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MECANISME NOUEUR PERFECTIONNE POUR LE LIAGE.DES BALLES DE FOURRAGE OU ANALOGUES.
La présente invention est relative à un mécanisme noueur perfectionné pour le liage des balles de fourrage ou analogue, telles qu'elles sont confectionnées par les machines en service actuellement : presses à haute et basse densité,presses-ramasseuses, etc..., qu'elles soient à piston coulissant ou oscillant.
On sait que pour le liage des balles de fourrage on autres végétaux, il y a inférât à se servir de fil de fer plutôt que de ficelle, en raison, notamment, de la plus grande résistance à la traction qu'offre le lien métallique par rapport au lien en fibres textiles.
On a donc déjà proposé maintes fois d'équiper les machines agricoles servant à la confection desdites balles de mécanismes moueurs qui peuvent être rangés dans deux catégories, à savoir ceux dans lesquels le fil de fer de liage provient de deux bobines d'alimentation et ceux dans lesquels il n'existe qu'une seule bobine d'alimentation.
Les mécanismes du type à deux bobines s'ils présentent l'avantage de ne pas nécessiter d'organe reteneur du fil de fer de liage ont, par contre, pour inconvénient de comporter des bobines et un mécanisme d'aménagé très encombrants. En ce qui concerne les mécanismes connus du type à une seule bobine ils ont pour inconvénients non seulement leur encombrement, mais aussi d'être d'une construction compliquée et onéreuse, étant donné qu'ils comportent trois groupes d'organes distincts nécessitant des ensembles spéciaux pour chaque application sur des presses de différentes largeurs ou d'un écartement de liens différent.
De plus, tous les dispositifs de liage automatique au fil de fer connus sont adaptés à la presse construite à leur usage et ne peuvent par conséquent se monter sur une quelconque presse d'une autre fabrication.
L'invention a pour objet la réalisation d'un mécanisme noueur, du type à une bobine d'alimentation, qui se presente sous la forme d'un bloc
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unique pouvant être monté sur tous les types de presses quelles que soient les caractéristiques de celles-ci, ce mécanisme noueur pouvant être agencé soit pour le liage des balles de fourrage ou analogue seulement au moyen d'un fil de fer dont les deux extrémités sont réunies par une torsade, soit pour le liage desdites balles de fourrage ou analogue aussi bien au moyen d'un fil de fer ayant un numéro de jauge de Paris allant du P3 au 14, qu'au moyen d'une ficelle ayant un diamètre correspondant à une longueur de 200 à 420 m au kilogramme, les deux extrémités dudit fil de fer-ou de ladite ficelle étant réunies par un noeud.
Dans l'une quelconque de ses formes de réalisation, le mécanisme noueur selon l'invention est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte un organe reteneur et un organe destiné à réunir les deux extrémités du lien (fil de fer ou ficelle) utilisé pour le liage d'une balle de fourrage ou analogue, ces deux organes étant portés par un support unique et étant contrôlés par un seul organe de commande monté sur ledit support, le tout formant un bloc pouvant être fixé en tout endroit approprié d'une presse à fourrage de n'importe quel type.
Dans le cas où le mécanisme noueur est prévu uniquement pour le liage au fil de fer, un organe torâadeur est combiné à l'organe reteneur, ces deux organes établis sous la forme de disques, étant disposés coaxiale ment.
Dans le cas où le mécanisme noueur est prévu pour le liage au fil de fer ou à la ficelle, l'organe destiné à relier les deux extrémités du lien choisi est constitué par un bec noueur comprenant essentiellement une machoire fixe et une mâchoire mobile, solidaires d'un corps cylindrique susceptible d'être mis en rotation.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemple, et dans lesquels
La fig. 1 est une vue schématique d'une forme de réalisation d'un mécanisme noueur servant uniquement au liage au fil de fer, cette vue illustrant le fonctionnement dudit mécanisme.
La fig. 2 est une@vue en élévation du mécanisme noueur complet de la fig. 1.
La fig. 3 est une. vue correspondant à celle de la fig. 2 et faite en regardant dans la direction de la flèche A.
Les figs. 4 et 5 sont des vues en élévation et en plan, respectivement, du couteau du mécanisme.
Les figs. 6 et 7 sont des vues en élévation et en plan, respectivement, de la contre-làme. du couteau.
Les figs. 8 et 9 sont des vues en élévation et en plan, respectivement, de la plaque de retenue du fil de fer de liage.
Les figs. 10 et 11 sont des vues en élévation et en plan, respectivement,de la contre-plaque de retenue du fil de fer de liage.
