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"Plancher élastique"
Op connaît des planchers élastiques décrits, par exemple, dans le brevet américain n 2.263.895 et dans la demande debrevet anglais n 27.104/39, dans les- quels la sous-couche, formée éventuellement par des bandes, portant directement le plateau de plancher, est supportée par des organes de support élastiques consis- tant en poutres ou éléments analogues,capables d'offrir un support par leur résistance à la flexion et qui sont contraints à dévier par le poids du plancher, les dites poutres ou organes étant disposés sensiblement parallèle- ment, à une certaine distance les uns des autres, à la surface du plancher .
La présente invention,èst relativeà une restriction
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de la déviation élastique du plancher. Une telle restric- tion peut 'être obtenue en plaçant, en dessous des organes de support, des blochets ou des bandes sur lesquels les organes de support appuieront lorsqu'ils dévient ou fléchissent trop fortement sous une charge anormalement lourde , Ce procédé de restriction de la déviation ou flexion implique, en dehors d'une dépense pour les b lochets et or- ganes similaires, habituellement l'inconvénient que la hauteur des blochets d'arrêt individuels, qui sont par exemple immobilisés dans le mortier ou dans la dalle en béton du plancher, doivent être ajustés chacun séparément,
étant donné que la distance entre les organes de support élastiques et leplancher en béton est variable à cause des aspérités dece dernier. Dans les cas, par exemple, où les organes de support élastiques reposent sur de hauts piliers ou sur une rangée de poutres, on aura dans l'ensemble assez bien de difficultés pour placer les blo- chets d'arrêt à une distance appropriée en dessous des or- ganes de support élastiques.
Suivant la présente invention, les inconvénients pré- cités sont évités et de plus, d'autres avantages , qui sont expliqués ci-dessous avec plus de détails, sont obtenus.
Suivant l'invention, les soliveaux de plancher éventuellement le plateau du plancher ou le planchéiage, s'étendent au-dessus de la sous-couche supportant les organes de support élastiques , à une distance égale à la déviation maximum des dits organes de support pendant l'utilisation normale du plancher, de sorteque les soli- veaux de plancher, éventuellement le plateau du plancher ou le plaachéiage, reposeront, lors d'une déviation anor- malement grande des organes de support, sur des parties de
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ces derniers, qui reposeront à leur tour sur ladite sous- couche ,éventuellement les sous-couches elles-mêmes.
De cette manière, on n'obtient pas seulement une ré- duction des dépenses et une restriction uniforme de la dé- viation du plancher, mais la portée des pièces en question est également réduite lorsque, lors d'une déviation parti- culièrement grande des éléments de support, celles-ci reposeront sur la sous-couche, de sorte que le plancher sera plus capable de résister aux charges produisant ces for- tes déviations. Dans le cas de planchers, où le planchéi- age est supporté par des soliveaux, le planchéiage aussi bien que les soliveaux peuvent, comme indiqué ci-dessus,re- poser sur la sous-couche, étant donné que dans les deux cas, l'effet décrit ci-dessus sera obtenu.
Au lieu d'appuyer directement sur la sous-couche ou. sur les parties des organes de support reposant sur cette dernière, les soliveaux, éventuellement le plateau de plan- cher ou le planchéiage, peuvent suivant l'invention, appuyer sur des tampons placés sur le hàut la sous-couche par exemple, des blochets ou des voliges, la distance entre les soliveaux ou le plateau de plancher et la dite sous- couche étant dans ce cas augmentée,de manière appropriée, en tenant compte de l'épaisseur des tampons.
Dans une forme de construction.de plancher préférée, conforme à l'invention, les planches, servant d'organes de support élastiques, peuvent être disposées parallèlement aux soliveaux supportant le planchéiage, les planches étant séparées de ces soliveaux par l'intermédiaire de blochets d'espacement, dont l'épaisseur correspond à la déviation de la planche pour les sollicitations maxima , qui se présentent lors de l'utilisation normale du plancher,ces blochets d'espacement étant places en un point déterminé
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de la portée de la planche individuelle , par exauple au mi- lieu de cette dernière.
Dans une autre forme de construction appropriée, dans laquelle les organes de support élastiques sont portés par une rangée transversale de poutres, les dits organes de sup- port peuvent, conformément à l'invention, être disposés de telle façon que leurs côtés supérieurs soient abaissés d'au- tant par rapport aux côtés supérieurs des poutres de la ran- géè de poutres ou à ceues voliges, placées sur les poutres distincte, que la distance entre le côté supérieur des pou- tres ou des voliges et le côté inférieur du plateau du plan- cher ou du planchéiage corresponde à la déviation ou flexion maximum du plancher, telle qu'elle se présente en utilisation normale.
