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MEMOIRE DESCRIPTIF DEPOSE A L'APPUI DE LA DEMANDE
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DTUN BREVET D''IMPORTATION Procède et appareil pour la fabrication d'un produit orepré en feuille extensible dans divers sens. @
Il est connu de crêper du papier en le faisant passer travers un bain deau et en le conduisant ensuite à un cylindre crpeur contre lequel il est pressé par un rou- leau de pression ou d'adossement. Quand le cylindre crê- peur tourne, le papier est continuellement retiré de ce cylindre par Inaction d'un couteau orëpeur ou d'une lame.
On obtient ainsi une bande de papier comportant des rides dont le sens est perpendiculaire à la longueur de la bande.
Le papier est raccourci longitudinalement et il est extensible dans la même mesure dans le sens de sa longueur.
Mais il ntest pas extensible transversalement.
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On a remarqué 'que, dans un grand nombre d'applications, la nécessité s'est faite sentir de posséder un papier extensible aussi bien latéralement que longitudinalement.
Dans des cas où il est nécessaire que la bande cède dans plusieurs sens, cette qualité est imparfaitement rendue par le papier crêpe ou d'autres papiers du commerce. On a proposé de produire du papier crëpe à extensibilité longitudinale et comportant également avec des ondulations ou autres configurations en vue de lui donner la propriété de céder latéralement.
Le problème nta, d'une façon générale, pas été résolu et il n'a pas été possible de donner au papier une quantité d'extensibilité latérale comparable à son extensibilité longitudinale, ! moins que l'épaisseur finie effective de la bande soit grandement augmentée, et ceci parce que, tandis que les rides produites au cours de l'opération de crêpage ordinaire sont suffisamment petites pour ne pas produire une bande d'épaisseur excessive, les ondulations façonnées avec ce procédé cambrent habituellement la bande hors de son plan général et donnent un produit de beaucoup plus grande épaisseur effective et de surface évidemment beaucoup moins lisse.
En conséquence, des feuilles ou tissus crêpés et ondulés ne sont pas aptes ! être reliés à d'autres feuilles ou tissus tels que des papiers crêpés sans inégalités.
Le but principal de ltinvention est de fournir à l'industrie un produit se présentant sous la forme d'une feuille ou d'un ruban et possédant non pas des ondulations, mais des rides lui donnant un-aspect crêpe, ce produit possédant une extensibilité en divers sens selon le degré désiré.
Elle vise aussi a établir une feuille ou un ruban de ce
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genre dans lequel le grain de directions différentes des bandes antérieures n'est pas apparent et qui a une texture analogue au cuir. L'invention a encore pour but de produire une extensibilité multi-latrale dans des bandes, ce qui fait que ces bandes présentent des avantages particuliers lorsqu'elles sont reliées aux matières d'adossement ou de fond.
Ces divers buts de l'invention sont atteints par une construction et une disposition particulièresde l'appareil et un certain conditionnement du produit, ainsi que par l'application d'un procédé détermine, dont certaines formes de réalisation sont décrites dans ce qui suit en se référant aux dessins annexes, dans lesquels :
La fig. 1 est un plan d'un appareil approprié à la mise en oeuvre de l'invention.
La fige 2 est une élévation correspondante.
La fig. 3 est une élévation du premier cylindre crêpeur du dispositif de l'invention, vu de la ligne A - A de la fig. 2.
La fig. 4 est une élévation du second cylindre crêpeur, vu de la ligne B- B de la fig. 2.
La fig. 5 est un schéma montrant la relativité des couteaux crêpeurs préférés par rapport à la surface du cylindre avec laquelle ils coopèrent.
La fig. 6 est un plan d'une variante d'appareil avec laquelle l'invention peut être mise en oeuvre.
La fig. 7 est une élévation latérale correspondante.
La fig. 8 est une vue partielle d'un produit composite fait en assemblant le nouveau papier crêpe ou autre bande conforme à l'invention avec une bande de matière
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textile.
La fig. 9 est un plan d'un dispositif crpeur comportant différents'organes de support pour le couteau crpeur diagonal.
La fig. 10 est une élévation de ce dispositif.
La fig. 11 est une élévation dtun autre dispositif de support.
La fig. 12 est un plan.
La fig. 13 est une élévation d'un dispositif crépeur utilisant un couteau recourbé.
Les figs. 14 et 15 sont respectivement un plan et une élévation du même mécanisme montrant des organes de support pour le couteau recourbé.
La fig. 16 est une coupe partielle montrant la position relative du cylindre et du couteau recourbé en un point particulier.
Au total, dans la mise en oeuvre de ltinvention, on effectue sur une bande désirée une série d'opérations de crêpage ou de ridage, dont le résultat net est de produire plusieurs séries..de rides qui ne coïncident pas et qui ont des directions différentes d'extensibilité primaire, ce qui produit une extensibilité multilatérale de la bande.
