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On connaît des pompes à soufflet constituées par deux flasques ou disques réunis par un cuir. Les deux disques agissent contre l'effet d'un ressort de compression placé à l'intérieur du soufflet et tendant à les écarter l'un de l'autre et par suite à développer le cuir. Ces pompes ont l'inconvénient suivant :il est pratiquement impossible de guider les flasques l'un contre l'autre, et ceux-ci par suite peuvent échapper de côté lors de la compression du soufflet. Il en résulte qu'il est plus difficile de travailler avec de telles pompes car on emploie les pompes de ce genre surtout dans le camping, principalement pour gonfler les tapis de sol, les matelas pneumatiques, coussins, etc...
L'invention se propose de supprimer les inconvénients précédents. Elle concerne une pompe à air destinée plus spécialement au camping et comprenant deux flasques réunis par uneuir, cette pompe est caractérisée par le fait qu'on a disposé à l'intérieur du soufflet des dispositifs de guidage relatifs pour les disques de telle sorte que l'on puisse faire varier la distance qui les sépare.
Les dessins annexés représentent des exemples de réalisation de l'objet de l'invention. Dans ces plans : la figure 1 représente une coupe Verticale d'un premier mode de réalisation de la pompe, suivant la droite I-I de l'invention; la figure 2 représente une coupe à travers la même pompe,suivant la droite II-II de la figure 1, après suppression du cuir; la figure 3 représente une coupe verticale suivant la droite III-III de la figure 2 à travers la même pompe ; la figure 4 représente une coupe suivant la droite IV-IV de la figure 1 à travers un élément ou organe de guidage, à plus grande échelle que dans la figure 1; la figure 5 représente une partie de la pompe lorsque la soufflet est comprimé et que les flasques sont en contact; la figure 6 représente schématiquement un deuxième exemple de réalisation de la pompe, d'une façon analogue à la figure 1;
la figure 7 représente schématiquement une variante du premier exemple de réalisation; la figure 8 représente schématiquement un exemple de réalisation avec glissière courbe; la figure 9 est une variante de la précédente; la figure 10 est une deuxième variante de la figure 8; la figure 11 représente un détail d'une forme de réalisation du soufflet; la figure 12 représente un détail d'une autre forme de réalisation du soufflet.
La pompe à soufflet représentée dans les figures 1à 3 comprend une membrane ou un cuir 10 de section circulaire, et deux flasques métalliques 11 et 12, sur les bords desquels est appliqué le cuir 10. La section horizontale du cuir pourrait avoir une autre forme quelconque, par exemple une forme polygonale, et le sac pourrait avoir une paroi lisse dépourvue de plis. Pour guider les deux flasques 11 et 12 l'un par rapport à l'autre, on a prévu deux pièces de guidage 13 et 14 à l'intérieur du cuir 10. Ces deux pièces se croisent les lames d'un ciseau, et sont articulées entre elles par un axe ou boulon 15 autour duquel elles peuvent pivoter, de façon à se déplacer dans deux plans parallèles comme on le voit nettement sut les figures 2 et 3.
Le flasque Il porte l'extrémité de la pièce de guidage 13.
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Celle-ci est articulée autour d'un axe 16, qui est fixéedans un étrier 17 fixé au flasque. Une extrémité -de'T'autre pièce de guidage 14 est fixée de la même manière à un étrier 19 porté par le plateau 12, de façon que la pièce 14 soit également articulée. L'autre extrémité de la pièce de guidage 13 mentionnée ci-dessus est munie d'un galet 20 porté, entre deux joues de la pièce 13, par l'axe 21 dont les extrémités font saillie en dehors du rouleau. La face intérieure du disque inférieur-.32, porte une glissière 22 dont les bords sont coudés en deux pliages.
Les extrémités précitées de l'axe 21 viennent s'engager sous les ailes de la glissière dirigées vers l'intérieur (figure 3), et le galet 20 repose sur le fond de la glissière Le galet et son axe constituent un organe de guidage grâce auquel la pièce 13 est maintenue par la glissière 2 de façon à pouvoir s'y déplacer, ce qui permet également un mouvement de rotation de cette pièce 13. L'autre extrémité de la pièce 14 est fixée d'une façon identique sur le plateau supérieur 11 de façon à pouvoir coulisser et à tourner. Dans ce but, on a prévu une glissière 23 dans laquelle peuvent se déplacer un galet 25 et un axe 24 fixé sur la pièce 14.
