CH282281A - Elément de construction. - Google Patents

Elément de construction.

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CH282281A
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    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E04BUILDING
    • E04CSTRUCTURAL ELEMENTS; BUILDING MATERIALS
    • E04C3/00Structural elongated elements designed for load-supporting
    • E04C3/02Joists; Girders, trusses, or trusslike structures, e.g. prefabricated; Lintels; Transoms; Braces
    • E04C3/29Joists; Girders, trusses, or trusslike structures, e.g. prefabricated; Lintels; Transoms; Braces built-up from parts of different material, i.e. composite structures
    • E04C3/293Joists; Girders, trusses, or trusslike structures, e.g. prefabricated; Lintels; Transoms; Braces built-up from parts of different material, i.e. composite structures the materials being steel and concrete
    • E04C3/294Joists; Girders, trusses, or trusslike structures, e.g. prefabricated; Lintels; Transoms; Braces built-up from parts of different material, i.e. composite structures the materials being steel and concrete of concrete combined with a girder-like structure extending laterally outside the element

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Description


      Elément    de construction.    La présente invention se rapporte à un  élément de construction et plus particulière  ment à un élément où une couche de béton  formant. un plancher est     supportée    par une  membrure en acier,     aluminium    ou autre mé  tal. Des constructions de ce genre sont fré  quemment employées dans l'édification de  grands immeubles, de ponts et d'ouvrages  analogues.  



  Généralement, la couche de béton ne con  tribue à renforcer la capacité     portante    de la  membrure métallique que dans la mesure où  elle est astreinte à rester en contact avec  celle-ci. Sauf lorsqu'il existe une forte liai  son mécanique entre la dalle et l'âme, comme  dans le cas d'une poutre en<B>T</B> en béton armé  monolithe, la membrure tend à s'écarter de  la couche de béton du fait que les efforts de  cisaillement ont. facilement raison de la cohé  sion entre métal et. béton. Cet état de choses  est extrêmement indésirable, car la couche  en béton ne prend alors pas sa propre part  de la charge.  



  Différents remèdes ont. été proposés sous  la forme d'éléments d'assemblage auxiliaires,  tels que des spirales, cornières, étriers, etc.,  qui sont soudés à la membrure métallique  et liés mécaniquement au béton. Ces disposi  tifs ont une efficacité suffisante lorsque la  couche de béton a fait prise, pourvu qu'ils  présentent une résistance propre à     supporter     l'effort de cisaillement considérable de la  construction sous charge.

   Cette dernière con-         dition    tend à augmenter le prix de revient de  la construction, notamment parce que les dis  positifs d'assemblage doivent être     calculés     avec une marge de sécurité suffisante dans  les conditions de charge maximum, du fait  qu'ils sont complètement noyés dans le béton  et qu'on ne peut, par conséquent,     plus    y  avoir accès ultérieurement pour les vérifica  tions, réajustements et remplacements. Un  autre inconvénient est que la membrure mé  tallique est soumise à une précontrainte lors  qu'elle fléchit sous le poids du béton lors de  la coulée de celui-ci, si les conditions ne per  mettent pas de supporter la construction en  des points intermédiaires pendant la prise.

    D'autre part, il est courant d'assurer la co  opération entre le béton et le métal en enro  bant la membrure métallique dans le béton,       mais    cette disposition nécessite une dépense  supplémentaire considérable de     main-d'oeuvre     et de matériaux.  



  Le but de l'invention est de créer dans un  élément de construction du genre ci-dessus  mentionné des dispositifs simples et efficaces  assurant la coopération entre la couche de  béton et la membrure métallique, en intro  duisant de nouvelles forces pour s'opposer  aux efforts de cisaillement; ceci peut être  réalisé dans une mesure telle que la cohésion  entre le béton et le métal, favorisée de préfé  rence par un léger ancrage obtenu notamment  en rendant rugueuse l'aile supérieure ou sur  face porteuse de la membrure métallique, soit      suffisante pour empêcher le déplacement de la  couche par rapport à la membrure.  



