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Le béton armé a une place prépondérante dans les cons- tructions modernes. Les nombreuses armatures du béton sont généralement préparées industriellement sous forme de poutrel- les judicieusement constituées par des tréfilés métalliques qui sont habituellement des tiges de section ronde. Pour l'as- semblage de ces tiges, on utilise un grand nombre d'étriers métalliques formés généralement en fil rond. Ces étriers sont de dimensions diverses suivant les armatures.
La machine qui fait l'objet du présent brevet est des- tinée à forcer ces étriers d'une manière industrielle et en- tièrement automatique, avec une production élevée. Cette ma- chine exécute automatiquement le cycle complet des opérations de fabrication, depuis le déroulement de la botte de fil tré- filé, suivi d'un dressage du fil, du sectionnement à la longueur utile et de la conformation du fil en étrier ; le cycle des opérations se terminant par l'éjection ou évacuation de l'é- trier formé.
Pour bien fixer l'objet de l'invention, sans toutefois
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le limiter, dans les dessins annexés :
La figure 1 illustre par une vue d'ensemble de face un exemple de réalisation de la machine.
Les figures 2-3 et 4-5 sont des vues schématiques corres- pondant deux à deux, et qui illustrent le fonctionnement des galets d'avancement du fil, synchronisé avec le fonctionne- ment de la cisaille.
La figure 6 illustre, par une coupe transversale à ca- ractère schématique, de la partie supérieure de la machine, les mécanismes de transmission de mouvements aux galets et aux cames.
La figure 7 est une vue de face considérée suivant la li- gne 7-7 de la figure 6. Le tracé en traits interrompus illus- tre les galets d'entraînement.
La figure 8 est une vue des mécanismes d'entraînement sui- vant la ligne brisée 8-8 de la figure 6.
La figure 9 illustre, par une vue de face à caractère schématique, le mécanisme de conformation des étriers. Les plateaux de pliage et d'entraînement sont illustrés en traits interrompus.
La figure 10 est une vue de côté en coupe considérée sui- vant la ligne 10-10 de la figure 9.
La figure 11 est une vue de face correspondant à la figure 10.
La figure 12 est une vue en plan correspondant à la figure 10.
Les figures 13-14 et 15-16 sont des vues schématiques cor- éspondant deux à deux, et qui illustrent le fonctionnement du mécanisme de conformation des étriers et du mécanisme d'éjec- tion.
La figure 17 est une vue d'ensemble de face de la machine comportant un mécanismede conformation et d'évacuation des
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étriers établis suivant une deuxième forme de réalisation.
La figure 18 est une vue perspective du dispositif de pignons coniques qui produit l'entraînement périodique alter- natif de l'arbre moteur du mécanisme de conformation et d'éva- cuation.
Les figures 19, 20, 21, 22 et 23, sont des vues perspec- tives semblables, à caractère schématique, qui représentent le mécanisme de conformation et d'évacuation dans les phases de son fonctionnement.
La figure 24 est une vue perspective d'une partie du mé- canisme assurant la commande automatique et synchronisée des déplacements des organes approvisionneurs.
La figure 25 est une coupe axiale de cette même partie du mécanisme, dans une position correspondant à la phase il- lustrée figure 20, où les organes approvisionneurs sont appro- chés des plateaux conformateurs et placent le fil à conformer sur les supports axiaux.
La figure 26 est une vue de côté considérée suivant la ligne 26-26 de la figure 25.
La figure 27 est une vue partielle en coupe axiale qui représente le dispositif d'avance axiale du taquet d'un des plateaux conformateurs.
La figure 28 est une vue extérieure en plan correspondant à la figure 27.
D'une manière générale, la machine selon l'invention com- porte, dans'la succession ci-après : un dispositif de dressage du fil tiré de la botte, un mécanisme à galets rotatifs, suscep- tible d'entraîner périodiquement une longueur réglable de fil, une cisaille à fonctionnement périodique et réglable, un méca- nisme de pliage des extrémités de la longueur de fil afin de former l'étrier, et enfin un mécanisme à fonctionnement pério-
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dique et réglable, pour l'éjection ou évacuation des étriers formés. La machine comprend encore un bâti portant d'une ma- nière rationnellement agencée, ces mécanismes et dispositifs, ainsi que des organes de transmission de l'effort moteur d'en- traînement aux mécanismes et dispositifs, pour les mettre en mouvement.