La fig. 12 est une vue schématique de l'organe reteneur-et coupeur montrant la position occupée par le fil de fer de liage.
Les figs. 13 et 14 sont des vues en. élévation et en plan, respectivement, de l'organe torsadeur, montrant le profil des hoires.
La fig. 15 est une vue de la torsade produite.
La fig. 16 est une vue illustrant la position que vient occuper la torsade de la fig.15 après éjection de la balle de fourrage de la presse.
La fig, 17 est une vue en élévation d'une forme de réalisation du mécanisme noueur pour le liage au fil de fer ou à la ficelle, cette vue comportant une coupe partielle laissant apparaître les organes de commande du reteneur.
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La fige 18 est une vue partielle en plan avec arrachement, fai-
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te en regardimt dans la direction de la flèche A' de la fig. '17.
La fige 19 est une vue de profil faite en regardant dans la direction de la flèche B' de la fig. 17, le reteneur et le palier inférieur du bec noueur étant supposés démontés.
La ±le. 20 est une vue de profil de l'ensemble du reteneur, faite en regardant dans la direction de la flèche C' de la fig. 17.
La fig. 21 est une vue en élévation, de face, du bec noueur.
La fig. 22 est une vue de profil correspondant à celle de la fige 21.
Sur la fig. 1 qui donne une vue d'ensemble du mécanisme, 1 désigne la bobine d'alimentation en fil de fer, 2, le fil de fer de liage, 3. l'aiguille amenant le fil de fer 2. au mécanisme noueur et 4 le galet sur le-
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quel passent les deux extrémités du fil de fer 2 .. torsader. Sur cette même figure, on voit l'organe reteneur, constitué par un couteau 5, une contre-la- ne ± de couteau, une plaque de retenue 7 et une contre-plaque de retenus 8, ainsi que l'organe torsadeur 9, du mécanisme noueur, les organes reteneur et torsadeur constituant en fait les éléments essentiels dudit mécanisme noueur.
En se reportant maintenant aux figs. 2 et 3, le mécanisme noueur comporte un plateau 10, dont le pourtour est en forme de rampe et sur lequel appuie un galet 11 porté par un levier coudé 12. Ce dernier pivote sur un axe
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et est soumis à l'action d'un ressort 1 à. Par son,extrémité libre 15. le levier 12 agit sur un galet 16 contrôlant la mâchoire mobile 17 (fig. 13) de l'organe torsadeur. Cette mâchoire mobile 17, qui est montée sur le même axe
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18 que la mâchoire fixe 19. est soumise à l'action d'un ressort 20 agissant de manière à tendre constamment à la refermer sur ladite mâchoire fixe 19.
De plus, la force du ressort 20 est suffisante pour tordre, ainsi qu'il résul -
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te de la fig. 1.1,., les deux extrémités du fil de fer de liage et pour les main- tenir en place a l'état tordu.
Sur le plateau 10 est fixé un secteur denté 21 pouvant venir en prise avec un pignon 22 solidaire d'une douille 23. Celle-ci porte un axe 24, placé de façon à former excentrique, et qui sert à mettre en mouvement,; par l'intermédiaire d'une bielle 25 et d'un axe 26, les pièces mobiles de l'organe reteneur qui sont la contre-lame 6 de couteau et la contre-plaque de
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retenue 8 (fig. 12).
La contre-lame¯6, qui présénte à 13a périphérie des en- tailles 27 ut 28 (figs. 6 et 7), et la contre-plaque 8, qui présente à sa pé-
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riphérie des entailles 2 et,0 (figs. 10 et 11), sont montées sur une douil- le et sont maintenues en contact serré, avec le couteau ¯5 et la plaque de retenue 7, au moyen d'un ressort 31. En ce qui concerne le couteau .5 il est pourvu à sa périphérie d'une entaille 32 (figs. 4 et 5). De même, la plaque de retenue est pourvue à sa périphérie d'une entaille 33 (figs, 8 et 9).
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oiw le plateau 10 est fixé un secônd secteur denté 3: suscep- tible de venir en prise avec un pignon 35, solidaire en rotation d'un pignon
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conique 36. engrenant avec un pignon conique ,,7.
Ce dernier pignon est soli- daire de la mâchoire fixe 19 de l'organe torsadeur.
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Les axes sur lesquels tournent les pignons 22 et 3 sont so- lidaires d'une plaque-support 38, faisant partie du bâti du mécanisme noueur qui comporte une douille centrale 39 pour son montage sur la presse devant être équipée du mécanisme noueur.
