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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LE TRAITEMENT DU PAPIER ET D'AUTRES
PRODUITS SIMILAIRES.
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif pour traiter un fluide gazeux du papier ou d'autres produits similaires, tels que cellophane, carton ou autres, après un traitement humide quelconque, tel qu'im- pression, application d'enduits, imprégnation, ou autre.
L'invention sera exposée dans ce qui va suivre en référence au séchage du papier peint, cette opération constituant une application parti- culièrement avantageuse de l'invention.
On sait que le séchage du papier peint, tel qu'il est pratiqué actuellement, se heurte à certaines difficultés. En effet, dans les disposi- tifs connus où le séchage s'opère par simple séjour dans une atmosphère chau- de, le papier montre une tendance à se recroqueviller sur toute sa surface et surtout à se rouler sur les bords, notamment si le séchage s'effectue trop rapidement. La nécessité de procéder à un séchage lent en vue d'éviter les inconvénients précités oblige à un séjour d'assez longue durée dans la chambre de séchage. Par conséquent, à cause de cette vitesse de séchage assez lente, une grande longueur de'papier, de l'ordre de 2.000 mètres, se trouve engagée à la fois dans la machine, ce qui rend celle-ci encombrante.
La présente invention a pour but de réaliser un procédé et une machine destinée à sa mise en oeuvre, susceptibles de supprimer les inconvé- nients précités. à cet effet, le procédé suivant l'invention est caractérisé en ce qu'un fluide de traitement est projeté à grande vitesse, de préférence sous forme de jets individuels, contre la face ou les faces à traiter du produit de façon à plaquer celui-ci contre son support ou ses organes de support, sur lesquels il repose librement, lesdits jets étant dirigés, de préférence, sen- siblement perpendiculairement à ladite face ou auxdites faces.
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Suivant une autre caractéristique de l'invention, le fluide de traitement est de la vapeur surchauffée, mélangée ou non d'air.
La machine pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention comprend une enceinte, de préférence calorifugée, des moyens de support agen- cés de façon à supporter librement la bande du produit à traiter tout en per- mettant son avance, et des moyens de soufflage agencés de façon à diriger des jets d'un fluide de traitement contre la surface à traiter du produit de ma- nière'à plaquer celui-ci contre les moyens de support.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les moyens de support sont -constitués par des rouleaux rotatifs montés fous, l'avance de la bande du produit à traiter à travers la machine étant réalisée par l'ap- pel du produit par un dispositif d'appel disposé à l'extérieur et en aval de la machine, ce dispositif étant, de préférence, constitué par l'enrouloir destiné à recevoir le produit traité.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le produit ef- fectue un parcours d'aller et de retour à l'intérieur de la machine en passant sur et sous les rouleaux de support fous.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre ; se référera au dessin annexé, dont la figure unique représenté schématiquement, en coupe longitudinale, une machine à sécher suivant l'invention.
Le papier imprimé 1 sort de la machine à imprimer figurée schéma- tiquement en 2, en passant sur des rouleaux-guides 3. Après avoir formé une légère poche la, le papier s'engage dans l'enceinte calorifugée 4 de la ma- chine à sécher, par une fente 5, en passant sur des-rouleaux de support et de guidage 6.
A l'intérieur de l'enceinte 4, la bande de papier chemine sur des rouleaux de support 7 qui peuvent tourner librement autour de leur axe. Il est à noter que le papier effectue à l'intérieur de l'enceinte 4 un trajet d'aller et de retour en passant successivement sur et sous les rouleaux 7 (voir les brins lb et le respectivement).
Durant le passage de la bande de papier dans l'enceinte 4, la face imprimée des brins 1b et 1c est exposée à des jets d'un fluide de séchage, qui est projeté contre cette face par des tuyères 8 et 9 disposées à faible distan- ce des brins lb et 1c respectivement.
Les tuyères 8 et 9 sont alimentées en fluide de séchage par des caissons 10 et 11 respectivement, communiquant avec les ventilateurs 12 et 13 respectivement, dont les trompes d'aspiration 14 et 15 respectivement, effec- tuent, de préférence, l'aspiration à l'intérieur de l'enceinte 4.
Des éléments de chauffage 16 et 17 de tout type approprié sont prévus, par exemple à l'intérieur des caissons 10 et 11 respectivement, pour porter le fluide de séchage à la température désirée, et l'y maintenir.
Le fluide de séchage est, de préférence, constitué en totalité ou en partie, par de la vapeur surchauffée, qui est admise dans les caissons 10 et 11 respectivement par des conduites de vapeur 18 et 19 respectivement.
Après avoir traversé l'enceinte 4 sur son double parcours, la ban- de de papier sort par la fente 5 (brin ld) pour s'enrouler sur l'enrouloir 21 en passant sur des rouleaux de guidage 20.
Le papier provenant de la machine à imprimer 2 est soumis dans l'enceinte 4 à un séchage extrêmement intense et rapide, du fait que le fuide de séchage est constitué par de la vapeur surchauffée, mélangée ou non avec l'air se trouvant primitivement dans l'enceinte 4, qui est projetée avec for- ce contre la face imprimée du papier. Grâce à la température élevée du flui- de de séchage et à la grande vitesse de circulation de celui-ci, le séchage est extrêmement rapide, ce qui permet de réduire la durée de séjour du papier dans l'enceinte de séchage au 1/200ième environ de celle nécessaire dans les chambres de séchage connues. D'autre part, on a pu constater que ce séchage intense et rapide-provoque un ravivement des couleurs qui leur donne un éclat
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tout particulier.
