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PERFECTIONNEMENT AUX DISPOSITIFS D'ALIMENTATION DES FEUILLES POUR MACHINES
DUPLICATRICES.
La présente invention se rapporte à un dispositif pour l'alimen- tation des feuilles d'une machine duplicatrice.
L'objet principal de cette invention est de perfectionner un tel dispositif qui délivre les feuilles, une à une, à partir d'une pile de feuil- les, à la partie imprimante d'une machine duplicatrice, et qui est capable de fonctionner correctement à des vitesses plus élevées que celles auxquel- les fonctionnent les mécanismes d'alimentation connus jusqu'à ce jour.
A cet effet, l'invention fournit un dispositif d'alimentation de feuilles capable de fournir les feuilles exactement et correctement, une par une, à des vitesses élevées de 12.000 à 15.000 feuilles Par heure.
L'invention réside dans un mécanisme d'alimentation de feuilles comprenant un dispositif à succion pour soulever les feuilles par aspira - tion à partir d'une pile de feuilles et pour relâcher ces feuilles en li- aison opérative par rapport à un convoyeur qui déplace la feuille latérale- ment sur le tas, et ce mécanisme est caractérisé par le fait que la succion ou l'aspiration est appliquée initialement à ce dispositif à succion ou ventouse pour coller une feuille à une partie mobile de cette ventouse et à soulever ladite partie mobile avec la feuille qui y adhère à une position prédéterminée,
l'arrivée de la partie mobile à la position prédéterminée permettant à l'action d'aspiration d'être délivrée au convoyeur et modifiant l'aspiration initiale dans la ventouse de manière que la partie mobile soit maintenue dans la position élevée et que la feuille soit libérée de ladite partie mobile.
A titre d'exemple on a décrit ci-dessous et représenté au dessin annexé une forme de réalisation ainsi que des variantes de l'objet de l'in- ventiono
La fig. 1 représente en coupe une élévation latérale montrant le mécanisme d'alimentation des feuilles et d'autres dispositifs associés.
La fig. 2 est une coupe horizontale suivant un plan situé au-des-
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sus du dispositif d'alimentation de feuilles, mais en-dessous du dispositif encreur, du cylindre principal et du blancheto
La fige 3 est une élévation frontale, le plateau de réception é- tant enlevé.
La figo 4 est une élévation frontale représentant une forme de réalisation préférée du dispositif d'alimentation de feuilles, certaines parties étant omises dans cette figure.,
La fig. 5 est une vue en plan de la figo 4.
La fige 6 est une élévation arrière, analogue à la fige 4, mais vue de la direction opposée.
La fige 7 est une élévation à échelle agrandie de la partie droite du mécanisme d'alimentation de feuilles
La figo 8 est une coupe longitudinale de la fig. 7.
Les figures 9, 10 et 11 sont des coupes longitudinales montrant dans trois positions différentes,une ventouse contrôlée par un effet d'as- piration et destinée au soulevement du papier.
La fige 12 est une vue partielle d'une variante d'une ventouse.
La fig. 13 est une vue schématique de l'alimentation en air de la table supportant la pile.
La figo 14 représente en perspective une ventouse pour le sou- lèvement du papier, et ses éléments associés, les diverses parties de cet- te ventouse étant séparées les une des autres pour montrer leur mode d'as- semblage.
Les fige 15, 16, 17 et 18 sont des coupes transversales suivant les lignes portant les numéros correspondants dans la fig. 9.
La figo 19 est une vue similaire à celle de la figo 14, du mé- canisme d'alimentation des feuilles, la ventouse étant enlevéeo
La figo 20 représente en perspective une boite d'aspiration ou de succion adaptée à être associée avec la courroie perforée pour l'avan- cement des feuilleso
La figo 21 est une vue semblable., la boite d'aspiration étant renverséeo
La fig. 22 est une élévation d'une forme de réalisation d'une soupape de contrôle dans le temps et son mécanisme de commandée
La fige 23 est une vue en plan d'une variante du mécanisme d'a- limentation des feuilles dans lequel est incorporée ladite valve ou soupa- pe.
La figo 24 est une élévation latérale des éléments représentés dans la fige 23.
La figo 25 est une coupe prise juste à l'intérieur de la plaque latérale droite du mécanisme d'alimentation, certaines parties étant repré- sentées en élévation.
La fig. 26 est une coupe suivant la ligne 26 - 26 de la fig. 250
La fig. 27 représente en élévation, l'intérieur de la plaque la - térale du mécanisme d'alimentation, avec l'une des ventouses, la plaque la- térale gauche et la poulie principale étant enlevéeso
La fige 28 est une élévation partielle, avec coupe de la plaque latérale droite vue sur la face extérieure de cette dernièreo
La figo 29 représente une vue de la face intérieure de la plaque latérale gauche.
La fige 30 est une coupe horizontale suivant à peu près la ligne 30 - 30 de la figo 25, certaines parties étant enlevées.
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La fig. 31 (feuille n 1) est une vue élévation de la soupape de contrôle principale du mécanisme d'alimentation.
La fig. 32 est une élévation latérale d'un dispositif d'entrai- nement intermittent pour l'arbre du mécanisme d'entrainement, et elle mon- tre également certains mécanismes associés.
La figo 33 représente à une échelle agrandie une coupe radiale de l'entrainement intermittent.
La figo 34 représente en perspective et à l'état démonté cet en- trainement intermittent.
La fige 35 est une élévation et une coupe verticale par la pla- que latérale principale de la machine, montrant l'arbre d'entraînement du mécanisme d'alimentation intermittent ainsi que des éléments associéso
La figo 36 est une élévation frontale d'un séparateur de feuil- les., associé avec le mécanisme d'alimentation et la plate-forme supportant la pile.
Les figo 37, 38, 39 et 40 sont des coupes prises suivant les lignes portant une numération correspondante dans la figo 36.
La figo 41 représente en élévation latérale et en détail la ta- ble d'alimentation supportant la pile.
La figo 42 est une vue en plan du fond de la table d'alimenta- tion de la figo 41.
La fig. 43 est une élévation latérale à grande échelle des dis- positifs de guidage et de stabilisation de la table.
La fig. 44 est une coupe de la fig. 41 suivant la ligne 44 - 44.
Les fig. 45 et 46 sont des vues latérales et schématiques vers la face intérieure d'un guide latéral, montrant un guide arrière respecti- vement dans ses positions de travail et de repos.
La fig. 47 est une élévation latérale de l'un des blocs de cou- lissement qui supportent les plaques latérales de guidage.
Le mécanisme d'alimentation des feuilles de la présente inven- tion est représenté dans la fig. 1, à titre d'exemple,comme étant instal- lé dans une duplicatrice lithographique Offset du type à deux cylindreso Une pile de feuilles destinées à être passées dans la partie imprimante de la machine comprenant un cylindre principal 1 et un cylindre blanchet 2, est placée sur une table d'alimentation 3. Le mécanisme d'alimentation des feuillesindiqué par la référence générale 4, prélève les feuilles, une par une, d'une pile et les débite entre le cylindre principal 1 et le blanchet 2. Après leur passage entre le cylindre principal 1 et le cylindre blan- chet 2, les feuilles imprimées sont rejettées dans le récepteur 5.
On a é- galement représenté d'une façon générale dans la figo 1 un dispositif mouilleur 6 et un dispositif encreur 7 qui sont utilisés dans l'impression lithographique Offseto
Deux formes de réalisation d'un mécanisme d'alimentation des feuilles sont représentées dans les dessins annexés et l'on se réfère aux figo 2, 3 et 4 à 22, inclusivement;-, pour la description de la première for- me de réalisation, et aux fig. 23 à 30, inclusivement, pour la seconde forme de réalisation. La différence essentielle entre les deux réside dans la con- struction dans les dispositions et la commande d'une soupape d'air atmosphé- rique qui, quand elle.est fermée, établit des conditions de pression d'air sub-atmosphérique ou d'aspiration.
Dans un cas, cette soupape est montée sur une plaque latérale de la machine dans des buts qui seront expliqués plus loin, alors que'dans l'autre cas elle est incorporée dans le mécanis- me d'alimentation des feuilles proprement dit, de sorte que ce dernier peut être utilisé pour tout type de machines destinées à travailler les feuilles et non seulement pour des machines d'impression, sans que cette machine su- bisse des modifications.
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Le mécanisme d'alimentation des feuilles de la présente inven- tion comporte une paire de dispositifs de succion pour soulever les feuil- les, ou ventouses, commandés par le vide et animés d'un mouvement alterna- tif pratiquement vertical, et d'un transporteur ou convoyeur de feuilles à mouvement intermittent, ayant une courroie perforée se déplaçant sous la boite d'aspiration et le long de cette dernière pour recevoir les feuilles ' des ventouses et pour les avancer une à une dans la machine. Une caractéris- tique avantageuse de la machine réside dans le fait que le transfert de l'ac- tion d'aspiration des dispositifs à ventouses à la boite d'aspiration asso- ciée avec la courroie du transporteur de feuilles, est automatiquement con- trôlé par le mouvement de ces ventouses dès qu'elles se rapprochent de la fin de leur course ascendante.
