Machine servant à imprimer, notamment des adresses. La présente invention a pour objet une machine à imprimer, notamment des adresses sur des feuilles.
La machine à imprimer objet de l'inven tion est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens servant à faire avancer successi vement les feuilles suivant une trajectoire donnée, des moyens susceptibles d'arrêter les feuilles en une première position, puis en une deuxième position le long de cette trajectoire, et un dispositif automatique d'impression sur ces feuilles, disposé en un endroit déterminé de cette trajectoire, le tout agencé de sorte que la machine puisse fonctionner suivant deux cycles de fonctionnement différents, l'un dans lequel chaque feuille est arrêtée succes sivement dans lesdites deux positions dans chacune desquelles elle est imprimée par le dispositif imprimeur susdit, sur des parties différentes de la feuille, du fait de son pas sage de ladite première position à ladite deuxième position entre deux impressions,
et l'autre dans lequel chaque feuille est arrêtée en l'une de ces positions seulement, dans la quelle se fait l'impression.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue schématique de côté à petite échelle.
La fig. 2 est une vue en perspective d'une partie de la machine.
La fig. 3 est une vue en perspective d'une autre partie de la machine. La fig. 4 est une coupe à travers deux arbres à came principaux représentés sur la fig. 3, certaines pièces n'étant pas représen tées pour plus de clarté.
La fig. 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la fig. 5.
La fig. 7 est une coupe suivant la ligne VII-VII de la fig. 4.
La fig. 8 est une vue analogue à celle de la fig. 7, mais avec les pièces dans une autre position.
Les fig. 9, 10, 11 et 12 sont respectivement des coupes suivant les lignes IX-IX, X-X, XI-XI et XII-XII de la fig. 4.
La fig. 13 est une coupe suivant la ligne XIII-XIII de la fig. 2.
La fig. 14 est une coupe analogue à celle de la fig. 13, mais avec les pièces dans une autre position.
La fig. 15 est une vue en perspective du mécanisme des fig. 13 et 14, les pièces étant. séparées les unes des autres.
On va décrire d'abord le fonctionnement de la machine. Les feuilles de papier sont empilées en 1 en reposant sur une plate- forme 2 (fig. 5). Les feuilles sont prises une à une sur le dessus de la pile par des ven touses d'aspiration 3 (fig. 2, 7 et 8) qui les mettent à l'entrée d'un transporteur à cour roie constitué par les brins supérieurs de deux courroies sans fin 4ra et 4b (fig. 2).
Chacune des feuilles est amenée, par ces courroies, vers la droite, en regardant la fig. 2, jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée du fait que son bord avant porte contre deux volets 5. Une impression est alors effectuée sur la feuille. Celle-ci est faite par un tampon imprimeur 6 (fig. 1) descendant sur la feuille et l'appliquant sur un cliché situé en dessous.
Le rectangle 6a., en traits mixtes, de la fig. 2, indique la position de ce cliché. -Une fois cette impression faite, les deux volets 5 se soulèvent pour venir dans une position n'empêchant phis le passage, et les courroies 4a et 4b entraînent la feuille plus loin vers la droite. S'il n'y a à faire qu'une seule im pression, les courroies entraînent la feuille jusqu'au bout et la laissent tomber dans un récipient récepteur situé en dessous et, en ce cas, deux autres volets 7 sont maintenus en permanence assez haut pour ne pas empêcher le passage de la feuille. Les volets 5 revien nent ensuite en position basse pour arrêter la feuille suivante, et le cycle continue.
Toutefois, dans certains cas, on désire effectuer deux impressions en deux empla cements différents de chaque feuille. En ce cas, après avoir été libérée par les volets 5, la feuille s'arrête du fait que son bord avant vient porter contre les volets 7 qui sont en position basse ou d'arrêt. La partie arrière de la feuille est toujours sur partie rectan gulaire 6, et la deuxième impression s'y fait comme l'a été la première. Il est évident que pendant ce temps, les volets 5 doivent rester en position haute, de libre passage.
Dès que la deuxième impression a été faite, les volets 7 se soulèvent pour venir en position de libre passage, et les courroies 4a et 4b entraînent la feuille vers la droite pour la faire tomber dans le récipient récepteur. Les premiers volets 5 redescendent en position voulue pour arrêter la feuille suivante pour faire la première impression, et les volets s'abaissent pour arrêter cette feuille pour la deuxième impression lorsque cette feuille est libérée par les volets 5, et le cycle con tinue ainsi.
La vitesse à laquelle se font les impres sions est la même, qu'il y ait impression sim- ple ou double. Il en résulte que la fréquence à laquelle les feuilles sont amenées par les ventouses 3 à l'entrée de la courroie doit être double, dans le cas d'une impression unique, de ce qu'elle est dans le cas d'une double im pression. De même, la fréquence à laquelle les volets 5 sont soulevés et abaissés est, dans le cas d'une impression unique, le double de ce qu'elle est dans le cas d'une impression dou ble, cette fréquence étant, évidemment, dans chaque cas, la même que celle à laquelle.les feuilles arrivent.
Dans le cas des volets 7, ceux-ci sont maintenus immobiles dans le cas d'une impression unique et ils se soulèvent et s'abaissent à plus faible fréquence pour la double impression. La modification pour passer de l'impression simple à la double, et inversement, se fait à l'aide d'un bouton 8 actionné à la main.
On va décrire maintenant les ventouses 3 et la façon dont elles amènent les feuilles. Elles sont montées sur un tube horizontal commun 9, dans lequel agit une dépression. Ces ventouses 3 peuvent tourner autour de ce tube 9, la disposition étant. telle que, lorsque leurs embouchures sont dirigées vers le bas elles communiquent avec ce tube, mais que, lorsque leurs embouchures sont dirigées hori zontalement, elles sont coupées d'avec ce tube. On voit qu'il y a quatre ventouses, deux inté rieures, voisines du milieu du tube 9, et deux extérieures, voisines des extrémités de ce tube.
