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Machine à laver C. I.- Demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique n 237. 626 déposée le 29 Octobre 1938 par MM, Henry Charles Alvin MEYER et Edwin Francis WESELY dont la demanderesse est ##### l'ayant-droit,
La présente invention se rapporte aux machines à laver du type utilisé dans les blanchisseries industrielles et plus particulièrement aux: procédés et machines de lavage.
La ne: chine à laver usuelle comprend généralement un cylindre rotatif perforé ou cylindre à laver enfermé dans un baquet ou enveloppe fixe, l'enveloppe étant pourvue d'une admission appropriée pour le liquide ainsi que d'un robinet d'évacuation ou vidange par lesquels l'enveloppe peut être alternativement remplie à un niveau de liquide voulu et complètement et rapidement vidée.Lorsqu'il fart de l'eau chaude, l'eau peut-être chauffée avant d'être distribuée à l'admission, ou l'on peut admettre de la. vapeur dans l'enveloppe soit avec l'eau, soit séparément.
Du savon, de l'alcali et autres ingrédients peu.vent être ajoutés à l'eau avant qu'elle ne pénètre dans l'enveloppe ou peuvent être simplement jetés dans l'enveloppe par la porte de chargement habituelle. Avec des machines
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de ce type, chaque cycle de blanchissage comprend une suite routinière d'opérations séparées qui peut varier dans diffé- rentes blanchisseries et suivant les différentes mar- chandises à laver; un cycle typique peut comprendre plu- sieurs savonnages, un blanchissage et plusieurs opérations de rinçage, suivis dans la plupart des cas d'une opération d'acidification et de bleuissage.
On a essayé dans le passé de réduire le coût de la construction des machines à laver et de perfectionner lent mode de travail en supprimant l'enveloppe ou banquet, les opérations de blanchissage étant effectuées dans un seul cylindre tournant non perforé dans lequel sont placés les objets à laver, le dit cylindre étant monté tournant sur des tourillons creux à travers lesquels les différents li- quides et ingrédients peuvent être introduits et vidan- gés à volonté .
On a aussi essayé jadis d'accoupler le cycle de lavage par différents systèmes d'opération continue ou semi- continue dans lesquels on laissait couler l'eau continuelle- ment dans le cylindre de lavage pendant toutes ou certaines des périodes du cycle, en même temps le liquide était mainte- nu à un ou des niveaux prédéterminés et les agents de lavage étaient introduits comme il le fallait. Lors de l'utilisa- tion d'un tel système le robinet de vidange reste fermé jusqu'à la fin dy cycle lorsque le blanchissage, le rinçage, le bleuissage,etc.. sont complètement terminés. On a cons- taté que le lavage continu procure une économie de temps, de chauffage, d'eau et de fournitures.
Malgré le caractère avantageux de la laveuse sans enveloppe du point de vue économique, on a accompli peu de progrès en faisant adopter de telles machines,et avant la présente invention aucun système de lavage continu n'a été de nature suffisamment pratique pour qu'il en résulte
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son adoption par les blanchisseurs à la place des méthodes discontinues habituelles mentionnées ci-dessus.
L'un des objets de la présente invention est d'é- tablir une machine à laver sans enveloppe;, pratique, effi- cace et robuste. Un autre objet est d'établir des moyens pratiques par lesquels une machine de ce type peut tra- vailler efficacement pendant tout ou partie d'un cycle voulu d'une manière continue ou semi-continue. Encore un autre objet est de déterminer un mode opératoire pour des machines à laver grâce auquel des matières peuvent être blanchies d'une manière plus efficace et plus économique.
D'autres objets de l'invention sont en partie évidents et ressortiront en partie de la description suivante.
En conséquence, ltinvention réside dans'les carac téristiques constructives, combinaisons d'éléments, dis- positions d'organes, et dans les diverses phases et leur rap- port entre elles, comme il sera décrit ci-après. mans les dessins annexés, qui représentent une ou plusieurs des diverses réalisations possibles de l'invention:
La fig. 1 est une vue en élévation, avec coupe par- tielle d'une machine à laver comportant les caractéristiques de 1 invention; la fig.2 est une vue en bout de la machine regardée du côté gauche de la fig.l; la fig.3 est une vue en bout par la droite;
- la fig. 4 est une coupe, à plus grande échelle, par la ligne 4-4 de la fig.l; la fig.5 représente, à une échelle encore plus grande des détails de construction du joint hydraulique, en coupe par la ligne 5-5 de la fig.4; la fig.6 est une vue analogue en coupe par la ligne
6-6 de la fig.4. représentant le dispositif pour empêcher la vapeur d'eau, ou autres vapeurs de s'échapper de la machine,
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la fig.7 est une coupe agrandie par la chambredu
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flotteur et de son mécanisme sensiblement par la ligne 7-7 de la f ig.l; la fig.8 est une coupe encore plus grande sensible- ment par la. ligne 8-8 de la fig.7; la. fig.9 est une coupe similaire par la ligne 9-9 de la fig.7;
la fig.10 est une coupe par la ligne 10-10 de la fig.l en regardant vers la cloison dentrale qui divise l'in- térieur du cylindre à laver en deux chambres de lavage.
