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" PERFECTIONNEMENT A UN DISPOSITIF ENCREUR POUR
MACHINES DUPLICATRICES ".
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La présente invention se rapporte à un dispositif encreur pour une machine duplicatrice ayant un cylindre sur lequel est montée une plaque d'impression ou cliché.
Un objet de la présente invention con- cerne un dispositif encreur perfectionné pour fournir de l'encre à un cliché d'une machine duplicatrice. Sous cet aspect, l'invention comprend un réservoir perfectionné d'encre pour contenir cette dernière et pour la fournir, d'une manière perfectionnée, à un rouleau ou cylindre en- creur, un réglage général et un réglage fin, par points, étant prévus tout au long du rouleau encreur.
Des carac- téristiques d'importance principale du dispositif encreur, résident dans un arrangement du réservoir, de cylindres à encre, cavalier, oscillant, et porte-forme ainsi que le dispositif d'entrainement y afférant, de sorte que l'on réalise une distribution et un transfert perfectionnés de l'encre, permettant au dispositif encreur d'être auto- régleur pour augmenter la pression entre le cylindre oscillant et le cylindre porte-forme, proportionnellement à une aug- mentation de la viscosité de l' encre , empêchant positivement tout excès d'encre de se former sur le rouleau-porte-forme, et effectuant le retour automatique de l' encre de porte- forme au réservoir afin de maintenir, constamment et auto- matiquement sur ledit rouleau porte-forme, une pellicule d'encre ayant l'épaisseur voulue.
Un autre objet de l'invention réside dans la prévision d'un dispositif d'élimination du mouillant pour enlever l'humidité de la surface de l'encre contenue dans le réservoir d' encre .
L'invention réside dans un dispositif encreur pour une machine duplicatrice ayant un cylindre sur lequel est monté un cliché, et elle est caractérisée par le fait
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qu'un tel dispositif comprend un rouleau ou cylindre porte-forme disposé pour entrer en contact roulant avec le cliché, un cylindre oscillant entrainé positivement en contact roulant avec le rouleau porte-forme et porté de manière à pouvoir osciller longitudinalement par rapport à ce dernier, un cylindre cavalier reposant sur le cylindre oscillant pour être constamment en contact roulant avec lui, et empêché d'osciller par rapport àlui,
un cylindre dis- tributeur d'encre entrainé positivement et d'une manière continue et un cylindre à encre monté de manière à osciller entre des positions dans lesquelles il est en contact roulant avec le cylindre distributeur et avec le cylindre cavalier, le cylindre porte-forme et le cylindre oscillant étant simultanément mobiles vers le cylindre de la machine, et en direction opposée, et étant auto-réglables de manière à augmenter la pression entre ledit cylindre oscillant et le cylindre porte-forme proportionnellement à une augmenta- tion de la viscosité de l' encre .
A titre d'exemple on a décrit ci-dessous et représenté au dessin annexé une forme de réalisation de l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une élévation latérale avec coupe partielle, du côté droit d'une duplicatrice pour lithographie Offset du type à deux cylindres utilisant le dispositif encreur conforme à l'invention.
La fig.2 est une élévation latérale de la machine de la fig. l, mais elle montre le côté opposé de cette machine ainsi que les éléments d'entrainement.
La fig. 3 est une vue partielle en perspec- tive du train de cylindres du dispositif encreur de l'in- vent ion.
La fig. 4 est une vue en plan du dispositif encreur.
La fige 5 est une vue en détail montrant les moyens de support pour une extrémité de l'arbre du cylindre à encre.
La fig. 6 est une élévation frontale du dis- positif encreur, le distributeur d'encre étant enlevé.
La fige 7 représente, à une échelle plus grande, une élévation terminale du dispositif encreur représenté à la fig. 1.
La fig. 8 est une coupe montrant une barrette élastique de verrouillage pour l'un des cylindres porte- forme encreur.
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La fig. 9 est une vue en perspective d'un manchon de serrage qui peut être utilisé avec les manchons supportant le cylindre oscillant.
La fig. 10 est une coupe horizontale partielle et une vue en plan d'une extrémité du réservoir d'encre et du cylindre du réservoir.
La fig, 11 est une coupe verticale par le réservoir d'encre et le cylindre de réservoir, et elle montre l'une des vis pour le réglage de la lame.
La fig. 12 est une vue similaire, suivant la vis pour le réglage général ou réglage grossier.
La fig, 13 est une coupe pratiquement verticale et une élévation, montrant les moyens pour supporter, entrainer et animer d'un mouvement de va et vient le cy- lindre oscillant.
La fig. 14 est une élévation ainsi qu'une coupe suivant la ligne 14 - 14 de la fig. 13 montrant un verrou pour la console du cylindre oscillant, destinée à maintenir ce dernier hors de contact avec le cylindre porte- forme encreur.
, La fig. 15 est une coupe horizontale par un cadre latéral de la machine dans lequel est monté le dis- positif encreur, et elle montre, en plan, les cames pour faire osciller la console du cylindre à encre et pour animer d'un mouvement de va et vient l'arbre d'entrainement du cylindre oscillant ainsi que la console de support de ce cylindre.
La fig. 16 est une élévation du dispositif représenté dans la fig, 15, certains éléments étant arrachés pour que l'on puisse en voir d'autres.
La fig. 16 a est le prolongement inférieur de la fig, 16, et elle représente un verrou électro-magnétique pour l'arbre de console du cylindre à encre.
La fig, 17 est une coupe verticale par le cadre latéral de la machine, cette section étant vue à partir de la gauche de la fig. 15 et de la fig, 16.
La fig, 18 est une élévation latérale pour une poulie et un dispositif d'entrainement particuliers, des- tinés à l'arbre du cylindre du réservoir, et comprenant un embrayage irreversible et un dispositif correcteur de phase.
La fig. 19 est une coupe verticale par le dis- positif de la fig. 18.
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La fig. 20 est une vue perspective et démontée du dispositif représenté dans les fig. 18 et 19.
La fig. 21 est une vue élévation, avec coupe, d'une liaison d'entrainement entre une goupille et un cliquet.
La fig. 22 est une vue schématique d'une forme de réalisation d'un dispositif éliminateur d'humidité destiné à être utilisé avec le dispositif encreur de la présente invention.
La fig. 23 est une vue perspective d'un ré- servoir d'encre montrant la disposition des conduites d'air nécessaires pour le dispositif d'élimination de l'humidité.
. La fig. 24 est une coupe verticale suivant la ligne 24 - 24 de la fig. 3, et . La fig. 25 représente schématiquement une partie d'une variante du dispositif pour l'élimination de l'humidité, ayant un seul réservoir pour recevoir l'humidité qui est enlevée du réservoir d'encre.
