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Procédé de préparation des conserves de poisson, dispositif et installation pour sa mise en oeuvre.
Demande de brevet français du 30 Juillet 1948 en sa faveur.
Dans la fabrication courante des conserves de petits poissons, sardines par exemple, le poisson, après étêtage, est placé dans des grils de formes diverses qui servent aux différentes opérations de cuisson, séchage à l'air et stockage, l'emboîtage, suivi d'un huilage et de la stérili- sation, n'ayant lieu qu'après ce séchage et ce stockage plus ou moins prolongé.
Il en résulte une manutention considérable des pois- sons qui se trouvent souvent détériorés, une rupture de la continuité dans la fabrication, ainsi qu'une garantie médiocre de la qualité des conserves,
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La présente invention a pour objet un procédé de fa- brication de conserves en botte de sardines et autres pois- sons remarquable notamment en ce qu'il consiste à utiliser, dès après l'étêtage, la boite définitive destinée à contenir le poisson comme moyen de transport et de traitement, ces boites étant munies provisoirement d'une plaque de garde per- forée permettant le renversement total ou partiel desdites boîtes pendant le cours du traitement.
L'invention a également pour objet la combinaison d'une boite à conserve de poisson, de type usuel, et d'un couvercle amovible perforé ou grillagé formant ladite plaque de garde.
L'invention a encore pour objet une installation per- mettant l'application du procédé ci-dessus.
L'invention a enfin pour objet les conserves en botte obtenues par le procédé ci-dessus.
Au dessin annexé,donné uniquement à titre d'exemple: la Fig. 1 est une coupe longitudinale suivant la ligne
1-1 de la Fig. 2 d'une botte munie suivant l'invention d'un couvercle amovible perforé formant plaque de garder la Fig. 2 en est une vue en plan; la Pige 3 est une coupe transversale suivant la ligne
3-3 de la Fig. 1 ; la Pige 4 est une vue en plan de l'ensemble de l'ins- tallation de traitement des sardines par le procédé suivant l'invention; la Fig. 5 est une vue en élévation latérale du dispo- sitif laveur-saumureur de l'installation;
la Fig. 6 est une coupe verticale, suivant la ligne
6-6 de la Fig. 4, mais à plus grande échelle, montrant l'en- semble de la table d'emboîtage, des transporteurs sans fin correspondants et de leur mécanisme de commande;
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la Fig. 7 est une vue en élévation, à plus grande échelle, montrant l'entraînement de l'une des chaînes- trans- porteurs; la Fig. 8 est une vue en plan d'une portion de cette chaîne; la Fig. 9 est une vue en élévation de l'installation du côté du transporteur alimentant les dispositifs préchauffeur, cuiseur et sécheur de cette installation;
la Fig. 10 est une vue en élévation d'un dispositif permettant de renverser les boîtes entre le dispositif préchauf- feur et le dispositif cuisseur; la Fig. 11 est une coupe verticale suivant la ligne
11-11 de la Fig. 10 montrant de profil ce dispositif de renver- sement des boîtes; la Fig. 12 en est une vue en plan correspondant à la
Fig. 10; la Fig. 13 est une vue en perspective du guide de renversement; la Fig. 14 est une vue en élévation montrant l'ensemble desdispositifs d'entraînement des chaînes sans fin des dispo- sitifs préchauffaur, cuiseur et sécheur; la Fig. 15 est une vue en plan correspondante. n vue de la mise en oeuvre du procédé de traitement du poisson après sa mise en boîte, on utilise des boites com- binées avec des couvercles amovibles perforés.
Les Fig. 1 à 3 représentent une boîte 1, de type usuel à sardines, pourvue sur son ouverture d'un couvercle 2, perforé ou grillagé sur toute sa surface, à exception de ses bords longitudinaux 3 qui sont recourbés en 4, de manière à pouvoir coulisser sur les bords lon- gitudinaux 5 de la boîte, ces bords étant légèrement retournés vers l'extérieur. Ce couvercle 2 est enfin pourvu, à l'une de ses extrémités d'un prolongement 6, coudé vers le bas et par ' exemple roulé en 7 à son extrémité, destinée à venir buter au
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cours de la manipulation des boites contre la paroi d'extré- mité de la botte la adjacente.
