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BREVET D'INVENTION Edmond BOURGE Le but de l'invention est de réaliser un coffrage pour des poutres qui soit universel, c'est-à-dire adaptable à la demande à n'im- porte quelle dimension de poutre, que ce soit aussi bien dans le sens de la largeur, de la hauteur ou de la longueur.
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La présente invention a pour objet le produit industriel nouveau que constitue un coffrage pour des poutres, essentiellement carac- térisé par le fait qu'il comprend en combinaison : des banches de hauteur fixe constituées par des longerons métalliques réunis par des montants formés chacun par deux profilés en U ou en C placés dos à dos à un certain intervalle avec interposition d'une pièce de bois, et un panneau de contreplaqué cloué sur lesdites pièces de bois, ces longerons comportant au moins un longeron inférieur et un lon- geron latéral à profilé en C, en une ou deux parties;
des pièces de fixation horizontales à section en U dont une extrémité est susceptible de se fixer en n'importe quel endroit du longeron inférieur des ban- ches au moyen de vis et d'écrous coulissant à l'intérieur de celui-ci, l'autre extrémité de cette pièce comportant une chape dans laquelle se fixe l'extrémité inférieur d'un bras oblique dont l'autre extrémité se fixe de la même manière dans une autre chape susceptible d'être fixée en n'importe quel endroit d'un des longerons latéraux et égale- ment au moyen d'une vis et d'un écrou coulissant dans celui..ci;
des profilés métalliques transversaux passant chacun dans deux pièces de fixation situées dans le prolongement l'une de l'autre de deux ban- ches placées en regard, lesdites pièces de fixation pouvant être blo.. quées en n'importe quel endroit de ce profilé au moyen d'un simple tronçon de U qui s'appuie sur deux broches traversant de part en part les ailes de la pièce de fixation dans des trous appropriés et qui immobilise un écrou dans lequel se visse une vis de blocage
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agissant sur la face intérieure du profilé transversal;
un fond de moule constitué par une simple planche ou un panneau de bois dé- coupé à la largeur de la poutre et maintenu à la hauteur voulue au moyen de tasseaux cloués contre les panneaux de contre-plaque; enfin, éventuellement, des tirants constitues par des tiges filetées passant à l'intérieur d'un des longerons latéraux de chaque banche et per. mettant de resserrer les deux banches l'une contre l'autre au moyen d'écrous.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif et à l'aide du dessin annexé sur lequel on voit : la fig. 1 représente en perspective les parties essentielles du
1 coffrage, la fig. 2 représente ce même coffrage en cpupe transversale avec la poutre et les dalles coulées, la fig. 3 est une coupe transversale analogue de la fig. 2 dans le cas de dalles d'épaisseurs différentes, la fig. 4 représente en perspective la partie IV de la fig. 3,
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la fig. 5 est une coupe selon V-V de la fig. 3, la fig, 6 est une coupe selon VI-VI de la fig. 3, la fig. 7 représente en élévation le raccordement réglable de deux banches, la fig.
8 représente ce même raccordement en coupe selon VIII-Vm de la fig, 7, la fig. 9 représente en perspective un détail d'assemblage de ce raccordement, la fig. 10 représente également en perspective un des étriers de raccordement, la fig, 11 représente en perspective le dispositif d'appui du coffrage sur les poteaux, la fig, 12 est une coupe horizontale selon XII-XII de la fig, 11, la fig. 13 représente en perspective un détail de réalisation,
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la fig, 14 perspective d'une extrémité d'une variante simplifiée du coffrage selon l'invention, la fig. 15 perspective à plus grande échelle de l'assemblage d'une pièce de fixation sur le coffrage selon fig. 14, la fig.
16, coupe transversale de l'ensemble du coffrage et d'une poutre selon fig, 14 la fig, 17, autre mode d'utilisation pour la réalisation de poutres clouées au sol la fig. 18, coupe d'une autre utilisation pour la réalisation de corniche, la fig, 19, vue schématique de dessus du coffrage modifié pour la réalisation de corniche circulaire, Le coffrage, selon l'invention, est compose en premier lieu par une série de banches d'assez grande longueur et de faible hauteur tel que représenté sur la fig. 1. Chacune de ces banches comprend un longeron supérieur 1 et un longeron inférieur 2, tous les deux constitués par un profilé métallique en 0 avec l'ouverture tournée
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vers le dessous.
Ces deux longerons sont réunis par une série de montants verticaux, soudés au raccordement, chaque montant étant constitué par deux tronçons 3 de profile en C placés dos à dos à un certain intervalle, avec interposition d'une pièce de bois 4 d'une ma.. nière connue. Aux extrémités de chaque banche, un des profilés 3 est remplacé par un profilé en U 5 pour permettre le raccordement des banches entre elles. Sur une des faces de cet ensemble sont également soudés des longerons latéraux, dont un longerons supérieur 6, formé par deux profilés en U7 placés face à face à un certain intervalle, com- me représenté sur la figure, et un longerons latéral inférieur 8 formé de deux profilés en U placés dos à dos à un certain intervalle.
