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SYSTEME DE COMMANDE-D'ENROULEMENT OU DE DEROULEMENT A VITESSE LINEAIRE CONSTANTE D'UNE RANGEE DE FILS PARALLELES SUR OU D'UN FUT CYLINDRIQUE.
La présente invention concerne un moyen d'assurer le déroulement ou l'enroulement de fils parallèles à une vitesse linéaire constante de ou sur un fût cylindriqueo L'invention est donc applicable à tous genres de ma-' chinestextiles ou autres,où un.nombre de fils sont enroulés parallèlement sur un fût cylindrique, appelé sur les machines textiles ensouple de chaine, et particulièrement aux métiers de bonneterie dits métiers chaine, aux métiers à passementeries et à dentelles, aux métiers à tisser de tous genres, aux ourdissoirs;, etc.
Dans tous ces métiers le déroulement est en général contrôlé par des freins à tambour réglés manuellement ou par des systèmes plus ou moins automatiques.
Dans les métiers chaîne en particulier, les fils sont tendus par une barre de rappel sollicitée par des ressorts réglables ; les fils absorbés par le tricotage se tendent et attirent la barre de rappel. Le déplacement de celle-ci agit généralement sur les freins en les relâchant. Le tambour de frein libéré laisse l'ensouple débiter du fil jusqu'à ce que la tension de celui-ci étant redevenue normale, la barre de rappel reprend sa position initiale, laissant les freins se refermer et arrêter le débit du fil. Cette succession de mouvements se reproduit à chaque rangée du tricotage,soit dans les métiers modernes plus de 500 fois par minute.
Dans certains métiers-chaîne, la barre de rappel, à chacun de ses déplacementsmet en position de fonctionnement un mécanisme de déroulement, réalisant un déroulement semi-positif.
Mais ces systèmes de déroulement, soit à freins, soit semi-positifs, dépendent du déplacement des barres de rappel et deviennent de moins
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en moins précis à mesure que la vitesse des métiers augmente, l'inertie de la barre de rappel, de ses supports et des organes qu'elle commande ne leur permettant plus de suivre fidèlement les variations de tension du fil. ll devient donc nécessaire de recourir à une commande positive de l'ensouple assurant le débit de la chaîne de fils à raison d'une longueur constante de fil à chaque rangée du métier. Le rôle des barres de rappel se réduit alors à maintenir les fils tendus, le débit de ceux-ci étant continu alors que leur absorption par les organes tricoteurs est intermittente.
La vitesse linéaire de déroulement du fil devant être constante et le diamètre de l'enroulement qui se vide variant par gradations excessivement faibles, la vitesse angulaire de l'ensouple doit également varier très progressivement. Ceci exige qu'elle soit commandée par un variateur de vitesse à gradation continue.
Un système très simple déjà essayé consiste à contrôler ce va- riateur de vitesse par un rouleau tâteur pressant contre l'enroulement, mais ce système est à rejeter car dans la plupart des variateurs la vitesse de sortie n'est pas proportionnelle aux déplacements de la barre de commande.
Et quand elle l'est théoriquement, elle ne l'est pas en réalité, le contact des organes ne se faisant pas seulement sur une ligne théorique mais sur une bande d'une certaine largeur rendant incertain le rapport de transmission, encore influencé par le pourcentage de glissement qui peut varier d'un moment à l'autre.
Dans la présente invention, le réglage du variateur est contrôlé par les modifications de la vitesse linéaire d'enroulement ou de déroulement du fil. Pour ce faire, un cylindre de peu d'inertie et tournant librement sur son axe est pressé contre le fil enroulé et entraîné à la même vitesse circonférentielle que lui.
Vis à vis d'une des faces circulaires du cylindre et sur le même axe, un plateau circulaire tourne en sens inverse, entraîné à une vitesse angulaire constante par l'arbre principal de la machine par l'intermédiaire d'une tête de cheval ou tout autre mécanisme de changement de vitesse. Entre le cylindre et le plateau, un manchon libre sur l'axe porte des bras rayonnants et sur chacun de ceux-ci un galet tournant librement est pressé entre le cylindre et le plateau. Le tout constitue donc un mécanisme différentiel dont le cylindre et le plateau forment les planétaires, et les galets, les satellites.
Il va de soi que, tant que le cylindre et le plateau tournent en sens inverse à la même vitesse, les galets satellites tournent sur place.