Le dispositif encreur de la présente inven- tion est représenté dans la fig. 1 comme étant utilisé avec une machine duplicatrice pour la lithographie Offset du type à deux cylindres. Le dispositif encreur indiqué par la ré- férence générale 1, applique de l'encre à un cliché porté par le cylindre 2. Lorsque le cylindre tourne, le cliché encré entre en contact avec le cylindre-blanchet 3 et trans- fère à la surface de ce dernier une image encrée. Un papier destiné à recevoir l'image du cylindre-blanchet est ensuite amené à l'aide du cylindre en contact avec le cylindre- blanchet 3. Il est évident que le dispositif encreur de la présente invention peut aussi bien être utilisé avec une machine duplicatrice Offset du type à trois cylindres, dans laquelle le troisième cylindre amène le papier en contact avec le cylindre-blanchet.
En se référant aux figures 1 et 3 - 20 le dis- positif encreur 1 de la présente invention comporte un cylindre encreur 4 ou cylindre de réservoir, tournant continuellement, un cylindre à encre 5, adapté à osciller, un cylindre cavalier 6 avec lequel le cylindre à encre entre périodiquement en contact, un cylindre oscillant 7 animé d'un mouvement de va et vient longitudinal et un cylindre porte-forme encreur 8 adapté de manière à entrer en contact roulant avec le cliché lithographique porté par le cylindre 2 et à s'écarter, sous l'effet d'une came, de la partie du cylindre 2 qui porte le papier.
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Le cylindre encreur 4 (voir fig. 3, 4, 6 et 10 - 12) comprend un corps cylindrique 9 fait avec du caoutchouc relativement dur, vulcanisé sur un arbre 10 dont les extrémités sont tourillonnées dans des manchons- paliers élargis 11 montés dans des ouvertures 12 prévues dans les cadres latéraux 13 et 14 de la machine et de dimensions suffisantes pour offrir, lors de l'enlèvement, le passage pour le cylindre, quand les paliers sont enlevés.
Ce cylindre est continuellement entrainé par une poulie, un embrayage irréversible et un dispositif compensateur de phase, représentés d'une manière générale par la référence 15 dans les figures 4 et 18 et décrits en détail plus loin.
Le réservoir d'encre comprend une paire de plaques extrêmes 16 ayant des rainures dans leurs extrémités arrières, comme indiqué en 17, et ayant une forme pour s'adapter étroitement à l'arbre 10 du cylindre. A la sur- face extérieure de chaque plaque extrême est fixée une plaque de support 18 ayant une échancrure 19 ouverte vers le bas et adaptée à recevoir une barre 20 se projetant vers l'intérieur, à partir du cadre latéral adjacent de la machine, en vue de maintenir le réservoir comme constituant un élément unique .
Un élément cornière 21 est relié entre les plaques extrêmes 16 du réservoir, et il possède une aile verticale 22 et une aile horizontale 23. Une console rigide 25, pivotée sur des axes 24 portés par les plaques extrêmes 16 du réservoir, est munie d'une lèvre saillante 26 sur laquelle sont disposés un certain nombre de rouleaux courts 27 qui sont alignés de manière jointive. La console 25 comporte une surface supérieure inclinée vers le bas, sur laquelle est serrée une lame de réservoir 28 grâce à une bande 29 et à un certain nombre de vis 30.
Un certain nombre de vis 31, destinées au réglage de la lame, passent par des ouvertures élargies 32 prévues dans l'aile 22, et pénètrent dans des perçages coniques prévus dans la console, leurs extrémités réduites 33 portant sur les extrémités jointives de chaque paire de rouleaux 27 ainsi que cela est montré dans la fig. 11. Cette disposition est de beaucoup préférable à celle dans laquelle des vis de réglage portent contre des points situés à mi-longueur des rouleaux, puisque'elle permet auxdits rouleaux 27 de basculer ou d'osciller légèrement à partir des points dahs lesquels les pressions des vis sont exercées.
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Cette pression est appliquée à la lame pratiquement en un point et elle est distribuée latéralement à partir de ce dernier, au lieu d'être appliquée le long d'une ligne égale à la longueur d'un rouleau continu et long. Dans la dernière disposition, le réglage des rouleaux adjacents est nécessaire pour compenser le réglage de l'un, alors qu'un réglage plus fin, exécuté de points en points, le long de la lame est possible avec la disposition présente.
Une vis pour le réglage grossier 34 est engagée dans un perçage central prévu dans l'aile 22 de l'élément en cornière 21, et son extrémité 35 porte contre le fond d'une rainure formée dans la console 25. Une rotation de la vis 34 à l'aide de la poignée 36, fait basculer la console entière autour des axes 24 pour déplacer la lame 28 vers le cylindre 9 ou pour l'en écarter, en vue du réglage grossier de l'épaisseur de la pellicule d'encre qui est fournie au cylindre. Le réglage des vis 31 fournit un réglage fin de point à point, tout au long de la lame du cylindre.
Le cylindre à encre 5 comprend un corps cylindrique en caoutchouc vulcanisé sur un arbre 37 ayant ses extrémités tourillonnées dans les jambes verticales 38 d'une console 39 ayant la forme d'un U renversé dont la partie centrale porte une barre de verrouillage 40 qui est verticale et présente la forme en U et à l'aide de laquelle la console est fixée à un arbre oscillant 41 à l'aide d'une vis 42. L'extrémité droite et réduite de l'arbre 37 (fig.4) est tourillonnée dans un perçage circulaire prévu dans la jambe droite 38, alors que l'extrémité gauche est maintenue en place, de manière amovible, dans un siège 43 ouvert vers le haut et prévu dans la jambe gauche, ce maintien en place se faisant à l'aide d'un crochet pivoté 44 qui est sous l'action d'un ressort ainsi que cela est visible dans la figure 5.
L'arbre 41 passe avec un certain jeu par des ouvertures allongées 45 prévues dans les jambes 38, et son extrémité gauche est tourillonnée dans un manchon-palier porté par la plaque latérale 14, alors que son extrémité droite s'étend à travers un manchon-palier porté par la plaque latérale 13. Un collier 46 ayant un doigt 47 s'é- tendant vers le haut, est fixé sur l'extrémité de l'arbre 41 qui se projette vers l'extérieur (fig. 15 et 16), un ressort 48 en forme de lame pouvant être rattaché audit doigt. Monté de façon lâche sur la console supportant l'arbre 41 du cylindre à encre, est prévu un second collier
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ayant un bras saillant vers le haut 49 et un doigt saillant vers le bas 50.
