l'espacement des doigts correspondent à ceux des rainures 64,comme
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dans la forme de réalisation des figures 1 et 2.
Dans 7.'an- semble de crêpage longitudinal également, le ruban se dépla- gant 16a a été pourvu de rainures s'étendant longitudinalement dont le nombre et l'espacement correspondent à la
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fois aux doigts 62 et aux rainures LOe comme indiqué sui- la gauche de la figure 7.
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Le peigne d'enlèvement ,6,a comprend une plaque pourvue de dents en)saillie a qui viennent se placer dahs les rainures 6a du rouleau ,0, La plaque 6a est maintenue an' une barre de support 84 (et une barre analogue, non représentée, située de l'autre côté de la machine) montée pour osciller sur l'arbre à l'extrémité du rouleau. 50. La plaque 76a est serrée en position par des vis de serrpge
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3.03 Il esb évident qu'on peut régler la distance compr'ise,, entre les extrémités des doigts 62 et les surfaces supérieur res des dents 8a de la plaque 2à en faisant tournar la ca- me de réglage 90 au moyen de son arbre excentrique 88 portant contre une extrémité du bras oscillant 84.
En outre)
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on peut régler l'angle d'incidence de la plaque 76a et de ses doigts 78a par rapport à la surface du rouleau 50 au moyen de vis de réglage 103, la plaque 76a pivotant autour des pivots 105.
Ainsi, dans la forme de réalisation des figures 7 et 8, la matière en feuille 16a déjà crêpée longitudinalement est amenée sous le patin 64 et les doigts 62, dont 1'espace-. ment correspond de préférence à l'espacement des ondulations déjà formées sur le ruban. Ces ondulations sont fixées davantage datait de l'enfoncement de la matière dans les rai, nures 60 du rouleau 50 sous l'action des doigts 62, puis, à l'extrémité d'évacuation des doigts 62, le ruban est soumis au crêpage transversal sous l'action des doigts 78a de la plaque 76a.
Le Demandeur a constaté qu'on peut obtenir différents effets entre un crêpage très serré et un plissage régulier plus on moins lâche en faisant varier l'angle du peigne d'enlèvement au moyen de la vis de réglage 103, et également en faisant varier la distance comprise entre les extrémités des doigts 62 et des doigts 78a du peigne au moyen de la came 90. Ces divers réglages destinés à obtenir les effets désirés dépendent de l'habileté du conducteur de la machine.
La figure 9 représente une autre variante de la machine selon l'invention.
Cette figure illustre un arrangement dans lequel on peut monter le rouleau d'emmagasinage 12 de matière à traiter, afin d'économiser de la place, sous l'ensemble de or%- page transversal 122. au lieu de le déporter dans l'autre di rection, comme représenté sur la figure 2. On représente ici les divers constituants de la machine montés sur un bâti 120, le rouleau d'emmagasinage'1'2 étant monté sur un arbre 14. Sous l'ensemble de crêpage transversal, qui est indiqué de façon générale en 122, le ruban 16 est déroulé du
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rouleau 12 sur un rouleau de guidage rectiligne 124 selon un arc de 180 autour d'une série de galets 128 montés pour tourner sur un axe courbe 126.
On peut observer que l'axe 126 est courbé de façon qu'il soit,concave vers le haut et les rouleaux 128, qui sont analogues aux rouleaux 32 des formes de réalisation précédentes,' suivent cette configuration. Le ruban 16 passe autour de la série de rouleaux 128 et inverse sa direction de 180 , et est amené entre une paire de rouleaux rectilignes périphériquement rainurés 130 et 132 en prise l'un avec l'autre. Ces rouleaux peuvent être en une seule pièce ou formés de rouleaux effilés disposés côte à côte montés de façon rotative sur des arbres 134 et 136, comme représenté.
