Procédé pour sécher des matières non textiles en bandes, et machine pour sa mise en aeuvre. La présente invention comprend un pro e6dé pour sécher des matières non textiles en bandes, telles que des bandes de papier, au larrie et à la continue, et une machine pour la mise en rouvre (le ce procédé.
Le procédé généralement utilisé pour sécher des matières en bandes consiste à souffler de l'air chaud contre ladite matière passant d'une façon continue devant des dis positifs de soufflage. Les températures de l'air chaud sont variables suivant la ma chine utilisée, et souvent inférieures à 100" C. L'air saturé d'humidité est. évacué continuelle ment par un ventilateur et remplacé par une quantité correspondante d'air frais aspiré. Ces machines connues travaillent générale ment à contre-courant, c'est-à-dire que l'ap pel d'air frais se fait. à la sortie de la ma eliine de telle façon que le produit à sécher subisse, avant de quitter la. machine, le con tact de cet, air sec et chaud.
Ce procédé pré- ente l'inconvénient de sursécher le produit traité et d'entraîner une perte de temps et surtout de calories en raison de l'élimination exagérée (le l'humidité.
Dans le procédé que comprend l'invention, les matières à, traiter sont exposées à l'action de vapeur surchauffée .dans une chambre de séchage, ce procédé étant caractérisé en ce qu'on amène la. vapeur surchauffée au con tact de la matière à sécher sous la forme d'un certain nombre de jets individuels à brande vitesse dirigés sensiblement perpendiculaire ment contre la surface de la matière traitée et ayant une force de pénétration telle que l'action de la vapeur soit portée immédiate ment et directement jusqu'au sein de la.
ma tière traitée.
La machine que comprend aussi l'inven tion, pour la mise en oeuv re du procédé, com prenant au moins une chambre de séchage, des moyens de transport pour la matière en bande à traiter, des moyens de soufflage, de, moyens de chauffage et des moyens de dé charge,
est caractérisée en ce que les moyens de soiûf.lage sont agencés de faon à souffler de la vapeur surchauffée sensiblement per pendiculairement contre la surface de la ma tière traitée sous forme d'im .certain nombre de jets individuels ayant une force de péné tration telle que l'action de la vapeur sur chauffée soit portée jusqu'à l'intérieur de la matière traitée, Deux formes d'exécution -de la machine que comprend l'invention sont représentées, schématiquement et à titre d'exemples, au dessin annexé.
Fig. 1 est une coupe longitudinale sché matique d'une première forme d'exécution. Fi-. 2 en est une vue frontale du côté de l'entrée.
Fig. 3 est une coupe longitudinale de la deuxième forme d'exécution. Dans les fig. 1 et 2, 1 désigne une en ceinte calorifugée ,comportant, dans deux pa rois opposées, des fentes rectangulaires 2 et 3 pour l'entrée et la sortie d'une matière non textile en bande à sécher, qui est amenée au large et d'une façon continue par des rou leaux d'entrée 5 et. appelée par des rouleaux de sortie 6.
A l'intérieur de l'enceinte 1 sont. prévus deux dispositifs de transport souples 7 et. 8 passant sur des galets 9 et 10 respective ment, ces .dispositifs pouvant être constitués par des treillis, .des courroies espacées, des chaînes de rame, ou autres, et étant destinés à guider la matière en bande 4 pendant son passage dans l'enceinte 1, tout en laissant sa surface accessible au fluide sécheur.
Deux boîtes de soufflage 11 et 12 sont dis posées dans la moitié supérieure et dans la moitié inférieure, respectivement, de l'en ceinte 1. Ces boîtes sont garnies, sur leur face tournée vers la bande 4, d'une série de tuyères soufflantes 13 et 14, respectivement, d'une constrtetion quelconque appropriée. En outre, les boîtes de soufflage 11 et 12 sont équipées de ventilateurs 15 -et 1.6, respective ment, dont les tuyaux .d'aspiration 17 et 18 respectivement, débouchent à l'intérieur de l'enceinte 1.