Dès que le cylindre, entraîné par le fil enroulé, accélère ou ralentit, l'équipage des satellites est entraîné dans le sens de rotation du planétaire tournant le plus rapidement. Cet équipage est relié à la commande du variateur par une liaison mécanique ou électrique établie de façon qu'un effort de quelques grammes transmis par les satellites suffit à déplacer la comman- de du variateur dans le sens voulu, si forte que soit la résistance opposée par cette commande. Tout type de variateur peut être employé dès que sa construction est suffisamment précise et que le rapport de ses vitesses extrêmes atteint une valeur suffisante.
Non seulement il n'est pas nécessaire que les variations de vitesse soient proportionnelles aux déplacements de la barre de commande, mais encore si, par suite d'usure, la vitesse correspondant à une position déterminée de la barre de commande vient à changer, le système faisant l'objet de cette invention corrige automatiquement les effets de ce changement.
La tête de cheval commandant le plateau du différentiel permettant de changer sa vitesse, permet par là-même de changer le débit du fil enroulé ou déroulé par tour de la machine puisque le mécanisme tend toujours à rétablir l'équilibre entre les vitesses inverses des deux planétaires.
En principe, les plateaux et galets pourraient être remplacés par des engrenages coniques comme dans le différentiel des voitures automo-
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biles, mais ceci présente un inconvénient. En effet, si à un certain moment', comme par exemple au départ d'un enroulement ou d'un déroulement, le réglage' du différentiel fait naturellement à la main n'est pas assez précis, jusqu'au moment où le mécanisme aura parfait le réglage du variateur, l'équipage des satellites restera bloqué à fond de course et le cylindre patinera sur l'en roulement, risquant d'abimer les fils. Avec le système préconisé des plateaux et galets ceci n'est pas à craindre. En effet, l'équipage des satellites et les pièces qu'il déplace étant très légers, une pression très faible des pla- teaux contre les galets suffit.
La pression du cylindre contre l'enroulement est un peu plus forte, tout en restant incapable d'abimer le fil. Si le ré- glage défectueux cité plus haut vient à se produire, ce sont les galets sa- tellites qui patinent, et le cylindre continue à tourner à la vitesse des fils sans les abimero
Une variante de l'invention consiste à écarter le différentiel de 1 enroulement. Dans ce cas,il comporte deux plateaux dont l'un tourne à vitesse constante, et l'autre est commandé par une chainette ou tout autre moyen à partir du cylindre pressé contre le filo
Un autre dispositif consiste à employer le fil enroulé lui-même pour constituer l'un des planétaires du différentiel. Dans ce cas, un cylin- dre tournant à vitesse constante enserre entre lui et le fil enroulé un autre petit cylindre formant satellite.
Le support de celui-ci est relié au méca- nisme commandant le variateur.
Toutes ces variantes, comme toutes celles qui pourraient en ê- tre dérivées, appliquant toujours le principe du différentiel, se prêtent à la transmission soit mécanique soit électrique des mouvements du différentiel à la commande du variateur et sont comprises dans l'objet de l'invention.
La différence des vitesses entre l'arbre de la machine et l'enroulement étant considérable, un réducteur de vitesse doit être intercalé dans la transmission. Pour conserver au variateur toute sa sensibilité, il est préférable de le laisser tourner à grande vitesse, et d'intercaler le réducteur entre le variateur et l'enroulement. Ce réducteur comportera de préférence une roue avec vis sans fin.
Passons à une description détaillée du mécanisme, appliqué, par exemple, à un métier chaîne.
La figure 1 représente une vue de côté du mécanisme.
La figure 2 représente une variante d'une partie de ce mécanisme dans laquelle une transmission mécanique est remplacée par une transmission électrique.
La figure 3 représente le mécanisme vu de l'arrière du métier.
La figure 4 représente schématiquement une variante.
La figure 5 représente une autre variante.
Figure 1 planche 1 et figure 3 planche 2.
La nappe de fils 1 se déroule de l'ensouple 2, entraînée à partir de l'arbre principal du métier par un variateur de vitesse à gradation continue et un réducteur de vitesse non représentés. Le tambour 3 recouvert de matière élastique (drap, feutre, caoutchouc, etc;) est appuyé contre la surface du fil enroulé par la traction du ressort 4 accroché d'une part au bâti 5 et d'autre part à la traverse 6 reliant les leviers basculants 7 et 7 bis montés sur l'axe 147. Ces leviers 7 et 7 bis supportent l'axe 8 sur lequel le tambour 3 tourne librement. Sur cet axe 8 tournant dans les portées 9 et 10 sont calés le plateau 11 et la roue dentée 12. Celle-ci est entraînée à vitesse constante par la chaîne 13 et la roue 14 faisant corps avec la roue d'engrenage 15 et la came 22 portant le bossage 23.