  L'élément de     construction    selon l'inven  tion est caractérisé en ce qu'au moins un  tirant, disposé sous la couche de béton est  ancré aux extrémités de l'élément, et prend  appui en au moins un point intermédiaire  de la membrure, ceci de façon à exercer une  poussée de bas en haut sur la membrure.  



  Le procédé pour ériger cet élément de  construction est caractérisé en ce qu'on .fait  fléchir la membrure de bas en haut, après  quoi on coule la couche de béton sur celle-ci.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, quelques formes d'exécution:       Fig.    1 et la montrent respectivement, en  élévation longitudinale et en coupe transver  sale, une poutre en acier de section en<B>I,</B> for  mant avec une dalle de béton une construc  tion.  



       Fig.    2 et     2a    montrent, en élévation longi  tudinale et en vue en bout une forme d'exé  cution.  



       Fig.    3 et     3a    sont des     vues    semblables à  celles des figures précédentes, montrant une  variante.  



       Fig.    4 et     4a    sont des     vues    en coupe lon  gitudinale et en coupe     transversale,    respec  tivement, d'une autre variante.  



       Fig.    5 est une vue en bout d'une paire de  poutres semblables à celle de la     fig.    2, sup  portant une couche de béton commune, la  construction ayant été soumise à la précon  trainte de la manière représentée en détail  sur les     fig.    7 et     7a.     



       Fig.        5a    est une coupe longitudinale mon  trant une variante du procédé utilisé pour  donner une précontrainte aux tirants en fil  métallique avant la pose du béton.  



       Fig.    6 est une vue en coupe transversale  d'une paire de poutres supportant une cou  che de béton commune, la. construction ayant  été     soumise    à la précontrainte     suivant    une       antre    variante du procédé indiqué sur la       fig.    5.  



       Fig.        6a    est une coupe partielle suivant la  ligne<B>A -A</B> de la     fig.    6.         Fig.    7 et 7a sont des vues, à plus grande  échelle, représentant respectivement en bout  et en élévation de côté     partielle    une pou  trelle semblable à. celle de la fi-. 5.  



       Fig.    8 est une élévation de côté d'une       construction    composée,     suivant    une autre  forme d'exécution encore.  



       Fig.    9 est une coupe transversale suivant  la ligne 9-9 de la     fig.    8.  



       Fig.    10 est une     vue    semblable à la     fig.    8,  montrant la manière dont, la construction se  comporte sous la charge utile.  



       Fig.    11 est une vue semblable aux     fig.    8  et 10 représentant le dispositif employé pour  soumettre la construction à une précontrainte  additionnelle pour la charge utile.  



       Fig.    12 est une     pue    partielle montrant.  une variante du dispositif représenté sur la       fig.    11.  



       Fig.    13 est une vue semblable à la     fig.    9  montrant une autre variante, et       Fig.    14 est une     vue    semblable à la     fig.    5,  montrant encore une autre forme d'exécu  tion.  



  Les     fig.    1 et la montrent une poutre en  acier ou autre membrure métallique laminée  1, constituant une poutre dont les extrémités  reposent librement sur des supports 3 de     type     quelconque. 2 désigne une couche de béton  supportée par l'aile supérieure 3 de la mem  brure 1. Le     poids    de la couche de béton 2 et  toute     charge    additionnelle qui y est. appliquée  provoque une déformation ou un gauchisse  ment de la construction qui augmente pro  gressivement de la surface supérieure de la  dalle de béton 2 à la surface inférieure de  la membrure 1.

