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PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR ABATTRE DU CHARBON
OU D'AUTRES MINERAIS.
Pour abattre le charbon on a déjà. proposé d'adjoindre à un trans- porteur par exemple avec des organes entraineurs, établi en front detail- -Le,, une chaîne haveuse qui s'étend sur toute la longueur de ce front ou de monter des outils haveurs sur les organes entraîneurs de ce transporteur Les outils haveurs sont alors serrés par le)transporteur contre la veine par les dispositifs qui servent à ripper le transporteur sur le daisne à me- sure que l'abattage avance.Cette méthode de abattage est caractérisée par 111 attaque simultanée de la veine sur toute la longueur du front de taille.
Ces procédés n'ont pu être appliqués jusqu'ici en pratique car malgré la consommation d'énergie importante nécessaire à cet effet on n'obtient qu'un rendement d'abattage réduit. De plusle danger existe, par exemple quand le daisne est irrégulier ou ondulé ou quand la saignée n'est pas rectiligne, que la chaîne haveuse ou le transporteur risque de ce Coincer.De plus, quand le massif de charbon est important et les masses ou poutres de charbon en surplomb s'abattent simultanément sur tout le front de taille ou sur une par- tie considérable de celui-ci,le transporteur et sa commande sont soumis à des surcharges importantes.
L'invention a pour but d'écarter ces inconvénients.Elle part également de 1?idée que le transporteur,établi en front de taille, porte également des outils haveurs par exemple une chaîne haveuse,, qui s'étendent à peu près sur toute la longueur de ce front et qui sont serrés contre la veine par le transporteur quand celui-ci est rapprochée par exemple par rip- page., du front de taille.Toutefois on écarte.;
,dune manière simple, les inconvénients susindiqués des dispositifs connus par le fait que les outils haveurs, quand le transporteur est ripper n'agissent chaque fois, en étant déplacés les uns à la suite des autres et d'une manière continue dans le sens de la longueur du front de taille que sur un tronçon de longueur ré- duite de la veineo Le rippage du transporteur et le serrage des outils con- tre la veine peut se faire par des mécanismes entraîneurs de différents genres.
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On peut., par exemplerépartir le long du transporteur des cylindres pneu- matiques ou hydrauliques qui prennent appui sur des butées soutenues sur la plate-forme par exemple des étançons extensibles afin que les butées puissent suivre automatiquement quand les mécanismes entraineurs ont fait leur travail. Un autre moyen pour ripper le transporteur et pour appuyer les outils haveurs sur la zône ayant la longueur voulue consiste à se ser- vir d'un traineau rippeur trapézoïdal qui est déplacé le long du front de taille
Le procédé selon l'invention exige seulement une consommation d'énergie réduitecontrairement à ce qui se produit pour les méthodes con- nues mais il permet néanmoins; par un accroissement correspondant de la vi- tesse de coupedes outils haveurs., d'obtenir une progression importante dans l'abattage.
Les surcharges du transporteur ne peuvent alors pas se produire généralement Le rippage du transporteur par des cylindres pneu- matiques ou par un traineau rippeur est connu en soi, surtout pour des mé- thodes d'abattage pour lesquelles le charbon est attaqué par des pics. E- galement dans ce cas,, le transporteur est rippé progressivement vers le front de taille dans le sens de la longueur de celui-ci. Contrairement à ce qui se produit, pour le procédé faisant l'objet de l'inventions on fait avancer le transporteur dans un espace libre ou.déjà dégagé., c'est-à-dire qu'on le glisse dans une partie de la veine qui ne contient plus de charbon..
Pour l' objet de l'invention il s'agit de la solution d'un problème tout différent car on veut utiliser le rippage du transporteur pour haver par en dessous la veine dans la zône qui est limitée à la partie du transporteur qui vient d'être refoulée c'est-à-dire sur une section réduite de l'ensemble du front de taille.
