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" Soutènement polygonal ou en arc de cercle pour exploitations minières." Demande de brevet déposée en France le 23 avril 1948 Demande de brevet additionnel déposée en France le 15 juillet 1948 Demande de brevet déposée à Darmstadt le 5 février 1949 Demande de brevet déposée à Darmstadt le 21 février 1949
L'invention concerne un soutènement polygonal ou en arc de cercle du type dans lequel les extrémités des segmenta des contreventements en acier comportent des armatures en forme de coquilles de forme complémentaire qui pénètrent l'une dans l'au- tre, sans axes d'articulation ou pièces analogues, mais avec interposition éventuelle de pièces rapportées ou fourrures élas- tiques. On connaît des dispositifs de ce type dans lesquels les
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les armatures des segments de contreventement forment des por- tions de cylindres.
Il existe également des armatures de ce genre réalisées sous forme de joint à rotule, auquel cas on prévoit, pour le joint articulé, un manchon entourant les ex- trémités des segments.
Dans une autre catégorie de ces types de soutènements polygonaux ou en arc de cercle, les armatures sont agencées comme joints universels.
Toutefois, ces formes de construction connues ne consti- tuent pas une solution satisfaisante, car elles ne remplissent par toutes les conditions auxquelles doivent satisfaire ces contreventements. Un contreventement de ce type doit conserver sa stabilité totale, même en cas de mouvement d'une assez grande amplitude de l'articulation. Il faut donc éviter en particulier que, lorsque la section de la galerie varie notablement, les armatures qui forment l'articulation se déplacent l'une par rapport à l'autre. Pour éviter des déformations inacceptables, il faut que, dans toutes les positions des éléments de l'arti- culation, les surfaces en contact soient suffisamment grandes.
Une autre condition à remplir est que le montage soit facile et qu'il soit possible d'étayer entre eux, par des moyens sim- ples, les contreventements qui se succèdent dans le sens de la galerie.
Pour remédier aux inconvénients des solutions antéri- eures et pour remplir les conditions énumérées ci-dessus, le contreventement polygonal ou en arc de cercle conforme à l'in- vention, et dont les extrémités des segments, au moins dans l'articulation de faîte, s'articulent l'une dans l'autre par des coquilles bombées complémentaires l'une de l'autre et ayant à peu près la forme d'un arc de cercle ( dans le plan vertical), est caractérisée par le fait que les coquilles ont la forme de portions emboîtées d'enveloppe d'un cône double à axe horizontal et à sommets dirigés en dehors.
On intercale normalement entre
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ces armatures un élément rapporté élastique en une ou plusieurs pièces, pouvant être en bois, en matière plastique, ou en métal approprié ( pouvant être appliqué par pulvérisation ou à la presse). Cet élément peut n'avoir qu'une faible épaisseur et présente, outre une certaine élasticité, l'avantage de com- penser les irrégularités qui se produisent au cours de la fa- brication ou du montage et d'assurer une bonne assise aux sur- faces des coquilles.
Suivait l'invention, la forme choisie des coquilles des armatures procure, dès le montage, un centrage satisfaisant des segments des contreventements. De plus elle permet de poser les segments de contreventements dans la position oblique qui con- vient dans les courbes des galeries, sans qu'il en résulte des pressions superficielles excessives ou une instabilité dangereuse.
L'armature peut aussi être réalisée de façon à donner une forme en arc de cercle à la courbe enveloppe du cône double, en coupe horizontale, en ayant soin toutefois que le rayon de cette courbe ne soit pas trop petit.
Le contreventement suivant l'invention permet de faire varier entre des limites étendues l'angle formé par les serments du contreventement, sans que les armatures risquent de se dépla- cer l'une par rapport à l'autre et sans qu'il se produise une diminution excessive des surfaces de compression correspondantes.
On obtient une forme de réalisation avantageuse en inter- calant, entre les surfaces enveloppe du double cône et ( en prin- cipe ) suivant le même axe, une portion de surface circulaire plane de faible largeur.
Pour que les contreventements successifs s'étayent mutu- ellement d'une manière satisfaisante, il convient de disposer sur une des armatures ( de préférence sur la coquille extérieure ) un prolongement en forme de bride qui sert à recevoir une pou- tre d'assemblage, par exemple avec extrémités en forme de griffes.