Ceci est fait pendant le déplacement continu de la bande et sans la couper ou renverser son mouvement et, en conséquence, étant donné qu'il n'est pas possible de crêper une bande par les procédés applicables à l'invention dans une direction exactement parallële à sa direction de déplacement et étant donné qu'on désire avoir les différentes séries d'ondulations de crêpage d'angularité différente par rapport au sens de la longueur de la bande de papier, une
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caractéristique important de l'invention est qu'une ou plusieurs des opérations de crêpage qui sont effectuées sur la bande ont pour résultat de produire des rides qui ne sont pas perpendiculaires .au sens de déplacement de la bande.
Dans la mise en oeuvre préférée de ltinvention, dans laquelle on peut obtenir une extensibilité multilatérale maximum avec deux opérations de crêpage, on crêpe tout d'abord le papier au cours dtune opération en y formant des rides qui sont sensiblement à 450 par rapport à l'axe longitudinal du papier et on soumet ensuite le papier une seconde opération de crépage, en produisant également des rides faisant un angle de 450 avec l'axe de la bande, mais dans le sens opposé, grâce à quoi les deux jeux de rides se croisent l'un l'autre sensiblement perpendiculairement. De cette manière, avec deux opérations de crêpage, on peut obtenir une extensibilité réglée qui est vraiment multilatérale et qui, bien qu'elle ne comporte en fait que deux directions d'extensibilité primaire, est sensiblement extensible également en tous sens pour toutes applications pratiques.
Il est évident que le couteau oprêpeur peut 'être placé à un angle de plus ou moins de 45 si on le désire.
L'invention n'est pas limitée à une opération de crëpage particulière. Cependant, le genre d'opérations de crêpage qu'on désire utiliser est une opération dans laquelle on fait adhérer le papier ou autre bande au cylindre crépeur ou autre surface au moyen d'une action adhésive positive d'une matière thermo-plastique. En d'autres termes, on préfère utiliser, dans la mise en oeuvre de l'invention, le procédé du brevet américain Reissue 17633, daté du 1er Avril 1930, mais l'invention n'est pas limitée à cette
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utilisation.
On la préfère à cause de plusieurs facteurs de quelque importance, au nombre desquels il y a la nature des rides que produit ce procédé et la nature positive de l'adhésion entre la bande et les organces crépeurs, qui devient d'importance particulière au second crêpage ou aux crépages subséquents. On a représenté dans les figs. 1 et 2, un cylindre crépeur 1, sur la surface duquel une pellicule de bitume ou autre substance adhésive thermo-plastique peut être formée au moyen de cylindres de transport 2, dont le cylindre extérieur tourne dans une cuvette 3 contenant ladite substance adhésive thermo-plastique.
Une bande de papier ou matière analogue 4 est amenée en contact avec la pellicule de substance adhésive sur la surface du cylindre 1, de façon à y adhérer et à être liée par elle a la surface du cylindre, ou bien le papier peut être recouvert directement de la substance adhésive avant d'être amené au cylindre. Il peut être pressé contre ce dernier par un rouleau de pression ou d'adossement 5. La'-bande est retirée de la surface du cylindre 1 en continu par un couteau ou une lame crépeur 6. Ce dernier est placé suivant un certain angle par rapport à l'axe du cylindre. Ses caractéristiques et fonctions seront décrites complètement ci-après.
Il est suffisant d'indiquer quant à présent qu'en raison de sa position angulaire par rapport à l'axe du cylindre et pareil- lement a la direction de déplacement de la bande, il produit des rides ou ondulation$ dans celle-ci qui ont un certain angle par rapport * l'axe principal de cette bande et qui sont représentées sensiblement un angle de 45 par rapport à cet axe dans la forme de réalisation représentée* Quand elle quitte le cylindre 1, la bande est indiquée en 4a
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et est caractérisée par des rides obliques ou diagonales.
La bande est ensuite conduite! un second cylindre crpeur 8. Etant donnéque la bande, quand elle est arrachée de la surface du cylindre 1 par le couteau diagonal 6 et quand elle est retirée dans une direction sensiblement parallèle au plan du couteau, est légèrement déplacée et est inclinée par rapport à l'horizontale approximativement d'un angle de 450 n on a trouvé avantageux d'incliner le second cylindre crëpeur 8 suivant un angle tel qu'il puisse recevoir directement la bande de papier 4a. Ceci n'est pas inévitable, parce qu'au moyen de rouleaux ou autrement, il est possible de faire basculer la bande 4a en arrière de l'horizontale, mais le basculement du cylindre 8 comme représenté peut être rétabli lorsqu'on ne désire pas amener les faces de la bande 4a en contact avec des organes quelconques entre les opérations de crêpage.
Une pellicule d'asphalte ou autre substance thermo-plastique peut pareillement être formée sur la surface du cylindre 8 au moyen de rouleaux transporteurs 9, mais, si ces rouleaux suivent le cylindre 8, leurs axes sont également inclinés sensiblement de 45 par rapport & l'horizontale. Par conséquent, il faut réaliser une disposition diffrente celle du cylindre 2 et, dans ce cas, on distribue la substance bitumeuse ou autre substance adhésive à l'extrémité supérieure des
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poeauxb9t&caoyendn tu3rau-- w? szb.stxxce"theto¯ plastique coule dans ltintervalle entre les deux rouleaux et les égouttures sont reçues dans une cuvette 11. Cette dernière peut comporter un conduit 12 menant à une pompe 13, qui refoule l'asphalte ou autre substance adhésive par le tuyau 10.