Cet arrangement permet d'obtenir une coordi- nation positive dans le temps du transfert de l'aspiration des ventouses au transporteur, nonobstant le degré d'élévation des ventouses qui est variable et qui est contrôlé par le poids de la feuille et le degré d'aspiration, et qui ne peut être coordonné mécaniquement dans le temps avec un autre élément -de la machine.
Une autre caractéristique importante est l'utilisation de la course descendante des ventouses sous l'influence d'une impulsion initiale donnée par un ressort, suivie par la seule force de gravité, pour contrôler l'alimentation d'air sous pression aux moyens destinés à supporter la table d'alimentation 3 de telle manière que lorsque les ventouses se sont déplacées vers le bas pour entrer en contact avec une feuille, de l'air est délivré aux moyens destinés à supporter la table d'alimentation pour compenser la diffé- rence de niveau introduite précédemment par l'enlèvement d'une ou de plu- sieurs feuilles exécuté à l'aide du mécanisme d'alimentation des 'feuilles.
Dans les fige 4, 5 et 6 la table d'alimentation 3 et plusieurs autres éléments n'ont pas été représentés pour raison de clarté. Le mécanisme d'alimentation des feuilles 4 comprend une paire de plaques latérales 8 et
9 espacées et parallèles l'une à l'autre, pourvues d'ouvertures par lesquel- les passe un arbre principal 10.
Ainsi que .cela sera indiqué plus loin, l'ar- bre est relié à des arbres tronqués 11 et 12 tourillonnés et supportés par les cadres latéraux généraux 13 et 14 de la machinée Les plaques latérales
8 et 9 sont rainurées en 15, à' leurs bords antérieurs (si on regarde dans le sens de l'avancement de la feuille) ainsi que cela est représenté dans les fige 7, 8 et 19, pour entrer en contact avec une tige de support 16 ayant ses extrémités fixées aux cadres latéraux 13 et 14 de la machine à l'aide de vis 17 s'étendant dans des perçages filetés, excentriques. Les extrémités antérieures des plaques latérales 8 et 9 sont assemblées avec un écartement correct par un manchon 18 maintenu en position par des vis
19 qui s'étendent, à partir d'extrémités opposées, dans des perçages file- tés de ce dernier.
Les plaques latérales 8 et 9 comportent plusieurs pas- sages intérieurs qui y sont formés, comme cela sera expliqué ci-dessous, et leurs faces intérieures ont une forme adaptée à fournir des flasques circulaires intérieurs 20 et 21 entre lesquels est disposé le voile 22 d'une poulie 23 du convoyeur ou transporteur de feuilles (voir figo 19)0
Un rouleau fou 24 est disposé à l'avant et dans le bas, et il est touril- lonné sur un arbre 25 ayant ses extrémités disposées dans des paliers pré- vus dans les plaques latérales 8 et 9,
alors qu'une poulie de tension de courroie 26 est tourillonnée sur un arbre 27 ayant ses extrémités dispo- sées dans des rainures 28 prévues dans les plaques latérales* Les extrémi- tés de l'arbre 27 sont pourvues de perçages diamétraux taraudés 29 qui re- çoivent les extrémités de vis 30 s'étendant vers le bas à travers des per- gages 31 non taraudés prévus dans les plaques et communiquant avec les rainures.
Une courroie perforée sans fin 32 est passée autour de la pou- lie 23, du cylindre fou 24 et du cylindre de tension 26. Au dessus de la partie basse de la courroie est disposée une boite d'aspiration 33 ayant une face inférieure plate 34 pourvue d'une paire de rainures 35 alignées avec les rangées de perforations 36 pratiquées dans la courroie* S'éten- dant vers le haut et latéralement de la boite d'aspiration est disposé un tuyau 37 relié à un passage prévu dans la plaque latérale 8 ainsi que ce- la sera décrit ci-dessouso La poulie 23 est reliée à l'arbre principal 10
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sans pouvoir tourner par rapport à celui-ci, à l'aide d'un jeu de vis 38 ayantune extrémité réduite disposée dans un trou de blocage 39 prévu dans l'arbre.
Le voile 22 de la poulie est pourvu de plusieurs ouvertures 40 intéressant toute l'épaisseur dudit voile et adaptées à communiquer avec des ouvertures pratiquées dans les flasques 21 et 22 et indiquées respec- tivement en 41 et 42. Le passage 41 communique avec un canal 45 dans la plaque latérale 8 qui communique, à son tour,avec le conduit 37 menant à la boire d'aspiration 33, alors que le passage 42 est relié à un raccord de tuyau d'aspiration 44 décrit ci-dessous.
Des consoles d'angle 45 et 46 (fig. 8) sont fixées par vis et rainures pour un réglage angulaire, aux faces latérales extérieures des plaques 8 et 9. Les consoles sont soudées, brasées ou fixées de toute autre manière appropriée aux parties supérieures 47 et 48 des ventouses dont les parties inférieures 49 et 50 sont fixées aux consoles par des vis 51 dispo- sées dans des rainures verticales 52 prévues dans les consoles.
La meilleure représentation des ventouses destinées à soulever les feuilles, est celle donnée dans les fig. 9 - 12 et 14 - 18. Etant don- né que toutes les deux sont pratiquement semblables, une seule sera décri- te en détail.
La partie inférieure 50 du cylindre est disposée télescopique- ment par rapport à la partie supérieure 48, ainsi que cela est représen- té dans les fig. 9 à 11, et elle est maintenue dans cette position réglée par rapport à cette dernière à l'aide d'une vis 51 ainsi que cela a été mentionné précédemment lors de l'analyse de la fig. 4. Dans le perçage axial 53, prévu dans la partie inférieure du cylindre, est disposé un pis- ton tubulaire 54 qui peut avoir un pied épanoui 55 à son extrémité infé- rieure ou qui, de préférence, peut être de la forme représentée dans la fige 12 dans laquelle son extrémité inférieure est d'un diamètre égal à celui du corps tubulaire 54 dans lequel la face inférieure est légèrement inclinée vers le haut et l'intérieur suivant une surface tronconique ain- si que cela est indiqué en 56.
Dans les deux cas, l'extrémité inférieure du perçage intérieur 57 du piston 54 est ouverte. L'extrémité supérieure est fermée par un chapeau 58 ayant une rainure ouverte vers le haut et dans laquelle est disposé un coussin en caoutchouc 59 dont l'objet sera indiqué plus loino La paroi latérale supérieure du piston est pourvue d'un certain nombre-de passages radiaux 60 disposés entre des rainures circonfé- rentielles ouvertes vers l'extérieur et dans lesquelles sont placés des anneaux en caoutchouc 61 et 62 faisant saillie, le premier de ces anneaux s'étendant au-delà du second, mais son bord périphérique n'étant pas en contact avec la face intérieure de la partie 63 de la partie cylindrique inférieure 50, s'étendant vers le haut.
L'anneau 61 peut venir porter sur l'épaulement 64 comme cela est indiqué en fige 11, afin d'empêcher le pis- ton de sortir -du cylindre.
La partie inférieure 50 du cylindre est pourvue d'un second perçage ayant une partie supérieure 65 d'un diamètre réduit, une partie intermédiaire 66 d'un diamètre intermédiaire et une partie inférieure 67 d'un diamètre élargi, la liaison entre les deux dernières parties étant réalisée sous une forme donnant un siège de soupape 68. Une soupape 69, disposée dans la partie inférieure 67, est pourvue d'une tige 70 s'éten- dant vers le haut dans la partie intermédiaire 66 et, à coulissement doux, dans la partie réduite 65, son extrémité étant disposée sous l'an- neau 61 porté par le piston 54. Deux perçages latéraux 71 et 72 communi- quent respectivement avec les perçages ou chambres 67 et 66.
Le perçage élargi 67 est fermé à son extrémité inférieure par un bouchon 73 ayant une tige 74 dirigée vers le haut et disposée de manière à limiter le dé- placement descendant de la soupape 69. L'air sous pression est amené à la lumière 72 par un tuyau 75 et, lorsque la soupape est ouverte, de la lumière 71 à un tuyau 76 et de ce dernier à un soufflet 77, à travers une soupape de retenue 78, comme indiqué schématiquement dans la fig. 13.
Le soufflet 77 supporte la table d'alimentation, ainsi que cela est montré dans les figo 1 et 41.
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La.partie supérieure 48 du cylindre comporte un perçage élargi 79 dans lequel coulisse le prolongement supérieure 63 de la partie infé- rieure. La paroi supérieure 80 du cylindre est pourvue d'un perçage axial 81 d'un diamètre réduit dimensionné pour recevoir, avec un faible jeu, l'extrémité supérieure 82 du piston 54 située au-dessus de l'anneau supé- rieur 62, ce dernier étant adapté à reposer, ainsi que cela est indiqué dans la fig. 10, contre la face extrême 80 lorsque le piston est en fin de course supérieure.
