BE480232A

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Publication number: BE480232A
Authority: BE

Description

"Perfectionnements aux machines à laver et à. essorer telles que les machines de blanchissage et aux pro- cédés de nettoyage"
La présente invention a pour objet un appareil et un procédé nouveaux et perfectionnés pour le nettoyage et l'essorage des matières,

La machine à laver et à essorer perfectionnée suivant l'invention comprend d'une part une cuve comportant des moyens destinés a laver et à rincer la matière traitée au moyen d'un fluide, et à extraire ce fluide de cette matière après ce lavage et ce rinçage, et d'autre part un dispositif imprimant à cette cuve un mouvement continuel d'oscillation penuant ces opérations.

L'invention vise aussi un diaphragme pour une cuve de machine à laver et des moyens pour essorer les matières nettoyées dans cette cuve, ces moyens comprenant un élément flexible en forme de cuvette présentant un rebord périphérique servant à le fixer, et des moyens pour serrer ce rebord périphérique dans la paroi de la cuve; l'élément flexible en forme de cuvette présente une lèvre près de ce rebord, lèvre s'appliquant contre la paroi de la cuve.

L'invention vise un procédé de nettoyage des matières textiles dans une cuve, qui consiste à agiter ces
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tlatières textiles dans un fluide Gétersif, chasser le fluiae des matières par un mouvement ascendant, à agiter les matières dans un fluide de rinçage, à ajouter du fluide de rinçage pour évacuer ledit fluide en un point situé au-dessus des matieres, ot enfin à extraire le fluide de rinçage également au-dessus des matières.

Un autre objet de l'invention consiste en un appareil nouveau et perfectionné pour le nettoyage et l'essorage combinés, du type comprenant des moyens pour , pressurer les matières et les essorer.

Conformément à un autre objet ou caractéristique de l'invention, l'appareil comprend une cuve pour dea

matières, (telles que aes vêtements ou du linge par exemple) pouvant osciller'autour d'un axe en principe vertical, à une vitesse relativement faible, pendant les deux opérations de nettoyage et d'essorage, et comportant des moyens nouveaux pour nettoyer les matières et les essorer..

Un autre objet ou caractéristique consiste en ce que l'appareil comprend: une cuve oscillante présentant, à l'intérieur, des palettes ou autres saillies susceptibles d'assurer un effet de nettoyage ou de lavage, et un organe flexible pouvant s'appliquer contre la partie inférieure de- la cuve. pour constituer le fond da celleci et y supporter le liquida au cours de l'opération de lavage; et des moyens permettant d'introduire un fluide au fond de la cuve au-dessous de cet organe et susceptibles, au cours de l'oscillation continuelle de la cuve de soulever les matières tout en évacuant le liquide du lavage à travers des ouvertures pratiquées dans le sommet de la cuve et de comprimer ensuite les matières contre le somuet de la cuve pour en extraire le liquide-.

Suivant une autre caractéristique, l'appareil de nettoyage et d'essorage comporte: une cuve de forme générale sphérique, montée de manière à osciller sur un axe vertical et présentant sur sa paroi intérieure des palettes assurant une action de lavage lorsqu'on place dans la cuve des matières à laver et un liquide approprié; un organe flexible dont le bord est fixé de manière étanche à la paroi de la cuve et qui,est normalement disposé de manière à s'appliquer contre la partie inférieure de la cuve et contre lesdites palettes, et susceptible

également d'être appuyé de bas en haut contre la partie supérieure de la cuve pour chasser le liquide de cette partie, certaines parmi les palettos disposées dans la cuve au-dessus de l'organe flexible étant constituées en une matière déformable.

D'autres objets ou caractéristiques de l'invention sont les suivants :
L'appareil de nettoyage et d'essorage comporte une cuve oscillant sur un axe vertical et récouverte d'un couvercle perforé, des moyens pour faire osciller continuellement la cuve au cours des opérations de lavage, d'essorage et de rinçage, des moyens pour alimenter la cuve en eau chaude en vue d'une opération de nettoyage ou de lavage et pour alimenter la cuve en eau froide pendant une opération de rinçage; - l'appareil comprend des moyens permettant d'en commander le fonctionnement, ces moyens comprenant un interrupteur de sécurité porté par la cuve et qui n'est fermé que lorsque son couvercle perforé est en position de fermeture;

- l'appareil comporte un dispositif de commande automatique assurant successivement les opérations de lavage, d'essorage, de rinçage et d'essorage dans l'ordre indiqué; - l'appareil est un appareil de nettoyage et d'essorage combinés, de construction extrêmement simple qui ne fonctionne qu'à une vitesse relativement faible et sans provoquer de vibrations sensibles: il permet de laver et de rincer les vêtements et d'en extraire lea eaux- de lavage et de rinçage, de manière à éliminer la

presque totalité des matières étrangères, en laissant les vêtements presque secs.

D'autres objets, caractéristiques ou avantages de l'invention sont : - L'appareil et Le procédé permettent de rincer avec efficacité les matières lavées au moyen d'eau froide; et - l'appareil et le procédé permettent de laver, d'essorer, de rincer et d'essorer les matières dans l'ordre, indiqué en assurant un lavage, un rinçage et un séchage améliorés.

D'autres objets, caractéristiques et avantages ressortiront de la description détaillée-- qui suit en référence au dessin annexé qui en montre un mode de réalisation préféré et sur lequel :
La fig, 1 est une vue en perspective,
La fige 2 est une coupe verticale centrale,
La fig. 3 est une coupe verticale centrale fragmentaire par un plan perpendiculaire à celui de la fig, 2, suivant 3-3 de cette figure,
La fig. 4 est une section plane suivant 4-4 de la fig. 2, avec certaines parties arrachées,
La fige 5 est une vue en plan fragmentaire de la cuve avec le couvercle en position d'ouverture,
La fig. 6 est une coupe horizontale suivant 6-6 de la fig.

2,
La fige 7 est une coupe verticale à plus grande échelle suivant 7-7 de la fig 6,
La fig, 8 est une vue en perspective de l'organe flexible,

La fig. 9 est une coupe verticale centrale de la cuve, assez semblable à la fig. 3 (à plus petite échel- le) mais montrant le liquiae et les matières contenus dans la cuve au cours d'une opération de lavage,
La fig, la est une vue semblable montrant les positions relatives des éléments pendant une opération d'essorage,
La fig. 11 est une vue schématique des organes de l'appareil, avec les circuits hydrauliques et élec- triques de celui-ci ainsi que son mécanisme de commande automatique.