Des éléments de chauffage 20 et 21 sont disposés à l'intérieur des boîtes de soufflage 11 et 12, respectivement, pour chauffer le fluide sécheur refoulé par les ventilateurs 15 et 16, respectivement-, à tra vers les tuyères 13 et 14, respectivement.
Des planchettes coulissantes 22 et 23, res pectivement, sont disposées en dessus et en dessous de la fente d'entrée 2 et de la fente de sortie 3, respectivement, ,de façon à ,l)ou- voir obturer partiellement ces fentes d'une façon réglable.
Les planchettes 22 et 23 peuvent être bloquées en position à l'aide d'écrous à oreilles 24 se vissant sur des tiges filetées 25 montées sur l'enceinte 1 et tra versant des coulisses allongées 26 ménagées dans les planchettes 22 et 23.
La machine ci-dessus fonctionne -comme Suit Au début de l'opération, l'enceinte 1 est :remplie d'air qui est aspiré par les ventila teurs 15 et 16 à travers les tubulures d'aspi ration 17 et 18, respectivement, pour être refoulé à travers les tuyères 13 et 14 respec tivement, après avoir été chauffé par les élé ments de chauffage 20 et 21. L'air sortant des tuyères 13 et 14 frappe sensiblement per pendiculairement la surface de la matière en bande 4 passant entre ces tuyères.
Les éléments de chauffage 20 et 21 por tent le fluide gazeux sortant .des tuyères 13 et 14 à une température supérieure à la tem pérature d'ébullition du .liquide imprégnant la bande 4. Dans le cas où le liquide à expul ser est de l'eau, la température du fluide ga zeux débité par les tuyères est, de préférence, portée à une valeur comprise entre 7.10 et. 130 C, ou même au-dessus, si la matière traitée est susceptible de supporter une tem pérature plus élevée.
L'air existant au début dans l'enceinte 1 est ainsi porté à une température de 120 C environ. Le contact de cet air chaud -avec la bande 4 provoque l'évaporation de l'eau con tenue .dans celle-ci. Etant donné que la. tem pérature de l'air est supérieure à. 100 C, au cune condensation de l'eau, une fois évaporée, ne peut se produire, de sorte que l'enceinte 1. se remplit de plus en plus de vapeur d'eau produite d'une façon continue par l'action du fluide sécheur débité par les tuyères 13 et 14 sur la bande 4.
Par conséquent, la pression monte à l'intérieur de l'enceinte, ce qui a pour effet de créer des courants de fluide gazeux s'échappant des fentes d'entrée et de sortie 2 et 3, de façon à égaliser la pression régnant dans le caisson. avec la pression atmosphé rique.
Les tubulures d'aspiration 17 et 18 des ventilateurs 15 et 16, respectivement, alimen tant les tuyères soufflantes 13 et 14, débou- ehent à l'intérieur de l'enceinte 1, de façon a aspirer le fluide gazeux existant dans celle-ci.
Etant donné la production continue de va peur d'eau à l'intérieur de l'enceinte, laquelle est renvoyée pour la plus grande partie par les ventilateurs 15 et 16 sur la bande 4, après avoir été réchauffée par les éléments de chauffage 20 et 21, tandis qu'une faible partie s'échappe par les fentes 2 et 3 pour égaliser la pression intérieure de l'enceinte 1 et la pression atmosphérique, l'air existant au début dans l'enceinte 1. est progressive ment remplacé par de la vapeur surchauffée.
En effet, .la seule communication de l'inté rieur de l'enceinte 1. avec l'atmosphère est réalisée par les fentes 2 et 3, et étant donné que la vaporisation continue crée une surpres sion dans l'enceinte, les courants d'égalisation sont. dirigés de l'intérieur vers l'extérieur, de faqon à s'opposer à l'entrée d'air frais.