En se référant aux figures des dessins, et en particulier à la figure 1 qui illustre une forme d'ensemble d'une réalisa- tion non limitative de la machine, cette machine comprend es- sentiellement un bâti 1 formant socle par exemple, et sur un côté duquel.est fixé un support 2. Un train de galets réglables et un deuxième train de galets réglables 4, sont montés sur le support 2 avec une disposition orthogonale. Le fil! tiré de la botte, passe entre ces trains de galets judicieusement réglés pour dresser le fil et lui donner la rectitude favori- sant la suite des opérations sur la machine. Il n'est pas uti- le de s'étendre sur les détails de montage des trains de ga- lets redresseurs 2 et 4, ces détails n'offrant aucune carac- téristique inventive particulière.
Le bâti 1 porte un montage illustré en particulier par les figures 6,7 et 8. On distingue, dans ce montage, un train de poulies étagées 5 qui reçoivent le mouvement moteur. Ces poulies sont calées sur un arbre 6 qui est monté tournant, de préférence par l'intermédiaire de roulements, dans des portées du b4ti 1.
A l'intérieur du bâti, sur le dit arbre 6, est calée une roue dentée 7 qui entraîne directement deux rouesdentées 81, elles-mêmes en prise avec deux autres roues dentées 2 1- Les quatre roues dentées ±3 -± sont calées respectivement sur les deux arbres 8 et les deux arbres ± qui portent, à une ex- trémité et à l'extérieur du bâti, les galets d'entraînement supérieure 82 et les galets symétriques d'entraînement infé-
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rieurs 1 2. Ces galets présentent;,de préférence, dans leurs épais- seurs,une petite gorge circulaire de guidage du fil, favorisant aussi la pression d'entraînement sur le fil. Le nombre des ga- lets 8 2 -± 2 illustré par le dessin, n'est pas limitatif.
Les arbres 8 et 9 sont spécialement montés dans le bâti pour autoriser une certaine amplitude de déplacement vertical des galets 82-92. Pour cela, une extrémité des arbres 8 et 9 est montée tournante,par exemple dans des paliers de roulement à rotule 83-93 du bâti. Par ailleurs, les arbres 8 et 9 sont montés à-rotation dans des paliers 84-94 ,qui sont adaptés à coulissement guidé dans des ouvertures 11 du bâti 1.
Un arbre 10 et un arbre 11 sont encore montés tournant dans le bâti 1, de préférence par l'intermédiaire de, paliers à roulement.
Sur l'arbre 10 tourne librement un couple de roues den- tées 12-121 de diamètres différents, dont la roue 121 peut être en prise avec une des roues dentées du couple 13-131 ca- lé sur l'arbre 11..Une troisième roue 132, de plus petit dia- mètre, est aussi calée sur l'arbre 11.
Un train balladeur de roues dentées 14-141 est solidaire de l'arbre 10, par un montage sur une partie cannelée de cet arbre, sur lequel il peut être déplacé axialement par tout sys- tème de commande approprié, tel un levier à fourchette 15. On peut ainsi.modifier la vitesse d'entraînement de l'arbre 10, suivant que la roue 14 du train balladeur est en prise avec la roue 131, ou bien la roue 141 avec la roue 132. @
Sur l'arbre 10 sont judicieusement calées des cames 16- 17, et 18 dont le rôle est exposé dans la suite de la descrip- tion. Sur l'extrémité de l'arbre 10, à l'extérieur du bâti, est celée une came à profil réglable 19.
Cette dernière, qui est établie par exemple en deux pièces, est destinée à agir
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contre un galet 20 porté à l'extrémité d'un levier 21 articulé en 211, par une extrémité, à l'intérieur du bâti 1.