L'invention est susceptible de réalisation sous des formes diverses; on a représenté et'décrit un mode de réalisation préféré qui, bien entendu, ne doit être considéré que connue un exemple et une illustration du moyen général do l'invention, sans limiter celle-ci en aucune façon.

Sur le dessin et notamment sur les fig. le 2 et 6, on a représenté une machine a laver et.à essorer do- mestique comprenant un boîtier de forme générale cylin- drique ayant une partie supérieure ou couvercle 20 et ou fond une partie inférieure/21, une cloison 22 horizontale aivisant le boîtier en un compartiment supérieur 23 et un compartiment inférieur 24, un couvercle 25 obtu- rant une ouverture 26 pratiquée dans le sommet du compar- timent supérieur et une embase à peu près circulaire 27 fixée au fond du boîtier.

Un récipient (ou une cuve) de forme générale sphérique 28 est disposé dans le compenti- , ment 23, et est soutenu de manière à osciller autour d'un axe vertical grâce à une pièce 29 fixée à l'extrémité

supérieure d'un arbre,de commande 30 monté dans un palier 31 dans la cloison 22 et un palier de butée 32 fixé à l'embase 27.

Telle qu'elle est représenté, la cuve 28 se compose d'une partie inférieure sensiblement hémisphérique 35 et d'une partie supérieure 36 percée d'une ouverture 37. Un couvercle intérieur 38 pour l'ouverture 37 se présente avec un bord 39 à l'intérieur de la partie 36 à laquelle il est articulé au moyen d'un axe 40.

Le couvercle intérieur 38 est percé de plusieurs- orifices 41 et est disposé juste au-dessous du couvercle 25 du bottier ou couvercle extérieur. Comme le montre la fig. 5, le couvercle inférieur peut basculer autour de l'axe 40 pour. s'ouvrir en donnant accès à l'intérieur de la cuve; il permet ainsi d'y introduire ou d'en extraire du linge ou autres matières lorsque le couvercle extérieur 25 est ouvert. Une poignée 42 sur le couvercle intérieur 38 sert aussi à fermer un interrupteur de sécurité 43 en entrant en contact avec un élément 44 de celui-ci, lorsqu'on place le couvercle intérieur basculant à sa position de fermeture. Ainsi qu'on le verra plus loin, cet interrupteur est intercalé dans le circuit de commande principal du moteur entraînant l'appareil et en interdit le fonctionnement. sauf lorsque le couvercle intérieur 38 est fermé.

A l'intérieur, la cuve 38 possède deux palettes 45 faisant saillie à l'intérieur de la partie inférieure 35, et deux palettes 46 faisant saillie à l'intérieur de la partie supérieure 36. De préférence, les palettes se trouvent dans un même plan vertical, comme le montre

la fig. 3, et leur effet est de provoquer, pendant les lentes oscillations de la cuve, un effet de lavage du liquide sur les matières placées dans la cuve. Un organe flexible (ou diaphragme) 47 est disposé de Manière à s'adapter normalement contre la surface interne de la partie inférieure 35, en épousant étroitement la surface des palettes 45p comme le montrent très clairement les figé 2, 3 et 9. L'organe flexible (ou membrane) 47 a sensiblement la forme d'une cuvette.

Il peut être en caoutchouc ou autre matière appropriée et il est muni d'un rebord 47a dirigé vers l'extérieur et vers. le bas, fixé entre des brides radiales 48 et 49 prévues respec- tivement sur les parties 35 et 36 de la cuve. ce rebord du diaphragme est solidement serré entre les brides 48 et 49 au moyen d'une bague ne serrage 50 que l'on a représentée ici sous forme de deux pièces fixées l'une à L'autre par des boulons.

5 Le joint entre la cuve et le diaphragme est renau étanche grâce à une lèvre 47b descendante prévue a la surface inférieure du diaphragme près ae la briae de fixation 47a Comme on le verra plus loin, la pression hydraulique s'exerçant contre la face inférieure du diaphragme applique cette lèvre contre la paroi interne de la cuve et assure un joint efficace et sensiblement automatique entre le aiaphragme et la cuve.

Dans le mode ae réalisation décrit, la cuve 28 est prévue pour être entraînée en un mouvement oscillant relativement lent et continu au cours des opérations de lavage, d'essorage et de rinçage. A cet effet, l'arbre 30 porte un bras de manivelle 55 dont l'extrémité libre est reliée par une bielle 56 au bras de manivelle 57

d'un arbre, da commanda vertical 58. L'arbre 58 fait partie d'un réducteur à engrenage 59 dont un élément est relié à un moteur électrique 60.

Tandis que le moteur tourne continuellement dans un sens, l'arbre 57 est en- traîné par l'arbre 58 et au cours de cette rotation, il impaime par l'intermédiaire ae la bielle 56 à l'arbre 30 et à la cuve 28 des oscillations dont l'amplitude approximative est 90 Sur la fig. 6, les bras de manivelle 55 et 57 et la bielle 56 sont indiqués en traits mixtes dans la position pour laquelle la manivelle 57 a tourné d'environ 180 par rapport à sa position en traits pleins.

L'unité moteur-réducteur 59, 60 est boulonnée au sommet de l'embase 27. Pour assurer une douceur de fonctionnement satisfaisante, on prévoit de préférence entre les arbres. 30 et 58 un élément d'entretoisement 61 qui porte des paliers entourant chacun de ces arbres, et dont l'effet est de conserver un écartement constant entre eux, pendant une opération de lavage, l'organe flexible 47 occupe la position représentée sur les fig, 2,' 3 et 9 et la cuve est partiellement remplie d'eau, de détersif et de linga ou autres objets à laver. Lorsque l'opération de lavage est achevée et pendant que la cuve oscille toujours, l'organe flexible 47 est soulevé, ce qui provoque l'admission d'eau ou d'autre liquide sous pression dans l'espace compris, entre le fond de la cuva et l'organe flexible.