Le bras 49 porte, à son extrémité supérieure, un galet 51 coopérant avec une came et une paire de goujons espacés 52 et 53 disposés sur les faces opposées de l'extrémité supérieure du doigt 47. Un ressort de tension 54, relié entre une goupille 55 prévue sur la plaque latérale 13 et la goupille 53, tend à faire bas- culer l'arbre 49 vers la gauche, ainsi que cela est visible dans la fig. 16.
Une roue dentée 56 ayant un nombre de dents prédéterminé, comme cela sera expliqué ci-dessous, est fixée sur l'arbre 10 du cylindre du réservoir. Au dessus de la roue dentée 56, et monté sur la plaque latérale 13, est un arbre tronqué 57 sur lequel est tourillonnée une roue dentée 58 engrenant avec la roue dentée 56 et ayant une dent de moins que la dernière roue dentée; dans un but qui sera expliqué plus loin. Une came 59 ayant une surface de came périphérique et une came-manchon 60 ayant une rainure de came 61 dans sa surface, sont fixées à la roue dentée 58 et tourillonnées sur l'arbre tronqué 57.
La première came 59 est alignée avec le galet suiveur 51 et elle est adaptée pour basculer le bras 49 vers l'arrière et vers la droite,)contre l'action d'un ressort 54, ce dernier tendant à faire basculer le bras vers l'avant lorsque ce mouvement est autorisé par la dépression prévue dans la came. Le mouvement arrière du bras 49, vers la droite dans la fig. 16, est transmis par la goupille 53 et le ressort à lame 48, au doigt 47 et au collier 46 fixés sur l'arbre oscillant 41. En conséquence, la console 39 est basculée vers l'arrière pour déplacer le cylindre à encre 5 d'une position dans laquelle il est en contact roulant avec le cylindre de réservoir 4 à une position dans laquelle il est en contact avec le cylindre cavalier 6.
Puisque le bras 49, contrôlé par une came, est relié à l'arbre oscillant 41 par l'intermédiaire du ressort 48, le cylindre à encre 5 est basculé vers l'arrière, avec une pression élastique, contre le cylindre-cavalier 6, mais cela n'est pas essentiel, puisque le cylindre-cavalier 6 peut être capable d'un mouvement atrière suffisant pour s'accomoder de la faible course supplémentaire du cylindre à encre, si une liaison rigide est désirée.
Le cylindre à encre 5 est basculé vers l'avant, en contact avec le cylindre de réservoir 4, sous l'action élastique du ressort 54.
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Ainsi que cela est représenté au mieux dans la fig. 16 a, un verrou en forme d'un levier de renvoi 62 est pivoté sur un axe porté par le cadre latéral, sa branche inférieure 63 pouvant être basculée vers le haut, ' à l'aide d'un ressort à lame 64, pour venir dans la tra- jectoire du mouvement oscillant du doigt 50 faisant saillie vers le bas à partir du bras 49. Le bras vertical 65 du renvoi 62 est disposé dans le voisinage du noyau d'un éléctro-aimant 66 monté sur le cadre latéral 13 de la machine. Lorsque l'électro-aimant est excité, par exemple en fonctionnement normal de la machine, le levier coudé est basculé en sens contraire des aiguilles d'une montre, contre l'action du ressort 64, pour abaisser le bras de verrouillage 63 et l'amener hors de la trajectoire du doigt 50, de sorte que le cylindre à encre peut être basculé vers l'arrière et l'avant.
Lorsque l'électro- aimant est desexcité, le bras de verrouillage 63 est basculé vers le haut pour venir dans la trajectoire du doigt 50 lorsque ce déplacement est autorisé par le mouvement basculant vers l'arrière du cylindre à encre et par le mouvement oscillant vers l'avant du doigt, et pour se placer derrière le doigt afin de déverrouiller le cylindre à encre et l'amener hors de contact du cylindre du réservoir.
Les éléments sont proportionnés de telle manière que, pendant chaque rotation de la came 59, le doigt 50 est écarté légèrement de l'extrémité du bras de verrouillage 63 pour relâcher la pression qui s'exerce sur lui, de manière que l'électro-aimant 66 puisse déplacer le verrou dans sa position de repos sans être obligé de surmonter la résistance de friction au mouvement que présente l'en- gagement entre ces deux parties.
Le cylindre suivant du train de cylindres est le cylindre-cavalier 6 qui comporte un corps cylindrique en caoutchouc vulcanisé sur un arbre 67. Les extrémités de l'arbre ont la forme de manchons et elles comportent des billes d'acier durci 68, destinées à agir comme paliers de butée agissant contre des disques en acier trempé 69 (fig. 6) portés par les faces intérieures des cadres latéraux 13 et 14. Chaque extrémité d'arbre est portée dans un siège 70 ouvert vers le haut et formé dans un bras 71 faisant saillie à partir d'uhe console 72 suspendue à un manchon 73 ou 74 entourant un arbre 75,
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ce dernier étant monté de manière à pouvoir tourner et à être animé d'un mouvement de va-et-vient, comme cela sera expliqué ci-dessous.
Fixé à chaque console 72, aux côtés opposés de la machine, est prévu un élément d'angle se projetant vers l'extérieur, fournissant une partie plate 76 munie d'une ouverture, et ayant un palier aligné avec un palier similaire prévu dans une ouverture dans l'extrémité infé- rieure de la console 72.
L'arbre du cylindre oscillant 77 est monté de manière à pouvoir être aisément enlevé de la machine.
Puisque le mode de liaison est le même aux deux extrémités, une seule de ces liaisons est représentée dans la fig. 13.
L'extrémité de l'arbre est reliée à un arbre tronqué 78, tourillonné dans des paliers portés par la console pen- dante 72 et par l'élement plat 76 qui lui est associé.
La liaison comprend un manchon 79 coulissant sur l'extré- mité réduite de l'arbre 77, appuyé par un ressort vers l'extérieur et ayant des encoches diamètrales prévues dans sa face terminale extérieure, lesdites encoches coopérant avec les extrémités d'une goupille diamètrale portée par l'arbre tronqué 78. Le cylindre oscillant peut être enlevé en déplaçant simplement les deux manchons 79 vers les extrémités du corps du cylindre de manière que ces manchons dégagent les arbres tronqués 78.
Entre le bras de console 72 et la plaque 73 est prévue une petite poulie 80 (fig. 13) fixée sur l'arbre tronqué 78 et autour de laquelle passe une courroie dentée de synchronisation 81. Chaque courroie est entrainée par une poulie semblable 82 fixée sur l'arbre 75. Une goupille 83 fait saillie sur la face extérieure de la plaque droite 76, et elle est reçue dans une rainure circulaire 84 pré- vue dans la plaque latérale 13, dans une position dans laquelle elle est engagée par un verrou 85 (g fig. 14) afin de maintenir la console 72 et le cylindre oscillant 7 dans une position haute de basculement, c'est-à-dire en position de repos, quand on le désire.
