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La présente invention se rapporte à des perfectionnements aux meu- bles de repos transformables et concerne plus particulièrement des divans ou canapés transformables.
Entre autres objets, l'invention a pour but d'offrir un meuble de repos transformable dont une forme de réalisation consiste en un fauteuil capitonné disproportions et aspect courants, permettant l'utilisation d'un dossier capitonné installé à demeure et ne nécessitant pas de charnières, de tiroirs, ni de coffres de support, permettant la transformation du fau- teuil en lit par simple agencement du siège à toute position faisant l'an- gle désiré par rapport au dossier pour adaptation de l'espace disponible et permettant le déploiement du siège pour former un lit de longueur normale; permettant également le retrait facile des éléments constitutifs du lit, du reste du fauteuil pour transfert et utilisation du lit dans un autre en- droit ;
et permettant en outre la transformation du fauteuil en un fauteuil bordé ou de relaxation par simple déplacement du siège pour amener l'acoou- doir associé à une position parallèle au dossier.
L'invention a également pour but d'offrir un canapé transformable, de proportions et aspect courants, réalisant tous les buts énumérés ci-des- sus, et permettant en outre la transformation du canapé en lit à deux person- nes sans frottement ni éraflement pendant cette transformation, (ou en alter- native en un lit-divan' sans dossier), ou bien en un fauteuil double et un lit à une seule personne;
permettant encore la séparation facile du canapé en une pluralité de sections aisément., transportables par une seule personne à travers d'étroits couloirs, et son remontage facile en un lit, sans le be- soin d'aucun outil, chaque section de lit pouvant être disposée par simple ajustement suivant l'angle désiré par rapport au dossier pour adaptation à l'espace disponible, par exemple pour s'asseoir autour d'une table à thé, de bridge ou d'un poste de télévision; permettant d'autre part le retrait de chaque élément constitutif du lit du reste du canapé pour utilisation dans un autre endroit ; pouvant être utilisé comme lit d'enfant avec dispositifs de sécurité de chaque côté.
L'une des caractéristiques de l'invention réside dans la construc- tion d'un fauteuil transformable comprenant trois parties facilement sépara- bles :
1. - Un ensemble de chemins de glissement;
2. - Un dossier ;
3. - Une section de siège formant lit.
De même le canapé (plus long que la largeur du fauteuil) se com- pose de quatre parties comprenant deux sections de siège formant lit disposées côte-à-côte lorsque le meuble est agencé en canapé.
Le groupe de chemins de glissement du canapé se compose d'une sec- tion longitudinale horizontale reposant sur le sol et, pour chaque bloc de siège formant lit, d'une section transversale. Chaque bloc de siège est pourvu d'un accoudoir et d'une paire de goujons suivant ou glissant respec- tivement le long des sections longitudinales et transversales de l'ensemble de chemins de glissement lorsqu'on déplace l'accoudoir selon un arc-de-cer cle par rapport au dossier jusqu'à une position limite parallèle à ce der- nier. A toute position à laquelle on peut ainsi amener la section de siège, on peut déployer cette section qui se compose de deux éléments de lit super- posés, l'élément supérieur portant l'accoudoir du canapé glissant le long d'un chemin de roulement formé dans l'élément inférieur jusqu'à une position limite, pour constituer le lit de longueur normale.
Des supports empêchant le frottement,tels que des roulettes,supportent la partie extérieure de la
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section de siège et la partie extérieure de la section déployée lorsqu'elle est tirée extérieurement pour constituer le lit.
En conséquence, la section de siège du fauteuil, ainsi que l'une ou l'autre, ou les deux sections de siège du canapé peuvent se déplacer, par glissement, à une extrémité, le long des sections respectives du chemin de glissement, les roulettes situées à l'autre extrémité roulant sur le plan- cher, grâce au déplacement en arc-de-cercle de l'un ou des deux accoudoirs, selon le cas, jusqu'à une position parallèle au dossier, ou jusqu'à toute autre position oblique comprise entre la position normale de l'accoudoir et la po- sition extrême à laquelle ce dernier se trouve parallèle au dossier.
A cha- cune de ces positions, la section de siège peut alors être déployée en lit de longueur normale, et ce déploiement est également possible, sans déplacer angulairement l'accoudoir par rapport au dossier, en tirant le siège à l'ex- térieur longitudinalement par rapport au canapé ou à la largeur du fauteuil.