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L'intervention des divers organes du mécaniÚ2 noueur décrit, pour l'exécution d'une torsade telle que 40 (fig. 15) et la reprise de l'extrémité du fil do fer de liage 2, s'effectue comme suit :
1) Fermeture des mâchoires 17 et 19 (figs. 13 et 14) de
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l'organe torsadeur (figs. 1, 2 et 3) sur le fil de fer 2 (fig. 1), monté par l'aiguille , et sur l'extrémité 41 (fig. 1) dudit fil de fer 2 restée en attente et maintenue par l'organe reteneur lors de la confection de la balle précédente.
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2) Action de l'ensemble couteau i (figs. ; 2, et j) c0ntrlame 6 de couteau (figs. 1, 2. 6 et 7), plaque ds retenue 2 (figs. 1, 2- S et 9), contre-placfue 8 de retenue (figs. 1, 2, 10 et 11) qui coupe le fil de fer 2 (fil. 1), pince l'extrémité de ce même fil de fer 2 opposée au torsader (figs. 1 et 2) et libère l'extrémité du fil de fer (fig. 1).
3) Rotation du torsadeur 2 (figs. 1, 2, 3, 13, 14) qui enroule l'une autour de l'autre les parties du fil de fer 2 situées entre le galet
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d'appui ± (fig. 1) et la partie inférieure dudit torsadeur.
/) Ouverture des mâchoires 17, 12 sous l'action du levier 12 (fig. 3) rendant libre les extrémités de la torsade 40 (fig. 15).
Le mécanisme noueur est mis en rotation dès que l'aiguille 3, mise en marche par un système de déclenchement fonctionnant lorsqu'une balle de paille en formation dans le canal de la presse atteint la longueur désirée, est à fond de course haut (fig. 1). Les brins et 42 du fil de fer 2 se trouvent alors engagés dans l'organe torsadeur 2 et l'organe reteneur 5, 6, 7 et 8. A ce moment,le mécanisme noueur est dans la pcsition des figs. 2 et 3.
Au début de la rotation du plateau 10, le levier 12 , qui jusqu'alors reposait par l'intermédiaire de son galet 16 sur la partie haute de la rampe du plateau 10, pivote sous l'action de son ressort 14 dès que le ga-
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let Il arrive à la naissance de la partie évidée 3. dudit plateau. Il en ré- sulteque l'extrémité 15 suspend son action sur le galet 16 et libère la mâchoi- re mobile 17 qui, sous l'action de son ressort 20, se referme sur la mâchoire fixe 19 en venant pincer les extrémités 41 et 42 du fil de fer 2. Ces extrémités sont ainsi maintenues en place pendant les autres phases du fonctionnement du mécanisme noueur.
Le plateau 10 continuant à tourner, le secteur denté 21 vient alors en prise avec le pignon 22 et le fait tourner d'un demi-tour. Pendant cette rotation, l'axe 26 met en mouvement la contre-lame 6 de couteau et la contre-plaque de retenue qui, en tournant d'une partie de circonférence autour de la douille qui les porte, se placent de façon que ce soient les en-
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tailles 28 et 30 de ces pièces et non plus les entailles 27 et 2 qui soient situées en face de l'entaille 32 du couteau et de l'entaille 33 de la plaque de retenue. Pendant ce mouvement,l'extrémité ± du fil de fer 2, précédemment retenue, est lâchée et l'extrémité 42 se trouve, d'une part, coupée par les
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deux éléments de couteau et T), et d'autre part, retenue par les deux éléments 7. et 8, de la façon indicée à la fig. 12.
La partie coupée du fil de fer reste pincée par les mâchoires J:1. et 12 du torsadeur 9. en même temps que l'extré- mité 41. de façon à former la torsade 40.
Dans la partie du mouvement de rotation du plateau 10 qui suit immédiatement celle qui vient d'être indiquée, le secteur denté 34 met en rotation
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pour un tour le pignon M qui fait tourner les pignons 6 et 32 et la mâchoire fixe 19 qui, en coopération avec la mâchoire 17, produit la torsade 40. De préférence, le rapport entre les pignons 36 et 32 est de 4 à 1 de façon que les extrémités et 42 soient enroulées quatre fois. Les deux bouts de fil
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placés au-dessus de la torsade ¯4,0 prennent la forme indiquée en 44 (figs. 15) ce qui fait que le lien s'embarrera, lorsqu'il sera.sollicité par la détente de la botte, de la manière indiquée en 45 (fig. 16) et interdira à la.torsade 40 de se dérouler.