Les deux ventouses intérieures ont leurs embouchures dirigées vers le bas et commu niquent, par suite, avec le tube, tandis que les deux extérieures sont dirigées horizontale ment et, par suite, ne communiquent pas avec lui. Ceci tient à ce que les feuilles à amener sont de relativement. petite dimension, et, en conséquence, on n'a besoin de faire agir que les deux ventouses intérieures.
Pour amener le tube 9 à la position de la fig. 8 et l'en écarter, position dans laquelle les embouchures de ventouses actives 3 sont appliquées sur la feuille supérieure de la pile pour la prendre et l'amener à la position de la fig. 7, dans laquelle les embouchures de ventouses posent la feuille sur l'extrémité ré- ceptrice du transporteur, ce tube est monté à chaque bout sur une extrémité d'un bras 10, dont l'autre extrémité est fixée, suivant un angle sensiblement fixe, sur l'extrémité supé rieure d'une bielle 11, dont l'extrémité infé rieure pivote sur l'extrémité inférieure d'une bielle 12, dont l'extrémité supérieure pivote en un point fixe 13.
En un point intermé diaire entre ses extrémités, la bielle 12 pivote sur l'extrémité supérieure d'un levier 14, dont l'extrémité inférieure est calée sur un arbre horizontal 15 disposé transversalement à la machine et qui tourne dans des paliers fixes. On voit que l'arbre 15 est parallèle au tube 9 et que deux systèmes de bielles identi ques 10, 11, 12 et 14 réunissent les extrémités de cet arbre à celles du tube.
Sur l'arbre 15 est également calé un bras <B>16</B> portant -un galet 17 venant porter sur le pourtour d'une came 18 montée sur un arbre à cames horizontal 19, parallèle à l'arbre 15 et au-dessous de celui-ci. Ce bras 16 est tiré par un ressort 20, dont une extrémité est attelée sur ce bras et l'autre sur un point fixe, de sorte que le galet 17 est poussé contre le pourtour de la came 18, et on voit que, lorsque cette came tourne, le bras 16 pivote et avec lui l'arbre 15 et, en conséquence, cha cun des leviers 14 pivote autour de l'axe de cet arbre.
Par suite, l'extrémité supérieure de chacun des leviers 14 décrit un arc de cercle autour (le l'axe de l'arbre 15 et il en résulte que l'extrémité inférieure de chacune des bielles 12 décrit un arc de cercle autour de l'axe 13, de sorte que les bielles 11, avec les bras 10 et le tube 9, sans changer beaucoup d'orien tation, se déplacent en bloc suivant une tra jectoire courbe pour passer de l'une à l'autre des positions des fig. 7 et 8. Cette trajectoire courbe monte entre ses extrémités, de sorte que, en passant d'une position à l'autre, le tube 9 et ses ventouses 3 montent d'abord puis re descendent.
On a dit, plus haut que les bras 10 sont fixés sur les bielles 11 suivant un angle sen siblement fixe. En fait, cet angle n'est pas complètement fixe, mais les bras 10 sont sus- ceptibles de céder en montant, en antogonisme à l'action d'un ressort, autour de leurs points de fixation 21 sur les bielles 11 et, en consé quence, les embouchures des ventouses descen dent sous la pression d'un ressort à la fois sur la feuille supérieure de la pile, dans la position de la fig. 8, ainsi que dans la posi tion de la fig. 7, comme on le verra phis loin.
Chacun des bras 10 porte sur un côté une douille taraudée 22, et une vis 23 à tête mo letée 24 se visse dans cette douille. L'extrémité inférieure de cette vis 23 vient porter contre le dessus d'une butée 25 solidaire de la bielle voisine 11. Finalement, un ressort de tension 26 monté entre le bras 10 et la bielle 11 main tient normalement l'extrémité de la vis 13 contre la butée 25, ce qui détermine la posi tion angulaire normale relative du bras 10 sur la bielle 11. On peut régler cette position normale au moyen de la vis 23 que l'on visse ou dévisse dans la douille 22 et qui est en suite fixée au moyen d'un écrou de blocage 27 qu'elle porte.
Toutefois, on voit que, lors que les embouchures des ventouses sont abaissées, par exemple sur la feuille supé rieure de la pile, tout le système constitué par les bras 10, le tube 9 et ses ventouses 3 est capable de céder, en montant autour des points 21, en antagonisme au ressort 26 et l'on obtient ainsi une pression solidement ré glée entre ces ventouses et la feuille supérieure.
Afin que la feuille supérieure de la pile adhère aux ventouses lorsque l'on met celles-ci en prise sur elle et soit lâchée par ces ven touses lorsqu'elle est déposée à l'entrée du transporteur, le tube 9 et, par suite, les ven touses 3 ne sont pas soumises à une dépres sion jusqu'au moment où les ventouses vien nent en prise avec la feuille supérieure. On y applique alors la dépression pour maintenir cette feuille sur les ventouses, et dès que la feuille est placée sur l'extrémité du transpor teur, la dépression cesse à nouveau.
Dans ce but, sur le tube 9 est branché un tuyau flexible 28 qui est fixé en 29 sur une source de dépression. En un point intermé diaire, ce tuyau est divisé en deux parties, lesquelles sont réunies par une chambre plus large 30 montée entre elles, de manière à assurer la continuité de l'écoulement. Cette chambre 30 comporte une ouverture 31 sur un de ses côtés et cette ouverture peut être fermée par un tampon 32 monté sur une extrémité d'un levier 33 pivotant, entre ses extrémités, en un point fixe 34. L'autre extré mité de ce levier porte un galet 35 (fig. 4).
Ce levier est tiré par un ressort de tension 36 pour venir dans une position pour laquelle le tampon 32 ferme l'ouverture 31. Une des deux cames 37 et 38 (fig. 3), qui sont mon tées sur un arbre à cames 39 tournant conti nuellement, peut être placée, à l'aide d'un bouton 8, ainsi qu'on le verra plus loin, de manière à venir en prise avec le galet 35, sous l'action du ressort 36 et, quelle que soit la came qui est en fonctionnement, elle écarte alternativement le tampon 32 de l'ouverture 31 et le ramène sur celle-ci pour la fermer.