Le chemin de glissement et les pivots de support du lit sont uti- lisés : a) d'abord pour séparer les deux sections de lit en empêchant tout frottement, cette action résultant de l'espacement du point de pivotement dans la section transversale du chemin de glissement, intérieurement par rap- port à l'extrémité avant dudit chemin lorsque le bloc se trouve à la posi- tion formant canapé; b) pour faire avancer et sortir de dessous le dossier la section de lit pendant le mouvement en arc-de-cercle de cette dernière; c) pour rapprocher l'un de l'autre les bords des sections de lit lorsque leurs extrémités arrière ont été amenées en aboutément et ensuite déployées, afin qu'elles forment conjointement un grand lit et non deux lits jumeaux.
Pour faire reprendre aux sections de lit leur forme de canapé, on procédera évidemment de la manière inverse : les sièges sont ramenés à leur position primitive, partiellement enfoncés sous le dossier, leurs extrémités se déplaçant sans frottement ni coincement.
D'autres caractéristiques nouvelles de construction et de fonction- nement du dispositif ressortiront mieux de la description suivante de plu- sieurs formes préférées de réalisation représentées à titre d'exemples sur les dessins annexés, sur toutes les figures desquels les éléments identiques portent les mêmes caractères de référence.
Sur ces dessins : la figure 1 est une perspective d'un canapé transformable en lit, construit selon l'invention; la figure 2 est une perspective d'un chemin de glissement suppor- tant les sections déplaçables de siège formant lit;. la figure 3 est une vue schématique en plan de dessus expliquant la manière dont on déplace les sections de siège pour transformer le canapé en lit; la figure 4 est une perspective d'une autre forme de divan trans- formable en lit; la figure 5 est une vue fragmentaire en coupe verticale longitudi- nale de deux sections de siège adjacentes, à leur position formant canapé; la, figure 6 est un plan de dessus de la forme de construction re- présentée sur la figure 5;
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la figure 7 est une coupe transversale, suivant la ligne 7-7 de la figure 5; la figure 8 est une coupe fragmentaire d'une paire de coussins de siège extensibles; la figure 9 est une coupe verticale longitudinale d'une section de siège à la position déployée formant lit; la figure 10 est une perspective des châssis extensibles consti- tuant les moyens de support d'une section de siège; la figure 11 est un plan de dessus du chemin-de-glissement suppor- tant la paire de sections de siège associées représentées en traits mixtes ; la figure 12 est un plan de dessus d'une autre forme de construc- tion de chemin de glissement; la figure 13 est une vue fragmentaire en plan de dessus d'une au- tre forme de réalisation de chemin de glissement;
la figure 14 est une perspective représentant des moyens de ver- rouillage destinés à retenir les sections de lit à leur position formant canapé; et la figure 15 est une vue schématique représentant l'inversion sous la forme d'un fauteuil.
Si l'on considère plus particulièrement les figures 2 et 11, la ré- férence numérique 5 désigne un chemin de glissement rigide constituant le support déplaçable des sections de siège indiquées dans leur ensemble en 6.
Le chenil' de glissement 5 représenté se compose d'une pluralité de sections en fer profilé en U, mais on peut naturellement utiliser d'autres formes de chemins de glissement ou de roulement rigides, et l'invention ne se limite pas à la forme précise de construction représentée. Le chemin de glissement 5 comprend une paire de pistes rectilignes 7 formées de profilés 8 en U le long desquels se déplace une connexion-guide dont sont pourvus les châssis de siège décrits plus loin. Les pistes 7 forment chacune un chemin de glis- sement relativement long dont les extrémités extérieures sont rigidement re- liées à une cornière 9, par soudure ou de toute autre manière appropriée.
Les cornières 9 sont coudées intérieurement en avant en 10, la cornière 10 s'étendant intérieurement pratiquement à 45 degrés par rapport à la corniè- re 9. Les extrémités antérieures des deux cornières 10 sont coudées inté- rieurement, en sens opposés, ainsi que le montrent clairement les figures 2 et 11. Les pistes 7 obliquent vers l'avant et ont une longueur pratique- ment identique. Des sections transversales 11, en fer profilé en U, sont rigidement fixées aux sections longitudinales 7, avec leurs extrémités exté- rieures adjacentes à l'extrémité avant des cornières 10 correspondantes. Cha- que section transversale 11 se compose d'une partie rectiligne avançante 12 rigidement soudée ou fixée de toute autre manière aux pistes 7, ces deux parties 12 étant ainsi parallèles entre elles.