Les organes de guidage pourraient aussi bien comporter chacun deux galets de même axe qui viendraient s'engager sous les ailes intérieures des glissières, et qui pourraient s'appuyer sur le fond de celles-ci. Les deux bras de chaque pièce de guidage 13 et 14 ont une même longueur.
Autrement dit, les distances des axes 16 et 21 à l'axe du boulon 15 et les distances des axes 18 et 24 à ce même boulon 15 sont égales deux à deux. Il en résulte que les deux flasques 11 et 12 restent parallèles entre eux lorsque leur écartement varie. les bras des pièces 13 et 14 qui portent les galets 20 et 25 possèdent chacun un étrier 26 sur lequel est accrochée une extrémité d'un ressort de traction 27 ou 28, l'autre extrémité de ce ressort de traction étant fixée à la nervure 29 d'un étrier 17 ou 18. Ainsi les ressorts 27 et 28 tendent à faire tourner les pièces de guidage 13 et 14 de façon telle que les flasques 11 et 12 s'écartent l'un de l'autre et que le cuir 10 se développe. Pour limiter ce mouvement, on a prévu sur les glissières 22 et 23 butoirs.: 30 qui coopèrent avec les rouleaux 20 et 25.
Les ressorts pourraient également attaquer directement les axes 16 et 24 ou 18 et 29.
On aperçoit très nettement la forme particulière des pièces de guidage 13 et 14 dans les figures 1 à 3 et ces pièces de guidage sont faites à la presse à partir de pièces métalliques plates et dans leurs dimensions principales sont parallèles à des plans virtuels contenant les axes de rotation 15,16, 21 et 15,18 et 24. Pour donner de la raideur aux pièces de guidage, on a formé à la presse une nervure 31 sur chacune d'elles comme on le voit sur la coupe de la figure 4.
Conformément à la figure 2, les pièces 13 et 14 ont des extrémités formées de façon telle que, dans l'articulation à ciseaux autour de l'axe 15, elles se déplacent l'une à côté de l'autre mais que les supports de leurs extrémités sont symétriques par rapport au plant vertical virtuel, qui passe par les centres des plateaux 11 et 12 et qui est perpendiculaire aux axes 15, 16,18, 21 et 24.
Le flasque supérieur 11 porte une ouverture d'admission d'air 32 (figure 3) obturée, sur la face intérieure du plateau par un clapet 33 constitué par une matière souple et servant de soupape de retenue. Le flasque inférieur porte une tubulure courbe 34, qui est fixée de façon étanche et qui est connectée à un tuyau souple 35, par exemple à un: tuyau en caoutchouc ou en matière synthétique du genre du caoutchouc. La tubulure 34, ou bien le tuyau souple 35,pgut porter une soupape de retenue non représentée qui s'ouvre lorsqu'on comprime le sac et qui se ferme automatiquement lorsque la pression tombe. Au point de fixation de la tubulure 34, le flasque 12 porte un empochement 36 dirigé vers l'intérieur du soufflet.
De plus, ce flasque porte une saillie circulaire 37 réalisée à la presse et faisant saillie vers la face extérieure du flasque. le tuyau souple 35 peut être enroulé autour de cette saillie circulaire lorsque la pompe n'est pas utilisée. Mais cette saillie sert également à renforcer le flasque et c'est
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pourquoi on a prévu également une saillie analogue 38 sur le flasque supérieur 11.
Deux lèvres 39 et 40 radiales et en saillie, diamétralement opposées, sont fixées sur la périphérie des flasques 11 et 12. Les lèvres 39 portent chacune un oeil 41, alors que chacune des lvres 40 portent une crochet mobile 42. Conformément à la figure 5, ce crochet peut être introduit dans l'oeil correspondant 41 lorsque les deux flasques 11 et 12 sont appuyés l'un contre l'autre. Grâce à ce dispositif, on peut bloquer d'une façon simple les deux flasques l'un contre l'autre quand la pompe n'est pas utilisée, si bien que celle-ci occupe relativement peu de place.
