La présente invention concerne un appareil perfectionné pour l'application de pressions intermittentes, assurer la pénétration d'un liquide
ou d'un gaz dans des corps perméables ou assurer leur extraction hors de ceux-ci.
Par le terme "corps perméable", tel qu'il est utilisé dans cette description, on entend des matières textiles telles que des tissus et des filets, ainsi que les produits faits avec des matières naturelles ou synthétiques telles que fibres, laine, poils, fourrures, filtres, papier, coton brut, jute, les fibres naturelles et synthétiques. en général, le bois,
la pulpe de bois, le cuir, les plumes, les poudres, les matières poreuses
en général, ou toutes autres matières capables de gonfler dans des liquides inorganiques ou dans des solutions organiques ou inorganiques, ou capables d'absorber des gaz. Par le terme" liquides", on entend aussi bien les liquides que les matières de consistance crémeuse, mousseuse ou pâteuse.
Le terme " processus complet" utilisé dans cette description s'applique soit à une opération mise en oeuvre pendant une certaine durée, par exemple à la teinture d'un tissu pendant 20 minutes sans rinçage consécutif, soit à des opérations partielles dans une suite formant un processus complet, par exemple à une opération de lavage consistant dans les opérations partiel-
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me rinçage et troisième rinçage, c'est-à-dire que l'opération de lavage comprend dans cet exemple cinq phases ou opérations partielles.
Les corps perméables présentent certaines obstructions dans leurs pores qui contrarient plus ou moins la pénétration ou l'évacuation de liquides ou de gaz que contiennent les pores et interstices des colloïdes. Les pores peuvent-par exemple être remplis d'un gaz tel que l'air et de colorants, qui peuvent être considérés comme une � boue spéciale incorporée selon la découverte et publication de l'un des inventeurs, le Dr. L. Zakarias dans l'ouvrage "Colloid Chemistry" Vol. IV, p.,664 et 665 , par Jérôme Alexander, The Chemical Catalog Comp. Inco New York, 1932. Un pain de filtrage relativement épais ou une autre membrane extérieure peuvent également contrarier
la pénétration ou l'évacuation nécessairesde liquides et de gaz.
On sait que les obstructions de ce genre sont éliminées par des agents mouillants,les frottements, une pression exercée à la main, continue
ou répétée et très légère, le vide, ou par la circulation continue du liquide de pénétration et du gaz sous pression au moins pendant une.partie de l'opération d'ensemble , et sans qu'il soit nécessaire d'intercaler un temps de repos. Le malaxage et le pétrissage de corps perméables a lieu dans des conditions similaires. Le filtrage continu et le lavage de matières qui s'agglomèrent , donc de matières poreuses, pendant le filtrage par centrifugation etla séparation sans interruption ont fait l'objet de nombreuses inventions qui n'ont eu que des succés limités.
Les fibres naturelles et synthétiques ainsi que lesiproduits fabriqués avec ces fibres sont nettoyés, blanchis, teints, imprégnés , lavés
et rincés de cette manière. Dans ces opérations, il est fréquemment très important que le liquide ou le gaz déjà absorbé soit remplacé aussi rapidement que possible par une autre partie du liquide ou du gaz en circulation
ou immobile, ou par les deux, pour l'obtention du résultat final le plus
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doivent être 3xécutées avec un minimum dé frottement , ou mieux, sans aucun frottement. Mais les appareils généralement utilisés,tels que les appareils de teinture ce- la laine entre des cylindres entrainent également un feutrage qui peut être la cause d'une teinture irrégulière.
Pendant le lavage et le rinçage de tissus dans une machine à laver rotative, qui constitue actuellement le moyen usuel et le plus économique ce lavage et ce rinçage ayant lieu par trempage à profondeur relativement faible, dont avec un frottement important, on n'obtient qu'un échange de liquide et de gaz relativement lent dans les capillaires et les interstices entre les colloïdes des fibres, mais le frottement prolongé des fibres gonflées entraine une détérioration importante après le lavage et le repassage répétés, ou le port de ces tissus et'leur imprégnation avec les acides du corps entre les lavages successifs.
L'imprégnation de corps perméables par des opérations continues ne comporte aucun arrêt et ne ménage pas une période de temps suffisante pour des actions partielles complètes du liquide ou du gaz remplacé dans les capillaires et interstices. A ce sujet il convient de signaler les différents résultats du goût, des dimensions, de la consistance et de la couleur lorsque le corps perméable est malaxé ou pétri à la main ou par les palettes animées d'un mouvement continu de l'appareil.