Le perçage axial 81 est pourvu d'un ou de plusieurs perçages ra-
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diaux SI sr pour-.-, û'Y.n.'ciu- L ylusi,.k, ..: :-::; t->di-.Jr 83 et 84, reliés par des tuyaux 85 et 86 de façon intermittente comme cela sera décrit ci- dessous, à une source d'aspiration. A cet effet, le perçage ou la chambre
81 comporte= une ouverture axiale ou lumière 87 prévue dans la paroi termi- nale 88, la face supérieure de la paroi entourant l'ouverture ayant un profil tronconique, cougne indiqué en 89 dans la fig. 10, afin de fournir un siège pour un corps de soupape 90 monté sur une tige 91 s'étendant vers le haut, à travers une ouverture 92 prévue dans un bouchon 93 maintenu en place par une vis 94.
Le bouchon est pourvu d'une rainure annulaire 95 ou- verte vers le bas; celle-ci constitue un siège pour un ressort de compres- sion 96 prenant appui contre le corps de soupape 90 et tendant à mainte- nir cette dernière fermée en l'appliquant contre le siège 89. L'extrémité inférieure de la tige de soupape 91 porte un pied 97 adapté à entrer en contact avec le coussin 59 porté par l'extrémité supérieure du piston, pour soulever la soupape et l'ouvrir, de sorte que l'action d'aspiration peut être transférée au transporteur de feuilles.
Un rôle supplémentaire important du ressort 96 est de donner au piston une impulsion initiale afin de faire démarrer son mouvement descen- dant quand l'aspiration est interrompue dans le perçage 81, ainsi que cela sera expliqué plus loin.
Cette impulsion donnée par le ressort n'augmente pas seulement le force de gravité en accélérant le mouvement descendant du piston, mais elle tend à décoller l'anneau en caoutchouc 62 de la surface 80 puisqu'un fonctionnement à vitesse élevée est essentielo
Au-dessus de la paroi terminale 88 du cylindre est disposée une chambre 98 communiquant par un perçage radial 99 avec un tuyau 44 décrit plus loin et relié à son tour à la plaque latérale 9.
En se rapportant à la fige 2, on voit un raccord 100 relié au côté aspiration d'un dispositif combiné 101 comportant un compresseur d'air et une pompe à vide. Une soupape réglable de soulagement de l'aspi- ration, soupape non représentée, est reliée au système d'aspiration, de préférence au coude du raccord 100. Cette soupape a la fonction double de limiter le degré d'aspiration qui peut être créé dans la machine et de fournir l'alimentation en air du compresseur toutes les fois que des con- ditions d'aspiration existent dans le mécanisme d'alimentation des feuil- les.
Un tuyau flexible 102 communique avec un raccord en Y 103 dont une branche aboutit à une soupape de soulagement atmosphérique 104, disposée à l'extérieur de la machine (voir fig. 22) et dont l'autre branche 105 communique avec un embranchement d'un tuyau flexible 106 (fig. 4) ayant la forme d'une boucle continue et sans fin, passant sur des poulies in- férieures 107 et sur des poulies supérieures 108, portées par des conso- les fixées aux cadres latéraux de la machine. Ainsi que cela est représen- té à la fig. 5, la partie supérieure du tuyau souple 106, enroulé en forme de boucle, est reliée à des embranchements ramifiés 108 et 110.
Une bran- che de chaque enbranchement peut être constituée par le raccord 85 mention- né ci-dessus et communiquant directement avec l'intérieur du cylindre de ventouse associé- L'autre branche 111 passe au-dessus du transporteur pro- prement dit, comme cela est visible dans la fige 5, et elle est pourvue de deux raccords aux cylindres qui peuvent être constitués par les raccords 86 auxquels on s'est rapporté ci-dessus. Dans certains cas une seule liaison d'aspiration suffit pour chaque cylindre, et dans ce cas l'une peut être éliminée et l'ouverture bouchée.
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La raison pour laquelle on propose un trajet d'aspiration de la forme d'une boucle continue est de faciliter le réglage latéral du transporteur et des ventouses comme un ensemble unique, le long de 1-'arbre de commande principal 10. Ainsi que cela a été indiqué dans les dessins, les poulies 107 et 108 sont pourvues de périphéries rainurées de section transversale pratiquement semi-circulaire, afin de recevoir pratiquement.
la moitié de la section du tuyau souple ét d'empêcher par la même le res- serrement du tuyau souple au coude sous l'influence de l'aspiration inté- rieure et de la pression atmosphérique extérieureo
Ainsi que cela est représenté aux Figo 1, 2 et 22, le conduit flexible 112 s'étend vers l'extérieur, à travers la plaque latérale 13, et vers le haut, en direction de l'extrémité intérieure d'un raccord mé- talliqué 113 fixé à la plaque latérale 13.L'extrémité inférieure du rac- cord 113 porte un cylindre ou un tube en caoutchouc 114 de faible hauteur,
ayant une extrémité supérieure ouverte qui constitue un siège de soupape en forme de plaque portée par un bras 116 qui est pivoté sur le cadre la- téral à l'aide d'un axe 117 et attiré vers le bas, en position fermée, par un ressort de tension 118. Le bras porte un galet 119 suivant,une came, ledit galet étant disposé de l'autre côté du pivot de la plaque-soupape et étant en position d'être contacté par une came 120 fixée sur un tronçon d'arbre 12 auquel est relié l'arbre principal 10 entraîné de façon inter- mittenteo
La forme-de la came 120 est importante.
La came, entrainée en rotation de façon intermittente dans le sens de la direction de la flèche (figo 22) par le mécanisme qui sera décrit ci-dessous, est abaissée à sa position qui correspond au repos lorsque l'on désire fermer la soupape 1040 Par suite, la partie 121 de la came doit être abrupte de sorte que la soupape sera déplacée rapidement de sa position complètement ouverte à sa position complètement fermée par un mouvement rotatif très faible seu- lement de cette cameo
Un levier de renvoi 123 est pivoté sur le cadre latéral grâce à un axe 1220. Ce levier porte, fixé sur lui, un ressort en forme de lame dont l'extrémité libre 124 est disposée sous un goujon 125 situé au des- sus du bras horizontal dudit levier.
Le ressort tend à faire basculer ce levier en sens contraire des aiguilles d'une montre, de sorte que l'extré= mité inférieure tend à s'échapper au-dessus de la lèvre 126 prévue sur l'extrémité antérieure du bras pivoté 116 quand l'extrémité de ce bras est déplacée vers le bras par la came 120 pour ouvrir la soupape 1040 Toute- fois, le ressort 124 est rendu inefficace par un piston 127 coulissant dans un cylindre 128 fixé à la plaque latérale 13 à l'aide d'une console;
, ayant un tuyau ou un conduit souple 130 fixé à son extrémité inférieure pour Pair comprimée Ainsi, lorsque de l'air est fourni par le tuyau 130 au cylindrele plongeur maintient le levier coudé 123 dans la position représentée en figo 22 permettant à la came 120 d'ouvrir et de fermer la. soupape 104.
En absence de fourniture d'air au cylindre 128, l'extrémité inférieure du levier ou pièce de verrouillage 123 est basculée vers la droite et la soupape est maintenue ouverte, interrompant l'aspiration dans le dispositif et empêchant que l'effet d'aspiration soit délivré dans le mécanisme d'alimentation des feuilleso
De l'air sous pression est distribué de la pompe 1019 par les raccords de tuyau 131, à un filtre 132 et de ce dernier à une conduite générale 133 d'alimentation en pression.
Une soupape de soulagement de pression soupape qui est réglable;, et qui n'est pas représentée, est as- sociée à la conduite d'alimentation venant du filtre 132, de sorte que la pression est fournie à la conduite en étant contrôlée très exactemento La conduite sétend vers l'avant à travers un raccord en T 134, vers une con- duite 1359 où elle est coudée pour s'étendre le long et derrière un pan- neau de contrôle 136.
Une branche aboutit à la soupape de contrôle 137 du dispositif d'alimentation (fig.31),cette soupape étant fixée au panneau de contrôle 136 et étant munie d'une poignée 138o Une conduite 139 vient de la soupape de contrôle 137 et elle est reliée à la conduite 130, mention-
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née ci-dessus" aboutissant au cylindre 128 de la soupape 10., qui contrô- le la pièce de verrouillage 1230 Par suite, lorsque la soupape 137 est ou- verte, de l'air sous pression est délivré au cylindre 128 et la pièce de verrouillage est maintenue dans sa position de travail, et la soupape 104 est ouverte et fermée par la came 1200
La came 120 et la lèvre 126 sur le bras 116, ainsi que la pièce de verrouillage 123, ont des dimensions relatives,
telles qu'à chaque rota- tion de la carnée la lèvre est abaissée au-delà de l'extrémité de l'élément de verrouillage, de sorte que ce dernier peut dégager la lèvre mais que le piston 127 ne peut pas libérer l'élément de verrouillage du bras et, par suite,fermer la soupape 104, jusqu'à ce que le bras et la lèvre soient abaissés par la camée Par suite, la plaque-soupape 115 est toujours abais- sée dans sa position fermée dans un rapport contrôlé dans le temps, sous le contrôle de la came 1200 De manière semblable la soupape peut unique- ment être ouverte, de manière desmodremique par rapport à la machine, sous l'influence de la came 120 qui doit abaisser la lèvre 126 sous l'organe de verrouillage 123, avant que ce dernier ne puisse basculer dans le sens des aiguilles d'une montre (figo 22)
sous l'influence du ressort 1240
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Un prolongement 140 due la"cnd.te^¯.nei,5 iPa1iJAentat.ioo-en-.air compriméoabpEtil; 'à une soupape à aiguille disposée derrière le panneau de contrôle 136 et adaptée à être contrôlée par un bouton 141 pour délivrer de l'air en quantité variable à une conduite 142 aboutissant à la conduite supérieure 143 reliée avec le séparateur à air décrit ci-dessous.