L'engrenage 15 est entraîné à vitesse constante par 1'arbre principal du métier par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse et d'un changement de vitesse à engrenages interchangeables (tête de eheval). Le plateau 11 tourne donc à la vitesse désirée en sens inverse du tambour 3. Entre celui-ci et le plateau 11, un
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manchon 16 libre sur l'axe 8 porte trois bras 17 sur lesquels sont enfilés les trois galets satellites constitués chacun par une petite roue à gorge- 18 entourée d'un anneau de caoutchouc 19. Un ressort 20 comprimé par là ba- gue 21 presse le tambour 3 contre les galets 18-19 et ceux-ci contre le plateau 11. Le tambour,le plateau et les galets constituent donc un mouvement diff érentiel.
On donne au plateau une vitesse angulaire telle que pour une vitesse angulaire égale mais de sens contraire, le tambour développe une vitesse circonférentielle égale à celle désirée pour le déroulement du fil. Il est évident que lorsque l'ensouple entrainée par le variateur de vitesse débite le fil à la vitesse désirée, le tambour et le plateau tournent en sens inverse l'un de l'autre et à la même vitesse et les galets tournent sur place, les bras 17 restant immobiles.
Un des bras 17 est relié par une biellette 24 à un double cliquet 25-26 oscillant sur l'axe 27 porté par les doubles leviers 28-29. Ceux- -ci effectuent un mouvement de va et vient à chaque passage de la bosse 23 sous le levier 30 relié au bras 29 par la bielle 31 et rappelé contre la came 22 par le ressort 32. Les cliquets 25 et 26 sont montés sur le même axe et solidaires l'un de l'autre, chacun d'eux surmontant l'une des deux roues à rochet à dents inverses 33 et 34, calées sur le manchon fileté intérieurement 35 maintenu entre les joues fixes 36 et 37. Dans ce manchon passe la tige filetée 38 qui peut se déplacer longitudinalement mais est empéchée de tourner sur elle-même par le levier 39 et la tige 40 coulissant dans les ouvertures 41 du bâti. Cette tige filetée 38 est reliée à la barre de commande du variateur de vitesse.
Si la vitesse linéaire du déroulement change pour une cause quelconque, le tambour va ralentir ou accélérer, les galets seront entraînés dans le sens du mouvement du planétaire dont la vitesse est la plus grande.
La biellette 24 amènera un des deux cliquets 25 ou 26 en prise avec les dents du rochet correspondant 33 ou 34. A la Prochaine oscillation des leviers doubles 28, le cliquet en prise poussera le rochet correspondant, entrainant le manchon fileté 35. Celui-ci forcera la vis 38 à se déplacer longitudinalement, agissant sur le réglage du variateur de vitesse et rétablissant ainsi la vitesse linéaire du déroulement de l'ensouple à sa vitesse primitive.
La figure 2 planche 1 montre le remplacement de la biellette 24 par une transmission électrique à bas voltage.
L'équipage portant les satellites est réuni par la masse du métier au pöle- d'une source d'électricité et l'un des bras 17 peut venir buter contre l'un des deux contacts 42 ou 43 qui sont reliés respectivement aux deux électro-aimants 44 et 45 portés par les leviers 28 et dont les sorties sont reliées au pâle + . Quand le bras 17 ferme l'un des contacts, l'électro correspondant attire un des cliquets et fait s'abaisser l'autre agissant comme dans la commande par la biellette 24. Les contacts sont élastiques afin de permettre à l'équipage des satellites de continuer à se déplacer jusqu'à ce que la rectification du réglage du variateur ayant eu lieu, les satellites reviennent en arrière.
La figure 4 montre une variante de l'invention toujours basée sur le principe du différentiel. L'un des planétaires est constitué par la masse du fil enroulé 2, le second planétaire par le tambour 47 tournant à vitesse constante, et le satellite par le petit cylindre 48 recouvert d'une matière élastique. Le tambour 47 est porté par les bras 49-50 oscillant sur l'axe 51. Il est entraîné à vitesse constante par la roue dentée 52, la chaîne 53 et la roue 54, celle-ci étant commandée à partir de l'arbre principal par un réducteur de vitesse et un changement de vitesses à roues interchangeables. Les bras 55 portant le cylindre satellite 48 oscillent sur l'axe 56 et l'un d'eux est relié à la biellette 57 correspondant à la biellette 24 de la figure 1.