A partir de cette partie 12, les sections 11 obliquent extérieurement vers les extrémités correspondantes du chemin de glissement, ainsi qu'indiqué en 11a, alors que l'extrémité ex- térieure de chaque section 11 est coudée inversement vers l'intérieur, ain- si qu'indiqué en llb aux fins décrites plus loin. On remarquera que les che- mins de glissement composés des pistes 7 et 11 sont disposés dans un plan horizontal identique. L'extrémité arrière de chacune des cornières 9 est pourvue d'un montant tubulaire rigide, perpendiculaire, 13 formant connexion entre le chemin de glissement et les montants ou pieds tubulaires rigides 14 (figure 9) qui font partie du châssis du dossier 15.
Le dossier capitonné 15 s'étend en avant de manière à recouvrir partiellement le mécanisme du che- min de glissement ainsi que légèrement au-delà des extrémités opposées de ce
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dernier. Les montants 13 s'emboîtent dans les pieds tubulaires 14 et sup- portent ainsi rigidement le dossier contre tout déplacement dans sa posi- tion de service, tout en permettant un démontage facile du dossier par sim- ple soulèvement.
Les sections de siège 6 étant de construction identique, sauf que l'une est établie pour être montée à droite et l'autre pour être montée à gauche, une description détaillée de l'une d'elles suffira. Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 5, 6 7 9 et 11, chaque section de siège se compose d'un châssis inférieur indiqué dans son ensemble par la référence 16 et d'un châssis supérieur chevauchant, indiqué dans son ensemble par la référence 17. Chacun des châssis 16 et 17 a une forme générale rectangu- laire, en plan, ainsi qu'il est bien visible sur les figures 7 et 10. Le châssis inférieur 6 est délimité par des cornières latérales supérieures parallèles l8 reliées à une extrémité par une cornière 19. Lesangles du châssis 16 sont pourvus de pieds 20 et 21.
Les pieds 21 sont reliés ensem- ble à leurs extrémités inférieures par une cornière 22. L'extrémité du châs- sis déterminée par les pieds 21 et la cornière 22 peut être entretoisée trans- versalement de manière appropriée pour en éviter la flexion. Aux pieds 20 et 21, de chaque côté du châssis 16, sont rigidement fixés des chemins de roulement horizontaux 23 s'inclinant vers le bas aux deux extrémités, ain- si qu'indiqué en 24, jusqu'à leur point de fixation sur les pieds 20 et 21.
La section intermédiaire de chaque chemin de roulement 23 est écartée vers le bas de la cornière latérale correspondante 18 et parallèle à celle-ci.
Le châssis 16 est supporté sur le plancher à une extrémité par les roulettes 25 fixées à la cornière 22. L'autre extrémité du châssis 16 est supportée sur le chemin de glissement 5 au moyen d'une barre rigide disposée en obli- que 26 dont les extrémités recourbées vers le haut sont respectivement sou- dées ou sixées de toute autre manière à la cornière 19 et à l'un des chemins de roulement 23, voir figure 10. La barre 26 est pourvue de pivots rigides descendants 27 et 28 destinés à s'engager respectivement dans la rainure 8 du chemin de glissement et dans la rainure de la piste 11 de la manière dé- crite ci-dessous. Les cornières 18 sont pourvues de trous espacés sur tou- te leur longueur pour la fixation des ressorts appropriés,non représentés.
Le châssis chevauchant et extensible 17 est délimité par une paire de cornières latérales parallèles 29 réunies à son extrémité avant par une cornière 30 A l'extrémité opposée, les cornières 29 sont pourvues de pla- ques 31, planes, rigides, disposées extérieurement, et réunies en montage au moyen d'une barre-transversale 32. Cette traverse 32 est pourvue, à proxi- mité de chacune de ses extrémités, d'un galet 33.
Puisque le châssis 17 doit s'engager à chevauchement coulissant sur le châssis 16, il est essentiel que, pendant le mouvement coulissant du châssis 17, soit réservé l'espace voulu pour la garniture de ressorts des châssis, et, au montage, le châssis 17 est engagé sur le châssis 16 avant la pose de la traverse 32 et de ses galets 33, et cette pose est effectuée de telle sorte que la barre 32 s'éten- de transversalement à travers le châssis 16 pour placer les galets 33 en contact avec la surface supérieure des chemins de roulement 23.