Dans la description qui va suivre les mêmes réfé- rences désigneront des parties semblables pour toutes les vues des dessins.
D'après la fig.l, on voit que la nouvelle machine à laver comporte une fondation ou bâti 10 comprenant à des extrémités opposées des montants ou pieds 11 et 12 dans lesquels sont montés des roulements à. rouleaux 13,14 qui supportent respectivement, en permettant leur rotation, les tourillons 15 et 16 du cylindre à laver 17. Le bâti 10, suivant le présent mode de réalisation repose sur deux pou- tres en I,18,19 espacées l'une de l'autre et reposant elles- mêmes sur tout support convenable en béton ou autre ouvrage de fondation 20,21.
L'espace 22 entre les fondations sert d'auge ou d'é- gout pour/recueillir et véhiculer en dehors l'eau de rebut du lavage ou autres liquides provenant du cylindre à laver
Le cylindre à laver ne comporte aucune perforation sur la totalité de sa longueur en ce qui concerne sa surface circonférentielle ou fût, et comprend une tôle longitudinale 25 en forme de cylindre qui s'étend depuis un croisillon 23 à l'extrémité gauche jusqu'à/un croisillon 24 à l'extré-
Au centre de mité droite/Chacun de ces croisillons est fixé le tourillon correspondant 15 ou 16 .Une tôle non perforée,formant tête 26;
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recouvre l'intérieur du croisillon côté gauche 25 et est fixez
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à ce dernier. Une seconde plaque non perforée ou tête 27 est fixée convenablement au cylindre 25 et se trouve é- cartée à distance appropriée de la tête 26.
A l'extrémité droite du cylindre, fixée de manière analogue, du côté in- térieur du croisillon 24, se trouve une plaque perforée 28 qui sert à vidanger l'eau du cylindre à laver, comme il sera complètement décrit plus loin.
Un tuyau d'admission de fluide 29 traverse le touril- lon 15, côté gauche, ce tuyau est fermé à son extrémité vers l'intérieur de la roue à laver et sa surface inférieure est entaillée pour faciliter l'écoulement de l'eau de lavage ou des ingrédients introduits de haut en bas dans la chambre d'ad- mission 30. entre les têtes 26 et 27. Des nervures 'de bascule- ment 31 règnent d'une extrémité à l'autre du cylindre à laver et sont de forme et construction usuelles. A leur extrémité gauche, chacune de ces nervures traverse la tête intérieure ou cloison 27, se prolonge vers et se termine contre la tête extérieure 26 à laquelle elle est réunie, par exemple au moyen de la cornière 32.
Une cornière semblable 33 fixe chaque nervure à la c,loison 2'1'et sert à empêcher l'échappement des liquides de la chambre d'admission 30 à l'intérieur du cylindre à laver sauf à travers les nervures de basculement elles-mêmes, Comme représenté aux dessins, trois de ces nervures sont prévues, chae cune en face des bras correspondants des croisillons opposés 23 et 24.
La plaque de tête 28 du côté droit du cylindre à laver est entièrement perforée ou ajourée, sauf là ou elle re- couvre les nervures de basculement. Par conséquent l'eau ne- peut pas couler directement par les nervures dans la chambre de vidange du côté droit de la machine.
Chaque nervure de basculement est pourvue à son ex- trémité gauche de plusieurs orifices 34 de grande dimension à travers lesquels les liquides dans la chambre 30 peuvent rapidement pénétrer dans les nervures. Chaque nervure est en
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outre pourvue d'un grand nombre de perforations plus petites à travers lesquelles les liquides pénétrant dans les nervures de basculement peuvent être rapidement déversés dans l'espace de traitement à l'intérieur du cylindre à laver. Il est à remarquer que ces perforations, désignées par la référence 35, varient dans leur écartement de telle sorte qu'il y en a un moins grand nombre sur une longueur donnée à la gauche dela nervure de basculement qu'à la droite.