Le surplus du mécanisme est identique à celui représenté au bas des figures 1 et 3.
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Ici encore la biellette 57 peut être remplacée par une transmis- sion électrique, le bras 55 pouvant buter contre un des contacts électriques 58-59. @ . -
La figure 55 représente une autre variante dans laquelle le moü- vement différentiel comporte deux plateaux 60 et 61, entraînés en sens inver- se, l'un à vitesse constante par un changement de vitesse à roues interchan- geables,l'autre à une vitesse angulaire proportionnelle à la vitesse linéai- re de déroulement du fil par le tambour 62 appliqué contre l'enroulement'2,' la roue 63, la chaîne 64 et la roue 65. Les satellites sont constitués comme sur les figures 1 et 3. Ils attaquent les cliquets soit par la biellette 66, soit électriquement par,les contacts 67 et 68.
REVENDICATIONS.
1.- Un appareil assurant l'enroulement ou le déroulement à vi- tesse linéaire constante sur ou d'un fût cylindrique d'une nappe de fils parallèles et comportant un tambour cylindrique entraîné par contact par la masse de fil enroulé à la même vitesse périphérique que celui-ci, donc à une vitesse angulaire proportionnelle à cette vitesse périphérique, et un autre organe commandé à partir de l'arbre de la machine à une vitesse angulaire constante, les différences de vitesse angulaire des deux organes influen- çant par des moyens appropriés le réglage d'un variateur de vitesse à gra- dation continue entraînant le fiât cylindrique de façon à annuler ces diffé- ' rences de vitesses angulaires.
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CONSTANT LINEAR SPEED CONTROL-WINDING OR UNWINDING SYSTEM OF A ROW OF WIRES PARALLEL ON OR OF A CYLINDRICAL PUMP.
The present invention relates to a means of ensuring the unwinding or winding of parallel threads at a constant linear speed of or on a cylindrical drum. The invention is therefore applicable to all kinds of ma- chinestextiles or others, where a number of threads are wound up in parallel on a cylindrical barrel, called on textile machines warp beam, and particularly in hosiery looms known as chain looms, in trimmings and lace looms, looms of all kinds, warping machines, etc. .
In all these trades, the unwinding is generally controlled by drum brakes set manually or by more or less automatic systems.
In warp looms in particular, the wires are stretched by a return bar urged by adjustable springs; the threads absorbed by the knitting stretch and attract the return bar. The movement of this generally acts on the brakes by releasing them. The freed brake drum lets the beam feed wire until the tension of the latter has returned to normal, the return bar returns to its original position, allowing the brakes to close and stop the flow of the wire. This succession of movements is reproduced in each row of knitting, ie in modern looms more than 500 times per minute.
In certain chain looms, the return bar, at each of its movements, puts an unwinding mechanism in the operating position, carrying out a semi-positive unwinding.
But these unwinding systems, either with brakes or semi-positive, depend on the displacement of the return bars and become less
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and less precise as the speed of the looms increases, the inertia of the return bar, its supports and the components it controls no longer allowing them to faithfully follow the variations in the tension of the thread. It therefore becomes necessary to resort to a positive control of the beam ensuring the flow of the chain of yarns at the rate of a constant length of yarn in each row of the loom. The role of the return bars is then reduced to keeping the yarns taut, the flow thereof being continuous while their absorption by the knitting members is intermittent.
The linear speed of unwinding of the wire must be constant and the diameter of the winding which empties varying in excessively small gradations, the angular speed of the beam must also vary very gradually. This requires that it be controlled by a continuously variable speed controller.
A very simple system that has already been tried consists in controlling this speed variator by a feeler roller pressing against the winding, but this system is to be rejected because in most variators the output speed is not proportional to the movements of the coil. command bar.
And when it is theoretically so, it is not in reality, the contact of the organs not being made only on a theoretical line but on a band of a certain width making uncertain the transmission ratio, still influenced by the slip percentage which may vary from moment to moment.
In the present invention, the adjustment of the variator is controlled by changes in the linear speed of winding or unwinding the wire. To do this, a cylinder of little inertia and freely rotating on its axis is pressed against the wound wire and driven at the same circumferential speed as it.