Il est évident que, lorsque le tampon 32 recouvre l'ouverture 31, l'aspiration est appli quée aux ventouses 3, mais que, lorsque ce tampon découvre l'ouverture, il n'y a plus aspiration par ces ventouses, ce qui fait que les ventouses sont susceptibles d'aspirer seu lement ainz moments voulus.
La raison pour laquelle il y a deux cames 37 et 38 est de permettre une impression sim ple oui double. Comme on l'a dit plus haut, l'impression simple oblige à amener les feuilles à une vitesse double de celle qui est nécessaire pour l'impression double. La vi tesse à laquelle les ventouses 3 passent de l'une à l'autre de leurs deux positions est toujours la même, mais la disposition est telle que, pour l'impression simple, la dépres sion est appliquée sur les ventouses chaque fois qu'elles viennent en contact de la feuille supérieure de la pile, tandis que pour l'im pression double, l'aspiration n'est appliquée qu'une fois sur deux que les ventouses vien nent au contact de la feuille supérieure.
En conséquence, avec urne impression simple, les ventouses transfèrent une feuille à chacun de leurs déplacements vers le transporteur, tan dis que dans le cas de l'impression double, ces ventouses n'amènent une feuille que pour un déplacement sur deux. Ce résultat est obtenu au moyen des cames 37 et 38. On voit que la came 37, servant pour l'impression simple, est faite de manière à couvrir l'ouverture 31 deux fois par tour, tandis que la came 38, servant à l'impression double, est faite de façon à ne couvrir cette ouverture qu'une fois par tour.
On comprend d'après ce qui précède qu'il est nécessaire de maintenir le dessus de la pile 1 toujours sensiblement a.-ut même niveau et, dans ce but, lin mécanisme fait monter automatiquement la plate-forme 2 à mesure que les feuilles sont prises du dessus de la pile.
Dans ce but, la plate-forme 2 est, montée rigidement sur l'extrémité supérieure d'une tige filetée 40. Des tiges 41 empêchent la plate-forme de tourner; ces tiges s'élèvent à partir de montures fixées dans le bas de la machine. Incidemment, ces tiges servent à maintenir la pile en position verticale cor recte et on peut déplacer leurs axes verticaux de manière à les adapter à des piles de formes et de dimensions différentes, ce ré glage étant rendu possible grâce à des fentes de la plate-forme.
La tige filetée 40 est en prise avec un écrou 42 qui la porte et qui tourne dans un palier fixe 43 sans pouvoir se déplacer axiale ment. Cet écrou est solidaire d'une roue dentée d'angle 44, laquelle est en prise avec une roue d'angle 4.5 calée sur un arbre tour nant 46. Sur cet arbre 46 est calée une roue à rochet 47 avec laquelle coopère un cliquet 48 monté sur l'extrémité d'un bras 49 calé sur un arbre horizontal tournant 50. Sur cet. arbre 50 est calé un autre bras 51 portant un galet 52 coopérant avec une came 53 montée sur un arbre à cames inférieur 19. Un ressort. de tension 54, fixé à une extrémité sur le bras 51 et à l'antre en un point fixe 55, tire constamment le galet 52 contre le pourtour de la came 53.
Comme cela se voit. sur le dessin, le cliquet 48 est monté à. pivot sur le bras 49, et un ressort 56 pousse l'extrémité active de ce cliquet pour le mettre en prise avec la roue à rochet. Lorsque la plate-forme doit. être soulevée, la rotation de la came 53 provoque le pivote ment du bras 51 et, par suite, de l'arbre 50 et du bras 49. Il en résulte que le cliquet 48 fait tourner la roue à rochet 47 cran par cran, ce qui fait tourner la roue d'angle 45, la roue d'angle 44 et l'écrou 42 et, en conséquence, soulève la vis 40 et la plate-forme 2.
Toutefois, il est. prévu des moyens tels que, lorsque le niveau du dessous de la pile 1 est suffisamment élevé, ce soulèvement de la plate-forme s'arrête. Pour cela, un tâteur transversal et horizontal 5 7 est porté par gra vité sur le dessus de la pile. Il comporte deux bras 58 qui en sont solidaires et sont. dirigés vers l'arrière à partir de ses deux extrémités, ces bras étant rigidement montés sur des oreilles 59 qui pivotent autour de pivots fixes 60 situés sur les deux côtés de la machine, ces pivots présentant un axe commun.
Une longue barre verticale 61 pivote, à son extré mité supérieure, autour du pivot 60 de l'une des oreilles 59 (fig. 5), et cette barre 61 porte une butée rigide 62 faisant saillie et contre laquelle vient porter l'extrémité d'une vis 63 se vissant dans cette oreille 59 et munie d'une tête moletée 64. En conséquence, la descente du tâteur 57 provoque, de façon positive, le déplacement. de l'extrémité infé rieure de la barre 61 vers la gauche en re gardant la fig. 5.
A son extrémité inférieure, cette barre porte un bloc 65. Sur l'arbre tournant 50 est calé un bras 66 qui monte et descend, lors de la rotation de l'arbre 50, pendant le soulève ment de la plate-forme. En supposant que la plate-forme 2 doive être soulevée, le bras 66 monte et descend, tandis que le niveau du des sus de la pile monte lentement, ce qui sou lève le tâteur 57 et déplace vers la droite l'extrémité inférieure de la barre 61. (Il faut indiquer ici que cette barre 61 est à ce moment un peu à gauche de la verticale, de sorte qu'elle vient vers la droite sous l'action de la pesanteur lorsque le tâteur 57 se soulève.) Pour un niveau donné du tâteur 57, le bloc 65 vient sur la trajectoire de l'extrémité du bras oscillant 66.
Ce bloc 65 et l'extrémité du bras 66 sont usinés de telle sorte que ce dernier peut monter au-dessus du bloc, mais ensuite, dans son mouvement de descente, après que le bloc a été mis dans la trajectoire de son extrémité, est arrêté par ce bloc et, en conséquence, ce bras est maintenu au-dessus de sa position basse. Par suite, l'arbre 50 cesse de pivoter, le cliquet 48 cesse de faire tourner la roue à rochet 47 et la plate-forme 2 cesse de monter. Lorsque le dessus de la pile est retombé au-dessous d'un certain niveau, le bloc 66 s'écarte à nouveau de l'extrémité du bras 66 et la plate-forme re commence à monter.