La raison de cette disposition des perforations est, comme il sera plus. complètement expliqué ci-après, que suivant le fonctionnement préféré du cylindre à laver, il est très impoctant que les liquides pénètrent dans la chambre de traitement à un débit extraordinairement rapide et de manière à assurer leur dis- tribution uniforme dans toute la chambre de lavage.Il est évident que dans le cas ou l'eau ou autre liquide serait ad- mis à plein débit dans la chambre de remplissage 30, si les trous sont uniformément distribués sur toutes les nervures de basculement, l'arrivée dans l'extrémité gauche de la chambre de lavage serait beaucoup plus rapide qu'à l'extrémité droite.
Une cloison 36, qui divise le cylindre à laver en deux chambres de lavage, est entièrement perforée et n'entrecoupe pas les nervures de basculement. Ainsi, si une machine est construite pour formar une ou plusieurs chambres de lavage, on obtiendra partout une distribution uniforme de l'eau ou des ingrédients.
En se référant aux figs. l et 2, on voit qu'il est prévu, fixé au croisillon 23 du côté gauche de la machine, un grand engrenage droit 37 avec lequel engrène le pignon 38 d'une commande par chaine entrainée par le moteur électrique 39. Ce moteur, comme de coutume dans les machines à laver, fonctionne de manière à assurer l'entraînement d'abord dans une direction puis dans la direction opposée. Cette manoeuvre est assurée
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automatiquement au moyen d'un type de commande bien connu, non représenté.
On a vu que les liquides, qui comprennent de l'eau. chaude et froide, de la vapeur d'eau et les différents agents de blanchissage requis lors de la. mise en oeuvre du procédé, sont tous admis à la chambre d'entrée 30 et par les nervures de basculement à l'intérieur de la chambre de traitement, au moyen du tuyau 29 traversant le tourillon creux 15.
Les canalisations raccordées à ce tuyau d'admission seront suivies et décrites ci-après.
Les liquides de rebut du lavage , comme dit pré- cédemment, sont évacués du cylindre à laveur à travers la plaque pe:rforée 28 du côté droit de la machine, et un espace ' de vidange pour recevoir ces liquides est formé dans une pièce ou tête fixe environnante 40 formant partie du Hâti en fonte. Cette pièce 40 enveloppe-la périphérie du cylindre à laver de son côté droit. Le liquide du cylindre à laver s'écoule à travers la plaque perforée 28 dans l'espace 41 entre cette plaque et la tête fixe 40, et il e.st empêché de fuir hors de la chambre 41 au moyen d'un caoutchouc ou autre bande de joint 42 convenable formant contact élastique avec un prolongement de la plaque perforée 28. Cette cons- truction sera plus clairement comprise en se référant à la. figure 5.
La bande de caoutchouc 42 est supportée par un flasque 43 porté par un coulisseau'réglable 44. Ce coulisseau s'étend depuis la partie inférieure de la machine à laver jusqu'aux points indiqués en 45 de la fig.4 et ferme ainsi l'extrémité du cylindre à laver en des points situés bien au- dessus du niveau de liquide maintenu dans le cylindre pen- dant le fonctionnement de la machine, Le coulisseau 44 et le bâti fonté sont tous deux entaillés, comme en 46, pour re- cevoir un boulon 46' , au moyen duquel le coulisseau peut être maintenu à toute position voulue par rapport au bâti;
le réglage du coulisseau se fait au moyen des boulons de ré-
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lage 47 qui traversent d es ouvertures concordantes prévues dans les oreilles opposées 48 et 49 respectivement du coulis- seau 44 et du bâti fonte. Grâce à ce réglage la bande de joint en caoutchouc 42 peut être appliquée sur la tôle prolon- gée 28 à tout degré de pression voulu. La bande de caoutchouc 42 est placée entre des rondelles appropriées 50 et est main- tenue en position par un certain nombre de boulons 51 traver- sant la bande caoutchouc, les rondelles , une bride du cou- lisseau 44, et une rondelle métallique 52 prévue pour mieux maintenir ces différents organes en position convenable.
Puisque l'on fait généralement emploi dteau chaude et de vapeur d'eau dans la machine, l'échappement des vapeurs remplissant la partie supérieure du cylindre à laver doit de préférence être évité. Pour cette raison, un essuyeur 53 en toile ou autre matière convenable est fixé à l'intérieur de la tête fixe 40, au moyen par exemple d'une cornière 54,d'une bande de pression 55, et de plusieurs boulons 56, comme il est clairement représenté dans les figs.1,4 et 6.
