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PROJECTEUR CINEMATOGRAPHIQUE DESTINE NOTAMMENT A LA PROJECTION STEREOSCOPIQUE.
Un des principaux inconvénients que présente le cinéma en relief, réside dans le manque de luminosité de l'image perçue par le spectateur. D'autre part, l'opérateur est généralement contraint d'utiliser pour la projection en relief des accessoires coûteux et d'un rendement limité.
La présente invention tend à éliminer ces inconvénientso Elle a pour objet un projecteur cinématographique spécialement conçu pour la projection stéréoscopique mais susceptible d'être utilisé pour la projection en plan.
Ce projecteur cinématographique est caractérisé par le fait qu'il comprend deux fenêtres de projection espacées l'une de l'autre horizontalement d'une distance au moins égalé à l'écartement des yeux et décalées en hauteur d'une distance sensiblement égale à la demi-largeur du film;, des organes,de guidage et d'entraînement intermittent du film disposés de manière à déplacer celui-ci horizontalement devant les deux fenêtres, au moins une source lumineuse étant prévue pour la formation des deux faisceaux de projection, chaque fenêtre étant équipée d'un objectif, un obturateur étant prévu pour couper, simultanément et dans un rythme déterminé? les deux faisceaux.
L'obturateur pourrait comprendre un disque rotatif portant un nombre pair de pales opposées deux à deux et dont l'axe de rotation est situé entre les deux fenêtres de projection.
De préférence, l'obturateur est à deux pales situées dans un plan parallèle au plan du film. Il est avantageux que l'obturateur effectue une rotation d'un tour et demi pendant que le mécanisme d'entraînement intermittent du film effectue un cycle complet.
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L'obturateur peut aussi comprendre un disque rotatif à trois pa- les disposées à 120 les unes des autres et dont l'axe de rotation est si- tué entre les deux fenêtres de projection et décalé verticalement de manière que deux de ses pales obturent simultanément les deux fenêtres.
Lorsque le projecteur ne comprend qu'une seule lampe de projec- tion disposée entre les deux axes de projection des deux objectifs, la plage de son filament étant perpendiculaire au plan du film, un miroir étant dis- posé à chaque point d'intersection de l'axe passant par le centre de la plage lumineuse de la lampe avec les axes de projection des deux objectifs, il est avantageux que l'obturateur soit constitué par deux disques coaxiaux situés respectivement de chaque côté de la lampe entre la lampe et les miroirs, per- pendiculairement au plan du film. Lesdits miroirs peuvent aussi avantageuse- ment être munis d'un revêtement superficiel empêchant le réfléchissement des rayons de longueur d'onde sensiblement égale à celle des rayons infra-rouges.
Le projecteur peut aussi comprendre deux lampes de projection, le centre des filaments de chacune d'elles étant situé respectivement dans l'a- xe de projection des deux objectifs. De préférence, ces lampes de projection sont de même puissance et sont connectées à la prise de courant par l'inter- médiaire d'un diviseur de tension permettant de les brancher soit en parallè- le, soit en série.
Un des objectifs de projection peut avantageusement être monté dans une douille excentrée mobile, mais de préférence chacun des objectifs de projection est monté dans une douille excentrée mobile, la douille d'un des objectifs étant excentrée verticalement et la douille de l'autre objectif étant excentrée horizontalement. Les douilles excentrées peuvent être pour- vues d'une manette permettant de mouvoir lesdites douilles en rotation.
Les deux objectifs de projection peuvent être reliés entre eux par au moins un organe mobile permettant de les déplacer simultanément le long de leur axe optique pour permettre la mise au point de l'image projetée.
A cet effet, il est avantageux que les douilles excentrées présentent une fente à travers laquelle passe ledit organe mobile.
Les deux objectifsde projection peuvent être fixés sur une pla- que susceptible de coulisser par rapport au reste du projecteur.
De préférence, cette plaque coulissante porte également les deux fenêtres de projection et est pourvue d'une manette à au moins deux positions par rapport au corps du projecteur et permettant de rabattre le bloc fenêtres- objectifs sur le volet ou de l'en éloigner suffisamment pour permettre le changement du film. Les positions de fermeture et d'ouverture du bloc fenêtres- objectifs peuvent être déterminées par une pièce solidaire du corps de l'appa- reil et agissant par l'intermédiaire d'un ressort sur un téton fixé à la pla- que coulissante. Il peut être avantageux que l'ensemble formé du bloc fenêtres- objectifs et de la plaque coulissante soit amovible.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécu- tion du projecteur selon l'invention, ainsi que différentes variantes de dé- tail.