Ces rouleaux 130 et 132 ne sont pas positivement en- traînes; mais la matière 16a est tirée antre eux par le fonctionnement du rouleau de crêpage transversal 50. La matière 16a, lorsqu'elle quitte les rouleaux 130 et 132, est dirigée vers la haut et tangentiellement sur la surface du rouleau de crépage' rainuré 50 sous un patin lisse 138, le'ruban étant crêpé transversalement par le peigne rotatif 76, de la même façon que représenté sur les figures/l et 2.
Le Demandeur a constaté que les surfaces du rouleau 50 ne doivent pas nécessairement présenter des caractéristiques de friction importantes de préhension du ruban si les rouleaux de guidage 130 et 132 sont disposés de façon à conduire la ruban 16 sur le 'rouleau 50 selon une ligne d'incidence plus éloignée périphériquement du peigna de décharge que dans les formes de réalisation précédentes. La plus grande surface de contact avec la surface des galets sert à fournir, suffisamment de friction pour faire en sorte que le ruban adhère et soit transporté vers l'avant avec les galets, même en utilisant des galets métalliques lisses.
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Les figeras 10 à 16 représentent encore une autre variante da l'invention dans laquelle on a recours à un rouleau entraîne déformable au lieu du rouleau, rainure de façon permanente des formes de réalisation précédentes Toutefois, on remarque que le principe de fonctionnement est le même, attendu qu'on prévoit un dispositif destiné à déformer momentanément ce rouleau pour y former momentanément des rainures périphériques au moyen de la pression des dents du peigne d'enlèvement qui réalise l'action de crêpage transversale.
Le rouleau d'entraînement da cette forma de réalisation comprend un rouleau cylindrique déformable 50b qui pont être en caoutchouc on antre matière présentant les ca- ractéristiques nécessaires. Il est monté pour être entraîné par l'arbre 52. Ce dernier est entraîné par une transmission 54 comme dans les formes de réalisation précédentes, et le ruban de matière en feuille 16 à resserrer est guidé sur sa surface son;. le bord antérieur 140 d'un patin 62b de forme particulière qui le presse de façon uniforme .contre la surface du rouleau en prise positive d'avance non glissante avec ce dernier.
Le patin 62b est de préférence formé en une feuille de métal lisse susceptible d'tre courbée, qui est fixée au bord antérieur 140 sur une tige 142 et qui est serrée et poussée vers le bas sur le rouleau à son bord postérieur 144 par une autre tige 146 dont on peut faire varier la pression contre le patin 62b en réglant son support 148 à ses deux extrémités. La construction et le naja de fonctionnement du support particulier de la tige 146 sont représentés sur les figures 11 et 12. Chaque support comprend une paire d'éléments 150 et 152 fixés l'un à l'autre par des vis mécaniques 154.
Les éléments 150 et 152 sont conformés de façon à présenter entre eux une ou.
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verture en forme de fente dans laquelle peut coulisser une pièce rapportée 156. Cette dernière peut coulisser dans une direction tangentielle de la surface du rouleau, pour des réglages dans cette direction. Chaque pièce rapportée est fendue, comme en 158, de manière à fournir un support maintenant de façon mobile chaque extrémité de la tige 146 pour un réglage vers et à l'écart de la surface externe du patin 62b. Le réglage de la pièce rapportée 156'dans sa direction tangentielle est réalisé en faisant tourner la vis de blocage 160, tandis que le réglage de la tige 146 perpendiculaire à la surface du rouleau 50b est réalisé en manoeuvrant la vis de réglage 162.
Chaque extrémité de la tige 146 comprima un ressort hélicoïdal 165 qui la maintient de fa- çon élastique dans la fente 158.
On voit que la coopération des tiges 142 et 146 provoque l'enroulement du patin métallique 62b, formé d'une mince feuille élastique, autour de la surface du rouleau 50b. contrairement aux constructions rigides de patins et de doigts décrites dans les formes de réalisation précédentes.