Ainsi, la force du courant d'air délivré par le séparateur a air et soufflant con- tre les feuilles peut être contrôléeo
Une conduite d'embranchement 144 de faible dimension (figo 1) aboutit de la conduite d'alimentation d'air comprimé 135 à un tube flexi- ble 145 (figo 4 et 5)., passé autour des poulies gauche 107 et 108, prati- quement parallèle au tube flexible d'aspiration 106 en forme de bouclée Le tube flexible 145 est relié à la lumière 72 la plus basse (figo 11) du cylindre de ventouse gauche et il peut être constitué par la conduite 75 représentée dans les figo 9 à llo La lumière supérieure 71 est reliée direc- tement au soufflet décrit précédemment, mais de préférence,
une conduite 76' aboutira à la lumière inférieure 72 du dispositif souleveur de feuilles ou cy- lindre de ventouse droite La conduite 76 est reliée à la lumière supérieure de la paire mentionnée en dernier. Cette conduite 76, ainsi que cela est re- présenté dans les figo 4 et 5, est passée autour des poulies droite 108 et 107 et elle aboutit au soufflet 77. De préférence, les tuyaux souples 145 et 76 sont reliés ensemble à l'endroit où ils sont disposés l'un sur l'au- tre, ainsi que cela est indiqué dans la figo 4, de sorte que les deux con- duites, aux endroits où elles entourent les quatre poulies, ont la forme d'une boucle, de manière à faciliter le réglage latéral mentionné ci-dessus du mécanisme d'alimentation des feuilles.
Le séparateur de feuilles combiné au guide pour les bords d'at- taque des feuilles dans la pile, indiqué par la référence générale 146, est représenté de la façon la plus visible dans les figo 1, 3 et 36 - 40 inclu- sivemento
Une plaque verticale 147 s'étendant transversalement est fixée à ses extrémités aux plaques latérales 13 et 14, et elle a, le long de son bord supérieur, un bord rabattu 148 incliné vers 1-'arrière et vers le haut.
La plaque est rainurée horizontalement, comme indiqué en 149, de sorte que les guides pour les bords d'attaque des feuilles peuvent être déplacés laté- ralement Le guide et le séparateur à air comprennent un bloc 150 le long du bord inférieur duquel est fixée la conduite supérieure 143 de l'air qui communique avec les perçages 151, 152 et 153 s'étendant vers le haut et dont les extrémités supérieures sont pourvues de bouchons 154. Le bloc 150 est pourvu d'un certain nombre de paires de bras ou prolongements 155, 156, 157, 158, 159 et 160, se projetant vers le haut, auxquels sont fixées respectivement les plaques 161, 162 et 163, les bords inférieurs de ces plaques étant à une certaine distance au-dessus du bord supérieur du bloc 150, ainsi que cela est représenté dans la figo 37.
A une certaine distan-
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ce au-dessus µes p14ques L61 à 163 e%z&#µ@ à,leurs extrémités aux prolon-
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gements 155 à 160, sont disposés trois déflecteurs 164, 165 et 166, re- courbés vers l'avanto Il est à noter que les déflecteurs extrêmes 164 et 166 sont inclinés légèrement vers l'extérieur et vers le bas, en direction des côtés de la.
machine et que le déflecteur central est disposé horizonta- lemento
Dans les espaces entre les diverses paires de bras se projetant vers le haut, sont disposées deux lames de ressort 167 et 168, se projetant vers le haut et vers l'avant, chaque paire étant fixée dans un dos à épaule- ment prévu dans une partie du bloc 150, à l'aide d'une plaque de serrage 1690 Les lames de ressort sont recourbées graduellement vers l'avant, à leurs extrémités supérieures, ainsi que cela est indiqué dans la figo 38, et leurs extrémités 170 ont une courbure plus prononcée pour reposer sur les feuilles et pour exercer sur ces dernières un effet-ressort ou de peig- ne, lorsque les feuilles sont soulevées par la ventouse, comme cela sera décrit ci-après.
Le bloc 150 comporte une paire de rainures 171 et 172 par les- quelles des vis 173 pénètrent dans des sabots 174 coulissant dans les rai- nures 149 de la plaque 147. Les sabots portent des lames de ressort 175 prenant apui sur la face arrière de la plaque 147 avec la pression désirée, de sorte que le bloc 150 peut être décalé vers l'arrière et vers l'avant, comme on le désirée Un réglage vertical limité peut être effectué en dévis- sant les vis 173 et en soulevant ou en abaissant le bloc par rapport aux sabots, le mouvement étant autorisé par les rainures 171 et 172.
Au-delà des extrémités du séparateur à air, est disposée une pai- re de blocs de guidage extrêmes 176 et 177, chacun étant fixé à un sabot 178 coulissant dans la rainure 149 et maintenu dans cette dernière par une lame de ressort 179= Ainsi, les blocs de guidage peuvent être décalés latéralement par rapport au séparateur à air, ainsi que l'un par rapport à l'autre, de ma- nière à être placés dans le voisinage des sommets frontaux de la pile de feuilles disposée sur la table.
Une paire de doigts de guidage 180 peut être disposée au-dessus des blocs de guidage 176 et 177, afin d'empêcher les coins de la feuille de se retourner vers l'avant et pour guider ces coins sous une tige 181 s'éten- dant transversalement. De préférence, les doigts 180 sont montés sur des manchons 182 coulissant avec une certaine friction sur la-tige 1810
A partir du tuyau souple 142 (fige 2), de l'air, sous une pres- sion variable et contrôlée, et en quantité voulue, est fourni au tuyau dis- tributeur 143 par un raccord 143a. L'air projeté vers le haut par les piè- ces d'orifice 154 s'étale et frappe les déflecteurs 164, 165 et 166 par les- quels il est dirigé vers l'avant pour venir en contact avec les bords d'at- taque des feuilles supérieures de la pile.
L'air s'écoulant vers le haut à travers les pièces d'orifice est rejoint par de l'air atmosphérique intro- duit sous les plaques 161, 162 et 163 grâce à une action d'aspiration.\! comme cela est indiqué par les flèches dans la fig. 37. En conséquence, les bords d'attaque des feuilles de la pile sont soumis à un certain nombre de filets d'air continus, élargis latéralement et d'épaisseurs verticales intéressantes, tous ces filets d'écoulant pratiquement parallèlement les uns aux autres par opposition à des jets d'air divergents concentrés en des points particuliers.
Ces courants d'air ont pour résultat une bonne action séparatrice et facili- tent l'alimentation de l'air sous la feuille supérieure, de sorte que cette dernière peut être soulevée très rapidement et sans empêchement grâce à des conditions de vide créées entre sa surface inférieure et la surface supérieu- re de la feuille suivante. Les doigts élastiques 167 et 168 permettent aux bords d'attaque de la feuille supérieure d'être enlevés de façon nette au-de- là de leurs extrémités supérieures recourbées vers l'avant et ces dernières extrémités verrouillant la feuille suivante et l'empêchent d'être soulevée avec la première feuille.
En se référant aux fige 36, 37 et 40, on notera que le déflecteur central 165 a son bord libre légèrement retourné vers le bas et s'étend vers l'avant, vers
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le plan de la face de la plaque 162, de sorte que le courant d'air est di- rigé vers 1-'avant, suivant un trajet pratiquement horizontale alors que les déflecteurs extrêmes 164 et 167 ont leurs bords avant libres découpés légèrement en retrait de façon à être situés derrière le plan des faces des plaques 161 et 163,cette réalisation ayant pour résultat que le courant d'airs détourné vers l'avant par ces déflecteurs, suit un trajet incliné vers l'avant. Les prolongements extrêmes 155 et 160 sont également plus courts que les prolongements centraux 157 et 158.
Ainsi que cela a été expliqué ci-dessus avec la description du mécanisme d'alimentation des feuilles,chaque feuille est soulevée par les ventouses en deux points espacés latéralement de sa ligne médiane longitu- dinale et elle est supportée et avancée par la courroie de succion du con- voyeur s'étendant pratiquement le long de cette ligne centraleo Toute ten- dance de la feuille supérieure à pendre vers le bas dans la région de ses coins antérieurs, lorsqu'elle est soulevée et avancée par engagement dans une zone voisine de la partie centrale de son bord antérieur, est surmon- tée par les courants d'air dirigés vers l'avant qui quittent les déflec- teurs extrêmes 164 et 1650 En raccourcissant les bras-supports terminaux 155 et 160 leur jeu par rapport à la feuille avançante est facilité.
