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Procédé pour le traitement des peaux danimaux à fourrure.
La présente invention concerne la technique générale du traitement de peaux d'animaux porteurs de fourrure et, plus particulièrement, le traitement des peaux dont la four- rure doit être séparée et employée ultérieurement pour la fa- brication de produite feutrés.
La fabrication de produite feutrés, par exemple de cha- peaux, exige de grandes quantités de fibres possédant des propriétés de feutrage. or, 11 est bien connu que la princi- pale source de fibres de ce genre est constituée par les ani- maux porteurs de fourrure parmi lesquels on utilise plue généralement les lapins, quoique d'autres,fourrures puissent également servir au but envisagé. Mais la fourrure de lapins, par suite de son prix relativement peu élevé, trouve une ap- @
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plication plue généralisée que d'autres dans la fabrication de chapeaux en feutre.
La fourrure brute ou non traitée, dans son état naturel, est considérée impropre à la fabrication des chapeaux parce que les poils ne présentent pas la tendance désirée au feutrage* Pour leur donner les propriétés nécessaires au feu- trage, il est usuel dans l'industrie de traiter la fourrure, alors quelle est encore attachée 4 la peau, avec une solution de secrétage après quoi les peaux portant les fourrures sont soumises à un traitement de conditionnement comprenant le séchage des peaux sécrétées* La fourrure est ensuite séparée de la peau. Il résulte du secrétage, et d'autres traitements qui s'y rattachent, que les poila reçoivent des propriétés de feutrage.
Dans les différents traitements auxquels les peaux sont soumises entre l'état brut et l'état de conditionnement final pour la fabrication de produits feutrée, par exemple de chapeaux, les peaux sont mouillées ou humidifiées Lorsqu' elles sont mouillées avant Inapplication de la solution de secrétage, les peaux sont généralement séchées avant l'application de cette solution. Bien entendu, l'application de la solution de eecrétage mouille plue ou moins la fourrure. Il a été usuel de soumettre les peaux à un traitement de séchage après l'application de la solution de secrétage, mais avant lenlèvement de la fourrure sécrétée de la peau.
En conséquence, qu'elle soit effectuée avant ou après l'application de la solution de secrétage, l'opération de séchage constitue une ou plusieurs parties Importantes du procédé de préparation de poile de fourrure présentant les propriétés de feutrage désirées.
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Dans le traitement des peaux avec une solution de secretage à base de mercure, il n'était jusqu'à présent pas inusité- de sécher les peaux sur des plateaux dans une chambre chauffée par des serpentins a vapeur à une température d'envlron 127 Ce Le séchage nécessaire pouvait être réalisé dans un intervalle de temps de 15 à 20 minutes, mais les peaux devenaient jaunes, cette coloration de la fourrure sécrétée la rend impropre à la confection de chapeaux de couleurs claires.
Les techniciens de lart gavent bien qu'il existe plusieurs sortes de solutions de sécrétage. Ils savent également que, quelle que soit la solution utilisée, un traitement comprenant une opération de séchage est appliqué avant l'enièvement de la fourrure des peaux.
Dans un autre procédé de séchage employé jusqu'à pré- sent, les peaux traitées avec une solution de sécrétage (dite "blanche") sont séchées par le rait qu'on les t'ait avancer sur des plateaux dans un tunnel, dans lequel la température est graduellement portée de 49 à 660 C. environ, les plateaux étant en même temps traversés par un courant d'air chaud. Ce procédé de séchage demande généralement de 90 à 100 minutes. D'autre part, la chaleur est principalement appliquée par conveotion.
On connaît d'autres procédés dans lesquels la chaleur est appliquée par convection, tandis que la température de la chambre de séchage est maintenue au-dessous de 380 C, mais ces procédés exigent bien entendu des périodes de séchage bien plus longues, 24 à 48 heures n'étant pas inusitées.
Le but de la présente invention est de créer un procédé
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différent plus rapide pour le séchage de peaux d'animaux porteurs de fourrure du genre indiqué, et un appareil permettant la miee en oeuvre de ce procédé.
L'invention permet de créer un procédé dans lequel lea peaux portant des fourrures, mouillées ou humidifiées d'une autre manière, sont soumises à l'action de rayons Infrarouges ou d'une énergie rayonnée dans une atmosphère maintenue en état de turbulence au-dessus ou en contact avec les peaux..
