<Desc/Clms Page number 1>
CADENAS DE SECURITE, EN PARTICULIER POUR BICYCLETTES.
L9invention est relative à un cadenas de séourité à cylindres en particulier pour bicyclettes. Des cadenas à cylindres, dans lesquels plusieurs arrêts de pêne cylindriques munis d'évidements annulaires sont guidés dans des alésages parallèles à l'axe d'un cylindre rotatif et peuvent se déplacer longitudinalement à rencontre de Inaction de ressorts,
et dans lesquels un cylindre extérieur fixe est muni de saillies dirigées vers l'intérieur qui entourent les surfaces enveloppes des arrêts de pêne dépassant la surface enveloppe du cylindre intérieur de manière qu'une rotation du cylindre intérieur par rapport au cylindre extérieur ne soit possible que lorsque les évidements annulaires des arrêts de pêne sont amenés vis-à-vis des saillies existant sur le cylindre fixe en déplaçant les arrêts de pêne axialement, sont connus sous différentes formes de réalisation. Mais dans tous ces cadenas, le cylindre intérieur rotatif est raccordé à un verrou ou à une autre pièce de fermeture qui se déplace dans un plan perpendiculaire à l'axe du cylindre.
La nouveauté faisant 1?objet de la présente invention consiste en une construction de cadenas à pièces d'arrêt de pêne parallèles à l'axe et sa liaison avec des pièces agissant comme fermeture de manière que, par le mouvement du cylindre rotatif, on produise un mouvement longitudinal suivant 1?axe du cylindre de la pièce du cadenas servant de fermeture.
Suivant l'invention, on peut y aboutir si une saillie disposée sur une des pièces, par exemple sur le cylindre rotatif, coopère avec une came de levage en forme de pas de vis disposée sur l'autre pièce, par exemple sur l'organe de blocage pouvant se déplacer axialement sans pouvoir tourner, de manière que quand on fait tourner le cylindre rotatif, le cylindre pouvant se déplacer axialement se meut longitudinalement et qu'un tourillon central qui y est raccordé sorte du logement du cadenas et produise en coopération avec une ouverture ou avec les rayons d'une bicyclette, une action de blocage dans un plan perpendiculaire au mouvement de déplacement du tourillon.
Au lieu d9une saillie disposée sur le cylindre rotatif, celuici peut lui-même être muni d'une surface en forme de pas de vis qui se dis-
<Desc/Clms Page number 2>
pose contre la surface en forme de pas de vis ou contre une saillie prévue sur le cylindre qui ne peut se déplacer que dans le sens de l'axe.
Dans chaque cas particulier, l'effet est particulièrement avantageux si, au lieu d'une clé, on utilise conformément à l'invention un capuchon cylindrique qui embrasse le cylindre fixe fermé par une plaque de fermeture et qui porte sur le côté intérieur de sa paroi frontale les fiches de butée de différentes longueurs qui agissent sur les arrêts de pène et dont une, munie d'une tête en forme de bride saisit par derrière la plaque de fermeture après qu'on l'a introduite dans un trou de fermeture élargi en forme de fente en un endroit et qu'on a fait tourner le capuchon dans le sens d'une manoeuvre du cadenas, de manière que le capuchon de fermeture ne puisse être détaché du cylindre fixe que dans une position unique, correspondant de préférence à la position de fermeture.
Pour toute autre position du capuchon par rapport au cylindre fixe, donc également quand le cadenas est ouvert, le capuchon est verrouillé au cylindre de manière qu'il soit impossible de l'enlever. De cette façon, l'assurance est une fois donnée que, dans le cadenas ouvert - qui, par exemple, sur un cadenas de bicyclette, constitue l'état de marche principal - de la poussière ou d'autres saletés ne puissent s'introduire dans le cadenas et que d'autre part, la clé, c'est-àdire le capuchon, reste toujours fixée au cadenas ouvert, et ne peut donc pas se perdre.
Le nombre des arrêts de pêne peut avoir différentes grandeurs.
