<Desc/Clms Page number 1>
Procédé et dispositif pour le ficelage de paquets, et autres objets analogues.
L'invention est relative à un procédé de ficelage depaquets et autres objets analogues et consiste dans le fait que les objets à ficeler sont entourés par un fil ou par une ficelle, ce fil ou cette ficelle étant fixé par un noeud se serrant d'un côté.
L'invention porte tant sur la formation du noeud que sur les dispositifs qui permettent la formation de tels noeuds.
Le dessin annexé montre plusieurs exemples de réalisation de l'objet de l'invention.
Dans ces dessins:
<Desc/Clms Page number 2>
Les Fig. 1 à 6 montrent des noeuds formés conformément à l'invention, ces noeuds étant représentés non serrés.
Les Fig. 7 à 10 représentent un dispositif manoeuvré à la main en vue du ficelage d'un paquet, ce dispositif étant montré en différentes positions de travail.
Les Fig.ll à 16 représentent un dispositif entrainé au moteur, destiné au ficelage d'un paquet, et également montré en différentes positions de foncti-onnement.
La ficelle utilisée en vue du ficelage d'un paquet, représentée à la Fig. l, se'compose d'une boucle 1 qui environne le paquet non représenté aux Fig. 1 à 6, et d'un noeud représenté non serré, l'extrémité la de la ficelle formant une boucle en U ou en épingle à cheveux, alors que l'autre extrémité 1b de celle-ci en partant du point d'inflation a,passe d'abord devant la première boucle la puis passe en-dessous des deux branches de celle-ci, puis au-dessus de la branche inférieure de cette boucle pour enfin passer au-dessous de la branche supérieu- re de la boucle, la première partie de l'extrémité 1b se trouvant surmontée par la dernière partie de ladite extré- mité.
Si l'on exerce une traction sur les deux ex- trémités la et 1b da-is le sens indiqué par les flèches A et B, le noeud se serre sans qu'on augmente de ce fait la longueur de la ceinture constituée par le noeud et par la partie 1 de la ficelle.
Avec un noeud de ce genre, il est par consé- quent possible de ficeler solidement un paquet non compres- sible, par exemple une buche de bois ou un paquet de
<Desc/Clms Page number 3>
morceaux de bois, de façon qu'après formation du noeud la ficelle porte partout solidement contre l'objet ceinturé, sans que la ficelle doive être élastique. Il est en outre possible, avec un noeud de ce genre, de ficeler un paquet d'objets compressibles, par exemple des journaux ou un paquet 'formé d'éléments séparés, par exemple un fagot de branches ou brindilles, sans que ce paquet ou fagot doive être préalablement serré grâce à un dispositif additionnel , et 'sans qu'il soit nécessaire d'exercer une force de serrage additionnelle,ainsi que cela était nécessaire jusqu'à pré- sent dans les procédés de ficelage connus.
Les noeuds représentés aux Fig. 2 à 6 sont identiques aux noeuds du genre de celui montré à la Fig. l, en ce qui concerne leur effet, et ne se différencient que par le trajet des brins, comme le montrent ces figures.
Le ficelage montré à la Fig. se compose' d'une ceinture entourant le paquet, et d'une boucle 2a en épingle à cheveux, correspondant 6. la boucle montrée à la Fig. 1; l'autre extrémité 2b de la ficelle, en partant à nouveau du point a passe d'abord sous la ,boucle 2a, puis au-dessus de la branche supérieure de cette boucle, puis au-dessous des deux branches de la boucle 2a, après quoi elle croise par dessus les deux branches de ladite boucle 2a, en passant par dessous la première partie de la boucle 2b, comme représenté.
Le ficelage représenté à la Fig. 3 se compose de la ceinture 3,de la boucle 3a et d'un brin 3b croisant la boucle 3a de la manière représentée au dessin.
Les ficelages 4, 5, 6 qui font l'objet des Fig. 4,5, 6 correspondent à ceux représentés aux, Fig. 1, 2 et 3, et ne s'en différencient seulement que par
<Desc/Clms Page number 4>
le fait que l'extrémité 1b, 2b ou 3b constitue elle-même une boucle en épingle à cheveux 4b, 5b et 6b.