A tous les inconvénients précités s'ajoute une autre difficultés qui résulte du fait que les manuels usuels étales publications concernant les agents mouillants ne donnent que des définitions très limitées. La condition admise consiste en ce qu'ils doivent abaisser la tension superficielle des liquides et doivent pénétrer rapidement dans les capillaires physiques et visibles au microscope. En fait, ces substances ne permettent qu'un choix au hasard des colloïdes gonflants avec une énorme extension de capillaires submicroscopiques, qui remplissent la fonction principale dans les opéra-
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res capillaires actives qui augmentent la perméabilité des textiles dans les solutions de lavage, de teinture, d'imprégnation et de rinçage, mais celles
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fait qu'un grand nombre d'agents-de gonflement soient également capillaireactifs dans le sens admis n'est qu'une coïncidence bien connue.
On connait également des essoreuses à cylindres actionnées par de fortes pressions pneumatiques ou hydrauliques, ainsi-que des presses pour d'autres applications.
Ces appareils sont capables d'exercer sur les matières textiles des pressions allant jusqu'à 200 kg/cm2. Leur inconvénient consiste également en ce qu'une pression trop forte doit être exercée par une opération continue, et sans aucune présaturation de la manière décrite plus loin.
Le but de la présente invention est de faire pénétrer et d'extraire des liquides efdes gaz de corps perméables de façon que le liquide et le gaz contenus dans les pores soient remplacés par un liquide et un gaz frais dans lesquels le corps baigne ou avec lesquels il est au moins saturé, et
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Un: autre but de la présente invention est de ménager un intervalle de temps suffisant pour des réactions chimiques et physico-chimiques dans
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une opération faisant partie.. d'un processus complet,
Un autre but de la présente invention est de réduire le frottement exercé sur les corps perméables pendant la pénétration et l'extraction du liquide et du gaz dans une opération partielle d'un processus complet.
Un autre but de la présente invention est de réduire la température généralement nécessaire pendant la pénétration et l'extraction d'un liquide et d'un gaz dans les corps perméables.
Un autre but de la présente invention est de réduire la concentration des agents chimiques généralement mis en oeuvre pendant la pénétration et l'extraction , d'un liquide et d'un gaz 'dans les corps perméables.
En vue des buts précités et d'autres, et en vue des avantages qui peuvent en résulter, l'invention est fondée sur le principe scientifique et sur le fait, d'après lesquels il est possible d'imprégner des corps perméables beaucoup plus rapidement et avec moins d'inconvénients que par un appareil rotatif, des moyens manuels et autres moyens usuels, si on utilise des pressions centrifuges, hydrauliques ou pneumatiques amplifiées par des leviers. L'invention est également fondée sur les propriétés de matières de construction élastiques et de leurs surfaces unies, et sur la découverte initiale de l'un des inventeurs, le Dr. L. Zakarias, d'après laquelle la présaturation de corps perméables dans le vide augmente énormément la perméabilité de ces corps, et conserve cette perméabilité même après la sup-
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tion réside dans les organes, agencements et combinaisons décrits ci-après en regard du dessin annexé. Par l'utilisation de matières élastiques pour les organes mobiles de l'appareil selon l'invention, montés dans un récipient, on peut également réaliser le secouage, le pétrissage, et le basculement,
en utilisant un mécanisme de transmission à rapport infiniment variable, réglé sur une vitesse appropriée. Par l'application des principes en partie découverts par les inventeurs, au moins une partie du processus complet est interrompue à plusieurs reprises ou ralentie sans interruption complète, par un dispositif de synchronisation, relié au mécanisme d'entrainement, des pressions dans l'appareil contenant les corps perméables, le liquide et le gaz dans au moins un récipient. Les pressions peuvent être des pressions centrifuges , hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques, qui sont par exemple exercées par des leviers, et toutes les actions donnent une pression unitaire plus élevée que les appareils rotatifs de teinture, d'imprégnation et
de lavage usuels. Les pressions sont engendrées et maintenues par des moteurs d'entrainement divers, tels que le moteur électrique préféré et le moteur à essence.
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pressions peut être assurée par d'autres dispositifs tels que des freins et des soupapes.