Ainsi qu'on peut s'en rendre compte clairement sur les figures, étant donné que la tra- verse 32 se situe en dessous des cornières 18 et au-dessus des chemins de roulement 23, l'extrémité interne du châssis 17 ne peut se dégager du châs- sis 16 Au montage, la traverse 32 est rigidement fixée aux plaques latéra- les 31 de toute manière appropriée. L'extrémité avant du châssis 17 est pourvue de pieds rigides 34 qui portent à leur extrémité inférieure des ga- lets 35 pour faciliter le déplacement axial du châssis 17 par rapport au châssis 16 Un accoudoir capitonné 36 de toute construction désirée est fixé aux pieds 34 d'une manière appropriée.
Les ailes verticales des cornières 29 coulissent le long des ailes verticales des cornières 18 pour permettre
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le déploiement du châssis 17 en empêchant tout déplacement latéral. Les sections inclinées 24 des chemins de roulement 23 permettent la descente du châssis 17 à chaque fin de course pour en assurer la position correcte, aussi bien à sa position de repli complet qu'à celle de déploiement maximum, par rapport aux cornières 18.
Le châssis 17, au début de son mouvement de glissement sur le châssis 16, se soulève immédiatement au-dessus de ce der- nier grâce aux rampes 24 du chemin de roulement 23, qui assurent ainsi l'es- pace voulu entre les garnitures de ressorts des châssis, et lorsque le châs sis 17 a été amené à sa position de chevauchement complet par rapport au châssis 16, son extrémité interne est maintenue à une hauteur suffisante pour réserver l'espace libre nécessaire aux garnitures de ressorts. La sur- face inférieure de chaque cornière 29, à son extrémité avant adjacente à la cornière 30 est pourvue de blocs rigides en forme de coins 37 destinés à maintenir l'extrémité avant du châssis 17 à une hauteur suffisante pour fa- cil,iter le mouvement de ce châssis au début du mouvement initial de déploie- ment.
Il est évident pour les spécialistes que les côtés du châssis 17 se- ront recouverts de manière appropriée et capitonnés de la façon habituelle, selon le capitonnage du dossier 15 et des accoudoirs 36.
Dans la position complètement repliée ou formant canapé, les ex- trémités internes de chaque section de siège 6 sont en aboutement. En l'ab- sence de certaines précautions, les angles avant capitonnés des sections de siège subiraient un frottement mutuel pendant le mouvement tournant initial, frottement qui userait le capitonnage à cet endroit. Pour supprimer cet inconvénient, les sections 11 du chemin de glissement sont coudées intérieu- rement à leurs extrémités extérieures,ainsi qu'en llb, pour diriger le mou- vement du pivot 28 dans la rainure correspondante.
Les pivots 27 et 28 étant engagés dans les rainures des chemins de glissement 7 et 11, respectivement,,,, on remarquera que lorsque l'opérateur saisit l'accoudoir 36 et commence à faire tourner extérieurement la section de siège à laquelle il est fixé, le pivot 28 avance d'abord dans la section coudée 11b de la piste pour séparer légèrement les extrémités en aboutement des sections de siège représentées en traits mixtes (A) sur la figure 11,
et la continuation du mouvement tour- nant enavant dans le sens indiqué par la flèche représentée sur cette figu- re 11 fait suivre au pivot 27 la rainure 8 en ligne droite vers l'extrémi- té du canapé tandis que le pivot 28 recule au-delà de la section llb de la piste 11 pour suivre la section lla et amener ainsi la section de siège à la position à laquelle l'accoudoir devient parallèle au dossier 15, et cette section de siège perpendiculaire audit dossier 15 Des butées appropriées 7' sont placées dans la rainure 8 du chemin de glissement pour limiter la course maximum du pivot 27 et disposer la section de siège dans une posi- tion parallèle précise par rapport au dossier, et une butée appropriée 11c limite le mouvement du pivot 28 en arrière pour disposer la section de siège perpendiculairement au dossier 15.
Il est évident que la section de siège peut être disposée à toute disposition angulaire désirée par rapport au dos- sier pour former des sièges d'angle, tels que celui représenté sur la figu- re 3. Chaque section de siège supporte un coussin 38 en deux parties, ces deux parties 29 étant reliées ensemble par une bande de tissu 40 cousue
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transversalement J3ian,.>que la.banda4Q représentée fso'fd'une seule pièce fixée en permanence aux deux parties opposées du coussin, on peut trouver préféra- ble de former cette bande 40 de deux parties reliées ensemble par un dispo- sitif ouvrant de fermeture à glissière bien connu et permettant la sépara- tion facile des deux moitiés du coussin pour remplacement ou renouvellement de l'enveloppe en cas de détérioration.