Far une traction exerc4e aux extrémités 4b, 5b, 6b et 4a, 5a, 6a, et comme il en est pour le noeud représenté à la Fig. 1, le noeud est seeré, alors que par une traction exercée aux extrémités libres 4b', 5b' et 6b' on peut défaire ce noeud.
Dans les Fig. 7 à 16 on a représenté deux dispositifs de réalisation différente et au moyen desquels on peut former le noeud qui fait l'objet de la Fig. 4.
A l'aide de ces dispositifs, le procédé qui fait l'objet de l'invention peut être mis en pratique en vue du ficelage de corps' ou paquets compressibles et non compressibles. Ce procéda consiste dans le fait que le corps ou le paquet est entouré par une ficelle, et que cette ficelle est fermée de telle manière, grâce à un noeud se serrant d'un côté/qu'en serrant ce noeud la longueur de la ceinture du corps ou du paquet n'est pas augmentée si bien que la ficelle reste tendue partout autour du corps ou du paquet, après la formation du noeud, sans qu'on doive recourir à une élasticité propre de la ficelle pour réaliser un ficelage serré.
Ainsi qu'on l'expliquera plus loin, le procédé peut aussi être mis en pratique de telle sorte qu'en serrant le noeud, la longueur de la ceinture se trouve diminuée, de sorte qu'après avoir formé le noeud, et lorsqu'on serre celui-ci, on pourra exercer sur le corps ou sur le paquet ficelé une action de serrage, grâce au ficelage lui-même.
C'est dans cet effet que consiste le progrès technique important apporté par le procédé, vis-à-vis des procédés de ficelage connus,
<Desc/Clms Page number 5>
dans lesquels, lorsqu'on serre le noeud, la longueur de la ceinture augmente et qu'en conséquence, seule l'@lasti- cité de la ficelle ou la compression du corps ficelé assure une application étroite du ficelage sur le corps, l'état de tension interne du corps ficelé impliquant une compression préalable de celui-c laquelle doit être, effectuée grâce à des moyens particuliers, ce qui devient superflu avec le procédé qui fait l'objet de l'invention.
Les explications qui précèdent sont relatives à la formation de ficelages au moyen d'une ficelle, alors que pour l'obtention de ceinturages au moyen d'un fil métal- lique ou d'un ruban métallique, dans lesquels on ne formait pas de noeuds, l'arrêt du ficelage étant assuré par torsion ou agrafage, il était connu de serrer le fil ou le ruban métallique au moyen de dispositifs teadeurs, puis de pro- ' céder à la torsion ou à l'agrafage sans donner de longueur au ceinturage. Le procédé qui fait l'objet de l'invention peut également être avantageusement appliqué à la formation de ficelages au moyen de fil de fer doux, agissant à la manière d'une ficelle, attendu qu'une torsion d'arrêt n'est seulement possible qu'avec un fil métallique relati- vement fortis et relativement dur.
Le dispositif qui est représenté aux Fig. 7 à 10 et est destiné à la mise en pratique du procédé sui- vant l'invention, se compose essentiellement d'une pince 7,8..
'Sur la branche 8 de la pince, dans l'exemple de réalisation représenté, est prévue une portée 9 pourvue d'une broche 10 sur laquelle est engggée la pelote de ficelle 11, depuis laquelle la ficelle 4 passe sur un guide 12. Sur la branche 8 est d'autre part fixée une douille 13, dans la paroi inter- médiaire 14 de laquelle est formé un écrou.
Dans cet écrou, @
<Desc/Clms Page number 6>
passe une tige 15 portant un filet, et montée tournante à son extrémité postérieure dans une douille 16 qui coiffe la douille 13. et qui, par l'intermédiaire d'un tenon engagé dans une fente ménagée dans la branche 7 de la pince, est susceptible d'être déplacée parallèlement à son axe longi- tudinal, suivant que la pince est fermée ou ouverte, la tige 15, par suite de la présence de son f@let qui se visse dans l'écrou précité, appartenant à la douille fixe 13,. étant animée d'un mouvement longitudinal en même temps que d'un mouvement de rotation autour de son axe, dans un sens et dans l'autre. Le mouvement de retour ou de rappel peut être provoqué grâce à la prévision d'un ressort entre les branches de la pince.