Les deux manchons 73 et 74 qui entourent l'arbre 75 sont normalement séparés l'un de l'autre en vue d'un faible mouvement relatif, de sorte que le cylindre oscillant 7 peut trouver, par rapport au cylindre porte- forme 8, son propre niveau par un mouvement relatif faible
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de ses extrémités. Néanmoins, un manchon de serrage 86 peut être resserré par des vis 87 pour assembler les man- chons de sorte qu'ils agissent comme une pièce unique. Ceci est avantageux dans certains cas, par exemple, lorsqu'un cylindre porte-forme court est utilisé avec un cylindre oscillant plus long, de longueur standard.
Le cylindre porte-forme encreur8 (fig. 4) comprend un corps cylindrique en caoutchouc, vulcanisé sur un arbre tubulaire 88 tourillonné à l'aide de reniements à rouleaux ou autres roulements analogues, sur un arbre fixe 89. L'arbre fixe 89 est porté par des barres de sus- pension 90 s'étendant vers le bas (fig. 3 et 7) et pivo- tées sur les plaques latérales 13 et 14 à l'aide de chevilles épaulées 94 vissées dans les plaques latérales.
L'arbre 89, à l'une de ces extrémités, comporte quatre encoches fournissant deux paires de flancs opposés coopé- rant avec les faces des bords d'une rainure 92 prévue dans la tige de suspension, alors que l'autre extrémité de l'ar- bre peut être munie, dans le même but, d'une rainure pé- riphérique.
Une goupille 93 portée par un rouleau 94 coopérant avec la face intérieure de la plaque latérale adjacente de la machine, dépend de l'extrémité de chaque tige de suspension. Un ressort 95, relié à une extrémité à la plaque latérale et par son autre extrémité à chaque goupille, tend à faire basculer chaque tige de suspension vers le cylindre 2 de la machine.
Un ressort à lame 96 est fixé, par un rivet, ou tout autre élément similaire, à chaque tige de suspension
90, et il comporte une ouverture adaptée',à s'accrocher sur une goupille 97 qui se projette vers l'intérieur, à partir de la plaque latérale et qui est placée de manière à coopé- rer avec ladite ouverture lorsque les tiges de suspension sont basculées en position écartée du cylindre 2, lors de contact avec l'arbre 89, afin de faciliter l'enlèvement de l'arbre 89 à travers la plaque latérale et l'enlèvement du cylindre porte-forme 8 de la machine. Le verrou à lame comporte une extrémité 98 recourbée vers l'intérieur et vers l'avant, et cette extrémité est adaptée à agir comme un doigt, de sorte que le verrou peut être manipulé comme on le désire.
Tourillonnée sur chaque extrémité de l'arbre ,' ,freux 88 du cylindre porte-forme encreur 8, est une roue 99
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(fig. 4) suivant une came et pourvue d'une jante en caoutchouc; cette roue 99 est dans une position qui lui permet d'être engagée par des cames annulaires 100 et 101 prévues à chaque extrémité du cylindre 2, ces cames 100, 101 permettant au cylindre porte-forme d'être déplacé pour venir en contact avec le cliché porté par le cylindre lorsque ce cliché est dans le voisinage du cylindre porte-forme encreur, et ser- vant à déplacer le cylindre porte-forme encreur pour l'écarter dudit cliché après que celui-ci ait été entrainé en rotation audelà du cylindre porte-forme encreur.
Les extrémités de l'arbre 89 fixe et supportant le cylindre porte-forme encreur, passent par des ouvertures élargies prévues dans les plaques latérales 13 et 14, et l'extrémité droite est pourvue d'un bouton 102 (fig, 4) pour faciliter l'enlèvement de l'arbre lorsque les tiges de suspension sont retirées. Si l'on se réfère à la fig. 2, on voit que des verrous à contrôle électro-magnétique sont prévus aux extrémités opposées de l'arbre 89 afin de dé- verrouiller le cylindre porte-forme 8 lorsque les feuilles ne sont pas fournies ou lorsqu'une feuille est sautée.
Ainsi que cela est représenté dans la fig. 2, un petit levier 103 formant verrou, est pivoté sur la face extérieure du cadre latéral et il est placé derrière l'extrémité de l'arbre 89, le bras étant pressé par un ressort pour entrer en contact avec l'arbre de manière à suivre les mouvements de ce der- nier, dirigés vers l'avant et vers l'arrière.
Un levier de renvoi 104, pivoté sur la plaque latérale 14 comporte un bras dirigé vers le bas et placé derrière un éléctro-aimant 105, et un bras supérieur, incliné vers l'avant et vers le bas et ayant son extrémité dans le voisinage des extrémités supérieures du bras-verrou 103.{Lorsque l'electro-aimant est excité, le bras supérieur est soulevé pour être hors de contact avec le bras-verrou 103 ; lorsque l'électro- aimant est desexcité, le bras supérieur tombe sous la pression du ressort, derrière le bras- verrou 103, dès que ce dernier est déplacé vers la droite dans la figure 2 par le mou- vement, dirigé vers l'extérieur, du cylindre porte-forme encreur 8.
Par suite, ce cylindre est empêché d'entrer à nouveau en contact avec le cylindre 2 lorsque la dépression de chaque came annulaire 100,101 passe au-delà du galet qui est sous le contrôle de la came.
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Bien que cela ne soit pas représenté, l'extrémité opposée de l'arbre 89 est conçue de la même manière.
Des butées excentriques réglables,106, peu- vent être fixées aux plaques latérales 13 et 14, derrière les leviers- verrous 103, afin de limiter le mouvement, vers l'intérieur, du cylindre porte-forme, sous l'influence de ressorts 95, et pour contrôler par là même la pression effective entre le cylindre porte-forme 8 et le cliché sur le cylindre 2.
Les éléments du dispositif de déverrouillage sont proportionnés de telle manière que lorsque les parties élevées des cames annulaires 100,101 entrent en contact avec les galets suiveurs de came, les extrémités de l'arbre 89 se déplaçent vers l'avant, c'est-à-dire s'éloignent du cylindre 2 d'une faible distance, même lorsque le cylindre 8 est déverrouillé, de sorte que la pression entre l'extré- mité du levier-verrou 103 et l'extrémité du levier-coudé est diminuée, permettant ainsi à ce dernier de basculer dans sa position de relâchement sous l'effet de l'attrac- tion relativement faible des éléctro-aimants 105.