Les parties 39 du coussin sont de préférence en caoutchouc mousse et sont destinées à être repliées l'une sur l'autre pour former un coussin double quand le meuble prend sa forme de cana- pé représentée sur la figure 1, ou à être dépliées dans le prolongement l'u- ne de l'autre avec les châssis 16 et 17 pour s'adapter à la transformation
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en lit. Les parties 39 du coussin en position repliée sont entièrement sup portées par les garnitures de ressorts du châssis 17, et lorsque l'on a ti- ré ce dernier à sa position déployée, on déplie le coussin pour l'étendre sur les garnitures de ressorts du châssis 16 également et former ainsi un lit de longueur normale.
Ainsi que le montre la figure 8, la bande de tis- su 40 est suffisamment étroite pour comprimer l'une contre l'autre les ex- trémités en aboutement des parties 39 dépliées afin d'éliminer toute jonc- tion préjudiciable dans le matelas=
Pour éviter tout déplacement accidentel des sections de siège vers l'avant sur leurs chemins de glissement pendant l'utilisation du meu- ble sous la forme de canapé, les pistes 11, sont pourvues, à proximité des sections coudées vers l'extérieur 11b de butées intérieures hémisphériques 41 situées sur le trajet de déplacement en avant des pivots 28.
Pour pouvoir tirer en avant les sections de siège, il est nécessaire que l'opérateur exerce une pression suffisante pour faire d'abord passer ces pivots 28 par dessus les butées 41 Ces butées maintiennent solidement les sections de siège à leur position de canapé pendant l'utilisation normale.
En ce qui concerne l'utilisation du meuble décrit jusqu'ici, les châssis 16 et 17 sont montés de la manière précédemment décrite avec les ga- lets 33 disposés sur les chemins de roulement 23 et avec les plaques 31 et les rebords verticaux des cornières 29 chevauchant les côtés du châssis 16 avec un jeu juste suffisant pour permettre le glissement libre du châssis 17 par rapport au châssis 16 Après avoir ainsi assemblé les châssis, on engage les pivots 27 et 28 dans les rainures de leurs chemins de glissement respectifs.
Les sections de siège,à leur position complètement repliée formant siège,s'engagent, sur une partie appréciable de leur surface, sous le dossir surplombant, la surface visible du siège étant calculée pour se conformer aux dimensions courantes des sièges analogues, et leurs extré- mités intérieures en aboutement formant effectivement un canapé de longueur normale. Tdus moyens appropriés peuvent être utilisés pour empêcher les pi- vots 27 et 28 de se dégager de leurs rainures respectives.
Lorsque l'opé- rateur désire transformer le canapé en lit, il saisit l'accoudoir 36 d'une section de siège et le tire en avant selon un arc-de-cercle horizontal, en faisant d'abord passer le pivot 28 par dessus la butée 41, puis en le faisant avancer dans la rainure de la piste llb pour séparer les extrémités en abou tement des sections de siège La continuation de ce mouvement en arc-de- cercle fait alors glisser le pivot 27 dans sa rainure 8 pendant que le pivot 28 recule dans la rainure correspondante de la piste 11. La distance sépa- rant les pivots 27 et 28 et l'obliquité de la barre 26 ont été calculées de manière à imposer effectivement ce mouvement en arc-de-cercle.
Lorsqu'on a amené la section de siège en avant à la position représentée en traits mix- tes sur la figure 11 à laquelle les châssis sont perpendiculaires au dossier 15 et l'accoudoir 36 parallèle à ce dossier, l'appareil est près à être déployé. Les châssis étant supportés à une extrémité par l'engagement de repos de la barre 26 sur la surface supérieure des pistes, leur autre extré- mité est supportée pendant le mouvement d'avance en arc-de-cercle par les roulettes 25 l'ensemble, dans son mouvement tournant se déplaçant aisément et commodément avec un minimum d' effort. L'opérateur saisit ensuite l'ac- coudoir 36'et le fait glisser en avant dans le sens axial avec le châssis 16 et immédiatement le châssis 17 commence à se déplacer extérieurement,
les coins 37 en quittant la surface supérieure des cornières 18 permettent au châssis 17 de s'abaisser pour engager ses galets 35 sur le plancher. Pendant ce mouvement initial également, les galets 33 remontent la rampe 24 des che- mins de roulement 23 pour soulever l'extrémité interne du châssis 17 au-des- sus de la Sarniture de ressorts du châssis 16, et lorsqu'ils suivent la par- tie parallèle du chemin de roulement 23, ces galets 33 maintiennent l'extré-
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mité intérieure du châssis 17 à sa position relevée de dégagement pendant tout le déplacement de ce châssis jusqu'à ce qu'ils s'engagent sur les ex- trémités inclinées opposées 24 pour faire retomber cette extrémité intérieu- re à sa position formant lit avec le châssis 16.