La tige 15 est de forme hélicoïdale à son extrémité antérieure, et, comme le montre la Fig. 8a, se termine en deux branches 15a, 15b élastiques et placées en vis-à-vis, entre lesquelles la ficelle 4 s'engage, à un moment donné, et est maintenue par celles-ci.
Sur la portée 9 est d'autre part fixé un crochet directeur 18 dans lequel passe la ficelle 4, laquelle depuis celui-ci et en empruntant une encoche 19 ménagée dans la base 20, s'étend le long de la douille 13. On pré- voit en outre sur la portée 9 un couteau 21 monté tournant et qui est déplacé en direction du crochet directeur 18 par l'intermédiaire d'une tige 22 lorsque, comme le montre la Fig. 8, la branche 7 de la pince est rapprochée de la branche 8 de celle-ci.
On prévoit enfin une pice 24, montée éga- lement de façon articulée sur la portée 9, subissant l'action d'un ressort 23 et portant un prolongement ou bec qui sert à la formation du noeud.
<Desc/Clms Page number 7>
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant;
La pince 7, 8 est placée à la position qui est représentée à la Fig. 7, la base 20 reposant sur le paquet 25 à ficeler, après que, depuis la pelote 11,la ficelle 4 a été déroulée sur une certaine longueur et engagée dans l'encoche 19. L'extrémité libre de la Ficelle.4' est ensuite enroulée autour du paquet, puis autour du bec de la pièce 24 et par exemple tirée dans la direction indiquée par la flèche 0, au moyen de la main gauche.de l'opérateur, alors que la main droite de celuieei maintient les branches 7, 8 de la pince ; tige 15 se trouve alors à.sa position de retrait, qui est montrée à la Fig. 7.
Lorsqu'on rapproche les branches 7, 8 de la pince, la douille 16 coulisse vers l'avant, en même temps que la tige 15, celle-ci étant encore mise en rota- tion du fait de l'existence de son filet qui se visse dans l'écrou appartenant à la douille 13; l'extrémité libre de la tig 15 s'engage alors dans la boucle de la ficelle 4, formant un U et maintenue par le bec de la pièce 24, pour prendre, par rapport à la ficelle, la posi- tion montrée à la Fig. 8 à laquelle le brin de la ficelle 4 . qui provient du crochet directeur 18 s'engage' entre les branches 15a et 15b. En même temps, la tige 22 est repoussée vers l'avant par la branche 7, et le couteau 21 est de ce fait déplacé vers le bas; il pince tout d'abord la ficelle 4, puis la coupe.
Lorsqu'on ouvre la pince, le ressort 17 écarte ses deux branches, la douille 16 recule et attire en même temps en arrière la tige 15 qui tourne au cours
<Desc/Clms Page number 8>
de ce mouvement, entraînant l'extrémité coupée 4b',; cette extrémité, par suite de la rotation de la tige 15 au cours de son mouvement de recul est enroulée autour de la boucle 4a en forme de U, puis est passée obliquement vers la droite et vers le haut dans ladite boucle. De ce fait, et comme on l'a représenté à la Fig. 4, les extré- mités de la ficelle se trouvent ainsi passées qu'on obtient le noeud représenté non serré ladite figure.
Par une traction exercée sur l'extrémité Aa, dans le sens indiqué par la flèche C et comme on l'a montré à la Fig. 10, le noeud dans lequel est encore enga- gé le bec de la pièce oscillante 24 est déplacé vers le bas et rapproché du corps à ficeler 25, le ressort 23 se trouvant allonge. Le noeud est ainsi fortement serré, attendu que l'extrémité 4b se trouve encore maintenue entre les branches 15a et 15b de la tige 15. La longueur du ficelage se trouve en même temps raccourcie, du fait que le sommet de la boucle en U, par suite de la traction exercée sur l'extré- mité 4a,se déplace continuellement vers la gauche, par rapport à la Fig. 10.
Tant que la boucle en U est encore lache, elle peut facilement glisser autour du bec de la pièce 24, judicieusement arrondi en vue de réduire la friction, et à l'instant où le croisement situé à la gauche du bec est serré, de sorte qu'une résistance de friction se manifeste, la boucle 4b, 4b' ne peut plus s'allonger et glisse entre les branches 15a et 15b de la tige 15, cependant que le serrage du noeud peut être encore achevé par une traction exercée sur la ficelle 4, ceci tant que la ceinture du paquet s'y prête encore, c'est-à-dire jusqu'à l'instant où ladite ceinture porte étroitement contre le corps ficelé.