Pour le procédé selon l'invention on peut se servir de transpor- teurs de différents genres, Il est toutefois indispensable qu'ils permettent un rippage suivant une courbe. Cette possibilité existe sans plus pour les transporteurs connus qui sont'constitués par plusieurs trongons articulés entre eux. Les brins des bandes ou courroies transporteuses peuvent alors être justaposés mais ils sont, de prêférénce, superposés On peut également se servir de bandes transporteuses qui fonctionnent en étant posées suivant une courbe.
Si l'on se sert d'un transporteur-entraîneur constitué par des tronçons articulés entre eux et pour lesquels les brins des courroies ou bandes sont superposés, on adjoint avantageusementp à ce transporteur une chaîne baveuse dont les brins sont également superposés et dont le couloir de guidage est également subdivisé en plusieurs tronçons reliés entre eux, en correspondance avec la subdivision du transporteur. Ce dernier ainsi que la chaîne haveuse ont, de préférence., la même hauteur constructive qui peut être choisie très petite.
La chaine haveuse peut comporter un mécanis- me entraîneur .particulier mais,, en général il est plus avantageux de pré- lever l'effort nécessaire à son entra$inement, sur celui qui sert à la com- mande du transporteur comme déjà connue
II est alors avantageux que l'entraînement de la chaîne haveuse soit dérivé d'un arbre de renvoi établi parallèlement à l'arbre de comman- de du transporteur et qui tourne à une vitesse plus élevée et en sens con- traire par rapport à cet arbre de commande.Dans ce cas on peut engager le pignon entraîneur de la chaîne haveuse sur l'extrémité libre d'un arbre de renvoi établi directement en tête de la chaîne d'entraînement du transpor- teur.
On obtient ainsi un ensemble peu encombrant pour lequel l'arbre de renvoie quand il passe entre les deux brins de la bande transporteuse, peut être relié, pour l'entraînements par une extrémité et sur le côté du trans- porteur à l'arbre motèurbde celuri-ce adors que le pignon, qui entraine la chaine haveuse, peut être engagé sur l'autre extrémité de l'arbre de renvois qui dépasse de l'autre côté du transporteur. La disposition,, établie selon l'invention, permet de se servir de la commande usuelle du transporteur de manière que celui-ci puisse être entrainé en même temps que la chaine haveu- se ou sand cehle-ci.
A cet effet, il suffit d'intercaler; dans la chaîne haveu- se .9 un embrayage approprié
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Par les mouvements suivant des directions opposées de la chaine haveuse et du transporteur on obtient que le brin supérieur de la chaîne baveuse entraîne une certaine quantité de fines bien que cette quantité ne soit pas grande, dans le sens opposé à celui où le charbon abattu est trans- porté vers 19 écurie Pour pouvoir se débarrasser de ces fines on adjoint conformément à l'inventions à l'extrémité du brin supérieur du guide de la chaine haveuse, qui se trouve au bout du transporteur opposé à celui où ce dernier évacue les produits abattus un déversoir par lequel les fines sont amenées sur le brin supérieur du transporteur.
Une autre amélioration est obtenue par l'utilisation de tendeurs séparés pour les chaines du transporteur et pour la chaîne haveuse d'autre part. On peut ainsi régler à volonté la tension de ces chaînes différentes suivant les circonstances. Les tendeurs séparés sonta de préférence, éta- blis à l'endroit où le sens de marche de la bande ou courroie transporteu- se est inversé.
Avantageusement on établit, en aval du pignon de commande de la chaine ha- veuse, une surface de glissement de faible longueur et de pente prononcée pour soutenir, sans le tendre, le brin supérieur de cette chaine, pendant qu'elle avance. De cette manière on supprime la tendance prononcée que pré- sente la chaine de rester sur place ou de se plisser précisément à l'endroit où elle quitte le pignon et on obtient ainsi un travail sans qu'il soit né- cessaire de tendre cette chaine trop fortement. L'utilisation de surface de glissement courtes et à pente raide est connue pour des chaines de transpor- teurs
La présente invention a en outre pour but de réaliser une chaine haveuse, de construction simple et efficace, qui convienne tout particuliè- rement au procédé faisant l'objet de l'invention.