Le châssis 17 est donc supporté par les galets 33 et 35 pendant tout son déplacement extérieur. Ce mouvement de déploiement du châssis 17 est arrêté par la barre 32 venant buter sur les pieds 21. Après avoir ainsi déployé les châssis,l'opérateur déplie les parties 39 du coussin pour en recouvrir complètement les deux châssis 16 et 17. Bien que la précédente description concerne la transfor- mation du canapé en un lit perpendiculaire au dossier de ce dernier, on peut naturellement arrêter le mouvement tournant des blocs de siège en tout point voulu et l'on peut déployer le châssis 17 de manière à former un lit obliquement disposé par rapport au dossier.
Pour replier le meuble en cana- pé, l'opérateur plie d'abord les deux parties du coussin l'une sur l'autre, puis repousse le châssis 17 à sa position chevauchante sur le châssis 16 ; il fait ensuite tourner en arc-de-cercle le bloc de siège ainsi replié pour l'introduire sous le dossier surplombant. Pendant ce mouvement tournant, lorsque l'extrémité intérieure approche de sa course de recul maximum, le pivot 28 avance en suivant la section 11b de la piste pour maintenir un es- pacement approprié entre les sections de siège jusqu'à ce qu'elles soient alignées avec précision l'une par rapport à l'autre. L'opération, en ce qui concerne la section de siège opposée, est identique à celle que l'on vient de décrire.
Si l'on considère la figure 3, on remarque que les deux sections de siège déployées à la position formant lit, se trouvent rappro- chées parallèlement et constituent ainsi deux lits jumeaux qui forment con- jointement un grand lit d'une longueur totale pratiquement égale à celle d'un lit courant.
On peut trouver préférable de supprimer à la fois le dossier et les accoudoirs pour former un lit-divan, représenté sur la figure 4 dans ce cas,les accoudoirs et le dossier n'étant pas essentiels à la transforma- tion du meuble, les chemins de glissement et les sections de siège sont identiques quant à leur construction et leur fonctionnement, à ceux précé- demment décrits. On peut également trouver préférable d'utiliser chaque section de siège et son support-chemin de glissement sous forme d'éléments indépendants. A cette fin, la piste 5 est formée de deux sections identi- ques, représentées sur la figure 12 et capables de supporter les sections, de siège de la manière précédemment décrite, puisque chacune de ces sections de siège se déplace sur son chemin de glissement particulier, indépendam- ment de l'autre.
Selon cet agencement, les sections de siège peuvent être agencées bout à bout pour former un canapé complet, ou peuvent être séparées et disposées de la manière la plus pratique, pour la dimension particulière de la pièce.
Si l'opérateur désire retirer complètement les sections de siège pour les utiliser en dehors des chemins de glissement,il lui suffit de sou- lever l'extrémité intérieure du châssis 16 pour dégager les pivots 27 et 28 de leurs rainures respectives.
D'autre part, l'extrémité avant du châssis étant supportée sur le plancher par les roulettes 25, son extrémité intérieure est également pourvue de moyens facilitant son d6placement . A cette fin, une roulette est fixée au milieu de la barre 26 et normalement dégagée du plancher.
Ces roulettes 25 et 42 permettent de déplacer commodément le siège après retrait du chemin de glissement 5, et avec le minimum d'effort..
La forme de réalisation de chemin de glissement représentée sur la figure 13, est pourvue d'une paire de sections rectilignes pratiquement identiques 43, profilées en U et correspondant aux pistes 7 et 8 profilés
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en U de la première forme de construction du dispositif. Les chemins de glissement 43 sont disposés horizontalement et peuvent ou non être reliés ensemble en 44.