La fig. 1 est une vue en plan du projecteur.
Les fig. 2 et 3 en sont descoupes par II-II et respectivement par III-III de la fig. 1.
La fig. 4 montre en coupe le montage des objectifs.-
La fig. 5 est une vue en plan des objectifs.
La fig. 6 montre le dispositif destiné à maintenir les objectifs en position.
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La fig. 7 montre une première variante de l'obturateur.
Les fige 8 et 9 représentent une seconde variante de l'obtura=' teur, la fig. 8 étant une-vue de côté et la fig. 9 une vue en plan.
Ce projecteur cinématographique comprend deux fenêtres de projec- tion 1 et 2 espacées l'une de l'autre horizontalement d'une distance a (fig.3) au moins égale à l'écartement des yeux et décalées en hauteur d'une distance b sensiblement égale à la demi-largeur du film. Il est à remarquer que la dis- tance b minimum admissible serait égale à la hauteur d'une fenêtre de projec- tion.
Les organes de guidage et d'entraînement intermittent du film sont disposés de manière à déplacer celui-ci horizontalement devant les deux fenêtres 1 et 2. Tous ces diffférents organes'sont montés sur deux flasques 3 et 4 rendus solidaires l'un de l'autre par des entretoises.6 et encastrés dans un boîtier ou coffret 5, le flasque 3. formant plaque d'emboîtage.
Le moteur M est fixé sous le flasque 3. Son arbre est muni d'une poulie 7 qui entraîne par l'intermédiaire d'une courroie 8 d'une part un ;en- tilateur 9. et d'autre part l'arbre de came 10 sur lequel est fixée une poulie 11. Une came double 12 est fixée sur l'arbre 10 à l'extérieur de l'espace com- pris entre les flasques 3 et 4. Elle commande une griffe articulée 13 pivotée en 14 sur le flasque 3.
Sur l'arbre 10 est fixée une roue dentée 15 (fig. 3) entraînant une autre roue dentée 16 portée par un arbre 17. Cetteroue 16 engrène avec une roue dentée 18 entraînant l'arbre 19 portant l'obturateur 20.
Cet obturateur 20 est formé par un disque rotatif portant un nom- bre pair de pales 21 en l'occurrence deux. Ces pales 21 sont opposées et symé- triques. De plus, l'axe de rotation de l'obturateur est situé entre les deux fenêtres de projection 1 et 2.
Sur les bords latéraux des flasques 2 et ± sont montés les axes supports de bobine 22 et 23. L'axe 23 de la bobine réceptrice est destiné à être entraîné pendant la marche normale du projecteur par une poulie 24 ac- couplée à l'axe 23 par l'intermédiaire d'un dispositif à friction 25. De même, lors de la marche arrière ou du rebobinage, l'axe 22 de la bobine débitrice est destiné à être entraîné par une poulie 26 accouplée à l'axe 22 par l'in- termédiaire d'un dispositif à friction 27 à effort de friction plus élevé que le dispositif 25.
Comme cela est visible à la fig.3, ces dispositifs à friction 25 et 27 sont du type à disques multiples solidaires alternativement de la par- tie motrice et de la partie menée.
Comme cela est visible sur la fig. 3, le couple de friction des dispositifs 25 et 27 dépend du poids du film enroulé sur les bobines portées par les axes 22 et 23, car chaque axe 22 ou 23 prend appui sur-lesdisques des dispositifs à friction 25 resp. 27 par l'intermédiaire d'une portée 82 prévue sur lui. Ceci permet un enroulement correct du film aussi bien en mar- che avant et arrière qu'au rebobinage. Ces dispositifs de friction 25 et 27 sont dimensionnés de manière que la traction qu'ils exercent sur le film soit sensiblement constante quel que soit le diamètre de la torche de film enroulé sur la bobine.
De plus, le dispositif à friction 27 de la bobine débitrice qui comprend un plus grand nombre de disques que le dispositif à friction 25, est prévu pour exercer une traction constamment supérieure à la traction qui per- met d'exercer le dispositif à friction 25 de la bobine réceptrice.
La poulie 24 commandant la bobine réceptrice est entraînée en ro- tation par une courroie 28 passant sur une poulie 29 entraînée elle-même par un arbre 30 et ceci par l'intermédiaire d'un dispositifd'entraînement dans
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un sens, dans le cas particulier une roue à rochet 31. De ce même arbre 30 est solidaire le galet débiteur de sortie 32 situé au-dessus du flasque 3.