Lorsque les dépressions des cames sont en face des galets qui coopèrent avec ces cames, l'effort des ressorts 95 est absorbé directement par les extrémités des leviers coudés, et l'électro-aimant a une force insuffisante pour bas- culer lesdits leviers coudés dans leur position de relâche- ment, jusqu'à ce que l'effort des ressorts soit soulagé par les parties élévées de la came. Cette disposition empêche le cylindre porte-forme encreur 8 de se déplacer vers le cylindre 2, à moins qu'il ne soit contrôlé par les cames annulaires 100 et 101.
Des consoles de paliers supérieur et inférieur 107,108, se projetant vers l'extérieur et dans lesquelles est monté un arbre 109 pratiquement vertical, sont fixées à la face extérieure du cadre latéral,'13 (fig. 15 et 16).
Sur l'arbre 109 est disposé un levier 110 contrôlé par une came, ayant un bras saillant vers l'avant lll qui porte,' à son extrémité, un galet sphérique 112 disposé dans la rainure 61 de la came. L'autre extrémité du levier a la forme d'une fourche à deux bras 113 et 114 dont les extré- mités sont rainurées et reçoivent des goupilles 115 et 116 qui se projettent hors d'un manchon 117 disposé entre les colliers 118 et 119 fixés sur l'arbre 75 qui supporte la console du cylindre oscillant. Ainsi, lorsque la came 60 tourne, le levier 110 oscille, et l'arbre 75 est animé
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d'un mouvement longitudinal de va et vient.
Puisque les consoles 72, fixées aux manchons 73, sont obligées de suivre le mouvement de va et vient de l'arbre 75, par l'intermédiaire des poulies 82 fixées sur l'arbre à l'aide de vis, les consoles suivent le mouvement de l'arbre 75, communiquant ainsi le même mouvement au cylindre oscillant 7. Le cylindre-cavalier 6 ne participe toutefois pas à ce mouvement, puisqu'il est retenu par des billes de butée 68 prenant appui contre les plaques durcies 69 prévues sur les cadres latéraux 13 et 14.
Ainsi que cela est visible dans la fig. 4, l'arbre 75 porte, à son extrémité gauche, une poulie 120, dentée et rainurée, et ayant une longueur axiale importante. Une courroie dentée de synchronisation 21, (fig. 2), passe sur la poulie 120 ainsi que sur des poulies à flasques 122 et 123, cette dernière constituant l'entrainement pour la mise en rotation de l'arbre 75.
En fonctionnement, la courroie a une trajectoire fixe, telle qu'elle est déterminée par les flasques sur les poulies 122 et 123 immobiles dans le sens axial, et la poulie allongée.120 se déplace axialement par rapport à la courroie, ce mouvement étant autorisé par une action de glissement entre la poulie et la courroie.
La poulie d'entrainement 123, pour la courroie 121, est tourillonnée sur un arbre tronqué 124 fixé au cadre latéral 14 et portant, avec un certain espacement vers l'extérieur par rapport à la poulie 123, une roue dentée (non représentée) qui engrène avec une roue dentée (non représentée) qui 4 son tour est fixée sur l'arbre principal 125. L'arbre principal d'entraine- ment est commandé par la courroie 126 qui passe sur une poulie 127 entrainée par un moteur. Une rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre,(communiquée à l'arbre principal d'entrainement, est transformée par les roues dentées, en une rotation, dans le sens des aiguil- les d'une montre, de la poulie 123 et, par la courroie 121, des poulies 122 et 120, référence étant prise à la figure 2.
Lors du fonctionnement du dispositif encreur, une rotation continue est communiquée à l'arbre du cylindre du réservoir, dans une direction contraire à celle des aiguilles d'une montre (fig. 3, 7, Il et 12) par la
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combinaison de poulies, correcteurs de phase et mécanismes d'embrayage irréversible 15. La poulie associée avec ce mécanisme comporte un nombre impair de rainures, ou plus d'un multiple des rainures prévues sur la poulie 128 et sur la poulie 129, fixée sur l'arbre du cylindre 2, et sur laquelle est passée la courroie 130. Par suite, le cylindre 4 du réservoir est entrainé en déphasage par rapport au cylindre 2.
La roue dentée 56 sur l'arbre 10 du cylindre du réservoir, comporte une dent de plus que la roue dentée 58, ce qui a pour résultat que cette dernière roue dentée, ainsi que les cames qui tournent avec elle) sont ramenées en phase avec la rotation du cylindre 2.
La poulie 129 comportera par exemple seize rainures ; la poulie du correcteur de phase 15 comportera trente trois rainures, la roue dentée 56 comportera trente trois dents, et la roue dentée 58 comportera trente deux dents.
La came 59 fait basculer le cylindre à encre vers l'avant et vers l'arrière, en phase avec le cylindre 2, mais en déphasage avec le cylindre 4 du réservoir, de sorte que le cylindre encreur ne roulera pas sur la même partie du cylindre à encre 4 lors des rotations successives de ce dernier. La came 60 bascule l'oscillateur en phase avec le cylindre 2 de sorte qu'il se déplace dans la partie centrale de son trajet durant le transfert de l'encre, par le cylindre porte-forme 8, sur le cliché disposé sur le cylindre 2.
Le cylindre à encre est entrainé, premièrement par contact avec le cylindre du réservoir, à une vitesse relativement faible et ensuitepar contact avec le cylindre- cavalier 6, à une vitesse relativement élevée correspon- dant à la vitesse périphérique du cylindre.
Le cylindre cavalier est entrainé avec le cylindre oscillant, par contact, et ce dernier cylindre est entrainé positivement, à la vitesse périphérique du cylindre 2, par la courroie 81, recevant son mouvement à partir de la poulie 82 montée sur l'arbre ?5.
Le cylindre porte-forme encreur 8 est entrainé par contact avec le cylindre oscillant 7, à la vitesse périphérique du cliché sur le cylindre 2, de sorte que le cylindre porte-forme est entrainé à la vitesse correcte quand il est en contact avec le cliché. Lorsque les galets 99 coopérant avec les cames, viennent en contact avec les ,-cames annulaires 100 et 101 et déplacent vers l'extérieur
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le cylindre porte-forme 8, pour dégager la portion du cylindre 2 maintenant le papier, le cylindre porte-forme 8 continue à être entrainé par le cylindre oscillant 7.
Le cylindre oscillant est déplacé vers l'extérieur, comme cela est indiqué de façon exagérée par les lignes inter- rompues de la fig. 7, mais, puisque les points d'arti- culation des tiges de suspension pour les deux cylindres sont faiblement écartées l'une de l'autre, il n'y a guère de glissement appréciable entre les cylindres, pendant le mouvement du cylindre oscillant vers l'extérieur et vers l'intérieur. Le cylindre cavalier se déplace vers le haut pendant ce dégagement du cylindre porte-forme. Lorsque le cylindre porte-forme se déplace pour venir à nouveau en contact avec le cliché, sa vitesse périphérique est tou- jours la même que celle du cylindre oscillant entrainé positivement et que celle du cliché, de sorte que tout glissement entre le cylindre porte-forme et le cliché se trouve éliminé.