Les pressions agitent, dans le récipient fixe, les corps perméables par l'intermédiaire d'un agitateur mobile, comportant par exemple un tambour de centrifugation perforé, un récipient élastique clos communiquant avec un réservoir clos et vide et muni de bras oscillants. L'agitateur mobile peut être fait en une matière plus ou moins rigide, par exemple en acier inoxydable ou en caoutchouc durci, et en matières élastiques telles que le caoutchouc élastique , le Nylon et, d'une façon générale, les matières plastiques élastiques. Si la matière de l'agitateur mobile est rigide, des organes de flexion, tels que des charnières, relient entre eux les éléments
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après la réduction de la pression , et pour permettre le retour des corps perméables dans le liquide et dans le gaz. Si la matière de l'agitateur mobile est élastique, on peut utiliser la soudure par une matière plastique pour le façonnage d'un récipient ondulé ou plissé et extensible, qui augmente de volume sous l'action de la pression et ramène ainsi les corps perméa-
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bles. Le récipient mobile peut être perforé, comporter des fentes ou -être interrompu de place en place d'une autre manière. On peut imaginer de nom-breuses variantes de l'agitateur mobile. Il peut par exemple se présenter sous la forme d'un plongueur, qui est élevé par la pression et retombe en glissant sur un arbre central et au-dessus des corps perméables, vers le fond du récipient avec le li-quide et le gaz. Un autre exemple est le récipient à fond particulièrement lourd pour lancer les corps perméables dans
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n'est donc pas limité à un mode de réalisation particulier ni au fonctionnement tel qu'il a été décrit, et on peut au contraire imaginer des variantes sans s'écarter du principe.
Le corps perméable, tel que le cuir, peut être fixé dans le récipient fixe, et l'agitateur mobile peut refouler le liquide dans ce corps.
Les corps perméables peuvent être introduits dans le récipient
à l'état mouillé et dilué, et l'introduction est toujours interrompue, de préférence par le mène dispositif et au même moment, lorsque la pression
est réduite, et elle reprend en Même temps que l'augmentation de la pression. De cette manière, on réalise, un processus continu de séparation, de filtrage ou même de lavage, étant donné que l'agitateur mobile introduit
et retire le corps perméable concentré et lavé, si le fond du récipient fixe présente des orifices de grandeur appropriés chaque fois et dès que la pression est réduite.
L'agitateur mobile peut également favoriser l'essorage par le fait que sa paroi verticale plissée n'est pas complètement déplissée:- par la pression. Des canaux libres peuvent ainsi conduire le liquide d'essorage vers
le fond du récipient fixe.
Le liquide et le gaz peuvent être extraits à un palier quelconque d'un processus complet, et le même liquide ou un autre liquide, un gaz ou des agents chimiques ou des corps perméables peuvent être ajoutés par l'intermédiaire d'un dispositif d'ouverture selon l'invention-
Un refroidissement ou un chauffage périodique peut être effectué pour les corps perméables, et ce , simultanément avec l'abaissement répété de la pression après avoir muni l'appareil d'un dispositif de chauffage ou de refroidissement.
Il est évident que l'appareil qui vient d'être décrit n'a aucun rapport avec un appareil de lavage automatique dont la cuve perforée rigide ne peut pas se contracter pour favoriser l'essorage, et quoiqu'elle puisse fonctionner à deux vitesses différentes, elle n'effectue qu'un essorage après une ou deux opérations moins importantes d'un processus complet de lavage.
Il est également évident que l'appareil selon la présente invention peut être complété et réglé automatiquement par tous les moyens possibles, tels que des thermostats, des régulateurs de pH, des régulateurs à distance, quoique ces appareils ne soient ni décrits ni spécialement représentés sur le dessin--.
Des moyens de chauffage, par exemple des moyens électriques ainsi que des moyens pour le maintien continu d'un vide peuvent être incorporés à l'appareil, quoique non représentés sur le dessin. Il est par exemple préférable de mettre en oeuvre le processus complet dans certains cas, par exemple pour le lavage de tissus très souillés, dans un appareil sous vide modéré et permanent, malgré le démarrage avec un vide préalable.
Il est également préférable de calorifuger l'appareil pour de nombreuses applications telles que l'imprégnation, la teinture et le lavage.