Dans certains cas, il peut être possible
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de crêper le papier ou autre bande sur le cylindre 1 et de le retirer avec une pellicule adhérante de la substance adhésive d'épaisseur voulue pour rendre inutile d'appliquer du bitume ou autre substance sur la surface ou 'cylindre 8.
Dans l'un ou l'autre cas, la bande peut être pressée sur la surface du cylindre 8 au moyen du rouleau d'adossement 14, puis retirée de cette dernière au moyen du couteau crëpeur cu lame 15. Ce couteau est de nouveau placé suivant un angle d'approximativement 45 par rapport l'axe longitudinal de la bande, mais dans un sens opposé à l'angle formé par le couteau 6. Etant donné que le cylindre 8 a son axe faisant sensiblement un angle de 45 par rapport! l'hori- zontale, le couteau 15 peut être placé dans un plan horizontal et la bande 4b maintenant crêpée double peut être retirée de ce cylindre sensiblement dans le plan horizontal, comme représenté.
Dans le procédé décrits on a ainsi crêpe le papier deux fois, tout d'abord dans un sens pour produire des rides faisant un angle de 450 par rapport l'axe principal du papier et de nouveau pour produire une seconde série de rides croisant les premières et faisant un angle de 450 par rapport audit axe, maisen sens opposé.
On n'a décrit en détail l'action de gaufrage ou ridage du papier, ni les détails du cylindre crpeur, du rouleau d'adossement, etc. Comme on 1'a indiqué on peut utiliser un ou plusieurs d'un certain nombre de procédés de crêpage différents comprenant naturellement sans limitation le procédé de'crêpage à l'eau et les divers procédés pouvant être utilisés sont naturellement susceptibles de comporter les caractéristiques de commande ou réglage utilisées jus-
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qu'à present dans les opérations de crêpage.
Ainsi, lorsqu'on utilise de l'asphalte ou autre matière thermo-plastique, comme substance adhésive crëpeuse, on peut régler la pellicule de cette matière à la consistance nécessaire, par exemple en réglant la température des cylindres 1 et 8, et/ou des rouleaux d'adossement 5 et 15 et par des moyens analogues.
Cependant, on n'avait jamais jusqu'à présent utilise avec un 'cylindres crpeur ou autre surface crêpeuse de support des couteaux ou lames disposés autrement que parallèlement à l'axe du cylindre ou perpendiculairement au trajet de déplacement d'une bande sur cette surface et les carac- tristiques de couteaux non-parallèles n'ont pas été trouvées jusqu'à présenta L'utilisation de ces couteaux pose certains problèmes qu'il y a lieu maintenant d'examiner, en particulier en ce qui concerne les surfaces cylindres.
L'un des problèmes qui se posent est d'assurer la formation de rides dont la direction fait sensiblement un angle de 45 par rapport à l'axe principal de la bande et (quand la bande passe sur le cylindre) par rapport à l'axe du cylindre crëpeur. Si un cylindre tait. coupe suivant une diagonale dans un plan unique et si la surface de ce cylindre était développée dans un seul plan comme indiqué en 17 dans la fig. 5, la ligne de coupe sur ladite surface développée ne serait pas une ligne droite, mais au contraire elle correspondrait à la ligne sinueuse 16. Et si 17 est pris comme une illustration du papier passant sur le cylindre, il est clair qu'un couteau droit comparable à la coupure décrite ne produit pas des rides droites s'étendant en diagonale à travers la feuille.
La condition
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, idéale serait d'établir un couteau qui viendrait en contact avec la surface du cylindre et par conséquent avec la feuille le long de la ligne droite diagonale 18. Cette con- dition peut être obtenue en utilisant un couteau disposé angulairement, évidé, venant en contact sur son bord.avec la surface du cylindre, mais légèrement courbé à ses extré- mités pour redresser la ligne de crêpe. Un couteau de ce genre peut être fait et ne pourrait pas être réalisé en dehors de l'invention, mais il serait coûteux et difficile à fabriquer, à monter, à utiliser et à réparer. En utilisant un couteau droit, certains de ces inconvénients peuvent être évités.
Le même résultat peut aussi être obtenu avantageu- sement, comme indiqué ci-après, par l'emploi d'un couteau recourbé, en fait enroulé autour de la surface d'un cylin- dre de façon à être disposé sensiblement en hélice.
Il y a lieu de remarquer sur le schéma de la fig. 5 que des changements de courbe de la ligne 16 sont le plus marqués près des bords du schéma. Il est possible de tracer deux lignes 19 et 20 parallèles aux bords du schéma entre lesquelles les déviations de la courbe sinusoïdale 16, de la ligne droite diagonale 18, ne sont pas marquées. Ainsi, si le crêpage peut être effectué le long d'une ligne corres- pondant à la partie de la courbe 16 comprise entre les li- gnes 18 et 20, l'angle de crêpage de 45 désiré sera obtenu approximativement de façon satisfaisante.