En se référant de nouveau à la fig.l, on voit que la tête fixe 40 comporte une grande ouverture pratiquée à sa partie inférieure, au centre par rapport à l'axe vertical du cylindre à laver. Cette ouverture déverse les liquides de rebut. dans une chambre de transition 58 en forme de boite extérieure au fond de laquelle est située un robinet de vidange 59 de tout type convenable. Suivant la présente invention (voir fig. ' 7) le robinet de vidange comprend un clapet 60 portant de manière étanche sur un siège 61 formé sur un croisillon en fon- te 62 qui peut être fixé de toute manière voulue à la paroi in- férieure de la chambre de transition 58.
Ce croisillon forme guide central 63 pour la tige 64 du robinet de vidange, ce guide est entaillé, comme représenté en 65, pour permettre le passage dans c'ette entaille du bras court 66 d'un levier du robinet de vidange qui e st articulé en 67 sur des oreilles 68 descendant du croisillon 62. En se référant à la fig.3 on
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voit que le plus grand bras 69 de ce levier se prolonge au delà du bâti à l'avant de la machine où il e:st muni d'une pédale articulée 70.
Le levier de robinet de vidange est monté à rotulé avec la tige de soupape 64 comme indiqué en 71 dans la fig.7
La paroi droite 72 de la chambre de transition ou de vidange 58, comme représenté figs.3 et 7, est aussi percée d'une ouverture centrale 73 ayant sensiblement la marne hau- teur que l'ouverture 57, mais de largeur moindre. Cette ouverture conduit dans une chambre à flotteur 74 contenue dans une enveloppe en tôle 75 convenablement fixée à la paroi droite de la chambre 58. Un tuyau 76 desoend de la partie inférieure de la chambre 74 dans un but expliqué ci-après.
La paroi extérieure ou droite de la: chambre à flotteur 74 comprend un guide 77 pour un tiroir coulissant ou déversoir 78. L'axe d'articulation 79 du levier de flot- teur 80 est monté sur ce tiroir coulissant Porté par ce ti- roir l'on remarque aussi un support 81 entre les brides 82, 83 duquel est supporté un bras de levier 84. Ce bras 84 est relié à son extrémité extérieure, en 85 , par une goupille à une extrémité 86 d'une tringle , reliée à son autre extrémi- té 87 à un court bras 88 du levier de flotteur 80. Le bras de levier 84 entoure de manière coulissante une tige carrée 89 qui sert automatiquement et périodiquement, par des moyens qui seront décrits plus loin, à provoquer une soudaine et ra- pide admission d'eau au tuyau d'alimentaion 29.
Ces caractéristiques constructives seront mieux: comprises en se référamt aux figs,3,7,8, et 9. La fig.9 mon- tre/clairement la tige carrée 89 passant librement entre les brides du support 81 et partant le bras de le-vier 84 relié par tringle à l'extrémité supérieure du levier de flotteur 88, ce dernier étant en forme de fourchette et supporté par l'axe 79 dans le support 81.
Le tiroir ou déversoir
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réglable 78 coulisse dans les guides de la partie 77, cOm6è
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plus clairement représenté aux figs.7 et 8, et est maintenu contre la surface de la plaque guide 77 au moyen de plongeurs à ressert 90 montés dans des douilles 91 formées sur le tiroir, les extrémités extérieures des plongeurs glissant sur une plaque 92 boulonnée à et é cartée de la plaque guide 77.
L'on doit comprendre que le tiroir ou déversoir 78 sert à déterminer le niveau minimum auquel l'eau ou au- tres liquidées peuvent se déverser et se vidanger de la chambre à flotteur et par suite du cylindre à laver. Le flotteur 93 monté sur le levier 80 sert à commander l'ou- verture du robinet.d'admission pour introduire soudainement une quantité d'eau relativement grande à l'intérieur du cylindre à laver lorsqu'un certain niveau minimum est at- teint dans la chambre à flotteur.Toutefois, ce niveau est variable, car à certaines périodes pendant l'opération de blanchissage et il est avantageux de travailler à un ni- veau d'environ 12 à 13 cm dans le cylindre à laver, tandis que pendant d'autres opérations du cycle un niveau de 20 ou 23cm peut être désirable.
