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PERFECTIONNEMENT AUX MULES-JENNYS.
Dans les renvideurs ou mules-jennys usuels les broches sont entraînées durant la course de sortie du chariot soit par des moteurs élec- triques montés sur le chariot soit par des transmissions à courroie ou autre à partir de 1' arbre qui se trouve dans la têtière. On utilise généralement des embrayages pour accoupler et découpler le dispositif d'entrainement et les broches, et il est connu de faire varier la vitesse des broches durant la course de sortie.
La vitesse des broches durant la course de rentrée doit pouvoir être variée pour rendre possible le renvidage du fil sur des cannet- tes de diamètres divers, Dans les mules-jennys habituelles on fait varier la vitesse des broches durant la course de rentrée à l'aide de dispositifs, à savoir à l'aide du mécanisme à secteur (ou quadrant) bien connu, qui sont du type entièrement mécanique et entièrement séparés et distincts de ceux utilisés pour entraîner les broches durant la course de sortie.
La présente invention a pour objet une mule-jenny utilisant un seul mécanisme d'entrainement à vitesse variable pour entraîner les broches au moins durant les courses de sortie et de rentrée du chariot à des vitesses exigées aux divers moments du cycle de la machine.
La mule-jenny suivant' l'invention comprend un mécanisme d'en- traînement à vitesse variable pour entraîner les broches à la-fois durant la course de sortie et la course de rentrée du chariot un premier dispositif de commande agencé pour commander le mécanisme d'entrainement de façon à im- primer aux broches des vitesses appropriées durant la course de sortie, un deuxième dispositif de commande agencé pour commander le mécanisme d'entrai- nement durant la course de rentrée de façon à imprimer aux broches des vi- tesses appropriées durant le renvidage, et des moyens pour faire entrer en action lesdits dispositifs de façon alternative et automatique aux moments voulus du cycle de la machine.
La mule-jenny suivant l'invention comporte un mécanisme d'en- traînement unique et à vitesse variable pour entraîner les broches durant le
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filage et le renvidage et des mécanismes agencés pour amener automatiquement ledit mécanisme d'entraînement, alternativement et au moment approprié. dans des conditions de commande appropriées au filage lent et au filage rapide et pour faire varier-la vitesse de renvidage des broches.
Le mécanisme à vitesse variable peut comporter un moteur à vitesse variable sur lequel les deux dispositifs de commande agissent alternativement pour régler la vitesse des broches. A titre de variante le mécanisme d'entrainment peut comporter une transmission à vitesse variable, qui peut être du type électro-magnétique ou hydrauliquessur laquelle les deux dispositifs de commande agissent alternativement.
Il est extrêmement désirable qu'à tout instant durant l'opération de renvidage la longueur du fil déroulé de la bobine à la ligne de pinçage des rouleaux d'alimentation diminue sensiblement à la même vitesse que celle à laquelle se meut le chariot. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention le dispositif de commande qui est en action durant la course de rentrée comporte des moyens sensibles à tout écart de la réalisation de cette condition pour faire varier la vitesse des broches dans la mesure voulue pour corriger un tel écart.
De préférence la mule-jenny est du type décrit dans la deman- de de brevet déposée le 27 Janvier 1952 pour "Renvideur à commande électron!que" et comprend un embrayage magnétique pour entraîner les broches, l'enroulement d'excitation de l'embrayage étant connecté., sous le contrôle d'un système principal à relais, à une série de circuits qui fournissent la tension et réglent la vitesse des broches à la fois durant la course de sortie et la course de rentrée, le relais étant sous la commande de commutateurs qui sont commandés par un tambour et d'autres commutateurs commandés par le chariot.
Ces tensions agissent les unes après les autres sur les broches de façon à fournir une vitesse de tordage réduite durant la course de sortie, une vitesse de tordage considérable quand le chariot a atteint l'extrémité de la course de sortie et une vitesse variable sous le contrôle de la contre-baguette durant la course de rentrée, l'excitation correspondant à 1'arret étant appliquée à l'embrayage durant les¯périodes comprises entre les cycles de la machine et durant 1-'opération de dépontage ce qui est réalisé, comme décrit dans la demande de brevet précitée de préférence par le mouvement de la baguette et non par l'embrayage.
On va décrire à présent un mode de réalisation de la mule-jenny suivant l'invention, cette description étant donnée uniquement à titre d'exemple.
Le dessin qui s'y rapporte représente le schéma du circuit fournissant les tensions appliquées aux broches aux divers instants du cycle de la machine,
La mule-jenny est décrite en détail dans la demande de brevet précitée, Il suffira de rappeler ici que les broches sont entraînées par un moteur électrique par l'intermédiaire d'un embrayage magnétique, "Heenan- Froude" à la bobine duquel sont appliquées des tensions d'excitation appropriées aux divers moments du cycle de la machine, provenant de la charge cathodique 139 d'un tube 137, monté en tube à charge cathodique (cathode follower) par une connexion 222, représentée au dessin.
L'enroulement de l'embrayage est connecté en 222 à travers un circuit décrit en détail dans la demande de brevet précitée et de nature telle que plus la tension appliquée à la grille du tube 137 est importante plus est réduite la vitesse à laquelle l'embrayage entraîne les broches.