En conséquence, en pratique, si on utilise un couteau plan droit approché du cylindre crëpaur suivant l'angle désiré par rapport à ltaxe de ce cylindre et évidé de façon à venir en contact avec la surface du cylindre en tous les points sur toute la longueur du couteau, on maintient la feuille si étroite par rapport
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au diamètre du cylindre qu'on assure sensiblement un crépage diagonal droit à travers cette feuille. Ceci n'affecte nécessairement pas la longueur du cylindre par rapport à la largeur de la feuille crêpée*.Cela affecte la largeur de la feuille crêpée dans sa relativité au diamètre du cylindre.
Dans la fig. 3, on a indiqué le cylindre 1 en élévation, avec la feuille ou bande 4 passant sur lui et en étant retirée par le couteau diagonal 6. Les extrémités de ce couteau, viendraient finalement en contact avec sa surface audessus et au-dessous dans un plan vertical passant par l'axe du cylindre approximativement aux points 21 et 22. La largeur de la bande de papier serait en conséquence maintenue plus étroite que la distance horizontale entre les points 21 et 22 et sa largeur optimum est représentée en 23, comme déterminée par le schéma de la fig. 5. Ceci ne signifie toutefois pas que la bande de papier 4 doit être plus étroite que le cylindre 1, parce que le cylindre pourrait être raccourci de façon être sensiblement égal à la distance 23, en assurant que son diamètre reste le même.
On sait que la nature du crêpage qui peut être effectué sur une machine donnée, bien qu'elle soit affectée également par un certain nombre d'autres facteurs, dépend en partie des caractéristiques du couteau crpeur. Le couteau crpeur n'est régulièrement pas une lame à bord tranchant, parce qu'on a pour but non pas simplement de soulever le papier de la surface du cylindre, mais de la gaufrer ou rider en ce faisant.
En conséquence, le couteau comporte une partie qui vient en contact avec le cylindre ou qui en approche si étroitement qu'elle vient en prise avec le papier con-
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venablement et ensuite une partie qui a'écarte de la surface eu cylindre suivant un angle différent, de façon à former avec cette surface une encoche ou rainure en forme de V, qui a un effet distinct sur le crépage. L'angle formé par ce V crêpeur peut être réglé suivant les résultats recherchés.
Dans l'appareil crêpeur conforme à l'invention représent6 dans les figs. 1 et 2, on a un couteau droit qui est placé suivant un certain angle par rapport à l'axe du cylindre crêpeur et qui est évidé sur un côté de façon à.venir
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en zcniact avec le cylindre crepeur en tous points sur toute sa longueur. Il vient par conséquent en contact avec la surface le long d'une courbe complexe. Dans des opérations de erêpage ordinaires, on a coutume d'établir un couteau dont le plan forme un certain angle, à la fois par rapport à un plan tangentiel à la ligne de contact entre le couteau et le cylindre et à un plan déterminé par ltaxe du cylindre et un rayon de celui-ci, passant par ledit point de contact.
Si la même pratique d'inclinaison du couteau était suivie dans l'invention, bien que cela rentrerait dans le cadre de l'invention et atteindrait les buts visés, la courbe de la partie évidée du couteau de l'invention serait compliquée et dans certaines circonstances, les efforts exercés sur le dispositif de montage du couteau seraient- moins unis formes.
On préfère en conséquence maintenir le couteau comme représenté dans les figs. 3 et 4 dans une position
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telle qu:on-pay6n:du cyiind9eé.ttae6 é par.ti:de- ae'-de celui-ci jusqu'au point où le centre du couteau touche le cylindre se trouve dans le plan du couteau crépeur. Sur la distance de la largeur 23 de la bande 4, dans la figt 3, on assure en conséquence une position relative
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du couteau par rapport â 1a surface du.cylindre telle que, tandis que l'angle formé par le plan du couteau par rap- port à la surface cylindrique varie d'un point à l'autre, pourtant pour des applications pratiques et dans les limites indiquées, il est perpendiculaire au centre et ne varie que du centre aux extrémités.
Que le couteau de l'invention soit ou non incline, il faut ensuite y meuler une face oblique d'angularitê variable dans différentes parties, de façon qufen liaison avec la surface du cylindre on obtienne un V orêpeur qui présente une angularité suffisamment constante pour produire un crêpage satisfaisant.
Il est évident, par ce qui précède, que plus le diamètre du cylindre est grand par rapport à sa longueur, ou à la largeur du papier qui est crêpê sur ce cylindre, plus la solution des problèmes qui viennent d'être examines est facile. Plus la bande est étroite par rapport au diamètre du cylindre et plus on obtient un crêpe diagonal droit.