Sur 1 au tre face de cet ensemble est fixée une plaque de contre-plaqué 9 au moyen de cloue s'enfonçant dans les pièces de bois 4.
Pour constituer le coffrage d'une poutre, on utilise au moins deux banches semblables placées face à face et maintenues au moyen d'une série de dispositifs de fixation tels que représentée sur la fig. 1, Chan cun de ceux ci comporte de chaque côté une pièce de fixation 10 en tôle pliée à section en U renversé dont une extrémité comporte, comme rem présenté sur la fig, 4, deux pattes latérales à goussets 11 percées cha- cune d'un trou 12.
Ces pattes permettent de fixer la pièce 10 perpendi- culairement à la banche en n'importe quel endroit du longeron inférieur 2, en utilisant des vis 13 qui se vissent chacune dans un écrou 14, car* ré ou soudé sur une base carrée 15, coulissant à l'intérieur du profilé 2 tout en étant immobilisé en rotation dans ce dernier au moment du blocage.
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Pour maintenir rigidement cette perpendicularité entre chacune des pièces 10 et la banche correspondante, on dispose des bras obliques 16 en tube, chacun disposé entre une chape 17 soudée à l'extrémité de la pièce 10, comme représenté sur la fig. 1, et une chape 18 dont le fond est percé d'un trou et qui est fixée dans un endroit quelconque du longeron latéral 6 au moyen d'une vis 19 se vissant dans un écrou 20, carré ou soudé sur une base car. rée 21, qui coulisse à l'intérieur du longeron 6. Cette chape 18 est naturellement fixée à l'aplomb de la pièce 10 et les deux extrémités du bras 16 sont fixées chacune dans la chape corres- pondante au moyen d'une broche 22 traversant la chape et le bras 16 dans des trou appropriés. L'esemble est construit de telle manière que la pièce 10 soit parfaitement perpendiculaire à la banche.
Pour assurer le parallélisme entre les deux banches placées face à face, on dispose comme représenté sur les fig. 1, 2 et 5 un profilé métallique transversal 23, par exemple à section en I, à l'intérieur des pièces de fixation 10 de l'une et l'autre banche, pièces qui ont été fixées de la manière indiquée ci-dessus dans le prolongement l'une de l'autre. On place alors dans chaque pièce de fixation 10 un tronçon 24 de profilé en U. percé d'un trou au centre et dans lequel est immobilisé un écrou carré 25 sur lequel se visse une vis 26 pas- sent au travers du trou précédent et munie d'une poignée 27, Après avoir placé l'ensemble des trois pièces 24,25 et 26 sous le profilé 23, on met en place deux broches cylindriques 28 qui s'engagent dans des trous pratiqués dans les ailes de la pièce de fixation 10.
Ces broches servent d'appui au profilé 24 et permettent, en agissant sur la vis 26 de bloquer la pièce de fixation 10 sur le profilé 23.
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La deuxième pièce de fixation 10 qui fait face à la première sur le même profilé 23, peut être fixée de la même façon. De cette manière, les deux longerons supérieurs 1 des deux banches se trouvent à la même hauteur et servent à niveler les banches non représentées permettant de couler les dalles 29 et 30 situées de part et d'autre de la poutre 31. Le fond de cette poutre 31 est constitué par une planche 32 ou un panneau de contre-plaqué taillé exactement à la largeur voulue, laquelle peut d'autre part être réglée en continu par coulissement des pièces 10 sur le profilé 23. Ce fond de moule 32 est simplement soutenu par des tasseaux 33 cloués contre les panneaux 9.
Enfin pour résister à la poussée du béton on dispose d'une manière connue des tirants à vis constitués chacun par une tige filetée 34 passant entre ls deux profilés de chacun des longerons 8 et sur lequel se vissent des écrous 35.
Dans le cas où les dalles 29 et 30 doivent avoir une épaisseur différente tout en ayant la même surface supérieure, comme re- présenté par exemple sur la fig, 3, on monte la banche la plus basse, par exemple celle figurée à la partie gauche de la fig 3, de la manière indiquée précédemment et on surélève l'autre banche en utilisant le montage représenté sur les fig, 3 et 6. Pour cela on prévoit dans les deux ailes de la pièce 10, en plus de la rangée inférieure de deux trus utilisée précédemment, une ou plusieurs rangées de trois trous réparties sur la hauteur, par exemple de
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5 en 5 cm., et disposées comme représente sur les figures.
Dans ce cas, la face supérieure du profilé 23 au lieu d'être appuyée contre le fond de la pièce 10 est appuyée contre les mmes broches
28 que précédemment placées dans lep trois trous d'une même ran- gée. En même temps, deux de ces broches servent à assembler, comme représenté sur la fig, 6, un étrier 36 à section en U compor- tant un écrou 37 soudé à sa partie inférieure dans lequel se visse une vis 38 analogue à la vis 26 précédente et venant bloquer le profilé 23 contre l'ensemble des broches Z8.