L'ensemble de l'installation, destinée à l'applica- tion du procédé, est représenté à la Fig. 4. Elle comporte en série les postes successifs suivants: un poste A d'étêta- ge des poissons, un dispositif laveur-saumureur B, une table C d'égouttage et de mise en boite des poissons, un dispositif préchauffeur D, un dispositif cuiseur E, un sécoir F, un dis- positif juteur-sauceur G et une sertisseuse H, ces divers dispositifs de 0 à H étant desservis par un transporteur sans fin I, pourvu en J entre le réchauffeur D et le dispositif cuiseur IL d'un dispositif de renversement sens dessus dessous des bottes.
Le dispositif d'étêtage A est d'un type quelconque connu. Les poissons pris dans des caissettes 8 sont placée sur un transporteur sans fin 9 qui les amène à l'étêteuse A d'où ils tombent étêtés et en vrac dans le dispositif laveur- saumureur B.
Ce dispositif comporte (Fig. 4 et 5) une cuve 10 à fond incliné dans laquelle plonge la partie oblique d'extré- mité d'un transporteur sans fin 11, constitué par un grillage ou toute autre paroi perforée souple. Le brin supérieur passe sur un tambour 12, porté par deux flasques 13, puis contourne un rouleau de renvoi 14, logé dans la cuve 10 et dont les tourillons 15 sont fous dans des paliers 16, portés par les parois latérales de cette cuve lo. Le brin inférieur passe sous un autre rouleau de renvoi 17;
les deux brins supérieur et inférieur se prolongent ensuite, horizontalement, tout au long de la table de chargement C (voir Pige 4 et 6), pour se re j oindre autour d'un rouleau de renvoi à l'extrémité de la table C opposée au dispositif laveur-saumureur B.
Le transporteur est entraîné dans le sens de la flèche f1 (Fig. 4 et 5) à partir d'un moteur électrique 18 entraînant
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par l'intermédiaire par exemple d'une démultiplication à pou- lies 19, 20, 21, 22 et de courroies 23, 24 l'un des tourillons 3:5 du tambour 12,
Au-dessus du brin inférieur qui plonge dans le bac 10 du laveur-saumureur B, est disposée une rampe 26 permettant de déverser, sur les poissons que le transporteur 11 entraîne hors du bac 10, de la saumure destinée à ruisseler et se rassembler dans ledit bac.
Au-dessus du transporteur 11, au droit de la table C, est disposé, longitudinalement, un tuyau 27, dans lequel un ventilateur 28 (Fig. 4) entrafné par un moteur électrique 29 refoule de l'air préalablement réchauffé dans un aérotherme 30. A ce tuyau 27 sont raccordées, de distance en distance, des rampes 51,pourvues de jets 32 (Fig. G), dirigés vers le bas, vers le brin supérieur du transporteur 11.
De part et d'autre de ce transporteur, sont disposés, symétriquement, deux ensembles formés chacun: d'une tablette fixe longitudinale 33 fixée par des ferrures 34 au bâti 55 (Fig. 6) et, entre cette tablette 33 et le transporteur 11, d'une chaîne sans fin 36, cette chaîne décrit une longue bou- cle, guidée par des glissières 37. Chacune de ces chaînes est formée de maillons dont les flasques 38 sont disposés à plat, horizontalement, (Fig. 7, 8) et articulés autour d'axes verticaux 39.
Ces axes portent, deux à deux, de petits pla- teaux 40. Ce sont ces plateaux qui sont guidés par les guides 37. Ces chaînes sont entraînées dans le sens des flèches f2 (Fig. 4) par le dispositif représenté aux Fig. 6 et 7. Chaque chafne sans fin passe à l'une de ses extrémités sur une roue dentée 41. Cette roue engrène avec les rouleaux 42 qui. en- tourent les axes 39 de la chaîne entre les flasques 38. Cette roue est clavetée sur un axe vertical 43 tourillonnant dans le bâti et entraînée par un couple de pignons d'angle 44, 45 par un arbre 46. Cet arbre est pourvu d'un jeu de poulies étagées 47 d'entraînement.