On a représenté ici, (fig.2) un ajutage 65 destiné à introduire l'eau par le fond de la cuve en-aessous de la membrane 47. Tandis que la membrane 47 se soulève, le liquide de lavage est

chassé à travers les orifices 41 du couvercle intérieur 38 jusqu'à ce que finalement le linge soit appliqué contre le couvercle et la partie supérieure de la cuve comme le montre à peu près la fig. 10. Lorsque la pression hydraulique dans le fond de la cuve augmente, la liquide contenu dans le linge est essoré ou exprimé et chassé vers les orifices 41. Pour assurer un essorage sensiblement total, on prévoit dans le rebord montant 66 entourant l'orifice 37, des orifices d'évacuation 67.

Les palettes 46 qui sont prévues dans la partie supérieure de la cuve pour assurer une action de lavage ef- ficace lorsque la cuve est remplie au-delà de son plan diamétral, sont constituées, en une matière flexible,par exemple en caoutchouc; ainsi pendant l'opération d'essorage, elles se comprimeront contre la paroi de la cuve et donc n'endommageront pas le linge comme il serait à craindre si la membrane flexible 47 devait agir contre des palettes rigides, en risquant de pincer des parties du linge contre ces palettes alors que d'autres parties seraient soulevées en un point situé plus près du centre de la cuve.

La paroi de la partie 36 de la cuve est percée d'un ou plusieurs orifices 36a derrière chacune des palettes 46 pour permettre l'échappement de l'air et de l'eau qui pourraient être emprisonnés entre les palettes et la pa- roi de la cuve lors de la compression des palettes.

Afin de faciliter le remplissage de la cuve par de l'eau ou un autre liquide, on prévoit une tuyauterie cintrée 70 (fig. 3 et'4) portant plusieurs raccords espacés 71, 72 et 73 avec la partie supérieure de la cuve.

Una tuyauterie 74 part radialement de la tuyauterie 70

et est reliée par son extrémité extérieure à un tuyau flexible 75 qui s'étend à peu près sur la moitié du boftier 20, en descendant de la tuyauterie 70 jusqu'à une tuyauterie, d'alimentation verticale 76 à laquelle est raccordée 1'autre extrémité de la tuyauterie, flexible.

Se- raccord du tuyau flexible permet à la cuve d'osciller en réduisant au minimum les mouvements de la tuyauterie flexible. Le même une tuyauterie flaxibla 77 part du raccord 65, entoure la plus grande partie du bottier (fig. 4) et- aboutit à une tuyauterie verticale 78. La tuyauterie 76 est agencée de manière à amener de l'eau chaude à la tuyauterie flexible 75 en vue du lavage et de l'eau froide en vue du rinçage, La tuyauterie 78 est raccordée à un dispositif permettant de fournir de l'eau sous pression à l'espace situé- en-dessous de l'élément flexible 47 au cours d'une opération d'essorage et d'en évacuer l'eau à la fin de celle-ci, on décrira le système hydraulique en plus grand détail en se référant plus particulière.ment aux figures 2,6 et 11.

Un raccord extérieur 80 est prévu pour l'eau chaude, un raccord 81 pour l'eau froide et un raccord 82 pour l'évacuation, Le raccord d'évacuation 82 est relié par un tuyau 83 à l'orifice d'évacuation 84 d'une pompe de drainage 85 montée sur le moteur 60 et entraînée par lui. L'admission de la pompe de drainage est reliée par une tuyauterie 86, 87 à une soupape de drainage 88.

Une conduite 89 branchée sur le tuyau 86 conduit à un orifice de drainage 90 dans la cloison 22. Ainsi, tout liquide pouvant se déverser dans la chambre 23 du boitier est continuellement pompé par les tuyaux 89 et 86

vers le tuyau 83.

DU raccord 81, l'eau froide traverse un tuyau 91 jusqu'à une soupape de rinçage 92. Un tuyau 93 est branché sur le tuyau 91 et conduit à une soupape de mélange 94. Un tuyau 95 est aussi branché au tuyau 91 et conduit à l'admission d'une pompe à eau haute-pression 96 montée sur le boîtier de la pompe de drainage et entraînée elle aussi en rotation continue par le moteur 60. Le tuyau 78 est relié au refoulement de la pompe 96.

Un tuyau 97 est branché sur le tuyau 78 et conduit à une soupape 98 que l'on peut nommer "soupape d'expression". Un tuyau 99 est branché sur le tuyau 97 et conduit à la soupape de drainage 88. Un tuyau 100 est branché sur le tuyau 95 et donduit à la soupape d'expression 98 par l'intermédiaire d'un clapet d'arrêt 101.

L'eau chaude provenant du raccord 80 passe par un tuyau 102 vers la soupape de mélange 94, laquelle est munie d'un levier de commande à main laµ, sur lequel on peut agir pour régler les proportions relatives d'eau chaude et d'eau, froide passant de la soupape de mélange à un tuyau 104. Le tuyau 104 est raccordé au tuyau 76 dont une extrémité communique avec le flexible 75 et l'autre avec la soupape de rinçage 92.

On prévoit un mécanisme de commande assurant le réglage automatique du fonctionnement de la machine après un premier démarrage à la main. La commande automatique comprend une série de cames 110, 111, 112 et 113 (fig. 6, 7 et IL), toutes montées sur un même arbre 114. Cet arbre est entraîné par un arbre vertical 30 au moyen d'un dispositif d'encliquetage réducteur 115 et une came 116

montée sut l'arbre 30. La came 116 attaque un bras 117 monté sur un manchon 118 entourant librement une partie de l'arbre 114.

Un bras 119 fixé au manchon 118 porte un cliquet 120 disposé de manière à attaquer la denture d'une roue à rochet 121 montée concentriquement au manchon 118 mais pouvant tourner librement par rapport à celui-ci, Un cliquet de retenue 123 empêche la rotation de. la roue 121 en sens inverse et un cliquet de retenue 128 joue le même rôle pour la roue 126.. Un ressort 124 disposé entre le bras 119 et une,partie fixe du boîtier 125 du mécanisme d'encliquetage rappelle par intermittences le bras 119 à sa position de départ et maintient le bras 117 en contaot continu avec la came oscillante 116.