Ceci a pour conséquence que le fluide est constitué, après un certain temps de d6mar- rage, exclusivement par de la vapeur sur chauffée dont la température appropriée com prise, de préférence, entre<B>110</B> et 130 C, est maintenue par les éléments chauffants 20 et 21. Grâce à la pression produite par les venti lateurs 1.5. 16, les jets individuels de vapeur surchauffée sont projetés à grande vitesse et sensiblement perpendiculairement contre la surface<B>(le</B> la bande 4.
La surpression qu'on désire maintenir à. l'intérieur peut être réglée à l'aide des plan ehettes 22 et 23 par le réglage de la largeur libre des fentes 2 et 3, c'est-à-dire de la sec tion de décharge.
Il est encore à remarquer qu'on a intérêt à réduire le cubage de l'enceinte 1 au minimum pour réduire ainsi la surface de rayonnement et la quantité d'air initial à. chauffer préa lablement.
Le procédé que l'on vient de décrire pré sente de grands avantages par rapport aux procédés .de séchage connus. Par rapport au séelia-e à l'air chaud, le procédé décrit per met < le réaliser une économie sensible de cha leur par la suppression clés pertes de chaleur importantes provoquées par l'évacuation obli gatoire, à l'extérieur, de l'air saturé encore chaud. D'autre part, le procédé décrit permet un séchage plus rapide que les procédés tra vaillant. avec. des températures inférieures à. 100 C.
En effet, l'humidité à, expulser se trouve non seulement sur la surface de la. bande à sécher, mais aussi à l'intérieur même de celle-ci, à coeur . Or, tandis que, dans les procédés de séchage habituels, l'eau superfi cielle est évaporée directement par le souf flage d'air chaud, l'eau se trouvant à l'inté rieur de la bande doit d'abord monter à la surface par capillarité avant de pouvoir s'évaporer, ce qui demande un temps compa rativement long.
Dans le procédé :décrit ci dessus, au contraire, travaillant avec une tem pérature supérieure à 100 C, l'eau est directe ment vaporisée au sein de la bande d'où elle s'échappe sous forme de vapeur au lieu de monter à l'état liquide par capillarité.
On fait, .de préférence, marcher la. ma chine à une vitesse telle que le produit à sé cher soit extrait de l'enceinte dès que le degré de siccité se trouve suffisamment élevé.
Il convient d'ailleurs d'observer que, dans le procédé décrit, même si l'on fait séjourner le produit à sécher pendant un temps plus long que celui nécessaire à l'évaporation de l'humidité, il est impossible d'arriver à un degré de siccité complète, étant donné que le séchage s'effectue dans une ambiance cons tituée par de la vapeur.
I.1 est donc, de ce fait, impossible d'arri ver à siccité complète. Toutefois, le degré de siccité atteint est au moins égal, sinon supé rieur, au degré hygrométrique que prend gé néralement le produit à sécher dans l'atmo sphère.
En conséquence, même, si par mégarde, le produit reste trop longtemps dans la ma chine, il ne peut pas durcir, comme c'est. le cas pour les produits qui sont, par exemple, séchés dans une atmosphère d'air chaud et sec.
Cela constitue un avantage très important du procédé décrit..
Il est encore à remarquer qu'il existe cer tains produits sensibles, susceptibles de subir des altérations lorsque la température et la durée de traitement dépassent une limite dé terminée. Dans ce cas, il faut donc opérer à. la température minimum possible et. à la vi tesse de traitement maximum, tout en assu rant l'effet de séchage recherché.
Ce résultat est, obtenu en ageneant les tuyères 13, 14 d'une façon appropriée leur conférant une efficacité maximum en réalisant une projec tion sensiblement perpendiculaire et violente du fluide de séchage contre la surface du produit à sécher,<B>de</B> façon à provoquer une action en profondeur, et en assurant son écoulement rapide pour ne pas gêner l'afflux de fluide frais. Un tel groupe de tuyères est, par exemple, décrit dans le brevet suisse N 277263.