Dans la forme de réalisation des figures 10 à 14, on prévoit une forme spéciale de peigne d'enlèvement, dont on voit particulièrement bien la configuration sur la figura 13,pour détacher le ruban du rouleau 50b et pour réaliser en même temps une action de crêpage transversale. Le peigne est indiqué de façon générale en 76b, et ses dents en 78b.
Le peigne est formé à partir d'une plaque métallique qui est portée par les supports réglagles 164 à chaque extrémité du rouleau d'entraînement. Chaque support 164 correspond aux supports des formes de réalisation précédentes, permettant le réglage du peigne vers ou à l'écart de la surface du rouleau 50b, et également son mouvement pivotant autour
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de l'axe da rouleau entraîne vers ou. à l'écart du bord 144 du patin 62b. Naturellement, ce dernier mouvement est réalisé en faisant osciller le bras 86 qui est articulé sur l'arbre 52 au moyen de la came 92, montée sur l'arbre 88 (figures 1 à 4). La plaque 76b repose sur un support 166 qui peut pivoter autour de l'axe 168, le réglage à pivot étant effectué en manoeuvrant la vis de blocage 170.
La plaque est fixée à l'élément de base 172 de l'ensemble par ' une paire de vis de blocage 174 qui se raccordent de façon lâche dans les ouvertures 176 de la plaque 76b. L'axe ou pivot 168 se raccorde étroitement mais relativement dans l'ouvreture 178 en permettant un. mouvement pivotant de la plaque dans le sens sinistrorsu, comme on le voit sur la figure 11. Attendu. que les ouvertures 176 sont agrandies, i] existe suffisamment da jeu pour permettre ce mouvement. En outre, les vis de fixation 174 portent sur des ressorts 180 qui permettent à la plaque de se déplacer vers la haut lors que la vis 170 est déplacée vers l'intérieur.
Ainsi, on remarqua que le peigne 76b est monté d'une façon très flexible pour permettre une gamme importante de réglages non seulement de façon normale vers et à l'écart de la surface du rouleau 50, mais également périphériquement par rapport à la surface,et aussi de façon à être incliné suivant divers angles par rapport à cette surface.
On se rend facilement compte du fonctionnement de cette forme de réalisation sur la figure 14, où l'on voit que chaque dent 78b s'enfonce dans la surface du rouleau. élastique 50b en y formant momentanément une rainure orien- tée périphériquement et en venant sous la surface du ruban 16 de façon à le soulever de la surface du rouleau d'entraînement, tout en effectuant en même temps l'action.de crêpage transversal. Avec le temps, l'usure des dents 78b
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sur la rouleau 50b peut y former des rainures permanentes, et lorsque ceci se produit, le fonctionnement de la machine est analogue à celui des formes de réalisation précédemment décrites.
Les 'figures 15 et 16 représentent une variante du patin 62c qu'on peut substituer au patin 62b susceptible d'être courbé des figures 10 à 14. Ce patin 62c comporte des rainures internes 182 qui serventà s'adapter aux nervures verticales d'un ruban 16a qui a déjà été soumis à un crêpage longitudinal pour une opération de crêpage en deux passages. Le peigne 76b ntilisé avec ce patin rainuré 62c est le même que celui représenté sur la figure 13.
Les figures 18 et 19 représentent une autre variante de l'ensemble de crpage longitudinal qui peut être substitué à l'arrangement des figures 1 et 2. Pour cette variante, le principe de fonctionnement reste le même, mais on réalise une plus grande flexibilité et une utilisation plus efficace de l'espace disponible et avec certaines matières en feuille on améliore la commande de l'avance du ruban en cours de déplacement.
Dans cette forme de réalisation, on dispose une série de rouleaux courbés de façon étagée, et on fait passer le ruban autour d'eux successivement, le ruban suivant un trajet quelque peu sinueux. On utilise l'expression "rouleau" de façon très large; de façon plus précise, le rouleau le plus bas est constitué par'une barre courbée 200 remplissant la même fonction que la barre courbée lisse 24 des autres formes de réalisation.