Cette chaine possède non seulement une mobilité dans 1?espace qui est essen- tiel pour l'objet de 19invention mais elle permet également d'obtenir avec
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certitude 1-'évacuation des fines avec exclusion de'tout coincêment pendant- quelle se déplace dans son logement. Cette chaîne permet en outre, un rem- placement des organes détérioJ;'és. 'ou.'usésr:en:'UIl ïtempe, :Çrès ,CO,ù:Jt,t1>" n' ':f'
Ce but est atteinte conformément à l'invention, en intercalant dans la chaine à maillons, à des intervalles appropriés, des étriers de liaison ouverts et couchés qui portent, d'un côté un support pour l'outil haveur et,!) de 1-'autre côté, un sabot coulissant servant au guidage et qui
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au de préférence une surface dappui 'bombée..
En générale il est suffisante sur chaque mètre courante qu'on établisse un outil haveur ou qu'on répartis- se un nombre réduit de ces outils afin que peu d'outils haveurs travaillent simultanément.
Des chaines haveuses,!) constituées par des chaînes à maillons., sont connues mais 1?utilisation de ces chaines présente l'avantage d'avoir .
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la mobilité très grande dans l'espace c'ext-à-diie dans le sens horizontal et"3ans le sens verticale qui est précisément nécessaire pour la mise à oeu- 'l1r'a de l'invention. L'intercalation d?étriers couchés et'ouverts\'st,éga1Ei1'" ment connue pour des transporteurs avec éléments entraîneurs eh relan,-û2 organe entraîneur, engagé entre les branches d 19 é.ér..pe;n dJs..Lbo1!llui{::v à ces'branch64(De cette manière, on obtient unenem Ié peu ensombraatLqui 'per- met un-remplM#msllt. aisé, des -. ².:o." Qrgan#s entraineurs ou des éléments de la chaîne
Par l'invention on exploite d'abord judicieusement les avantages obtenus par les étriers couchés pour une chaine haveuse.
En outre.!) on obtient de cette manière un montage et une constitution très simple des supports des outils haveurs ainsi qu'un guidage avantageux de la chaîne haveuse.
Il est en outre important que la disposition, adoptée selon l'
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invention, permet 1?utilixation de pignons d9entraiement de la chaîne qui sont analogues à ceux utilisés pour les transporteurs avec éléments entrai-
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neurs.
Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on cons- titue l'arrière des étriers de liaison couchés de manière qu'ils puissent servir de supports aux outils haveurs alors que le sabot d'appui comporte un talon engagé entre les branches de l'étrier pour qu'il puisse être fi- xé à celles-ci par un boulon couché.
Avec une hauteur constructive réduite inférieure à celle des éléments de la chaine quand ils sont debout on parvient ainsi à se ser- vir d'éléments peu encombrants et robustes qui peuvent être guidés par les parois horizontales et par la paroi arrière verticale, du couloir servant de logement à la chaine haveuse.
On obtient un meilleùr guidage quand on ménage dans les étriers,'qui forment les supports des outils haveurs, une rainure de guidage dans laquelle pénètre une nervure verticale prévue sur la face interne du couloir de guidage de la chaineo Ceci se fait le plus simplement en délimitant la rainure de guidage vers l'extérieur; par une face du support de l'outil haveur et, vers l'intérieur par l'extrémité li- bre du talon de fixation du sabot d'appuio
L'agencement peut être tel que les pics haveurs-puissent être remplacée, en totalité ou en partie., par des outils dégorgeurs. Pour des charbons demi-durs on alterne., de préférence, les pics haveurs et les ou- tils dégorgeurs le long de la chaîne.
Pour des charbons durs on se sert ex- clusivement ou en plus grande partie de pics. Par contre, pour des char- bons tendres on utilise seulement des outils dégorgeurs auxquels on peut faire comporter une ou plusieurs arêtes tranchantes. Les pics successifs peuvent être décalés en hauteur de manière que la hauteur totale corres- ponde à celle du sillon que l'on veut tracer.
On peut aussi., quand le charbon n'est pas trop dur, se servir d'outils .