L'in- clinaison terminale des déflecteurs 164 et 166 donne également au courant d'air une composante d'écoulement dirigée latéralement vers l'intérieur et elle empêche l'échappement en pure perte de l'air dans une direction latérale vers l'extérieur..
La table d'alimentation 3 pour supporter une pile de papier en feuilles qui sont à passer dans la machine, trouve sa meilleure représen- tation dans la fig. 41.
En se référant aux fige 1 et 41t le soufflet 77, fait avec un matériau flexible, comporte une plaque de base rigide 183, et il est sup- porté par des tiges de liaison 184 et 185. L'extrémité supérieure du souf- flet est constituée par-un bloc 186 en forme de coing ayant une surface supérieure inclinée vers l'arrière et vers l'avant, sur laquelle est mon- tée la plate-forme 3' qui est inclinée vers l'avant et vers le bas par rapport audit bloco Des plaques 187 et 188, fixées aux bords latéraux de la plate-forme 3', ont chacune une paire de goujons 189 se projetant vers l'extérieur sur lesquels sont montés des galets 190 disposés dans des rainures verticales 191 et 192 prévues dans les plaques latérales 13 et 14.
Un arbre 193 s'étendant transversalement, est tourilloné dans les plaques 187 et 188 et il porte, à ses extrémités opposées, des pignons 194 et 195 qui engrènent avec des crémaillères fixes 196 et 197 portées par les pla- ques latérales principales 13 et 14 dans le voisinage des rainures de gui- dage 191 et 1920 L'arbre 193, les pignons 194 et 195,
ainsi que les crémail- lères fixes servent de stabilisateurs pour la plate-forme 3 et empêchent l'inclinaison latérale de cette dernière lorsque la table monte et descende Les plaques de guidage 187 et 188 peuvent également porter chacune un galet 198 adapté à rouler sur la face intérieure de la plaque latérale adjacente de la machinée
Des guidages latéraux réglables 199 et 200 sont montés sur la surface supérieure de la plate-forme 3 et chacun d'eux est muni d'un flas- que inférieur 201 recourbé vers l'extérieur et fixé, à l'aide d'une vis à tête 202, à un bloc 203 capable de coulisser dans une rainure transversale 204 ayant en coupe la forme d'un T renversé, les blocs étant adaptés à ê- tre maintenus dans la position désirée d'un réglage latéral,
par des écrous de serrage 205 qui sont engagés sur des tiges filetées 205' fixées au bloc 203.
Les guides latéraux 199 ont chacun des oreilles coudées latéra- lement 206, 207, près de chacun de leurs sommets supérieurs et munies d'ou- vertures, et dans chaque paire est tourillonné un arbre 208y ces arbres ayant des boutons 209 à leurs extrémités antérieures. Un guidage arrière 210 est fixé à chaque arbre 208, pour être longitudinalement réglable le long de ce dernier,à l'aide d'une vis de fixation 2110
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Chaque guide arrière ou guide de queue 210 comprend une tête 212 relativement épaisse, ayant un perçage 213 entourant, à coulissement, l'arbre 208, et un bras latéral 214 s'étendant latéralement, et relié à ses extrémités extérieures à un élément en forme d'aile 215.
Chaque guide- queue est adapté à être fixé à l'arbre 208 associé à l'aide d'une vis de fixation 211, passant par un perçage conique prévu dans la partie de tête 2120
La face arrière 216 de chaque aile 215 est, de préférence, mais non nécessairement, disposée suivant un plan normal à l'axe de la tige 208 et du perçage 213, alors que la face frontale 217 est disposée suivant un plan incliné, comme représenté en fig. 41, suivant un plan vertical lors- que la condition de position normale et de fonctionnement est établie, der- rière une pile de feuilles sur la table. Lorsque par une rotation de l'ar- bre 208, le guide de queue est basculé depuis sa position basse dans la- quelle il se projette à l'intérieur, comme cela est représenté dans les fig.
41 et 45, à sa position supérieure de repos dans laquelle il se pro j ette vers l'extérieur, par un mouvement dans un plan incliné normal à l'axe de la tige 208, la face antérieure 217 s'éloigne de la pile dans la position représentée en pointillé dans la fig. 41 ainsi que dans la figo 460 Lors- que le mouvement se fait en direction opposée, dans la position de travail, la face frontale 217 s'approche de l'extrémité arrière de la pile, vient en contact avec cette dernière,, et tend à aligner les extrémités arrière des feuilles de cette pile.
Lorsque la rainure de guidage 191 (fig. 43) n'est pas verticale, alors la face frontale 217 doit également être inclinée sur la verticale et être parallèle à 1910 En d'autres termes, la face 217 doit être située dans un plan parallèle à la direction du déplacement de la plate-forme.
La position longitudinale de chaque guide de queue, par rapport à la table, peut être réglée en dévissant le jeu de vis 211, en le faisant glisser le long des tiges 208 et en revissant lesdites viso La position an- gulaire de chaque guide latéral peut être réglée en desserrant la vis 202 et en basculant ledit guide dans la position désirée, la vis étant ensuite serrée à nouveau. Il en résulte que des piles de feuilles ayant des bords latéraux disposés par rapport aux bords avant et arrière, à des angles au- tres que des angles droit, peuvent être ajustées. La position latérale de chaque guide latéral 199, par rapport à la table, peut également être ajus- tée en desserrant l'écrou moleté 205 et en faisant glisser le bloc de sup- port 203 dans la rainure 204.
.La figo 42 représente la face inférieure de la plate-forme 3' comme ayant des évidements en 218, 219, 220 et 221 pour réduire le poids de cette plate-forme 3' et pourvue de nervures marginales de renforcement 222, 2239 224 et 225, ainsi que des nervures longitudinale et transversa- le 226 et 227. La face inférieure de la nervure transversale 227 est pour- vue d'une rainure continue 228 destinée à recevoir la tige stabilisatrice 193, ainsi que cela a été mentionné précédemment.
De l'air est délivré au soufflet par la conduite 76, comme cela a déjà été expliqué, pour soulever la table portant la pile de feuilles au démarrage de la machine et d'une manière pratiquement continue, au fur et à mesure que les feuilles sont enlevées de la surface supérieure de la pi- le, afin de maintenir la feuille supérieure à une distance correcte du dis- positif d'alimentation des feuilles. L'air est évacué du soufflet en vue d'abaisser la table grâce à une conduite 228 et une soupape 229 (figo 2) sous le contrôle d'une poignée 230, comme cela sera expliqué ci-dessous en examinant le mode de fonctionnement de la machine.
On décrira rapidement le fonctionnement du séparateur de feuil- les et du dispositif d'alimentation de ces dernières. Lorsque l'interrup- teur disposé au centre du panneau du contrôle 136 est déplacé vers la droi- te, le moteur électrique est alimenté et l'ensemble 101 compresseur et pom- pe à vide est entrainéo
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Par l'intermédiaire d'engrenages et de courroies d'entraînement convenables, le cylindre principal ainsi que le blanchet sont entrainés en rotation, ce dernier n'étant toutefois pas en contact avec le cylindre prin- cipal, et un mouvement de rotation intermittent est communiqué à l'arbre de commande par le mécanisme décrit ci-dessous.
Dans cette condition, la machi- ne tourne à vide. Une pile de feuilles est placée sur la plateforme 3' et les guides de queue 210 sont mis en place par basculement contre les bords arrières des feuilles. Si le bouton 141 contrôlant l'alimentation variable de l'air au séparateur de feuilles a été laissé ouvert, ainsi que cela est habituellement le cas, un courant d'air est déchargé par le séparateur des feuilles.
Les éléments étant dans cette condition, de l'air sous pression est fourni de la conduite 135 à la conduite d'embranchement 144, ainsi qu'à son prolongement 145 et à la lumière inférieure 72 de la ventouse. Etant donné que la pile est maintenant dans sa position la plus basse, les deux pistons 54 se projettent vers le bas, maintenant ouvertes les soupapes 69, de sorte que l'air est fourni par les tuyaux 76' et 76 en série, au souf- flet 77.
Toutefois, le soufflet n'est pas gonflé, car l'air s'échappe par la conduite 228 vers et à travers la soupape 229 dans l'atmosphèreo Lors- que la poignée 230, à l'extrémité gauche du panneau de contrôle, est bas- culée pour fermer la soupape 229, l'air soulève le soufflet 77,ainsi que la table jusqu'à ce que la feuille la plus haute de la pile soulève les pistons ou ventouses 54 d'une quantité suffisante pour permettre à l'air sous pression, sous la soupape 69, de la fermer, ou en d'autres termes de passer de la position représentée dans la fig. 11 à celle représentée dans la fig. 9. Les soupapes 69 coupent l'alimentation de l'air au soufflet et la pile reste en position. élevée, .avec la feuille supérieure en contact a- vec les extrémités inférieures des ventouses 54.
