<Desc/Clms Page number 1>
"Perfectionnements apportés aux procédés pour obtenir des copies par transfert et aux feuilles ou. analogues utilisées cet effet".
La présente invention est relative à l'obtention de copies ou doubles par transfert et elle concerne, plus spécialement, les feuilles ou bandes de papier ou analogues à l'aide desquelles on obtient, par pression, une. ou plusieurs copies d'inscriptions faites à la .-iain ou à la machine, de dessins ou diverses autres indications sur un ou plusieurs doubles placés sous une feuille constituant l'original, c'est- à-dire une feuille sur laquelle le travail original est ef- fectué. L"invention s'applique principalement mais non ex- clusivement à la,
pro.duction de matières copiantes fixes appliquées sur le dos ou l'envers de feuilles ou de bandes duplicatrices.
La copie ou reproduction par transfert, couramment
<Desc/Clms Page number 2>
appelée copie au carbone, a jusqu'ici nécessite l'emploi d'un papier épais pour éviter la perforation du papier et pour empêcher que l'encre, servant la copie par transfert et appliquée sur l' envers de la feuille, puisse traverser celle-ci et apparaître à la face avant.
Ceci constitue un incenvénient sérieux car nor Feulement un papier lourd ou épais est plus coûteux qu'un papier mince, mais on est li@ité à un certain nombre de copies, quand on veut faire plusieurs doubles à la fois, à cause du manque de lisibilité des derniè- res copies et on admet que huit copies correspondent au maxi- mum de ce qui peut être obtenu jusqu'ici.
Pour remédier à cet inconvénient il est d'usage de se servir de feuilles minces sans carbone que l'on intercale chaque fois entre une feuille de papier et le papier carbone mince qui se trouve sous cette feuille, mais si les résul- tats ainsi obtenus sont satisfaisants du point de vue de la lisibilité, cette méthode est couteuse et cause des pertes de temps. De plus, elle ne permet pas d'obtenir une reproduc- tion sélective sur des zones différentes de plusieurs feuilles formant un ensemble.
La fabrication du papier carbone, tel qu'utilise jusqu' ici, constitue également une opération difficile,. en elle- même, car elle implique l'usage d'encres copiantes, qui sont épaisses et non-séchantes, qui sont difficiles à repartir sur leur support (feuille ou bande de papier cu analogue) et qui ont une tendarce à poisser, àmoins d'avoir recours à des machines spéciales pour les appliquer sur le dit support.
Un des objets de la présente invention est de réaliser un procédé pour la préparation aisée de feuilles ou bandes de papier ou analogues revêtues de matières copiantes, pour la copie par transfert, et pour lesquelles l'encre ne pénètre guère ou nullement jusqu'à la face avant du support, même si
<Desc/Clms Page number 3>
celui-ci est mince, en étant constitué, par exemple, par une feuille de papier de cellulose au sulfite, pesant 30-35 grs par mètre carré. De plus, la matière copiante a une surface dure et non-poisseuse et conserve ses propriétés duplicatri- ces par transfert pendant un temps prolongé.
L'invention consisteprincipalement, à fabriquer des feuilles portant des matières pour la copie par transfert en appliquant sur toute l'étendue ou sur des parties choisies de la surface d'une feuille ou bande de papier ou analogue Lui produit durcissant et opaque nais non-séchant ou un produit, .durcissant et opaque, qui contient des constituants non-sé- chants, en permettant ce produit de durcir pour former une première couche de fond- sensible à la, pression et en substan- ce imperméable à de l'encre pigmentée ou formant une solution pour un colorant, et en appliquant ensuite sur la dite couche de fond durcie une deuxième couche eonstituée par une encre pigmentée ou une encre formant une solution pour des matières colorantes ou un mélange de telles encres.
Par l'expression "produit non-séchant" on entend un produit ou des constituants qui, après durcissement, ne s'e- xydent ou ne polymérisent pas ou qui ne changent pas de nature par suite d'une évaporation ou absorption substantielle.
La couche d'encre, appliquée en deuxième lieu,, adhère fortement à la surface de la couche de fond sans l'imprégner et peut être transférée sur le double par l'effet d'une pression.
Le produit final peut se présenter sous forme d'une bande enroulée ou pliée ou encore de feuilles séparées.
L'épaisseur de la première couche ou couche de fond est ,.eu près égale ou même légèrement moindre que celle de l'enduit ordinaire ou unique d'une feuille de papier car- boue, mais. elle varie avec le genre- de papier ou de tout
<Desc/Clms Page number 4>
EMI4.1
<}j-t=ce support .w:t 1-1- ±. s é . Par exemple, an j.¯c"l- ¯2: ,,\;::;C S ,":cf'.¯C8 ¯ 1. ¯¯¯¯.li,C-. demande une couche de fond n'oins -,"¯\.=.=:.2.s ....\''---¯1 y .