'haveurs avec plusieurs arêtes actives réparties sur la hauteur du sillon à tailler.
Chacun des étriers., utilisés selon l'invention comme des sup- ports pour les outils haveurs, est constitué avantageusement en une pièce matricée obtenue par -forgeage.
Une autre disposition avantageuse du dispositif, établi selon 1-'invention, est caractérisée par le fait sur les tronçons de guidage du logement de la chaîne haveuse sont constitués par plusieurs profilés paral- lèles superposés et reliés d'une manière amovible entre-eux et au transpor- teur. Dans ce case on intercale entre le profilé supérieur et le profilé inférieur de la chaîne un profilé intermédiaire formant cloison le bord longitudinal de ce profilé étant serré entre le profilé du guide supérieur et le profilé du guide inférieur. Les organes de liaison entre les diffé- rents profilés (boulons.: goujons avec coins ou analogues) peuvent servir,, en même temps., au montage des guides profilés sur le transporteur.
Cette constitution particulière du dispositif de guidage de la chaine haveuse et sa liaison amovible au transporteur permettent de remé- dier rapidement aux troubles de fonctionnement qui peuvent se produire.
D'autre part, on peut vérifier,il à tout moment,, les différentes sections de la chaîne. De plus., en constituant le dispositif de guidage de la chai- ne haveuse en plusieurs parties., on facilite son montage puisqu'on peut commencer par monter et fixer la partie inférieure du guide après quoi on met en place le brin inférieur de la chaîne haveuse avant de monter le profilé intermédiaire, de poser le brin supérieur de la chaine et de met- tre en place la partie supérieure du guide.
La disposition est particulièrement simple quand les deux pro- filés extérieurs du guide de la chaine haveuse comportent une partie en re- trait, en forme de rainure, qui se trouve par exemples directement côté du transporteur, les organes de liaison susdits étant montés sur les fonds en regard des'rainures ainsi formées. Par un agencement convenable de ces organes on pent utiliser ces rainures en même temps pour le guidage d'une machine déplacée auxiliairement sur le transporteur.
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Les dessins ci=annexés montrent, à titre d'exemple plusieurs modes de réalisation de 19invention.
Les figs. 1 et 2 illustrent.!) schématiquement et respectivement en coupe longitudinale et en coupe transversales le procédé selon l'inven- tion en se servant d'un transporteur à raclettes avec deux chaines et deux brins superposés.
Les figso 3 à 6 illustrent.\) schématiquement,!) le procédé selon l'invention en se servant d'un transporteur à chaîne unique et à brins jux- taposés
Les figs. 7, 8 et 9 montrent, respectivement en élévation, en plan et en coupe transversale selon IX-IX, le poste de commande et le poste inverseur d'un transporteur à deux brins superposés.
Les figs 10,11 et 12 montrent respectivement en plan (parties en coupe), en vue de côté et en coupe transversaleune partie de ce trans- versale, une partie de ce transporteur
La fig. 13 montre., en plan,, une partie de la chaine du transpor- teur.
Les figs. 14, 15 et 16 montrent en coupe transversaleg trois étriers de liaison utilisés comme supports pour les outils haveurs.
La fig. 17 montre,,, en coupe transversale, une variante du trans- porteur. e-t' Les figs. 18 et 19 montrent respectivement enplan et en vue de 0 eg deux tronçons successifs du transporteur articulé avant leur liai- sono
Pour 1-'exemple montré sur les figs. 1 et 2 on constitue le trans- porteur., qui est à peu près parallèle au front de taille, par un grand nom- bre de tronçons 1, articulés entre eux. Sur le côté longitudinal de ces tronçons., qui se trouve en regard du front de tailles sont établis des gui- des superposés 2 pour les brins également superposés d'une chaîne haveuse 3.