La bande 4, quand elle est crêpée sur le cylindre 1, reçoit le crêpage diagonal 7. Ce dernier prend de la longueur grâce & quoi une certaine mesure d'extensibilité longitudinale est assurée, mais étant donné que la ligne de crêpage 7 est diagonale, ce crêpage absorbe de la largeur de sorte qu'une certaine mesure d'extensibilité transversale est produite dans la bande. On a ainsi établi une bande qui est extensible à la fois dans le sens de la largeur et dans le sens de la longueur et, pour certaines applications, une bande de ce genre peut comporter des avantages vis-à-vis d'une bande qui est extensible dans le sens de la longueur et quelque peu extensible lelong des diagonales, mais qui n'est pas extensible du tout dans le
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sens de la largeur.
L'opération suivante consiste, comme le montre la fig. 1, à amener la bande 4a à un nouveau point de crêpage et à produire dans cette bande une série de rides diagonales dans l'autre sens. La bande est de nouveau raccourcie dans le sens de la longueur et absorbée en partie dans le sens de la largeur, et il lui est ainsi donné de l'extensibilité dans les directions dans lesquelles elle en manquait jusqu'ici. On a ensuite une bande qui est extensible en tous sens et qui est pourtant une bande vraiment crêpée et non pas une bande ondulée ou une bande crêpée et ondulée. Elle est en conséquence relativement mince et elle a donc un beaucoup plus haut degré de flexibilité que la bande crêpée ordinaire.
La bande crêpée ordinaire, bien qu'elle soit très flexible dans le sens transversal au crêpage est effectivement raidie par les rides du crêpage, de sorte que sa flexibilité parallèle au crêpage est perdue.
Dans le produit de l'invention, la flexibilité est sensiblement égale en tous sans, Différents genres de crêpes peuvent être produits comme indiqué ci-après par divers procédés efficaces pour régler la nature du crêpe. Avec le procédé de crêpage avec lequel la forme de réalisation préférée de l'invention a été décrite on peut produire une nature fine et veloutée de crêpe qui a une apparence plus uniforme et plus veloutée que le papier ordinaire parce qu'il n'a pas la striure apparente produite par le crêpage simple. Suivant la mesure d'extensibilité laissée dans la feuille après les différents crêpages, l'extensibilité résiduelle en tous sens peut être facilement réglée. En tous cas, une extensibilité utile est obtenue en tous sens.
Les lignes d'extensibilité linéaire maximum pour chaque
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crêpage sont naturellement des lignes perpendiculaires au sens des crêpés produits au cours des diverses opérations et dans le produit 4b de la fig. 1 l'extensibilité maximum existe le long de lignes l'étendant dans deux directions suivant un angle de 45 , par rapport l'axe principal du papier. Cette caractéristique particulière est d'une impor- tance extraordinaire dans la fabrication de produits composites. Ces produits sont faits assemblant une feuille ou bande orëpée à une autre bande, crosp, tampon, etc... de matière de fond. Une grande variété de produits composites peut être faite de cette manière et l'invention est approprie tous produits.
Lorsque le nouveau papier crêpe doit être assemblé à une matière de fond en tissu textile, la relativité représentée dans la fig. 8 est produite. Ici, une bande de matière textile, telle par exemple que de la toile d'emballage est indiquée en 24. Elle comporte des fils de chatne et de trame respectivement parallèles et perpendiculaires aux bords de la bande. Etant donne que les fils de chaine et de trame sont relativement non élastiques, l'extensibilité ou flexibilité dans le tissu textile est réalisée le long de la diagonale, c'est-à-dire le biais et est produite grandement par une variation de l'angularité des fils de chaine et de trame. On assemble maintenant une bande du nouveau papier crêpe 25 selon l'invention à la matière textile 24.
Lorsque le papier a été crêpe au moyen d'une substance adhésive thermo-plastique et lorsqu'une pellicule restante de cette substance reste sur la surface du papier l'assemblage peut être effectué au moyen de cette pellicule restante. Il y a lieu de remarquer cependant que lorsque les bandes sont assemblées entre elles, les lignes d'exten-
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sibilité maximum dans le tissu textile coïncident exactement avec les lignes de l'extensibilité primaire dans la bande de papier crêpe. Le même résultat peut être assuré avec des substances de fond ou de renforcement comportant des cordes, fibres ou autres éléments croisés.
Ce produit est particulièrement avantageux dans la fabrication de sacs et autres articles dans lesquels il est nécessaire que la matière puisse céder et ou cette matière est soumise des efforts qui y produisent un étirage ou extension. Dans une feuille composite constituée suivant la fig. 8, il est sensiblement impossible en étirant la matière de façon répétée en divers sens le long des biais de la matière textile et en létirant et la soumettant autrement à des efforts, de déchirer le papier en laissant tomber une substance pulvé rulent travers cette matière, par toute série d'opérations qu'il a été possible d'exécuter, ces opérations ne déchirant pas en même temps les fils de la toile d'emballage.
Les figs. 6 et 7 représentent une variante de l'appareil de l'invention. Ici, on a représenté une bande de papier 26 amenée d'un rouleau fournisseur 27 à une surface de crêpage qui est constituée par une nappe métallique sans fin 28 passant sur des rouleaux 29 et 30. Une pellicule de bitume ou autre matière adhésive thermo-plastique (si un procédé de crêpage de ce genre doit être appliqué) peut être appliquée sur la surface de la nappe 28 au moyen de rouleaux puiseurs 31 dont.l'un tourne dans une cuvette de colle 32, ou bien le bitume peut être appliqué directement sur le papier. Si une opération de crpage l'eau doit être effectuée, le papier est naturellement conduit à travers un bain convenable.