Si on prévoit trois arrêts, disposés symétriquement autour de l'axe moyen du cylindre intérieur, on peut utiliser à la commande des arrêts de pène des fiches de butée individuelles fixées à la surface frontale du capuchon servant de clê. Dans un mode de construction très compact du cadenas, il est cependant également possible de choisir le diamètre du cylindre rotatif intérieur suffisamment petit et de disposer les arrêts de pène suffisamment serrés l'un contre l'autre pour que les trois arrêts puissent tous être conmandés par un mandrin central unique disposé sur la paroi du- capuchon.
Dans ce cas, le mandrin est muni de saillies graduées qui correspondent aux courses des arrêts de pène et donc chacune coopère avec un des arrêts de pène. La position correcte du capuchon par rapport aux arrêts de pène s'obtient par la coopération d'un bec disposé sur le mandrin et d9une fente d'introduction prévue sur la plaque de fermeture, de iranière que, par la pénétration de ce bec derrière la plaque de fermeture après avoir introduit le mandrin dans l'ouverture du cadenas, on réalise le blocage du capuchon sur le cadenas.
L'emploi d'un cadenas de ce genre comme cadenas de bicyclette est possible de différentes manières. Le cadenas peut, par exemple, ou bien être fixé au cadre de la roue de manière que seul le mouvement de fermeture suffise pour le faire fonctionner, ou bien le cadenas se compose de deux parties et en même temps qu'on fixe ces pièces au cadre de la bicyclette, on réalise également l'action de blocage. Dans les deux cas, en faisant fonctionner le cadenas, un tourillon ressort du corps cylindrique du cadenas et pénètre entre les rayons de la roue, de manière que celle-ci ne puisse être utilisée pour rouler.
Dans le premier cas, le corps.cylindrique du cadenas est raccordé à une plaque ayant essentiellement une forme angulaire, fixée par une douille aux deux tringles des fourches de la roue arrière qui se rencontrent au tendeur de chaîne.
Dans l'autre forme de réalisation, un étrier est fixé au corps du cadenas et ses extrémités en forme de douilles sont appliquées'de l'extérieur aux deux tringles de la fourche de la bicyclette qui. se rencontrent au tendeur de chaîne. Entre les branches de l'étrier passant au-dessus des branches du cadre et quelque peu repliées vers l'intérieur aux extrémités, on suspende quand le cadenas est ouvert, un second étrier par l'intérieur, qui s'applique par un trou au-dessus du tourillon qui dépasse déjà quelque peu du cadenas à l'état de repos, mais qui cependant après la fermeture du
<Desc/Clms Page number 3>
cadenas, ne peut plus être retiré au-dessus du tourillon qui dépasse alors sur une plus grande longueur du corps du cadenas.
De cette façon, le corps de cadenas est fixé au cadre de la bicyclette pendant quen même temps le tourillon pénètre entre les rayons de la roue. Le cadenas peut donc être détaché du cadre de la bicyclette quand il est ouvert.
Pour le cas où un blocage et déblocage fréquents de la roue sont nécessaires, il est recommandé d'utiliser une construction de cadenas basée sur le même principe, dans lequel toutefois le cadenas peut demeurer sur la bicyclette quand il est ouvert. Dans ce cas, on prévoit également une éclisse angulaire fixée au cadenas à cylindre qui, repose sur les tringles de la fourche arrière par les extrémités de ses branches qui la recouvre, tandis qu'une contre-éclisse introduite par l'intérieur entre les extrémités des tringles est appliquée sur l'enveloppe cylindrique extérieur du cadenas munie d'un pas de vis, et, tout en étant soutenue simultanément par rapport à l'éclisse extérieure portant le cadenas, est serrée avec elle contre les tringles au moyen d'un écrou en forme de bague.
Un étrier en forme d'U sert à la fixation de l'écrou et saisit par une de ses branches construite en forme de fourche, deux surfaces diamétralement opposées l'une à l'autre de l'écrou en forme de bague. En même temps, un prolongement du tourillon servant d'appui mutuel aux deux éclisses pénètre dans un évidemment de l'étrier en forme de fourche qui se raccorde aux surfaces limitant la fourche, de manière à éviter de façon efficace la rotation de l'étrier de fixation ainsi que de l'écrou en forme de bague. L'autre branche de l'étrier en forme U est munie d'un alésage dans lequel pénètre le tourillon de fermeture du cadenas à cylindre quand il est fermé.