Une plaque 9 constitue la paroi supérieure du guide de cette chaîne et cette plaque recouvre également la chaine voisine du transporteuro L'entrai= nement de la chaine haveuse se fait aux bouts du transporteur et cela ou bien par le même moteur, le cas échéant par l'intermédiaire d'une transmission par engrenages et de dispositifs d9accouplement ou d'embrayage, ou bien par un moteur distincto Un traineau rippeur 4, de forme générale triangulaires se trouve le long du transporteur du côté opposé à celui où se trouve le front de taille, la face arrière du traineau prenant appui sur des butées établies dans la galerie, par exemple sur les organes de soutien de celles- ci.
Le traineau peut être déplacé le long du front de taille par un treuil (non montré) établi à une extrémité de la galerie ou par la commande du transporteur.
On voit sur le dessin que seul le tronçon x de la chaine haveu- ses qui se trouve en regard de la face d9appui du traineaus est en contact avec la veine de sorte que le sillon n'est tracé qu'à mesure que le trai- neau rippeur se déplace. La hauteur de la saignée correspond environ à cel- le du transporteur de sorte que celui-ci peut s'engager en même temps que la chaine haveuse est serrée contre le front de taille sous la poutre en surplomb par le charbon non-entamé.
Avantageusement on entraine la chaine haveuse ou sa liaison opé- rative avec la commande du transporteur de manière telle que la vitesse de la chaine haveuse puisse être modifiée indépendamment de celle du transpor- teur de même que son sens de marche puisse être inversé.
Pour l'exemple mon- trée il est généralement 'le plus avantageux., pour l'évacuation des fines que la chaine haveuse soit entrainée en sens inverse des chaines qui action- nent le transporteur de sorte que le brin inférieur de 'cette chaine haveuse se déplace dans le même sens que celui prévu pour le transporteur,
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Pour le mode de réalisation des figs. 3 à 6, on a recours à un transporteur à chaine unique avec des brins juxtaposés, Les .outils @ 3' sont alors fixés aux bords extérieurs des organes d' entrainement 5 du transporteur. On voit clairement sur la fige 4 que les outils 3' ne sont en contact avec le front de taille que dans la zône x qui se trouve en regard de l'endroit occupé par la face d'appui du traineau rippeur 4.
Ce dernier a la forme d'un coin pour les déux sens de mouvement de sorte que l'on peut procéder à l'abattage pour les deux sens de mouvement de ce traineauo
Les organes entraineurs du transporteur peuvent être constitués de manière qu'ils conviennent à un abattage vers la droite ou à un abattage vers la gauche et cela ou. bien en les déplaçant de 180 autour de leur axe longitudinal ou bien -en inversant le couvercle 6 qui recouvre la partie du transporteur qui se trouve de l'autre côté du front de taille. On a désigné par 7 des galets qui servent au guidage de la ehaide haveuse-transporteuse, ces galets étant établis dans des rails de guidage 8 qui sont montés d'une manière amovible sur le transporteur.-
Le transporteur à deux chaines, montré sur les figs. 7 à 9, comporte également des brins superposés.
Son enveloppe est constituée par des tronçons distincts 1 articulés entre eux.
L'entraînement de ce transporteur a lieu par un moteur 27 éta- bli à côté de celui-ci et à une de ses extrémités., ce moteur étant relié par un embrayage 28 et une transmission, indiqués schématiquement à un ar- bre de renvoi 29 qui passe entre les deux brins du transporteur et qui por- te, à une extrémité le pignon à chaine 30 pour la commande de la chaine haveuse. L'arbre 29 actionne, par l'intermédiaire du couple d'engrenages 31, l'arbre 33 muni de pignons à chaine 32 pour le transporteur. L'arbre de renvoi 29, qui se trouve immédiatement en avant de l'arbre de commande 33, tourne en sens inverse par rapport à ce dernier mais à une vitesse plus élevée., par exemple quatre fois plus grande.
Si l'on établit le couple d'engrenages 31 de l'autre côté du transporteurcomme indiqué en traits interrompus sur la fig. 8 on peut placer le pignon de commande 30 de la chaine haveuse à proximité de la paroi latérale du transporteur et on évite ainsi l'encombrement de la der- nière partie du dispositif de guidage de la chaîner montrée sur la fig.
8.