= Lei= ;:=a141 .
Des 0ces colorées iu ;i2tes .,r:±-1:: .::e2 U lew -.:0l:..es de celles-ci sont utilisées ï.c,L¯= v ¯,.:...¯... 1;. :wei:a.c couche et des encros de ce ':2I::L-'e, qui :3 c: (:L.t j:...... i,-:: 3...t bzz 4 V:¯,v^rU.': :Oil sor-t celles qui .\ -; C1'- '"' le ¯¯. ... Elles .J!¯ i, 8.iJpliqtlées 8.:I'È.S que 18. couche de fond. 11::i Ge.l::.rC 8 lll:"ci..
On obtient ainsi une couche nince ou un fil-.-- de .c.:i.l..:'C:, colo- rantes propre à être tré'.l1sféré par pression sur le double ou la copie et qui présente une surface i2:'¯e et non-poisseuse tout en formant un revêtement protecteur pour le. couche de fond non-séchc.nte et sensible la pression. Il en résulte c'ue les 'ro retss de celle-ci, i.4Gess=.y¯-f, è. J¯c.. copie ar tra-nsferty ï'2, i.Ctx'û conservées .eOl.,¯:,11: un s.... y,.., L "J¯¯Ji ßc-...
L'u- ûL.r;e C1"l.l::t'2 cjucne de fend .tJo..(lU.8, i¯n:<3:::?:.¯éc..1)1e. 1.'. c<: .:n:1-e C. - .., --Y'C" 0--' î-''6c, sur celle-ci, empêche que :.-'3'.;.s une quotité réduite de ¯¯¯c.i.?¯'C'S pigmentées, ccrlstitu2..:z:t le T'V-G'i.e:.iE.'llt ser- vait 1. la copie p.'-r trs.nsfert, puisse a.tteÜlë.:L'8 la :1;-,ce a,i-:=1it ou 1'e:ver: du papier, :ê¯:e si celui-ci est très due Gprte que le- visibilité de l'écriture, du dessin, de l'8cri- ture è. la dC-.china, de l'impression ou de tout 4.uvr ien-re
EMI4.2
d'inscription est assurée à la fois sur l'original et sur les copies.
Le produit, utilisé pour la couche, :.le fond, est rendu
EMI4.3
opaque en y incorporant une charge t un pilent ou d'autres constituants appropriés., la charze étant blanche ou Lê,,:re¯ :.211t colorée. Le produit peut a.:Le.ent être lc ïcre:'vext cclo-
EMI4.4
ré en concordance avec la couleur de la couche encrée. Diver- ses compositions sont envisagées pour être utilisées selon
EMI4.5
l'invention, c2rt<:.Ünes de celles-ci pouvant être appliquées à chaLcl et d'autres à ±roid.
<Desc/Clms Page number 5>
Le produit,constituant la couche de fond, peut être appliqué sur toute l'étendue de la feuille ou bande de papier ou sur certaines parties choisies de celle-ci. Par exemple, il peut être réparti suivant des sections ou zones ayant des fermes. voulues pour répondre à certaines conditions. De même, les feuilles ou bandes peuvent comporter, de la manière connue des parties découpées ou des perforations pour permettre l'a- limentation ou l'avancement de ces feuilles ou bandes sur les machines ou pour d'autres raisons.
L'application de la couche de fond cur le papier ou la bande peut être effectuée à l'aide d'une machine à enduire analogue à celles utilisées couramment pour la fabrication du papier carbone ordinaire ou à l'aide de machines à imprimer comportant, au besoin, un mécanisme en creux chauffé et/ou un mécanisme imprimeur chauffé, ou encore par projection ou bros- sage.
Ci-dessous on donne un exemple spécifique d'un produit convenant à une application à chaud- pour l'obtention d'une couche de fond opaque et sensible à la pression.
Seize parties, en poids, d'oxyde d'antimoine et cinq pitiés de bioxyde de titane, ainsi au'un mélange de quinze parties de vaseline, dix parties d'une huile minérale légère- ment colorée et de viscosité moyenne et vingt parties de pa- raffine liquide, sont traitées dans un moulin à rouleaux pour encre d'imprimerie jusquà ce que les pigments soient bien broyés comme pour préparer une encre d'imprimerie.