Le levier 21 forme des bras 212 qui viennent en appui sous les paliers à glissières 94. Pour amortir et répartir élasti- quement les poussées du levier 21 actionné par la came 19, sur les paliers à glissières 84 et ± , des ressorts 22 sont interposés entre ces paliers, et une série de ressorts 23 (par exemple des ressorts à lame) agissent au-dessus des paliers 84.
Les ressorts 23 sont en appui, par exemple, sur l'extrémité d'une vis 24 qui permet de régler la poussée élastique de/ses ressorts'.
Par suite de ces dispositions, lorsque le profil périphé- rique proéminent de la came 19 agit par l'intermédiaire du le- 4vier 21-212 , contre les paliers 9 , les galets d'entraînement 92 - 82 qui sont entraînés suivant flèches,figures 7 et 8, sont rapprochés et viennent en pression sur le fil f qui est entraî- né, tiré, d'une certaine longueur suivant le temps d'entraîne- ment par les galets, ou, si on préfère, suivant le profil de la came 19. Ce fonctionnement est illustré par les figures sché- matiques 3 et 5.
Sur le bâti 1, immédiatement après les galets d'entraîne- ment, est fixé le support 25 dans lequel est monté à coulisse- ment une cisaille 26. Le support 25 présente une entrée 251 dans laquelle s'engage normalement.le fil f. Un levier-pous- soir 27 articulé sur le bâti 1, agit contre l'extrémité.de la cisaille pour sectionner'le fil. Le pivotement du levier 27 est commandé par l'action de la came 17 dont le profil judicieux agit, par l'intermédiaire'd'un levier 28, sur l'extrémité de la partie du levier 27 située à l'intérieur du bâti. Les fi- gures schématiques 2 et 4 illustrent le fonctionnement.
Pour former les étriers proprement dits, le mécanisme de
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pliage des extrémités des longueurs de fil sectionné, est il- lustré plus particulièrement par les figures 9 à 15.
Dans l'exemple illustré, ce mécanisme est constitué par deux barres 29 fixées sur un côté du bâti 1. Deux supports 30- 301 sont mont.és sur ces barres avec une position fixe mais réglable selon la longueur des étriers à former.
Chacun des supports 30-301 porte un dispositif de pliage d'une extrémité du fil. Ce dispositif comprend un plateau 31 monté à rotation libre sur un axe 32 solidaire des supports 30 - 301. L'extrémité de l'axe 32 forme une portée 321 sur la- quelle vient en appui le fil f à conformer. Un taquet d'entraî- nement 33 pour le fil!, est fixé à coulissement sur le plateau 31. Ce taquet 33 coopère en translation seulement, avec la col- lerette d'un manchon 34 ajusté sur une portée du plateau 31.
Un ergot 35 assure la liaison entre la portée du plateau 31 et une fente hélicoïdale 341 exécutée sur le manchon 34 (fi- gure 12).
L'extrémité du manchon 34 est taillée pour former un pi- gnon 342 en prise avec une crémaillère 36.
Les crémaillères 36 sont à la fois coulissantes et main- tenues par rapport aux supports 30-301, par une vis 37 vissant dans les supports et traversant une fente 56. des dites crémail' lères.
Les crémaillères 36 sont reliées et rendues solidaires dans leur translation,par une barre 38 fixée d'une part à une des crémaillères, et, d'autre part, à une entretoise montée coulissante sur des guides 40 solidaires du support 301. La deuxième crémaillère est aussi solidaire de l'entretoise 39.
La translation des crémaillères est commandée par le pi- votement d'un levier 41 dont une extrémité est articulée sur une des crémaillères (figure 9), tandis que l'autre extrémité du dit levier est axée en il-1 sur un support fixe solidaire du
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bâti.
Le levier 41 est actionné à pivotement par une tige cou- lissante 42 dont la tête est articulée sur le dit levier, et dont l'extrémité, engagée à l'intérieur du bâti 1, est mainte- nue en pression contre la came 16, par un moyen élastique tel que le ressort 43. Les points d'articulation et de liaison de la tige 42 et du levier 41, sont exécutés avec des fentes au- torisant le libre jeu de ces organes.