Les contreventements suivant l'invention peuvent être fabriqués de diverses manières par emboutissage, forgeage ou
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coulée. De préférence on les fabrique par emboutissage, chacune des coquilles pouvant être en une ou en deux pièces.
En tout cas il faut avoir soin que les coquilles aient une surface assez grande. L'angle formé par les génératrices du double cône est de préférence supérieur à 90 .
Dans certains cas, il convient de réunir les extrémités, éloignées de l'articulation, des segments de contreventement avec les segments attenants par une serrure qui permet aux segments de se déplacer téléscopiquement à l'encontre d'un organe de résistance qui peut être formé, de préférence, par un système de coin. Ce mouvement téléscopique des segments des contrevente- ments est connu en soi, mais dans le cas considéré, la combinai- son de ce dispositif avec l'articulation suivant l'invention présente l'avantage particulier de réaliser un " centrage " qui, en cas d'affaissement du contreventement ou de la charge qu'il supporte du fait de la pression du terrain, empêche la trans- mission d'efforts excentriques à la serrure.
Une autre forme particulière du soutènement se caracté- rise par le fait qu'une moitié du cône double a la forme d'un tourillon conique et l'autre moitié celle d'une coquille conique et que le tourillon conique d'une moitié d'articulation pénètre dans la coquille conique de l'autre. On obtient ainsi deux moi- tiés d'articulation de même forme qui peuvent être établies en acier moulé ou sous forme de pièces forgées. Il est avantageux de faire reposer l'un contre l'autre et par leurs bouts les tourillons coniques des deux moitiés d'articulation, soit direc- tement, soit avec interposition d'une garniture rapportée éven- tuellement élastique.
Un autre perfectionnement consiste à munir les moitiés de l'articulation, sur les côtés du double cône, de surfaces d'appui correspondantes dirigées par exemple dans le sens radial et limitant le mouvement de l'articulation. De plus, il est avantageux de faire reposer axialement l'une contre l'autre les
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deux moitiés d'articulation par des surfaces de poussée tanen- tielles situées dans le plan passant par les sommets du double cône. Cette organisation de l'articulation permet non seulement de réaliser un "centrage" automatique satisfaisant, mais encore empêche un déversement latéral de l'articulation, étant donné que les deux moitiés d'articulation reposent axialement l'une contre l'autre, dans les deux sens en s'encastrant l'une dans l'autre par des surfaces de poussée d'assez grandes dimensions.
En intercalant des garnitures rapportées élastiques entre les surfaces frontales des tourillons coniques, il est possible de donner aux éléments d'articulation une position légèrement oblique, ce qui est avantageux dans les galeries courbes.
L'articulation de faite conforme à l'invention, peut avantageusement être combinée avec des poutres de faîte continues en fer, par exemple des profilés en forme de rail. Conformément à l'invention, on découpe, dans l'âme du profilé, des entailles en forme de cavité dans lesquelles pénètrent, des deux cotés, les moitiés d'articulation, tout au moins par les tourillons coniques. L'âme de la poutre est en quelque sorte emprisonnée entre les moitiés d'articulation qui sont cependant solidement assemblées entre elles.
Cet assemblage entre les contreventements successifs et les poutres est très simple et procure, non seulement une assise solide des poutres, mais encore le maintien de l'écartement en- tre les contreventements. De préférence, les tourillons c8niques sont percés d'un trou axial qui, en cas de besoin, permet de réaliser un assemblage entre l'articulation et la poutre de faîte en faisant passer, dans le trou en question, des barres continues ou des goupilles coupées dans le sens longitudinal.
Dans le cas où l'articulation est disposée au point de rencontre de deux profilés de faite successifs, les dispositifs d'accouple- ment des extrémités des poutres sont établis de façon à passer dans le trou de l'articulation.
Le raccordement des éléments de l'articulation et le montage sont encore simplifiés du fait que la goupille d'ar-
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ticulation disposée dans l'alésage axial de l'articulation, est constituée au moins par deux parties, de préférence identiques, pouvant être serrés par un déplacement axial relatif ; dites parties étant assurées contre tout desserrage, de préférence par leur accouplement aux poutres raccordant les contreventements.