Dix par- ties de cire jaune et pure de Carnaube, dix parties de cire pure de Candelille., douze parties de cire blanche d'abeilles, trais parties d'une matière plastique polythène connue sous la dénomination "Microper A" (une substance analogue à la cire et ayant un point de fusion d'environ 100 C) et neuf parties, de stéarine sont chauffées au dessus de la vapeur et fondues, en remuant légèrement, le pigment blanc plus le
<Desc/Clms Page number 6>
EMI6.1
aélange huileux obtenus, comme expliqué plus haut, t[,..at ajoutés peu 4¯ peu pendant que l'on continue d'agiter. Le produit final est broyé pendant environ une heure, de pré-
EMI6.2
férence dans un moulin â rouleaux,
entre des c.¯l c.ux alter- nativement chauffés et refroidis.
Tout autre produit, propreà être transféré, peut être utilisé comme couche de fond opaque et sensible 2 la pression,
EMI6.3
ce produit étant appliqué a chaud ou c. fr<5i±..r couvris ceux pour lesquels Inapplication se fait en deux phases, c'G3-t-à- dirc une phase continue spongieuse et qui n' 2St ldS transfé- rée et une phase non-continue et sensible à la pression qui, lorsqu'elle est appliquée, remplit les pores de la phase spongieuse.
Un revêtement normal; ayant une telle composition, implique Inapplication de IO à 15 grs par mètre carré pour la couche de fond à obtenir.
Ci-dessous on donne un exemple d'un produit qui con- vient à Inapplication froid pour l'obtention ci'une couche opaque et sensible à la pression à l'aide de machines à en- duire ordinaires ou d'une presse typographique usuelle.
Six parties, en poids, de stéarate de zinc et quator-
EMI6.4
ze parties d'oxyde d'amtimoine sont broyées ensemble avec quinze parties de vaseline et vingt parties de paraffine liquide. Six parties de cire de Carnaube, jaune et pure,
EMI6.5
six j-rties de cire de CDldeli1le, neuf parties de cire blanche cl'abeil:l.es, dix parties de stéarine et six parties de talc de Russie sont chauffées au-dessus de 1<.. valeur jus- :-:..u'È:. ce ¯u¯' e> es soient fondues.
Le mélange pimenté blanc, ainsi obtenu; est ajouté pendant que les cires fondues sont remuées et 1'ensemble du produit est broyé dans un moulin à rouleaux du genre de ceux utilisés pour le broyage de l'encre
EMI6.6
d'i-rzpri::-rcrie. Quatre passages du produit dans le moulin sont
<Desc/Clms Page number 7>
généralement suffisants. On ajoute huit parties de xylol avant le dernier passage dans le moulin.
Soixante parties de cette préparation et quarante parties d'un vernis pour im- pression lente, constitué par quatre-vingt parties d'un ver nis à offset lent,, six parties de stéarate de zinc et qua- torze parties d'oxyde d'antimoine, sont mélangées dans un broyeur à froid pour former la composition propre à consti- tuer la couche sensible à la pression.. On peut, si nécessaire, y ajouter des quantités réduites de xylol pour ramollir le produit pendant 1''application par impression ou par toute autre méthode appropriée.
L'application de la deuxième ccuche colorée sur la couche de fond opaque peut se' faire immédiatement après l'opé- ration constituant la première phase du traitement à condition que la couche de fond opaque ait eu le temps de faire prise et de devenir relativement dure au toucher pour éviter l'in- terpénétration ou le mélange des deux couches. Cette applica- tion peut également se faire ultérieurement et même très longtemps après. que celle de la couche du fond a eu lieu. La couche colorée, recouvre généralement mais non nécessairement la totalité ou une ou plusieurs parties seulement de. la sur- face totale du support, suivant que la couche de fond opaque. revêt la totalité, ou une partie seulement de celui-ci.
D'autre part on peut appliquer la couche colorée sur des parties li- mitées d'une feuille ou tout autre support revêtu ou enduit préalablement, sur toute sa surface ou sur des z.ones plus étendues, avec la couche sensible à la pression.
Pour le procédé. s,elon l'invention la couche colorée finale peut être constituée par des encres. au carbone ou des encres colorées* ordinaires, telles qu'utilisées généralement pour l'impression. IL est toutefois avantageux de se servir,, si possible, d'encres dites "à séchage gras" et d'encres qui
<Desc/Clms Page number 8>
EMI8.1
s'echent rapidement par exemple celles qui sèchent par év.lo- ration. Les encres pour photogravures et Les encres el' ir;,;.:#es- sion s- l'roliline qui comportent, conme véhicule, des sol- vants è. évaporation rapide, conviennent *lixiic.:bi-#.i,:e,it au but envisagé. Pour Inapplication à la presse typographique en dispose' des encres dites t2.urCSâei:ïeTlt ou s(cJ::.::.:e. 1 chaud" qui sèchent ;L. C.:¯C1-t par évaporation et c'est à de telles encres que l'en dorille la préférence..