Le système éjecteur évacuant les étriers, est simplement constitué par une barre 44 montée à rotation d'une part dans une portée du bâti, et, d'autre part, dans une portée du sup- port 301 prolongée. Deux tiges-poussoirs 45 sont fixées sur la barre 44. Les extrémités supérieures de ces tiges se trou- vent entre les plateaux 31, un peu en arrière des portées 321 d'appui du fil (figures 9-10). La barre 44 et les tiges 45 sont actionnées à pivotement par le jeu de la came 18 qui agit con- tre une extrémité d'un poussoir 46. L'autre extrémité du pous- soir 46 transmet les poussées de la came à un levier 441 fixé radialement, par soudure ou autrement, sur la barre 44.
Le fonctionnement du mécanisme de pliage et d'éjection est illustré par les figures schématiques 13 - 14 et 15 - 16.
Ce fonctionnement ressort bien du dessin où l'on voit la trans- lation des crémaillères résultant du profil de la came 16, par l'effet de transmission du levier 41 et de la tige 42. La trans- lation simultanée, dans le même sens, des crémaillères, actionne rotativement, en sens inverse, les pignons 342, les manchons 34 et les plateaux 31. Dans cette rotation, les taquets d'entrai- nement 33 enroulent les extrémités de la longueur f de fil déj sectionné, autour des portées 321, en formant les étriers (fi- gure 13). La fente hélicoïdale 341 provoque une petite trans- lation des taquets 33 en même temps que leur rotation, afin d'éviter que le fil f échappe à ces taquets au cours du pliage.
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Dès que le pliage des extrémités est terminé, le profil judicieux et réglé de la came 18 provoque le pivotement des tiges-poussoirs 45 et l'évacuation de l'étrier terminé (figure 16). Dans le même temps, les crémaillères retrouvent la posi-' tion avant pliage d'un nouvel étrier (figure 15).
Il est bien évident que les cames 16-17-18-19 ont un pro- fil périphérique judicieusement déterminé pour les fonctions qui ont été décrites, et aussi que le réglage et le calage an- gulaire de ces cames sur l'arbre 10 seront soigneusement opérés pour le bon synchronisme et la parfaite succession des opéra-. tions qui ont été-décrites. Ceci est uniquement affaire d'a- telier et est en dehors du cadre de l'invention.
Une deuxième forme de réalisation du mécanisme de confor- mation des étriers et d'évacuation, est illustrée dans les fi- gures 17 à 28 des dessins. Ce mécanisme comprend deux ensem- bles conformateurs dont chacun est de préférence contenu et protégé, pour une grande partie des organes, dans un carter 47 et 48 (figure 17). Ces carters sont portés et montés sur des arbres parallèles 49 et ¯50. rigidement portés par le bâti 1 de la machine. Il est avantageusement prévu un montage cou- lissant des carters 47 et'48 sur les arbres 12 et 50 afin de régler la position relative des. deux ensembles conformateurs selon la dimension des étriers à former. On fixe ensuite, par tout moyen connu, les ensembles dans la position de réglage.
Un des deux arbres, en l'occurence l'arbre inférieur 50, est l'arbre entraîneur rotatif qui actionne les 2 ensembles conformateurs. Cet arbre est entraîné avec un mouvement alter- natif pour mouvoir les organes des deux ensembles conformateurs, comme il résulte de la suite de la description.
La rotation alternative de l'arbre 50 résulte d'un monta- ge illustré en particulier par la figure 18 des dessins, sui-
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vant lequel deux pignons coniques 2! et.12 sont fixés sur 1, arbre 10 portant les cames et entraînés par l'intermédiaire du système de changement de vitesse. Ces pignons sont dentés sur la moitié de leur développement périphérique, en 511-521, d' une manière opposée, de sorte que le pignon 53 calé sur l'ex- trémité de l'arbre entraîneur 50, est entraîné d'une manière continue, mais périodiquement, par l'une et par l'autre des den- tures 511-521. Il en résulte un entraînement alternatif de 1' arbre 50, dans l'un et l'autre sens de rotation, sur une frac- tion de tour égale de préférence pour chaque sens.