Dans le cas où on relie le cadenas à cylindre à la fourche de la roue avant, on peut utiliser le même écrou que celui qui sert à fixer l'axe de la roue avant à la fourche. Dans ce cas, l'écrou sert à la fixation d'un support qui, de son côté, est relié de façon indétachable à l'enveloppe du cadenas. L'écrou est maintenu fixe par le cadenas de manière que, dans le cas où le cadenas à cylindre est fermé, il soit impossible d'enlever l'écrou.
Si l'écrou sert à fixer un support de cadenas à la fourche de la roue avant, l'axe du cadenas et l'axe de la roue avant se trouvent dans des plans parallèles l'un à 19autre. Le logement du cadenas est dans ce cas fixé, par exemple par soudure, à une éclisse de support qu'on introduit par un alésage au-dessus du tourillon de l'axe de la roue avant et qu'on serre ensuite par l'écrou de l'axe contre la paroi de la tringle de la fourche.
Pour empêcher l'écoru de se desserrer de façon imprévue, il est muni d'une bride en forme de bague, dont le bord présente de nombreux évidements. Dans ceux-ci pénètre une tige qu'on fait passer à travers un trou de l'éclisse de support et qui est portée par un étrier qu'on introduit au-dessus de l'extrémité du tourillon de fermeture qui dépasse du logement du cadenas. On empêche la tige de sortir du trou de l'éclisse de support en la munissant d'une saillie latérale qui peut passer à travers un élargissement correspondant du trou de redisse de support quand on l'introduit dans une position décalée de 90 par rapport à sa position normale, mais qui pénètre derrière l'éclisse de support après l'avoir fait tourner.
Différentes possibilités de réalisation du cadenas ainsi que de son adaptation à la bicyclette, sont décrites en se référant à différentes représentations.
La fig. 1 représente une coupe longitudinale à travers le corps du cadenas suivant la ligne I-I de la fig. 2 quand le cadenas est ouvert.
La fig. 2 est une vue frontale du cadenas.
La fige 3 .représente la clé en forme de capuchon, vue de l'in- térieur.
<Desc/Clms Page number 4>
La fige 4 représente la clé en coupe suivant la ligne IV-IV de la fige 3.
La fige 5 est une autre forme de construction du corps de cadenas vue en coupe suivant la ligne V-V de la fige 6.
La figa 6 est une vue frontale du cadenas.
La figo 7 représente la clé en forme de capuchon qui y correspond, vue de l'intéfrieur.
La fige 8 représente la même clé en coupe suivant la ligne VIII-VIII de la fige 7.
La fig. 9 représente la disposition du cylindre du cadenas sur le levier de roue libre d9une bicyclette, vue de 11!intérieur.
La fig. 10 représente la fixation du cadenas sur les tringles de la fourche arrière, vue de l'intérieur.
La fige 11 est une coupe suivant la ligne XI-XI de la fig. 10.
La fige 12 représente une autre forme de construction.
La figa 13 est une coupe suivant la ligne XIII-XIII de la figo 12.
La fig. 14 représente la fixation du cadenas à cylindre à l'essieu de la roue avant, en plan.
La fig. 15 représente le même dispositif en élévation, vu de l'intérieur de la roue.
Le cadenas à cylindre suivant les fige 1 et 2 consiste en un corps cylindrique creux extérieur,fixe, 20, dans lequel on introduit par l'extrémité tournée du côté de 1?ouverture du cadenas, une insertion cylindrique 21 munie d'un épaulement 22 en forme de bague. A l'intérieur de cette insertion est monté le corps rotatif 23 du cadenas qui s'appuie par un évidement de sa surface enveloppe cylindrique contre 1?épaulement 22. Dans le corps rotatif 23 du cadenas sont prévusparallèlement à son axe, des alésages cylindriques 24 dans lesquels sont guidés des pistons d'arrêt de pêne 25 dans le cas actuel 3 pièces - munis de rainures annulaires 26 et pouvant se déplacer longitudinalement à 1?encontre de Inaction de ressorts 27.