Le cliquet 120 reçoit. ainsi un mouvement d'avance à chaque mouvement d'allée et à chaque mouvement du retour du bras 30,
Le rochet 121 est monté immédiatement au-dessus d'un rochet 126 fixé à l'extrémité inférieure de l'arbre 114. Le diamètre du rochet 126 est inférieur à celui du rochet 121, de telle sorte que normalement le cliquet 120 ne soit pas en contact avec la denture du rochet 126. Mais l'une des dents du rochet 121 présente une profondeur supérieura aux autres, de sorte que le cliquet 120 (dont la largeur est assez granae pour recouvrir les deux roues à rochet) attaque aussi une dent de la roue 126 et fait avancer celle-ci avec la roue 121, une seule fois. pendant chaque tour de la roue 121, au. moment où le cliquet 120 s'engage dans la dent profonde 127.

La roue 126 est ainsi entraînée de la largeur d'une dent à chaque tour cocnplet de la roue 121. Les connexions électriques sont constituées par des fila d'amenée 130 et 131, ce dernier fil

conduisant a un interrupteur 132. Le fil 130 est relié à 1 un des plots d'un interrupteur de sécurité 43 dont l'autre plot est relié par un fil 133 à l'une des bornes du moteur 60. L'autre borne du moteur 60 est reliée par un fil 134 au dispositif contacteur 132, Il est évident que lorsque l'interrupteur 43 est fermée le moteur peut être mis en route par fermeture de 11 interrupteur 132.

Lorsque l'interrupteur 43 est ouvert, la fermeture de l'interrup- teur 132 n'a aucun effet.

L'interrupteur 132 est agencé de manière à être fermé par la came 110. Cette came présente une encoche 135 dans laquelle pénètre un organe suiveur 136 lorsque la machine est à l'arrêt. L'organe suiveur est monté de manière à actionner l'interrupteur 132 lorsque la came 110 est entraînée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à partir de la position de la fig. 11. On prévoit des moyens permettant de déplacer la came 110 à la main pour le démarrage. ces moyens, que l'on voit plus en détail sur la fig. 6, comprennent un organe d'actionnement 137 dont une extrémité attaque un téton 138 porté par la came 110. L'autre extrémité de l'organe 137 est reliée à un levier 139 articulé par son autre extrémité sur un axe 140.

Un bouton de commande à main 141 est relié à un point intermédiaire du levier 139 par un téton 142. Ainsi, lorsqu'on appuie sur le bouton 141, l'organe 137 entraîne le téton 138 et fait tourner la came 110 d'un angle suffisant pour chasser le suiveur 136 de l'encoche 135, ce qui ferme l'interrupteur 132. En supposant que l'interrupteur de sécurité 43 ait déjà été formé, le moteur 60 démarre et la machina est mise en fonctionnement.

Ainsi qu'il ressort de la fig. 11, la came 111 commande la soupape de,drainage ou de purge 88, la came 112 commande la soupape d'expression 98 et la came 113 commande la soupape de rinçage 92,. La came 111 est munie d'un suiveur 145 monté sur un axe 146 at relié à une tige 147 d'un champignon de soupape 148. La came présente des parties périphériques- surélevées 149 et 150 séparées¯par des parties basses 151 et 152.

La came 112 est munie d'un suiveur 153 monté surun axe 154 et est vallée à la tige 155 d'un champignon de soupape 156. La came présente à sa périphérie des parties surélevées 157 et 158 séparées par des parties basses 159 et 160.

La came 113 comporte un suiveur 161 monté sur un axe 162 et est reliée à la tige 163 d'un champignon de soupape 164. La périphérie de cette came ne présente qu'une partie saillante 165 et qu'une partie surbaissée 166.

La disposition des cames de commande est telle. qu'au cours d'un tour complet de l'arbre 114 sur lequel elles sont montées, la machine accomplit un cycle complet d'opération comprenant le lavage, l'essorage, le rinçage et un nouvel essorage, dans l'ordre indiqué.

On va maintenant décrire le fonctionnement de l'invention, On ouvre d'abord le couvercle extérieur 25 puis on fait basculer le couvercle intérieur 38 à la position représentée sur la fig. 5. On introduit le linge ou. autres matières à laver dans la cuve par l'orifice 37 et on introduit l'eau chaude en faisant tourner la manette 103 de la soupape de mélange 94 jusqu'à la position qui

assure l'arrivée d'eau à la température voulue à travers les tuyaux 104 et 76, le flexible 75 et les tuyaux 74 et 70 jusqu'à ce que la cuve soit remplie jusqu'au niveau voulu. on forme la soupape de mélange 94 en plaçant sa manette 103 à sa position de fermeture.

Après avoir versé dans la cuve une quantité convenable de détersif, on fait basculer le couvercle intérieur 38 à sa position fermée, comme le montrent les fig. 2, 3, 4 et 9, 10, 11. Le déplacement du couvercle 38 provoque, par l'actionnement du levier de commande 44 de l'interrupteur de sécurité 43 au moyen de la poignée 42 du couvercle, la fermeture de l'interrupteur de sécurité, assurant ainsi l'établissement du circuit électrique, et l'excitation du moteur 60 lors de la fermeture du contact à cache 132.

De préférence, un dispositif de verrouillage 170 (fig. 2, 4 et 5) est prévu pour verrouiller le couvercle 38 à sa position de fermeture, ce dispositif de verrouillage présentant un doigt 171 qui traverse la partie 36 de la cuve et s'engage dans une encoche appropriée ménagée à la partie inférieure du couvercle j8 quand celui-ci est en position fermée, un ferme ensuite le couvercle 25 avant de mettre en route le moteur d'entraînement.

Ensuite, en poussant le bouton de commande à main 141 vers l'intérieur du boîtier, on provoque l'entraînement du téton 138 de la came 110 par le poussoir 137 et la rotation de la came ainsi que celle de l'arbre 114 et des autres cames que porte celui-ci; cette rotation s'effectue d'un angle suffisant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre suivant la fig.11 pour faire sortir le cliquet suiveur 136 de l'encoche 135, fermant ainsi le cohtact 132. Le moteur 60 est alors mis

en route et fait osciller la cuve 28 et la came 116, en- @ traînant en même temps la pompe de drainage 85 et la pompe à eau haute-pression 96. L'opération de lavage est ainsi mise en route.