Ce changement de inveau est obtenu en actionnant un levier à main 94 à l'avant de la machine lequel, par l'in- termé diaire d'une bielle 95 et d'un levier à sonnette 96, élève ou abaisse une tige 97 rigidement fixée au tiroir coulissant. La construction à flotteur et tiroir assure ainsi qu'un réglage quelconque du tiroir coulissant pour permettre la vidange de l'eau à un niveau relevé ou abaissé , relève de manière correspondante l'articulation du flotteur 96 de sorte que le flotteur 93 travaille toujours dans une zone étroite de niveaux maximum et minimum en rapport prédéterminé à la position du bord supérieur du tiroir coulissant .
Cette montée ou descente du tiroir ne modifie pas
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la liaison des connections entre le J.a.vier à flotteur-e '
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le bras de levier 84 et la tige carrée 89, puisque la bras de levier 84 coulisse librement de haut en bas et de bas en haut sur la tige 89. Comme on le remarque ra, 'en se réfé- rant à la fig.7 la tige 89 est tourillonnée à son extré- mité inférieure en 98, dans un support 99 fixé à la plaque de retenue de tiroir 92. La totalité de ce mécanisme de levier à flotteur et tiroir est contenue dans une chambre finale de vidange dans un boîtier 100 fixée à la paroi droite de la chambre à flotteur 74 et percée d'ouvertures dans sa paroi supérieure pour le passage des tiges 97 et 89 .
On décrira maintenant, en se référant aux figs.l, # 2,/et 4, les tuyauteries servant à amener l'eau et les in- grédients au cylindre à laver, à vidanger le liquide de rebut hors d.e la chambre finale de vidange, et à faire recirculer le liquide entre la chambre à flotteur et l'ad- mission.
Un tuyau 101 conduit l'eau chaude à un raccord 102 monté au moyen d'un nipple ou raccord 103 sur un robinet mélangeur 1 04. Un tuyau analogue 105 conduit l'eau froide à un raccord 106 relié au moyen d'un nipple 107 au même mélangeur 104. Ce robinet mélangeur est d'un type bien connu et n'a pas besoin' d'être décrit, il suffit de spécifier qu'il peut être réglé pour mélanger l'eau chaude et froide et débiter à son échappement l'eau à toute température voulue.
Son échappement est représenté figures. 3 en 108 et il est-raccordé au moyen d'un tiuyau 109 du côté admission d'un robinet commandé par piston 110, dont la sortie 111 est reliée à un tuyau 112 raccordé au tuyau d'admission 29, mentionné plus haut, au moyen d'un té à sortie,latérale 113. L'orifice latéral de sor tie du té est raccordé au tuyau d'admission 29 en marne temps que son orifice du fond est relié au moyen d'un'tuyau 114 au tuyau 76 mentionné plus haut comme étant raccrdé à la chambre à flotteur. Le raccord entre les tuyaux 76 et 114 est
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un raccord 'injecteur 115 Menant à une conduite de vapeur 116 .
Une soupape manoeuvrée à la main 117 sert à régler l'admission de vapeur à l'injecteur, et un clapet de retenue 118 sert à empêcher le fluide de passer du tuyau d'admission d'eau 112 vers le tuyau de recirculation 114, mais permet le pasaage du fluide dans la direction opposée.
Surmontant le robinet commandé par le piston 110 l'on trouve une chambre à pression de fluide contenant un piston, désigné par 119 fig.2.Ce robinet est maintenu normalement fermé contre la pression dans le tuyau d'alimentation 109 au moyen d'une pression par fluide exer- cée sur la face supérieure du piston 119.
Les liquides sont normalement déchargés du trop- plein ou chambre finale de vidange au moyen d'un tuyau 120, mieux visible à la fig.3 , qui est en communication avec un canal 121 formé dans la paroi de ladite chambre. Un robinet 122 est intercalé dans le parcours du tuyau 120, il peut être réglé à la main pour commander l'écoulement d'eau de la dite chambre à tout débit voulu. Le flotteur 93 est réglé de telle sorte qu'il y ait constamment un écoulement d'eau par dessus le haut du tiroir 78, c'est- à-dire, le niveau minimum auquel le flotteur agit pour ad- mettre de l'eau à l'entrée du cylindre à laver est maintenu légèrement au-dessus du tiroir coulissant dans l'une quel- conque de ses positions réglées .
Cette disposition pro- vient de la constatation qu'à toutes les périodes du cycle de lavage, on obtient de meilleurs résultats avec une vidange continue commandée et une admissLon rapide intermit- tente d'eau ou liquides de lavage hors de et dans la cham- bre à laver.
