<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne une presse destinée notamment à la fabrication de panneaux galbés constitués de plusieurs épaisseurs de bois minces, assemblées par collage.
Dans la technique connue, pour réaliser de tels panneaux, on uti- lise un moule et un contre-moule rigides entre lesquels les feuilles de bois préalablement encollées sont placées. Entre ce moule et ce contre-moule une pression adéquate est appliquée de façon à donner au panneau la forme vou- lue. Des électrodes fixées au moule et au contre-moule et alimentées par une tension à très haute fréquence produisent, par pertes diélectriques, dans la colle, la polymérisation de celle-ci.
Cette manière de procéder présente des inconvénients. En effet, la pression tout le long du panneau ne peut se répartir d'une façon quelcon que. Il faut non seulement assurer la jointure parfaite des feuilles entre elles, mais il faut également leur donner la courbure voulue.
La présente invention concerne une presse à galber, permettant d'obtenir en même temps qu'une jointure parfaite, la courbure désirée pour le panneau. @
Selon la présente invention, la presse à galber destinée à la fa- brication de panneaux constitués de plusieurs épaisseurs de bois minces as- semblées par collage, ladite presse étant constituée d'un moule et d'un con- tre-moule, est caractérisée en ce qu'il est possible de doser séparément la pression dans la partie arrondie dudit panneau et la pression 4ans les par- ties planes, cette dernière étant répartie uniformément.
Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, la presse à galber est caractérisée en ce que t
1) Le oontre-moule est constitué d'un caisson étanche dont la par- tie supérieure est rigide et permet la transmission d'un effort et dont la partie inférieure présentant un arrondi correspondant à la courbure à donner au panneau, est constituée d'un corps creux rigide percé d'orifices permet- tant l'admission d'air comprimé à l'intérieur dudit caisson, la surface ex- térieure utile au dit caisson étant recouverte d'une feuille en matériau élastique maintenue sur tous ses bords.
2) Les électrodes de chauffage par pertes diélectriques sont cons- tituées d'un mince clinaquent garnissant l'intérieur du moule et l'extérieur de la feuille en matériau élastique du contre-moule.
Suivant une variante, le contre-moule se compose d'un piston re- couvert d'une enveloppe étanche en caoutchouc et présentant des bourrelets qui viennent en contact avec les panneaux de bois seulement le long des par- ties à cintrer, la pression sur les parties planes ou faiblement courbées des panneaux étant assurée par un fluide comprimé admis à l'intérieur de l'enveloppe en caoutchouc. -
Certains profilés en bois moulé ont une forme telle qu'elle rend impossible l'application de l'enveloppe élastique sur toute la surface du contre-moule. C'est le cas, par exemple, pour les pièces en forme de U dont, les deux branches se prolongent de part et d'autre par deux ailes planes perpendiculaires aux branches du U. L'enveloppe élastique flotte alors par rapport au contre-moule. Elle ne s'applique contre celui-ci que lors de l'opération de galbage.
Il peut s'ensuivre une mauvaise mise on place de l'enveloppe élastiquela formation de plis et même la rupture de cette en- veloppe.
Selon la présente invention, la presse à galber est alors caracté- risée en ce qu'une vanne à deux voies est montée sur la conduite d'amenée
<Desc/Clms Page number 2>
du fluide sous pression, de sorte qu'il est possible avant placement du contre-moule de connecter l'espace compris entre le contre-moule et l'enve- loppe élastique à une pompe à vide.
Sur les dessins annexés donnés à titre d'exemples non;limitatifs :
La figo 1 représente un panneau galbé ;
La fig 2 représente une presse à galber suivant l'invention; les figs. 3 et 4 montrent des variantes.
Pour réaliser un panneau galbé tel que 10 (figo 1) ledit panneau étant constitué d'un ensemble de feuilles minces 11 en bois, préalablement encollées, une presse constituée d'un moulé et d'un contre-moule 2 donne dé très bons résultats.
Le moule 1 rigide est par exemple en bois. Le contre-moule 2 est constitué de-un caisson, par exemple en acier, comportant une paroi supérieu- re 3 et deux flasques latéraux 4 ayant la forme de la section transversale du moule.