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Les brins extérieurs des deux chaînes s'engagent en a (Fig. 4) sur deux pontets horizontaux 48 qui s'engagent à leur tour, en b au-dessus du transporteur I. Des guides 49 sont prévus au-dessus des coudes des chaînes 36 pour aiguiller sur les pontets 48 les bottes entraînées par ces chaînes par leurs brins extérieurs. Les pontets comportent eux-marnes cha- cun deux guides latéraux 50 (Fig. 4, 9) qui se prolongent par deux coudes à 90 et par des guides 51 au-dessus du transpor- teur I.
Ce transporteur est constitué par une bande sans fin
52 (Fig. 4,9, 11) passant à chacune de ses extrémités sur un tambour 53. L'un au moins de ces tambours est mobile horizon- talement de manière à psrmettre une mise sous tension du trans- porteur, Ses tourillons 54 (Fig. 9) sont portés par exemple par des paliers 55, mobiles dans deux glissières horizontales
56, elles-mêmes portées par le bâti 57. Deux vis 58 permettent de déplacer les doux paliers et d'obtenir la tension désirée.
Le brin supérieur du transporteur 52 se déplace sur des cornières horizontales b9 formant supports.
Ce transporteur 52 dessert d'abord le préchauffeur D.
Dans ce but au droit de l'entrée 60 de l'enceinte 61 de ce pré- chauffeur sont disposés au-dessus du brin supérieur du trans- porteur 52 deux guides arqués 62 (Fig. 4, 9, 12) permettant de diriger en ± les boites dans le sens des flèches f4 (Fig. 4, 12) vers et juste au-dessus du brin rentrant dans l'enceinte 61 d'un transporteur à chaîne sans fin 63. Les deux brins de cette chaîne sont disposés horizontalement dans le même plan et rac- cordés par deux boucles d'extrémité, dont l'une, celle située vers le transporteur I, est à l'extérieur de l'enceinte 31.
Ces boucles' sont formées par le passage de la chaîne du transporteur
63 sur deux roues dentées à axe vertical, dont l'une 64 (Fig. 4,
14, 15), disposée à l'extrémité du préchauffeur D éloignée du @ transporteur I, est motrice. Elle est entraînée, par exemple,
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à partir d'un moteur électrique 65, par l'intermédiaire d'un variateur 66, d'une transmission à pignons ou poulies 67,68 et chaîne 69, d'un arbre 70 et d'un réducteur 71, de telle -sorte que le transporteur 63 se déplace dans le sens de la flèche f5.
Le dispositif préchauffeur il est chauffé par un moyen quelconque connu.
Au-dessus du brin de sortie du transporteur 63 sont disposés deux autres guides arqués 72, destinés à prendre les boites en d et à les guider vers le dispositif de renverse- ment J.
Ce dispositif représenté aux Fig. 4, 9 et 10 à 13, est placé latéralement par rapport au. transporteur I. Il com- porte une plaque horizontale 75 légèrement en contre-bas par rapport au brin supérieur du transporteur I. Cette plaque est percée d'une lumière allongée 74, traversée de bas en haut par un taquet-poussoir 75, destiné à venir prendre appui contre les faces arrière des boîtes 1. Ce' taquet 75 consti- tue une sorte de cliquet.
Il est articulé autour d'un axe
76 sur un coulisseau 77, par rapport auquel il peut osciller dans le sens de la flèche f6 (Fig. 10) à l'encontre d'un ressort de rappel qui tend à le ramener dans la position ac- tive représentée pour laquelle il bute contre une portée 78 du coulisseau 77. Ce coulisseau est monté coulissant dans deux glissières coaxiales 79-80, fixées au bâti du transpor- teur I. Il est déplacé dans ces glissières d'un mouvement alternatif par une biellette 81, articulée en 82 sur ce cou- lisseau et en 83 sur un plateau vertical 84. Ce plateau est monté oscillant autour de son axe 85.