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sus complet. Elle est très économique, parce que le corps perméable une fois qu'on y a fait le vide, grâce à quoi le corps perméable est assez sec ou même séché préalablement, et rempli avec un liquide sans interruption préalable du vide, présente une perméabilité fréquemment de 30 à 50 fois plus grande,et reste dans cet état pendant des heures, à condition qu'une faible pression soit appliquée au"corps perméable présaturé, quoiqu'après la présaturation et pendant quelques minutes, le vide soit supprimé de façon continue.
L'appareil selon la présente invention se prête à l'application plus ou moins générale pour la mise en oeuvre de tous les procédés dans les laboratoires.. les industries de produits chimiques fins, de produits chimico-techniques , de produits alimentaires, etco.. et ce sur une grande échelle ou sur une plus petite échelle domestique, procédés dans lesquels l'extraction et la pénétration répétées d'un liquide et d'un gaz dans un corps perméable, et le gonflement de colloïdes doivent être exécutés de la manière la plus économique et la plus simple et dans le temps le plus court, ces procédés exigeant également que le corps perméable reçoive des
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opérations continues dans des appareils centrifuges, tels que le filtrage , le lavage et la séparation de liquides et de solides, parce que le corps perméable ou pain peut être desserré, retourné et mélangé, ou retiré dans un intervalle quelconque d'un procédé continu ou d'une opération partielle.
L'invention sera décrite en détail ci-après par des modes de mise en oeuvre en regard du dessin annexé, dans lequel : la figure 1 est une vue schématique en coupe transversale d'un appareil selon l'invention, le dispositif agitateur mobile étant représenté en partie en coupe verticale axiale et en partie en élévation; la figure 2 est une vue à une échelle un peu.plus réduite et montre le dispositif agitateur mobile plus ou moins en extension dans un deuxième dispositif perforé; la figure 3 est une vue à une échelle un peu plus réduite suivant la ligne I-I de la figure 2, une partie seulement représentant une coupe dans un plan transversal,du dispositif agitateur mobile en extension et du dispositif agitateur extérieur;
la figure 4 est une partie de la figure 1 en coupe transversale schématique et montre une variante du récipient fixe et les deux dispositifs agitateurs mobiles; la figure 5 est une vue suivant la ligne II-II et montre les espaces ouverts dans les fonds du récipient fixe, la paroi circulaire fixe perforée, et les dispositifs agitateurs mobiles de la figure 4; la figure 6 est une vue en coupe de la paroi circulaire et fixe de la figure 4; la figure 7 représente une autre variante de l'appareil, partie en élévation et partie en coupe, le dispositif agitateur mobile étant en extension; la figure 8 est une vue en coupe de la partie supérieure du dispositif agitateur mobile de la figure 7 dans le récipient fixe, après la contraction du dispositif mobile; la figure 9 représente une autre variante de l'appareil partie en élévation et partie en coupe;
la figure 10 est une vue en coupe des deux dispositifs agitateurs mobiles de la figure 9.
Pour les variantes des figures 4 à 10, les mêmes chiffres de référence désignent les mêmes éléments que sur la figure 1, mais les caractères de référence a,b et c sont ajoutés aux chiffres de référence des variantes.
L'agencement général de l'appreil et le mode de réalisation pré-
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dispositif à rapport de transmission infiniment variable. L'extrémité supérieure de l'arbre porte une bague de retardement en caoutchouc 14. Sur l'arbre, à l'intérieur et à proximité du fond du récipient 1, est montée une glissière conique 12. Au-dessous du récipient et dans le plan horizontal
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se du moteur électrique, les freins (non représentés) et le dispositif de chauffage. Le dispositif 16 peut également comprendre le réglage de la pompe à vide ainsi que le réglage périodique de la concentration, des additions
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dique de la quantité nécessaire de liquide et de gaz -par le tuyau 10.
La figure 2 montre le dispositif agitateur mobile déployé ainsi <EMI ID=17.1> La figure 3 montre clairement cet espace ouvert, qui reste plus ou moins ouvert pendant l'application de la pression centrifuge. Il est évident que le dispositif agitateur mobile 4 ne tourne pas autour de l'arbre moteur, mais ne peut que se déplacer verticalement sous l'action de la force centrifuge. Dans cet agencement , il est préférable que le dispositif <EMI ID=18.1>
-est réduite à 100 tours-minute. Le pliage du dispositif élastique mobile commence en même temps.