Lorsque le bloc 65 est dans sa position d'arrêt, il n'empêche pas complètement la montée et la descente du bras 66, mais il limite ce déplacement dans une mesure suffi sante pour empêcher la roue à rochet 47 d'être actionnée par le cliquet 48. Le bras 66 monte et descend en effectuant une partie de sa course située au-dessus du bloc 65. Ce bras porte une plaque 67 qui, lorsque le bras arrive à l'extrémité supérieure de sa course, vient porter contre un goujon 68 porté par la barre 61 et, en conséquence, déplace cette barre un peu vers la droite, de manière à soulever le tâteur 57 du dessus de la pile. Ceci se produit même lorsque la partie inférieure de la course du bras 66 est supprimée.
En conséquence, le tâteur 57 est soulevé périodiquement et momentanément du dessus de la pile. Ce soulèvement périodique est fait de façon à coïncider avec l'enlèvement de chaque feuille de la surface de la pile par les ventouses 3 et il sert à faciliter cet enlève ment.
De manière à faciliter encore la prise de chaque feuille par les ventouses 3, des cou rants d'air sont. envoyés continuellement en bout contre les bords avant des feuilles supé rieures de la pile et, par suite, ces feuilles sont légèrement séparées les -unes des autres sur leurs bords avant. Ces courants d'air pro viennent d'orifices 69 des parois latérales de tuyaux verticaux 70 (fig. 2) qui sont bran chés en 71 (fig. 3) sur une source d'air com primé. Si les ventouses $ venaient à ne pas pren dre une feuille, toute la machine est arrêtée automatiquement à l'aide d'un dispositif prévu à cet effet.
Pour cela, un tuyau 72 v a du tuyau 28 à une extrémité d'uni trou mé nagé dans un bloc 73 (fig. 9). Dans ce trou se trouve un piston fixé à une tige de piston 74 sortant par l'autre extrémité du trou. Un ressort à boudin 75 pousse la tige de piston 74 et son piston en l'écartant du tuyau 72. La tige de piston 74 est attelée sur une extrémité d'un levier 76 pivotant entre ses, extrémités en un point fixe 77. L'autre extrémité de ce levier est retournée en forme de crochet 78. Un voit que lorsqu'il règne dans le tuyau 72 une faible dépression, le piston et sa tige sont tirés vers la gauche en regardant la fig. 9, en comprimant le ressort 75 et en déplacant le crochet 78 vers la droite.
Lorsqu'il règne dans ce tuyau une pression sensiblement voisine de la pression atmosphérique, le ressort 75 l'eiu- porte et le crochet 78 vient vers la gauche. Il est bien entendu qu'il ne règne qu'une faible dépression dans ce tuyau 72 lorsqu'une feuille adhère réellement aux ventouses 3.
Comme on l'a dit plus haut, le tampon 32 ferme l'ori fice 31 pendant les périodes pendant les- ouelles ime feuille doit adhérer aux ventouses 3, en rendant ainsi possible une faible dépres sion dans le système de tuyai-Lx-28 et 72, mais si ime feuille n'adhère pas, la dépression n'apparaît pas dans ce système de tuyau, étant donné que les ventouses communiquent avec l'atmosphère.
Par suite, le crochet. 78 vient vers la droite lorsqu'une feuille adhère aux ventouses et il reste à gauche lorsqu'une feuille n'adhère pas à ces ventouses, que ce soit pendant les intervalles réguliers entre les adhérences ou qu'une feuille n'ait pas adhéré par suite de quelque défectuosité.
Un levier 79 pivote autour d'un axe 80. Ce levier est tiré vers le haut par un ressort de tension 81 monté entre ce levier et un point fixe 82. Ce levier est monté à une extré mité d'un fil Bowden 83 dont l'antre extré mité est fixée à un mécanisme interrupteur d'un type quelconque commandant le fonc tionnement de toute la machine et la disposi- tion est telle que, lorsque ce levier est soulevé par le ressort 81, ce mécanisme interrupteur arrête la machine.
Le levier 79 porte un ergot 84, et lorsque le crochet 78 est dans sa position de droite (représentée sur la fig. 9), c'est-à-dire lors qu'une feuille adhère aux ventouses 3, le crochet vient au-dessus de L'ergot 84 et main tient le levier 79 en position basse. D'autres moyens sont susceptibles de maintenir ce le vier 79 aux moments voulus, lorsque le cro chet 78 est dans sa position de gauche, c'est- à-dire pendant les intervalles réguliers entre l'adhérence des feuilles aux ventouses, mais, si ce crochet va vers sa position de gauche à, un mauvais moment, c'est-à-dire si une feuille n'adhère pas aux ventouses lorsqu'elle devrait le faire, le levier 79 est libre de se soulever et, en conséquence, la machine s'ar rête.
Les moyens servant à. maintenir le levier 79 en position basse pendant. les intervalles réguliers entre l'adhérence des feuilles aux ventouses sont différents dans le cas de l'im pression simple et dans celui de l'impression double, car, comme on l'a dit plus haut, l'adhérence des feuilles aux ventouses se pro duit deux fois plus souvent. dans l'impression simple que dans l'impression double. Dans le cas de l'impression simple, ces moyens de re tenue sont constitués par un téton 85 monté sur une bride 86 solidaire de l'arbre à. cames 1.9.
Lorsque l'arbre à cames tourne, ce téton 85 vient périodiquement en prise sur le dessus dune plaque 85a portée par le levier 79 et il. maintient ce levier abaissé à un niveau lé gèrement inférieur à celui qui est. représenté sur la fig. 9 et ces périodes sont synchronisées de manière à coïncider avec les intervalles compris entre l'adhérence des feuilles pendant l'impression simple.