Pour cette raison on utilise un tuyau d'environ 75 m/m de diamètre pour amener l'eau au cylinire à laver
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de sorte que lorsque le robinet à piston 110 s'ouvre - et s'ouvre totalement comme il le fait suivant'la présente in- vention ; un grand volume d'eau se précipite instantanément la dans/chambre d'admission 30 du cylindre à laver, de là par les nervures de basculement dans la chambre de traite- ment du cylindre à laver où les articles à laver sont placés.
Les avantages dérivés d'une telle action seront mis plus en lumière ci-après.
La chambre à piston du robinet 110 est raccordée au-dessus du piston 119 à une conduite d'un diamètre de 10 mm environ comprenant un tuyau 123 communiquant avec le tuyau d'alimentation d'eau 109, au moyen par exemple d'un raccord 124, Sur le parcours du tuyan 123 est intercalé un robinet d'étranglement 125 de type .bien connu qui peut être réglé pour réduire le passage de l'eau du tuyau. dtalimen- tation 109 vers le robinet à piston 110 et commander la- pression de fluide exercée sur le pistôn 119. La chambre de piston est aussi reliée au moyen d'un tuyau 126 avec un tuyau 127 débouchant librement dans la chambre de robinet de vidange 58.
Une soupape pilote 128, est intercalée dans le parcours du tuyau 126, laquelle est actionnée au moyen d'un levier à sonnette 129 et d'une tringle 130 reliant le levier à sonnette 129 à un bras de levier 131 fixé sur la tige carrée 89 men- tionnée précédemment. La disposition et le réglage des liaisons mécaniques et de fluide à la soupape 128 sont tels qu'après un mouvement prédéterminé de descente du flotteur 93, une descente consécutive provoquera une ouverture suffisante de la soupape 128 pour relâcher la pression qui s'exerce suc- la face supérieure du robinet à piston, permettant une ouver- ture immédiate dudit robinet et un é coulement rapide consé- cutif d'eau dans le cylindre à laver.
L'on comprendra qu'avec l'admission d'eau au cylindre à laver la soupape 128 sera graduellement déplacée par le flatteur vers sa position de fermeture maisn'atteindra pas cette position pour effectuer
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la fermeture du robinet à piston jusqu'au moment ou le flot- teur ait atteint son niveau supérieur.
Une deuxième soupape 132 (normalement ouverte) est intercalée dans la conduite 126 et cette soupape est reliée au moyen d'un levier 133 d'une tringle 134 au levier de robinet de vidange 69, comme indiqué en 135, La disposition est telle que lorsque le robinet de vidange est fermé, comme il l'est normalement, la soupape 132 est ouverte , de sorte que le ro- binet commande pas piston 110 peut être ouvert par la chute de pression dans la conduite de 10 mm. par suite de l'ouverture de la soupape 128.
Toutefois, lorsque le robinet de vidange est ouvert et que l'eau ou les liquides dans le cylindre à laver doivent en être rapidement évacués, l'abaissement du niveau d'eau dans la chambre à flotteur et l'ouverture consécutive de la soupape 128 seront sans action pour rela- cher la pression du robinet commandé par piston et provo- quent ainsi l'ouverture du tuyau d'admission à l'intérieur du laveur.
Des ingrédients tels que savon, soude, agent de blanchiment,, bleu, etc.. sont admis en en versant la quan- tité voulue dans l'entonnoir ou trémie 136, mieux visible fig.2. Ce dernier est raccordé à un tuyau d'alimentation d'eau 137 comprenant un robinet commandé à main 138 et un clapet de retenue 139.Lorsque l'eau d'alimentation ou de re- circulation ne coule pas au tuyau d'admission 29, une charge de n'importe quel agent de lavage contenue dans la trémie 139 peut être envoyée dans la chambre d'admission 30 du cy- lindre à laver en ouvrant le robinet 138, la soupape- 139 empêche un écoulenent d'eau dans la trémie de toute autre con- nection au raccord en té 113.
C'est particulier entent par rapport à cette introduction d'ingrédients que les nervures de basculement sont avantageuses , puisque certains de ces ingrédients venant en contact avec les linges dans un état non dilué ont une action pernicieuse et produisent un lavage
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non uniforme ouirrégulier,
Il doit être ainsi entendu que les agents de lavage sont introduits dans la chambre d'admission 30 du cylindre à laver par intervalles lorsque lreau n'y pénètre pas depuis une autre source.