L'entraînement en rotation de l'arbre 30 se fait à partir de l'arbre 17 (fig. 2) par l'intermédiaire de roués dentées 33, 34 et 35. Cette dernière étant solidaire de l'arbre 30.
La poulie 26 commandant la bobine débitrice lors de la marche àrrière ou du rebobinage, est entraînée en rotation par une courroie 36 pas- sant sur une poulie 37, entraînée elle-même par un arbre 38, par l'intermé- diaire d'un dispositif d'entraînement dans un sens, en l'occurrence une roue à rochet 39 du même genre que la roue à rochet 31. L'arbre 38 est entraîné lui aussi à partir de l'arbre 17 par l'intermédiaire de la roue dentée 33 engrenant avec une roue dentée 40 solidaire de l'arbre 38.
Le galet débiteur d'entrée 41 est porté par un arbre 42 entraîné en rotation à partir de la roue dentée 40 par l'intermédiaire de roues dentées 43 et 44; le nombre de dents de la roue 40 étant moins élevé que celui de la roue 44.
Le couloir de guidage du film est situé sur une face 45 d'un boî- tier ou carter 46 fixé de manière amovible sur le flasque 3. Comme le montre la fig. 5, le volet est formé par desplaques 47 respectivement 48..Ces pla- ques 47 et 48 sont fixées aux extrémités d'un ressort à lame 49 dont la par- tie médiane est rendue solidaire de la paroi 45 par une vis 50.
Le fonctionnement du dispositif d'enroulement et de déroulement du film est le suivant:
En marche avant, la bobine débitrice est libre sur son axe 22 et son mouvement de rotation est provoqué par la traction du film entraîné par le galet débiteur d'entrée de.l'appareil alors que la bobine réceptrice est entraînée par la roue à rochet 31 et le dispositif à friction 25 permettant d'exercer une traction constante sur le film débitépar le galet débiteur de sortie 32.
En marche arrière, la bobine débitrice devient la bobine enrouleu- se et la bobine réceptrice devient la bobine dérouleuse grâce aux roues à ro- chet 31 et 39 dont sont pourvus les organes de transmission du mouvement aux axes porte-bobines 22 et 23.
Au rebobinage, le fonctionnement est le même qu'en marche arrière.
Toutefois, le film étant libre entre les deux bobines et le dispositif à fric- tion 27 de la bobine enrouleuse permettant d'exercer sur le film une traction constamment supérieure à la traction que peut y opposer.le dispositif à fric- tion 25 de la bobine dérouleuse, l'axe 22 de la bobine enrouleuse tourne à la vitesse que lui imprime le mécanisme sans glissement de son dispositif à friction 27 alors que l'axe 23 de la bobine dérouleuse tourne à la vitesse que lui imprime le film et en exerçant sur lui une tension sensiblement con- stante et particulièrement favorable à un rebobinage correct.
Deux lampes de projection 51 et 52 sont logées dans des ajoura- ges du flasque 3. Ces lampes 51 et 52 émergent du flasque 3. dans le boîtier 46 de façon que leur filament soit situé au-dessus du flasque 3. Les rayons émis par chacune de ces lampes, réfléchis en partie par un réflecteur 53, sont dirigés à travers un condensateur 54. Un objectif 55 resp. 56 est dispo- sé devant chaque fenêtre de projection 1 resp. 2 sur l'axe du faisceau lumi- neux sortant du condensateur 54. Cesdeux objectifs 55 et 56 sont montés dans un support 57 solidaire d'une plaque 58 susceptible de coulisser sur le flas- que 3. devant la face 45 du boîtier 46.
Deux tétons 59 et 60 (voir fig. 4 et 6) sont fixés sous la plaque 58 et traversent des fentes 61 et 62 du flasque Ainsi la plaque 58 est guidée par les tétons 59 et 60 dans ces fentes 61
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62. Une pièce coulissante 63 guidée d'une part par un doigt 64 et d'autre part par un téton 65 et soumis à l'action d'un ressort de traction 66, tend à maintenir l'ensemble formé par les deux objectifs 55 et 56, le support 57 et la plaque 58, soit plaque contre la face 45 du boîtier 46, soit écarté de cette face d'une distance égale à la longueur des fentes 61 et. 62. C'est dans cette dernière position, alors que le couloir du film est ouvert, qu'il est possible d'effectuer un changement de film.