Dans un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, on fait passer les peaux sécrétées à sécher dans une zone dans laquelle elles sont exposées à inaction de rayons infra-rouges ou d'une chaleur rayonnée,en même temps qu'on fait passer un courant d'air à grande vitesse au-dessus ou en contact avec les peaux, l'intensité de 1.énergie rayonnée étant suffisante pour roussir ou brûler la fourrure en absence du courant d'air passantsur les peaux.
En plus de l'opération de séchage précitée, l'invention comprend la préparation d'une fourrure à propriétés de feutrage par un procédé consistant 4 appliquer la. solution de secretage sur les peaux portantla fourrure et à traiter les peaux presque immédiatement après, sans condi- tionnement intermédiaire, par le procédé de séchage à chaleur rayonnée précité, après quoi, la fourrure peut être immédiatement enlevée de la peau par les tondeuses usuelles sans qutil soit nécessaire d'appliquer un conditionnement intermédiaire supplémentaire après l'opération de séchage.
L'appareil qui sera décrit en détail ci-après, et qu'on emploie de préférence pour la mise en oeuvre du pro-
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cédé suivant l'invention sur une échelle industrielle, comporte en général (1) une chambre de chauffage dans laquelle on maintient une zone concentrée de chaleur rayonnée à travers laquelle on fait passer les peaux à sécher de telle manière que les rayons infra-rouges frappent la surface des peaux,, (2) un tunnel de séchage auxiliaire allongé communiquant avec la chambre de séchage et à travers lequel on fait passer les peaux qui ont été exposées à la chaleur rayonnée, (3) un dispositif pour maintenir l'atmosphère à proximité des peaux dans un état de turbulence alors qu'el- les traversent la zone des rayons de chaleur,
ce dispositif étant de préférence constitué par un ventilateur capable de taire passer un grand volume d'air à grande vitesse audessus et en contact avec les peaux au fur et à mesure qu'elles progressent à travers la chambre de chauffage et le tunnel qui s'y raccorde, et (4) un dispositif pour entraîner les peaux à traiter à travers la chambre de chauffage et le tunnel, ce dispositif étant de préférence constitué par deux transporteurs sans fin à maillons plats agencés pour que le brin supérieur de l'un, et le brin inférieur de l'autre, traversent la chambre et le tunnel en parallèle avec un intervalle dans lequel les peaux peuvent ê tre maintenues sans déplacement intempestif au fur et à mesurequ'elles progressent à travers la chambre de chauffage et le tunnel.
Pour mieux raire comprendre l'invention et pour faciliter sa mise en oeuvre, elle sera décrite ci-après en détail en regard du dessin annexé à titre d'exemple, sur lequel;
La fige 1 est une vue en élévation latérale d'un appareil permettant la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention. Cette vue est partiellement schématique et comporte
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également des parties arrachées.
La fige 2 est une vue en coupe verticale à plus grande échelle de la chambre de chauffage suivantla ligne 2-2 de la Fige 3.
La fige 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la fige 2.
La fige 4 est une vue en élévation latérale à plus grande échelle d'un dispositif de brossage, comportant une brosse rotative et des guidée appropriée.
La fig. 5 est une vue en plan sur le dessus des guides.
D'après le dessin, sur lequel les mêmes chiffrée de référence désignent des éléments similaires, la chambre de chauffage et le tunnel qui lui fait suite, et dont l'ensem- ble est respectivement indiqué en 10 et 11, sont montés sur des supports 12. La chambre et le tunnel sont construits en tôle épaisse de préférence calorifugée. On peut employer des moyens de calorifugeage appropriés quelconques. Dans l'exemple représenté, on a prévu un revêtement 13 en ciment et amiante*
Un conduit de refoulement à air 14, partant d'un venti- lateur 15, débouche dans la chambre de chauffage 16, et l'ori- fice d'entrée de l'air 17 entend sensiblement sur toute la largeur de la chambre de chauffage.
Le ventilateur 15 aspire par un conduit 18 à travers un filtre à air 19, car il est souhaitable d'employer de l'air pur. Le ventilateur 15 peut être actionné par un moteur 15a ou un autre dispositif d'en- traînement, et il doit ê tre capable de refouler l'air à grande vitesse à travers le conduit 14. Une cheminée 20, raccordée au tunnel il à proximité de son ouverture de sortie, est prévue pour @
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évacuer l'air ayant traversé ce tunnel, en même temps que les vapeurs et fumées dégagées par les peaux en traitement et entraînées par le courant d'air.
Un ventilateur d'aspiration 20a est monté dans la cheminée pour contribuer à l'évacuation de l'air et des fumées.