Pendant l'impression double, une came 87, fixée sur l'arbre à cames 39, vient coopérer avec un galet. 88 porté par une extrémité d'un levier 89 pivotant en 90 entre ses deux extré mités et assujetti à. l'action d'un ressort 91 de manière à pousser le galet 88 contre le pourtour de la came 87. En conséquence, lorsque l'arbre à cames 39 tourne, le levier pivote autour de son axe 90.
Ce levier 89 porte à son extrémité infé rieure un ergot 92, et pendant une période de chaque tour de la came 87, cet ergot. 92 vient porter contre le levier 76 et maintient le cro chet 78 dans sa position de droite, indépen damment de l'état de la pression dans le tuyau 72.
Les intervalles pendant lesquels l'ergot 92 maintient. ainsi le crochet 78 dans sa posi tion de droite coïncident avec les intervalles pendant lesquels les ventouses 3 effectuent leur déplacement non actif, de la position de de la fig. 8 à celle de la fig. 7, c'est-à-dire leur déplacement sans feuille. L'arbre à cames 39 doit tourner à vitesse moitié de l'arbre à cames 19.
Pendant l'impression simple, la came 87 est complètement hors de prise d'avec le galet 88. Le déplacement de cette came 87 de sa po sition d'impression simple à celle d'impression double s'effectue à. l'aide du bouton 8, comme on le verra plus loin.
On a vu ci-dessus que la plate-forme 2 est réglée automatiquement en fonctionnement normal, de manière à maintenir constant le niveau du dessus de la pile. Outre ce réglage, on peut également faire monter et descendre cette plate-forme à la main. En se référant à la fig. 6, on voit qu'un disque 93, muni d'une poignée 94 servant à le faire tourner, est nwnté sur une extrémité d'un arbre extérieur tubulaire 95, monté lui-même sur une extré mité 96, de plus petit diamètre, de l'arbre 46. Cet arbre extérieur 95 peut coulisser et tourner sur le prolongement 96 et il peut également coulisser et tourner dans une douille extérieure fixe 97 portée par un bras 98 monté sur une partie fixe de la machine.
Un ressort 99 est comprimé entre le disque 93 et la douille 97 et, en conséquence, il pousse ce disque et l'arbre extérieur de manière à les écarter de la roue à rochet 47 pour venir dans une position limite déterminée par la butée d'un collier 100, solidaire de l'arbre 95, contre cette douille 97. A son extrémité la. phis voisine de la roue à rochet 47, cet arbre 95 porte un bossage 101, et des doigts d'embrayage 102 et 103 sont portés par les faces voisines de cette roue à rochet et de ce bossage. En conséquence, en poussant le disque 93, avec l'arbre 95 et le bossage 101, vers la gauche, en regardant la.
fig. 6, en antagonisme à l'action du ressort 99, les deux éléments de l'embrayage sont en prise et, lorsque l'on fait tourner ce disque, la roue à rochet 47 tourne et, en conséquence, la plate-forme se soulève ou s'abaisse.
Pour abaisser la plate-forme, Lin cliquet 48 doit être maintenu hors de prise d'avec la roue à rochet 47. Dans ce but, le bossage 101 porte une bride 104 avec face conique 105 et, lorsque l'on pousse le bossage vers la gau che pour mettre en prise l'embrayage, cette face conique vient en prise avec le cliquet 48 et, à la faon d'une came, l'écarte de la roue à rochet 47.
En se reportant à la fi-. 2, le transpor teur comporte deux arbres horizontaux, trans versaux et principaux 106 et 107, le premier étant monté à l'extrémité d'entrée et le deuxième à l'extrémité de sortie du trans porteur. Sur l'arbre 106 est calée une poulie allongée 108 qui s'étend dans toute la région médiane de cet arbre.
La trajectoire de la courroie 4a passe sur l'extrémité de gauche de cette poulie 108, elle va en ligne droite le long du transporteur et elle passe sur une poulie 109 calée sur l'arbre 107, après quoi elle descend, tourne sur une poulie folle 110, dont l'axe est vertical, puis remonte et passe sur une poulie 111 folle sur l'extrémité de gauche de l'arbre 107, revient ensuite en ligne droite, passe sur une poulie 112 folle sur l'extrémité de gauche de l'arbre 106, descend ensuite, tourne sur une poulie folle <B>1130,</B> puis remonte jusqu'à son point de dé part, sur l'extrémité de gauche de la poulie 108.
La trajectoire de la courroie 4b est ana logue, elle part de l'extrémité de droite de la poulie 108, s'en va le long du transporteur, passe sur une poulie 114, calée sur l'arbre 107, descend, tourne sur une poulie folle 115 à axe vertical, remonte et passe sur Lune poulie 116, folle sur l'extrémité de droite de l'arbre 107, revient en ligne droite, passe sur une poulie (non visible) folle sur l'extrémité de droite de l'arbre 106, puis descend, tourne sur une poulie folle 117 et remonte pour re venir à son point de départ sur l'extrémité de droite de la poulie 108.
Sur une extrémité de l'arbre 107 est calée une poulie motrice 118, et une courroie actionne cette poulie 118 qui entraîne ainsi tout le transporteur.
Les parties des courroies 4a et 4b qui constituent le transporteur proprement dit et portent effectivement les feuilles sont celles qui vont de la poulie 108 située à l'extrémité d'entrée aux poulies respectives 109 et 114 de l'extrémité de sortie. Ces parties passent sur des supports longitudinaux fixes 119 et 120.
Deux galets 121 (fig. 3) tournent libre ment sur le tube 9, un de chaque côté de son centre. Comme on le voit sur les fig. 7 et 8, les points inférieurs des pourtours de ces ga lets sont au niveau des embouchures des ven touses 3. En conséquence, lorsque les ven touses portent une feuille, cette feuille vient en dessous des galets 121 en étant tangentiel lement au contact de ceux-ci. Lorsque le tube 9 vient au repos dans la position de la fig. 7, les pourtours de ces galets 121 portent sur les pourtours de deux nervures circonféren- tielles 122 ménagées sur un galet allongé 123, parallèle à la poulie 108 et sur le côté récep teur de celle-ci.