L'arbre 50 actionne chacun des ensembles conformateurs, et, à cet effet, il porte des pignons dentés 54 qui engrènent aveo la denture 551 de crémaillères 55 montées à coulissement vertical dans les carters 47-48. Pour cette description des ensembles conformateurs, on se réfère en particulier 'à la vue perspective schématique de la figure 19, dans laquelle les car- ters 47 et 48 aveo leurs paliers et bossages pour porter les organes, ne sont pas représentés.
La translation alternative des crémaillères commandées par les pignons 54,actionne en rotation alternative les pignons 56-561 calés sur les arbres creux 57 des ensembles conforma- teurs. Pour cela, les crémaillères 21 présentent, dans un plan perpendiculaire à la denture 551, une deuxième denture 552 en- grenant avec les pignons 56-51.
A l'extrémité avant, les arbres creux 57 sont solidaires des plateaux conformateurs 571-572 qui présentent, en'saillie sur leur face circulaire avant, un taquet respectivement 58 et 581 destiné à entraîner le fil à courber. Le taquet 581 est so- lidaire du plateau 572 avec une longueur proéminente fixe et éventuellement réglable.
Le taquet 58 est solidaire eu plateau 571 dans sa rota-
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tion, mais il est monté. avec la possibilité d'un déplacement axial par rapport au dit plateau afin de modifier sa longueur proéminente par rapport à la face avant du plateau 57 , au cours de certaines phases du fonctionnement, comme il ressort de la suite de la description. Pour cela, comme illustré .par les figures 27 et 28, le taquet 58 traverse à coulissement le plateau 571 et son extrémité arrière coopère par une fente 58 2 avec la collerette 562 du pignon 56. Ce dernier est claveté sur l'arbre creux 57 avec la possibilité d'un déplacement axial sur cet arbre, sans cesser d'être en prise avec la denture 552 de la crémaillère.
Le déplacement axial du pignon 56, de la col- lerette 562 et du taquet 58, résulte de l'action d'une rampe 563 exécutée dans une portée 564 du pignon'56,par rapport à un ergot 59 solidaire de l'arbre creux 57.
Dans. les arbres creux 57 sont montées coulissantes les ti- ges axiales 60,formant µ±' extrémité avant des supports axiaux 601 qui sont destinés à recevoir en appui les fils à conformer en étriers. Suivant les phases du fonctionnement du mécanisme, exposées dans la suite de la description, les supports axiaux 601 viennent en saillie dans l'axe des plateaux 571 - 572, ou bien ces supports sont .escamotés à l'intérieur des plateaux.
La commande axiale des supports 601 est obtenue par des barres 61 dont une extrémité coudée 611 est solidaire de l'ex- trémité arrière des tiges 60. Par un système à rotule ou tout système de liaison sous des angles variables, les barres 61 coo- pèrent avec des poussoirs 62 calés circulairement sur le même arbre 63 porté dans les carters 47 et 48. Un maneton 64 est ca- lé rotativement sur l'arbre 63, et il porte en outre un arbre 641. Sur ce dernier sont montés à pivotement libre un crochet 63, et, à rotation libre, un galet 66.
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Le crochet 65 est destiné à coopérer avec un plateau 67 calé sur l'arbre entraîneur 50. Le plateau 67 présente une en- taille 671 pour coopérer, dans un sens de rotation, avec le crochet 65,en entraînant l'arbre 641 et en pivotant l'arbre ±2 qui déplace en arrière les poussoirs 62 et les barres 61, avec les tiges 60 et les supports axiaux 601. Le plateau 67 présente aussi un bossage 672 susceptible de décrocher judi- cieusement le crochet 65 par rapport à l'entaille 671.
Le galet 66 coopère avec une came 68 ayant un profil bien établi en vue du fonctionnement du mécanisme. En dehors des périodes,d'accrochage du crochet 65 dans l'entaille 671, cette came repousse le galet 66 en entraînant l'arbre 641 et en pi- votant l'arbre 63 qui déplace vers l'avant les poussoirs 62 et les barres 61, avec les tiges 60 et les supports axiaux 601.