Dans leurs positions extérieures limitées par une bague d'espacement 28, les pistons d'arrêt de pêne 25 ressortent sur une partie de leur surface enveloppe, de la surface d9enveloppe du corps cylindrique et pénètrent dans des évidements prévus dans l'épaulement 22. de manière à empêcher que le cylindre du cadenas 23 ne puisse tourner par rapport au cylindre creux extérieur fixe 20.
Quand la totalité des pistons d'arret de pêne 25 sont déplacés axialement à l'Encontre des ressorts 27 agissant sur eux,au moyen d'une clé qui doit en- core être décrite, suffisamment loin pour que chacune des rainures 26 corresponde aux évidements de l'épaulement 22 de 19insertion 21, le corps de cadenas 23 peut tourner par rapport au cylindre extérieur creux 20. Une fiche de butée 29 disposée dans le corps rotatif 23 du cadenas, sert à limiter le mouvement de rotation, en coopération avec une contre-butée non représentée.
L'enveloppe du corps de cylindre rotatif 23 porte à l'extrémité du corps du cylindre opposée à 1?ouverture du cadenas, une rainure 30 en forme de pas de vis,dans laquelle pénètre un bec 31 proéminent vers l'intérieur, d'un piston 32 qui est guidé longitudinalement dans le corps creux du cylindre extérieur fixe, et qu'on, empeche de tourner. Ce piston porte à son extrémité extérieure un prolongement en forme de tourillon 33 qui, en cas de déplacement du piston 32 par suite de la rotation du corps du cadenas 23, ressort à l'extérieur à travers la plaque de couverture 34 du cylindre creux du cadenas 20.
A l'extrémité opposée, le corps cylindrique creux est recouvert d9une plaque de couverture en forme de bague 35 dont 1?alésage est suffisamment grand pour permettre 1?accès aux pièces de la surface frontale de la
<Desc/Clms Page number 5>
tige d'arrêt 25.
Comme clé pour le déplacement longitudinal des pistons d'arrêt 25 et pour faire tourner le corps du cadenas 23, on utilise un capuchon 36 - fig. 3 et 4 - pouvant être glissé au-dessus du corps cylindrique extérieur 20, et sur la surface frontale duquel sont appliqués des tourillons 37, 37 , 37", de manière que, dans la position de fermeture, ils soient disposés suivant le même axe que les pistons d'arrêt. Les tourillons du capuchon ont des longueurs différentes, qui correspondent aux positions différentes des évidements 26 prévus sur les pistons d'arrêt individuels par rapport à leurs surfaces terminales, de manière que ces tourillons, après application du capuchon sur le cylindre creux extérieur, puissent l'un après l'autre agir sur les pistons d'arrêt.
Dans la position finale du capuchon, tous les évjdements 26 se trouvent vis-à-vis des évidements de l'épaulement 22 de l'insertion 21, Le tourillon le plus long 37 est muni à son extrémité d'un élargissement 38 en forme de bride. Dans la plaque de couverture 35 en forme de bague - la plaque de fermeture - un évidement 39 est prévu pour le passage de cet élargissement 38, De cette façon, la position correcte des tourillcn s lors de leur introduction à travers la plaque de couverture, est déterminée par rapport aux pistons d'arrêt, mais d'autre part, du fait que la bride 38 après avoir fait tourner le capuchon à partir de la position d'introduction, pénètre en-dessous de la plaque de couverture 35, on rend impossible un détachement involontaire du capuchon et on empêche sa perte.
Les fig. 5 à 8 représentent une forme de construction modifiée d'un cadenas. Les dimensions extérieures sont notablement réduites par rapport à la forme de construction décrite auparavant, du fait que les arrêts de pène 40, 40', 40" sont disposés aussi près que possible de l'axe du corps de cadenas.
Le corps rotatifdu cadenas est construit en deux pièces coaxiales 41, 42, disposées l'une derrière 1' autre La pièce 41 voisine de la plaque de fermeture 43 est montée de manière à pouvoir tourner dans une douille 44 insérée dans le corps cylindrique creux extérieur fixe 46 et on l'empêche de se déplacer axialement, d'un côté, au moyen de l'épaulement 44' disposé vers l'intérieur, et de l'autre côté, au moyen de la plaque de fermeture 43. La pièce 42 du corps de cadenas rotatif pénètre par une saillie de diamètre réduit dans l'alésage formé par 1'épaulement 44' et s'appuie contre la pièce 41 du corps du cadenas au moyen d'un ressort 50 maintenu contre sa surface frontale arrière.