Ainsi qu'on le voit sur la figure 18, le ruban non crêpé 16 est amené tangentiellement sur la surface inférieure convexe vers le bas de la barre lisse 200,on le fait passer autour de cette dernière sur 180 environ, en inversant sa direction, puis sur le rouleau supérieur suivant 202. Les rouleaux supérieures
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202, 204 et 206 sont réalisés de la même façon 'que les rouleaux 30 et 32. En d'autres termes, chacun comprend un axe courbé 208,210 et 212 sur lequel sont montés une série d'éléments rotatifs 214,216, et 218.
La barre courbée lisse 200 peut âtre en une seule pièce de forme arquée ou,, salon une variante, elle peut consister en un manchon 220 monté sur un axe ou tige courbée 222. Les centres de courbure des axes 222, 208,210 et 212 se trouvent tous sensiblement sur la même ligne qui est perpendiculaire à la feuille en se référant à la figure 19, de sorte que le ruban, en passant sur les rouleaux successifs, converge de façon uniforme et est soumis à aria tension uniforme sur toute sa largeur, Ainsi, la relation entre les courbures des rouleaux, dans cette forme de réalisation, est en principe la même que celle représentée sur la figure 17 en se référant aux formes de réalisation précédentes.
On doit avoir recours à cette relation particulière quand l'ensemble de crêpage longitudinal comprend plus d'un rouleau courbé (comme sur la figura 9); c'est-à-dire que les rouleaux successifs autour desquels passe le ruban doivent posséder un centre de courbure commun avec celui du premier rouleau. Dans chaque cas, le ruban doit passer autour du ou des divers rouleaux suivant un arc total soit de 180 soit d'un multiple de 180 . Ainsi, dans la forme de réalisation représentée sur les figuras 18 et 19, l'arc total est de quatre fois 1800 étant donné que quatre rouleaux sont utilisés et que le ruban passe sur 1800 autour de chacun d'eux. D'autre part, sur les figures le 2 et 17, l'arc total n'est que de 180 , soit de 90 autour de chacun des deux rouleaux.
Dans la forme de réalisation de la figure 9, on a recours à un rauleau unique autour duquel la ruban passe suivant un arc total de 180 . Il est évidsnt que
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ce principe. une fois compris pent âtse mis en pratique d.l1-
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un certain nombre de façons différences et, évidemment}
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l'invantton n'est pas limitée par les arrangements parties llers représentes.
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En bref, pour le fonctionnement des formes de réali-
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sation des figures 18 et 19 on engage la raban l2, en arrière et en avant autour des rouleaux an commençant à.
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partir du bas et en la faisant sortir au. rouleau le plus
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élevé 206 en tant qu'une feaille 12a ondolea 10ng1tlldinala
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ment, prête à Atre introduite dans toute forme d'ensemble
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de crêpage transversal selon l'ïaventiori, Apcundes ronlea.ax de eatta forme de réalisation n'est entraînej, et 3e raban a.st tire à travers leansemble par la traction du rouleau due leensemble de crêpage transvassal.
On représente eur les figures 2Y,25, 29 30 et 31 une forme due '1 JI :invention dans laquelle lotion du patin raimire est renforcée par 1?atJ.lisation d'une mince fouille méta1.1iq1l6 ou feuille analogue à celle représentée sur la figura 11. Le Demandeur a également, atilisej, pour la forma de réalisation de ces figures, !lue forme particl1= 1ière de patin et an nouveau support pour ce dernier qat présente une forme actuellement préférée de rouleau de crg-.