Ces ingrédients ,avec l'eau qui les entraîne dans la chambre d'admission, sont mélangés à fond dans cette chambre de sorte que lorsque l'eau est ensuite introduite dans la chambre en provenance du. tuyau d'alimentation au débit rapide sur lequel le fonctionnement de cette machine e'.st basé, les agents de lavage sont presque instantanément emportés par ce grand afflux d'eau dans les . nervures de basculementd vers toutes les zones de la chambre de traitement et uniformément distribués dans toute la dite chambre.
En se référant aux figures 1 et 4, on voit dans l'espace de vidange dans la tête fixe 40, trois palettes
140 fixées au cylindre à laver, en face de chaque nervure de basculement Ni l'emplacement exact de ces palettes ni leur nombre ne sont importants, et de fait dans certaines conditions de travail elles peuvent être complètement sup- primées. Toutefois, on a constaté qu'elles rendent plus certain'le fonctionnement des dispositions du robinet et flot- teur à levier lorsque le niveau d'eau s'abaisse à son mini- mum prédétermine.
Bien que, l'on puisse entièrement faire marcher le dessus laveur sans enveloppe ci/décrit de la façon usuelle en admettant les ingrédients et en conduisant chaque opération du cycle de manière indépendante'et en ouvrant le robinet de vidange pour évacuer chaque charge d'eau après ou/elle a effectué sa fonction, on a constaté qu'il en résulte une gande éaononomie lorsque la machine est conduite comme suggéré ci-dessus, avec une vidange constante de liquide à un débit prédéterminé et une admission intermittente et commandée d'eau d'alimentation
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en grandes quantités à un débit très rapide.
Cet afflux d'eau non seulement coopère à la distribution des agents de lavage, mais en outre , il en résulte un nettoyage meilleur et plus satisfaisant des articles à l'intérieur du récipient.
Comme spécifié au début de la présente description , l'idée de faire couler l'eau continuellement dans'une machine à laver n'est pas nouvelle, mais dans de tels cas, l'on a éprouvé des difficultés à assurer une distribution uniforme des ingrédients et le résultat de cette marche fut une écono- mie moindre d'eau, de combustible de travail et de fournitures qu'il ne résulte du fonctionnement intermittent suivant la présente invention. On le comprendra puisque, dans les sys- tèmes à débit continu, le robinet d'admission est seulerent légèrement ouvert à un moment quelconque, ou peut être l'on peut dire mis en position indéterminée, l'eau pénétrant dans et sortant de la machine continuellement à un débit très faible.
L'effet de cet état des choses est que le passage dirions nous du savonnage à un état clair pendant un rinçage particulier, est lent et les agents de lavage émulsion- nés et la saleté ne sont pas enlevés promptement des linges. - Mais lors-que la marche a lieu comme décrit, c'est-à-dire avec des afflux soudains périodiques d'eau dans la chambre de traite- ment, il y a une agitation active des linges au moyen de l'eau affluante et un enlèvement complet des particules de sale. té et d'agents de lessivage. Par comparaison avec les procédés ordinaires on a constaté que pour un cycle de lavage exactement correspondant l'on fait une grande économie d'eau, d'ingrédient de lessivage, de temps, de travail et de combustible en tra- vaillant suivant le présent procédé.
Dans la figure 7 deux traits mixtes espacés désignés respectivement par les références a et b montrent l'éten- due des variations du niveau de liquide dans la chambre à flot- teur pendant la marche de la machine. Au commencement d'une opération de lavage telle que savonnage, l'on peut considérer
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que l'eau arrive au point.]!, et coule par=dessus le déversoir ou tiroir 78' et dans l'égout au moyen du tuyau 120 à un débit prédéterminé par le réglage du robinet 1224 Le niveau dans le cylindre à laver et dans la chambre à flotteur baisse- ra par conséquent jusqu'à ce que le point a soit atteint,
le flotteur agira alors rapidement pour ouvrir la soupape (piloté 128 effectuant une chute dépression au-dessus du piston du robinet 110 Dans ces conditions, le robinet 110 s'ou- vre immédiatement en grand et 1.eau se précipite dans la chambre d'admission du cylindre à laver traversant immédia- tement les nervures de basculement dans la chambre de traitement du cylindre. Le robinet d'admission d'eau continue à s'ouvrir jusqu'à ce que le niveau remonte au point b prédéterminé,alors une fermeture rapide du clapet plote aura lieu provoquant une fermeture immédiate du robinet à piston coupant ainsi l'arrivée d'eau au cylindre à laver.