Toutes ces encres Cl' 1.,.- pri--etie contiennent des substances propres à. ior.wr :...es fiL.s: telles que des éthers de cellulose et de résines et qui, âpres 1 ' éva. p orz=t ioI-. du véhicule solvants eonctituent un film mince et coloré qui sèche en devenant dut au toucher.
Les encres "à. durcissement ou séchage à chaud" peuvent être uti- lisées mais sans que l'on fasse intervenir la chaleur pour hâter l'évaporation du solvant. S'il est nécessaire d'aveir recours à le. chaleur, ce qui est avantageux quand on se sert de machines tournant à des vitesses élevées pour éviter le décollage, en doit veiller à ne pas faire passer le support (papier) sur des rouleaux chauffés. La couche colorée ne doit
EMI8.2
être exposée que pendant peu de te2::ps 2. une ,:;eJ.¯]... érc..t1.'.re izo- :é'C' :
ieI"it élevée par exemple en faisant passer la bande devant une source de ray.oimoEi.elit infra-roue; la ccu-che cciorée ét-.=.;t dirigée vers cette source. On s'arrange jO,:r que le.. couche -..:.e fend ne. soit pas ramollie afin que les deux cou- ches distinctes restent conservées. L'opération finale pour Inapplication dela couche .:le revêtement, constituée par
EMI8.3
l'encrs colorée, peut être effectuée sur la :¯¯.C=ll:.^. qui sert a Inapplication de le... couche de fond ou, ù'l"13e l'.c...1.ière .3i..c::..e et efficace, en utilisant les racédés d.'iE",r8.s::;:5..ol connue E.:= des machines è. i. :
ßri.-.aer à enduire ou duplicatrices cr- d..za¯ires ou encore en ayant recours à la projection ou au brossa,ce.
<Desc/Clms Page number 9>
Dans beaucoup de cas et si possible dans la plupart des cas., une feuille ou bande de papier ou analogue, revêtue d'une première couche de matières sensibles à la pression est fournie à une machine à imprimer pour recevoir la couche colorée et comme il n'est pas nécessaire que l'on se serve, pour cette deuxième couche, d'encres ou carbone spéciales,. on écarte les difficultés qui se produisent à cause des pro- priétés particulières de ces encres, telles que leur pénétra- tion dans des papiers minces avec apparition de l'encre à l'avers et.un poissage excessif à moins que 1'on ait recours à des procédés et/ou, à des machines spéciales.
De plus, on écarte ainsi l'alimentation difficile des rouleaux avec 1'en- cre,
Un inconvénient de la fabrication des papiers carbone, tels qu'utilisés jusqu'ici, est que les procédés, utilisés pour leur obtention, sont limités à l'impression à la presse, 8 la photogravure, aux traitements par enduction ou par bras- sage et à l'application par projection alors que, pour la présente invention, on écarte cette limitation puisqu'on peut avoir recours à d'autres procédés tels que la lithographie, l'offset, l'impression à l'aniline, 1'impression à la trame de scie et toute la variété de moyens duplicateurs' dont on dispose actuellement.
La deuxième couche colorée doit seulement être très mince puisqu'elle doit être complètement reportée sur la copie ou sur le double par la pression exercée en écrivant, en ta- pant à la machine ou par 1'impression et une faible coloration donne déjà un résultat très. satisfaisant. En se basant sur l'épaisseur d'une couche imprimée par photogravure, un ton mi-foncé, obtenu par ce procédé, peut constituer un bon repère
La méthode, connue en imprimerie et qui consiste à imprimer la fois 1'avers et l'envers d'un papier carbone
<Desc/Clms Page number 10>
par retournement, par exemple sur une machine à imprimer en blanc, peut être appliquée pour l'obtention de papiers de copie par transfert, constitués selon la présente invention,
en appliquant le revêtement double des matières de transfert de manière qu'elles recouvrent alternativement les moitiés ou d'autres parties de travers et de l'envers du papier à. imprimer.
On peut obtenir aisément des papiers de transfert portant des enduits decouleurs différentes par exemple en ayant recours, à la pratique courante qui consiste à subdivi- ser la partie encrée en plusieurs zones, placées côte à. côte et forcées par des encres diversement teintée ce qui est avan- teg@ux quand on veut obtenir des distinctions par la couleur cornue cela est nécessaire pour plusieurs méthodes de compta- bilité.