Au lieu du crochet 42 et de l'oeil 41, on pourrait prévoir d'autres dispositifs pour remplir le même but. Ces dispositifs peuvent également et avantageusement être installés à l'intérieur du soufflet et être commandés de l'extérieur du soufflet en vue d'ouvrir le verrouillage, comme on le fait dans les accordéons modernes.
Pour limiter le mouvement des deux flasques 11 et 12 l'un par rapport à l'autre, il est avantageux de prévoir des butoirs situés à l'inté- rieur du sac 10. On a représenté un seul de ces butoirs sur la figur 3. Il est constitûépar une douille 50 fixée sur la flasque inférieur 12, un tampon amortisseur 51 établi sur la première de façon à pouvoir coulisser, et par un ressort de compression 52 placé dans la douille et tendant à déplacer l'organe 51 vers le haut dans toute la mesure où celui-ci peut se déplacer.
Lorsqu'on fait descendre le flasque supérieur 11 vers le bas,3 ce plateau vient toucher l'organe 51, qui est ensuite également sollicité vers le bas contre l'action du: ressort 52 jusqu'à ce que sa partie supérieure vienne en contact avec la douille50. Le butoir est donc réalisé d'une façon élastique dans le double but suivant :
I./ amortir les chocs en cours de pompage,
2./ produire une force écartant les platea 11 et 12 l'un de l'autre lorsque l'écartement entre ces plateaux est minimum, et que l'effort des ressorts 27 et 28 ne peut agir que faiblement dans le sens de l'écartement de ces plateaux.
On peut réaliser deux ou plusieurs butoirs du type décrit cidessus.
Les bras 13 et 14 peuvent évidemment être réalisés d'une façon quelconque, différents du système décrit et représenté. On peut par exemple constituer chaque pièce par deux ou plusieurs éléments plats parallèles entre eux, dont les dimensions principales sont perpendiculaires aus axes 16, 18, 21 et 24 et dont les extrémités sont reliées entre elles, ou au contraire fixées isolément sur les flasques.
La figure 6 représente schématiquement un exemple de réalisation dans lequel quatre pièces de guidage 13a, 13b, 14a et 14b sont assem- blées suivant un dispositif en acoordéon, appelé aussi cisaille de Nurem- berg. Les deux pièces 13a et 14a se croisent à la façon de lames de ciseaux, et sont reliées au flasque 11 comme les pièces 13 et 14 le sont dans le premier exemple de réalisation.
D'une façon analogue, les deux autres pièces 13b et 14b se croisent également à la façon de lames de ciseaux et sont reliées au flasques inférieur 12 de la même façon que les pièces de guidage 13 et 14 dans l'exemple précédent. Sur les pièces de guidage 13a et 14b, -ainsi que sur les pièces de guidage 14a et 13b, les extrémités qui se trouvent à l'opposé des plateaux correspondants, sont articuliées entre elles par des articulations 14. Grâce à ce dispositif, on peut largement écarter les flasques 11 et 12 l'un de l'autre. De ce fait, on peut augmenter le volume de la pompe sans accroitre le diamètre des flasques 11 et 12.
Pour développer le soufflet et le cuir 10 qui ne comporte aucun plissage sur la figure 5, il est avantageux d'employer un ressort de traction 46 qui agit sur les deux articulations 44 et 45.
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Le mode de réalisation de la figure 7 ne diffère de celui qui a été décrit en premier lieu qu'en ce que les deux bras de chacune des pièces de guidage 13 et 14 ont à partir de l'articulation par le boulon 15s des longueurs différentes.
Grâce à ce dispositif, les flasques 11 et 12 s'inclinent l'un par rapport à l'autre au fur et à mesure qu'ils s'écartent, ce qui est avantageux dans certains cas pour le fonctionnement et la manoeuvre de la pompe. Il est évident que les bras pourraient aussi être inégaux dans le mode de réalisation de la figure 6, grâce à quoi les flasques s'inclineraient relativement l'un à l'autre qund on les écarterait l'un de 1' autre.