With respect to one of the circular faces of the cylinder and on the same axis, a circular plate rotates in the opposite direction, driven at a constant angular speed by the main shaft of the machine via a horse head or any other gear change mechanism. Between the cylinder and the plate, a free sleeve on the axis carries radiating arms and on each of these a freely rotating roller is pressed between the cylinder and the plate. The whole thus constitutes a differential mechanism of which the cylinder and the plate form the planetary, and the rollers, the satellites.
It goes without saying that, as long as the cylinder and the plate rotate in opposite directions at the same speed, the satellite rollers rotate in place.
As soon as the cylinder, driven by the wound wire, accelerates or slows down, the crew of the satellites is driven in the direction of rotation of the planetary rotating the fastest. This crew is connected to the drive control by a mechanical or electrical link established so that a force of a few grams transmitted by the satellites is sufficient to move the drive control in the desired direction, however strong the resistance is. by this command. Any type of variator can be used as soon as its construction is sufficiently precise and the ratio of its extreme speeds reaches a sufficient value.
Not only is it not necessary for the speed variations to be proportional to the movements of the control bar, but also if, due to wear, the speed corresponding to a determined position of the control bar changes, the system that is the subject of this invention automatically corrects the effects of this change.
The horse's head controlling the differential plate making it possible to change its speed, thereby makes it possible to change the flow of the wire wound or unwound per revolution of the machine since the mechanism always tends to re-establish the balance between the reverse speeds of the two planetary.
In principle, the chainrings and rollers could be replaced by bevel gears as in the differential of motor cars.
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biles, but this has a drawback. Indeed, if at a certain moment ', as for example at the start of a winding or an unwinding, the adjustment' of the differential made naturally by hand is not precise enough, until the moment when the mechanism will have perfect adjustment of the variator, the satellite crew will remain blocked at the full stroke and the cylinder will slip when rolling, risking damaging the wires. With the recommended system of plates and rollers, this is not to be feared. In fact, the crew of the satellites and the parts it moves being very light, a very low pressure of the plates against the rollers is sufficient.
The pressure of the cylinder against the winding is a little stronger, while remaining incapable of damaging the wire. If the faulty adjustment mentioned above occurs, it is the satellite rollers which slip, and the cylinder continues to rotate at the speed of the wires without damaging them.
A variant of the invention consists in removing the differential of 1 winding. In this case, it has two plates, one of which rotates at constant speed, and the other is controlled by a chain or any other means from the cylinder pressed against the filo
Another device consists in using the wound wire itself to constitute one of the planetaries of the differential. In this case, a cylinder rotating at constant speed encloses between itself and the wound wire another small cylinder forming a satellite.
Its support is connected to the mechanism controlling the variator.
All these variants, like all those which could be derived from them, always applying the principle of the differential, lend themselves to the transmission, either mechanical or electrical, of the movements of the differential to the control of the variator and are included in the object of the invention.
Since the speed difference between the machine shaft and the winding is considerable, a speed reducer must be inserted in the transmission. To keep the variator fully sensitive, it is preferable to let it run at high speed, and to insert the reducer between the variator and the winding. This reduction gear will preferably include a wheel with a worm screw.
Let us move on to a detailed description of the mechanism, applied, for example, to a chain trade.
Figure 1 shows a side view of the mechanism.
FIG. 2 represents a variant of part of this mechanism in which a mechanical transmission is replaced by an electrical transmission.
Figure 3 shows the mechanism seen from the rear of the loom.
FIG. 4 schematically represents a variant.
FIG. 5 represents another variant.
Figure 1 plate 1 and figure 3 plate 2.
The layer of yarns 1 unwinds from the beam 2, driven from the main shaft of the loom by a continuously variable speed variator and a speed reducer, not shown. The drum 3 covered with elastic material (sheet, felt, rubber, etc.) is pressed against the surface of the wound wire by the traction of the spring 4 hooked on the one hand to the frame 5 and on the other hand to the cross member 6 connecting the tilting levers 7 and 7a mounted on the axis 147. These levers 7 and 7a support the axis 8 on which the drum 3 rotates freely. On this axis 8 rotating in the bearing surfaces 9 and 10 are wedged the plate 11 and the toothed wheel 12. The latter is driven at constant speed by the chain 13 and the wheel 14 being integral with the gear wheel 15 and the cam 22 bearing boss 23.