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En se référant d'abord aux figures 2+ et 25$ ql1i ne que l'ensemble de crâpage transversal selon 1 invention;, la référence 2 désigna un bâti de support
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sur lequel sont montes les éléments restants. S'étendant
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vers la haut à partir du bâti 20, chacune de ses extrémités (une seule extrémité étant représentée sur ces figuras -sa trou.va une plaque de montage M-1 munie d2otlvertares et de paliers appropries pour snpportar l'arbre prlncl<1;
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pal 52, le rouleau de crêpage 50 étant monté sur ce dernier, un élément da pressage ondulé sons forme d'un rouleau. 109a, l'ensemble de montage et de réglage du patin étant indiqué de façon générale en ?54. Pour plus de commodité, on donne à l'élément de pressage rainuré' 109a la forme d'un rouleau. ondule, mais ce dernier est fixé sur la plaque @ de façon non rotative, et il est évident que cet élément peut présenter d'autresformes que celle d'un rouleau..
Les narvures et rainures alternées compriment le ruban entrant en le dirigeant de façon appropriée dans les rainures correspon dantes du rouleau principal 50. On remarque que le rouleau 109a est maintenu, dans une fente 310 de la plaque 252 pour un réglage vers et à l'écart de la surface du rouleau principal de crêpage 50. Lorsqu'il est déplacé vers la position représentée par des lignes interrompues sur la figure 24, l'élément de pressage 109a guide positivement le ruban dans les rainures du rouleau de crêpage principal , L'effet de freinage ainsi produit empêche la formation de rides on de plis sur le ruban lorsqu'il est tiré vers l'avant par les surfaces 58.
Les pignons 256, 258 et 260 relient l'arbre 52 du. rouleau de crêpage 50 à l'arbre 80 du peigne d'enlèvement 76. Le patin 62d (sensiblement identique à celui représenté sur la figure 15) utilisé dans cette forme de réalisation de l'invention est constitué par des secteurs d'un cylindre rainuré intérieurement 181 représenté sur la figure 26, découpé suivant les lignes comme indiqué. Ces secteurs sont chromés et sont montés côte à côte sur une plaque de support 262, en un nombre suffisant pour s'étendre sur la largeur de la machine. La plaque 262 est à son tour fixée à une paire de plaques 264 de chaque côté da la machine, ces dernières étant montées au moyen d'un axe ou pivot 266 sur le bâti 252.
Un arbre 268 est monté sur une partie s'étendait
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vers le haut 270 de l'élément 252 et s'étend d'un cote de la machine à l'autre, et un bras de levier 274 et une paire de bras de levier 272 sont montés rigidement sur ledit arbre. Un des bras 272 est situé dans une position qui est espacée d'une extrémité du rouleau 50 d'une distance d'un tiers de la longueur de ce rouleau; l'autre bras (non représente) est identiquement espacé de l'autre extrémité du galet 50. A l'extrémité externe de chaque bras 272 est articulée une bielle 276 s'étendant -cers le bas, reliée au. bord antérieur de la plaque de montage 262 au moyen d'un axe 278.
L'extrémité externe du bras 274 reçoit une tige filetée 280 pourvue d'une poignée 282 au moyen de laquelle on peut la faire tourner. La partie, file- @ée de la tige 280 passe à travers un orifice taraudé d'une console 284 montée sur la plaque 252. Attendu que les bras 272 et sont tous deux rigidement reliés à la tige 268. on voit que la pression vers le bas exercé, par le patin composite sur le ruban passant cintre, ce dernier et le l'on... leau de crêpage peut 'être réglée en faisant tourner la poi gnée dans un sens ou dans J'autre.
Le rouleau de crêpage principal 50 peut être entraîné da toute façon appropriée, comme dans la forme de réali sation précédente. La peigne 76 est entraîné à partir du pignon 260 de l'arbre principal 52, par l'intermédiaire du pignon 258, jusqu'au pignon 256 qui fait tourner le pei 9-ne. A l'aide d'un choix approprié des diamètres des pignons:, on peut obtenir tout rapport de vitesse désiré entre le rouleau de crêpage et le peigna.