Le mode de fonctionnement de la pompe décrite est immédiatement compréhensible. A l'aide de la pompe des figures 1 à 3, on peut refouler de l'air dans le tuyautage souple 35, et par exemple pour gonfler un matelas ou un canot pneumatique pour allumer un feu et ou encore pour aspirer l'eau qui se trouve dans le canot au moyen d'un éjecteur ou d'un autre appareil analogue, etc.... Il s'agit donc ici d'une pompe refoulante.
Mais l'appareil pourrait être également réalisé pour aspirer l'air par un tuyautage souple, par exemple pour élever de l'eau. Pour obtenir ce résultat, on pourrait fixer sur le flasque supé ieur une tubulure à la plce de l'ouverture 32 ; cette tubulure comporterait une soupape de retenue qui ne laisse passer le fluide pompé que dans le bans de l'admission dans le soufflet. Dans ce cas, la tubulure 34 devrait posséder une soupape de retenue qui laisserait seulement passer le fluide dans le sens de la sortie du soufflet. Une telle pompe pourrait être employée à volonté comme pompe aspirante pour de l'eau ou comme pompe refoulante pour de l'air.
Les figures 8,9 et 10 représentent -schématiquement des vari- antes des modes de réalisation des figures 1 et 7. Dans ces diverses figures, les organes correspondants portent les mêmes numéros, et l'on a représenté uniquement les organes qui sont modifiés par rapport à la forme de réalisation des figures 1 et 7. Dans le mode de réalisation des figures 8, 9 et 10, la glissière 22 a est incurvée, au lieu d'être rtiligne comme la glissière 22 des figures 1 et 7. Il en résulte que les extrémités de l'axe 21 sont guidées sur une courbe tournée vers l'intérieur. On obtient ainsi un avantage particulier : en effet, l'angle que fait la pièce 13 avec la glissière 22a, et par suite la réaction de celle-ci est considérablement réduit dans la disposition initiale pour le mouvement de pompage.
Les réactions normales produites par l'axe 21 sur les faces de la glissière
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sontoonc beaJ;lcoûp' pluà.fài1)J.eI:.I4'rottement à l'intérieur de la glissière 21 est donc également très réduit. En tous cas, la courbure concave intérieure de la glissière a pour effet de réduire considérablement la résistance de , frottement au début du mouvement de pompage, c'est-à dire à l'instant critique,dans lequel on doit surmonter les forces de frottement relativement importantes produites par le frottement statique.
Le fait que les réactions normales agissant sur la glissière soient, par suite de la courbure adoptée plus fortes dans une phase ultérieure du mouvement dans le mode de réalisation de la figure 8 que dans le cas d'une glissière rectiligne, ne joue ici aucun rôle, car on ne doit surmonter dans cette phase du mouvement que les résistances de frottement et de glissement qui sont beaucoup plus faibles.
Dans la forme de réalisation des figures 9 et 10, l'angle que
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fait la pièce 13" âVec la axg â. la. glissière 22a v-arie faiblement au cours du mouvement de pompage. On peut même obtenir que cet angle soit à peu près constant pendant tout le mouvement de pompage.
Sur la figure 9, la glissière en fome d'arc 22a est disposée de façon telle que l'extrénité soit à peu près parallèle au plan duiflasque.
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Dans la figure 10, l'extrémité seule de la glissière est incurvée. Dans chacun des trois modes de réalisation mentionnés en dernier lieu les bras peuvent être égaux (comme dans le premier mode de réalisation) ou bien inégaux (comme dans la figure 7).
La figure 11 représente un système de renforcement du cuir en caoutchouc dans les creux des plissements au moyen de fils, ficelles, etc..
53, ce qui permet de donner au cuir une épaisseur plus faible. Comme on le voit sur la figure 12, ce renforcement 53 peut également être mis en place lors de la coulée du cuir en caoucchouc.
Le cuir peut être fixé au moyen d'une bande circulaire qui s' étend autour du soufflet. On peut également introduire le tuyautage souple d'air dans cette bande, ce qui empêche de perdre ce dernier. En fait, la r pompe peut également être tenue serrée au moyen d'une mâchoire dans laquelle on peut introduire le tuyautage souple.
On pourrait également penser à fixer sur la pompe des dispositifs maintenant les plateaux en position écartée et une telle pompe pourrait également servir comme récipient.