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"Fraiseuse à chaîne spéciale pour vis et en général pour tout usinage de pièces à tige ronde".'
La présente invention concerne une fraiseuse à chaîne spécia- le pour vis et en général pour n'importe quel usinage de pièces à tige ronde.
Les machines courantes de ce genre ne sont que partiellement automatiques et nécessitent le travail de l'ouvrier,ou bien elles sont munies d'automatismes compliqués avec des tambours et des mors à pinces. Le rendement des machines connues, même de celles qui sont le plus rapides, est au maximum de 140 pièces usinées à la minute. Elles sont cependant sujettes à des avaries étant don- né leur construction compliquée.
La présente invention se caractérise par la grande simplicité de l'organe principal, c'est-à-dire de celui qui sert à saisir de les pièces à usiner et qui a aussi pour mission normale/servir également à leur transport tout au long devant une série de frai- ses. L'organe en question, organe de fixation et de transport, est une chaîne guidée par deux roues dentées dont les axes sont
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disposés dans le même plan vertical et sont,eux-mêmes, horizontaux.
Les maillons de la chaîne constituent, deux à deux, une pince qui s'ouvre naturellement quand elle passe sur la roue dentée supéri eure et se ferme graduellement pendant que de la roue dentée supé- rieureelle passe sur le brin vertical descendant. Chaque pince, constituée par deux maillons consécutifs, forme de la sorte l'or- gane dans lequel une pièce à usiner (barre cylindrique) peut être introduite au moyen d'une trémie de chargement. La pince s'étant refermée, la pièce qu'elle enserré se déplace à la vitesse désirée en se présentant successivement à la hauteur de chacune des frai- ses disposées en série avec leurs axes horizontaux contenus tous dans le même plan vertical.
Au terme de leur course verticale des- cendante, les maillons de la chaîne, passant sur la roue dentée inférieure, s'ouvrent graduellement et, la pesanteur aidant, aban- donnent la pièce usinée qui est recueillie dans un récipient dis- posé au-dessous.
En ce qui concerne le liquide de refroidissament, il est ad- mis sur chaque fraise et rejeté par la force centrifuge contre un écran protecteur, s'égoutte du bord inférieur de celui-ci, va se réunir aux égoûts des autres écrans pour tomber dans le récipient mentionné plus haut, lequel est muni.d'un fond perforé.
Les axes disposés entre les maillons successifs de la chaîne sont également les axes de rouleaux qui, dans le trajet descendant de la chaîne, glissent le long d'un plan de guidage vertical. Du côté opposé au plan,qui passe par les deux axes des rouleaux de guidage qui s'insèrent sur chaque maillon de la chaîne, chacun de ces maillons comporte, sur son axe, un rouleau, également à axe horizontal et qui, durant le parcours descendant de la chaîne, glis- se contre un plan de guidage parallèle au premier, de telle sorte que la chaîne est maintenue rigoureusement verticale, malgré les incidents qui tendraient à la déplacer latéralement, et sans qu'il soit nécessaire de la tendre de manière exégérée pour éviter qu'el- le s'infléchisse.
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Afin de la tendre modérément, on a prévu que l'axe de la roue dentée inférieure pourrait être descendu vertica/lement au moyen d'une glissière et d'un boulon tendeur.
Sur la glissière est disposé un train réducteur constitué par un pignon cylindrique co-axial avec la poulie et engrenant avec. l'engrenage cylindrique monté sur le même arbre que la roue den- tée inférieure. Sur cet arbre est également monté le frein,,qui consiste simplement en un ressort comprimé contre le moyeu de l'en- grnage cylindrique par une rouelle au moyen d'un écrou et d'un contre-écrou.
La commande des fraisesest assurée par un petit moteur indé- pendant qui agit sur la première au moyen d'une poulie à gorges trapézoïdales. Les poulies suivantes , à courroie trapézoïdale sont commandées chacune par la précédente, c'est-à-dire par celle qui se trouve immédiatement au-dessus et plus proche qu'elle de la première poulie transmetteuse. Dans ce but, toutes les poulies sont munies de deux gorges. La dernière poulie est munie d'une gorge libre par laquelle, à l'aide d'une courroie spéciale, elle commande la pompe à eau.
Afin de pouvoir, avec la même machine et sans changer les maillons, saisir et transporter pour usinage des rondins de divers diamètres, on a prévu que les maillons eux-mêmes soient pourvus de mâchoires rapportées de différentes dimensions et on a prévu éga- lement que chaque maillon soit pourvu de deux ressorts très robus- tes qui compensent les petites différences de diamètre d'une pièce à une autre. Les mâchoires sont fixées sur le corps du maillon de la chaîne au moyen de trois vis engagées dans des trous oblongs afin de permettre le déplacement suivant le diamètre des pièces à usiner.
Une des mâchoires, celle qui se trouve sous chaque maillon dans le brin de chaîne descendant, porte un petit plan incliné qui se présente en face du débouché de la trémie. Ce plan incliné a pour but de repousser le rondin qui suit immédiatement celui qui
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est réellement introduit au même moment et enserré entre les mâchoires de deux maillons sucessifs.
Sur la mâchoire qui se trouve placée sur le dessous de chaque maillon de la chaîne', dans le brin descendant, on prévoit une plaquette de fond qui dépasse légèrement vers l'autre mâchoire afin de retenir la pièce qui est tombée dans le creux délimité entre les mâchoires mêmes.
Le dessin joint illustre une forme de réalisation de la nouvelle fraiseuse à chaîne.