   Des efforts de cisaillement  horizontaux 4 et des efforts de cisaillement  verticaux 5 entrent en jeu et, sous l'effet des  premiers un déplacement relatif se produit  entre la couche de béton 2 et l'aile 3 dans le  sens longitudinal de la     membrure    1. Dans les       constructionsconnues,    comportant, ,des dalles en  béton supportées par des poutres métalliques,  la cohésion entre le béton et les surfaces mé  talliques n'est pas suffisante pour résister  efficacement aux efforts de cisaillement ho  rizontaux qui se produisent.      Dans la forme d'exécution ici décrite, ce  résultat s'obtient par l'emploi d'un tirant mé  tallique comme c'est représenté sur les     fig.    2  et 2a.  



  On supposera momentanément que la  membrure 1 puisse être supportée en des  points intermédiaires par des supports S' et  S". Des plaques verticales 6a sont introdui  tes, au-dessus de l'un ou de plusieurs de ces  points, entre les deux ailes de la membrure  et servent d'ancrage à une pièce d'appui  transversale, telle qu'une broche 6. Généra  lement, le nombre de broches 6 dépend de la  longueur de la construction. Des tirants en  fil métallique 7, à coefficient. d'élasticité  élevé, passant. sous les broches 6, sont ancrés  par leurs extrémités à des cornières 8 au  moyen d'écrou 17. Ces écrous peuvent aussi  être employés pour mettre les fils métalliques  7 sous tension avant que le béton ne soit  coulé, de manière à soulever la membrure 1  en l'écartant des supports S'.

   Si cette tension  est juste suffisante pour équilibrer le poids  de la dalle 2, la coulée du béton aura pour  effet de ramener la membrure 1 dans sa posi  tion initiale sans que la construction ne flé  chisse après l'enlèvement des supports S'.  L'application de la charge sur la construc  tion augmentera la tension du tirant. en fil  métallique 7; cette tension a une composante  horizontale 9, agissant sur la couche de béton  2 par l'intermédiaire des cornières 8, et une  composante verticale 10, agissant sur la mem  brure 1 par l'intermédiaire des broches 6.  Alors que les forces 9 tendent à augmenter  la flèche de la dalle 2, les forces 10 limitent  simultanément le mouvement descendant de  la membrure 1; le contact entre la couche 2  et l'aile 3 est ainsi maintenu sous des condi  tions variables de la charge.  



  Les fils métalliques 7 doivent pouvoir  glisser longitudinalement sur toute leur lon  gueur; s'il faut noyer la membrure métalli  que 1 dans le béton, des enveloppes doivent  être placées autour des broches 6, et les fils  métalliques doivent être garnis d'un revête  ment ou placés dans des gaines, de faon  qu'ils n'adhèrent pas au béton.    En variante, au lieu de mettre le tirant  en fil métallique sous tension avant la coulée  du béton, on peut aussi le faire après l'appli  cation du poids mort; la tension des fils cor  rige alors la     déformation    de la     construction     composée.

   D'autre part, on peut régler la ten  sion à une valeur telle que la construc  tion composée soit fléchie ou cintrée vers le  haut lorsqu'elle n'est pas chargée, dans une  mesure égale à la flèche produite par la  charge moyenne ou la charge maximum pré  vue. On donne ainsi à la construction une  courbure initiale qui est ensuite absorbée  entièrement ou partiellement par l'applica  tion de la charge. Dans ce cas, l'absence de  cohésion entre les fils 7 et le recouvrement  de béton, s'il y en a, de la membrure 1 n'est  plus requise, à condition de laisser le béton  du recouvrement faire prise pendant qu'on  applique la tension maximum au tirant (par  exemple en chargeant l'élément de construc  tion).  



  Il est évident qu'en l'absence du fléchis  sement, il n'y a pas d'effort de cisaillement  entre la. dalle de béton et la membrure mé  tallique; par conséquent la cohésion, dans le  plan de contact, nécessaire pour assurer la  parfaite coopération peut être d'autant moins  élevée qu'on se rapproche davantage de cette  condition. D'autre part, il y a lieu de faire  remarquer que la cambrure initiale ne doit  pas dépasser une certaine limite, car l'effet  des forces 9 serait dans ce cas renversé. Ainsi,  dans certaines conditions de la charge, la  construction de la     fig.    2 peut être avantageu  sement remplacée par la variante représentée  sur les     fig.    3 et     3a.     