Ce galet 123 est calé sur un arbre 124 qui est actionné à partir de l'arbre 106 par une courroie 125 passant sur des pou lies 126 et<B>127</B> calées sur les arbres respec tifs 106 et 124. En conséquence, le galet 123 tourne dans le même sens que la poulie 108.
On voit donc que, lorsque le tube 9, avec ses ventouses 3 portant une feuille, vient au repos dans la position .de la fig. 7, l'extrémité avant de la feuille est serrée entre les galets 121 et les nervures circonfér entielles 122. A ce moment, les feuilles sont libérées des ven touses et, étant donné que le galet 123 tourne, la feuille avance rapidement sur la poulie 108 et sur les courroies 4a et 4b et elle est ensuite emmenée, par ces courroies, jus qu'à ce qu'elle vienne porter contre les vo lets 5.
En allant aux volets 5, la feuille est main tenue sur les courroies 4a et 4b au moyen de deux galets fous 128 portant légèrement sur ces courroies et également par deux ressorts à lames 129, dont les extrémités portent légè rement sur ces courroies. Des galets fous 130 maintiennent également la feuille sur les courroies 4a et 4b lorsque cette feuille est. passée au-delà des volets 7. On voit que les poulies 109 et 114 comportent chacune une rainure dans laquelle passe la courroie res pective et que, chacune de ces poulies est en prise par frottement avec deux galets fous 131, un de chaque côté de la rainure.
En con séquence, lorsque chaque feuille arrive à l'extrémité de sortie des courroies 4a et 4b, son bord avant, lorsqu'il arrive sur les pou lies 109 et 114 est soulevé des courroies et il passe entre les poulies 109 et 114, d'une part, et les deux paires de poulies 131, d'autre part. 11 est éjecté de ces galets pour tomber dans le récipient de réception.
Avec les volets 5 sont associés deux galets de poussée 132 et avec les volets 7 deux ga lets de poussée 133, la disposition étant telle dans chaque cas, lorsque les volets sont abaissés pour venir en position d'arrêt, les galets de poussée associés sont soulevés de sur les courroies et, lorsque les volets sont sou levés en position de non arrêt, les galets asso ciés descendent de manière à venir en prise sur les courroies.
Pendant l'impression sim ple, pendant que chaque feuille est au contact -des volets 5, ces galets 132 sont soulevés en s'écartant du chemin, et lorsque les volets 5 sont soulevés pour venir en position de non arrêt, les galets 132 descendent sur les cour roies, avec la feuille entre elles, et ils main tiennent cette feuille abaissée sur les cour roies pendant qu'elle va vers l'extrémité de sortie. Pendant ce temps, les volets 7 étant maintenus soulevés en permanence en position de non arrêt, les galets 133 sont maintenus en permanence abaissés sur les courroies et, en conséquence, ils maintiennent la feuille abaissée pendant qu'elle passe sous eux pour aller à l'extrémité de sortie.
Dans le cas d'une impression double, les galets 132 sont en position soulevée, comme précédemment lorsque chacune des feuilles est amenée contre les volets 5, mais lorsque ces volets 5 se soulèvent de façon à permettre à la feuille de passer pour aller aux volets 7 (qui ne sont pas en position d'arrêt), ils ne sont soulevés que dans une mesure telle qu'ils restent un peu au-dessus des courroies. Ceci est, nécessaire, car autrement l'extrémité arrière de la feuille serait poussée vers l'avant pendant que son extrémité avant est arrêtée par les volets 7.
Lorsque les volets 7 sont ensuite soulevés pour venir en position de non arrêt, ils sont complètement soulevés, de sorte que les galets de poussée 133 descen dent complètement, de manière à maintenir la feuille sur les courroies pendant qu'elle va à la sortie.
Le mécanisme de fonctionnement des vo lets 5 et de leurs galets 132 est sensiblement le même que pour les volets 7 et leurs galets 133. On va maintenant décrire, en se référant aux fig. 13, 14 et 15, le mécanisme des volets 5 et des galets 132.
Chacun des volets 5 consiste en une bande de tôle montée à son extrémité avant sur une console allongée 134 disposée en travers du transporteur, au-dessus des courroies. Cette console comporte des oreilles relevées 135 à chacune de ses extrémités et, dans chacune d'elles, est ménagé un trou 136. Au moyen de ces trous 136, ces oreilles 135 sont enfilées sur les deux extrémités circulaires 137 d'un arbre 138, carré sur la plus grande partie de sa longueur, dont lesdites extrémités circulaires tournent dans des trous de plaques longitu dinales 139 montées de façon fixe sur les deux côtés du transporteur. On voit donc que la console 134 tourne librement autour de l'axe de l'arbre 138.
Chacune des bandes constituant les volets 5 s'étend à l'arrière au-delà de cette console, puis s'incline d'abord vers le bas, puis vers l'avant, comme on le voit. Lorsque la console 1.34 tourne pour venir dans la position de la fig. 14, les extrémités de ces volets sont au- dessus des courroies et n'arrêtent pas les feuilles.
On voit que chaque volet 5 est monté sur la console 134 à l'aide d'une vis 140 pas sant dans une fente longitudinale de l'extré mité arrière du volet et dans un trou d'une pièce de support 140a montée rigidement sur cette console. Par suite, en desserrant et res serrant la vis 140, on peut régler longitudi nalement le volet.
Une des oreilles 135, celle de gauche en re gardant la fig. 2, monte au-delà du trou 136, et son extrémité supérieure porte un bout d'arbre en saillie vers l'extérieur 141. Cet arbre pivote dans-un trou d'une barre allon gée 142 qui s'étend longitudinalement sur le côté du transporteur à un niveau un peu su périeur à celui de la plaque voisine 139 et à l'intérieur de celle-ci. Cette barre 1.42 pré sente au voisinage de son extrémité arrière une fente longitudinale 143, dans laquelle passe un axe 144 qui est monté de façon fixe sur le bâti de la machine. Un ressort 145 est monté sous tension entre cet axe 144 et un axe 146 que porte la barre 142 en avant de la rainure 143.