Quelques formes de construction du dispositif suivant l'invention ,,,sont illustrées dans le dessin.
La figure 1, représente une vue en plan d'une partie d'une construction de plancher élastique reposant sur des piliers, une partie du planchéiage étant supprimée.
La figure 2 est une coupe verticale suivant la ligne II-II de la figure 1.
La figure 3 est une coupe correspondante suivant la ligne III-III de la figure 1.
La figure 4 est une vue fragmentaire en plan d'une autre construction de plancher élastique reposant sur une rangée transversale de poutres. la figure 5 est une coupe verticale suivant la ligne V-V dela figure4. la figure 6 est une coupe perpendiculaire aux soliveaux de plancher à travers un plancher reposant sur des blochets, sur une assise en béton et avec une construction spéciale d'éléments de support élastiques.
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La figure 7 est une coupe suivant la ligne VII-VII de la figure 6.
La figure 8 est une coupe correspondante à celle de la figure 6 à travers un plancher d'une autre construction, et la figure 9 est une coupe parallèlement aux soliveaux de plancher à travers un plancher avec des organes de sup- port du même genre, disposés différemment par rapport aux soliveaux.
Dans la construction montrée dans les figures 1-3, des piliers 2 en maçonnerie ou en béton sont montrés sur une assise en béton. Sur ces piliers reposent des madriers ou planches :$ servant d'organes de support élastiques pour le plancheréiage, tandis que les soliveaux de plancher 4, qui portent directement le planchéiage 5, sont supportées en leur milieu par des madriers 3, au moyen de blochets d'es- pacement 6. Lorsque le madrier élastique 5 atteint une déviation ou flexion suffisamment grande, les soliveaux de plancher 4 appuient directement sur la partie de madrier 5, qui repose sur les piliers 2. De ce fait, le madrier 3 sera déchargé par la soliveau 4, étant donné que cette dernier agit, lors d'une nouvelle déviation du madrier élastique 3, comme une poutre d'un pilier à un autre .
Au lieu de porter directementsur le madrier élastique, le soliveau de plancher peut porter sur un tampon 7 placé au sommet du pilier 2, par exemple, un tampon formé d'une plaque de fibre tendre.
On sait que des madriers ou des plapches minces résis- tent à un effort de flexion sensiblement plus élevé que des madriers plus épais sans subir de fatigue et ce même résultat peut être atteint avec la construction décrite, dans la- quelle les soliveaux de plancher servant de support d'un pi- lier à l'autre, peuvent absorber une charge oonsidérable sans fatiguer le madrier élastique qui, lui absorbe la charge
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correspondant à l'augmentation de flexion. De cette façon, on assurera un soulagement mutuel, et il en résulte qu'il peut être fait usage de soliveaux de plancher de di- mensions plus faibles que celles qui sont employées,si ces eux soliveaux ont à supporter à seules la charge d'un pi- lier à un autre, commec'est lecas dans les planchers hâte bituels.
Afin d'éviter que la charge du plancher soit transmi- se au milieu de la portée des madriers élastiques, des blochets 6 peuvent *êtreplacés en d'autres endroits des ma- driers élastiques, par exemple en des endroits situés au quart deleur longueur.
Dans les figures 4 et 5, on a représenté une rangée de poutres habituelles telle qu'elle est employée dans un maga- reposant librement sin, avec des poutres/par leurs extrémités 8, des nids 9 montés sur des voliges ou lattes 10 et un lattis 11 plâtré, placé sur la face inférieure de la rangée de poutres . Dans les intervalles ménagés entre les pou- tres, des voliges 12 sont clouées sur les côtés deh poutres et reçoivent des madriers ou planches transversaux 13 ser- vant d'organes de support élastiques aux soliveaux de plan- cher,14, sur lesquelles repose le planchéiage 15.
La hauteur à laquelle les madriers élastiques 13 sont placés et l'épaisseur des soliveaux de plancher 14 sont choisies de telle façon à laisser une distance correspondan- te à la déviation ou flexion élastique admissible du plan- cher entre les poutres 8 et le planchéiage 15. Dès que la déviation ou flexion des madriers élastiques 13, atteint le degré déterminé de cette façon, le planchéiage appuie directement sur les poutres 8 et décharge le madrier élasti- que qui est supporté librement de poutre à poutre.