La fig. 3 représente une autre façon d'exécution de la machine ayant pour but de faciliter le démarrage, de garantir le maintien du régime désiré, et de permettre la récupé ration des vapeurs existant dans l'enceinte, respectivement des calories contenues dans celles-ci.
Sur cette figure, 27 désigne une enceinte fermée qui est subdivisée par une cloison 28 en deux compartiments A et B qui sont tra versés par une bande non textile 29,à traiter, qui est transportée à travers les comparti ments A et B par un dispositif de transport (non représenté pour ne pas surcharger le dessin), tel que les bandes sans fin 7 et 8 des fig. 1 et 2. Cette bande 29 pénètre .dans l'en ceinte 27 par une fente d'entrée 30, traverse une fente 31 ménagée dans la cloison 28, et quitte la machine à travers une fente de sortie 32.
Chacun des compartiments A et B con tient des caissons supérieur et inférieur 33 et 4 respectivement, dont les faces en regard sont garnies de tuyères soufflantes 35 et 36 respectivement. Des dispositifs de chauffage 37 et 38 sont prévus à l'intérieur des caissons 33 et 34 respectivement. Les tuyères soufflan tes 35 et 36 sont alimentées en fluide de souf flage par des ventilateurs 39 et 40 respective ment.
A l'aide de tubes perforés 41 et 42 respec tivement, qui sont reliés à un collecteur d'amenée commun 43, de la vapeur peut être insufflée dans les caissons 33 et 34 respec tivement.
La bande à traiter 29, guidée à, l'entrée par des guide-lisières 44, passe par des rou- leaux de détour 45 et 46 disposés à. l'entrée et à la sortie respectivement de l'enceinte 2ô.
Des collecteurs d'évacuation 47 et 48, qui communiquent avec un collecteur de récupé ration commun 49, débouchent dans les com partiments A et B respectivement.
Les vapeurs s'échappant spontanément à travers les fentes d'entrée et de sortie 30 et 32 respectivement, à cause de la surpression régnant dans les compartiments A et B, sont captées par des collecteurs de captation 50 et 51 qui communiquent également avec le col lecteur de récupération commun 49. A cet effet, l'extrémité inférieure des collecteurs de captation 50 et 51 est agencée de façon à. former un joint étanche empêchant tout échappement .de vapeur vers l'extérieur tout en permettant le mouvement de la bande 29. Ce résultat est obtenu par des lèvres 52 et 53 s'appliquant d'une façon étanche contre les rouleaux de détour 45 ou 46 et contre la face inférieure de la bande 29 respectivement.
Le collecteur de récupération commun 49 peut conduire à un condenseur (non repré senté) permettant de récupérer l'eau par la condensation de la vapeur, cette eau pouvant. par exemple servir à alimenter des chaudières à vapeur, ainsi que les calories de condensa tion. Toutefois, la vapeur récupérée dans le collecteur de récupération 49 peut aussi être utilisée à n'importe quel autre but. Ainsi, le collecteur de récupération 49 pourrait ali menter une turbine à basse pression, reliée également à un condenseur.
La circulation et la récupération des va.. peurs peuvent être activées en disposant des ventilateurs ou autres dans le collecteur de récupération 49 et/ou dans les collecteurs d'évacuation 47, 48 et de captation 50, 51.
A l'aide de cette machine, l'opération de séchage s'effectue comme suit: Lors de la mise en route, les comparti ments A et B sont remplis d'air qu'il s'agit d'évacuer afin que la matière à sécher se trouve dès le début de l'opération dans une atmosphère exempte d'air autant que possible. A cet effet, les compartiments A et B sont d'abord chauffés à l'aide des dispositifs de chauffage 37 et 38, puis, une fois la tempé rature désirée atteinte, de la vapeur ou de l'eau chaude est admise à l'aide des tubes per forés 41 et 42 à partir du collecteur d'amenée commun 43.