Tandis que les organes occupent les positions représentées sur la fig. 11, la soupape de drainage 88 est ouverte, assurant l'acheminement continu de l'eau débitée par la pompe haute-pression par les tuyaux 78, 97, 99,87 et 86 vers la pompe de drainage 85 qui la refoule vers le tuyau de drainage 83. Comme le débit volumétrique de la pompe de drainage 85 est beaucoup plus grand que celui de la pompe haute-pression 96, le fond de la cuve n'est pas alimenté en eau. L'eau qui pourrait se déverser dans le compartiment supérieur 23 est égale- ment acheminée vers l'évacuation par les tuyaux 89 et 86, la pompe de drainage 85 et le tuyau 83. La soupape d'ex- pression 98 est fermée pour empocher que l'eau d'alimen- tation provenant de l'arrivée d'eau froide 81 ne puisse atteindre le fond de la cuve. La soupape de rinçage 92 est également fermée.

L'opération de lavage se poursuit aussi longtemps que le cliquet suiveur 145 parcourt la partie saillante 149 de la périphérie de la came 111. A la fin de l'opéra- tion de lavage, le suiveur 145 quitte l'extrémité de la partie haute 149 de la came 111 et provoque la fermeture de la soupape de drainage 88. Sensiblement. au même moment, le suiveur 153 de la came 112 grimpe sur la partie haute 158 de cette came en ouvrant la soupape d'expression 98.

L'ouverture de la soupape d'expression 98 permet à l'eau froide sous la pression de la canalisation d'alimentation

de passer par les tuyaux 91, 95, 100, 97 et 78 et le flexible 77 jusqu'au fond de la cuve et en-desous de,la membrane flexible 47, chassant celle-ci vers le haut. Au même moment, la fermeture de la soupape d'évacuation ou de drainage 88 contraint l'eau, froide débitée par la pompe haute-pression 96 à traverser le tuyau 78 et le flexible 77 jusqu'au fond de la cuve pour s'ajouter à l'eau introduite sous la pression de la canalisation.

Cette dernière est admise en volume relativement grand de ma- nière à assurer un mouvement de levée assez rapide de la membrane flexible, depuis la position de la fige 9 jusqu'à celle de la fig. 10 (ou à peu près celle représentée en traits mixtes sur la fig. 3). Le débit de la pompe hautepression 96 est relativement réduit, et par suite, il ne s'ajoute pas d'une manière perceptible à la grande vitesse de montée de la membrane flexible mais, il est destiné à devenir efficace au moment où la pression de la ligne ne suffit plus à achever une opération d'essorage convenable De préférence, la pompe,haute-pression est capable d'engendrer une pression de l'ordre de 10,5 kg/cm2 de sorte qu'après la montée rapide de la membrane, cette pompe, en poursuivant son fonctionnement,

élève la pression du fluide sous la membrane jusqu'à la valeur maximum qu'elle peut atteindre. L'eau ne peut pas s'écouler en sens inverse, de la pompe haute-pression au tuyau 97 grâce au clapet 101.

Pendant l'opération d'essorage, la cuve continue à osciller., de sorte que le linge y est soumis à une agitation continuelle et que les matières étrangères et les particules de saleté qui en sont détachées sont/maintenues

en suspension dans le liquide jusqu'à ce que la Membrane applique le linge, contre le sommet de la cuve et que le liquide en est expulsé. De plus, cette oscillation prolongée a pour effet de maintenir les bulles de savon ainsi qu'une quantité appréciable de saletés à la surface du liquide ; ainsi, ces saletés pourront être expulsées à travers les orifices 41 du cuuvercle 38 au début du mouvement d'essorage exécuté par la membrane 47.

En outre, pendant l'opération d'essorage, l'agitation prolongée des matières et du liquide, a pour effet ae soulever les matières, qui y sont en suspension, de sorte qu'elles atteignent la partie supérieure de la cuve presqu'au début de l'opération d'essorage. La pression de la canalisation d'eau froide suffit en général à expulser à travers le couvercle tout le liquide libre dans la cuve, mais.non la totalité du liquide retenu dans le linge. La pompe haute-pression fonctionne ensuite au cours de la/partie finale de l'opération d'essorage pour expulser à peu près la totalité du liquiae du linge. Le liquide évacué se déverse dans la chambre 23 et s'évacue à travers l'ouverture 90, les tuyaux 89 et 86 et la pompe de drainaga 85 et la canalisation de drainage 83.

Dans le mode de réalisation représenté, la durée de l'opération d'essorage est représentée par la longueur de la partie surélevée 158 de la came Ils. Lorsque le suiveur 153 quitte la partie haute 158 de la came et atteint la partie basse L60 de celle-ci, la Soupape d'expression 98 se referme pour couper l'arrivée d'eau allant de la canalisation d'alimentation au fond de la cuve. En même temps, le suiveur 145 de la came 111 grimpe sur la

partie haute 150 de cette came et ouvre de nouveau la soupape 88 pour permettre le drainage ae toute l'eau. contenue dans la cuve en-aessous de la membrane 47. permettant ainsi à celle-ci de redescendre à sa position normale ou position de lavage représentée sur les fig. 2, 3 et 9.

En même temps que les soupapes 88 et 98 sont actionnées, à la fin de l'opération d'essorage ou d'expression, le suiveur 161 de la came 113 monte sur la partie haute 165 de cette came pour ouvrir la soupape de rinçage 92 et admettre de l'eau froide dans la cuve par les tuyaux, 91 et 76 et la tuyauterie flexible 75. L'eau de rinçage est envoyée aans la partie supérieure ae la cuve et sur le linge en assez grosse quantité et contribue à ramener la membrane 47 à sa position normale. De nouveau, le mouvement oscillant de la cuve se poursuit, de sorte que le linge, est agité dans l'eau de rinçage.

En vue d'effectuer un rinçage très amélioré du linge, tout en permettant d'utiliser pour cela de l'eau froide, l'eau de rinçage continue à couler dans la cuve jusqu'à son remplissage complet; ensuite, on laisse l'eau ae rinçage couler dans le réservoir pendant toute 1 opération de rinçage accompagné d'agitation, cependant que l'eau de rinçage en excès se déverse par les orifices 41 dans le couvercle 38 et entraîne de nouvelles matières étrangères, notamment le savon qui demeurait dans le linge après l'opération d'essorage.

En conséquence, la presque totalité du savon est expulsée du linge et entraînée avec l'eau de rinçage qui se déverse par le trop plein, avant que l'opération d'es- sorage ne débute au moment où le suiveur 153 de la came 112 grimpe sur la partie haute 157 de celle-ci, et où, en

même temps, les suiveurs 145 et 161 des cames 111 et 113 respectivement, quittent les parties hautes 150 et 165 de leurs cames.