Dans les deux pièces rotatives 41 et 42 du corps du cadenas, sont prévus en position correspondante des alésages parallèles à l'axe du cylindre, destinés à recevoir les axes d'arrêts 40, 40', 40" munis d'évidements annulaires sur leur surface d'enveloppe. Ces alésages sont décalés suffisamment loin du côté de la surface enveloppe des pièces rotatives 41, 42 du corps du cadenas pour pénétrer suivant une partie de leur surface enveloppe au-dessus de la surface enveloppe du corps cylindrique 42 dans la portion de l'alésage rétréci formée par l'épaulement 44' et pour pénétrer dans des évidements correspondants de cet épaulement.
De cette manière, la pièce 42 du corps du cadenas et la pièce 41 qui y est accouplée par 19intermédiaire des tiges d'arrêt 40, 40', 40" ne peut pas tourner par rapport au corps de cylindre creux fixe 46.
Si on déplace axialement les tiges d'arrêt 40, 40', 40" au moyen d'une clé, à l'encontre des ressorts agissant sur elles, suffisamment loin pour que les évidents annulaires existant sur leurs surfaces d'enveloppe arrivent à se disposer vis-à-vis de l'épaulement 44', une rotation des pièces 41, 42 du corps du cadenas devient possible.
Pour transformer ce mouvement de rotation en un déplacement axial du tourillon de fermeture 45, le piston 47 qui entoure la partie arrière du corps du cadenas 42 est muni d'une came de levée 47" ayant la forme d'un pas de vis, contre laquelle vient s'appuyer une saillie 42' disposée sur le corps de cadenas rotatif 42. L9appui du piston 47 contre la saillie 42' est assurée par un ressort 49 disposé entre la surface frontale du piston et
<Desc/Clms Page number 6>
le plaque de fermeture 48. Pour empêcher le piston de tourner, on utilise une butée 47' disposée sur son enveloppe,et pénétrant dans un évidement 51 du corps creux fixe extérieur du cadenas 46.
Pour le déplacement axial des tiges d'arrêt, au lieu d'utiliser plusieurs tourillons individuels coopérant chacun avec une pièce d'arrêt, et disposés sur le capuchon 56 embrassant le corps extérieur du cadenas,on remploie qu'un seul tourillon central 52 muni de renforcements graduels la- téraux 53 dont chacun peut être amené à agir sur une des faces frontales d'une tige d'arrêt 40, 40', 40". Un bec 54 dépassant plus fortement sur le coté, disposé sur le tourillon 52, détermine par son introduction dans un évidement 55 de la plaque de couverture du cylindre du cadenas., la position exacte des saillies de commande par rapport aux tiges d'arrêt et empêche le couvercle de tomber après l'avoir fait tourner un petit peu à partir de sa position d'introductrion.
La pointe du tourillon 52 construite en forme de triangle 57 pénètre dans un évidement correspondant 58 du cylindre rotatif 41 du cadenas et sert à transmettre au cylindre du cadenas le mouvement de rotation du capuchon servant de clé.
L'emploi de cadenas à cylindre de ce genre comme cadenas de bicyclette est possible de différentes façons.
Une solution très avantageuse s'applique aux bicyclettes à rouelibreo Comme le montre la fige 9, le corps de cadenas cylindrique 60 est dans ce cas fixé au levier de la roue libre 61,par exemple par rivage.
Il est suspendu de façon usuelle par une de ses branches 62 au tourillon 63 de 1?essieu de la roue arrière, tandis que son autre branche 64 est fixée de fagon connue à la tringle horizontale 66 de la fourche de la roue arrière au moyen d9une douille 65. Dans ce cas, la surface frontale du cadenas à cylindre se trouve immédiatement au-delà de la surface décrite par les rayais de la roue, sans gêner son roulement. Si, toutefois, le cadenas est fermé, le tourillon de fermeture 67 ressort du cylindre du cadenas et pénètre entre les rayons de la roue,de manière à empêcher la roue de tourner.