Enfin le mécanisme comprend un dispositif qui produit le déplacement en translation périodique synchronisé des organes approvisionneurs qui sont approchés des plateaux conformateurs 571 -572 et placent le fil sur les supports axiaux 601.
Selon ce dispositif, les organes approvisionneurs 69 sont portés à l'extrémité avant de barres 70 guidées à coulissement dans les carters 47 et 48. Les fentes 691 des organes approvi- sionneurs se présentent normalement dans le plan des galets entraîneurs 82-92 et du dispositif de cisaillement 25 de la machine, à la suite de ces mécanismes (figure 17), afin de re- cevoir les longueurs de fil dressé et coupé.
L'extrémité arrière de chacune des barres 70 est ,solidai- re d'un talon 71 qui vient en appui contre deux organes : d' une part un boisseau sélecteur 72 monté à rotation-libre sur l'arbre creux 57, et, d'autre part, une bague-came 73 dans la- quelle est logé le boisseau 72 et qui est rotative.lent solidai- re de l'arbre creux 57 (figures 24,25, 26).
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Le talon 71 est tiré en appui contre les organes 72 et 73 par un ressort 74 attaché d'une part au dit talon, et, d' autre part, à un point fixe 75 formé par exemple par un prolon- gement des carters 47 et 48
La bague-came 73 présente une entaille 731 avec des ram- pes de raccordement 73@, donnant une progressivité et une dou- ceur aux déplacements alternatifs des barres 70 et des organes approvisionneurs 69. Intérieurement, la bague 73 présente un ergot 733 qui est engagé dans une gorge en secteur circulaire 721 du boisseau, la longueur du secteur 721 étant bien déter- minée en .vue du fonctionnement synchronisé du mécanisme.
Pé- riphériquement, le boisseau 72 présente une entaille 722 qui autorise l'engagement du talon 71 et le déplacement axial des organes 69 et 70, à la double condition que cette entaille se trouve bien entendu en face du talon 71, et aussi l'entaille 731 de la bague 73.
Pour assurer la position circulaire du boisseau 72 dans les positions où il est amené par l'ergot 733 engagé dans la gorge 721,le dit boisseau présente, sur une face circulaire, des empreintes 723 coopérant avec une bille d'arrêt 76 poussée par un ressort 77 (figure 25) montés avec une position circu- laire fixe.
Le fonctionnement du mécanisme ainsi décrit pour la con- formation et l'évacuation des étriers, est le.suivant, en considérant les principales phases illustrées dans les figures 19, 20,21,22 et 23 Position d'évacuation d'un étrier, au moment où recommence un cycle de conformation d'un nouvel étrier .(figure 19) - L'étrier E qui vient d'être conformé, est évacué simplement par l'effa- cernent des supports axiaux 601 dans les plateaux 571-572 sous l'action du crochet 65 entraîné par le plateau 67. Cette pha-
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se est produite pendant la première partie de la course de 1' arbre entraîneur 50 qui est actionné dans le sens indiqué par les flèches, sous l'emprise de la partie dentée 52 du pignon 52. Les crémaillères sont déplacées de haut en bas.
On observe qu'une longueur de fil;? se trouve en place dans les fentes des organes approvisionneurs 6Ç[, prête à être utilisée et conformée.
-Position d'approvisionnement du mécanisme (figure 20). Cette phase est caractérisée par un double mouvement : - avance des supports axiaux 601 parce que le crochet 65 ayant échappé à l'entaille 671 glisse sur le plateau 67, tandis que le galet 66 est repoussé par la came 68 en pivotant l'arbre 63 dont les poussoirs 62, par l'intermédiaire des barres 61 et des tiges 60, déplacent en avant les supports axiaux 601 pour les amener en saillie par rapport aux plateaux 571-572.