A ce stade de l'opération, la soupape de drainage 88 est refermée et la soupape d'expression 98 est de nouveau ouverte pour provoquer une seconde opération d'essorage, celle-ci s'accomplit de la même manière que la précédente, la partie inférieure de la cuve étant remplie en-dessous. de la membrane au moyen d'eau, et les oscillations de la cuve ainsi que l'agitation du linge qu'elle contient se poursuivant pendant que 'l'eau de rinçage est d'abord évacuée de la cuve travers les orifices du couvercle, puis expulsée hors du linge, Cette opération d'essorage continue aussi pendant un temps assez long pour permettre à la pleine pression de la pompe hautepression d'entrer en jeu en vue d'expulser l'eau de rinçage pendant une fraction appréciable de la période d'essorage.

L'expulsion de l'eau de rinçage s'achève lorsque le suiveur 145 monte sur la partia haute 149 de la came 111 et que le suiveur 153 descend en même temps de la- partie haute 157 de la came 112. Les soupapes.occupent alors les positions représentées sur la fig. 11, et à ce moment, l'eau placée au-dessus de la membrane 47 est évacuée par la soupape de drainage 88 et la membrane descend dans la cuve jusqu'à sa position normale pour laquelle alla est appliquée sur le fond et les palettes inférieures. de la cuve. L'encoche 135 de la came 110 revient à la position représentée fig. 11 et le suiveur 136 s'engage dans. l'encoche et ouvre l'interrupteur 132, coupant ainsi le moteur 60.

On peut alors soulever le couvercle 35 et faire basculer le couvercle intérieur 38 à sa position d'ouver-

ture pour permettre l'enlèvement du linge lavé et séché.

La cuve oscille exactement à la même vitesse pen- dant les deux. opérations de lavage et de rinçage ; néan-moins, l'action exercée par le fluide sur la matière trai- tée est tout-à-fait différente dans ces deux opérations. nette différence provient de ce que les quantités de fluide contenu dans la cuve pendant ces deux opérations sont elles- mêmes différentes. En effet, pendant l'opération ae lavage, il faut que la quantité d'eau introduite dans la cuve soit inférieure à celle qu'il faut pour assurer le libre flotte- ment de la matière.. On a constaté que dans ce but, on peut avantageusement utiliser 12 litres de fluide de lavage par kilogramme de matière à laver, cette proportion assurant un tassage assez faible de la matière dans le fluide.

Lors- que la cuve oscille en contenant cette charge de fluide de lavage et de matière, elle devient le siège d'une ac- tion énergique; la matiere et le fluide viennent, à la fin de chaque oscillation, frapper les palettes, et sont reje- tés vers le haut de la cuve, cette action provoque un frot- tement considérable par froissement de la masse de matière contre les palettes et contre la paroi de la cuve au moment où la matiere retombe, de sorte que toute la matière con- tenue dans la cuve subit une action de lavage chaque fois qu'elle frappe les palettes.

Malgré cela, la matière n'est pas tassée au point de s'emmêler et, étant donné qu'elle est rejetée vers le haut, puis qu'elle retombe, ce sera une nouvelle partie de la masse qui viendra frapper les palettes à la fin de chaque oscillation consécutive. par contre, lorsque l'opération de rinçage com- mence l'eau de rinçage emplit- complètement la cuve de

sorte que la matière flotte librement. L'effet de frottement est donc alors très réduit, mais l'eau savonneuse sort de la matière qui flotte, par suite de l'agitation de l'eau, ce qui forme une écume qui surnage et s'évacue par l'orifice prévu au sommet de la cuve.

De plus, l'eau et les matières circulent suffisamment dans la cuve pour que des parties différentes de la matière se meuvent peu à peu du haut jusqu'en bas de la cuve puis de bas en haut, par suite, il n'y aura pas d'écume ou de particules savonneuses emprisonnées au-dessous de parties quelconques de la matière lavée, et tout ce savon aura été évacué de la cuve au moment où la période de rinçage aura été terminée, et il n'y aura aucun dépôt savonneux sur la matière.

Dans le cas d'une cuve sphérique ayant un diamètre d'environ 48 centimètres, on a constaté que l'effet de lavage est optimum lorsque la cadence d'oscillation de la cuve est d'environ 72 à la minute. Dès que l'on diminue le nombre d'oscillations d'une quantité relativement réduite, telle que 15%, l'action de rejet vers le haut, dont il a été parlé, ne se produit plus, et l'efficacité du lavage diminue de 25 ou 30%. D'autre part, en vue des résultats optima, les palettes supérieures doivent s'élever au-dessus du niveau de pleine charge de la cuve, de préférence jusqu'à 80 ou 85% de sa capacité.

REVENDICATIONS.

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Claims

1) Une machine à laver et à essorer, comprenant une cuve mobile comportant un compartiment contractile pour laver et rincer les matières textiles et pour les essorer ou en extraire l'eau, et pour comprimer les matières après le lavage et le rin- çage, et des moyens pour admettre l'eau dans le compartiment en vue de laver et de rincer les matières, machine caractérisée par la présence d'un orifice d'évacuation ou de drainage à la partie supérieure du compartiment, et celle de moyens pour contracter <Desc/Clms Page number 24> ce compartiment dans la cuve afin d'extraire l'eau dudit compartiment et pour comprimer les matières afin d'en essorer l'eau et faire sortir celle-ci par ledit orifice après l'opération de lavage et aussi après l'opération de rinçage, et de moyens pour imprimer à la cuve une agitation continuelle pendant le lavage,

pendant la contraction après lavage, pendant le rinçage et pendant la contraction aprèsrinçage.

2) Une machine à laver et à essorer comprenant une cuve ayant un compartiment contractile pour laver et rincer les ma¯ tières textiles, pour en extraire l'eau et comprimer les matières, des moyens pour agiter les matières dans la cuve, des moyens pour admettre dans le compartiment de l'eau de lavage, des moyens pour admettre dans le compartiment de l'eau de rinçage froide afin de rincer les matières aprèsl'achèvement de l'opération de lavage, un orifice de drainage à la partie supérieure du compartiment et des moyens pour contracter ledit compartiment afin de comprimer les matières, les eaux de lavage et de rinçage étant évacuées par cet orifice.

