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PROCEDE POUR LA FABRICATION DES CHAUSSURES.
La présente invention concerne un procédé pour la fabrication de chaussures, composées essentiellement de trois éléments individuels, notam- ment l'élément supérieur, la semelle intermédiaire et la semelle de marche ou extérieure, solidarisés par collage.
Selon la pratique connue, la solidarisation des trois éléments individuels demande des soins particuliers et une certaine expérience, sur- tout pour relier l'élément supérieur à la semelle intermédiaire, puisqu' après avoir solidarisé-lesdits éléments, il était pratiquement impossible de traiter encore le bord de la semelle intermédiaire. On a déjà préconisé de garnir la semelle d'un petit encadrement formant une surélévation qui dé- limite le bord de la semelle, dans laquelle est posé Isolément supérieur de la chaussure. Comme un tel encadrement est très flexible, d'où résulte un pliage et une mauvaise application sur l'élément supérieur, 'son bord supé- rieur devait être cousu à Isolément supérieur.
Cette opération était effec- tuée manuellement, et Inachèvement était irrégulier et peu esthétique, même en y consacrant des soins particuliers.
Le procédé selon l'invention écarte systématiquement les inconvé- nients susdits, en permettant la réalisation de chaussures, dans lesquelles la semelle intermédiaire présente un bord surélevé, constitué par une bande de recouvrement dans laquelle est préalablement disposé un ruban raidisseur qui est plus large que 1'¯épaisseur de la semelle intermédiaire et constitue ainsi un ensemble individuel.
La caractéristique essentielle de l'invention en consiste qu'une partie dudit ruban raidisseur et de la bande de recouvre- ment de la semelle intermédiaire sont mutuellement solidarisées par un joint de couture, cette partie cousue surmontant le bord de la semelle intermédi- aire, après quoi Isolément supérieur pincé de la façon connue, est posé sur la semelle intermédiaire endéans le bord surélevé de cette dernière.
Le bord
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ainsi raidi et rendu robuste par couture de part en part garantit une dis- position et fixation sécures de l'élément supérieur pincé sur la semelle intermédiaire, sans que, par exemple en collant 11 élément supérieur sur la semelle intermédiaire,un glissement latéral de l'élément supérieur au delà du bord de la semelle intermédiaire puisse se produire.
Les chaussures obtenues moyennant application du présent procédé, .sont, grâce au bord surélevé de la semelle intermédiaire, très confortable et ne subissent aucune déforma, lion, tandis que la solidarisation de l'élé- ment supérieur à la semelle intermédiaire est rigoureusement sécùre. Le joint de couture de part en part qui favorise davantage la raideur du bord surélevé, permet encore d'augmenter l'effet esthétique de la chaussure, en utilisant par exemple des fils de couture de couleurs différentes.
Le procédé selon l'invention est décrit ci-après avec référence au dessin annexé qui en schématise un exemple d'exécution.
La figure 1 est une vue perspective d'une chaussure achevée; la figure 2 est une vue latérale de la semelle intermédiaire; la figure 3 est une vue en plan de la semelle intermédiaire; la figure 4 est une coupe partielle de la bande de recouvrement de la semelle intermédiaire à ruban raidisseur, prête à être appliquée sur le bord de la semelle intermédiaire; la figure 5 est une coupe partielle selon la ligne I-I de la figu- re 1.
Dans ces figures, on remarque que, selon l'invention, la chaussu- re se constitue de trois éléments individuels, notamment partie supérieure se constitue de trois éléments individuels, notamment la partie sup'rieure 1, la semelle intermédiaire et la semelle de marche 3, réalisées et préparées séparément, pour ensuite être collées ensemble.
La partie supérieure 1 est pincée de la façon usuelle sur la se- melle intérieure 11, tandis que la semelle de marche ou extérieure 3 est par exemple exécutée en caoutchouc, et obtenue de la façon connue par moulage.
La semelle intermédiaire préte 2 (figure 1) en matière élastique se compose de la semelle intermédiaire proprement dite , recouverte d'une bande de parement 1 en une matière souple telle que du cuir naturel ou artificiel, matière textile... etc., et renforcée par un ruban 4 en cuir dur ou caout- chouc dur, ou par une colle appropriée.
Le raidissement de la bande de recouvrement et de parement 5 est tout d'abord préparé en superposant la bande 3 et le ruban 4, ce dernier é- tant plus large que l'épaisseur de la semelle intermédiaire proprement dite après quoi la bande de parement et le ruban 4 sont mutuellement reliés par un joint de couture 1 (figure 4) en sorte que les bords 6 et 2 de la bande de parement 1 sont décalés l'un par rapport à l'autre. Le bord de la semel- le intermédiaire 2. est ensuite recouvert à l'aide de la bande de parement renforcée ainsi préparée 5, les bords 6 et '1 de cette dernière étant solidari- sés, par exemple cousus à la semelle intermédiaire 9.
On obtient ainsi une semelle intermédiaire préparée, comportant une face d'appui en forme de clef qui reprend fidèlement le profil de la partie supérieure 1.
Après Inachèvement usuel, tel que par exemple le rabotage de la partie inférieure de Isolément supérieur 1 de la face d'appui de la semelle intermédiaire 2,et de celle de la semelle de marche ou extérieure 3, dans le but de favoriser l'effet de l'adhésif, les trois éléments de base, c'est- à-dire la partie supérieure pincée 1, la semelle intermédiaire préparée 2, et la semelle de marche 1 sont solidarisées de la façon connue, par collage.
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Il est évident que le procédé selon l'invention ne reste pas limité à la réalisation de chaussures du genre décrit et illustré, et qu' il peut très avantageusement être appliqué à Inexécution de chaussures à semelles intermédiaires élastiqueslesquelles sont par exemple combinées avec des talons séparés en bois ou des talons en forme de coin.