- translation des organes approvisionneurs 69, parce que les talons 71 se trouvent en face à la fois de l'entaille 731 et de l'entaille 722 des organes 73 et 72. Les ressorts 74 enga- gent les talons dans ces entailles conjuguées. Les organes 69 sont approchés des plateaux 571 - 572, et le fil F se trouve posé sur les supports axiaux saillants 601.
Cette phase résulte de la continuation de la course de l'arbre entraîneur 50 dans le sens indiqué par les flèches, sous l'emprise du pignon 52. Pendant cette phase s'est produit un déplacement angulaire des plateaux dont les taquets 58 et 581 commencent à appuyer sur les extrémités du fil F, en empê- chant que les approvisionneurs n'entraînent le fil dans leur déplacement de rappel qui va suivre.
- Position de bouclage de l'étrier (figure 21) - Cette phase se produit dans la partie finale de la course de l'arbre en- traîné 50, dans le sens indiqué par les flèches, toujours sous l'emprise du pignon 52. Les crémaillères finissent leur trans-
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lation verticale de haut en bas. Les plateaux 571 et 572, et leurs taquets 58 et 581, reçoivent un déplacement angulaire qui forme le bouclage de l'étrier autour des supports axiaux 601.
Dans le même temps, la bague-came '73 est entraînée avec l'arbre 57. La rampe 73 2 de l'entaille 73 1 repousse le talon 71, en déplaçant vers l'avant les organes approvisionneurs 69 qui reviennent dans le plan où le fil est dressé et cisaillé, pour recevoir une nouvelle longueur de fil.
- Position d'avanèe axiale du taauet 58 pour produire le dou- ble bouclage de l'étrier, et début de la course inverse des plateaux conformateurs (figure 22). Dans la continuité d'en- traînement de l'arbre 10, c'ést la partie dentée 511 du pi- gnon 51 qui vient alors en prise avec le pignon 53 de l'arbre 50, tandis que le pignon 52 quitte l'engrènement du pignon 53.
L'arbre 50 est entraîné en sens inverse, comme indiqué par les flèches. Les crémaillères 55 sont déplacées de bas en haut.
Cette inversion se traduit par un déplacement angulaire en sens inverse des plateaux 571 - 572, dont les arbres 57 sont entraînés par les pignons 56 - 56 . L'inversion a cependant pour effet, en ce qui concerne le pignon 56, un déplacement axial du dit pignon en même temps que sa rotation.'Ce déplace- ment axial résulte du sens et de la longueur de la fente en hé- lice 563 par'rapport à l'ergot 59 solidaire de l'arbre 57. Le déplacement axial est imprimé au taquet 58 qui avance avec une saillie plus importante par rapport au plateau 571. De la sorte le taquet 58 avance au-dessous de la branche rabattue,;? de l'étrier, de façon à pouvoir accrocher l'extrémité de la bran- che F1 et à former la deuxième boucle de l'étrier au cours de la phase suivante.
- Position à la fin de la conformation de l'étrier (figure 23).
Cette phase se produit dans la partie finale de la course de
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l'arbre 50 entraîné dans le même sens que précédemment, selon les flèches, sous l'emprise du pignon. Les crémaillères termi- nent leur translation verticale de bas en haut.
. Les plateaux 571-572 sont déplacés angulairement avec leurs taquets. Le taquet 58 n'a aucune action. Par contre, le taquet 58 avancé axialement, entraîne l'extrémité de la branche F1 autour du support axial 601 en formant la boucle 'terminale de l'étrier qui se trouve ainsi conformé.
La phase suivante (figure 19) est la première du cycle qui recommence ensuite, c'est-à-dire : inversion du sens de rotation-de l'arbre 50, début de course de descente des cré- maillères, accrochage du crochet 65 par le plateau 67,et effa- cement.des supports axiaux 601 qui évacuent, en le laissant choir, l'étrier E formé.
On conçoit l'intérêt et les avantages d'un tel mécanis- me entièrement automatique, qui assure une cadence de produc- tion élevée avec une exécution parfaite.
Il est évident que le synchronisme des divers mouvements des organes décrits est obtenu par un réglage judicieux des dits organes, avec les mises au point nécessaires.
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