Le dispositif encreur est réglé dans le temps par rapport au restant de la machine, de telle manière que le cylindre 2 fait deux tours approximativement par tour effectué par le cylindre du réservoir. Par suite, la console supportant le cylindre à encre, dont les mouvements oscillants sont pratiquement synchronisés avec le cylindre du réservoir, fait un cycle de mouvements complet vers l'avant et vers l'arrière toutes les fois que le cylindre 2 aura fait deux tours. Ainsi le cy- lindre à encre est en contact roulant avec le cylindre du réservoir presque pendant toute une révolution du cylindre, et il est en contact roulant avec le cylindre- cavalier pendant la révolution suivante du cylindre.
Etant donné que le cylindre à encre bascule de manière à s'écarter du cylindre du réservoir et entre en contact avec le cylindre-cavalier, le bord d'attaque du cliché peut, à peu près, être dans une position dans laquelle il peut être contacté par le cylindre porte-forme.
Suivant la fig. ?, le cylindre à encre 5 est en contact roulant avec le cylindre 4 du réservoir, pendant que ce dernier tourne presque de 180 . Puisque le cylindre du réservoir tourne en sens contraire des aiguilles d'une montre, le cylindre à encre, lorsqu'il est en contact avec lui, tourne dans le sens des aiguil- les d'une montre. La lame associée avec le réservoir est
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réglée pour fournir au cylindre du réservoir une pelli- cule fine d'encre, pratiquement de l'épaisseur de celle que l'on désire avoir sur le cylindre porte-forme.
Lorsque le cylindre à encre oscille vers l'arrière, pour entrer en contact avec le cylindre-cavalier, son sens de rotation est inversé, puisque le cylindre- cavalier tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, et sa vitesse est fortement accélérée, de sorte qu'il fait plusieurs tours complets en restant en contact avec le cylindre-cavalier, transférant ainsi de l'encre à ce dernier et lissant la pellicule. Le cylindre-cavalier dérive sa rotation à partir du cylindre oscillant, entrainé positivement, et il transfère la pellicule d'encre à ce dernier, lissant davantage l'encre, et l'écrasant par suite de la rotation et du basculement axial de l'oscillateur.
Le cylindre de l'oscillateur ou cylindre os- cillant,entraîné positivement, entraine le cylindre porte- forme et lui transfère l'encre. La pression entre le cylindre oscillant et le cylindre porte-forme est la résultante du poids des consoles de support ainsi que des cylindres-cavaliers et oscillants, et de l'effort d'entraînement communiqué, par la courroie 81, au cylindre oscillant. L'encre entre le cylindre oscillant et les cylindres porte-forme et cavalier, s'oppose à la rotation dudit premier cylindre. Cette résistance qui s'oppose à la rotation augmente avec l'épaisseur de la pellicule et avec la viscosité de l'encre.
Puisque la courroie est entrainée en sens contraire des aiguilles d'une montre (fig. 63), autour de la poulie supérieure montée sur un arbre fixe, la tendance qui résulte de cette résistance à la rotation se traduit par une oscillation de la console 72 et du cylindre oscillant dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, autour de l'axe de l'arbre supérieur 75; ou, en d'autres termes, par un basculement vigoureux du cylindre oscillant qui amène de dernier en contact avec le cylindre porte-forme.
Cet arrangement a pour résultat une augmentation automatique de la pression du contact roulant entre le cylindre oscillant et le cylindre porte-forme, lorsque la viscosité ou l'épaisseur de l'encre est augmentée, de manière à participer à l'écrasement et à la distribution de l'encre qui est transférée.
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L'encre qui est transférée suivant une pellicule fine par le cylindre oscillant au cylindre porte-forme, est appliquée par ce dernier au cliché disposé sur le cylindre, mais une accumulation d'encre au-dessus de la quantité qui est désirée et déterminée par le réglage correct de la lame du réservoir, ne peut absolu- ment pas se réaliser sur le cylindre porte-forme. Avant l'impression, les cylindres sont encrés alors que le cylindre porte-forme n'est pas en contact avec le cliché sur le cylindre. L'encre sera fournie jusqu'à ce qu'il existe une condition d'équilibre dépendant du réglage de la lame du réservoir, condition d'équilibre dans laquelle tous les cylindres sont munis d'une pellicule d'encre de même épaisseur.
Lorsque l'impression commence, de l'encre est enlevée du cylindre porte-forme en des surfaces qui correspondent à l'image à imprimer portée par le cliché, détruisant ainsi la condition d'équilibre. Néanmoins, l'équilibre est continuellement rétabli par le transfert d'encre supplémentaire au cylindre porte-forme, à partir des autres cylindres ; il est impossible d'accumuler des quantités excessives d'encre sur le cylindre porte- forme, en des surfaces où point d'encre n'est transférée au cliché, par exemple aux-extrémités du cylindre, puis- que l'épaisseur de la pellicule sur le cylindre porte- forme ne peut dépasser celle de la pellicule sur le cylindre du réservoir.
Si le réservoir à encre a été réglé, pour une raison ou pour une autre, pour fournir une pellicule d'une épaisseur trop forte, on peut yremédier rapidement en aug- mentant la pression entre la lame et le cylindre du réservoir, ce qui revient à réduire l'épaisseur de la pellicule sur le cylindre du réservoir.
Ceci a pour conséquence de créer à nouveau une condition de déséquilibre dans le système et de l'encre sera alors retournée du cylindre à encre au cylindre du réservoir et au réservoir lui-même ; cylindre cavalier au cylindre à encre ; ducylindre oscil- lant au cylindre cavalier; et du cylindre porte-forme au cylindre oscillant jusqu'à ce que soit à nouveau établie une condition d'équilibre dans laquelle tous les cylindres sont pourvus d'une pellicule ayant une épaisseur corres- pondant au nouveau réglage de la lame.
Ce retour automa- tique de l'alimentation de l'encre est une caractéris- tique importante, et elle résulte de : a) la distribution
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d'une pellicule d'encre relativement épaisse au cylindre du réservoir qui est constamment en rotation et, b) la période relativement longue du contact roulant entre le cylindre à encre et, respectivement, le cylindre du réservoir et le cylindre cavalier.