Cette vapeur admise directement; ou provenant de la transformation, sous l'in fluence (le la température élevée régnant, dans l'enceinte, de l'eau chaude introduite, est alors mise en circulation à l'intérieur des compartiments A et B par les ventilateurs 39 et 40, de faon à chasser l'air hors de ceux-ci, cet effet étant favorisé par l'aspiration de ventilateurs éventuels prévus par exemple dans le collecteur de récupération 49, ou sim plement par la surpression produite par l'ad mission de la vapeur à. l'intérieur des com partiments A et B.
Lorsque l'air est suffisamment raréfié ou dilué, la bande à sécher 29 est introduite dans le compartiment A pour y subir le sé ehage désiré. rtant donné que l'évaporation de l'humidité contenue dans la bande 29 pro duit également de la vapeur, l'admission de vapeur à l'aide des tubes 41 et 42 peut être a t ré tée ou au moins réduite à une valeur telle que le débit de la vapeur ou de l'eau chaude admise, ensemble avec la vapeur pro duite dans l'enceinte même, soit.
suffisant polir maintenir le régime désiré, c'est-à-dire la légère surpression-nécessaire polir empê cher toute rentrée d'air.
Dans l'opération décrite ci-dessus, la cha leur nécessaire pour maintenir la tempéra ture désirée dans les compartiments A et B est. produite par les dispositifs de chauffage 37 et 38. Or, il est possible d'obtenir la cha leur nécessaire pendant la marche de la ma chine en admettant la vapeur à travers le col lecteur 43 dans des conditions de pression, de température et de saturation telles, que cette vapeur, lors d'une détente brusque à son en trée dans les compartiments A et B, se trans forme automatiquement en vapeur surchauf fée d'une température appropriée. Dans ce cas, on peut renoncer aux dispositifs de chauffage 37 et 38, ou au moins réduire leur importance.
En faisant entrer la vapeur à une pression de 5 kg par exemple, et à l'état saturé, on obtient, lors d'une détente brusque, une vapeur surchauffée d'une température théorique de 150 C environ clans les compar- timents A et B. Cette vapeur, projetée par les ventilateurs 39 et 40 à travers les tuyères 35 et 36 contre la bande 29, provoque une éva poration importante de l'humidité imbibant celle-ci.
Par l'apport de vapeur fraîche à l'aide des tubes 41 et 42 et par l'évaporation conti nuelle qui a lieu dans les compartiments A et B, la quantité de vapeur existant dans ceux-ci augmente constamment et doit être évacuée pour maintenir constante la surpression régnant dans la machine. Cette évacuation est assurée par les collecteurs 4 7 et 48. D'antre part, les vapeurs s'échappant spontanément sous l'influence de la .surpression, à travers les fentes d'entrée et de sortie 30 et 32 res pectivement, sont. captées par les collecteurs de captation 50 et 51.
Comme déjà exposé ci-dessus, les vapeurs récupérées de cette façon peuvent être utili sées soit. pour fournir de la chaleur par con densation, soit. pour alimenter une turbine à basse pression, soit. pour être réinjeetées dan, une chaudière.
Au lieu de déboucher directement dans les caissons 33 et 34, la vapeur admise par le collecteur 43 pourrait d'abord traverser les dispositifs de chauffage 37 et. 38 avant de sortir par les tubes perforés 41 et 42, de fa çon à travailler d'abord, d'une façon indirecte, comme agent de chauffage, et ensuite, par le contact direct 'avec la bande 29, comme fluide de séchage.
Les vapeurs insufflées et récupérées peu vent être de tolite nature. Au lieu d'être uti lisées dans des dispositifs étrangers à la ma chine, les vapeurs récupérées peuvent être réinjectées dans le collecteur d'alimentation 43. D'autre part, le joint. terminant les collec teurs de captation peut être constitué d'une façon différente de celle représentée, par exemple, en faisant passer la bande à sécher entre deux rouleaux, les lèvres d'étanchéité s'appliquant contre ces rouleaux sans entrer en contact avec la bande traitée.