L'arrondi inférieur est constitué par un tuyau 5 en acier, soudé à chaque extrémité aux dits flasques. Une des extrémités de ce tuyau 6 est fermée, l'autre extrémité de ce tuyau 5 pouvant recevoir de l'air comprimé par une tubulure 6. Ce tuyau est percé d'un certain nombre d'orifices 9 permettant l'établissement d'une pression appropriée à l'intérieur du cais- son 20
Le caisson 2 est fermé par une feuille en matériau élastique 7 par exemple en caoutchouc, sur toute la surface extérieure utile. Cette feuille 7 est maintenue sur tous ses bords par des bandes métalliques 8 de façon à assurer l'étanchéité du caisson.
Une force de compression est appliquée au contre-moule 2 par l'in- termédiaire de la paroi supérieure 3 Elle peut être ajustée pour cintrer convenablement les feuilles de bois par l'arrondi inférieur constitué du tuyau 5 Il suffit ensuite d'admettre de l'air comprimé par la tubulure 6 pour appliquer une pression uniformément répartie grâce à l'élasticité de la feuille 7. aux parties planes du panneau 10.
Il est donc possible de doser séparément et exactement la pression nécessaire pour¯obtenir la courbure voulue du panneau et la pression assurant la jointure-parfaite des feuilles composant ledit panneau.,
Dans le cas de chauffage par pertes diélectriques, les électrodes peuvent être constituées d'un mince clinquant de cuivre (non représentées) garnissant l'intérieur du moule 1 et l'extérieur de la feuille 7
Suivant la fige 3 le moule 1 est métallique, par exemple en alumi nium, et de longueur correspondant à celle du "profilé" à réaliser.
Le contre-moule se compose d'un piston 2 de même longueur que le moule, complè- tement recouvert d'une enveloppe en caoutchouc 3,, fixée sur le contour supé- rieur-du piston 2 de façon à assurer l'étanchéité du caisson.
L'enveloppe 3 forme ainsi un sac destiné à être gonflé par un fluide, par exemple, de l'air comprimé. Celui-ci est introduit par un con- duit 4 percé dans le piston 2 et par des orifices tels que 5 6 7 qui dé- bouchent respectivement dans des évidements 9, 9 et 9" du corps et du fond du piston 2.
A la partie supérieure du piston 2, les parties pleines 8 imposent la largeur intérieure au "profilé"; à la partie inférieure du piston 2 des bourrelets 10 imposent la forme des arrondis du cintrage.
<Desc/Clms Page number 3>
Les feuilles de bois 11, 12 et 13 encollées, sont comprimées dans le moule 1 par le contre-moule 2 au moyen d'un dispositif de pression pouvant être quelconque. On presse d'abord jusqu'à cintrage complet des feuilles 11, 12 et 13 On admet ensuite l'air comprimé dans les évidements
9, 9' et 9" jusqu'à ce que la pression soit suffisante pour forcer ces feuil- les à s'appliquer contré les parois planes du moule 1.
Le piston 2 et le moule 1 sont reliés à un générateur de tension à très haute fréquence et constituent les électrodes de chauffage.
Sans sortir du cadre de l'invention, les pistons peuvent naturel- lement affecter d'autres formes, très diverses, suivant les usages auxquels sont destinés les panneaux.
La presse, selon la fig. 4, permet la réalisation de profilés tels que 1 ayant la forme d'un U dont les branches se prolongent par deux ailes planes perpendiculaires aux branches du U Un moule métallique 2 est desti- né à coopérer avec un contre-moule 3 recouvert sur sa surface en contact avec les matériaux à traiter, d'une enveloppe élastique 4 dont le pourtour est fixé de façon étanche sur le contre-moule 3. Cette enveloppe 4 est des- tinée à être mise sous pression, par un fluide, par exemple de l'air compri- mé. Celui-ci est amené par une conduite 5 et par des orifices tels que 6, 7 et 8 aux différents endroits de la surface.
Sur la conduite 5 est montée une vanne à deur voies 9, de façon à pouvoir brancher ladite conduite 5 non seulement vers le compresseur 10, mais aussi vers une pompe à vide 11.