Il est souvent désirable ou nécessaire d'en- trainer la machine, à la main, en direction inversée, par exemple quand on amène le cylindre 2 dans une position pour enlever et appliquer des clichés d'impression ou des clichés lithographiques. Néanmoins, il est impératif que le cylindre du réservoir d'encre ne soit jamais en- trainé en rotation dans le sens inversé, car, si cela était l'encre épaisse et lourde contenue dans le réservoir serait enlevée de ce dernier et répandue sur le cylindre à encre et sur tout autre dispositif situé en dessous.
Par suite, un embrayage irreversible doit être prévu entre le cylindre du réservoir et ses moyens d'entrainement.
Néanmoins, si un embrayage ordinaire était prévu, du type qui pourrait établir le contact quelleque soit la position angulaire de la poulie d'entraînement par rapport à l'arbre, les cames entraînées par l'arbre du cylindre du réservoir se déphaseraient par rapport au cylindre 2 de la machine, et le cylindre à encre ainsi que le cylindre oscillant, ne se déplaceraient pas avec la relation correcte par rapport au cylindre.
De plus, un embrayage irreversible simple du type à cliquet et à rochet, ne serait pas satisfaisant, même s'il était adapté à établir la liaison entre la poulie et l'arbre du cylindre du réservoir, toutes les fois dans la même position angulaire de réglage.
Une telle liaison ne serait satisfaisante que si l'arbre de cylindre du réservoir était en phase avec le cylindre 2. Néanmoins, ainsi que cela a été expliqué ci-dessus, le cylindre du réservoir est déphasé puisque le cylindre 2 doit faire deux tours et demi pour chaque révolution de la poulie 131 du cylindre du réservoir.
Par suite, si le cylindre 2 était entrainé pendant deux tours et 1/16 dans le sens inverse, le cylindre du réser- voir restant stationnaire, un tel cliquet commun tomberait en position de travail puisque la poulie 131 aura fait exactement un tour, et que les dispositifs entrainés par le cylindre du réservoir seront déphasés d'une rainure par rapport au cylindre 2, si la machine était démarrée dans la direction avant.
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Les dispositifs représentés dans les figures 18 - 21 ont été prévus pour respecter cette situation et pour garantir que l'embrayage irréversible n'établit la liaison d'entraînement que lorsque l'arbre du cylindre du réservoir et les cames entrainées par lui, sont dans un rapport de phase correct avec le cylindre 2. Sur l'extré- mité extérieure de l'arbre 10 du cylindre du réservoir, est montée, avec interposition d'un manchon-palier 132, une poulie 131 capable de tourner par rapport à l'arbre.
Un disque 133 est fixé à la poulie à l'aide de vis 134 passant par des rainures 135, de sorte que la plaque 133 est capable de tourner, d'une faible quantité, par rapport à la poulie, afin d'absorber les chocs. La plaque frontale 133 porte un goujon 136 sur lequel est tourillonné un pignon satellite 137.
Une goupille 138 fait saillie sur le moyeu du pignon denté, et elle est placée de manière à entrer en contact avec un cliquet 139 qui est soumis à l'action d'un ressort et qui est monté sur un axe 140 porté par la plaque 133.)Un ressort 141 relié par une de ses extrémités à l'axe 140 et par son autre extrémité à la vis adjacente 134, applique un effort élastique à la plaque 133 pour faire tourner cette dernière dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à la poulie, et pour assurer entre la poulie et ladite plaque 133 une liaison d'entrainement élastique et capable d'absorber les chocs.
Un pignon planétaire 142, fixé à l'extrémité de l'arbre 10 à l'aide d'une vis de mise en place, ou de tout autre élément semblable, engrène avec le pignon satellite 137.La structure est complétée par une plaque dorsale 143 fixée à la poulie par des vis appropriées.
La pignon planétaire 142 a une dent de plus que le pignon satellite 137. Dans le cas présent, le premier a trente trois dents et le second en a trente deux. La poulie 129 sur l'arbre du cylindre, comporte, comme cela a été dit, seize rainures, et la poulie 131 a trente trois rainures.
Lorsque le cylindre 2 est entrainé à la main, dans la direction inverse, un mouvement de rotation est communiqué, depuis la poulie 129 et par la courroie 130, pour faire tourner la poulie 131 dans le sens inverse, mais puisque la poulie 131 comporte trente trois rainures, elle tournera d'un tour moins une rainure pour deux ré- volutions du cylindre. Le pignon satellite 137 tourne, suivant une orbite, autour du pignon planétaire 142
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pendant cette rotation en sens inverse de la poulie 131.
Puisque le pignon planétaire comporte trente trois dents et le pignon satellite trente deux dents, ce dernier tourne autour de son axe propre exactement d'un tour pendant la quantité de ce mouvement de rotation arrière, et la goupille 138 va cliqueter juste après passage en face du cliquet 139, à la fin de chaque rotation double, en sens inverse, du cylindre 2. Si la machine est tournée en sens inverse moins d'un multiple pair, de deux, la goupille 138 sera arrêtée en un point intermédiaire, écarté du cliquet 139.
Si alors le cylindre 2 est démarré pour tourner dans la direction avant, le pignon satellite 137 tournera, suivant une orbite, autour du pignon plané- taire 142, dans le sens des.aiguilles d'une montre, jus- qu'à ce que la goupille 138 frappe le cliquet 139, fournissant ainsi une course à vide entre le cylindre 2 et le cylindre 4 du réservoir à encre en vue de compenser la relation de déphasage qui existe entre eux et pour établir une liaison d'entrainement pour le cylindre de réservoir d'encre seulement, quand les éléments sont dans le rapport de phase correct.
En d'autres termes, la poulie 131 est toujours déphasée par rapport au cylindre 2. Néanmoins, durant la rotation en sens inverse du cylindre 2 et de la poulie 131, le pignon satellite 137 est constamment en phase avec le cylindre, bien qu'il tourne autour de sone. axe à une vitessemoitié de celle du cylindre. La liaison d'entrai- nement entre le cylindre 2 et le cylindre 4 du réservoir d'encre, est contrôlée par le pignon satellite en phase, de sorte que la liaison peut être effectuée uniquement quand les éléments sont en phase.
Dans des duplicatrices du type lithographique Offset, le cliché doit être humidifié avant encrage, afin d'empêcher l'encre d'adhérer aux parties du cliché qui ne comportent pas de surfaces d'impression. Une difficulté dans le fonctionnement d'une telle machine réside dans le fait qu'une certaine partie de l'humidité est nécessairement transférée du cliché au mécanisme encreur qui, éventuelle- ment, retrouve son chemin de retour au réservoir d'encre.