  Au lieu de porter une dalle d'épaisseur  uniforme, la poutre d'acier 1 de la     fig.    3,  supporte une couche de béton 11 de forme  arquée ou fortement creusée. Les fils métal  liques 7 sont ancrés aux plaques     8a    entre les  rampes ascendantes des arcs adjacents 11' et  11". Cette construction permet l'emploi de  poutrelles moins hautes 1 pour la même hau  teur totale, étant donné que le fléchissement  peut être réglé exactement par la tension du  tirant 7.

   En outre, elle permet de disposer      les ancrages     8a    de ce tirant à un niveau plus  approprié en comparaison des cornières 8 de  la     fig.    2, ce     qui    résulte d'une dérivation sup  plémentaire dans la répartition des forces  contrôlant le fléchissement. Un autre avan  tage est que la tension à laquelle est soumise  la couche de béton par la tension des fils ti  rants ne doit pas nécessairement faire     tra-          vailler    la poutre en acier à la compression,  ce     qui    peut être important spécialement lors  que cette dernière n'est pas enrobée dans le  béton.

   La couche de béton pourrait également  être espacée de la membrure métallique par  des sommiers de voûte (non représentés) sup  portant cette couche de béton.  



  On comprendra que la tension des fils  tirants 7 peut être réglée     dans    tous les cas  de manière à compenser les variations de vo  lume dues au retrait et au fluage du béton;  ces réglages peuvent être effectués avant ou  après la prise de la couche de béton.  



  L'invention n'est pas limitée aux cas où  la dalle de béton se termine     aux        extrémités     de la poutre     ëlle-même,    mais elle peut être  appliquée facilement à des constructions com  portant des couches continues s'étendant sur  plusieurs portées. Ceci est représenté sur les       fig.    4 et     4a.    Le point de jonction de deux pou  tres adjacentes 1 repose sur un     support    S qui  peut     consister    en une poutre semblable dis  posée transversalement.

   On remarquera que  les plaques cornières 8 ont été omises; en leurs  lieux et places des éléments de     support    12  sont fixés aux ailes supérieures des poutres  1, et jouent un rôle semblable à celui des bro  ches 6 en servant d'appui aux fils 7. Les ti  rants 7 de poutres adjacentes sont assemblés  entre eux au moyen d'un écrou tendeur 13  qu'on peut aussi employer pour créer une  tension appropriée, de la même manière  qu'avec les vis 17. Comme précédemment, si  la construction ne doit pas être soumise à une  précontrainte, les fils métalliques doivent être  pourvus d'un revêtement ou d'une gaine, et  la tension leur sera donnée par les charges.

    La partie des fils métalliques qui s'étend  entre les éléments de support 12 constitue la  bride à tension négative;     une    bride travail-         lant    à la compression peut être établie     sous     les     extrémités    des poutres adjacentes 1, par  exemple au moyen d'une couche de béton 14  coulée entre les ailes des poutres si celles-ci  ne sont pas suffisamment. résistantes ou ne  sont pas raccordées convenablement pour  transmettre la compression. Le gainage des  fils métalliques est représenté en 40.  



  Dans beaucoup de cas, par exemple lors  qu'il s'agit d'éléments de toitures, il n'est pas       recommandable    de supporter la     construction     en des points intermédiaires pendant que le  béton fait prise. Les     fig.    5 à 7a montrent un  moyen d'établir dans ces conditions les élé  ments de     construction    ci-dessus décrits.  



  Ce moyen consiste à créer une charge ou  mie réaction, temporairement, ou autrement,  pour équilibrer la traction croissante des  fils métalliques pendant le bétonnage. Si l'on  doit soumettre les fils à une précontrainte, la  réaction doit être créée même avant que le  poids mort ne soit appliqué à l'élément de  construction. Si la réaction doit être tempo  raire, elle sera éliminée après la prise du  béton, ce qui a pour effet de transférer l'ef  fort à la couche de béton.  