Les deux parties de la goupille sont introduites par une de leur extrémités et en sens opposé, dans l'alésage de l'articulation et sont fixées directement par cette extrémité à la poutre où elles y sont attachées, d'une autre manière quelconque par un élément d'assemblage. Ces deux parties étant serrées en sens opposé, d'une oart, l'une contre l'autre et,d'autre part, contre les éléments d'articulation, elles ne peuvent d'aucune manière traverser ou être entraînées au travers de l'alésage axial de l'articulation.
De nombreuses formes d'exécution de la goupille d'arti- culation sont possibles. Une construction avantageuse consiste dans l'utilisation de deux coins à biais opposés, qui se guident mutuellement par leurs surfaces adjacentes; leur surface extéri- eure glissant sur la surface cylindrique intérieure de l'alésage de l'articulation. Afin de réduire le déplacement axial nécessai- re au clavetae, les éléments de goupilles peuvent être munis, dans leur partie médiane, de surfaces obliques assez courtes, mais d'une inclinaison relativement prononcée.
Une forme d'exécution particulièrement avantageuse ré- side dans le fait que chacune des parties de la goupille d'arti- culation est munie, à une de ses extrémités, d'un nez dirigé vers l'extérieur et s'appliquant frontalement contre l'élément d'articulation; le diamètre total maximum de ces deux parties de goupille étant égal ou, de préférence, légèrement inférieur au diamètre de l'alésage de l'articulation. Dans cette construc- tion, le serrage axial des parties de la goupille est limité par la position de leur nez extérieur, de manière à empêcher, avec sécurité, toute pression radiale nuisible entre la goupille et l'alésage axial de l'articulation et d'assurer le mouvement
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relatif des deux moitiés d'articulation. Cette exécution permet, en outre, un desserrage facile de la goupille.
Les extrémités des goupilles devant traverser l'alésage de l'articulation, sont munies de trous, fentes ou crochets, afin de permettre leur fixation aux poutres ou l'introduction d'éléments de sécurité. Un accouplement simple avec les poutres est obtenu dans ce cas en prévoyant des chambres sur les extré- mités frontales des poutres, dans lesquelles les extrémités ef- filées des goupilles peuvent être introduites.
Dans les dessins annexés l'objet de l'invention est re- présenté, à titre d'exemple, par différentes formes d'exécution,.
La fi.l est une élévation d'un contreventement en arc.
La fig.2 est une élévation à plus grande échelle de l'ar- ticulation de faite.
La fig.3 est une élévation d'une autre forme d'exécution du contreventement, et la fig.3a est une coupe longitudinale de la serrure.
Les figs. 4 et 5 sont des coupes horizontales de deux formes d'exécution de l'articulation de faîte.
La fig.6 est une élévation d'une autre forme d'exécution de l'articulation de faîte.
La fig.7 est une coupe suivant la ligne A-A de la fig.6.
La fig.8 est une vue en bout de l'extrémité de la poutre d'assemblage de la fig.7.
La fig.9 est une autre forme d'exécution de la poutre d'assemblage.
La fig.10 est une variante de l'articulation de faîte.
La fig.ll est une coupe suivant la ligne B-B de la fig.10
La fig.12 est une coupe suivant la ligne C-C de la fig.ll
Les figs. 13 et 14 représentant en élévation et de profil une forme de construction spéciale de la coquille extérieure.
La fig.15 est une coupe horizontale d'une autre forme d'exécution des armatures.
La fig.16 représente les limites des positions angulaires
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des segments du contreventement.
La fig.17 montre deux formes de réalisation des pièces rapportées élastiques.
Les fis. 18 à 20 représentent une autre forme d'exécu- tion en différentes positions.
Les fis. 21 à 65 montrent des formes d'exécution, avec des moitiés d'articulation de formes identiques, leurs inter- connexions entre elles, avec les poutres et avec les serments de contreventement.
Le contreventement suivant l'invention, se compose de serments 1 en fers profilés, dont les extrémités comportent des armatures. Les armatures inférieures 2 qui reposent sur un bois dit d'écrasement, ont la forme de coussinets, tandis que celles qui forment l'articulation de faîte, ont une forme spéciale, oui sera décrite à part et à l'appui des figures correspondantes.