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les corps perméables sont placés dans le tambour �, le couvercle est fermé hermétiquement, et le liquide et gaz nécessaires sont introduites par le tuyau 7. Ce tuyau est ensuite fermé hermétiquement. On n'introduit de préférence qu'une quantité de liquide telle que celle-ci ne passe par-dessus le dispositif rigide mobile 4. On fait ensuite démarrer les dispositifs de synchronisation, de -chauffage et d'établissement du vide. C'est le mode simple de fonctionnement.
Dans le modo de fonctionnement préféré, aucun liquide ne pénètre dans le récipient 1_ tant qu'un vide modéré n'est pas établi pendant 2 à 3 minutes. On introduit ensuite dans le récipient de l'eau qu'on vient de faire bouillir mais refroidie, pour assurer la présaturation des capillaires <EMI ID=20.1>
turation, les dispositifs mobiles sont en action à la vitesse de lavage et d'agitation de 35 tours-minutes. On évacue l'eau, on interrompt le vide et on fait en même temps agir une force centrifuge à 100 tours-minute du moteur pendant une minute. L'action de la pression centrifuge intervient ensuite
de la manière précédemment décrite. Si le liquide est très visqueux, il est préférable de l'introduire par le couvercle dans le tambour 5.
On décrira ci-après quelques exemples pratiques pour des processus qu'on ne peut exécuter-qu'aux plus grandes vitesses, avec économie, préci--sion et simplicité à l'aide de l'appareil selon la présente invention.
Pour le lavage de linge de corps souillé formant les corps perméables, on utilise un appareil d'une capacité de 15 kg, qui n'exige que 35 kg de liqueur, de lavage, y compris l'eau restant dans les capillaires du lin-
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prend six opérations qui sont : a) la présaturation, b) l'ébullition pendant
10 minutes à 70[deg.]C, et non pas à 80[deg.]C pendant 15 min. dans les meilleurs procédés de lavage usuels , c) et d) deux rinçages respectivement de 3 minutes, avec seulement 40 kg d'eau froide et "dure" pour chaque 'rinçage, à la place de trois ou quatre rinçages et pulvérisations, respectivement de 3 minu-
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et deux rinçages à l'eau froide de 12 minutes, e) et f) le séchage. On utilise 100 g de "super-savon Colectôn" à base de polysaccharide . 50 g d'hy-
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de chlore gazeux pendant l'ébullition, et 250 g de carbonate de sodium. On dissout ces matières dans 20 kg d'eau chaude et on introduit la solution dans l'appareil au début de l'opération d'ébullition. On utilise également de l'eau "dure" pour l'ébullition. On règle le dispositif de synchronisation pour le processus complet. Le tambour 2 ne peut pas se déployer pendant la présaturation, mais le moteur tourne à 100 tours-minute à la fin de la deuxième minute, et l'eau est en même temps évacuée. On ferme le robinet 11
et on introduit la liqueur de lavage par-la conduit 3 dans le récipient à une vitesse réduite de 35 tours-minute. Après une minute complémentaire on arrête la pompe à vide. A partir de ce moment, et pendant les 10 minutes d'ébullition, la vitesse de rotation des tabmours 4 et _5. passe après chaque minute de 35 tours à 200 tours-minute. La température est maintenue par.le dispositif de chauffage. Après 10 minutes, l'obturateur 11 est ouvert et l'eau est évacuée en une demi-minute. Les deux opérations de rinçage suivent
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A cette vitesse permanente, e séchage a lieu pendant 10 minutes. La vitesse descend à 35 tours-minute qui est la vitesse d'agitation. Au besoin,
une circulation d'air chaud a lieu pendant 10 minutes complémentaires. Aucun changement de vitesse n'intervient pour le séchage à l'air chaud. En effet, on a reconnu que, dans cet appareil, les changements répétés de vitesse retardent le séchage à l'air.
Un procédé cumulatif beaucoup plus complet comprend le lavage, la teinture, l'imprégnation et le fichage entre la teinture etl'imprégnation
et après cette imprégnation. Chacune de ces opérations peut également former un processus complet. Etant donné que, selon la découverte initiale de l'un des inventeurs, le Dr. L. Zakarias, la -teinture est une opération similaire mais opposée au lavage en ce qui concerne le but, on voit clairement de quelle manière doit avoir lieu la teinture dans cet appareil. La teinture des pièces doit être effectuée à des pressions égales et même supérieures, pendant 10 à 30 minutes ou plus, à celles de l'ébullition dans le procédé de lavage précédemment décrit. La teinture est suivie du séchage sans rinçage préalable, et d'un lavage complémentaire pour l'élimination de l'excès de teinture, avant l'opération de l'imprégnation qui est la dernière phase du procédé.