La bande 26 est de préférence de
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nouveau pressée en contact avec la surface de crêpage par un rouleau d'adossement 33. Un support 34 est placé sous la partie de la nappe 28 qui est placée entre les deux cylin- dres de façon à établir un dispositif maintenant la bande contre le couteau crêpeur. Lorsqu'on désire régler les caractéristiques de la colle, par exemple par un réglage de la température, l'élément de support 34 peut être établi sous la forme d'une caisse dans laquelle de la vapeur ou de l'eau, ou d'autres fluides de chauffage ou de refroidis- sement, peuvent être admis par un tuyau 35. Un couteau crpeur 36 retire la bande de papier de la surface de la bande 28 en un point oú cette dernière bande est complètement supportée par l'élément 34.
Dans ce cas, la lame 36 est une lame droite venant en contact avec une surface plate et certains des problèmes que pose l'utilisation de couteaux diagonaux sur les cylindres ne se présentent pas, ainsi que cela est évident. La bande 26a ayant maintenant été, crêpée en diagonale est soulevée du couteau 36, de préférence par un rouleau fou 37 et elle est transmise à la surface d'une seconde nappe 38 passant également sur les cylindres 39 et 40. Le sens de déplacement de la bande 38 est habituel- lement le même que celui de la nappe 28 étant donné que la bande crêpée après son retrait de la nappe 28 et son pas- sage derrière le couteau 36 est ramenée en arrière dans un plan horizontal.
L'obliquité de la bande signalée relative- ment au dispositif des fj.gs. 1 et 2 est dûe à l'effect com- biné du couteau diagonal et au fait que la bande s'échappe du cylindre approximativement perpendiculairement au plan tangentiel au point de retrait. Le revêtement de matière adhésive appliqué sur la première nappe 28 peut être
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Utilisé pour sceller la bande 26a à la nappe 38 ou de la matière thermo-plastique supplémentaire peut être appliquée sur cette bande par des rouleaux puiseurs 41 et une cuvette 42 fournissant la matière adhésive.
Le rouleau d'adossement ou de pression usuel 43 est utilisé avec la nappe 38 et une autre pièce de support 44 supporte la nappe contre le couteau crêpeur diagonal 45 duquel le rouleau fou 46 soulève la bande maintenant terminée 26b.
Dans ce cas, la bande est posée sur le couteau 36 au moyen d'un rouleau 37 monté sur le second dispositif crépeur, plus ou'moins avec sa direction de déplacement originelle.
Cependant, ceci n'est pas toujours rationnel ou désirable et en conséquence l'invention envisage le retrait de la bande du premier dispositif crépeur sensiblement perpendiculairement à la direction de son déplacement originel. De même, dans le cas oú un cylindre crêpeur est utilisé il n'est pas toujours rationnel d'évacuer la bande crêpée du premier dispositif crpeur dans sa direction de déplacement originelle, parce qu'il est toujours nécessaire d'écarter la bande de la surface de crêpage d'une distance suffisante pour dégager le couteau et ses dispositifs de support.
Il est en conséquence envisagé de retirer la bande du cylindre ou autre surface de crêpage en la recourbant en arrière sur elle-même en faisant un angle par rapport son trajet de déplacement originel et sens dessus-dessous par rapport à sa position antérieure, de sorte que la bande quitte la surface de crêpage sensiblement perpendiculairement à son trajet de déplacernant originel. La bande est ensuite conduite au dispositif crêpeur suivant disposé naturellement perpendiculairement
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au premier dispositif érpeur et du second dispositif crêpeur la bande peut être de nouveau repliée sur elle même en faisant un certain angle pour changer de nouveau son trajet de déplacement.
Les difficultés dues à l'utilisation d'un couteau droit ou plan vid pour se conformer à la surface d'un cylindre en faisant un certain angle par rapport à l'axe de celui-ci peuvent être évitées dans une grande mesure en utilisant un couteau qui suit la courbure du cylindre. On appelle un couteau de ce genre un couteau courbe et on entend par 1à que le couteau ne doit pas être placé dans un plan unique, mais quau lieu de cela il est courbé pour se conformer entièrement à la forme du cylindre le long d'une ligne qui, si elle était projetée sur un plan, serait une ligne sinusofdale.
Une bande de métal tel qu'acier sert très bien de couteau de ce genre et peut être recourbée autour de la surface d'un cylindre sensiblement à 45 (ou à tout autre angle désiré)par rapport à l'axe de ce cylindre. Dans 1'utilisation de ce type d'appareil crpeur on prévoit l'uti- lisation avec un cylindre de diamètre convenable dtune bande ou ruban d'acier élastique de par exemple 4mm, 8 d'épaisseur et de 4 à 5 cm. de largeur. Ces dimensions sont données titre d'exemple, mais ne sont pas limitatives. La bande ou le ruban peut être enroulé autour de la surface d'un cylindre quel que soit l'angle désiré et que la face du cylindre détermine. L'arc effectif autour duquel le pivot passe varie avec ces facteurs et d'autres.