Quatre circuits fournissant des tensions sont prévus, à savoir ceux correspondant à la rotation rapide des broches, à leur rotation lente, à leur arrêt et au renvidage. Ces tensions sont sélectivement appliquées à la grille du tube 137, aux moments appropriés du cycle de la machine sous la commandede contacts D2, J2, F2 et G2 qui sont à leur tour commandés par le système à relais de la machine, Celui-ci est, comme il est égale-
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ment décrit en détail dans la demande de brevet précitée, commandé con- jointement par le chariot.pour effectuer les mouvements appropriés des contacts des commutateurs ci-dessus.
Au début de la course de sortie du chariot le contact D2 vient sur la borne inférieure et le circuit d'excitation correspondant à la vitesse de rotation réduite des broches est appliqué à la grille du tube 137. Ce circuit comporte un potentiomètre 180-183 comprenant une résis- tance variable 182 qui est destinée à permettre l'ajustage de la vitesse lente de retordage des broches. Le nécessaire est fait pour accélérer les broches, si l'on désire, vers la fin de la période de retordage lent, Ceci est réalisé à l'aide du rhéostat 181 et du commutateur de court circui- tage 184 qui lui est associé. Normalement, le rhéostat 181 est court-circuité par le commutateur 184. Cependant si l'on désire accélérer les broches on amène le commutateur 184 dans la positiond'ouverture.
Le curseur 185 du rhéostat 181 est amené par un secteur à etre commandé par le tambour qui est réglé pour venir en prise avec un pignon pour entraîner le curseur 185 à un moment donné vers la fin de la course de sortie du chariot, le curseur augmentant ainsi progressivementla résistance à gauche de la résistance 182 et la vitesse des broches.,
A la fin de la course de sortie du chariot], le contact D2 revient à la borne supérieure et le circuit correspondant à la grande vitesse des broches est appliqué à la grille du tube 137. Ce circuit consiste en un potentiomètre 186, 187 dont la résistance 187 est réglable pour faire varier la vitesse de rotation rapide des broches.
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La période relative à cette vitesse est terminée par l'intervention d'un commutateur commandé par le tambour qui fait venir le contact F2 sur la borne inférieure. Ainsi, le circuit correspondant à l'arrêt des broches est connecté à la grille du tube 137. Ce circuit consiste en une simple chaîne potentiomètrique formée de résistances 202, 203.
Quand le dépointage a eu lieu, comme décrit dans la demande de brevet précitée, le contact G2 vient sur la borne inférieure ce qui provoque l'application du circuit de renvidage des broches à la grille du tube 137. Ce circuit comporte la résistance 189, dont le curseur 188 est en prise avec l'arbre de la contre-baguette. A mesure que celle-ci se soulève et retombe, la valeur de la résistance 189 varie de façon à ajuster la vitesse des broches comme il est nécessaire pour remplir la condition mentionnée plus haut, c'est-à-dire pour que la longueur du fil déroulé s'étendant de la bobine à la ligne de pinçage des rouleaux d'alimentation augmente sensiblement à la meme allure que celle à laquelle le chariot se déplace.
Le circuit d'excitation correspondant à l'enroulement comporte un circuit stabilisateur,destiné à empêcher les battements, et un circuit de compensation du dépointage qui est décrit en détail dans la demande de brevet déposée le 27 Janvier 1953 pour "Perfectionnements aux métiers renvideurs et dont on fera une brève mention ici.
La tension continue variable prélevée par le curseur 188 est appliquée à la grille d'un tube 291. A partir d'une résistance variable 192 dans le circuit anodique de ce tube un signal d'amplitude réduite, et décalé de 180 par rapport au signal de grille, est appliqué à la grille du tube 193.
La tension continue du curseur 188 est également appliquée à travers une résistance 194 à la grille d'un tube monté en tube à charge cathodique 195 et de là à la grille du tube 137. Comme l'amplificateur 291, 193 est couplé par résistance et capacité il n'est pas sensible aux variations lentes de la tension continue du curseur 188; mais de rapides changements du potentiel continu du curseur 188 seront transmis à travers le condensateur 196 à la grille du tube 195. Ainsi est ajouté au signal original continu appliqué à travers la résistance 194, un terme dont la valeur dépend de l'allure des changements de la position angulaire de la contre-baguette et ceci sert à éliminer le battement dû aux retards du mécanisme de réglage de la vitesse.
Le compensateur de dépointage est prévu pour assurer que la
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vitesse initiale des broches au début de la course de rentrée soit la même, indépendamment de la position occupée par l'arbre de la contre-baguette après le dépointage. Il comprend des résistances 197-200, un condensateur 201 et un contact G7. Immédiatement après le dépointage le contact G7 vient sur la borne inférieure en permettant ainsi au condensateur 201 de se charger jusqu'à atteindre la différence de potentiel entre la cathode du tube 195, qui est sensiblement au même potentiel que le curseur 188, et le curseur 198.
Quand le contact G2 retombe pour appliquer au tube 137 le circuit de renvidage, le contact G7 passe à la borne supérieure. Ceci a pour résultat que les broches démarrent toujours à une vitesse constante déterminée par la: charge du condensateur 201. Ce dernier se décharge à travers la résistance 200 et après le démarrage du processus de renvidage la vitesse des broches est réglée par la contre-baguette par l'intermédiaire du curseur 188.
A la fin de la course de rentrée du chariot, l'excitation correspondant à 1'arret est appliquée à l'embrayage çles broches par l'intermédiaire de la borne inférieure du contact J2 et de la borne supérieure du contact F2.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit qui n'a été donné qu à titre d'exemple.