On utilise de préférence des textiles flottants pour cette variante de l'appareil, mais on peut, bien entendu, y traiter de nombreux autres corps perméables d'une manière similaire, par exemple des pièces en cuir.
La figure 4 représente un appareil un peu modifié, qui convient particulièrement aux,opérations de centrifugation continue, telles que l'extraction continue de solides, le lavage et l'extraction continue du liquide des corps perméables. Les-tambours 4a et 5a sontles mêmes que dans l'exemple de la figure 1, sauf que les fonds présentent de grands orifices 22 pour permettre l'extraction continue de solides ou de matières élastiques
-de grosseurs appropriées, ou de pains de filtrage précipités par le tambour <EMI ID=25.1>
peut être la matière filtrante ou de classement élastique, suivant ces perforations. Le couvercle de l'appareil comporte une grande ouverture d'introduction 23 , et un chapeau 24 pour celle-ci. Le récipient la contient
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aboutissant en deux ou trois points opposés à un conduit 19 ou 20 à l'extérieur du récipient.
Le fond du récipient est raccordé à des entonnoirs ayant des orifices de grandes sections. A l'extrémité supérieure de l'arbre rotatif et
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21, qui est revêtu d'une matière élastique.
La figure 5 est une vue en coupe horizontale suivant la ligne
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aux trois quarts supérieurs de sa hauteur.
Eendant le fonctionnement, de cet appareil modifié, les dispositifs
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gure 1, c'est-à-dire le dispositif de séchage, le dispositif de synchronisation etl�s dispositifs agitateurs mobiles mettent en oeuvre le procédé, le liquide du corps perméable étant séparé par une force centrifuge appropriée
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riodiquement .
Le sucre, les fibres d'amiante, le kaolin, les boues en général et beaucoup d'autres corps perméables peuvent être traités très avantageusement et économiquement d'une manière continue par rapport à l'appareil de centrifugation usuel. Le grand avantage de l'appareil selon l'invention con-
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res collantes, et peut répondre à une infinité de conditions spéciales par une modification de ses plis, de ses ondulations, de son élasticité et de
sa forme, en combinaison avec les vitesses appropriées et les ralentissements périodiques.
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moyens pneumatiques ou hydrauliques. Dans l'agencement préfère, le dispositif agitateur mobile 32 est déployé dans la période de repos et comprimé pendant l'application de la pression pneumatique, le compresseur d'air 25 refoule l'air comprimé par un conduit 6b dans le récipient fixe. Le compresseur d'air est actionné par le dispositif de synchronisation 16b. Le réservoir 28 reçoit le liquide extrait périodiquement des corps perméables dans le tambour 32, perforé d'une manière similaire à celle du tambour 5 de la <EMI ID=33.1> tablissement du vide ou seulement à l'évacuation du liquide ou du gaz. Les <EMI ID=34.1>
de réalisation de l'appareil. La figure 8 représente la section transversa le supérieure du récipient fixe et du tambour élastique mobile 32 resserrés par la pression pneumatique.
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cédés similaires de ceux auxquels est destiné l'appareil de la figure 1, sauf que la force centrifuge de compression est remplacée par une pression pneu-
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peuvent être exercées sur les corps perméables, pressions qui sont très supérieures aux pressions qu'on peut obtenir par centrifugation et le réglage de ces pressions peut être effectué avec plus de précision Cet appareil modifié convient notamment à l'ébullition en autoclave du coton,et à toutes les opérations effectuées avec un liquide et un gaz sur des corps perméables, pour lesquelles aucune agitation de ces corps perméables n'est nécessaire, à titre l'exemple on peut citer l'imprégnation du bois. Pour un procède complut mis en oeuvre dans cet appareil, le bois est bien séché, présaturé avec du liquide, et un gaz, on interrompt ensuite le vide, on fait suivre l'opération de l'imprégnation, l'opération du séchage, l'opération du rinçage, et d'une nouvelle opération de séchage.
La figure 9 représente une variante des dispositifs agitateurs mobiles et de l'arbre d'entrainement de l'appareil représenté sur la figure <EMI ID=37.1> peut être placée à proximité de la paroi du tambour 33 lorsque le mélangeur est en position d'extension.