Ainsi, si un cylindre est choisi avec une face égale à son diamètre et si le couteau est disposé à ce qui a été appelé un angle de 45 , les points tangentiels auxquels le couteau quitte la surface du cylin-
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dre en croisant sa face'seront placés environ à 115 ltun de l'autre. Si le cylindre est plus court que son diamètre ou si on fait verier l'angle du couteau, l'intervalle de ces points varie pareillement. Le couteau ou la lame peut être vu comme quittant la face du cylindre tangentiellement et est maintenu à ses extrémités. On préfère ancrer ou fixer l'extrémité antérieure de la nappe et tendre 1"rxtrêmité postérieure de celle-ci au moyen d'un ressort, d'un tendeur ou élément analogue.
Certains avantages sont inhérents à cette forme de construction en plus de son prix de revient relativement bas.
Parmi ces avantages il y a le fait qu'un angle constant le long du bord du ruban forme un V crépeur d'angularité constante travers la face du cylindre, ce qui n'est pas entièrement vrai avec un couteau plan plat quelconque. En outre, en étant enroulé en hélice autour du cylindre, le ruban prend une configuration qui, si elle était projetée sur un plan, serait sinusoïdale, mais qui, comme elle existe sur la surface du cylindre, fait avec des lignes prévues dans cette surface monté à 1.'axe du cylindre un angle sensiblement constant de 450 ou autre, comme on le désire. Pour cette raison, du papier crêpe sur ce cylindre et avec ce couteau présente un crêpe diagonal qui, par rap- port à la bande de papier, est un crêpe rectiligne plutôt que sinusoïdal.
Au surplus, le couteau recourbé présente d'autres caractéristiques.de réglage qui sont particuliè- rement rationnelles l'usage et qui évitent certains problèmes relatifs au support d'autres sortes de couteaux.
Le maintien d'un couteau abaissé sur une surface de crêpage par tension est aussi une nouveauté complète.
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On a représente dans les figs. 12 et 13 un ensemble schématique de dispositifs appropriés à la fabrication du produit de l'invention. On a représente deux cylindres 51 et 52 écartés l'un de l'autre qui sont des cylindres crêpeurs et qui peuvent être munis, si on le désire, de dispositifs pour former sur leurs surfaces une pellicule de substances thermo-plastique pour l'opération de crêpage.
Un rouleau de pression ou d'adossement 53 presse la bande de papier 54 sur la surface du cylindre 51 jusqut ce qu'elle en soit retirée par le couteau hélicoïdal 55 qui est enroulé comme représenté autour de la surface du cylindre 51 et suivant angle désiré par rapport à l'axe de ce cylindre. La bande 54a est ainsi crêpée et est caractérisée par des rides diagonales, comme représenté. Elle peut être conduite ensuite au cylindre 52 et pressée en contact avec la surface de ce cylindre par un rouleau de pression ou d'adossement 56. Elle est retirée de la surface de ce cylindre par un couteau hélicoïdal 57 qui fait cependant un certain angle par rapport l'axe du cylindre 52, mais qui est incliné en sens opposé, comme représente. Ainsi, la bande de papier doublement crêpe 54b est formée avec des séries se croisant de rides de crépage.
Les figs. 14 et 15 représentent le cylindre 51 avec le mécanisme y attenant. Le cylindre est monté dans des paliers convenables 58 disposés au-dessus du bâti ou socle 59.
Le rouleau de pression 53 peut être monté à rotation pareillement de façon rréglable dans des pièces de support 60.
Le couteau disposé en hélice 55 peut être maintenu à léextrémité d'entrée par un boulon 61 maintenu dans une console 62 disposée sur le bâti. A son autre extrémité,
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il peut être tendu contre une barre 63 ou autre support convenable par un ressort 64.
La direction de déplacement de la bande de papier 54 est celle indiquée par la flèche dans la fig. 14. Le papier a tendance, quand il est poussé par le cylindre contre le couteau hélicofdal 55 à déplacer ce couteau dans le sens de la flèche. La tendance est moindre a l'extrémité dtentrée et va en augmentant vers l'extrémité de sortie, ou le couteau est moins capable de lui résister en raison de son montage élastique à cette,- extrémité. Tout déplacement réel du couteau hors d'une hélice véritable tend à renverser le couteau en arrière, c'est-à-dire à soulever quelque peu le bord antérieur du couteau du rouleau de crêpage.
Dans certains cas, la tension du couteau seul est suffisante pour faire un crépage parfait, mais si la bande devant être crêpée est en papier épais et en particulier lorsque ces conditions coïncident avec l'emploi d'une substance adhésive épaisse dans l'opérations de crêpage, il peut devenir désirable de prévoir un dispositif pour résister au déplacement du couteau hélicofdal ou même pour déplacer le couteau dans une direction opposée au déplacement tendant être produit par le papier et/ou d'autres facteurs. Si le couteau est déplacé en avant hors de la forme hélicofdale véritable, il est renversé en avant, de sorte que l'extrémité postérieure du couteau est soulevée légèrement de la surface du cylindre.