On voit sur les figs. 7 et 8, que le transporteur entraine le charbon abattu vers le poste de commande ou ce charbon est recueilli par exemple dans un couloir incliné 34 qui recueille également les fines entrai- nées par le brin inférieur de la chaine haveuseo
Les fines., entraînées par le brin supérieur 3a de la chaine ha- veuse, sont amenées., selon les figso 8 et 9 à proximité du poste d'inversion, par une sortie avec plan incliné 35 sur le brin supérieur la du transporteur qui les entraine vers le couloir 34. On désigne par 36 et 37 des tendeurs séparés,, avec tiges de commande,, pour que l'on puisse donner à la chaine transporteuse et à la chaine haveuse les tensions voulues.
Immédiatement derrière le pignon de commande 30 se trouve surfà- ce de glissement 38 courte,, de faible longueur et de pente importante sur laquelle glisses vers le bas,, le brin supérieur de la chaine haveuse. En dessous de cette surface 38 est établie une raclette 39.
On voit, sur les figs. 10 à 16, que la chaine haveuse comporte à des intervalles importants, par exemple 1 ou 2 pour chaque mètre courante des étriers de liaison ouverts et couchés dont les membrures constituent des supports 14 pour les pics haveurs 15.Entre les branches 16 de chaque étrier est engagé un.talon-17 qui sert à la fixation d'un sabot 18. Ce dernier glisse le long de la paroi arrière et verticale du logement de gui- dage 2 et sa face d'appui est bombée. La fixation à l'étrier se fait l'in-
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termédiaire d'un boulon horizontal 19 qui traverse les branches 16.
Sur la plaque médiane 20 du logement 2 sont fixées des pla- ques verticales 21 engagées dans des rainures de guidage 13a délimitées d'un côté par les faces 22 des supports 14 et, de l'autre cotés par les extrémités libres 23 des talons 17 des sabots 18.
Les faces, qui sont également arrondies et qui délimitent vers le haut le support 14 d'un outil de havage, servent également au guidage le long de faces horizontales du logement 2.La hauteur du sabot 18 et' de son talon 17 correspond à peu près à celle du support 14 de sorte que le sabot est également guidé le long des faces horizontales susdites du logement 2 en contribuant en même temps à expulser les fines qui ont pu pénétrer dans le dispositif de guidage.
Pour évacuer les fines on peut auxiliairement prévoir des ou- tils dégorgeurs 24 qui peuvent être montés d'une manière amovible et qui peuvent être échangés par des pics haveurs 15. Pour les exemples montrés sur les figs. 1 et 10, chaque deuxième étrier porte un outil dégorgeur 24 dont la constitution est montrée,, à plus grande échelle sur la fig. 16.
La fig.15 montre un outil avec plusieurs arêtes actives super- posées 25, ces arêtes étant séparées par des gorges 260 Cet outil sert en même temps pour le havage et pour le dégorgement.
La plaque 9 porte un boulon 10 qui est engagé dans des manchons
11 solidaires respectivement d'un tronçon 1 du transporteur et des manchons
12 faisant partie du logement 2 de la chaine haveuse. De cette manière les tronçons du logement 2 forment des ensembles fermés qui peuvent être reliés par des boulons aux tronçons du transporteur. On peut, par conséquent se servir de transporteurs ordinaires pour la mise en oeuvre de l'inventiono
Pour le mode de réalisation selon la fige 17 on constitue le logement de la chaine haveuse par des profilés 26; 27. et 28. Les profilés extérieurs 26 et 27 comportent immédiatement à côté de la paroi latérale du transporteur, des parties en retrait 29.
Les fonds 30 de ces parties se trouvent à proximité l'un de l'autre et supportent les organes de liai- son 31 qui pour l'exemple montré sont constitués par des goujons répartis 'le long du tronçon,\) des coins étant logés dans ces goujons Les organes de liaison 31 sont incorporés complètement dans les rainures formées par ces parties en retrait.