Il est à remarquer de plus que du fait de la présence d'une boutonnière 67 prévue à une extrémité de la fente 62, il est possible de sé- parer ledit ensemble du flasque 3. En effet, dans la position à couloir du film ouvert, le téton 60 se trouve dans la boutonnière 67 et peut donc sor- tir de la fente 60. De plus, comme le téton 59 n'est maintenu dans la fente 61 que par l'extrémité de la pièce coulissante 63 (voir fig. 4), il est pos- sible, en tirant sur le téton et du fait de la forme double conique de sa tête, de dégager celui-ci de la pièce 63 contre l'action du ressort 66. Pour remettre en place l'ensemble objectif et support sur le flasque 3, il suffit de placer le téton 60 dans la boutonnière 67 et le téton 59 au-dessus de l'extrémité correspondante de la fente 61.
Une simple pression exercée sur le support 57 suffit alors pour réengager le téton 59 dans la fente 61.
Pour éviter toute fatigue du spectateur, il est important que l'écart entre les deux images projetées sur l'écran soit le plus faible pos- sible. Il est en particulier indispensable que les deux images projetées sur l'écran soient à la même hauteur. Le projecteur décrit est muni d'un dispo- sitif permettant le réglage des objectifs l'un par rapport à l'autre de façon à obtenir une superposition parfaite sur l'écran des deux images projetées.
En effet, comme le montre la fig. 4, chacun des objectifs 55 et 56 estnonté dans une douille excentrée 68 resp. 69, munie d'une manette 70 traversant une fente 71 du support 57. Ainsi, en faisant tourner d'un certain angle la douille 68 resp. 69 dans le support 57, on provoque un déplacement de l'ob- jectif correspondant parallèlement à lui-même. Comme cela est visible sur la fige 4, la.douille 68 est excentrée dans le sens vertical alors que la douille 69 est excentrée dans le sens horizontal.
Pour permettre la mise au point des images projetées, les objec- tifs peuvent être déplacés simultanément le long de leur axe optique. A cet effet, ils sont reliés par au moins un organe mobile 72 (fig. 4), présentant une poignée de manoeuvre 73. Chacune des douilles 68 et 69 présente une fen- te 74 à travers laquelle passe l'organe 72.
Du fait de la présence des douilles 68 et 69 rendant réglable la position des objectifs 55 et 56, il est nécessaire que l'organe mobile 72 puisse être adapté aux différentes positions que sont susceptibles d'occuper les objectifs. C'est pourquoi cet organe mobile 72 comprend deux .parties 75 et 76 reliant chacune l'un des objectifs. La poignée de manoeuvre 73 est fi- xée de façon définitive à la partie 76, alors qu'elle est rendue solidaire de la partie 75 par une douille 77 et une vis de blocage 78. Ainsi, pour le réglage des objectifs 55 et 56, on peut desserrer tout d'abord la vis 78 pour laisser plus de liberté de mouvement aux objectifs, puis resserrer la vis 78 une fois le réglage terminé.
Comme on le voit sur la fig. 5, les fenêtres de projection 1 et 2 sont portées par la plaque coulissante 58 et font donc partie de l'ensemble des objectifs 55 et 56, support 57 et plaque coulissante 58. Il est à remar- quer qu'une manette 79 solidaire de la plaque coulissante 58 permet de manoeu- vrer ledit ensemble sur le flasque ±, soit pour le rabattre sur le volet 47, 48, soit pour l'en éloigner pour permettre le changement de film.
Il est à noter que les différents engrenages d'entraînement de l'obturateur 20 sont prévus de telle façon que celui-ci effectue 48 obtura- tions par seconde. Il est connu en effet que l'absence de scintillement est complète lorsque cette cadence de 48 obturations est atteinte. De plus, l'ex-
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périence prouve que les prises de vues et les projections effectuées à la ca- dence de 16 images par seconde sont très appréciées parl'amateur soucieux d'économiser son film. Ainsi, pour cette cadence de projection, il est clair que l'obturateur devra effectuer 3 obturations par image pour permettre le minimum de 48 obturations par seconde.
De ce fait, les rapports des diffé- rents engrenages commandant d'une part les mouvements de la griffe 13 et d'autre part l'obturateur 20 sont prévus pour que les cadences mentionnées ci-dessus soient respectées, c'est-à-dire que pour un cycle complet du mé- canisme d'entraînement intermittent du film, l'obturateur effectue un tour et demi.
En variante, l'obturateur 20 à deux pales 21 pourrait.:. être remplacé par un obturateur à plus d'une paire de pales, par exemple à qua- tre pales. Dans ce cas, cet obturateur devrait tourner à une vitesse égale à la moitié de la vitesse de rotation de l'obturateur à deux pales.