Après que le cliché d'impression lithographique sur le cylindre principal ait été humidifié et encré, et après que l'image ait été transfé- rée au blanchet,la machine est prête pour l'impression et le mécanisme d'alimentation des feuilles peut être démarré. Ceci est fait en déplaçant la poignée 138 (fig. 2 et 31), de la soupape 137 vers la droite ce qui dé- termine la fourniture d'air de la conduite 135 aux conduites 139 et 130, au cylindre 128 de déverrouillage du dispositif d'alimentation. Cet air projette le piston 127 vers le haut, relâchant le verrou 123 et permettant à la plaque-soupape 115 de se déplacer vers le bas sous l'influence du ressort 118.
Lorsque cette soupape d'air atmosphérique est fermée, un vi- de partiel est créé dans la conduite d'aspiration 105 et dans le tuyau souple 106 en forme de boucle. Le vide est immédiatement créé dans les cylindres 47 et 48 par l'intermédiaire des liaisons de vide 83 et 84. Puis- que les extrémités inférieures des pistons 54 sont en contact avec le pa- pier,la feuille supérieure est aspirée pour entrer en contact étanche a- vec ses extrémités et les pistons sont immédiatement soulevés, les feuilles étant maintenues contre leur surface inférieure par la pression de l'air atmosphérique. Juste avant que les pistons 54 n'atteignent la limite supé- rieure de leur course, les extrémités supérieures 82 des pistons pénètrent dans les perçages 81 prévus dans les extrémités supérieures des cylindres.
A cet instant, chaque soupape 90 est ouvertes L'extrémité 82 de chaque piston, se projetant vers le haut, au-dessus de l'anneau 62, et sa coopé- ration avec l'alésage cylindrique 81 présente des avantages importants ré- sultant de leur fonctionnement. Le piston pénètre dans l'alésage avec une action analogue à celle d'un véritable piston et il assure le déplacement total du piston à sa limite supérieure de mouvement de déplacement, de sor- te que l'anneau 62 est appuyé fermement contre la surface 80. Ainsi dans la toute dernière partie de la course ascendante du piston, aucun jeu ne s'introduit dans le joint étanche entre la feuille de papier et l'extrémi- té inférieure ouverte du piston.
Ceci est importante puisque le papier est en contact avec la courroie de transport juste avant que les pistons 54 n'atteignent la limite supérieure de leur course et qu'il y a tendance pour la feuille d'être arrachée des pistons par ce contact avec la courroie.
Même si le papier est arraché, le vide, agissant sur la partie 82 du piston,
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complète la course du piston et appuie l'anneau 62 contre la surface 80 de manière étanche. De plus, puisque les pistons 54 se déplacent assez rapide- ment;, ils ont tendance, ainsi que l'anneau 62, à rebondir pour s'écarter de la surface 80. Si le prolongement supérieur 82, analogue à un piston n'é- tait pas prévu, le vide serait coupé par un tel rebondissement, en admet- tant que la feuille de papier ait été décollée de sa liaison étanche avec l'extrémité inférieure ouverte du piston.
Toutefois, le rebondissement vers le bas n'est jamais suffisant pour rompre l'étanchéité lâche entre le pro- longement 82 et le perçage 81, et le piston est fermement soulevé vers l'extrémité de sa course supérieure et il est maintenu dans cette position par Inspiration agissant sur la surface supérieure du bouchon 58.
Lorsque les pistons 54 sont dans leur position élevée, chaque anneau 62 constitue un joint empêchant l'application de l'aspiration à par- tir des conduites 84 et 85, par l'intermédiaire des perçages 60, à l'inté- rieur des pistonso Ainsi, l'application de l'aspiration aux feuilles à l'extrémité inférieure des pistons est interrompue, mais les pistons sont maintenus dans leur position supérieure-par l'aspiration à leur extrémité supérieure.
L'ouverture de l'une ou des deux soupapes 90 transfère l'action d'aspiration par l'intermédiaire de la lumière 99 et de la conduite 44, à la plaque latérale 9 du transporteur des feuilles. L'action de l'aspira- tion est transférée par les ouvertures prévues dans le voile 22 de la pou- lie 23, au passage 43 prévu dans l'autre plaque latérale 8, et de ce der- nier passage à la boite d'aspiration 33 qui est placée au-dessus de la par- tie inférieure de la courroie perforée 32.
A ce moment, l'arbre 10, la pou- lie 23 et la courroie 32 se trouvent dans la partie stationnaire de leur cycle9 de sorte que lorsque l'aspiration est transférée du piston 54 à la boite d'aspiration située au-dessus de la courroie., et que les feuilles sont relâchées par les pistons et retenues par aspiration contre la cour- roie, cette dernière ne sera pas en mouvement et il ne pourra point y a- voir de coulissement entre la courroie et la feuille.
On comprendra, en se référant à la fige 10, que chaque ventou- se ou piston 54 est maintenue dans sa position élevée par l'action d'aspi- ration sur la surface supérieure de la tête de piston ou, autrement dit, par la pression atmosphérique agissant contre la surface inférieure du bouchon 58. Les pistons 54 seront maintenus dans cette position jusqu'à ce que les conditions de pression atmosphérique soient rétablies dans l'espace situé au-dessus de la tête du piston.
Presque immédiatement après que la feuille est accrochée par la courroie du transporteur de feuilles, par'l'action de l'aspiration s'exerçant au travers des perforations prévues dans cette courroie, l'ar- bre 10, la poulie 2.3 et la courroie 32 subissent un mouvement de rotation accéléré dans le sens de l'avancement, de sorte que la feuille est avancéeo Lorsque le dernier des orifices ou ouvertures prévus dans le voile 22 de- la poulie 23 passe au-delà des lumières 42 et 41 prévues dans les plaques latérales 125, 126, le voile 22 interrompt l'application continue de l'as- piration à la boite d'aspiration 33 et la feuille de papier est relâchée par le convoyeur.
Peu de temps après elle est accrochée par des dispositifs (non représentés) prévus sur le cylindre principal pour l'accomplissement de l'opération d'impression.
La came 120 tourne naturellement avec l'arbre 10. A l'instant correct, elle soulève la plaque-soupape 115 et permet à l'air atmosphéri- que de s'engouffrer dans le système et, plus particulièrement, dans l'es- pace situé au-dessus des pistons 54, permettant à ces derniers, sous l'ef- fet de la gravité augmenté par une impulsion initiale donnée par un res- sort, de tomber sur la feuille qui se trouve maintenant sur le dessus de la pile. Lorsque la came 120 s'écarte à nouveau du galet 119, le siège de soupape 114 est, à nouveau fermé par la plaque 115, et le cycle des opé- rations est renouvelé.
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Au fur et à mesure que les feuilles sont successivement enle- vées du dessus de la pile, les pistons 54 tombent d'une quantité légèrement plus grande, ouvrant ainsi légèrement les soupapes 69 et délivrant de fai- bles bouffées d'air au soufflet 77, afin d'élever la plate-forme suffisam- ment pour compenser le dénivelation introduite par l'enlèvement des feuil- les. Ainsi, la table est maintenue à chaque instant à la hauteur correcte par rapport aux pistons ou ventouses 54.
En se référant à la fige 9, on notera que les pistons 54 sont, de préférence, montés sur un axe incliné d'une faible quantité vers l'avant par rapport à une ligne normale à la face supérieure de la feuille supérieu- re, de sorte qu'il peut exister un espace ou un angle faible, ouvert vers l'arrière, entre la surface inférieure du piston et la feuille.
Il est éga- lement à noter, comme résultat de la combinaison des éléments incorporés à ce mécanisme d'alimentation de feuilles,que les ventouses 54 peuvent être placées très près des bords frontaux des feuilles de la pile Cette dispo- sition facilite grandement la séparation de la feuille supérieure de celle située en dessous. Non seulement la force de séparation se trouve appliquée per les ventouses 54, pratiquement au bord, mais la feuille supérieure tend à s'incurver vers le haut et à s'écarter progressivement de la feuil- le inférieure. Cette action est secondée par le courant d'air fourni par le séparateur 146 et par l'action des doigts retardateurs à ressorts 167 et 168.
L'un des avantages principaux du mécanisme d'alimentation de feuilles de la présente invention réside dans le fait -qu'il n'est pas né- cessaire de modifier le degré d'aspiration (vide partiel), lorsque l'on tra- vaille avec du papier de poids différents. Dans leur fonctionnement, les ventouses 54 sont entièrement auto-compensatrices et le même degré de vide peut être utilisé avec de la matière première de tout poids et de tout ty- pe.
Dans les mécanismes d'alimentation de feuilles tels qu'ils ont été pro- posés antérieurement,il était nécessaire de faire varier le degré d'aspi- ration en fonction du poids du papier alimentant la machineo Ceci nécessite non seulement un réglage gênant, mais rend les mécanismes d'alimentation inaptes à être utilisés lorsque l'on doit utiliser, immédiatement les uns après les autres, les feuilles de papier et du carton de poids et de tail- les variant dans de grandes limites.
Manifestement, une action d'aspiration plus importante est né- cessaire pour soulever une feuille lourde, telle qu'un carton, qu'une feuil- le légère, telle qu'un tissu. En manipulant une feuille d'un type quelcon- que, le vide dans le système s'établit progressivement, à partir d'une pres- sion atmosphérique (qui existe avant que la soupape 104 soit fermée) à un degré suffisamment élevé pour soulever les ventouses 54 et la feuille as- sociéeo Lorsque la feuille est légère, les ventouses 54 se soulèvent lors- qu'un vide relativement bas a été établi; le 'vide dans les ventouses 54 est immédiatement interrompu lorsque ces ventouses s'approchent de la limi- te supérieure de leur mouvement, et il est ensuite transféré au convoyeur à courroie 32.