3) Une machine selon l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, dans laquelle l'orifice d'évacuation ou de drainage à la partie supérieure du compartiment est voisin du sommet de celleci, et l'eau de rinçage se déverse par cet orifice au cours de l'opération de rinçage.

4) Une machine selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 3, dans laquelle toute l'eau pour laver et rincer le linge est évacuée par cet orifice.

5) Une machine selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 3 et 4, dans laquelle ladite cuve à agitation est sensiblement sphérique.

6) Une machine selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 3, 4 et 5, qui comprend des palettes à la partie infé. <Desc/Clms Page number 25> rieure du compartiment et des palettes flexibles à la partie supérieure du compartiment.

7) Une machine selon la revendication 6, dans laquelle lesdites palettes supérieures et inférieures se trouvent sensiblement dans un même plan vertical.

8) Une machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comprend un organe flexible (ou membrane) ancré dans la cuve 'de manière à la diviser en un compartiment de lavage et en une chambre de pression, cet organe comportant des moyens d'agitation du liquide.

9) Une machine selon la revendication 1, dans laquelle du liquide de rinçage froid est amené dans le compartiment de lavage à la fin de la première opération d'essorage en quantité suffisante pour qu'il se déverse par ledit orifice pendant que les matières sont agitées dans le liquide sous l'action du mouvement de la cuve, et pour entraîner les matières étrangères hors des matières lavées.

10) Une machine selon la revendication 9, dans laquelle la cuve est de forme sphérique et est percée d'un orifice en son sommet, orifice à travers lequel on peut introduire dans la cuve les matières à traiter et les en retirer, et un couvercle perforé pour cet orifice, le liquide dans la cuve étant évacué par des perforations du couvercle, un organe flexible dont la périphérie est fixée de manière étanohe à la cuve pour la diviser en un compartiment supérieur de lavage et en une chambre de pression inférieure, cet organe flexible étant normalement appliqué sur la partie inférieure de la cuve et ayant pour effet, lorsqu'elle est poussée vers le haut, d'accomplir une opération d'essorage.

11) Une machine selon l'une quelconque des revendications précédentes qui comprend des moyens pour imprimer à la cuve <Desc/Clms Page number 26> des oscillations continues à une cadence constante au cours des opérations de lavage, d'essorage, de rinçage et d'essorage dans l'ordre indiqué.

12) Une machine selon la revendication 11, dans laquelle la cuve est montée sur un arbre et les moyens servant à la faire osdiller comprennent un moteur, un arbre entraîné par celui-ci, un bras fixé à cet arbre, un bras fixé à l'arbre de la cuve, et une bielle reliant ces deux bras et articulée à l'extrémité libre de chaque bras, la disposition de ces pièces étant telle que lors de chaque rotation de l'arbre mené, l'arbre de la cuve oscille d'un angle prédéterminé.

13) Une machine selon l'une ou l'autre des revendications 11 et 12, dans laquelle ladite cuve oscille d'un angle de 90 à chaque rotation de l'arbre mené.

14) Une machine selon l'une quelconque des revendications précédentesqui comprend des moyens de commande assurant le fonctionnement consécutif de la machine pour obtenir un cycle opératoire comprenant un lavage, un essorage, un rinçage, et un essorage dans l'ordre indiqué, et pour arrêter la machine .,après la deuxième opération d'essorage.

15) Une machine selon la revendication 14, dans laquelle lesdits moyens de commande sont automatiques.

16) Une machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comprend une pompe d'évacuation ou de drainage pour pomper le fluide extrait de la matière pendant l'essorage, et un dispositif moteur unique pour entraîner d'une manière continue ce mécanisme et cette pompe au cours de ces opérations .

17) Une machine selon la revendication 16, dans laquelle la pompe et le mécanisme d'oscillation sont reliés en permanence <Desc/Clms Page number 27> au dispositif moteur, de manière à être toujours entraînée par ce dernier chaque fois que celui-ci fo nctionne.

18) Une machine à laver et à essorer qui comprend une cuve divisée par un organe flexible en un compartiment de la- vage et en une chambre de pression, des moyens pour admettre dans le compartiment de lavage de l'eau en vue de laver et de rincer des matières textiles dans ce compartiment, un orifice d'évacuation ou de drainage à la partie supérieure de ce com- partiment, des moyens de pompage pour envoyer du fluide sous pression dans cette chambre de pression, de manière à agir sur l'organe flexible afin de contracter le compartiment de lava- ge pour extraire l'eau de ce compartiment et desdites matières et l'évacuer par ledit orifice après l'opération de lavage ain- si qu'après celle de rinçage, et pendant la compression des matières, et des moyens pour agiter l'eau et les matières.

19) Une machine selon la revendication 18, qui comprend des moyens pour drainer le liquide ainsi extrait.

20) Une machine selon l'une ou l'autre des revendica- tions 18 et 19, qui comprend un compartiment de trop-plein, une pompe pour refouler du liquide dans la chambre de pression, . une pompe pour évacuer le compartiment de trop-plein et la chan, bre (le pression, et un dispositif moteur unique pour agiter la cuve et entraîner les pompes.

21) Une machine selon la revendication 20, dans laquelle le dispositif moteur entraîne le mécanisme et les pompes d'une manière continue.

22) Une machine selon l'une quelconque des revendica- tions précédentes 1 qui comprend un couvercle pour l'orifice de drainage, ce couvercle étant constitué par une plaque perforée montée mobile dans ladite partie supérieure, de même courbure <Desc/Clms Page number 28> que cette partie supérieure et légèrement plus grande que l'ori- fice d'évacuation.

23) Une machine selon la revendication 22, dans laquelle ledit couvercle peut être déplacé de manière à être entièrement sousjacent à cet orifice et peut être verrouillé dans cette pl- sition par des moyens prévus à cet effet.

24) Une machine selon la revendication 23, qui est pour- vue d'un système de commande automatique comprenant un circuit électrique, un interrupteur sur la cuve permettant de fermer ce circuit et comportant un organe d'actionnement, un orifice d'éva- cuation dans la cuve et un couvercle muni d'une poignée pour cet orifice, ce couvercle pouvant être commandé lorsqu'il est placé en position verrouillée, de manière que sa poignée vienne en con- tact avec l'organe d'actionnement pour fermer le circuit élec- trique.