Au lieu de procéder à l'impression de surfaces pleines ou de zones entières en couleur, on peut égale@ent imprimer sur le support des dessins ou images en mono - ou multicolo- rées pour qu'ils puissent être transférés par pression ou décalcomanie. Ceci comprend les effets de demi-ton et les i@ pressions présises connues 'en imprimerie @ous le nom '-Le "guillochage". Cette dernière application est d'une grande utilité pour empocher et déceler les fraudes.
L"impression, obtenue par l'écriture ou l'aide des machines àécrire ou ? imprimer, provoque le transfert de l'ensemble des particules . colorées, faisant partie de la couche extérieure, et de la totalité ou d'une partie des particules correspondantes de la couche de fond opaque , depuis la face arrière du papier du- plicateur sur la face avant du double ou de la copie en lais- soit subsister un blanc ou toute autre forme de négatif sur la face arrière du dit papier. Ceci permet de comparer les deux surfaces.
<Desc/Clms Page number 11>
Pour appliquer la couche colorée sur le papier enduit préalablement on traite,, suivant la première phase, par des procédés, d'impression; on doit veiller à ce que la face en- duite ne soit.pas rayée par les brosses utilisées généralement pour l'enlèvement des poussières, par exemple dans les rota- tives d'imprimerie, et il est préférable de remplacer les rouleaux fous et rainurés ou molettés par des rouleaux lisses.
On peut également recouvrir les rouleaux molettes de papier ou de toute matière appropriée afin de les rendre lisses.
Quand on se sert d'une presse typographique, pour l'exécution de la deuxième phase du procédé, on se sert avan- tageusement de clichés tendres tels que des stéréos en cao.ut- chouc, surtout pour l'impression de la face avant ou de l'aven du papier duplicateur traité.
Quand on doit se servir de machines duplicatrices, le stencil est'découpé d'une manière appropriée et l'impression est faite en se servant d'une quantité réduite d'enrrc.
Des appareils duplicateurs du genre de ceux utilisant de l'alcool peuvent également être utilisés et dans ce cas on découpe une partie du papier à l'encre hectographiquee, en lui donnant les dimensions de la surface à imprimer et on colle cette partie sur l'original.
On A constaté que la couche colorée, appliquée sépa- rément, forme, lorsqu'elle est sèche, Lui revêtement étanche pour la couche de fond opaque en protégeant celle-ci à la fois contre toute réduction de-sa sensibilité à la pression sous l'effet des influences atmosphériques pendant des pério- des prolongées, et contre le poissement et autres détériora- tions au- cours de sa manipulation.
Un autre moyen pour déceler les fraudes consiste à ajouter des substances chimiques à la matière utilisée pour l'enduction et plus, spécialement à celle utilisée pour former
<Desc/Clms Page number 12>
la couche de fond opaque et parmi ces substances additionnel-
EMI12.1
les on peut citer les dï,heny3.,,-uanadènes les naphtidenes, l'éther pyrogallolclîtnéthylique et le diphénol couse conve- nant tout particulièrenent à cet effet.
REVENDICATIONS.
I. Procédé pour obtenir des feuilles ou bandes pour des copies par transfert consistant à appliquer sur toute l' éten- due ou sur des parties choisies de la surface d'une feuille ou bande de papier ou analogie, un produit opaque mais non- séchant ou un produit opaaue qui contient des constituants
EMI12.2
non-sécnants, en permettant à ce produit de aurcir pour for- mer une première couche de fond sensible à la pression et er- substance imperméable È. de l'encre p il:lE.'ntée ou fomi=#1it une solution pour un colorant, et à. appliquer ensuite sur la dite couche de fond durcie une deuxième couche constituée par une encre pigmentée ou une encre fondant une solution
EMI12.3
pour des mci-tières colorantes ou un ..,é1;).112:e. de telles encres.
2..- Feuille ou. bande en -"pîe-r ou en une ::18.tière analogue pour des copies par transfert ayant une première couche de fond sensible à la pression,, qui est appliquée sur toute l'étendue ou sur des parties choisies de leur surface et est
EMI12.4
constituée par un produit durcissant et opaque .::<.:!.Ïs :1.0:1-8é.- chant ou par un produit, durcissant et opaque, qui contient des constituants non-séchmts, cette couche étant Ílr.eI1néahle de l'encre ;;i;;:2.2:i.ltée ou for:ûant une solution pour un colo- rant, et une .CL1X1.:e couche constituée par une 8ilcre pig.iion- tée ou une encre fon:us.J1t une solution pour des Gatières colo- rantes ou un mélange de telles encres sous tome d'un film sec adhérent 2¯ la surface de cette première couche.