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FOVULCAIN Société Anonyme, résidant à BRUXELLES.
PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS DE CHAUFFAGE A COMBUSTIBLE LIQUIDE.
Dans les appareils de chauffage alimentés par combustible liquide et fonctionnant à la pression atmosphérique, on fait généralement usage de brûleurs formés par un réceptacle partiellement perforé dans lequel le combustible liquide vient en contact avec un fond ou avec une coupelle de vaporisation; le combustible brûle dans ce réceptacle et les gaz chauds et fumées sont évacués après avoir suivi un chemin conditionné de manière à leur permettre d'abandonner la plus grande partie de leurs calories.
Ces appareils doivent obligatoirement être correctement réglés en raison des dépôts carbonés particulièrement abondants qui résultent d' une combustion incomplète ou plus exactement d'un mélange trop riche. Au contraire., si le mélange est trop pauvre, la flamme est rapidement soufflée.
Or, le réglage du mélange dans ce genre d'appareils est particulièrement difficile à assurer dans les phases très particulières de la mise en marche et du ralenti.
En effet lors de la mise en marche, le brûleur, et plus spécialement le fond ou la coupelle de vaporisation, est froid. Il en résulte que subsistent de nombreuses gouttelettes liquides particulièrement défavorables à une bonne combustion. Quant au ralenti., il est particulièrement difficile à assurer dans les appareils connus en raison de la sensibilité du tirage de la cheminée et de son instabilité, de la viscosité du combustible, de la présence d'impuretés solides en suspension et, pour ces raisons., de la difficulté d'assurer un débit à la fois réduit et régulier. De plus, à ce fonctionnement au ralenti correspond un débit calorifique également réduit, d'où un abaissement sensible de la température du brûleur et, ipso facto, une réduction de la gazéification du combustible liquide préalablement à la combustion.
L'invention concerne des perfectionnements apportés à ce genre s'appareils de chauffage et par lesquels ces inconvénients se trouvent systématiquement ou tout au moins réduits dans de fortes proportions. Substantiellement, ces perfectionnements consistent à assurer le réchauffage du brû-
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leur ou tout au moins de la partie du brûleur formant l'élément de vaporisa- tion de l'huile combustible. Ce réchauffage peut être réalisé de différents moyens mais de préférence par les gaz et fumées lesquels - ou une partie tout au moins - sont déplacés de manière à venir en contact avec ledit brûleur avant d'être évacués vers la cheminée. Le cheminement desdits gaz et fumées, la manière dont le brûleur se trouve réchauffé et l'évacuation desdits gaz et fumées peuvent être assurés par'des moyens essentiellement variables.
L'invention s'étend à tous ces moyens. Toutefois., à simple titre d'exemple., sans aucun caractère limitatif d'aucune sorte, de s'exécutions sont décrites ci- après en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente une exécution en coupe longitudinale; la figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1; la figure 3 est une coupe suivant la ligne III-III de la figure 1; la figure 4 est une vue arrière de l'exécution des figures précé- dentes; la figure 5 représente une variante en coupe longitudinale; la figure 6 représente une coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5.
Dans l'exécution des figures 1à 4, l'appareil de chauffage - qui n'est représenté schématiquement que dans ses éléments essentiels - compor- te le brûleur proprement dit formé par une cuvette perforée 1 intérieurement pourvue d'au moins une couronne conique 2. ce brûleur étant en relation., par un conduit 1,, avec un carburateur ! lui-même alimenté via le conduit 2. par le réservoir 6 fixé à la partie dorsale supérieure de l'appareil. Ledit brû- leur est fixé sur une paroi horizontal 2. au-dessus de laquelle est fixée la taque 8. L'espace 2. délimité par lesdites parois 7-8 est mis en communication directe.
par les deux séries de conduits 10-11 placés de part et d'autre du- dit brûleur., avec une chambre inférieure 12 délimitée par une paroi intermé- diaire 13 et un fond 14.Dans ladite chambre 12 fait saillie la partie infé- rieure du récipient 1 constituant le brûleur. Ladite chambre 12 est en commu- nication directe avec l'orifice d'évacuation 15 susceptible d'être branché sur la cheminée (non représentée). Dans l'orifice d'évacuation est disposé un clapet 21, capable de régler le tirage dans la cheminée. Dès lors., cet appareil de chauffage fonctionne normalement comme un appareil traditionnel.
Néanmoins* les gaz et fumées., après avoir chauffé la taque , sont obligés de cheminer au-travers des éléments tubulaires 10-1¯1,de gagner ainsi la cham- bre inférieure 12 et de chauffer le fond du brûleur 1. avant de gagner l'ori- fice d'évacuation 15. Par ce moyen, on est donc assuré d'un réchauffage perma- nent du fond du brûleur., ce qui coopère à une meilleure vaporisation du com- bustible liquide.
Afin d'évacuer les gaz et/ou les odeurs provenant du réservoir 2.. il est pré- vu une conduite 20 entre ledit réservoir et la chambre inférieure 12. Cette exécution peut évidemment comporter des variantes pratiquement infinies sans, par ce fait.. s'écarter de l'objet même de l'invention.
A simple titre documentaire, une seconde exécution est schéma- tisée très sommairement aux figures 5 et 6. Dans cette exécution, l'espace supérieur 2. délimité entre les parois horizontales 7-8 est mis en relation avec la chambre inférieure 12 par des passages latéraux 16-17 et des conduits horizontaux, respectivement 18-19. Dans cette exécution, on obtient.. en plus du réchauffage permanent du brûleur., une augmentation de la surface de chauffe de l'appareil par le contact entre les gaz et fumées avec les parois latérales du manteau de l'apperil de chauffage.
De nombreuses autres caractéristiques peuvent encore ainsi être combinées avec la disposition essentielle, objet de l'invention, et qui concerne le réchauffage, dans toutes les allures de
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marche de l'appareil. du brûleur ou d'une partie de celui-ci.
L'invention s'étend aussi à tout appareil de chauffage équipe d'un tel genre de brûleur pour autant qu'y soit applicable ladite disposi- tion particulière, objet de l'invention.
REVENDICATIONS.