  Une charge ou une réaction temporaire  est représentée sur la     fig.    5 de même que, à  une     plus        grande    échelle, sur les     fig.    7 et     7a.     Elle consiste en un tube ou     Lune    barre ronde  18 qui passe à travers des trous 19 ménagés  dans des consoles     19a    et dont les extrémités  portent contre des plaques amovibles 23 qui  couvrent les plaques cornières rainurées ou  creusées 15. Cette barre 18 doit être pour  vue d'un revêtement ou enfermée dans une  gaine pour pouvoir être enlevée lorsque le  béton qui l'enrobe a fait prise.

   Avant la cou  lée du béton, ou avant que sa prise ne soit       terminée,    on règle la. tension du tirant 7 jus  qu'à ce qu'elle atteigne le degré désiré, en  faisant ainsi travailler à la compression la  pièce 18 qui agit de manière à créer une  réaction en lieu et place de la dalle de béton.  Lorsque la barre 18 a été retirée, on peut  réintroduire les plaques 23 pour aider à  transférer l'effort des tirants 7 à la couche  de béton 2.      Sur la     fig.    5a la réaction temporaire est  obtenue par des dispositifs tendeurs.

   Un  organe de traction 20 est établi entre des con  soles 20a montées sur l'aile inférieure de la  poutre 1 et la traction exercée est réglée par  un écrou tendeur 21 jusqu'à ce que la charge  désirée puisse être appliquée sans provoquer  un fléchissement excessif.  



  Dans le cas des     fig.    6 et     6a,    on introduit  une réaction permanente au moyen d'une  rangée de blocs moulés d'avance 24 qu'on  dispose le long de la poutre 1 entre des pla  ques latérales 25 qui servent aussi à suppor  ter les extrémités des broches 6. Les blocs     2-1     sont cannelés ou dentelés sur leurs surfaces  et sont pourvus de mortaises 22, pour assurer  une     liaisonmécaniqueaveclebéton    qui, est coulé  dessus ultérieurement.

   Ce béton peut former       unecouchoarquée        ,1l    semblable     à:celle    représen  tée sur les     fig.    3 et     3a.    Une soudure effective  est obtenue si les blocs 24 sont fortement hu  mectés avant que la couche 11 ne soit coulée.  



  Suivant une variante, au lieu des blocs  préfabriqués 21, l'élément qui produit la  charge ou la réaction permanente peut con  sister en une colonne horizontale en bois, en  contreplaqué, en briques d'amiante, en tuiles  creuses, ou autres matériaux analogues. Si  l'on emploie des blocs de béton préfabriqués,  ils peuvent avoir une résistance de 550 à  700     kb!cm2.    Comme l'organe de réaction est  noyé d'une manière permanente dans la dalle  de béton, les proportions de la force de com  pression absorbées respectivement. par cet  organe et par la couche de béton s'établiront  en fonction des surfaces et du coefficient  d'élasticité, comme dans une colonne en béton  armé.  



  Sur les     fig.    8 à 13, la construction 110  comprend une poutre 111 et une dalle 1l2.  La poutre 111 repose sur des supports con  venablement espacés 113,     11-1    et. peut être  constituée par une poutre en<B>I,</B> comme on le  voit mieux sur la     fig.    9, ou par une poutre  de toute autre section convenable.  



  Comme le montrent les     fig.    8, 9 et 10, un  dispositif tendeur peut être établi sous forme  d'une paire de câbles     115a.,    115b, ancrés aux    extrémités de la construction, à proximité de  l'aile supérieure de la poutre 111. Dans ce  but, le système comprend des consoles 117  traversées par les extrémités filetées 118 des  câbles, qui sont fixées à ces consoles au moyen  d'écrous 119.  