Pour l'entraînement des peaux à traiter à travers la chambre de chauffage et le tunnel, on prévoit deux courroies transporteuses métalliques sans fin aplaties et à maillons ouverte. Une courroie supérieure 21 passe sur des rouleaux 22 et un rouleau d'entraînement 23, une courroie inférieure 24 passe sur des rouleaux 25, 26 et sur un rouleau d'entra±nement 27. Bien entendu, le nombre des rouleaux doit être suffisant et ceux-ci sont répartis tout le,long des brins des courroies pour éviter l'affaissement, Ces rouleaux peuvent être montés dans des paliers appropriés solidaires du bâti, dont lagencement peut être celui qui a été Indiqué en 28 et 29 des figs. 2 et 3.
Les rouleaux peuvent ê tre munis de pignons à chaîne 30 (fig. 3) engrenant avec des chaines 31 fixées aux borde des courroies transporteuses.
On voit que le brin supérieur 32 de la courroie inférieure 24 se prolonge au-delà de la courroie supérieure en tête de la machine, ce qui permet de constituer une table d'introduction 33 sur laquelle on dépose et répartit con- venablement les peaux à. traiter, indiquées en 50. A l'extrimité de sortie de la machine, le brin inférieur de la c ourroie transporteuse supérieure se prolonge au-delà de la courroie inférieure, pour permettra le montage de la brosse rotative 34 qui sera décrite en détail plue loin.
On voit également que le brin inférieur 35 de la cour-
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rôle transporteuse supérieure 21, et le brin supérieur 32 de la courroie inférieure 24, sont maintenus avec un certain intervalle en regard l'un de l'autre au coure de leur passage à travers la chambre de chauffage et le tunnel de la machine* Les deux courroies progressent avec une même vitesse linéaire, ceci est réalisé par une liaison cinémati- que entre le rouleau 23 et le rouleau moteur 26. ce dernier est actionné par une chaîne 36 passant sur des pignons à chaîne solidaires des rouleaux 26 et 27. Le rouleau 27 est actionné par une chaîne 37 passant sur des pignons à chaine solidaires du rouleau 27 et d'un arbre d'entraînement 38 faisant partie d'un réducteur à changement de vitesse 39.
Ce réducteur qui peut être d'un type oonnu, est actionné par un moteur (non représenté)-% L'appareil suivant l'inven- tion comporte donc des moyens permettant d'actionner le transporteur a une vitesse désirée, et l'agencement dies courroies transporteuses est tel que les peaux placées sur la table d'introduction mobile 33 s'engagent dans lintervalle entre les courroies transporteuses. Les peaux engagées entre les deux courroies, sont en fait..serrées et maintenues solidement à plat pendant quellea traversent la chambre de chauffage et le tunnel. Bien entendu le@ courroies transporteuses doivent présenter des maillons ouverte pour que les faces des peaux soient exposées autant que possible.
La chambre de chauffage est construite pour former une zone de chaleur rayonnée et elle doit être agencée de façon que les rayons infra-rouges soient dirigée sur les faces des peaux au cours de leur passage à travers la 'chambre.
Quoique l'on puisse prévoir une diversité de moyens pour
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produire la chaleur rayonnée, l'agencement préféré comporte un certain nombre de brûleurs a gaz 40 qui s'étendent sur la largeur à l'intérieur de la chambre de chauffage 16.
D'après le dessin, on voit que quatre brûleurs de ce genre sont montés dans le fond, tandis qu'un autre brûleur est encastré dans la voûte de la chambre. Mais on peut également prévoir un nombre différent de brûleurs, aussi bien dans la voûte que dans le tond, 1''essentiel étant de produire une quantité largement suttisante de rayons infra-rouges ou de chaleur rayonnée dirigée sur les faces des peaux, pour assurer le degré de chauffage désiré.
Chaque brûleur 40 est muni d'un robinet individuel 41 qui est relié par une tubulure 42 au brûleur respectif.
Chaque brûleur comporte également un robinet mélangeur 43.
Ces robinets mélangeurs sont reliés à un conduit distribu- teur de gaz 44 alimenté en gaz par une source appropriée (mon représentée), et auquel les robinets sont raccordés par des tubulures 45. D'autre part, les robinets mélangeurs sont raccordés à un conduit distributeur d'air 50a par des tubulures 46 munies de robinets régulateurs 47. Ce conduit 50a reçoit de l'air filtré refoulé par un ventilateur 48 qui aspire lui-même à travers un filtre 49. Le ventilateur est actionné par un moteur approprié, indiqué en 48.