Cet appareil ainsi modifié peut également mettre en oeuvre des procédés similaires de ceux auxquels est destiné l'appareil représenté sur la figure 1 si le tambour 33 est perforé, et si la partie supérieure au moins est faite en matière élastique appropriée. Toutefois, cet appareil modifié convient particulièrement aux manipulations de produits alimentaires qui ressemblent à celles de la ménagère battant, mélangeant ou pétrissant à la main.
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utiliser 1,2 kg de sucre, 1,2 kg de beurre, 1,2 kg de farine et 40 oeufs.
Le procédé complet avant la cuisson comprend a) le pétrissage du sucre et
du beurre dans un mélangeur pendant 5-8 minutes, b) le mélange des 40 faunes d'oeufs pendant 3-5 minutes, c) le battage des blancs des 40 oeufs pendant
5 minutes, d) l'addition des 1,2 kg de farine et le pétrissage pendant 5-
10 minutes. L'opération a) est effectuée de la manière précédemment décrite, l'opération c) exige une vitesse réduite et des interruptions. Un avantage spécial consiste en ce que le bras mélangeur est maintenu sur l'arbre par
un ressort puissant, de sorte qu'il ne se produit aucune synchronisation avec le tambour mobile,ce qui imite les mouvements de la ménagère. L'opération la plus importante est cependant l'opération d), parce que les interruptions du pétrissage à faible vitesse empêchent la pâte de s'affaisser et préparent le goût "maison" des gâteaux.
Ainsi que l'indique la description qui précède, les appareils et procédés auxquels ils sosnt destinés se prêtent à de nombreuses variantes et modifications de fonctionnement.
Une de ces modifications peut par exemple consister en ce que le
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qui peuvent être serrés les uns entre les autres par une pression pneumatique ou hydraulique; ces rouleaux pouvant ainsi remplacer les dispositifs agitateurs mobiles de l'appareil. Le corps perméable peut être
comprimé et relâché alternativement, et on peut utiliser ces procédés dans
un appareil selon la figure 1. En fait, les nouveaux organes de l'appareil
peuvent former un bloc séparé comprenant les moyens pour le ralentissement
périodique du moteur et d'un dispositif mobile, et ce bloc peut être assemblé avec le moteur qui est alors directement accouplé au régulateur à action périodique. L'appareil peut être construit et utilisé dans une position
inclinée ou horizontale.
Dans un autre exemple, le dispositif agitateur mobile peut être
formé par des bras oscillants en matière particulièrement rigide, qui broien
le corps perméable dans un récipient fixe pendant les interruptions répétées, et qui éjectent la matière broyée pendant les périodes de repos.
Ainsi, conformément à la description qui précède et au dessin, et
selon l'invention, l'appareil comprenant des moyens d'entrainement , un régulateur tel qu'un dispositif de synchronisation relié au moteur, et un
dispositif mobile tel qu'un tambour élastique perforé, un batteur rigide
articulé capable d'exécuter un mouvement de travail et de revenir ensuite
à la position de départ, et ce d'autant plus que le moteur ralentit, et
capable de déplacer ses éléments à des vitesses différentes alors que la
vitesse du moteur reste invariable, ce qui est obtenu par l'utilisation de
matières à élasticités différentes, et l'appareil formant un bloc unitaire
est capable de mettre en-oeuvre le procédé dans un organe tel qu'un récipient
Quoique la description qui précède indique en détail les fonctions
et les modes de mise on oeuvre préférés del'invention, il est entendu que
celle-ci n'est pas limitée aux agencements particuliers ni au fonctionnement
décrits, et qu'on peut imaginer d'autres variantes et modifications sans
sortir du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS
1.- Appareil comprenant un moyen d'entrainement ou moteur, un
moyen régulateur tel qu'un dispositif de synchronisation ou un frein relié
au moyen d'entrainement, et un ' dispositif mobile tel qu'un tambour perforé
et élastique ou un batteur articulé mais rigide, et dans lequel le dispositif mobile est capable de s'allonger et de revenir vers sa positio.- initiale, et d'autant plus que le moteur ralentit, le dispositif mobile étant également capable de déplacer ses éléments de manières différentes par le fait
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ledit appareil étant un bloc unitaire capable de fonctionner dans un organe
tel qu'un récipient fixe.