Entre les fonds susdits 30 des rainures des profilés extérieurs serrée une pièce intermédiaire 28 dont l'extrémité libre porte une nervure transversale qui sert au guidage direct de la face horizontale 33 du porte- outil 14.La surface de contact entre la nervure 32 et le porte-outil 14 se trouve ainsi tout près de l'axe de la chaine de sorte que tout coincement ou basculement des;porte-outils est évité avec plus de certitude que jusque ici.
Le bord latéral élargi 26a du profilé supérieur 26 recouvre la chaine voi- sine (non montrée) du transporteur et empêche le soulèvement de celle-ci. La face supérieure de ce rebord 26a porte des ergots de retenue 34 engagés dans des douilles 11 montées sur les parois latérales du transporteur. Le profilé inférieur 27 porte des ergots de retenue correspondant 34a logés dans les extrémités inférieures des douilles 11.
Pour l'assemblage du transporteur on accroche d'abord le profilé inférieur 27 par les ergots 34a aux douilles 11. Après la pose du brin in= férieur de la chaîne haveuse on met en place le profilé intermédiaire 28, les goujons d'assemblage 31 servant au guidage. On met alors en place le brin supérieur de la chaîne et on complète le guidage de la chaîne par le profilé supérieur 26. En chassant les coins dans les goujons 31 on relie les profilés 26 27 et 28 entre-eux et en même temps on relie les parois du logement de guidage à l'aide des ergots 34 et 34a au transporteuro
Les profilés intermédiaires 38 comportent, à une extrémité un talon 35 en forme de languette et à l'autre une rainure 36 correspondante.
Les dimensions des parties 35 et 36 sont choisies de manière telle que la
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liaison entre les tronçons voisins 1 reste assurée., même si ces tronçons occupent une position angulaire l'un par rapport à l'autre, de sorte que les tronçons de guidage., voisins de la chaine haveuse continuent à occu- per une position correcte dans le sens vertical et qu'une marche douce et régulière est assurée pour cette chaîne.
Le procédé et les dispositifs selon l'invention conviennent tout aussi bien au travail de veines peu puissantes ou de hauteur réduite.
REVENDICATIONS. - - - - - - - -
L'invention a pour objet des perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs pour l'abatage du charbon et autres minerais pour lesquels on monte., en avant du transporteur qui s'étend à peu près sur tou- te la longueur du front de taille!} des outils haveurs, par exemple une chaî ne baveuse.? qui sont serrés par le transporteur contre la veine à mesure que l'on fait ripper le transporteur par des mécanismes de refoulements lesquels perfectionnements, utilisés séparément ou en combinaison, consistent notam- ments
1) Pour ce qui est des procédés du genre en question,
à mettre les outils haveurs en contact avec le front de taille par rippage progres- sif du transporteur le long de la veine chaque fois sur une partie réduite seulement du front de taille.
2)A effectuer le rippage des outils haveurs en avançant pro- gressivement Ie long de la veine, en refoulant le transporteur, comme connu, à l'aide d'un traineau rippeur, en forme de coin, que l'on déplace le long du front de taille.
3) Pour ce.qui est des dispositifs du genre en question, à cons- tituer le transporteur entraineur par des tronçons articulés entre-eux et avec brins superposés devant lequel on établit une chaîne haveuse à brins superposés dont le logement de guidage est formé par les pièces qui corres- pondent à celles des tronçons du transporteur et qui sont reliées à ces tronçons
4) A entraîner la chaîne haveuse en sens inverse par rapport au mouvement des chaînes d'entraînement du transporteuro
5) Dans le cas où la chaîne haveuse est actionnée par la commande du transporteurà avoir recours à une transmission qui permet de régler la vitesse et/ou le sens de la marche de la chaîne haveuse indépendamment du transporteur
6)
A utiliser la paroi supérieure du guide de la chaîne haveuse pour le guidage supérieur de la chaîne d'entraînement voisine du transpor- teur.
7) A prélever 1?effort d'antraînement de la chaîne haveuse,, dans le cas où cette chaîne et le transporteur comportent des brins superposés, à un arbre de renvoi qui est établi parallèlement à 1-'arbre de commande du transporteur et qui tourne à une vitesse plus élevée et en sens contraire par rapport à cet arbre de commande.
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