Les armatures de l'articulation de faîte sont formées par des coquilles 3 et 4 complémentaires l'une de l'autre, péné- trant l'une dans l'autre et ayant, dans le plan vertical, la forme d'un arc de cercle. Ainsi que le montrent les coupes ho- rizontales des figs. 4 et 5, ces coquilles d'armature sont for- mées par des portions, emboîtées l'une dans l'autre, d'enveloppe d'un cône double, à axe horizontal et à sommets dirigés en dehors.
Une pièce rapportée ou fourrure élastique 5 est intercalée entre les armatures et a une forme correspondant à celle des coquilles. ette fourrure peut être en une seule pièce, c'est-à-dire avoir la forme d'une cuvette, ou se composer de plusieurs pièces. Il suffit que cette fourrure soit disposée entre les surfaces côni- ques proprement dites.
Comme on le voit sur les figs. 4 et 5, une portion de surface plane circulaire 6 est intercalée entre les surfaces.'- d'enveloppe du double cône et suivant le même axe. La fig.5 représente les pièces dans la position qu'elles occupent en cas de forte poussée du terrain, c'est-à-dire lorsque l'élément élas- tique est comprimé. Il ressort aussi des figs. 4 et 5 que les
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inclinaisons des doubles cônes des deux armatures 3 et 4 sont différentes, de façon à ménager entre elles un intervalle de lar- geur allant en croissant vers l'extérieur, ce qui permet de mieux les adapter dans les galeries courbes.
Les coquilles extérieures 3 des figs. 1 à 5, sont formées de deux cornières, dont les ailes 7. orientées en arrière, sont assemblées par des rivets 8. Le segment correspondant 1 du con- treventement se loge dans des échancrures 9 des ailes 7. Ces pièces sont assemblées par des boulons 10.
Des éclisses 11, assemblées par des boulons 12 avec l'âme du segment 1 du contreventement correspondant, servent à fixer la coquille intérieure 4 sur ce segment. L'intervalle entre les éclisses, intervalle qui correspond à la largeur de l'âme, est rempli par une plaque d'appui 13. Les surfaces frontales antéri- eures des éclisses 11 et de la plaque 13 s'appliquent à plat contre la partie médiane de la coquille intérieure et y sont fixées par soudure.
Ainsi que cela ressort de la fig.2, les coquilles exté- rieures comportent un prolongement 3' dirigé, par exemple, tan- gentiellement à la partie supérieure et dépassant l'extrémité de l'autre segment, pour limiter ainsi la poussée, de haut en bas, de l'.articulation de faîte et pour augmenter la sécurité contre un déplacement des éléments de l' articula tion.
La forme de réalisation des figs. 6 à 8 comporte une coquille extérieure 3a en une seule pièce, de préférence en fer laminé embouti. Des éclisses 14 servent à fixer cette co- quille sur le segment 1 du contreventement correspondant et, par des portions coudées 15, entourent la partie centrale de la coquille extérieure. La coquille intérieure 4 est fixée sur le segment du contreventement correspondant de la manière dé- crite plus loin à propos des figs. 10 à 12.
La coquille extérieure comporte un prolongement coudé en forme de rebord 16, dans lequel pénètre une pièce de raccor- dement 17, en forne de griffe, d'une barre ou poutre 18, qui
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étaye le contreventement par rapport au contreventement voisin.
Alors que, sur la fig.7, cette barre 18 est en fer profilé, elle est constituée, sur la fig.9, par une poutre en bois 18a, encastrée dans une pièce de raccordement 17a en forme de douille.
Dans la forme de réalisation des figs. 10 à 12, l'assem- blage de la coquille intérieure avec le segment de contrevente- ment a une forme spéciale, d'après laquelle les éclisses 11 ( des figs. 4 et 5 ) avec la plaque l'appui 1, qui se trouve entre elles, pénètrent dans une échancrure 19 de la coquille intérieure. Sur la fig.12, la partie emboîtée des éléments de fixation s'étend à peu près sur un tiers de la périphérie de la coquille intérieure. De toute évidence, la coquille est encore soudée aux pièces 11 et 13 et le dispositif décrit permet de sou- lager les joints soldés.