Dans une autre forme d'exécution représentée à la fig. 7, l'ob- turateur comprend un disque rotatif muni de trois pales 21 disposées à 120 les unes des autres. Dans ce cas,l'axe de rotation de l'obturateur, au lieu de se trouver à mi-distance sur une ligne joignant les deux fenêtres de pro- jection 1 et 2 devra être décalé verticalement de manière que deux de ses pales obturent simultanément les deux fenêtres 1 et 2. Dans ce dernier cas, pendant que le mécanisme d'entraînement du film effectue un cycle complet, l'obturateur tourne d'un tour.
Dans les différents obturateurs décrits ci-dessus les pales de ceux-ci étaient toujours situées dans un plan parallèle au plan du film.
Dans la forme d'exécution représentée sur les fige 8 et 9, l'ob- turateur est constitué par deux disques 80 coaxiaux et situés respectivement de chaque côté d'une seule lampe de projection 51 perpendiculairement au plan du film. Du fait de l'utilisation d'une seule lampe de projection 51 dispo- sée entre les deux axes de projection des deux objectifs la plage de son fi- lament étant perpendiculaire au plan du film, un miroir 81 est disposé à chaque point d'intersection de l'axe passant par le centre de la plage lumi- neuse de la lampe avec les axes de projection des deux objectifs. Comme le montre la fig. 9, chaque disque 80 de l'obturateur est disposé entre la lam- pe 51 et le miroir 81 correspondant.
Dans le cas de l'utilisation d'une seule lampe de projection, il est avantageux de munir les miroirs 81 d'un revêtement superficiel empê- chant le réfléchissement des rayons de longueur d'onde-sensiblement égale à celle des rayons infra-rouges.
En variante de cette dernière forme d'exécution, les miroirs 81 pourraient être remplacés par des prismes.
Il convient de remarquer toutefois que l'utilisation de deux lam- pes de projection, dont le centre des filaments est situé respectivement dans l'axe de projection des deux objectifsest plus avantageux au point de vue luminosité que l'emploi d'une seule lampe. De plus, avec deux lampes de pro- jection de même puissance, il est possible de connecter celles-ci à la pri- se de courant par l'intermédiaire d'un diviseur de tension permettant de les brancher soit en parallèle, soit en série selon que la tension d'alimen- tation est de 110 ou de 220 volts.
Il est à noter d'autre part que le fait d'entraîner d'un bloc le film se déplaçant devant les deux objectifs de projection au moyen d'un seul mécanisme d'entraînement intermittent permet d'obtenir une bonne fixité de l'image projetée et un entraînement en parfait synchronisme du couple d'ima- ges stéréoscopiques. Cette solution offre en outre l'avantage de permettre une construction simple et une utilisation facile du projecteur.
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Le projecteur décrit ci-dessus peut être utilisé aussi bien pour la projection stéréoscopique selon le procédé anaglyphe que selon le procédé à lumière polarisée. Dans le premier cas, chaque fenêtre de projection sera équipée d'un écran de couleur, les deux écrans étant dé couleur différente, et dans le second cas chaque fenêtre de projection sera munie d'un filtre polarisant.
Il est à remarquer de plus que la platine supérieure 3 consti- tue une fermeture suffisante du boîtier ou coffret 5 pour en faire une cham- bre de pression d'air qui, sous l'action du ventilateur et par des orifices prévus à cet effet, ventile d'une part la ou les lampes de projection et d'autre part les écrans de couleur ou filtres polarisant situés sur le fais- ceau lumineux passant par chaque fenêtre de projection.
Différentesnodifications de construction pourraient être appor- tées au projecteur décrit. Ainsi, le ventilateur 9 au lieu d'être solidaire d'un arbre indépendant pourrait être fixé sur l'arbre du moteur 11.
REVENDICATIONS.
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1. Projecteur cinématographique destiné notamment à la projec- tion stéréoscopique, caractérisé par le fait qu'il comprend deux fenêtres de projection espacées l'une de l'autre horizontalement d'une distance au moins égale à l'écartement des yeux, et décalées en hauteur d'une distance sensiblement égale à la demi-largeur du film, des organes de guidage et d'en- traînement intermittent du film disposés de manière à déplacer celui-ci ho- rizontalement devant les deux fenêtres, au moins une source lumineuse étant prévue pour la formation des deux faisceaux de projection, chaque fenêtre étant équipée d'un objectif,,un obturateur étant prévu pour couper, simul- tanément et dans un rythme déterminé, les deux faisceaux.