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On a déjà proposé de fournir à des moteurs à combustion interne de l'air humidifié de manière à améliorer la combustion et le rendement du moteur. La présente invention concerne plus particulièrement les dispositifs connus comportant une chambre remplie d'eau munie d'une part d'orifices d'entrée d'air permettant l'admission de l'air au-dessus du niveau de l'eau et d'autre part un orifice de sortie mis en communication avec le collecteur d'admission du moteur où il se mélange à l'air carburé alimentant les cylin- dres du moteur.
Dans les dispositifs connus de ce type on a en général cherché à alimenter la chambre de vaporisation avec de l'air chaud de manière à aug- menter le taux de vaporisation et par suite la teneur de l'air en vapeur d'eau.
Or l'expérience a montré que l'utilisation d'air chaud présentait au contraire de grands inconvénients. En effet le mélange d'air chaud forte- ment vaporisé est soumis lorsqu'il pénètre dans la tubulure d'alimentation du moteur à une très forte dépression et par suite à un refroidissement brus- que qui détermine la condensation d'une partie importante de la vapeur d'eau qui retombe en gouttelettes, ce qui nuit au contraire au rendement du moteur.
La présente invention est caractérisée essentiellement en ce que la chambre contenant la réserve d'eau à vaporiser est maintenue à une température comprise entre 30 et 50 et que l'air pénétrant dans cette chambre est lui-même à une température ne dépassant pas 50 .
L'appareillage suivant l'invention est particulièrement simple puisqu'il comporte simplement une cuve de forme quelconque, par exemple cylindrique, munie à sa partie supérieure d'un orifice dé remplissage et comportant, au-dessus du niveau du liquide, les orifices d'admission d'air de préférence réglables et les orifices de sortie de l'air humidifié. Pour éviter l'entraînement d'eau liquide dans le mélange, on disposera de préférence dans la cuve, un flotteur s'étendant sur une large surface à la partie supérieure du niveau d'eau évitant les éclaboussures sous l'effet des chocs du véhicule et limitant la surface d'évaporation.
De préférence la cuve sera munie de deux orifices d'évacuation de l'air humidifié débouchant respectivement en aval et en amont des papillons des gaz et du Venturi disposés dans la conduite d'alimentation, le papillon disposé en amont agissant essentiellement pour l'alimentation en ralenti.
Comme représenté sur le dessin joint, le dispositif comporte une cuve ou réservoir contenant de l'eau jusqu'à un niveau Inférieur à une série d'orifices ménagés dans la paroi du réservoir. Ce réservoir est muni à sa partie supérieure d'un orifice de remplissage 10. La cuve 1 est placée à proximité du moteur et à un emplacement tel qu'en marche normale du moteur la température de l'eau contenue dans le réservoir 1 soit située aux environs de 30 à 50 C. On a d'ailleurs remarqué qu'un bon fonctionnement du dispositif est assuré lorsque la température de l'eau est de 40 C environ.
Le réservoir 1 de forme cylindrique par exemple est ainsi préférablement monté sur glissières de manière à pouvoir être facilement déplacé par rapport au moteur afin de le fixer à un éloignement tel de celui-ci que la température de l'eau ne dépasse pas 50 et soit de préférence aux environs de 4J C.
Un flotteur à est disposé dans la cuve. Il évite l'entraînement d'eau liquide dans les conduites sous les chocs du véhicule
La cuve 1 est mise en communication d'une part avec l'atmosphère par les orifices 3, simples trous percés dans la paroi du réservoir, et d' autre part avec la conduite d'alimentation du moteur par deux conduits 1 et 6 d'évacuation de l'air humidifié, ces deux conduits débouchant respectivement en aval et en amont du papillon des gaz. L'air humidifié pénètre dans le carburateur par l'intermédiaire de gicleurs calibrés 2 et .
En fonctionnement, l'eau du réservoir étant à une température de 40 C environ l'ait atmosphérique pénètre au-dessus du niveau d'eau par les orifices 3, se sature d'humidité et est évacué par les canalisations 1 et
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dans la conduite d'alimentation du moteur, ces deux canalisations débouchant respectivement au-dessous et au-dessus du papillon des gaz.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus. Celui-ci peut en effet comporter des modifications sans sortir du cadre de l'invention. En particulier on pourrait prévoir que chacune des canalisations 1 et soit reliée à un réservoir indépendant.
REVENDICATIONS.
1. Dispositif pour l'introduction d'air humidifié dans la conduite d'alimentation d'un moteur à combustion interne du type comportant une cuve d'eau liquide en communication d'une part avec l'atmosphère et d'autre part avec la conduite d'alimentation, caractérisé en ce que l'eau et l'air introduits dans la cuve sont maintenus à une température comprise entre 30 et 500.
2. Dispositif suiv. 1 carac. en ce que la cuve est munie intérieurement d'un flotteur recouvrant une partie importante du niveau du liquide en limitant la surface d'évaporation d'eau et évitant l'introduction d'eau liquide dans le mélange.
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