<Desc/Clms Page number 9>
Comme la Fig.10 permet de le voir, le glisse- ment du noeud formé, pour que celui-ci se libère du bec de la pièce 24,ne peut s'effectuer au plus tôt qu'à l'ins- tant où ce bec dépasse la position verticale, en se déplaçant depuis la gauche vers la droite. En dimensionnant ou en réglant de façon correspondante le ressort 23, le dispositif peut être ainsi réalisé que le bec n'atteindra cette position que seulement après que le corps ficelé aura été comprimé par la ficelle dans une mesure.prédéterminée.
Si le ressort
23 est prévu très fort, il faudra exercer surl'extrémité 4a une traction de force correspondante, pour amener le bec à cette position, et attendu que le noeud permet jusqu'au dernier moment une réduction de la longueur libre d'entou- rage, la tension exercée sur la ficelle s'se manifeste sous la forme d'une compression du corps ficelé. Cet effort est poursuivi jusqu'à ce que la tension interne du corps ficelé, prenant une valeur croissante et exerçant une réaction ait surmonté, sous forme de tension de la ficelle, la force du ressort 23. Au moment du glissement, le noeud se serre complèment et s'oppose par suite de sa formation à une réexpansion du corps 25.
Les Fig. 11 à 16 montrent un dispositif destiné au nouage d'une ficelle autour d'un paquet ou autre objet analogue, par application du procédé qui fait ' l'objet de l'invention. Ce dispositif se compose d'une table désignée en 27, montée sur un bâti 26, et dans laquelle est ménagée une entaille 28. Sur un support 29 est engagé un rouleau 30 qui porte la ficelle 4, laquelle, par son extrémité libre, est maintenue dans un dispositif de pincement 31, 32.
<Desc/Clms Page number 10>
Le paquet 25 est poussé sur la table 27 dans le sens indiqué par la flèche D, si bien que la ficelle 4 est ainsi enroulée sur trois cotes du paquet. En passant par l'entaille 28, la ficelle 4 parvient jusqu'au dispositif de pincement 31, 32. Au-dessous de la table 27 est prévu un noueur 33, qui se compose d'une tige tournante et d'une tête orientée angulairement par rapport à celle-ci; et dirigée vers le haut en position de repos. Cette tête,. comme on le verra plus loin e@ se référant plus particuliè- rement à la Fig. 15, forme elle-même une sorte de pince.
Le noeur 33 peut être mis en rotation depuis le volant d'entraînement 36, par l'intermédiaire du renvoi d'engre- nages 34,35, et, comme on l'indiquera plus loin, cette rotation est discontinue et s'effectue dans les deux sens alternativement. La ficelle 4 passe par l'eeilleton d'une tige 38 montée articulée en 37, cette tige pouvant être mise en oscillation depuis le volant d'entrainement 36, par exemple par l'intermédiaire du renvoi à manivelle 39,40.
Le volant 36 tourne dans la direction indi- quée par la flèche F, mais seulement après que le paquet 25 a été conduit à la position montrée à la Fig. 12.
Dans la Fig. 13, on a montré une position à laquelle le noueur 33 a tourné de 3609 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, par rapport à la position qu"il occupe à la Fig. 12, la tige 38 ayant en même temps, par l'intermédiaire du renvoi 39, 40, effectué un mouvement vers le bas tel que la ficelle 4, à partir du dispositif de pincement 31, 32 passe dans l'entaille 28 ' de la table 27, puis autour du paquet 25, depuis l'angle inférieur avant de celui-ci autour du noueur 33, pour re- joindre le rouleau de réserve 30 en empruntant l'oeilleton
<Desc/Clms Page number 11>
de la tige 38.
La rotation du noueur 33 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de gauche à droite en regardant le dispositif par l'avant, s'effectue du fait que la denture 36a vient engrener avec la roue dentée 34.
La denture 36a est 1,75 fois plus longue que le périmètre de la roue dentée 34, de sorte que cette dernière et le noueur 33 effectuent ensemble un tour 3/4, c'est-à-dire 630 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre.