Les oscillations lui sont communiquées par une bielle 86 (Fig. 4, 10, 11) articu- lée en 87 sur ce plateau et en 88 (Fig. 4- sur un tourillon excentré de l'un des tambours 53 d'entraînement du transpor- teur sans fin 52. Grâce à ce mécanisme, le taquet -poussoir
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73 permet de faire avancer les bottes 1, en contact par les pattes 6 de leurs couvercles perforés 2, vers un guide de renversement 89.
Ce guide est représenté à la Fig. 13. Il comporte deux cadres rectangulaires 90, 91 correspondant, à un léger jeu en plus près, à la section transversale des bottes 1.
Le cadre 90 est disposé à l'entrée du guide et le cadre 91 vers son extrémité aval, Le cadre 90 a ses grands côtés horizontaux et de direction perpendiculaire au sens longitu- dinal du transporteur I. Le cadre 91 est redressé dans un plan transversal et dans une position correspondant à une rotation de plus de 90 du cadre 90 dans le sens de la flèche f7, de telle sorte qu'aux cotés mn, no, op et pm du cadre 90 correspondent les cotés mini, n1o1, p1m1 du cadre 91. Les côtés mn et m1n1 sont reliés par deux tiges 92. Les côtés no et n1o1 sont de même reliés par une tige 93.
Les côtés 9J2. e"t o1p1 le sont par deux tiges 94 et enfin une tige 95 relie les côtés pm et p1m1. En raison des positions des cadres, ces tiges sont cintrées en hélice et forment par leur combinaison un couloir hélicoïdal tel que les boites abordant à plat ce couloir par le cadre 90 sont dé jà basculées de plus de 90 autour de leur axe longitudinal quand elles arrivent au droit du cadre 91. Les tiges 94 et la tige 95 se prolongent au-delà du cadre 91 et sont réunies à leurs extrémités par une équerre 96. Comme on le voit, entre le cadre 91 et l'équerre 96 le couloir n'est que partiel et permet la chute, dans une position sens dessus dessous, des boîtes en e¯ (Fig.
4) sur le transporteur I, entre deux guides 97.
Ces guides 97 conduisent les boites renversées en f à l'entrée 98 (Fig. 9)du dispositif cuiseur continu E, au- dessus d'un transporteur sans fin 99 qui décrit, dans un plan horizontal, dans l'enceinte 100 du dispositif , un trajet @ sans fin, à quatre brins parallèles raccordés par quatre
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boucles formés autour de couronnes dentées à axes verticaux.
'Ce transporteur est entraîné par l'une de ces couronnes (101 Fig. 14, 15) à partir de l'arbre transversal 70 par un réduc- teur 102. le transporteur 99 se déplace dans le sens des flèches f8.
A la sortie du dispositif cuiseur continu E, sont disposées en ± d'autres tiges-guides 103 (Fig. 4, 9, 12) ramenant les boîtes renversées d'abord sur le transporteur I, puis en h à l'antrée 104 de l'enceinte 103 du séchoir F, sur le brin d'entrée d'un transporteur horizontal 106 à quatre brins parallèles, situés dans un même plan horizontal et entraîné à partir de l'arbre 70 par un réducteur 107, dans le sens des flèches f9.
A la sortie du séchoir F, deux tiges-guides 108 ra- mènent les boites sur le transporteur I. plus loin en k vers la droite (Fig. 4) d'autres gui- des 109 conduisent les boîtes au dispositif juteur-sauceur G qui est d'un type quelconque connu, tandis que d'autres guides 110 les ramènent en b sur le transporteur I à la sortie du dispositif juteur-sauceur et les amènent à la sertisseuse H qui est également d'un type quelconque connu.
En K est placé un panier ou autre récipient recevant les boîtes, pleines, soudées. la marche de l'installation qui vient d'être décrite est évidente d'après l'exposé qui précède. On la rappellera brièvement ci-après dans son ensemble.