Lorsque le dispositif est utilisé comme meuble démontable, il est évident que chaque section 43 et ses éléments associés, décrits ci- dessous, peuvent être séparés et pourvus de tous moyens d'assemblage désira- bles pour former conjointement, avec les sections de siège, un canapé de longueur normale Les extrémités extérieures des sections 43 du chemin de glissement sont rigidement reliées à un élément de châssis 45 de préfren ce en fer cornière, comportant un prolongement arrière 46 qui porte de ma- nière rigide un montant perpendiculaire 47 adjacent à son extrémité.
Le montant 47 constitue un support démontable pour le dossier 15 et correspond en général aux montants 13 L'élément de châssis 45 s'étend en avant de la piste 43 et est coudé intérieurement, ainsi qu'en 48, dans le plan horizon- tal afin de former une entretoise rigide pour une section 49 de chemin de glissement. Cette section 49, également profilée en U, est rigidement fixée à son extrémité avant à l'extrémité avant de l'entretoise 48, alors que son autre extrémité est rigidement fixée sur le coté de la piste 43 près de son extrémité intérieure. La section 49 est coudée latéralement pour former sur la majeure partie de sa longueur un conduit rectiligne 50. Une butée 51 est disposée dans ce conduit 50 pour limiter le mouvement pivotant des châssis 16 et 17.
Ainsi que précédemment décrit, le châssis 16 est pouruv d'une bar- re en diagonale 26 portant les pivots descendants 27 et 28 s'engageant dans le chemin de glissement. Bien que la forme préférée de réalisation du meu- ble transformable ne soit représentée qu'avec une seule roulette 42, l'in- vention envisage également l'utilisation de deux de ces roulettes montées sur la barre 26 et representées en pointillé en 52 sur la figure 13 Lorsque les châssis 16 sont engagés sur les chemins de glissement, les roulettes 52 se treuvent écartées du plancher, mais lorsque les sections de siège sont démontres de ces chemins de glissement pour leur donner une autre position plus désirable les roulettes 52 fonctionnent avec les roulettes 25 pour faci- liter le déplacement du dispositif.
Lorsque les châssis 16 et 17 occupent leur position formant canapé, leurs extrémités intérieures étant en aboutement, on remarquera que le pi- vot 28 est disposé intérieurement par rapport à l'extrémité extérieure du conduit 50, alors que le pivot 27 est adjacent à l'extrémité intérieure de la piste 43.
Maintenant, s'il s'agit de faire prendre à une section de siè- ge une position oblique par rapport au dossier 15,l'opérateur tire vers l'avant l'extrémité extérieure de la section de siège, ce qui fait avancer le pivot 27 le long du chemin de glissement 43 pendant que le pivot 28 avan- ce dans le conduit 50 du chemin de glissement 49; on obtient ainsi en fait un mouvement combiné de rotation et de translation de la section de siège dans un plan horizontal jusqu'en un point auquel les pivots 27 et 28 se trouvent disposés sur une ligne 53;
à ce moment, le pivot 28 a effectué sa course maximum dans le conduit 50, et ce mouvement initial a séparé la sec- tion de siège de l'extrémité de la section de siège adjacente en permettant ainsi le mouvement tournant de ladite section de siège tout en évitant le contact de frottement avec la section adjacente. Lorsque la section de siè- ge a atteint un point auquel elle forme un angle de 90 degrés par rapport au dossier 15, les pivots 27 et 28 se trouvent disposés sur la ligne 54, le pivot 27 ayant achevé sa course d'avance maximum le long du chemin de glis- sement 43, alors que le pivot 28 a reculé intérieurement le long du conduit 50 jusqu' à son engagement sur la 'butée 51. Par ailleurs, le mouvement des sections de siège est pratiquement identique à celui décrit au sujet de la première forme de réalisation de l'invention.
Il peut être désirable de pourvoir le meuble de moyens de verrouil- lage appropriés empèchant tout mouvement accidentel des sections de siège
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pendant leur utilisation en canapé,et ce but est réalisé au moyen d'un ver- rou à lame flexible 55 représenté sur la figure 14. La lame de verrou 55 est fixée de toute manière désirable (non représentée) au cadre de chemin de glissement à la position voulue pour se trouver sur le parcours du mou- vement tournant des sections de siège. La lame 55 présente une lèvre incli- née descendante 56 sur laquelle s'engage un doigt 57 fixé sur une plaque
58 rigidement fixée à la partie inférieure de l'accoudoir 36. La lame 55 est également pourvue d'une fente 59 destinée à recevoir le doigt 57 lors- que les sections de siège occupent leur position de fermeture complète ou formant canapé.