La fige 1 est une coupe verticale par un plan perpendiculaire aux deux axes des deux roues dentées et passant par tous les axes des frai- ses.
La fig. 2 est une coupe verticale perpendiculaire à celle de la fig. l.
La fig. 3 est une coupe, grandeur nature, par un plan passant par l'axe de la poulie motrice de la fraise et qui montre comment la frai- se travaille sur une tête de vis.
La fige 4 est une coupe longitudinale d'une paire de mâchoires.
La fig. 5 est une coupe suivant la ligne A-A de l'ensemble de la. fig. 4.
En se référant aux figures du dessin: 1 est la trémie contenant les vis, dont on doit entailler la tête; 2 est une goulotte à plan incliné; 3,3 sont les mâchoires qui constituent en même temps les maillons d'une chaîne sans fin conduite par les deux roues dentées 4,5 à axes horizon- taux et parallèles entre eux ; 6-6.... sont cinq fraises protégées par les écrans 6'-6'....; ces fraises ont leurs axes horizontaux et perpen- diculaires au plan passant par les axes des roues dentées 4, 5 et sont elles-mêmes toutes situées dans un même plan vertical, leur entraîne- ment a lieu par transmission en série d'une poulie à gorge 7 à la poulie suivante .
La première poulie 7a est à trois gorges et est directement comman- dée par l'arbre moteur. La dernière poulie 7b commande la pompe de cir- culation d'eau émulsionnée. Les vis enserrées les unes après les autres par les mâchoires successives, qui forment également les maillons 3-3
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de la chaîne sans fin, sont amenées pour être fraisées de plus en plus profondément à une vitesse de production d'environ 200 vis à la minute: une des fraises enlève par exemple les trois dixièmes du métal et les autres enlèvent successivement chacune trois dixièmes, de sorte que la dernière procède au dernier enlèvement de métal en profondeus.
Pour maintenir dans une position relative invariable la chaîne et les fraises opérant sur les têtes des vis portées par les maillons de celle-ci, on prévoit les séries de rouleaux 8-8.... d'un côté et 8'-8' .... du côté opposé (fig. 2 et 3); cela évite d'avoir à tendre la chai- ne de façon excessive tout en assurant la précision maxima dans l'ache- minement rectiligne du brin portant les vis au fraisage.
De toutes manières, la tension de la chaîne peut être réglée par un tendeur constitué par une vis g qui repousse le support 10 de la roue dentée 5 comme le montre la fig.2, le dispositif complet de trans- mission, composé de l'engrenage 11, du pignon 12 et de la poulie 13 étant tout entier monté sur des glissières de guidage verticales.
La fig. 3 montre comment les vis 16 sont amenées en position d'usi- nage par les maillons 3 guidés entre les séries de rouleaux 8,8.... et
8',8'....; 18 est le bâti de la machine.
Las fige 4 et 5'montrent comment on 'peut, avec les mêmes mâchoires, enserrer des vis ayant, le cas échéant, des diamètres légèrement diffé- rents. 19-19 sont deux paires de robustes ressorts en chapeau de gendar- me qui s'appuient sur des sièges appropriésleur permettant de sallon- ger, leur partie courbe venant appuyer contre les parois intérieures des mâchoires 3, .3 leur conférant ainsi en même temps un serrage puis- sant.
Les mâchoires 3',3' peuvent être fixées au maillon 3 au moyeu des vis 21,21 qui passent à travers les trous oblongs 22,22 en permettat ainsi de modifier l'écartement à vide des mâchoires mêmes,sans tenir ee du compte/fait que, par le dispositif à mâchoires à ressorts et à gaines 311,31',on peut admettre certaines tolérances dans les diamètres des vis.
Le train des fraises et de leurs poulies est monté sur un support à console 23 qm'on peut régler en hauteur par rapport.à la chaîne afin ' de permettre aux fraises de travailler toutes à la profondeur exacte désirée dans les têtes des vis, en rattrapant les réductions de diamè- tre des fraises consécutives aux affûtages successifs.
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Pour permettre un réglage de la fraise en vue de la disposer exaf- tement sur la ligne verticale suivant laquelle se déplacent les vis, on a prévu que le support 24 de chaque arbre porte-fraise (fig.3) pour- ra être déplacé suivant l'axe de celui-ci et bloqué ensuite au moyen des vis de blocage 25 introduites dans des cavités oblongues 26;27 est le récipient dans lequel tombent les vis usinées ; récipient est à fond perforé et reçoit également le liquide émulsionné qui a déjà servi à arroser les fraises. On prévoit un récipient de récupération de cette eau émulsionnée placé au-dessous du panier 27. 28 est un ré- cipient de sécurité qui ramasse les vis qui pourraient éventuellement tomber hors de la prise prévue entre les mâchoires portées par les maillons de la chaîne.
Etant donné que l'invention a été décrite et représentée simple- ment à titre indicatif et non limitatif, il est bien entendu qu'on peut y apporter de nombreuses modifications de détail sans sortir de son cadre.
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R E V END l C Á T l 0 K S.
1. Fraiseuse pour entailler les têtes de vis, caractérisée en ce qu'elle comporte un certain nombre de fraises disposées dans le même plan, avec leurs arbres parallèles entre eux et disposés également dans un même plan, commandés individuellement, les vis étant amenées une à une devant les fraises pour l'usinage en série avec approfondis- sement graduel de l'entaille par une chaîne dont les maillons portent chacun deux mâchoires opérant l'une avec la mâchoire lui faisant face sur le maillon qui la précède immédiatement, l'autre avec la mâchoire lui faisant face sur le maillon qui la suit.