25) Une machine selon la revendication 24, dans laquelle ledit couvercle est manoeuvrable lorsqu'il est mis en position verrouillée, pour provoquer le déplacement de l'organe d'action- nement par la poignée et pour fermer l'interrupteur et exciter le circuit.

26) Une machine selon l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, qui comprend des palettes dans ladite cuve, s'étendant depuis sa partie la plus basse jusqu'à un point voisin du sommet mais à une certaine distance de celui-ci.

27) Une machine selon l'une ou l'autre des revendications 11 et 17, dans laquelle les moyens d'oscillation sont actionnés à la cadence d'environ 72 oscillations par minute.

28) Un procédé pour nettoyer des matières textiles dans une cuve, qui comprend l'agitation de la matière dans un liquide de lavage en agitant la cuve de manière à laver les matières, <Desc/Clms Page number 29> l'expulsion du liquide des matières de bas en haut en contractant le volume occupé dans la cuve par le liquide et les matières, l'agitation de celles-ci dans un liquide de rinçage et l'addition de liquide de rinçage pour entraîner ce liquide audessus des matières, et enfin l'extraction du liquide de rin- çage au-dessus des matières par une contraction de l'espace libre de la cuve, l'agitation de la cuve étant entretenue d'une manière continue pendant les opérations de lavage, de rinçage et d'extraction ou d'essorage.

29) Un procédé selon la revendication 28, qui comprend l'extraction de tout le liquide de lavage des matières de bas en haut, pendant que l'agitation continue pour entraîner les matières étrangères en suspension en même temps que le liquide de lavage, l'agitation des matières dans de l'eau de rinçage froide, l'addition d'eau froide supplémentaire, de sorte qu'une partie de l'aau de rinçage est éliminée des matières en montant en entraînant les matières étrangères et l'extraction de toute cette eau froide par un point situé au-dessus des matières.

30) Un procédé selon l'une ou l'autre des revendications 28 et 29, dans lequel la contraction de l'espace occupé dans la cuve par le liquide et les matières est obtenue par la déformation d'une membrane flexible qui divise la cuve en deux compartiments.

31) Un procédé pour nettoyer des matières textiles dans une machine ayant une cuve oscillante, une canalisation d'alimentation pour cette cuve, une membrane flexible, et une pompe à haute"pression qui comprend l'agitation des matières dans un liquide de lavage par agitation de la cuve afin de laver les matières, l'extraction du liquide des matières de bas en haut, en appliquant d'abord en arrière de la membrane <Desc/Clms Page number 30> une pression hydraulique provenant de la canalisation d'alimen- tation pour faire monter la membrane en l'appliquant contre les matières, puis en fa.isant agir une haute pression hydraulique au moyen de la pompe à haute pression pour expulser le liquide de lavage en comprimant les matières, ensuite, la suppression de la pression hydraulique en arrière de la membrane,

l'introduc- tion du liquide de rinçage froid dans la cuve et les matières, l'agitation des matières dans ce liquide de rinçage, et la répé- tition de l'opération d'expulsion d'eau, l'oscillation de la cuve étant poursuivie pendant toute la durée des opérations de lavage, de rinçage et d'expulsion.

32) Un procédé selon la revendication 31, qui comprend l'envoi d'eau sous la pression de la canalisation en arrière de la membrane jusqu'à ce que la plus grande partie de l'eau dans la cuve soit chassée vers le haut et que la membrane ait fait intérieure monter les matières @ contre la paroi/supérieure de la cuve, puis l'application au moyen de la pompe à haute pression d'une pression plus élevée à l'eau en arrière de la membrane afin d'expulser l'eau de lavage contenue dans les matières de bas en haut, la suppression de la pression en arrière de la membrane et l'évacuation de l'eau, l'addition d'eau de rinçage froide dans la cuve et l'agitation de la matière dans cette eau de rinçage, la répétition de l'opération d'extraction pour évacuer l'eau de rinçage des matières, et enfin la suppression de la pression en arrière de la membrane.

33) Un procédé pour nettoyer des matières textiles dans une machine comprenant une cuve oscillante, une membrane flexible dans la cuve, une canalisation d'eau d'alimentation et une pompe à haute pression, ce procédé consistant à laver les matières en les agitant dans de l'eau de'lavage dans la cuve, à envoyer en <Desc/Clms Page number 31> arrière de la membrane de l'eau sous pression directement de- puis la canalisation, jusqu'à. ce que la plus grande partie de l'eau de lavage ait été expulsée de la cuve au moyen de la mem- brane, puis à envoyer en arrière de la membrane, de l'eau sous une pression élevée au moyen de la pompe pour extraire l'eau de lavage des matières, l'eau de la canalisation qui avait été en- voyée au début en arrière de la membrane court-circuitant,

pour sa plus grande partie la pompe à haute--pression jusqu'à ce que l'espace derrière la membrane soit à peu près rempli, après quoi la pression en arrière de la membrane s'établit jusqu'à une va- leur prédéterminée grade à la pompe à haute-pression, et enfin, à laisser sortir l'eau de l'espace en arrière de la membrane.

34) Un procédé selon la revendication 33, dans lequel de l'eau de rinçage froide est ensuite fournie à la cuve et à la matière qu'elle contient, procédé dans lequel on agite les ma- tières dans l'eau de rinçage, on recommence l'opération d'extrac' tion ou d'expulsion, puis on arrête la machine pour en retirer les matières nettoyées, l'oscillation de la cuve étant poursui- vie pendant toute la durée des opérations de lavage, de rinçage et d'extraction.

35) Un procédé selon l'une ou l'autre des revendica- tions 33 et 34, dans lequel l'eau à haute pression est constam- pendant que la cuve oscille ment dirigée/vers le raccord d'admission pour l'espace prévu en arrière de la membrane et dans lequel on évacue cette eau sous pression élevée pour éviter qu'elle ne pénètre dans cet espace en arrière de la membrane pendant l'opération de lavage.

36) Une machine à laver et à essorer construite et dis- posée pour fonctionner en substance comme décrit ci-dessus avec référence à la forme de réalisation représentée aux figurea 1 à 11 des dessins ci-annexés.

37) Un procédé pour nettoyer des matières textiles en substance comme décrit cidessus.