  En vue d'obtenir la     poussée    désirée vers  le haut pour entraver le fléchissement sous  l'action de la charge, des ponts ou des entre  toises 120 sont. placés à proximité de     l'aile     inférieure de la poutre 111 et ces entretoises  sont soumises à l'action des câbles     115a,    115b  passant dessous et sont maintenues entre  l'âme de la poutre et les montants 121 qui  sous-tendent les ailes de celle-ci. Ces entre  toises peuvent présenter la forme d'un<B>U</B> ren  versé, comme c'est représenté, de manière à  former des butées latérales pour les câbles  115a, 115b en empêchant le flambage latéral  de la poutre.  



  Les câbles peuvent être mis sous tension  dans une telle mesure que lorsque la cons  truction ne supporte que le poids mort de la  dalle, elle occupe une position pratiquement  horizontale, comme c'est représenté sur la       fig.    8. Ceci est la situation exacte d'un sys  tème où il n'existe pas d'effort de cisaillement  entre la dalle et la poutre et où, par consé  quent, il n'y a pas tendance à un déplacement  relatif entre ces deux éléments. En consé  quence, on peut     compter    sur la cohésion seule  pour assurer la coopération entre l'acier et le  béton, cette cohésion pouvant être     augmentée,     si on le désire, en rendant rugueuse la sur  face de l'aile supérieure de la poutre.

   On peut  évidemment aussi employer des dispositifs  d'ancrage supplémentaires connus, tels que  des étriers ou. l'équivalent, en vue d'absorber  le cisaillement lorsque la     construction    fléchit  sous la charge utile.  



  Lorsque la charge utile est appliquée,  comme c'est indiqué par les flèches 133 sur  la     fig.    10, la construction fléchit quelque peu  de haut en bas, donnant lieu à des efforts de  cisaillement horizontaux, comme c'est indiqué  par les flèches 123, 124. En général, toute  fois, ces efforts de cisaillement seront insuf  fisants pour rompre la cohésion entre l'acier      et le béton même sans l'emploi des dispositifs  d'ancrage supplémentaires mentionnés.  



  Bien que l'aile inférieure de la poutre  111 devienne l'aile travaillant à la traction  de la construction fléchie, la compression to  tale qui se manifeste dans les conditions de  travail en colonne de la construction se super  pose encore à cette tension, de telle sorte, que  l'effort résultant dans l'aile     inférieure    peut  encore être de la compression. On, pourrait  aussi donner à la construction une cambrure  initiale, auquel cas l'aile supérieure de la pou  tre     devient    l'aile travaillant à la traction,       mais    dans ce cas encore les efforts de trac  tion sont éliminés ou réduits au     minimtun    par  la compression superposée.

   La cambrure ini  tiale peut être donnée dans une     mesure    telle  que la charge utile, lorsqu'elle est appliquée,  ramène la construction tout juste aux condi  tions de travail d'une colonne, comme sur la       fig.    8, ou à des conditions qui s'en rappro  chent intimement.  



       Fig.    11 montre comment la cambrure ini  tiale peut être produite par l'application d'un  dispositif de précontrainte supplémentaire  établi sous la forme d'une seconde paire de  câbles     125a,    125b (dont un     seul    est représenté  sur la     fig.    11). Ces câbles additionnels peu  vent être ancrés au béton qui a fait prise et  a effectué son retrait dans les     conditions     voulues, au moyen de plaques d'ancrage -126,  127 portant sur les extrémités de la dalle  111.

   Des broches ordinaires 128 s'étendant  entre les montants 121, peuvent servir à  absorber la poussée de .bas en haut des câbles       125a,        125b,    cette     poussée    étant     indiquée    par  les flèches 129, 130. Les flèches 131, 132  montrent     comment    la courbure initiale ren  verse le sens de l'effort de cisaillement entre  la dalle et la poutre en comparaison des con  ditions existant sur la     fig.    10.  