Ceci résulte en général dans une certaine impossibilité de maintenir la source de l'alimentation d'encre ou le réservoir d'encre à l'abri de l'humidité, et avec le temps la quantité d'une telle humidité augmente à un point, tel qu'elle empêche le bon fonctionnement de la machine. Si les cylindres encreurs, au lieu de porter sur leur surf@@@
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une pellicule uniforme d'encre, portent un mélange d'encre et d'eau, par exemple, ceci peut résulter dans un étalement de l'image lors de l'impression, ainsi que dans un manque de brillance et de netteté de l'impression.
De plus, du fait de la densité relative et de la tension superficielle de l'eau et du genre d'encre utilisée dans ces machines, toute humidité qui s'accu- mule dans le réservoir d'encre a tendance à former de larges globules dans le voisinage de la surface du cy- lindre du réservoir, et particulièrement vers les extré- mités extérieures du cylindre. Ces globules ont tendance à être déposées en contact avec les surfaces du cylindre du réservoir, et, par suite de la rotation de ce dernier, elles se déplaceront sur la surface de l'encre dans le réservoir. Les mouvements irréguliers de ces globules qui sont aussi normalement en contact avec la surface du cylindre du réservoir, auront évidemment un effet indé- sirable qui se traduira en ce que la pellicule d'encre prélévée par le cylindre du réservoir sera quelque peu inégale .
Dans la fig. 22 on a représenté schématiquement un réservoir d'encre 144.qui est adapté à comporter une alimentation d'encre qui y est contenue, la surface d'une telle alimentation d'encre étant représentée par la ligne interrompue 145. Chaque extrémité du réservoir d'encre 144 comporte un conduit d'air 146 qui lui est associé et qui peut être réglé avec lui, ledit conduit pouvant avoir à peu près la forme d'un J inversé. Le bras raccourci 147 de ce conduit peut être amené en association étroite avec la surface 145 de l'encre contenue dans le réservoir 1441 grâce à un réglage correct des moyens de serrage 148 portés par la section tubulaire 149 dans laquelle s'étend nor- malement, de façon télescopique, le bras plus long 150 du conduit d'air 146.
Il est évident que tout autre dus- positif de serrage , de forme appropriée, peut être utilisé, bien que l'on ait représenté dans le dessin une vis à clé 151 comme constituant une partie du dispositif de serrage 148, laquelle vis est adaptée à porter contre l'extrémité 150 du conduit d'air 146, à travers une ouverture appropriée 152 prévue dans la section tubulaire 149.
L'extrémité inférieure de chacune des sections tubulaires 149 peut être reliée, par l'intermédiaire d'un
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conduit souple 153, à un collecteur 154 d'humidité ou de mouillant, ayant une admission 155 et une évacuation 156 qui peuvent être disposées à une certaine distance l'une de l'autre, dans le couvercle 157.
Chaque évacuation 156 est reliée à son tour, par l'intermédiaire du conduit 158, aux conduits 159 et 160 sortant du Venturi 161.
Les extrémités intérieures des conduits 159 et 160 sont disposées dans le Venturi 161 de telle ma- nière que lorsque de l'air sous pression est appliqué à ce dernier, par la conduite 162, une pression réduite ou un vide partiel est constitué'dans les conduits 158 et dans les évacuations 156. Cette pression réduite ou ce vide partiel est à son tour communiqué au collecteur de mouil- lant 154, et de ce dernier, par les admissions 155, les conduits 153 et les sections tubulaires 149, au conduit d'air 146.
Lorsque les conduits 146 sont disposés de ma- nière que leurs extrémités 147 soient en association étroite avec la surface de l'encre 145 dans le réservoir 144, et lorsqu'une telle pression réduite est communiquée à ce dernier, un courant d'air se déplaçant rapidement sera aspiré dans ces extrémités 147. Puisque l'humidité tend à s'assembler sur la surface de l'encre 145 sous forme de globules ou de gouttelettes 163, et à cause de la différence des tensions superficielles de l'encre et de l'eau, elles tendent à prendre une forme pratiquement sphérique. Les gouttelettes seront normalement projetées vers le haut, en contact étroit avec les extrémités 147 des conduits d'air 146 si elles sont disposées immédiate- ment sous ces dernières, ainsi que cela est très visible dans les fig. 22 et 24.
Il en résulte, que toutes les fois qu'une gouttelette d'eau se déplace sous les extrémités 147 des conduits d'air 146 elle sera normalement aspirée dans les conduits 146 par le courant d'air se déplaçant rapidement, et cette gouttelette., sera=¯' transportée., par ce courant d'air dans le collecteur de mouillant 154 pour y être déposée, comme le mouillant 164 représenté dans la fig. 2.
L'air ainsi aspiré dans le collecteur 154, après avoir abandonné l'humidité avec laquelle il était associé, sortira ensuite par les évacuations 156 et les conduits 158, pour pénétrer dans les admissions 159 et 160, pour passer dans le Venturi et sortir dans l'at- mosphère,comme cela est représenté par les flèches 165.
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Une disposition possible du conduit d'air 146 est représentée dans les fig. 23 et 24 dans lesquelles on a représenté un réservoir d'encre 144 et un cylindre de réservoir 4.
Une variante du collecteur d'humidité associé à un Venturi est représentée dans la fig. 25 dans laquelle un seul collecteur 166 est utilisé. Ce collecteur est pourvu d'un couvercle 167 par lequel passe l'extrémité allongée 168 du Venturi 161, ladite extrémité s'étendant dans la chambre que constitue ledit collecteur. Le couvercle 167 est également pourvu de trous d'aération 169. Les extrémités inférieures des conduits tubulaires 149 sont reliées aux conduits supplémentaires 170 qui, à leur tour, sont reliés aux conduits d'admission 159 et 160 du Venturi 161, les conduits fléxibles 153 et le collecteur d'humidité 154 étant pour cette raison allongés.
Le mode de fonctionnement de cette variante du collecteur d'humidité est analogue à celui du collecteur représenté dans la fig. 22, à l'exception toutefois que l'air chargé d'humidité ou de mouillant ne pénètre pas dans le collecteur 166 avant d'être passé par le Venturi 161. L'humidité 171 s'assemble dans le fond du collecteur 66, et l'air précédemment associé avec cette humidité est évacué dans l'atmosphère, par les trous d'aération 169 prévus dans le couvercle 167.
Ainsi que cela a été mentionné précédemment, les deux modes de réalisation du dispositif pour l'éva- cuation de l'humidité, tels que représentés, sont cons- truits de telle manière que l'humidité portée par le courant d'air ne peut être introduite pour être associée avec les moyens destinés à produire la pression d'air qui est appliquée au Venturi 161. L'avantage de cette dis- position'réside dans le fait qu'elle ne présente pas le danger de vicier, soit avec de l'humidité ou de l'encre, la source d'air comprimé qui peut provenir d'un compresseur d'air.