Lorsqu'on repousse intérieurement les sections de siège, le doigt 57 remonte sur la lèvre 56 en infléchissant la lame 55 pour per- mettre l'introduction de ce doigt dans la fente 59 et maintenir ainsi solide- ment les sections de siège à l'encontre de tout mouvement accidentel en avant, mouvement qui se produirait lorsqu'une personne assise sur le siège s'applierait contre le dossier 15. On peut utiliser divers autres verrous appropriés pouvant paraître désirables, la forme représentée n'ayant été citée qu'à titre d'exemple des moyens destinés à empêcher le déplacement des sièges. La lèvre 56 dépasse extérieurement sur le côté de l'accoudoir 36 afin que l'opérateur puisse abaisser la lame 55 pour libérer le doigt 57 et permettre le fonctionnement de la section de siège.
Il ressort de ce qui précède que l'invention offreumcanapé trans- formable en lit très simple et extrêmement pratique. Le meuble, à sa posi- tion de siège, constitue un canapé des plus confortables,et après sa trans- formation en lit forme un meuble de repos très agréable et confortable.
Les châssis sont rigides et se déplacent facilement l'un par rapport à l'au- tre sur le chemin de glissement décrit, pour se transformer en lit avec un minimum d'effort. Le meuble se compose d'éléments relativement peu nombreux et simples, peu susceptibles de dérangement, et n'exigeant aucune atten- tion. Le lit déployé de la présente invention n'exige aucune barre centra- le telle que celle utilisée dans les dispositifs antérieurs de ce genre.
Le poids du meuble, complètement assemblé et capitonné est trelativement lé- ger ; il pèse effectivement en pratique de 90 à 110 kilogs alors que le poids des autres types de canapés-lits peuvent atteindre de 135 à 145 kilogs.
La construction précédemment décrite permet'la constitution d'un fauteuil bordé ou de relaxation en faisant tourner la section de siège en a- vant perpendiculairement au dossier, et, sans déployer les châssis;, l'usa- ger peut alors s'asseoir sur le siège en s'appuyant le dos contre le dossier et ses jambes reposant sur les accoudoirs. Lorsque le siège est ainsi dispo- sé, si l'on couche un enfant en travers de la longueur, il se trouvera pro- tégé contre les chutes par le dossier et les accoudoirs. D'autre part on peut supprimer le dossier et les accoudoirs pour obtenir un divan-lit ordi- naire les sections de siège peuvent également être retirées complètement des chemins de glissement et dispersées pour former des meubles mobiles, ou disposées dans une autre pièce si on le désire.
Le meuble présente une gran- de souplesse d'utilisation étant donné la facilité déplacer les sièges selon tout angle désiré. Le fait que le dossier et les accoudoirs sont ins- tallés en permanence offre une grande souplesse du point de vue style. On utilise de préférence pour les coussins -le caoutchouc mousse connu ou autre matière plastique équivalente,présentant des faces planes qui permettent un aboutement plan des sections et évitent ainsi tout pli ou irrégularité des surfaces du lit. On envisage l'utilisation de coussins dont la couche infé- rieure est plus compacte que la couche supérieure pour donner à l'usager la possibilité de choisir ainsi entre un matelas doux ou ferme pour son lit.
La forme de réalisation représentée sur la figure 15 concerne la construction utilisée comme fauteuil transformable; elle comporte le même siège 6, l'accoudoir 36 fixé au siège et le dossier surplombant 15. Mais
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elle nécessite un accoudoir supplémentaire, représenté en 36', qui sera fixe par rapport au dossier 15 Par ailleurs le siège est supporté et fonc- tionne de la manière précédemment expliquée au sujet du canapé transformable.
Bien que les formes de réalisation représentées permettent le dé- ploiement de la section de siège, ou de chacune des sections de siège en un lit de longueur normale, cette caractéristique peut naturellement être omise dans la portée générale de l'invention, pour offrir la facilité de déplacement angulaire simplement, de la ou de chaque section de siège afin de disposer l'accoudoir correspondant parallèlement au dossier pour former un siège de relaxation ou une paire de tels sièges, ou bien pour utiliser cette dernière forme de réalisation comme lit d'enfant dans lequel le dos- sier et les deux accoudoirs, disposés parallèlement à ce dernier, forment des barrières de protection.