Les figs. 13 et 14 représentent une forme de réalisation spéciale de la coquille extérieure qui, dans ce cas, est de pré- férence en une saule pièce emboutie. La coquille 3b comporte, sur sa partie postérieure, une surface plane 20 repoussée en dehors et servant d'appui au segment 1 du contreventement. Sur la fig.15 la coquille intérieure est en deux moitiés 4a sembla- bles, de préférence également en fer laminé embouti, lesquelles moitiés comportent chacune un prolongement 11a en forme d'éclis- ses, ces deux éclisses s'appliquant à plat, l'une contre l'autre, dans leur portion antérieure ( dans le plan vertical), tandis que, dans leur portion postérieure, elles laissent subsister entre elles un intervalle 21 servant à loger l'âme du segment du contreventement.
Ainsi que le présente schématiquement la fig.3, l'extré- mité du segment de contreventement la; qui porte la coquille ex- térieure est reliée au segment voisin lb par l'intermédiaire d'une serrure 22 établie de façon à permettre aux segments de prendre un mouvement léscopique à l'encontre d'un organe de résistance. Cet organe de résistance peut être formé, d'une manière connue, par un système de coin disposé dans la serrure.
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On a désigné par 23 une pièce rapportée élastique disposée de chaque côté dans le. serrure.
La construction de l'articulation de faîte suivant les figs. 18 à 20 correspond à peu près aux formes d'exécution déjà décrites, mais dans le cas présent, l'extrémité frontale du segment portant le tourillon intérieur 4 est amené très près de la coquille 1 de l'autre segment. En outre, en dehors du pro- longement 3' prévu sur la coquille extérieure, celle-ci porte sur sa partie inférieure un autre prolongement 3", dépassant la surface de support du tourillon intérieur et recouvrant, de préférence, le segment opposé. Il est avantageux de recourber légèrement vers le bas l'extrémité de ces prolongements 3".
De cette manière, la coquille extérieure enveloppe le tourillon intérieur et éventuellement l'extrémité du segment du contre- ventement et assure les serments de contreventeuent contre tout glissement dans l'articulation aussi bien dans le cas d'une di- minution de l'angle formé par le segments, provoquée sous l'effet de la pression du terrain, que dans celui d'une augmentation du dit angle.
Les prolongements %Il sont constitués avantageusement par des parties des fers conrières constituant les coquilles . Dans certains cas cependant il est possible de prévoir des prolonge- ments indépendants qui sont, éventuellement, fixés par soudure.
Dans les formes d'exécution suivant les figs. 21 à 65, chaque articulation de faîte est constituée par deux moitiés . @ d'articulation de forme identique. Dans chaque partie d'articu- lation une des moitiés du cône double est constituée par un tourillon conique 24 et l'autre moitié par une coquille conique 25, le tourillon de l'une des parties s'emboîtant dans la co- quille de l'autre moitié ( voir par exemple figs. 24 et 25).
Chaque moitié d'articulation porte des prolongements 7a en for- me d'éclisses pour la fixation aux segments 1 au moyen de bou- lons ou de rivets traversant les perforations 7b. Les tourillons coniques 24 des deux moitiés d'articulation reposent l'un sur
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l'autre par leurs surfaces frontales planes intérieures 24a ( fig.25 ). A l'edroitdde son plus grand diamètre, chaque tourillon 24 peut être muni d'un court prolongement cylindrique 24b, ainsi qu'il ressort de la fig.23. Au-dessus et en-dessous des surfaces de pression formées par les tourillons et les co- quilles extérieures, sont prévues des surfaces de support 26, dirigées radialement vers l'extérieur et formant butée pour limiter le mouvement de l'articulation.
La surface 26 prévue au-dessus de la coquille conique 25 peut, suivant les figs.
34 et 35, être prolongée de manière à former un prolongement 27 recouvrant le tourillon conique opposé de l'autre moitié de l'articulation. De cette manière il est obtenu des surfaces tangentielles de poussée 28, à l'aide desquelles les moitiés d'articulation sont tendues axialement l'une par rapport à l'au- tre. Enfin, une garniture élastique peut être intercalée entre les surfaces 24a et 28.