The gear 15 is driven at constant speed by the main shaft of the loom through a speed reducer and an interchangeable gear change (horse head). The plate 11 therefore rotates at the desired speed in the opposite direction to the drum 3. Between the latter and the plate 11, a
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sleeve 16 free on the axis 8 carries three arms 17 on which are threaded the three satellite rollers each consisting of a small grooved wheel 18 surrounded by a rubber ring 19. A spring 20 compressed by the ring 21 presses the drum 3 against the rollers 18-19 and the latter against the plate 11. The drum, the plate and the rollers therefore constitute a differential movement.
The plate is given an angular speed such that for an equal angular speed but in the opposite direction, the drum develops a circumferential speed equal to that desired for the unwinding of the wire. It is obvious that when the beam driven by the speed variator delivers the wire at the desired speed, the drum and the plate rotate in the opposite direction to each other and at the same speed and the rollers rotate in place, the arms 17 remaining stationary.
One of the arms 17 is connected by a rod 24 to a double pawl 25-26 oscillating on the axis 27 carried by the double levers 28-29. These -ci perform a back and forth movement each time the bump 23 passes under the lever 30 connected to the arm 29 by the connecting rod 31 and biased against the cam 22 by the spring 32. The pawls 25 and 26 are mounted on the same axis and integral with one another, each of them surmounting one of the two reverse-toothed ratchet wheels 33 and 34, wedged on the internally threaded sleeve 35 held between the fixed cheeks 36 and 37. In this sleeve passes the threaded rod 38 which can move longitudinally but is prevented from rotating on itself by the lever 39 and the rod 40 sliding in the openings 41 of the frame. This threaded rod 38 is connected to the control bar of the speed variator.
If the linear speed of unwinding changes for any reason, the drum will slow down or accelerate, the rollers will be driven in the direction of movement of the sun gear with the highest speed.
The rod 24 will bring one of the two pawls 25 or 26 into engagement with the teeth of the corresponding ratchet 33 or 34. On the next oscillation of the double levers 28, the engaged pawl will push the corresponding ratchet, causing the threaded sleeve 35. This one will force screw 38 to move longitudinally, acting on the speed variator adjustment and thus reestablishing the linear speed of the beam unwinding to its original speed.
Figure 2 plate 1 shows the replacement of the rod 24 by a low voltage electric transmission.
The crew carrying the satellites is brought together by the mass of the loom at the pole of a source of electricity and one of the arms 17 can come up against one of the two contacts 42 or 43 which are respectively connected to the two electro magnets 44 and 45 carried by the levers 28 and whose outputs are connected to the + pale. When the arm 17 closes one of the contacts, the corresponding electro attracts one of the pawls and causes the other to lower, acting as in the control by the rod 24. The contacts are elastic in order to allow the crew of the satellites to continue to move until the adjustment of the variator has taken place, the satellites return back.
FIG. 4 shows a variant of the invention still based on the principle of the differential. One of the sun gear is formed by the mass of the wound wire 2, the second sun gear by the drum 47 rotating at constant speed, and the satellite by the small cylinder 48 covered with an elastic material. The drum 47 is carried by the arms 49-50 oscillating on the axis 51. It is driven at constant speed by the toothed wheel 52, the chain 53 and the wheel 54, the latter being controlled from the main shaft. by a speed reducer and a gear change with interchangeable wheels. The arms 55 carrying the satellite cylinder 48 oscillate on the axis 56 and one of them is connected to the rod 57 corresponding to the rod 24 of FIG. 1.
The surplus of the mechanism is identical to that shown at the bottom of Figures 1 and 3.
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Here again the connecting rod 57 can be replaced by an electric transmission, the arm 55 being able to abut against one of the electric contacts 58-59. @. -
FIG. 55 represents another variant in which the differential movement comprises two plates 60 and 61, driven in the opposite direction, one at constant speed by a change of speed with interchangeable wheels, the other at a constant speed. angular speed proportional to the linear speed of unwinding of the wire by the drum 62 applied against the winding '2, the wheel 63, the chain 64 and the wheel 65. The planets are constructed as in Figures 1 and 3. They attack the pawls either by the connecting rod 66, or electrically by the contacts 67 and 68.
CLAIMS.
1.- An apparatus ensuring the winding or unwinding at constant linear speed on or from a cylindrical barrel of a sheet of parallel threads and comprising a cylindrical drum driven by contact by the mass of thread wound at the same speed peripheral than the latter, therefore at an angular velocity proportional to this peripheral velocity, and another member controlled from the shaft of the machine at a constant angular velocity, the differences in angular velocity of the two bodies influencing by means of Appropriate means is the adjustment of a continuously variable speed variator driving the cylindrical frame so as to cancel out these differences in angular speeds.