Les poissons avec leurs têtes sont pris dans les caissettes 8 (Fig. 4), ils sont étêtés en A et déversés dans le laveur-saumureur B. Ils en sont extraits, automatiquement, par le transporteur sans fin 11, cependant qu'ils sont lavés par les jets de saumure de la rampe 26 (Fig. 3).
Ils sont ensuite égouttés et partiellement séchés sur le transporteur 11, par les jets d'air chaud issus des ram- pes 3.
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Des ouvrières placées de part et d'autre de la table 'C saisissent les poissons sur le transporteur 11 et en rem- plissent des bottes vides qui sont tenues à leur disposition sur les tablettes 33. Les bottes pleines de poissons mais dépourvues de leurs couvercles perforés sont déposées sur les transporteurs 36 qui les déversent en b, par l'intermédiaire des pontets 48 et guides 49, sur le transporteur I.
Dans la zone X de ce transporteur située en amont du préchauffeur D, zone qui peut avoir une longueur quelconque, les boites sont recouvertes, chacune, d'un couvercle perforé 2 et sont disposées bout à bout, en contact par les pattes 6 de ces couvercles.
Les boîtes sont déversées une à une, en.±, sur le transporteur 63 du préchauffeur D qu'elles parcourent deux fois sur toute sa longueur, En d, elles reviennent, toujours leurs plaques perforées situées en haut, sur le transporteur I. Elles gagnent alors, entraînées par le brin supérieur 52 de ce transporteur, le dispositif de renversement J, qui les fait tomber, renversées sens dessus dessous (c'est-à-dire la plaque perforée en bas) en e entre les guides 97. Ceux-ci les conduisent, dans cette position, en f sur le transporteur sans fin 99 du cuiseur E. Elles le parcourent quatre fois dans le sens de la longueur, pour ressortir toujours renver- sées en g.
Elles pénètrent ensuite en h, toujours dans la même position, dans le sécheur F, qu'elles parcourent quatre fois dans le sens de sa longueur. Elles en sortent en i.
Entre j et k, on redresse les boîtes une à une, par exemple à la main ou par un dispositif de renversement ana- logue au dispositif J, et on les débarrasse de leurs couver- cles perforés 2.
Donc entre les points e¯ et j, les boites circulent 'sens dessus dessous, les poissons étant maintenus dans les
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boites par les couvercles perforés 2. Il en résulte que pendant toute la cuisson en E et le séchage en F, les pois- sons sont exactement comme sur un gril, les jus sortant de ces poissons sont parfaitement évacués par gravité, hors des boîtes, de telle sorte que, sans aucune manipulation directe, individuelle, des poissons, on obtient en j des poissons par- faitement cuits et secs.
Le reste de l'opération ne présente rien de particu- lier. Les boîtes reçoivent en G le jus ou sauce désiré (huile, sauce tomate, sauce vinaigrée, etc..); puis leurs couvercles définitifs non perforés sont sertis en H. On recueille les boîtes serties en K.
Comme on le voit, en dehors de l'étêtage et de leur mise on boîte initiale en C, les poissons ne subissent aucune manipulation directe. Au cours de tout le traitement ulté- rieur, ces poissons restent contenus dans leur botte défini- tive; ils ne risquent pas d'être abîmés ou souillés.
Naturellement, l'invention n'est pas limitée au mode d'exécution représenté et décrit qui n'a été choisi qu'à titre d'exemple. Chacun des dispositifs particuliers A, B,
D, E, F, G, H peut naturellement être réalisé d'une manière quelconque autre que celle qui a été décrite.
REVENDICATIONS
1.- Procédé de traitement du poisson, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser, dès après l'étêtage, la boite définitive destinée à contenir le poisson comme moyen de transport et de traitement, ces boîtes étant munies provi- soirement d'une plaque de gerde, perforée, permettant le ren- versement total ou partiel desdites boîtes pendant le cours du traitement.
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