Dans le cas de l'emploi d'une poutre métallique 18b, profilée en forme de rail, des évidements 29, en forme de cavités sont prévus dans l'âme 18c, ces cavités servant à recevoir les moitiés d'articulation à relier et permettant ainsi d'une ma- nière très simple une liaison des extrémités de segments avec la poutre, tout en ne nuisant pas à leur articulation. Tandis que dans la fig. 28, les entailles 29 en forme de cavité n'in- téressent que la hauteur de l'âme 18c, les entailles 29a, sui- vant la fig.32, sont ouvertes vers le bas. L'articulation est introduite par le dessous et une garniture de support en bois 31 ou analogue est disposée entre les surfaces d'appui 30 des moitiés d'articulation et la poutre 18b.
Les figs. 30, 34 et 35 montrent la disposition de l'ar- ticulation au point de rencontre de deux poutres successives 18-.
Les entailles 29 et 29a, chevauchent les extrémités des deux pou- tres. Les éclisses 12, servant à l'assemblage des profils 18b, traversent dans ce cas un alésage 41 percé dans les moitiés d'articulation en direction des articulations et elles sont ser- rées sur les poutres au moyen des coins 3.
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Les trous 34 gerces dans la poutre, sont destinés à re- cevoir les coins 33. Les éclisses 32 ne sont pas nécessaires pour tendre l'articulation. Rien ne s'appose cependant à assem- bler supplémentaireuient chaque articulation à la poutre au moyen d'éclisses 32. Conformément à l'exemple de la fig.6, ces éclis- ses peuvent présenter la forme d'une barre dont les entremîtes sont munies des entailles 32'. Les trous 34a correspondant aux trous 34, prévus dans l'âme 18c de la poutre 18b.
Suivant les figs. 38 et 39, on peut prévoir entre les moitiés d'articulation et les segments, les logements 35 destinés à recevoir des bois de support 35a. Latéralement ces logements sont limités par des taquets de fixation 7d des moitiés d'arti- culation. L'assemblage des taquets 7d aux extrémités des segments 1 s'effectue au moyen de boulons 10 guidés dans des lumières longitudinales 36. La garniture 35a en bois, est renforcée aux deux surfaces opposées de contact par des plaques 7.
Il est en outre possible d'assembler l'articulation ou rail 18b disposé au-dessus de l'articulation. Les figs. 41 à 45 montrent, à titre d'exemple, un tel assemblage. Sous le rail 18b est fixée une plaque 38, munie d'une bague de pression 39, s'en- gageant dans l'articulation. Cette bague de pression est saisie et serrée par les tourillons coniques 24, des moitiés d'articu- lation, entre leurs surfaces frontales 24a. La partie cylindrique 24b représentée dans les figs. 21 à 23 est remplacée dans la présente forme d'exécution par la bague de pression 39. Afin d'obtenir une charge uniforme de l'articulation, on peut enfon- cer des coins en bois 40 entre les moitiés d'articulation et la poutre 18b.
Ainsi qu'il ressort des figs. 46 à 51, la goupille d'ar- ticulation peut être formée par deux moitiés identiques 32a et 32b, dont les surfaces adjacentes portent dans la région médiane une surface oblique 42 relativement courte, mais présentant une inclinaison relativement prononcée. Les faces extérieures 43 de ces moitiés de goupille 32a et 32b constituent une surface
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cylindrique, c'est-à-dire que ces surfaces sont essentiellement parallèles l'une par rapport à l'autre et par rapport à le paroi de l'alésage 41 de l'articulation. Les extrémités effilées 44 des moitiés de goupille sont munies de trous ou de fentes 45, en vue de leur assemblage avec les extrémités des poutres 18b.
L'autre extrémité de chaque moitié de goupille porte un nez 47 dirigé vers l'extérieur et s'appliquant frontalemetn contre les éléments coniques de chaque moitié d'articulation. En outre. cette extrémité porte un oeillet ou un crochet 48, dans lequel peut être fixée une corde 49 destinée à permettre l'extraction de la goupille. ( Voit figs. 51 et 52 )
L'assemblage de l'articulation de faîte s'effectue de la manière suivante: par rapprochement des segments 1, les moi- tiés d'articulation sont emboîtées ( voir figs. 48 à 51 ) en- suite, une des moitiés 32a de la goupille d'articulation ( re- présenté dans la fig. 46 ) est introduite d'un côté, tandis que l'autre moitié 32b est introduite par le côté opposé de l'alésage 41..