De même, grâce à cette construction, la charge est,si
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elle est particulièrement forte, seulement transmise partiel- lement sur les madriers élastiques, tandis que la construc- tion de plancher reposant sur ce dernier, transmettra le res- te de la charge directement à l'assise rigide sans inter- vention du madrier élastique . Comme la portée des planches du plancher est divisée en deux, lorsque celles-ci reposent sur les poutres sous des charges particulièrement fortes, les planches peuvent être plus minces, qu'elles ne pourraient l'être autrement.
Une bande de plaque de fibre ou matière analogue, peut être disposée sur le dessus des poutres 8, afin de ré- duire l'effet des chocs pour le cas où ceux-cise produi- raient lorsque le planchéiage appuie sur les poutres.
La construction représentée aux figures 4 et 5 convient particulièrement lorsqu'un plancher rigide existant, établi sur une rangée de poutres, doit être transformé en un plancher élastique, étant donné que l'augmentation de la hauteur de construction devenant nécessaire de ce fait est extrêmement faible.
Dans certains cas, les planches formant nids peuvent simplement être employées comme madriers élastiques, mais dans ce cas, des pièces d'espacement de support, telles que des voliges ou des blochets doivent habituellement être insérés entre les soliveaux de plancher et les planches formant nids.
Les figures 6-9 montrent une forme de construction spéciale pour les organes de support élastiques, qui convient particulièrement lorsque le plancher doit pouvoir supporter une forte charge, tout en possédant un degré d'élasticité considérable.
Dans la construction représentée aux figures 6 et 7,
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des S0Àliveauz/pour 1-o-p.IgnchÎiage 25 sont supportées par
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des organes de support élastique, disposés sur une dalle rigide en béton 10, les dits organes consistant en un madrier ou une planche 26 supporté par deux blochets 27, de manièreà former un agencement avec extrémités en porte- à-faux 28, portant à leur partie supérieure, les blochets d'espacement 27, qui, à leur tour, supportent un madrier ou une planche 30 servant directement de support aux soli- veaux 24.
Lors du chargement du plancher, les madriers 30 de même que les extrémités en porte-à-faux 28 du madrier 26 fléchissent vers le bas et les dimensions peuvent, par exemple, être choisies de telle façon que les deux madriers soient soumis à. des efforts égaux,ou bien le madrier 30 peut présenter une rigidité et une résistance telles que la déviation ou flexion des extrémités en porte-à-faux 28 dé- termine essentiellement l'élasticité du plancher.
Etant donné que sous l'effet d'une charge, la dévia- tion ou flexion des extrémités en porte-à-faux d'une poutre dépasse considérablement la flexion du milieu de la poutre dans le cas où la même charge est appliquée au centre de la poutre simplement supportée, - en supposant que la por- tée correspond à la même sollicitation au tension de fiore que dans le premier cas ; - il est évident que la construc- tion de support représentée présentera une grande résistan- ce combinée avec un degré d'élasticité élevé .
Lorsque la déviation ou flexion du madrier 30 et celle des extrémi- tés en porte-à-faux 28 ont atteint une certaine valeur, le madrier 30 porte sur la partie centrale élevée du madrier 26 et sera de ce fait déchargé proportionnellement et il se produira également un déchargement proportionnel des extrémités en porte-à-faux 28.
La oonstruction représentée à la figure 8 diffère de celle représentée aux figures 6 et 7, par le fait que les madriers 30 des organes de'support individuels ont été remplacés par un madrier transversal 31, qui est commun
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à tous les organes de support situés dans la même rangée et sur le dessus desquels les soliveaux ont été placés, aussi bien directement au-dessus des organes de support qu'au-dessus des intervalles entre ces derniers . Les blo- chets 27 ont été remplacés également par une seule longueur de planche ou de madrier 32, sur lequel le madrier 26 a été cloué, si possible sur toute sa longueur, de sorte que la rigidité de la construction est améliorée.
La figure 9 montre une construction, dans laquelle les organes de support, de même que ceux montrés dans sont les figures 6 et 7, disposés parallèlement aux soliveaux de plancher 24, directement en dessous de ces derniers et en sont séparés par des blochets d'espacement 16 qui transmettent la charge du soliveau au milieu des organes de support.
Il va de soi, que dans la construction mentionné,ci- dessus, on peut employer comme organes de support élasti- ques, des organes de support quelconques, de préférence des madriers ou des planches taillés en pointe vers les sup- ports au lieu des simples madriers ou planches représentés au dessin.
REVENDICATIONS.
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