Pendant la dernière partie de la rotation du plateau 10, le ga-
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let 11 du levier 12 sera à nouveau repris par la partie h:::.:....J. de la rampe de ce plateau. En pivotant sur son axe &, dans le sens oppose au précédent, son extrémité 15 revient en contact avec le galet 16 de la mâchoire mobile 17 qui s'ouvrira pour libérer les parties du fil placées au-dessus de la torsade fil.. Le mécanisme est alors revenu à son point de départ.
Sur les figures 17 à 22 on a représenté une variante de réalisation qui constitue un mécanisme noueur mixte et qui permet, non plus seulement le liage d'une balle de fourrage ou analogue au moyen d'un fil de fer,mais le liage d'une telle balle, soit au moyen d'un fil de fer, soit au moyen d'une
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ficelle, au choix de l'usager et sans que le mécanisme, ainsi qu'il résultera de ce qui va suivre, ait besoin de subir de nombreuses manipulations.
Selon cette variante de réalisation l'organe destiné à nouer les deux extrémités d'une ficelle ou d'un fil de fer ceinturant une balle de fourrage ou analogue est formé (voir figs. 17, 18, 21, 22) non plus par
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un organe torsadeur, mais par un bec noueur compT'e)"1nt -,i-n corps j1 constitué par une tige cylindrique pouvant tourner dans deux portées appropriées du support du mécanisme noueur. A son extrémité inférieure, la tige 51 est pourvue de deux mâchoires, à savoir ; d'une mâchoire fixe 52, et d'une mâchoire mobi-
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le j2, pivotant autour d'un axe jà et pourvue d'une queue ,,, A son extrémité supérieure, la tige îl porte un pignon conique J6 en prise avec un pignon conique 57.
Ce dernier est solidaire, en rotation d'un pignon 8, susceptible d'être mis en mouvement par le secteur 59 monté sur le plateau 10.
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Pour l'ouverture de la mâchoire supérieure .5..2., la queue de cette dernière est pourvue d'un galet 60 prenant appui sur une rampe 61 du support. De même, pour sa fermeture, lamâchoire supérieure 53 est soumise à l'action d'un ressort 62 agissant par l'intermédiaire d'une rampe extérieure 63.
Le mode d'action des divers organes décrits ressortiront du fonctionnement du mécanisme.
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Dans le mécanisme nouaur mixte, les quatre disques 2" 6, 1, là qui constituent l'organe reteneur et coupeur (fig. 17) sont portés par un axe 64 coulissant dans une douille maintenue latéralement dans un palier 66, par l'intermédiaire d'une autre douille 67.
Cet axe 64 porte à son extrémité opposée à l'organe reteneur un guide carré 68 prisonnier entre les flasques du levier 70 et qui, traver-
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sé par la goupille 69. empêche l'axe µà de tourner. Il est à remarquer, en outre, que les quatre disques 2, 6, et 8 de l'organe reteneur sont mainte- nus appliqués l'un contre l'autre sous l'action d'un ressort 71.
Pour la commande de l'organe reteneur qui vient d'être décrit, le plateau 10 porte un second secteur denté 72 susceptible d'entraîner en ro-
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tation un pignon 73 solidaire d'une douille 4. Cette dernière douille porte un axe formant excentrique et agissant sur les éléments de l'organe reteneur par l'intermédiaire d'une bielle 76.
Si l'on désigne par ±le brin de ficelle ou de fil de fer pincé par l'organe reteneur, et par 78.le brin amené par l'aiguille 3, ces deux brins passant, ainsi qu'il résulte de la fig. 17, sur le doigt mobile 79, le fonctionnement du mécanisme noueur est le suivant :
Lorsque l'aiguille , arrive à fond de course haut, le plateau 10, déjà en rotation dans le sens de la flèche F (fig. 17) met en mouvement,
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par l'intermédiaire du secteur denté µ2, et pour un tour, le pignon 8, qui, par l'intermédiaire du pignon 57, entratne également pour un tour le pignon
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2± solidaire de la tige .2J: du bec noueur.
En tournant, ce bec enroule les deux fils 77 et 78 autour de ses mâchoires 52 et 53 qui restent fermées pendant la première partie de la rotation dudit bec. Vers la fin de la rotation du bec noueur, la mâchoire 53, qui pivote autour de l'axe 54, s'ouvre sous l'action de son galet 60 prenant appui sur la rampe 61.
Il est à remarquer que grâce à la forme des mâchoires 52 et 53, les fils ne sont soumis à aucune tension risquant de les rompre lorsque s'ouvre la mâchoire 53. Ils reposent, en effet,sur la partie 80 .de la mâchoi- re 52 que ne désaffleure par la partie creuse 81 (fig. 22) dé la mâchoire 53 pendant son ouverture.