       Fig    . 12 montre comment deux jeux de  câbles     115a,    115b et 125a,     125b    peuvent être  ancrés directement à la membrure d'acier,  par exemple au moyen de consoles     117a.    Dans  ce cas, on peut mettre uniformément sous       tension    les deux jeux de câbles sous le poids  mort; après que le poids     mort    a été appliqué    et que des conditions semblables à celles qui  existent dans le cas de la     fig.    8 ont été obte  nues, on peut retendre les câbles pour pro  duire une     cambrure    de bas en haut, comme  c'est représenté sur la     fig.    11.

   Pour faire su  bir ainsi une nouvelle précontrainte à la cons  truction, on laisse sous tension une série de  câbles (par exemple     115a.,    115b), tandis qu'on  dégage les câbles de l'autre jeu (par exemple  125a, 125b) et qu'on y exerce alors une trac  tion accrue     déterminée;    lorsque ces derniers  câbles ont été fermement ancrés en place, on  dégage le premier jeu de câbles et on le sou  met alors à une nouvelle tension plus     grande.     



  Dans la variante représentée sur la fi-. 13,  la poutre en<B>I</B> 111 a été remplacée par une  membrure de section en<B>U</B> Ma, présentant  une table inférieure et deux ailes latérales  qui sont ancrées à la dalle 112 de la manière  représentée. Une ou plusieurs entretoises       120a,    s'étendent entre les ailes latérales, cha  cune d'elles comportant deux parties en<B>U</B>  renversé pour recevoir des câbles 115a et       115b,    respectivement. Ces câbles sont ancrés  par leurs extrémités à une plaque d'ancrage  ou à une console appropriée     117b.     



  Dans le cas de la     fig.    14, deux poutres en  <B>I</B> parallèles 201, 202 sont reliées entre elles  par des poutrelles transversales 203, qui y  sont     fixées    par des     cornières    204, 205.     Aiix     ailes inférieures des poutrelles     transversales     203 sont fixées, à des intervalles appropriés,  des selles 206 formant appuis pour une série  de câbles 207, qui s'étendent longitudinale  ment par rapport aux poutres 201, 202,     d'une     manière semblable, en général, aux câbles 7  ou 115 des formes d'exécution précédentes.