Le roulage des bords constaté jusqu'ici dans les machines connues- est évité du fait que le papier est plaqué, par les jets débités par les tuyè- res 8 et 9, contre les rouleaux de support 7, et, en outre, par la rapidité de l'opération.
Il est à noter que les rouleaux de guidage 7 sont fous. En raison de la faible longueur de papier engagée à la fois dans la machine grâce à la rapidité de l'opération, l'entraînement du papier dans la machine peut être ef- fectué par l'appel du papier par l'enrouloir 21. En effet, le papier passe librement sur et sous les rouleaux de guidage 7, contre lesquels il est pla- qué par les jets de fluide de séchage débités par les tuyères 8 et 9, en en- traînant les rouleaux 7 en rotation à la manière d'une courroie. La suppres- sion d'un entraînement particulier pour le cheminement du papier à travers la machine facilite la synchronisation.de tous les éléments de l'installation.
En effet, pour permettre un fonctionnement normal, la vitesse de sortie à la machine à imprimer 2 doit être égale à la vitesse d'avance du papier dans l'enceinte 4, qui doit être à son tour égale à la vitesse d'appel de l'en- rouloir 21. Grâce au fait que la vitesse d'avance dans l'enceinte 4 est au- tomatiquement identique à la vitesse d'appel de l'enrouloir 21, comme exposé, le problème de la synchronisation des éléments de l'installation se réduit à la synchronisation de la vitesse de sortie de la machine à imprimer et de la vitesse d'appel de l'enrouloir. Cette synchronisation peut être facilement obtenue à l'aide de moyens de réglage connus agissant de façon à maintenir sensiblement constante la poche la entre la machine à imprimer et la machine sécher.
Il est encore à remarquer que la machine travaille pratiquement en circuit fermé grâce au fait que les trompes d'aspiration 14 et 15 des ven-. tilateurs 12 et 13 respectivement débouchent à l'intérieur de l'enceinte 4 de façon à aspirer toujours de nouveau le fluide de séchage débité par les tuyè- res 8 et 9 après l'action de celui-ci sur le papier. Il est ainsi possible de limiter l'action des éléments de chauffage 16 et 17 au maintien de la tem- pérature du fluide de séchage en compensant les pertes de chaleur par rayonne- ment et par les fuites à travers la fente 5, ainsi que la'consommation de cha- leur due à l'évaporation de l'humidité imprégnant le papier.
D'autre part, l'admission de vapeur surchauffée par les conduites 18 et 19 peut être ré- glée, après la mise en route de la machine, de façon à compenser seulement les pertes dues aux fuites.
Avant la mise en route de la machine, l'enceinte 4 est portée à la température désirée par l'action des éléments de chauffage 16 et 17 et par l'admission de vapeur par les conduites 18 et 19. L'admission de vapeur dans l'enceinte 4 chasse, par la fente 5, en raison de la surpression produite de cette façon dans ladite enceinte, l'air la remplissant primitivement. Suivant les conditions de fonctionnement recherchées; on peut expulser cet air prati- quement de façon complète de l'enceinte 4 avant d'y admettre le papier à sé- cher de manière à travailler avec de la vapeur surchauffée pure, ou bien en- core, on peut aussi conserver une proportion d'air plus ou moins grande de fa- çon à travailler avec un fluide de séchage constitué par un mélange de vapeur surchauffée et d'air.
Bien entendu, le mode de réalisation de la machine décrit ci-des- sus et représenté sur le dessin, ainsi que son mode d'application, ne sont donnés qu'à titre de simples exemples non limitatifs, et il va de soi que l'on pourra modifier de toute façon convenable, la forme, la nature, la disposition et le montage de ses éléments, ainsi que la nature des opérations auxquelles la machine est destinée, sans, pour cela, sortir du cadre de l'invention.
Ainsi, la machine pourrait être utilisée pour des opérations autres que le séchage. D'autre part, une opération de séchage pourrait être combinée avec d'autres opérations réalisées simultanément, telles que polymérisage ou en- core des opérations destinées à modifier les caractéristiques du produit trai- té, par exemple en rendant un papier lavable ou en lui assurant d'autres pro- priétés physiques. Le produit traité ne doit pas obligatoirement exécuter un
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parcours d'aller et de retour dans la machine, mais peut ne traverser celle- ci qu'une seule fois, suivant l'opération envisagée. Au lieu d'être fous, les rouleaux de support pourraient être entraînés positivement, par exemple par des bandes ajourées, ou autres, servant, ou non, en même temps de support au produit traité.
D'autre part, plusieurs machines ou groupes de soufflage peuvent être disposés les uns derrière les autres, si les conditions à rem- plir l'exigent. En-outre ' la machine représentée peut être combinée avec d'autres organes auxiliaires destinés, par exemple, à l'admission d'agents de traitement, à la récupération ou à l'évacuation du fluide de traitement, ou à d'autres buts. De même, les organes de support du produit à l'intérieur de la machine peuvent être différents de ceux représentés.
REVENDICATIONS, 1 . - Procédé pour traiter par un fluide gazeux du papier, ou d'autres produits similaires après un traitement humide quelconque, et no- tamment pour sécher le papier peint, caractérisé en ce qu'un fluide de trai- tement est projeté à grande vitesse, de préférence sous forme de jets indi- viduels, contre la face ou les faces à traiter du produit, de façon à pla- quer celui-ci contre son support ou ses organes de support, sur lesquels il repose librement, lésdits jets étant dirigés, de préférence, sensiblement perpendiculairement à ladite face ou auxdites faces.