Les demandeurs estiment qu'un tel fonctionnement est nouveau car ils ont une longue expérience de la. technique du blanchissage et n'ont connaissance d'aucun procédé de blanchissage continu dans lequel les liquides de rebut sont évacués à un débit donné et l'eau d'alimentation admise rapidement et périodiquement en grandes quantités:
Le simple abaissement du niveau d'eau effectuera 1' ouverture du clapet pilote et la manoeuvre consécutive du robi- net à piston, mais on a constaté que l'action du flotteur est plus/certaine lorsque l'on utilise les palettes 140 puisque ces palettes provoquent dans la chambre de vidange un effet de turbulence semblable à celui qui a lieu simultanément dans le cylindre à laver lui-même.
Comme: le cylindre à leve tourne, l'on comprendra, non seulement que les nervures de basculement élèvent les linges mais encore des quantités d'eau qui retombent: constamment dans le fond du cylindre. De cette façon, le niveau moyen dans le cylindre à laver change cons- tamment, et ceci est plus particulièrement exact à chaque renversement du sens de marche du moteur de commande. Puisque,
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par conséquent, la charge hydraulique dans le laveur change continuellement, il est désirable de faire varier de manière correspondante la charge hydraulique dans la chambre de vidange.
On remarquera que chaque nervure de basculement se prolonge à travers l'espace d'alimentation de fluide 30, de sorte que la partie incluse de chaque nervure sert à produire un état de turbulence dans la chambre d'alimentation corres- pondant à l'état turbulent existant dans le cylindre à laver.
Ceci facilite beaucoup le mélange des agents de lessivage en cours d'introduction avec l'eau restant dans la chambre d'alimentation avant son passage par les nervures de bascule- ment dans le cylindre à laver lui-même On n'attachera jamais assez d'importance au mélange complet des produits de lavage avec une quantité appropriée d'eau avant qu'on ne les laisse venir en contact avec les manières dans le récipient, car c'est un fait bien connu qu'une trop grande concentration d'un produit tel que celui qui sert à blanchir peut affecter sérieusement la texture de certains types de matières et, dans le cas de passage au bleu, une distribution inégale produit
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des effets de rayures dans lescamhandîsestermin6es.
Bien que dans le mode de réalisation préféré l'eau et les ingrédients soient introduits du côté gauche du cylindre à laver par le tourillon creux de c e côté, il est bien entendu qu'une tête fixe similaire à celle prévue du côté vidange du cylindre peut être utilisée à la place pour l'admission de cette eau et des ingrédients à la chambre de réception 30,
En se référant encore aux -Ligures 4 et 5, on voit que la coulisse 44 est munie, comme, en 441,d'un secteur de bride annulaire qui règne sur toute la longueur circulaire ou arc de la coulisse. A travers/cette bride à son point le plus bas un orifice de vidange 4411 est pratiqué.
Une auge est ainsi formée entre le support 43 et la bride 441 , conformée pour recueillir le liquide du cylindre à laver qui pourrait,
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suinter ou être projeté par dessus lesextrémités de la bande de joint 42. Le drain 44 il permet à ces fuites de se vidanger dans l'égoût 22.
On voit ainsi que l'on a établi grâce à l'invention un appareil dans lequel les différents objets indiqués dans la description, ainsi que maints autres avantages pratiques, ont été parfaitement atteints.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté. On pourra apporter diffé- rentes modifications ou avoir recours'à des réalisations quel- que peu différentes, La présente description et les dessins annexés ne doivent être interprétés que comme exemple et non pas dans un sens limitatif.
REVENDICATIONS
1.- Une machine à laver du type utilisé dans les blanchisseries industrielles caractérisée en ce qu'elle com- prend t une chambre de lavage munie d'organes d'alimentation de liquide à une extrémité et d'un dispositif d'évacuation con= tinue de liquide à l'autre extrémité , une cloison voisine de l'extrémité de la chambre munie des organes d'alimentation et formant avec la paroi extrême voisine de la chambre de lavage une chambre réceptrice pour l'eau et les produits de blanchis sage, un ou des conduits régnant sur la longueur de la chambre de lavage et disposés pour recevoir le liquide de la chambre ré- ceptrice,
des dispositifs pour permettre et commander la distri- bution du liquide à un débit uniforme à toutes les parties de la chambre de lavage occupant l'espace entre la cloison et les organes d'évacuation du liquide, et une 'Bête fixe enveloppante près du côté Vidange de la chambre de lavage.