Lorsqu'une feuille lourde, telle qu'un carton est à manipu- ler, il existe un retard relativement faible dans le soulèvement des ven- touses 54 jusqu'à ce qu'un vide partiel plus élevé soit créé et soit suf- fisant pour soulever les ventouses et la feuille plus lourde, le vide é- tant ensuite coupé et transféré lorsque les ventouses approchent de la li- mite supérieure de leur mouvementé Ainsi, la synchronisation de l'action . de soulèvement dans le présent cas et du transfert du vide au convoyeur, est contrôlée par les ventouses elles-mêmes, et elle est réglée automati- quement par le poids de la feuille.
C'est pour cette raison que la synchro- nisation ne dépend pas mécaniquement d'autres opérations de la machine, comme cela est toujours le cas lorsque des dispositifs à ventouses d'aspi- ration pour le soulèvement sont actionnées mécaniquement et lorsque des soupapes mécaniques sont utilisées pour contrôler l'aspiration.
La forme du convoyeur de feuilles représentée dans les figo 23 à 30 est identique à celle décrite ci-dessus, tout au moins en ce qui con-
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cerne la. plus grande partie de ces éléments, et elle en diffère uniquement par des détails qui concernent principalement la soupape de soulagement d'air atmosphérique qui constitue le moyen de synchronisation pour le dé- marrage de chaque cycle d'opérations du transporteur. La construction des soupapes ou des cylindres d'aspiration et celle des dispositifs associés, sont identiques à la construction précédemment décrite de la description n'a pas besoin d'être répétée.
La conduite souple 106', en forme de boucle, peut être pratiquement identique à celle décrite ci-dessus, à l'exception toutefois qu'elle n'est point reliée à une conduite d'embranchement menant à une soupape de soulagement d'air atmosphérique située à l'extérieur de la machinée Au contraire, une conduite d'embranchement 231 y est reliée, en un point situé entre les liaisons 86', aux cylindres d'aspiration, et cet embranchement aboutit à un bloc 232 monté dans une ouverture 233 pré- vue dans la plaque droite 8'. Le bloc 232 est porté de façon réglable par une plaque 234 munie d'une rainure circulaire.
Le bloc est pourvu d'une ouverture 235 entourée, sur sa face intérieure, par un élément étanche 236 sur l'arrière duquel appuie un élément élastique, et entrant en con- tact étanche avec le voile 22' de la poulie 23'.L'autre plaque latérale 9' n'est pas en contact étanche avec le voile 22' et elle communique li- brement avec l'atmosphère, par des ouvertures 237 et 238. Le voile 22' comporte plusieurs ouvertures radiales allongées 40', adaptées à commu- niquer avec l'ouverture 235 prévue dans le bloc 232 lorsque la poulie est entraînée en rotation, pour établir des communications entre le tuyau d'embranchement 231 et l'atmosphère et interrompre ainsi le vide dans le dispositif.
Inversement, lorsque la partie perforée du voile de la poulie est en contact étanche avec l'ouverture 235, la communication avec l'at- mosphère est interrompue, et le vide est établi dans le dispositif par la conduite de vide 106' et les raccords 86'.
La conduite 44' aboutit, de la chambre supérieure, dans le cy- lindre de la ventouse d' aspiration ainsi que cela était décrit précédem- mente et elle fournit l'aspiration à la boite d'aspiration 33' d'une ma- nière similaire. La conduite 44' est reliée, par l'intermédiaire d'une lumière 239, à un perçage 240 prévu dans la plaque latérale 9' qui, à son tour, communique avec un second perçage 241 qui aboutit, vers le bas, comme représenté dans la fig. 29, à une lumière 242 ouverte vers l'inté- rieur.
Cette dernière lumière est entourée d'un anneau d'étanchéité con- stitué par une bande de joint en caoutchouc 243 et une rondelle en fibre 244, maintenu en. place par le métal adjacent de la plaque latérale, la rondelle en fibre étant disposée de manière à porter sur la face adjacente du voile 22' de la poulie. Ainsi que cela est représenté, les extrémités extérieures des perçages 241 et 242 sont fermées par des bouchons appro- priés.
La plaque latérale 8' est pourvue d'un perçage 245, pratique- ment horizontal, ayant ses extrémités frontales bouchées et communiquant, par une lumière 246, avec la face intérieure de la plaque Des anneaux en caoutchouc et en fibre 247 et 248 entourent la lumière 246 et entrent en contact étanche avec la face adjacente du voile de la poulie. L'extrémité arrière du perçage 245 communique par la face de ce côté de la plaque avec une lumière 249 à laquelle est attachée la conduite 37' aboutissant à la boite d'aspiration 33'. .
Ainsi, quand l'une ou l'autre des ouvertures 40' est en face des lumières 242 et 246 prévues dans les plaques latérales 9' et 8', un effet d'aspiration est communiqué de la conduite 44', reliée à 1.'extrémité supé- rieure du cylindre, à la boite d'aspiration 33' située au-dessus de la courroie perforée ; et, dès que la dernière ouverture 40' passe au-delà de ces lumières, l'effet d'aspiration est interrompu par la partie non perfo- rée du voile 22' de la poulie.
Dans le mode de fonctionnement de cette seconde forme de réali- sation du convoyeur des feuilles, l'arbre d'entrainement 10' reçoit un mou- vement de rotation intermittent en synchronisation avec les autres éléments
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de la machine associée, grâce à un mécanisme approprié, mais de préfé- rence par le dispositif à mouvement intermittent décrit ci-dessuso Des que la derniers lumière 40-', prévue dans le voile de la poulie, passe au- delà de la lumière 235 prévue dans le bloc réglable, et dès que la pou- lie et la courroie sont à l'arrêt,
la première ou la seconde lumière 40' est en face des lumières 242 et 246. Le vide est établi dans le disposi- tif lorsque la lumière de soulagement d'air atmosphérique 235 est ainsi obturée par le voile de la pouliè', et les ventouses sont immédiatement soulevées, déplaçant vers le haut la feuille supérieure et l'amenant en contact avec la courroie perforée qui est au repos et transférant simul- tanément les conditions de vide à la boite d'aspiration 33' du transpor- teur de feuillesdès que les ventouses atteignent la limite supérieure de leur mouvement., en ouvrant la soupape de transfert 90., La poulie et la courroie sont mises en rotation pour avancer la feuille et l'introduire dans la machine.
Lorsque le dernier orifice ou la dernière lumière 40' du voile de la poulie passe au-delà des lumières 242 et 246, l'aspiration dans la boite 33' est interrompue et la feuille est abandonnée par la courroie, de manière à être prise en charge par les dispositifs d'accro- chage prévus sur le cylindre principal de la machine... Toutefois, les ven- touses ou dispositifs de soulèvement des feuilles restent dans leur posi- tion soulevée jusqu'à ce que le vide dans le dispositif soit interrompu par le premier orifice ou lumière 40' du voile de la poulie venant en fa- ce de la lumière de soulagement de vide 235 prévue dans le bloc 232, les ventouses tombant alors pour entrer en contact avec la feuille supérieu- re de la pile.
Les ventouses restent dans leur position basse jusqu'à ce que la dernière lumière 40' passe à nouveau au-delà de la lumière de sou- lagement de vide 235, les conditions de vide étant alors rétablies et le cycle des opérations étant répété.,
Il est à noter que la même table comprenant le même mécanisme de contrôle en hauteur peut être incorporée dans cette seconde forme de réalisation du dispositif d'alimentation des feuilles, comme cela est in- diqué par les éléments représentés dans les dessins annexés, correspon- dant à ceux incorporés dans la première forme de réalisation et indiqués par les mêmes chiffres de référence auxquels on a ajouté un indice.
En se référant aux fig. 2, 4 - 6 et 32 - 35, un mouvement de rotation continu est communiqué, par une courroie 250, à une poulie 251 qui constitue l'élément d'entraînement du mécanisme à mouvement intermit- tant qui sera décrit ci-après. De'préférence, la poulie comporte, sur sa périphérie, des nervures alternant avec des rainures, destinées à coopé- rer avec une courroie flexible et dentée, de manière à empêcher tout glis- sement entre la poulie et la courroie et que les divers dispositifs entrai- nés par la courroie le 'soient exactement dans le temps.
La poulie est tou- rillonnée sur l'extrémité d'un arbre tronqué 11 qui est monté de façon à tourner à son tour dans un palier en manchon 252 qui fait saillie axiale- ment d'une plaque circulaire de montage 253 (fig. 34) fixée dans une ou- verture agrandie 254 prévue dans la plaque latérale principale 14 de la machine. Un collier 255, fixé par des vis sur l'arbre, maintient la pou- lie en place. La plaque 253 est pourvue d'un épaulement circulaire 256 adapté à être serré contre le bord des ouvertures prévues dans la plaque latérale 14, en position angulaire réglée, grâce à un certain nombre de boulons 257.