On voit donc que la barre 142 est sollicitée vers l'arrière par le ressort 145 pour venir dans une position limite déter minée par l'extrémité avant de la fente .143 qui vient buter contre l'axe 144 et que cette barre peut se déplacer vers l'avant en anta gonisme à l'action de ce ressort. En outre, lorsque cette barre est dans sa position arrière, la console 134 et les volets 5 ont pi voté pour venir dans la position de la fig. 13 et, lorsque la barre est fixée vers l'avant, cette console 134 et les volets 5 tournent pour venir dans la position de la fig. 14.
Cette barre 142 est recourbée à son extré mité arrière en 147, et cette extrémité recour bée porte une vis 148; comme on le verra plus loin, l'avance et le recul de la barre sont provoqués par un levier oscillant 149 qui vient porter contre l'extrémité de cette vis 1.48.
Chacun des galets de poussée 132 est monté à l'extrémité arrière d'un bras -four chu 150 partant de l'arrière d'une console 151 montée sur la partie carrée de l'arbre 138 et, en conséquence, lorsque cet arbre tourne sur son axe, les deux galets de poussée sont sou levés des courroies ou abaissés sur elles. Pour faire tourner cet arbre 138, une plaque 152 est calée sur la barre 142. Incidemment, cette plaque se trouve entre cette barre 142 et l'oreille 135 et elle comporte un trou 153, dans lequel passe l'arbre 141 pour aller au trou de la barre 142.
Cette plaque 152 porte un bout d'arbre analogue 154, en saillie sur sa face extérieure, et il passe dans un trou voisin de la barre 142, ce qui fait que la pla- oue 152 est rendue solidaire de la barre 142. Ces bouts d'arbres sont maintenus dans les trous de la barre 142 au moyen d'un organe de serrage 155 que l'on décrira plus en détail ci-après. Une fente 155a de la plaque 152 reçoit. l'extrémité 137 de l'arbre et permet à. la barre 142 et à la plaque 152 de se déplacer réciproquement.
A l'extrémité inférieure de la plaque 152 se trouve un goujon 156 faisant saillie sur elle. L'extrémité 137 de l'arbre 138 porte un bras 157 qui en est solidaire au moyen d'une goupille 158 traversant diamétralement, cette extrémité 137 de l'arbre et un bossage 159 du- dit bras. Ce bras<B>157</B> comporte, à son extré mité inférieure, une fente longitudinale 160, et ledit arbre<B>156</B> vient en prise dans cette fente. On voit que, lorsque la barre 142 et, par suite, la plaque 152 vont et viennent lon gitudinalement, la liaison à goujon et rai nures 156, 160 fait osciller autour de l'axe de cet arbre le bras 157 et, par suite, l'arbre 138 et les galets 132. On voit en plus que lorsque les volets se soulèvent, les galets des cendent et inversement.
Les volets 7 et les galets 133 sont identi ques aux volets 5 et aux galets 132 et leur mécanisme de commande est le même, sauf que la barre de commande 142 et le méca nisme associé de commande des volets 7 et des galets 133 est sur le côté du transporteur opposé à celui qui commande les volets 5 et les galets 132. Les parties correspondantes des deux mécanismes ont été désignées par les mêmes indices de référence. Le déplacement vers l'avant ou vers l'arrière de la barre 142 des volets 7 et des galets 133 s'effectue à l'aide d'un levier oscillant 161, comme on va le voir ci-après.
Comme on<B>l'a</B> dit plus haut, les extrémités 137 des arbres 138 tournent dans des trous des plaques 139 et les arbres 141 et 154 pénè trent dans des trous des barres 142. I1 y a un certain nombre de ces trous (désignés par 162) espacés le long des plaques 139 et un certain nombre de ces trolls (désignés par 163) situés à des intervalles analogues le long des barres 142, et ceci permet de régler lon gitudinalement les volets et leurs poulies associées dans le sens de la longueur du trans porteur.
En conséquence, les axes 154 et 141 pas sent, comme on l'a dit. plies haut, dans des trous voisins des barres 142. Les extrémités de ces axes faisant saillie au-delà des barres 142 comportent des rainures eirconférentielles 164 et 165 (fig. 15). Les organes de serrage 155 ci-dessus mentionnés sont en forme de<B>U,</B> avec extrémité 166 faisant saillie vers l'exté rieur et comportant des trous dans lesquels passent les axes 141 et 15-1 et venant en prise dans les rainures 164 et 165. De cette façon, les oreilles 135 et les plaques 152 sont blo quées sur les barres 142, et chacun des arbres 738 est empêché de se déplacer en bout au moyen du bossage 159 situé entre la plaque 152 et la plaque 139.
En enlevant chacun des organes de serrage 155 et en libérant la pla que 152 et l'oreille 135, tout le système de console 134 et l'arbre 138, avec les volets et les galets de poussée peut être enlevé et remis en place en un point différent le long du transporteur.
Le pivotement des leviers 149 et 161 est. commandé par des cames de l'arbre à cames 39 (fig. 11 et 12). Ainsi, le levier 149, dont l'extrémité supérieure agit sur la barre 142, pivote entre ses extrémités sur un pivot fixe 167. L'extrémité inférieure de ce levier porte un galet 168 sur lequel viennent en prise l'une ou l'autre de deux cames 169 et 170 portées par l'arbre à cames, suivant qu'il s'agisse d'une impression simple ou double. On voit facilement que la came d'impression simple 169 assure une montée complète et une descente complète des volets 5, deux fois par tour de l'arbre à cames, mais que la came d'impression simple 170 assure la descente complète des volets 5 seulement une fois par tour de l'arbre à cames.
En outre, lorsque le volet est soulevé, la surface 171 de cette came maintient. le volet sans être complète ment soulevé pendant. la plus grande partie de la période de soulèvement, de sorte que les galets 132 ne sont pas complètement abaissés. 1)e cette façon, comme on l'a. dit plus haut, les feuilles ne sont pas poussées trop forte ment contre les volets 7. On voit toutefois, d'après la forme de la came 170, que lorsque les volets 7 commencent à se soulever, ils sont complètement soulevés pendant un moment, de sorte que le galet 132 descend complète ment et donne à la feuille une bonne poussée initiale vers les volets 7.