La Fig. 14 montre la position du noueur à laquelle celui-ci parvient lorsque la roue dentée 34 a encore effectué une rotation de 180- dans le sens du mou- vement des aiguilles d'une montre, à partir de la position indiquée à la Fig. 13. Du fait de cette rotation addition- nelle, la partie de la ficelle 4 qui, dans la Fig. 13, s'étendait directement depuis le dispositif de pincement 31, 32 jusqu'à l'extrémité postérieure de l'entaille ménagée dans la table 27 a été saisie par la tête du noueur, alors tournée vers le haut, et a été ainsi placée en avant de la partie de la ficelle qui passe depuis l'oeilleton de la tige 38, autour du noueur 33, jusqu'à l'angle antérieur inférieur du paquet 25.
La tige 38 n'effectue aucun dépla- cement important pendant cette rotation du noueur, attendu qu'elle se trouve sensiblement à son point mort.
La Fig. 15 montre une position du dispositif dans laquelle le noueur 33 a encore tourné de 90 dans le même sens, par rapport à la position qu'il occupait dans la Fig. 14. En arrivant à la position montrée à la Fig.15, la tête du noueur s'est ouverte, du fait qu'une tige 41 montée tournante a été déplacée par une butée 42 prévue sur le volant 36, cette tige venant agir par son extrémité
<Desc/Clms Page number 12>
recourbée 41a sous le galet 43 de l'une des branches 33a de la tête du noueur qui forme une pince (voir aussi Fig.15a).
La tête formant pince, se trouvant ouverte, vient saisir le brin 4b qui s'étend vers la droite, depuis le dispositif de pincement 31, 32, et qui correspond à l'extrémité-4b du noeud montré à la Fig. 4. Lorsque le dispositif arrive à cette phase de la formation du noeud, la denture 36a sort d'engrènement avec la roue dentée 34 et, à son tour, la denture 36b vient engrener avec la roue 35, qui engrené elle- même avec la roue dentée 34, et qui, jusqu'à, présent, avait tourné folle en même temps que celle-ci. Toutefois, elle provoque à partir de cet instant, une rotation du noueur en sens opposé, savoir une rotation de 270- dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre.
Après achèvement de cette rotation, le dis- positif parvient à la position représentée à la Fig. 16, à laquelle la tête du noueur, formant une pince, est à nouveau fermée. lette fermeture est réalisée au début du mouvement de retour en arrière. Comme la Fig. 16a permet de le voir, un noeud a été ainsi formé, correspondant à celui montré à la Fig. 4, mais avec cette différence que le noeud est formé au-dessous de la ceinture formée par la ficelle. Ce noeud est ensuite serré et son serrage est assuré par la tige 38 qui se déplace vers le haut, et dans laquelle est prévu le dispositif de pincement 44 représenté à la Fig. 16b, permettant seulement le mouvement de la ficelle dans la direction de la flèche 0, mais s'opposant par contre à son mouvement dans un autre sens H.
Tant que par conséquent la tige 38 se déplace vers le bas, la ficelle 4 qui la tra- verse n'est pas serrée, mais elle est pincée lorsque ladite tige 38 se déplace vers le haut.
<Desc/Clms Page number 13>
Peu de temps avant que le dispositifprenne la position indiquée à la Fig. 16, une rampe 45 prévue sur le volant 36 a provoqué l'oscillation d'une tige 46, de sorte que la partie inférieure 32 du dispositif de pincement s'est ouverte et que la tige 38 qui se déplace vers le haut a tiré fortement le fil 4a, si bien que le noeud formé lache a été serré et liberé de la tête de noueur, qui s'ouvre sous l'effet de la traction.
Le noueur, à cette phase du fonctionnement, assure la même fonction que le bec de la pièce mobile 24 dans le dispositif représenté aux Fig. 7 à 10, et on peut par conséquent se reporter aux explications qui ont été données lors de la description de ces figures.
De manière connue, et au moment du serrage du noeud, un dispositif de sectionnement non représenté aux dessins peut encore être mis en action.
Le dispositif représenté aux Fig. 7 à 10 peut être également utilisé pour l'exécution des nouages connus jusque présent dans les ficelages ou autre opéra- tions analogues et permet une notable simplification des dispositifs utilisés à cet effet.