Ainsi que dans les formes de réalisation précédentes, le peigne est monté' de'telle façon qu'on peut le faira pivoter entant qu'ensemble au-tour de l'axe du rouleau de crêpage principal vers des positions plus proches ou plus éloignées du bord
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de décharge du pa.t.in. Dans cette forme de réalisation de l'invention, on effectue un tel montage pivotant en montant l'arbre 80 dans des paliers situés à une extrémité du bras 86a, dont l'autre extrémité oscille sur l'arbre principal 52, cet arrangement étant le même de l'autre côté de la machine. On effectue l'articulation de la barre 86 à l'aide d'un arrangement de leviers 286, 288 et 290 montés sur le bâti principal 250 de la machine.
Pour cette forme de l'invention, le Demandeur fait usage de la feuille métallique flexible 62b des figures 10 et 11 montée sur une barre 142 qui, à son tour, est rigidement maintenue dans des ouvertures appropriées de la plaque extrême 252. En se référant à la vue à plus grande échelle de la figure 29, on remarque que la feuille 2b sert à maintenir un contact de friction entre le ruban 16a et la surface du rouleau de crêpage principal 50 jusqu'à une ligne indiquée par la lettre A où les nervures du patin coupent les surfaces 58.
Ainsi, au moment où le ruban atteint la ligne d'avance A, il a été en contact de friction avec les surfaces de préhensin 58 sur une distance suffisante pour réduire de façon importante tout effet de tension ou de traînée dû au fait que le rouleau de crêpage constitue le dispositif d'entraînement pour l'avance du ruban.Après son passage à partir du dessous du bord antérieur de la feuille métallique, le ruban est alors pressé par les nervures lisses 183,progressivement vers le bas dans les rainures du rouleau de crêpage principal, et est retiré de dessous le bord antérieur 292 du patin com- posite, La forte pression exercée de façon uniforme sur le ruban par l'action du patin provoqua un crêpage ou gaufra- ,ge fin préalable dudit ruban à l'aide des dentelures des surfaces 58 du galet de crêpage.
Le papier est Enfoncé
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dans les creux de ce dernier, en assurant que le ruban de crêpage saisit fermement la ruban et la tire en/avant.
Apres son enlèvement de dessous la patin, le ruban est son. levé du rouleau de crêpage par les surfaces denteléesµµ, du peigne 76, l'action étant essentiellement la même que celle.produite par les machines des formes da réalisation précédentes. Les principaux réglages de.la distance sur laquelle s'étend la feuille métallique 62b sous le patin 62d dépendent du choix des dimensions de la feuille On peut également enrouler la feuille autour de l'arbre 142 de façon telle qu'elle puisse être déroulée à la distance voulue.
On effectue des réglages plus critiques dé la position et de l'angle du patin et de la pression qu'il exerce en ma noeuvrant la volant 282,ainsi qu'en réglant le boulon uleté 294 vers l'avant ou vers l'arrière selon les résultats désirés.
La figura 30 représente un réglage dans lequel la feuille 62b est prolongée vars l'avant jusqu'à une ligne indiquée par la lettre B. Dans cette position, l'élément de mince feuille métallique proprement dit est pressé vers le bas par les nervures du patin de façon à épouser, par- tiellement au moins, la configuration du raban 16a en cours da traitement. On voit clairement cat effet ondulé sur la vue fragmentaire de la figure 31.
On remarque égale. ment- que lorsqu'on utilise la. feuille de cette façon son bord antérieur est à peine visible en observant à partir du côte @@ déchargement de la machine et en regardant vers le bas entre les extrémités antérieures des nervures du patin. Le Demandeur a constaté que l'utilisation de la feuille 62b de la façon représentée sur la figure 29 favorise' la guidage du ruban de façon uniforme sur le rouleau de crêpage, en réduisant ainsi toutes irrégularités du or%-
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page produit et en empêchant un déchirement possible du ruban au voisinage des bords.