On peut en tirer avantage en réduisant la friction parce que dans ces conditions le bord antérieur du couteau seulement porte contre le cylindre et en réglant le V crêpeur comme expliqué ci-après. Ceci concerne aussi effectivement la pression de tension du couteau contre son
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bord antérieur lorsque cela est nécessaire. Enfin, le sou- lèvement du coté postérieur du couteau lui permet d'être attaqué par des dispositifde support lorsque ceci est désirable.
Comme forme de dispositif de support appropriée à la mise en oeuvre de l'invention, on a représenté une poutre en U 65 qui peut être soit droite, soit courbe, qui est supportée par des montants 66 et 67 fixés au bâti de sorte que ce support en U suit la direction générale, mais non pas nécessairement les courbures du couteau hélicoïdal 55.
On dispose en outre certains organes de support entre la poutre et le couteau. Si la poutre ne suivait pas suffisamment la courbure du couteau pour permettre son support complet sur toute sa longueur, une poutre courbe ou une ou plusieurs poutres droites pourraient être utilisées directement suivant différents angles, comme cela est évident. Les supports peuvant comprendre toutes sortes d'éléments de compression extensibles interposés entre la lame 55 et le support 65 ou son équivalent. De préférence, ces éléments doivent être disposés derrière le couteau autant que cela est possible, mais ils peuvent approbher du couteau à des angles variant très largement et avoir encore l'effet de support désiré. On a représenté des éléments comprenant une mâchoire 69 destinée à venir en prise avec le couteau et une partie filetée 69.
Une seconde pièce filetée 70 est articulée en 71 à la poutre 65. Un écrou 72 prêentant des taraudages à droite et à gauche vient en prise avec les extrémités filetées des deux pièces ce qui permet de régler la longueur effective du dispositif de poussée ou compression entier pour convenir aux nécessités. La barre de support 68 peut
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'être fourchue comme représente et être établie de façon à attaquer le couteau sur deux cotes, l'inclinaison du couteau comme représenté dans la fig. 16 permettant cet engagement.
Cependant, on peut utiliser des dispositifs fixés au couteau si on le désire ou des dispositifs ne comportant pas de réglage, mais venant simplement buter contre le couteau ou lame.
La disposition normale du couteau hélicoïdal contre le cylindre est représentée en pointillé dans la fig. 16. Lorsque le couteau est déplacé en avant comme indiqué ci-dessus, au lieu dêtre placé à plat sur la surface cylindrique, il est incliné comme représenté en traits pleins dans la fig.
16. En général, l'angle, du V crépeur (v dans la fig. 16) peut être fixé en meulant un certain angle désiré sur le bord ântérieur 55a du couteau. Cet angle est constant sur la barre, la bande ou la lame et est pareillement constant par rapport à la surface du cylindre lorsque le couteau est enroulé en hélice autour de celle-ci. Il est également clair qu'un certain réglage de l'angularité peut être assuré en déplaçant le couteau 55 plus ou moins en avant comme on le désire, en le faisant ainsi incliner dans une plus ou moins grande masure.
Des Modifications peuvent être apportées à l'invention sans sortir de son cadre. On peut faire varier grandement le mécanisme port convenir des conditions particulières et le procède de crêpage particulier utilisé pour produire les rides peut différer dans les opérations différentes ; il pent aussi varier d'une phase a l'autre du procédé de 1'invention. La disposition particulière des éléments n'est également pas immuable. Un peut aussi faire varier les
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éléments séparés. Par éxemple, mais sans limitation,,les tablettes 34 et 44 des figs. 6 et 7 peuvent être remplacées par des dispositifs placés sous les nappes 28 et 38 pour supporter les couteaux diagonaux, ces dispositifs se dpla- çant avec ces nappes et étant anti-friction.
Ces dispositifs peuvent être constitués, comme le montrent les figs. 9 et 10, par une série de galets de support relativement étroits 47 disposes en échelons, dont les bords supérieurs viennent en contact avec la nappe sensiblement sous la ligne de contact du couteau 36.
De nouveav, comme le montre la. fig. 11, on peut utiliser scrtains formes de supports mobiles sous la nappe 28. les avantages des supports mobiles sur les supports fixas 34 par exemple (fig. 7) résident en premier lieu dans la surpression du frottement. Une forme de support mobile qui peut être utilisée avec grand avantage peut comprendre une construction en forme de chaîne 48 se déplaçant sur deux ou un plus grand nombre de pignons 49 et comportant une série de traverses 50 à section en U ou autre leur conférant la rigidité nécessaire. Au-dessus du trajet horizontal de déplacement de ces traverses leurs surfaces plates supérieures sont établies pour stassembler afin de constituer une table de support sensiblement rigide pour la nappe 28.
Les supports intermédiaires 51 peuvent être utilises sous la table si nécessaire, et peuvent être constitués par des rouleaux, barres ou autres dispositifs. Dans certains cas, la table peut être utilisée elle-même comme surface de crêpage.