Le levier pivotant 161, dont l'extrémité supérieure porte sur l'autre barre 142, pivote, entre ses extrémités, sur un pivot fixe 172. L'extrémité inférieure de ce levier porte un galet 173 et, pour une double impression, ce lui-ci porte sur une came 174 de l'arbre à cames 179. On voit que cette came 174 pour double impression soulève complètement les volets 7 une fois par tour et on obtient ainsi les mouvements voulus indiqués plus haut.
Pour une impression simple, la came 174 s'écarte du galet 173, et la barre 142, relative au volet 7, est maintenue à l'avant à l'aide d'un eliquet approprié, indépendamment de toute action de came, de sorte que les volets 7 sont. complètement soulevés et. les galets 133 complètement abaissés.
La manceuvre des cames 169, 170 et 174, pour les amener en position d'impression simple et. de double impression et les en écar ter, ainsi que celle des cames 37, 38 et 87 s'effectue à l'aide du bouton 8, et on va main tenant indiquer comment ces cames sont. toutes déplacées au moyen de ce bouton.
L'arbre à cames 39 consiste essentiellement en un arbre intérieur 175 et un arbre exté rieur tubulaire 176 (fig. 11 et 12). L'arbre extérieur 176 tourne dans des paliers fixes 177 (fig. 3 et 6) et porte des brides 178 bu tant contre ces paliers, de manière à empê cher le déplacement longitudinal de cet arbre extérieur.
Les cames 37, 38 et 174 sont montées sur une douille commune 179, folle sur cet arbre extérieur 176. De même, les cames 169, 170 et 87 sont montées sur une douille commune 180 folle sur cet arbre extérieur 176. Deux gou pilles 181 et 182 traversent diamétralement l'arbre intérieur 175. La goupille 181 passe dans des rainures longitudinales 183, diamé tralement opposées de la paroi de l'arbre exté rieur 176, et elle se loge dans des trous dia métralement opposés de la douille 179, et, de la. même façon, l'axe 182 passe dans les fentes longitudinales 184, diamétralement opposées de la paroi de l'arbre extérieur 176, en se logeant dans des trous diamétralement opposés de la douille 180.
En conséquence, l'arbre intérieur 175 peut se déplacer longi tudinalement par rapport à l'arbre extérieur 176 et, en se déplaçant ainsi, il entraîne avec lui les deux douilles 179 et 180 et, par suite, toutes les cames 37, 38, 174, 169, 170 et 87. En même temps, on voit que l'arbre intérieur 1.75, l'arbre extérieur 176, les deux douilles et leurs cames sont tous bloqués en ce qui con cerne la rotation.
L'arbre intérieur 175 est poussé vers la gauche (en regardant la fig. 4) par rapport à l'arbre extérieur 176. Le bouton 8 est fixé sur l'extrémité de droite de l'arbre intérieur 175 à l'aide d'une tige vissée 185 (fig. 10) portée par ce bouton et se vissant dans un trou taraudé de l'extrémité de cet. arbre.
Au voisinage de son extrémité de droite, cet arbre intérieur 175 est muni d'une troi sième goupille 186 le traversant diamétrale ment et dont les extrémités sont en prise dans des fentes 187 diamétralement opposées dé coupées dans l'extrémité de l'arbre exté rieur 176.
Lorsque la goupille 186 est en prise dans les fentes 187, la poussée exercée sur l'arbre intérieur l'amène vers la gauche jusqu'à ce que le bouton 8 porte contre l'extrémité de l'arbre extérieur 176. Cette position corres pond à la double impression, et les cames 38, 174, 170 et 87 sont en prise avec leuhs galets respectifs. Pour venir dans la position cor respondant à l'impression simple, on tire le bouton 8 vers la droite jusqu'à ce que la gou pille 186 sorte des fentes 187 et on le fait alors tourner d'un quart de tour jusqu'à ce que cette goupille 186 coïncide avec deux autres fentes 188 (fig. 10). On lâche alors le bouton 8, de façon que la goupille 186 pénè tre dans ces fentes 188.
Celles-ci sont moins profondes que les fentes 187, et la goupille 186 vient porter sur leurs extrémités lorsque les cames 37 et 169 de simple impression sont en prise avec leurs galets respectifs.
Le système servant à pousser l'arbre inté rieur 175 vers la gauche est constitué par un ressort 189 (fig. 9) qui est sous tension entre l'extrémité de cet arbre (non visible) et un axe 190 fixé diamétralement dans l'arbre extérieur 176.
Les arbres à cames 19 et 39 sont tous deux actionnés par un arbre d'entraînement verti cal 191. Sur ce dernier sont calées deux roues d'angle 192 et 193 qui sont égales. La roue dentée d'angle 192 engrène avec une roue d'angle 194 de même dimension, fixée sur l'arbre à cames inférieur 19, et la roue d'an gle 193 engrène avec une roue d'angle 195 de dimension double; fixée sir l'arbre extérieur 176 de l'arbre à cames supérieur 39. En con séquence, l'arbre à cames supérieur 39 est actionné à vitesse moitié de celle de l'arbre à cames inférieur 19. L'arbre vertical 191 est actionné à partir d'un arbre horizontal 196 par l'intermédiaire d'une roue dentée con tenue dans un carter à engrenage 197.
Une languette élastique 198 est juste en prise avec les bords avant des feuilles supé rieures de la pile et les dévie lorsqu'elles passent, ce qui aide les jets d'air venant des orifices 69 à séparer les feuilles supérieures. Un .bouton 199, actionné à la main, sert à régler la pression de l'air sur les orifices 69.
On voit que la partie principale ou d'amenée de la machine, c'est-à-dire la partie représentée sur la fig. 3, est portée par des pieds 200 et est enfermée dans une enveloppe extérieure 201. Des pieds 202 (fig. 1) portent la partie transporteur de la machine repré sentée sur la fig. 2.
Les détails du bâti et des parties fixes associées de la machine ressortent suffisam ment clairement du dessin.