Pour des bicyclettes sans roue libre, les fig. 10-13 représentent plusieurs possibilités de fixation du cadenas.
Dans la forme de réalisation suivant les fige 10 et 11, le corps 68 du cadenas à cylindre est fixé à une éclisse angulaire 69 fixée extérieurement aux tringles 70 et 71 de la fourche de la roue arrière de manière que les branches des éclisses les entourent. En même temps,on introduit par l'intérieur une seconde éclisse 72 de forme angulaire à l'intérieur des extrémités repliées 73-74 des branches de l'éclisse extérieure 69, entourant les tringles 70, 71, de manière qu'un trou 75 prévu sur 1-1*éclisse intérieure arrive à se disposer vis-à-vis de 1?extrémité du tourillon de blocage 76.
Si pour cette position des pièces du cadenas, on ferme le cadenas9 le tourillon de fermeture 76 sortant du cadenas à cylindre traverse le trou 75 de 1?éclisse intérieure et pénètre en même temps entre les rayons de la roue. De cette manière, d'une part, on rend impossible le démontage de 1?éclisse intérieure, et, d'autre part, la rotation de la roue. Ce n'est qu9après avoir ouvert le cadenas à cylindre de manièrc que le tourillon soit retiré suffisamment en arrière pour sortir du champ des rayons ainsi que du trou 75 de 1-'éclisse intérieure, que le démontage de l'éclisse intérieure et avec lui la séparation des différentes pièces du cadenas de la roue est possible.
Si le cadenas doit rester fixé à demeure à la roue, la construction suivante s'est montrée avantageuse. Comme le montrent les fige 12 et 13, le corps de cadenas cylindrique 77 est fixé à une éclisse 78 en forme d9 angle qui s'adapte extérieurement par les extrémités repliées .de ses branches sur les tringlés 79, 80, de la fourche de la roue. Entre les extrémités des branches de l'éclisse extérieure qui dépassent les tringles de la fourche, on Introduit par l'intérieur une seconde éclisse 81. L'enveloppe du cylindre du cadênas traversant l'éclisse extérieure, est munie d'un pas de vis
<Desc/Clms Page number 7>
82pet 1?éclisse intérieure 81 est rattachée de façon lâche à cette partie de 1?enveloppe du cadenas à cylindre.
Un écrou 83 en forme de bagues serre
1?éclisse intérieure 81 contre 1'éclisse extérieure 78 et' les tringles 79,
80, de la roue, en interposant une bague d'espacement 84. Pour assurer la position parallèle des deux 66lisses le long des pièces ne reposant pas sur les tringles de la fourche, une tige 85 munie d9un épaulement est fixée à l'éclisse extérieure 78 et pénètre par un trou percé dans l'éclisse inté- rieure 81 suffisamment loin pour que celle-ci s'appuie contre l'épaulement
86 de la tige 85.
Pour le serrage de l'écrou 83, on utilise un étrier 87 en forme d'U dont la branche arrière 88 en forme de fourche saisit deux surfa- ces diamétralement opposées de 19écrou en forme de bague, de manière qu'en même temps le prolongement de la tige d'espacement 85 pénètre dans un évide- ment 89 en forme de fente disposé à l'extrémité arrière de la fourche.
L'autre branche 90 de l'étrier en forme d'U arrive à se disposer devant la face frontale du cadenas à cylindre de manière qu9un trou 91 vienne se dis- poser en face du tourillon 92 servant de fermeture du cadenas à cylindre.
Si le cadenas est fermée comme le représente la fig. 13, le tourillon 92 res- sortant du cylindre 77 du cadenas traverse le trou 91 de la branche 90 de l'étrier. de sorte que celui-ci est maintenu dans sa position de fermeture et assure ainsi également le serrage du cadenas à la tringle de la roue. En revanche, dans la position ouverte du cadenas, le tourillon 92 est retiré suffisamment en arrière pour que l'étretr de sécurité 87, si cest nécessaire, puisse être retiré de 1'écrou 83 et que ce dernier puisse être réglé.