Fixées de manière à pouvoir être réglées à la face extérieure de la poulie 251 par des vis à pans 258, sont prévues une paire de cames 259 et 260 entre lesquelles est disposée une plaque d'espacement 261, mais puisque ces cames ne forment pas une partie du dispositif à mouvement in- termittent, leur fonction ne sera pas décrite.
Un secteur denté 263 est pivoté sur la face intérieure de la poulie 251 à l'aide d'un axe 262, et il comporte une série de dents 264; ce secteur est excentré par un rapport à la poulie, près de la périphérie de cette dernièreo Un axe 265 est fixé au secteur denté près d'une de ses extrémités., et cet axe porte sur son extrémité intérieure un galet 266
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destiné à coopérer avec une came 267 et disposé à entrer en contact avec la périphérie de cette dernière qui est fixée à la face intérieure d'une plaque à coussinet 253 à l'aide d'une vis à tête 2680
Un secteur denté 269, fixé sur l'arbre tronqué 11 à l'aide d'une goupille 270, est pourvu d'une série de dents 271 engrenant avec les dents 264 prévues sur le secteur denté 263.
Lorsque la poulie 251 tourne dans le sens indiqué par les flè- ches dans les fige 32 à 34, l'axe de pivotement 262 du secteur denté est entraîné en rotation autour de l'axe de l'arbre 11.Si le secteur denté 263 ne pouvait basculer autour de l'axe de sa goupille d'articulation 262, une rotation continue serait communiquée à l'arbre 11 par la liaison d'en- traînement entre les dents 264 du secteur denté 263 et les dents 271 du secteur denté 269 fixé sur l'arbreo Néanmoins, du fait de la forme de la came 267 et de l'engagement du galet 266 suivant la came et portée par le secteur denté 263, ce dernier est basculé vers l'arrière et l'avant pen- dant chaque rotation, à partir de la position représentée en traits pleins dans la fig.
33 à la position représentée en traits mixtes dans cette mê- me figure.Ce mouvement basculant ou oscillant du secteur denté 263 commu- nique un mouvement d'oscillation relatif au secteur denté 269 et à l'ar- bre 11 Puisque les éléments tournent avec la poulie 251, ce mouvementé
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s.llârt Et -:pour- résu1 tât "(me déélér.tin- du' éeur :
,dênté ' 26 et de Par- bre Il$) suivie par une période(d'arrêt de l'arbre, puis par une période cor- respondant à un mouvement accéléré et,une période momentanée d'un mouve- .
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ment à 19.nisavec la poulieo
Par suite de la résistance au mouvement de l'arbre 10 de la pou- lie du transporteur, qui est transmise par les dents 271.
du secteur denté 269 au secteur denté 2639 le galet 266 est maintenu constamment en engage- ment avec la came 267, et il est superflu de prévoir une surface entourant la cameo Lorsque la machine est entraînée à la main dans une direction op- poséequelle que soit la raison de cette manoeuvre, le galet 266 bascule vers l'extérieur et peut rouler le long de la surface intérieure de l'ou- verture 254 prévue dans la plaque latérale, sans basculer vers l'arrière et vers l'avant,1) ce qui a pour résultat la rotation continue suivant une direction dirigée vers l'arrière de l'arbre 10 de la poulie du transpor- teur.
Afin que le mécanisme d'alimentation de feuilles puisse, si on le désire, être enlevé comme un bloc., l'arbre 10 est pourvu à ses extrémi- tés opposées d'accouplement amovibles pour sa liaison, du côté gauche, a- vec l'arbre tronqué 11 du dispositif à mouvement intermittent (figo 5)
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et pour sa liaison, à son autre extrémité, avec le prolongement 12 de 19ar- bre tronquée Ce dernier arbre tronqué est tourzllo¯xa¯ér:dsa..uniper=a4. chon 272 porté par la plaque latérale droite 13, et il porte à son extré- mité faisant saillie vers l'extérieur, la came 120 qui y est fixée de ma- nière à pouvoir être réglée angulairement.
Ainsi que cela est montré dans les fig. 4, 5 et 35 l'accouplement du côté gauche de l'arbre 10 comprend un flasque à collerette 273 fixé à l'arbre tronqué 11 par un jeu de vis 274, de manière à buter contre le manchon-palier 252, l'extrémité de la collerette étant fendue comme indiqué en 275.
L'arbre 10 est de préféren- ce tubulaire et il est percé pour recevoir une goupille 276 servant de siè- ge pour un ressort de compression 277 qui prend appui sur une goupille 278 ayant ses extrémités qui passent par des rainures allongées 279 for- mées dans l'arbre 10 et qui pénètrent dans des perçages diamétraux prati- qués dans un manchon 280, ce dernier ayant un flasque 281 à son extrémité intérieure, de manière à pouvoir être saisi et tiré vers l'intérieur pour être amené hors de contact télescopique avec l'extrémité saillante de la collerette 2730 L'extrémité de l'arbre 10 est pourvue de languettes sail- lantes 282 disposées suivant un diamètre et adaptées à pénétrer dans les fentes 275.
Ainsi, lorsque le manchon 280 est tiré vers l'intérieur contre l'action du ressort 277, l'arbre 10 peut être dégagé par un déplacement latéral des languettes 282 par rapport aux fentes 2750
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La liaison droite de l'arbre 10 peut être identique à l'exception toutefois que la collerette 273 est omise et que les languettes sur l'arbre 10 sont formées dans l'arbre tronquée 12.
De préférence les deux languettes diamétrales et les rainures diamétrales aux deux extrémités sont de dimension et de forme inégrales, de manière que l'arbre 10 puisse être accouplé à l'arbre tronqué 11 et à l'ar- bre tronqué 12 dans une position angulaire réglée seulement, dans le but que le transporteur de feuilles puisse être maintenu en synchronisme correct avec le mécanisme de mouvement intermittent, la came 120 et les autres mé- canismes de la machinée Il résulte des caractéristiques des constructions décrites ci- dessus que la synchronisation du mécanisme à mouvement intermittente par rapport aux autres parties de la machine;
, tels que mécanismes encreur et mouilleur, ainsi que la synchronisation du mécanisme d'alimentation peu- vent être effectués rapidement et simplemento Certaines parties sont fixes les unes par rapport aux autres et d'autres parties peuvent subir un régla- ge relatif.La poulie 23 pour la courroie perforée d'alimentation, prévue dans le transporteur de feuilles est fixe par rapport a l'arbreo Le sec- teur denté 269 du mécanisme à mouvement intermittent est fixe par rapport à l'arbre 11, et bien que la poulie 251 puisse avoir un mouvement relatif par rapport à l'arbre 11, il ne peut subir sur ce dernier aucun déplace- ment de réglage angulaire.
Toutefois, la plaque 256 portant la came 267 de l'entraînement intermittent est réglable angulairement dans l'ouverture 254 prévue dans la plaque latérale pour régler le moment auquel l'arbre tronqué 11 est arrêté par rapport aux autres mécanismes de la machine, en- traînés par la même courroie 250. L'arbre 10 est réglable angulairement par rapport à l'arbre tronqué 11, en changeant le réglage du manchon d'ac- couplement 273. La came 120 à l'autre extrémité de la machine est réglable angulairement par rapport à l'arbre tronqué 12 qui est entraîné par l'ar- bre 10. Le réglage angulaire de la came 120 contrôle le moment de fermetu- re de la soupape de soulagement atmosphérique 104.
Dans la sèconde forme de réalisation du transporteur de feuil- les, le bloc mobile 232 ayant la forme d'un segment est également réglable angulairement, afin de contrôler le moment de fermeture de la soupape de soulagement de l'air atmosphérique qui est constituée par la lumière 235.
REVENDICATIONS.
Ayant ainsi décrit notre invention et nous réservant d'y appor- ter tous perfectionnements ou modifications qui nous paraîtraient nécessai- res,nous revendiquons comme notre propriété exclusive et privative..
1 - Mécanisme d'alimentation de feuilles comprenant un disposi- tif à succion pour soulever une feuille par aspiration à partir d'une pile de feuilles et pour relâcher cette feuille en liaison opérative avec un convoyeur qui déplace la feuille latéralement sur le tas, caractérisé par le fait que l'aspiration est initialement appliquée au dispositif de soulè- vement ou ventouse pour coller une feuille à une partie mobile d'une telle ventouse et pour élever cette partie mobile avec ladite feuille qui y est collée jusqu'à une position prédéterminée, l'arrivée de cette partie mobi- le à la position prédéterminée permettant à l'aspiration d'être transférée au convoyeur et modifiant l'effet initial de l'aspiration dans la ventouse,
de manière que la partie mobile soit maintenue dans la position élevée et que la feuille soit libérée de tout contact adhérent avec ladite partie mo- bile.
2 - Mécanisme suivant 1, caractérisé par le fait que l'élévation de la partie mobile de la ventouse à la position prédéterminée commande u- ne soupape qui contrôle la fourniture de l'aspiration au transporteur ou convoyeur de feuilles.
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