Les deux parties de la goupille sont pressées l'une contre l'autre par leurs surfaces obliques 42 et remplissent à peu près entièrement l'alésage 41. Le déplacement relatif des éléments 32a et 32b est limité par le nez 47, qui s'appuie frontalement contre les moitiés d'articulation. Les surfaces obliques 42, ainsi que les nez 47, sont disposées de manière qu'il subsiste
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un faible jeu entre surface extérieure 43o 7a.gaa.p t ..,1' lé-. -- sage, ce jeu étant nécessaire pour assurer la mobilité de l'ar- ticulation.
Afin d'mpêcher que les parties de goupilles ne sortent de l'alésage, des vis ou des coins 46 sont introduits dans les trous 45, percés dans leurs extrémités effilées. Ainsi qu'il ressort des figs. 49 et 50, les extrémités 44 peuvent être accouplées directement aux sections des poutres 18b disposées entre les contreventements successifs, de manière que la goupille d'articulation constitue l'élément d'accouplement de deux sec- tions de poutres successives. L'assemblage avec la poutre 18b
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est réalisé de manière que l'âme 18c de la poutre se dispose bout à bout avec l'extrémité renforcée d'une moitié de goupille afin que la position de l'autre moitié de goupille soit assurée. en même temps à l'intérieur de l'articulation.
Lors de l'enlèvement du contreventement en vue de son réemploi, le desserrage de la goupille est obtenu en chassant une de ses moitiés, à l'aide d'un marteau en bois, ou bien en exerçant une traction sur la corde 49, fixée à l'oeillet 48 sur l'extrémité renforcée de la dite moitié. ( Voir figs.51 et 52).
Les figs. 53 à 61 représentent différentes formes d'exé- cution d'extrémités de poutres, dans lesquelles ont été formées des logements 51 soit par soudure de fers plats 50, entre les ailes des fers profilés ( fies. 55, 58 et 59), soit par la courbure des ailes des fers profilés ( voir figs. 56). L'extré- mité effilée des parties de la goupille d'articulation v est introduite et est accouplée au moyen de l'élément d'assemblage 46 représenté par les figs. 49 ou 50. Dans le cas de l'emploi d'une poutre de faîte tubulaire, l'extrémité du tube est pourvue d'un corps de remplissage 52 ( voir fig.53 ).
Les figs. 62 à 65 montrent des assemblages extrêmement simples et avantageux des moitiés d'articulation avec les seg- ments de contreventement 1. La moitié d'articulation suivant les figs. 62 et 63 porte sur sa partie dorsale un prolongement 53, qui correspond essentiellement à la section du segment de contreventement 1, qui vient s'y appuyer. Le prolongement porte sur sa face dirigée vers la galerie, un rail guide 54, sur le- quel vient reposer le côté extérieur du pied du segment de con- treventement. En outre, ce prolongement porte des grands taquets d'éclisses 7e, dont la section présente la forme de base d'un U.
Le rail guide 54 et les taquets d'éclisses 7e limitent un loge- ment enveloppant étroitement le pied et au moins la partie ad- jacente de l'âme du profil de contreventement; des profils en double T ou en forme de rail de différentes hauteurs d'âmes
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pouvant être introduits dans ce logement pour y être accouplés à la moitié d'articulation, tout en résistant à tout effort de flexion. En outre, le prolongement porte d'autres prolongements 55 en forme de fourche, sur lesquels s'appuie la tête du segment de contreventement.
Cette exécution du prolongement de support exige relati- vement peu de matériel, de sorte que la moitié d'articulation dans sa totalité peut être réalisée d'une manière relativement légère.
Dans la forme d'exécution suivant les figs. 64 et 65, les taquets d'éclisses 7e ont été supprimés. L'assemblage du prolongement de support 53 à l'extrémité du segment a lieu par soudure, cet assemblage est soumis à des efforts réduits du fait que le pied du profil s'appuie sur le rail guide 54.
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