Le fond de la chambre de chauffage (fig. 2) contient des éléments réfractaires 51 faits en matière céramique. Les intervalles entre les éléments réfractaires 51 et les brûleurs sont recouverts par des éléments 51a dont les surfaces peuvent être métalliques ou constituées par une autre matière ayant de bonnes propriétés de réflexion, on voit que les
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orifices de sortie 52 de$ brûleurs dirigent le mélange combustible contre les surfaces incurvées concaves des auges 53 formées par les brûleurs et les éléments 51 en matière céramique, de la manière indiquée en 54. Les éléments en matière céramique 51 peuvent donc être chauffés à incandes- cence.
Desbrû leurs similaires sont montés d'une manière t similaire dans la voûte. ce dispositif fournit une quantité appréciable de chaleur rayonnée concentrée dansla chambre de chauffage, et les rayons infra-rouges sont dirigés sur le trajet de passage des peaux 50.
Chaque brûleur 40 est combiné avec une veilleuse 55 commandée par un robinet 56. Les veilleuses sont reliées un conduit distributeur 5? alimenté en gaz par une source appropriée (non représentée). Les orifices de sortie des veilleuses sont protégés par des écrans 58 contre le courant d'air traversant la chambre de chauffage. Par le maintien d'une veilleuse allumée devantles différente brûleurs, ceux-ci peuvent être a volonté allumée ou éteints sans qu'il soit nécessaire d'ouvrir la chambre de chauffage. Mais cette chambre est munie sur chaque coté d'une porte articulée et calorifugée 59. Dans les portes sont pratiquées des fenêtres 60 permettant d'observer commodément l'intérieur de la chambre.
A l'extrémité de sortie du tunnel il est prévue une brosse cylindrique rotative 34 qui peut être montée dans des paliers appropriés et qui est entraînée dans le sens de la flèche 34â par un moteur (non représenté). cette brosse est garnie sur son pourtour de soies 61 relativement rigides mais flexibles, dont les extrémités libres viennent en con- tact avec la fourrure des peaux au fur et à mesure que celles-
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ci progressent à travers la machine, avec la fourrure en bas. Avec la brosse et les courroies transporteuses coopèrent des guides 62 et 63 que montrent plus clairement les fige. 4 et 5. Ces guides sont constitues par des platinée planes conformées de préférence de la manière indiquée sur les figs.
4 et 5. Ils sont montés sur des barreaux porteurs 64. Les guides sont réglés en position et fixés de façon que leur tranche supérieure intervienne pour serrer les peaux sortant des deux courroies transporteuses, mais que le brin supérieur 35,puisse les faire avancer en contact avec les soies 61 de la brosse rotative, et les faire passer finalement sur et au-delà des guides 63, d'où elles tombent dans une goulotte de descente 65. Cette goulotte peut introduire les peaux dans une cuve collectrice appropriée ou les faire arriver en un autre point de manipulation, Quoique la brosse rotatl- ve puisse être supprimée dans certaine cas, 11 est utile de brosser la fourrure sur les peaux traitées pour séparer les poils entre eux et pour en extraire les poils détachés.
La machine décrite peut être alimentée à la main et elle peut servir au séchage de peaux brutes non secretées maie elle est plus particulièrement adaptée au traitement de peaux sécrétées. De plus, cette machine se prête admira- blement à la mise en oeuvre d'un procédé de secretage et de séchage sans conditionnement intermédiaire entraînant des pertes de temps, et son emploi permet de réaliser des économies de temps et d'espace.
La machine suivant l'invention est destinée au secretage et séchage en une opération continue. Le seoretage peut être effectue dans la partie de la machine représentée avec plue
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ou moine de détails sur la fig. 1, et dont l'ensemble est indiqué en 70. En général, cette partie de la machine com- porte une table d'introduction ?le une courroie transporteuse sans fin en caoutchouc 72 qui fait passer les peaux à secreter en regard d'une brosse rotative 73 prélevant la solution de secretage dans un bain 74 que contient la cuvette 75.
Des brosses supplémentaires 76 et des guides 77, d'un agencement similaire à celui que montre la fige 4, sont prévue pour faire pénétrer la solution dans la fourrure au fur et à mesure du passage des peaux avec les poile en bas; Lee peaux avec la solution bien brossée dans les poile sont ensuite déposées sur la table d'introduction mobile 33 sur laquelle on peut éventuellement les examiner avant de les laisser entrer dans la machine de séchage. Quoique le dessin n'indique qu'une seule brosse 73 duplication de la solution de secretage, on peut en prévoir deux ou plusieurs en vue de l'application de cette solution de eecretage par tractions.