On empêche la chute de l'étrier de fixage quand le cadenas est ouvert, du fait que,, comme l'indique la figo 12, l'étrier de fixation 87 est introduit obliquement au-dessus de l'écrou 83, de manière qu'il se maintienne toujours dans la position de fixation par son propre poidso
Si le cadenas à cylindre doit être fixé à la fourche 116 de la roue avant, le montage s'effectue de la manière représentée sur les fig.
14-15. Le logement fixe du cadenas 20 est fixé à deux éclisses 93, 94, par exemple par soudure. L'clisse 93 détermine la distance entre l'axe du cylindre et l'axe de la roue, c'est-à-dire le point d9attaque du tourillon de fermeture du cadenas entre les rayons de la roue. L'éclisse 93 s'étend par conséquent jusqu'au-delà du tourillon à vis 96 de 19axe de la roue et est munie d9un trou 97 que traverse le pas de vis de l'axe de la roue avant.
Pour la fixation de cet axe dans la fourche de la roue avant 116, on utilise l'éorou 95. A cet écrou est fixée une rondelle circulaire 98 munie d'évide- ments 99 sur son bord. Ces évidements servent, en coopération avec une tige 100, à assurer le réglage de l'écrou 95 et à empêcher son desserrage ac- cidentelo La tige 100 traverse un trou 101 de l'éclisse 93 et est fixée par son extrémité libre à un étrier 102 qui entoure le tourillon de fermeture 33 ressortant du corps du cadenas 20 quand on le ferme.
La tige 100 porte au voisinage de son extrémité antérieure une saillie latérale 104 dirigée dans le même sens que l'étrier 102. Dans l'éclisse 93 est prévu un évidement 105 qui permet le passage de la saillie 104 de la tige 100, dès qu'on tire l'étrier 102 vers le haut,mais qui empêche de retirer la tige 100 du trou 101 quand on tourne l'étrier de 90 , de manière que le trou 103 laisse passer le tourillon de fermeture 33 du cadenas.
Un trou de même grandeur que celui prévu sur léolisse 93 pour le passage de la tige 100, exception faite de l'élangissement dirigé vers le haut,est prévu dans la seconde éclisse 94 en forme de bague qui est également fixée au logement cylindrique.''Dans ce trou 1019 pénètre la tige 100 par son extrémité dépassant la saillie latérale 104. La distance des deux éclisses 93, 94 est suffisamment grande pour que la bride 98 de 19'écrou 95 s'introduise entre eux. Par Inaction combinée de la tige 100 et des évidements 99 de la bride 98, on empêche 19'écrou 95 de tourner accidentellement.
La tige 100 est maintenue dans sa position d'une part par sa saillie latérale 104 disposée entre les plaques 93, 94 qui l'empêche de se déplacer lon-
<Desc/Clms Page number 8>
gitudinalement et d'autre part par le tourillon de fermeture 33 qui l'empê- che de tourner.
Comme on l'a déjà mentionné, il ne s'agit dans les réalisations décrites que d'exemples de réalisations. De nombreuses modifications de construction rentrent dans le cadre de la présente invention, aussi bien en ce qui concerne le mode de construction du cadenas lui-même que son adaptation à la bicyclette.
REVENDICATIONS.
1/ Cadenas à cylindre, dans lequel des pièces d'arrêts de pêne peuvent se déplacer dans des alésages parallèles à l'axe d'un cylindre rotatif et dans lequel est prévu un cylindre extérieur fixe muni de saillies dirigées vers l'intérieur, et entourant les surfaces d'enveloppe des arrêts de pène dépassant la surface d'enveloppe du cylindre intérieur rotatif, de manière qu'une rotation du cylindre intérieur par rapport au cylindre extérieur ne soit possible que lorsque les évidements des pièces d'arrêts sont amenés par déplacement axial vis-à-vis des saillies du cylindre fixe, caractérisé en ce que, en déplaçant le cylindre rotatif, on produit un mouvement longitudinal suivant l'axe du cylindre, de la pièce de blocage du cadenas, et en ce que, de cette façon, on dispose celle-ci en position bloquée ou ouverte.