On fait avancer le ruban directement sur la surface du rouleau., et toute tendance de ses parties à tirer de l'un ou l'autre côté, en créant des déformations de torsion ou de déchirement, est élimi- née. La feuille agit sur le ruban jusqu'à la ligne de premier contact avec le patin, En ce qui concerne l'arrangement de la figure 30 le Demandeur a constaté que l'utilisation d'une mince feuille métallique entre la surface in- férieure du patin et la surface supérieure du ruban en cours de crêpage réduit de façon importante une déformation et une usure du patin proprement dit. Ainsi, la feuille flexible de métal sert à titre de patin remplaçable éco- nomiqne, qui peut être démonté et remplacé à de fréquents intervalles en cas de besoin, à un prix relativement bas.
On représente sur les figures 27 et 28 une forme pré- férée de montage du rouleau de crêpage principal dans le tut de réduire le prix de fabrication. Au lieu d'usiner des rainures et des nervures alternées dans un arbre massif, la Demandeur a constaté qu'on peut fabriquer un rouleau aussi rentable en montant une série d'éléments relativement peu coûteux sur un arbre creux. Dans ce cas, on voit que l'arbre creux, indiqué en 296, est pourvu d'une séria de rainures périphériques étroites 298 (figure 28) et de nervures périphériques de séparation 300.
On adapte dans les rainures 298 des bagues élastiques fendues 302, dont les péri- phéries externes deviennent les surfaces 60 formant le .fond des rainures du galet de crépage. On monte, de facon alternée avec les bagues 302, des disques 304 dont les périphéries dentelées constituent les surfaces ±8 du rouleau de crêpage. L'alésage central 306 de l'arbre 296 est destiné à recevoir l'arbre d'entraînement principal 52, ce
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dernier y étant fixé de toute façon appropriée. Pour en prolonger la durée, on pulvérisa à la flamme du molybdène sur les surfaces 58 de façon à obtenir une surface extrê- mement dure et résistante.
En principe, le fonctionnement de la forme de réali- sation des figures 24, 25, 29, 30 et 31 est le même que celui des figures 1 et 2, le patin étant essentiellement le manie que la patin 62c représenté sur la figure 16. On peut obtenir facultativement des avantages particuliers avec cette forme de réalisation de l'invention en faisant pivoter le patin sur un axe disposé à distance vers l'arrière de l'arbre principal 52, desorte que la traînée du ruban propulsé vers l'avant tend à tirer le patin vers le bas en augmentant ainsi la pression effective exercée par lui sur le ruban.
Le Demandeur a constaté qie des forces importantes sont exercées sur le patin proprement dit au(cours de l'opération de crêpage, et le montage particulier repré- senté sur les figures 24 et 25 élimine toute tendance du patin à se déformer sous l'effet de ces pressions. En outre, le rapport'de levier del'arrangement à vis et leviers pour le basculement du patin permet un réglage précis, d'une façon simple et facile, de la pression qu'il exerce. En plaçant les tiges 276 symétriquement en travers de la largeur de la machine, la force dirigée vers la bas exercée sur le patin par la manoeuvre de la poignée 282 est régu- lièrement répartie) et il n'existe pas de tendance de déformation du patin.
Bien qu'on ait décrit principalement l'invention en fonction du resserrement de rubans en cours d'avancement. dans une ou les deux directions, il est néanmoins évident.qu'on peut trouver des applications pour l'apparail de l'invention dans lesquelles on fait avancer la
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ruban à travers l'ensemble de crêpage longitudinal en sens inverse de façon qu'il soit allongé dans la sens de la largeur, et dans lesquelles le mécanisme de crêpage transversal comprend un peigne d'enlèvement rotatif, dont la vitesse superficielle est augmentée au-delà de celle du rouleau entraîne, en tendant ainsi à allonger ou étendre ou à diminuer le degré de resserrement du rubandans le sens de sa longueur.