Dans un mode de mise en oeuvre préféré du procédé suivant l'invention. la solution de secretage est appliquée en deux ou trois fractions et bien ré- partie dans les poils après chaque application* ce mode de mise en oeuvre permet d'économiser la solution sans qu'il en résulte une altération de la réaction chimique qui se produit au cours du séchage des peaux sécrétées par le procédé suivant l'inven- tion.
Quoique l'on puisse utiliser d'autres appareils pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, la description ci-après indique un mode de mise en oeuvre. A titre d'exemple. le procédé sera décrit dans son application au traitement de -,peaux de lapins, quoiqu'il puisse également servir au traitement
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d'autres peaux d'animaux dont le poil est utilise pour la préparation de fibres présentant des propriétés de feutrage.
Il sera supposé que les peaux brutes ont été séchéee pour les préparer à l'application de la solution de sucretage. Ce séchage peut être effectué dans la machine qui vient d'être décrite. Lasolution de seoretage peut être appliquée d'une manière connue quelconque, par brossage à la main ou par brossage mécanique tel qu'il a été décrit. On peut employer l'une quelconque des solutions de seoretage bien connues. Suivant l'invention, on préfère sécréter les peaux mécaniquement.
A la sortie des peaux de l'appareil de secretage, la fourrure est imprégnée de solution. Jusqu'à présent, il était usuel d'empiler les peaux et de les laisser reposer pendant un laps de temps prolongé pour permettre le développement de la réaction chimique désirée sur les poile avant le séchage. Cette période d'empilage n'est pas né- cessaire dans la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention. Dans le mode préféré de mise en oeuvre, les peaux sont reprises directement après l'opération da secretage et immédiatement séchées sans aucune perte de temps occasionnée par une opération de conditionnement Intermédiaire.
Les peaux arrivent avec la fourrure en bas sur la table d'introduction 33 de la machine de séchage. Elles sont serrées entre les deux courroies transporteuses qui se déplacent parallèlement en regard l'une de l'autre. Elles pénétrent ensuite avec la fourrure en bas dans l'enceinte 16 de la chambre de séchage 10 dans laquelle fonctionnent
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les brûleurs à gaz. ces brûleurs sont allumée en un nombre suffisant pour fournir une quantité de chaleur rayonnée appropriée à la quantité de peaux traversant la chambre et à la vitesse de déplacement des courroies transporteuses.
Le ventilateur 15 produit un courant d'air continu qui pénètre dans la chambre de chauffage par l'orifice 17 prévu à centrée des peaux, c'est-à-dire en tête.
Les rayons infra-rouges frappent les peaux 50 et plus particulièrement la face inférieure, c'est-à-dire le côté de la fourrure. Si cette fourrure a été sécrétée, l'énergie rayonnée pénètre dans la fourrure qui l'absorbe et la transforme en chaleur* En même temps le courant d'air balayant la fourrure la maintient suffisamment froide pour éviter qu'elle soit roussie ou brûlée* De plus, le courant d'air maintient un état de turbulence à proximité des peaux, ce qui favorise l'évaporation et a tendance à maintenir chaque poil dans un état d'agitation qui l'expose davantage à la chaleur rayonnée. Ce fait favorise également l'accélération de la réaction chimique entre la solution de secretage et les poils.
Les peaux passent ensuite dansle tunnel auxiliaire de séchage 11 dane lequel le séchage se prolonge, tandis que les peaux sont balayées par le courant d'air à grande vitesse suivant le même trajet et entraînant avec lui l'humidité évaporée ainsi que lee fumées. Dans ce tunnel, les peaux sont également refroidies progressivement avant d'être évacuées. L'air et les fumées sont continuellement évacués par la cheminée 20 à l'aide du ventilateur d'aspiration 20a.