Lorsque la rotation du bec est terminée, la mâchoire supérieure 53, dont le galet 60 a quitté la rampe 61, vient, sous l'action du ressort 62, figs. 17 et 18, et par l'intermédiaire de la rampe 63, se refermer sur la mâchoire inférieure 52, en emprisonnant les deux brins 77 et 78 qui sont main- tenus, respectivement, par l'organe reteneur et par l'aiguille, la partie in-
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férieure de la boucle formée étant maintenue en place par la r;.tlilpe 82 i f i, 18).
Pendant la rotation du bec noueur, la longueur du fil hecessal re à la formation de la boucle est prélevée de la façon suivante ?
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1) A l'arri e du bec, lorsque le doigt motild 22. tot:ri.1:2Il-r: sur son axe 8, a été mis en action, dans le sens de la ±lèch2 Fi, pour une portion de circonférence, par l'axe excentré 84 solidaire en rotation du pi-
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gnon conique 2Z qui commande le bec, et par l'intermédiaire de la bielle et de la manivelle 86. les brins hi et 78 sont finalement décroches 0.:: doit:,t 79 lorsqu'ils sont détendus par le mouvement de ce d;:;i2;t et lors du passage du bec noueur.
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2) A l'avant du bec, lorsque l'ensemble z- veneur coupeur s'est déplacé dans le sens de la flèche F2, en entraînant @ lui, et vers le Jec, le brin 77 qu'il emprisonne.
Le déplacement de l'ensemble reteneur s'effectue de la façon suivante
La came 87, solidaire en rotation du plateau 10. par l'intermédiaire de la douille 39 présente sa partie creuse 87a devant le galet 88 du levier 70. Ce galet 88 est maintenu en contact sur la rampe par l'action du ressort 89 Au passage de la partie creuse 87a, le levier 70, s'articulant en un point 90, est sollicité par le ressort 89 et entraine,par l'intermédiai- re de la goupille 69, et dans le sens de la flèche F2, l'axe 64 qui porte l'en-
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semble reteneur. La came 82 est dessinée de façon que le mouvement de l'ensen-- ble reteneur ne soit autorisé dans le sens de la flèche F2 que pendant la rotation du bec.
La partie de rotation du plateau la qui suit immédiatement celle qui a provoqué la rotation du bec, fait tourner, sous l'action du secteur denté 72, et pour un demi-tour, le pignon 22, solidaire de la douil- le 74 pourvue de l'axe excentrique 75 qui, en venant agir sur la bielle 76, provoque la mise en action de l'organe reteneur par l'intermédiaire de l'axe 91 fixé à la douille 65 qui transmet son mouvement semi-circulaire à la douille 67, grâce à la clavette coulissante 92. La douille 67 agit sur les éléments mobiles du reteneur par l'intermédiaire da goujon 93. Il est
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à noter que l'effort que transmet la clavette 92 serait niisible i- son coulissement dans la douille 62.
Dans le but de détruire l'effet de cet effort, le mouvement de l'axe excentrique 7.2 est calé de f.,r à ce qu'il ne s'irrète que lorsqu'il a dépassé légèrement le point mort, ce qui donne un léger mouvement de recul à la doui11é¯22. qui libère la clavette ,2g de son effort.
Après l'action de l'organe reteneur qui , laissé prisonniers dans le bec noueur le brin 77 qu'il a libéré, et le brin 78 amené par l'ai- guille 1, qu'il a coupé en saisissant l'autre extrémité en réserve pour la prochaine action du bec noueur, le noeud se présente sur ledit bec noueur de la façon représentée sur la fig. 21.
En se dégageant du bec noueur, sous l'action des brins 94 et 95(fig. 22) tirés par la botte que le piston de la presse fait sortir du canal, le noeud prend .sa. forme définitive en se resserrant sur les brins 77 et 78 maintenus temporairement par le becquet 96 (fig. 22) dont est pourvue
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la mâchoire supérieure.2.
Le noeud est serré et se dégage par la poussée de la botte.
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Le mécanisme noueur mixte peut être équipé f> -=-..... avec un orga- ne reteneur permettant le liage au fil de fer, soit avec un ane reteneur permettant le liage à la ficelle, soit encore avec un organe reteneur dont les éléments 6 et 8 seront à double entaille pour permettre aussi bien la liage au -Fil de fer que le liage à la ficelle, et cela par simple retournement desdits éléments.
Il va de soi que le mécanisme noueur n'a été décrit et représenté qu'à titre purement explicatif, nullement limitatif et que diverses modifications de détail pourraient être apportées aux formes de réalisation indiquées sans qu'on sorte pour cela du domaine de l'invention.