    On comprendra que des poutrelles transver  sales similaires convenablement disposées à  proximité des extrémités de la construction  formée par les poutres 201, 202 et la dalle  208 qui repose dessus, peuvent tenir lieu  d'ancrages analogues aux plaques cornières 8  ou aux consoles 117.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Elément de construction comprenant une membrure métallique dont la surface por- teuse est sensiblement plane et horizontale et une couche de béton reposant sur cette mem brure, caractérisé en ce qu'au moins un ti rant, disposé sous la couche de béton est ancré aux extrémités de l'élément, et prend appui en au moins un point intermédiaire de la membrure, ceci de façon à exercer une poussée de bas en haut sur la membrure. II. Procédé pour ériger un élément de construction suivant la revendication I, ca ractérisé en ce qu'on fait fléchir la membrure de bas en haut, après quoi on coule la couche de béton sur celle-ci.
    SOUS-REVENDICATIONS: 1. Elément suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que les tirants sont ancrés à la couche de béton. 2. Elément suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que les tirants sont ancrés à la membrure métallique. 3. Elément suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le tirant est ancré à des plaques d'ancrage portant sur les extré mités de la couche de béton.
    4. Elément suivant la sous-revendication 1, dans lequel la membrure présente une aile horizontale et une âme verticale supportant cette aile, caractérisé en ce que deux tirants constitués chacun par un fil métallique, sont disposées sous l'aile, de part et d'autre de l'âme, cette dernière présentant une série de saillies espacées le long de la membrure et :iur lesquelles les tirants prennent appui. 5. Elément suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que la surface porteuse de la membrure est rugueuse pour coopérer méca niquement avec la couche de béton.
    6. Elément suivant la sous-revendication 4, caractérisé en ce que les saillies de sup port sont constituées par des broches traver sant l'âme et faisant saillie des deux côtés de celle-ci. 7. Elément suivant la revendication I, ca ractérisé en ce qu'un dispositif de butée est ménagé sur la membrure et porte latérale ment contre le tirant pour empêcher le flam bage latéral de la membrure. 8. Elément suivant la sous-revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend des appuis par lesquels le tirant appuie contre la mem brure, ces appuis étant constitués par une pièce présentant au moins une partie en forme de<B>U</B> renversé, dans laquelle partie passe un tirant, cette partie constituant ainsi le dispositif de butée.
    9. Elément suivant les sous-revendications 4 et 8, caractérisé en ce que les pièces tra versent l'âme de la membrure et présentent de chaque côté de l'âme une partie en forme de<B>U,</B> dans chacune desquelles passe un tiran. tirant.
    10. Elément suivant la revendication I, dans lequel la membrure comprend plusieurs poutres disposées à la suite les unes des autres, caractérisé en ce que des appuis pour le tirant sont fixés à intervalles à chacune des poutres et en ce que des supports sont montés de part et d'autre du point de jonc tion des poutres adjacentes, le tirant étant constitué par un fil métallique couvrant la jonction entre les poutres adjacentes et ten dant à soulever les parties de l'élément adja centes aux appuis, par rapport aux supports.
    11. Elément suivant la sous-revendication 10, caractérisé en ce qu'une partie de la cou che de béton s'étendant au-dessus du point de jonction de poutrelles adjacentes entoure une partie du fil métallique, ce dernier étant susceptible de glisser librement dans ladite partie de la couche. 12. Elément suivant la sous-revendication 11, caractérisé en ce qu'une gaine est noyée dans la partie de la couche de béton qui en toure le fil métallique pour faciliter le mou vement; de glissement de ce dernier. 13. Elément suivant la sous-revendication 11, caractérisé en ce qu'au moins un tendeur est intercalé dans le fil métallique entre deux des supports pour appliquer une tension à ce-fil.
    14. Elément suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier fil métallique ancré à la membrure et au moins un second fil métallique qui peut être mis sous tension indépendamment. du premier fil. 15. Elément suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que le second fil mé tallique est ancré à la couche de béton. 16. Elément suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que le second fil métalli que est ancré à la membrure. 17. Elément suivant la revendication I, caractérisé en ce que la couche de béton est arquée au-dessus de la membrure métallique.
    18. Elément suivant la revendication I, caractérisé en ce que la couche de béton est espacée de la membrure métallique par des sommiers de voûte supportant cette couche de béton. 19. Elément suivant la revendication I, dans laquelle la membrure comprend une série de poutres métalliques s'étendant pa rallèlement entre elles, caractérisé en ce qu'un appui pour les tirants est constitué par une poutre transversale reliant entre elles les poutres adjacentes de la membrure. 20. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on fait fléchir la mem brure en la mettant sous tension. 21.
    Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on opère la mise sous ten- sion de la membrure métallique en disposant -une colonne non compressible longitudinale ment à la membrure, en ancrant le tirant aux extrémités de cette colonne, et en supportant la membrure au moins en un point intermé diaire sur le tirant avant de couler la couche de béton, l'ancrage du tirant étant transféré de la colonne à la couche de béton après la prise de celui-ci. 22. Procédé suivant la sous-revendication 21, caractérisé en ce que la colonne est enle vée lorsque la couche a fait prise. 23.
    Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce que la mise sous tension de la membrure s'effectue en soumettant la face inférieure de celle-ci à la compression au moyen d'une force temporaire avant de couler la couche de béton et en éliminant la force temporaire provoquant cette compression lorsque la couche de béton a fait prise. 24. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on provoque un fléchisse ment vers le haut, additionnel, de la mem brure métallique après que le béton y a- été appliqué.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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US3503173A (en) * 1967-03-03 1970-03-31 Automated Building Components Truss,tooth connector and method of assembly

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