Après leur sortie du tunnel 11, les peaux séchées sont brossées sur le coté fourrure par les eoiee 61 de la brosse ro-
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tatlve 34, ce brossage ayant pour but de démêler et de séparer les poile collée et d'éliminer les poile détachée. si on le désire, les peaux peuvent ensuite être Introduites directement dans les tondeuses destinées à l'enlèvement de la fourrure secretée sans aucune opération de conditionnement intermédiaire, par exemple sans aucun traitement intermédiaire dans une chambre d'empilage ou de conditionnement qu'il était jusqu'à présent usuel d'intercaler*
On peut citer à titre d'exemple qu'on a obtenu d'ex- cellents résultats en traitant des peaux de la manière suivante:
Les peaux de lapine séchées ont été traitées avec la solution de secretage connue sous l'appellation commer- ciale de solution 'Béai McGregor". Ensuite, elles ont été séchées dans une machine telle que la montre le dessin* La chambre de séchage et le tunnel avalent une largeur d'en- viron 0,75 m et contenaient des courroies transporteuses d'une largeur de 0,70 m. La chambre de chauffage 16 avait une hauteur d'environ 0,30 m ce qui permettait de placer les brûleurs 40 à une distance d'environ 125 mm de la voie de passage des peaux 50. Le tunnel auxiliaire 11 faisant suite à la chambre de chauffage avait la même largeur que cette dernière, et sa hauteur à l'entrée était à. peu près égale à celle de la chambre de chauffage.
Le fond du tunnel montait en pente sur une faible distance d'environ 0,90 m.
La partie suivante du tunnel 11, d'une longueur d'environ 6 mètres, avait une hauteur réduite à 150 mm environ* ce tunnel était donc constitué pour assurer une grande vitesse de passage au courant d'air, dont la vitesse linéaire était très supérieure à celle du cheminement des peaux.
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L'air était introduit dans la chambre de chauffage à travers le conduit de refoulement 14 à une vitesse d'environ 17 m3 par minute, et les brûleurs 40 fonctionnaient pour maintenir juste au-delà de la sortie de la chambre de chauf- fage 16 une température de 150 C environ, qui était indiquée par le thermomètre T. Les transporteurs à courroie 21 et 24 étaient animés d'une vitesse linéaire qui permettait aux peaux de traverser la zone de chaleur rayonnée, à l'intérieur de la chambre de chauffage, en un lape de tempe de 20 secondes environ, et de parcourir le tunnel il en trois minutes environ.
Bien entendu, ces conditions de mise en oeuvre peuvent être modifiées dans certaines limites, mais,de préférence, la température à la sortie de la chambre de chauffage se situe entre b5 et 260 C, tandis que la durée,pendant laquelle les peaux sont exposées à l'action des rayons infra-rouges, varie entre 10 et 30 secondée. La durée totale du séchage peut varier entre 1 et 6 minutes.
Mais il est bien entendu que ces temps et températures ne sont pas obligatoires pour toutes les conditions de traitement, eu égard aux variables introduites par des peaux différentes, les solutions de secretage, la concentration de ces solutions, la quantité appliquée, la vitesse des transporteurs, la teneur en humidité des peaux et d'autres facteurs similaires. En partant (les Indications de cette description,, l'opérateur est libre de régler le fonctionnement de la machine pour l'obtention du degré de séchage désiré des peaux à leur sortie du tunnel de séchage auxiliaire.
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On voit d'après ce qui précède que l'invention crée un procédé rapide pour le séchage des fourrures d'animaux dont la fourrure a été traitée pour présenter des propriétés de feutrage. Le séchage est réalisé par le fait que les peaux sont exposées à l'action de rayons infra-rouges dans une atmosphère à haute température et dans des conditions qui accélèrent la réaction chimique désirée entre la solution de searetage et les poils de fourrure, sans que ces poile risquent d'être roussis ou brûlés. Le mode de séchage se prête à une opération combinée de secretage et de séchage avec exclusion de tout conditionnement intermédiaire, et on prévoit une opération de brossage apres le séchage, pour le cas où ce brossage est désiré.
Les différentes caracté- ristiques de l'invention assurent une économie de main- d'oeuvre, de temps et de place. De plus, l'effet désiré peut ê tre obtenu avec une quantité de solution de secretage Inférieure à celle utilisée antérieurement. En conséquence, la quantité de liquide à évaporer est également inférieure, ce qui réduit par conséquent la durée d'évaporation, ainsi que la consommation des produits chimiques. Enfin, la fourrure des peaux traitées suivant l'invention fournit des poils sécrétés présentant de meilleures propriétés de feutrage, et qui permettent à leur tour de fabriquer des chapeaux de feutre plus solides et de meilleure qualité.
Bien entendu, sans s'écarter du principe de l'invention, on pourra imaginer des variantes et modifications de détail des différentes opérations et modes de réalisation.