On peut ainsi, grâce à ce dispositif, assurer le réglage et le blocage dans les mêmes conditions que précédemment tout en ayant surélevé une des banches par rapport à l'autre d'une hauteur réglable. Le fond de moule est exécuté comme précédemment et les tirants 34 peuvent encore être utilisés en s'appuyant dans ce cas sur la banche surélevée par l'intermédiaire d'un longeron auxiliaire amovible Sa visible en détail dans la partie encerclée à droite de la fig. 3, et constitué par deux profilés identiques à ceux du longeron 8 réunis entre-eux par des entretoises 39.
Ayant assuré ainsi le réglage de la largeur et de la hauteur de la
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poutre, on peut également régler la longueur de celle-ci, d'abord en utilisant bout à bout le nombre voulu de banches identiques rac- cordées entre elles par de simples boulons avec des pièces de centrage et d'alignement constituées par des tronçons de fer plat 70, glissés dans les profilés 1 et 2 et bloqués par dea vis 71 se vissant chacune sur un écrou soudé sur une plaque carrée 72 qui est glissée également dans ces profilés comme représente sur les fig. 1 et 2.
Dans le cas gêne*. ral où la longueur désirée n'est ps un multiple exact de la longueur d'une banche, on assure le réglage final par l'ajustement du rac. cordement entre deux des banches de chaque rangée au moyen du dispositif représenté sur les fig. 7 à 10, Sur une des banches, par exemple sur la banche de droite des fig, 7 et 8, on fixe contre le profilé 5 terminant cette banche, une pièce constituée par un tron- çon de profilé 40 à section trapézoïdale sur laquelle sont soudées des pièces de centrage 41 également trapézoïdales, visibles en dé- tail sur la fig. 9 et venant s'emboiter exactement dans le profilé 5, de préférence même avec un certain serrage.
Dans chacune des pièces 41 est soudé un tronçon de U 42 dans lequel est introduit un écrou carré 43 qui vient s'appuyer sur une butée 44 qui peut être constituée par une simple goutte de soudure. La pièce 40 est ainsi fixée contre l'extrémité de la banche en utilisant de simples vis 45 qui traversent. les profilés 3 et 5 dans des orifices appropriés .et qui se vissent dans les écrous 43.
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A l'extrémité de l'autre banche située sur le côté gauche des fi. gures, on vient fixer de la même façon un profilé 46 sur lequel sont soudées des pièces de centrage 4 lidentiques aux précédentes.
D'autre part, on dispose, contre les longerons latéraux inférieurs et supérieurs, des longerons de raccordement constitués par deux profilés 47 à section en U placés dos à dos avec le même intervalle que, ceux des longerons 6 et 8, ce profilés étant soudés à une piè- ce 48 en tôle pliée à section trapézoidale destinée à venir s'emboi- ter, comme représenté sur la fige 8, avec la pièce 40. Sur cette pièce 48 est également soudé un tronçon de profilé 49 à section en C analogue au profilé 46.
Les longerons auxiliaires 47 sont fixés contre les longerons latéraux 6 ou 8 au moyen de simples étriers 50 sur chacun desquels sont sou- dés deux tronçons 51 de cornière destinés à venir s'appuyer derrière les longerons 6 ou 8. Le blocage de l'ensemble des deux longerons est obtenu au moyen d'une simple clavette trapézoïdale 52 en tôle épais- se découpée, que l'on enfonce dans la partie de l'étrier 50 qu dépasse entre les deux profilés 47.
Cet assemblage permet ainsi de faire varier à volonté la distance entre les profilés 46 et 49 par coulissement des profilés 47 sur les
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profilée 6 et 8, Une fois ce réglage obtenu, on bloque les profilée 47 sur ces derniers en enfonçant les coins 52, On place alors une bande 53 de contre-plaque de raccordement taillée exactement à la demande pour s'encastrer entre le bord de la banche de gauche et le profilé , cette bande étant clouée, à travers de larges orifices découpés dans les profilés 46 et 49, dans des pièces de bois 54 pla- tées à l'intérieur de ces mêmes profilés, Une fois ce réglage réalisé, on assemble la banche de gauche ain- si prolongée contre la banche de droite munie du profilé 40 au moyen d'étriers 50 semblables aux précédents.
Toutefois, à chaque décoffrage, tant que l'on a à réaliser plusieurs poutres de même longueur, on ne démonte que les étriers de droite pour pouvoir faire pivoter la banche de gauche et commencer le décoffrage, tandis que la partie de raccordement réglable reste solidaire de la banche de gauche.
Le coffrage selon l'invention peut être supporté par tous moyens appropriés, par exemple au moyen de simples ,étais s'appuyant sous les profilés 23, mais il est plus intéressant, en particulier pour la réalisation de poutres continues s'appuyant sur plusieurs poteaux de béton, d'utiliser le dispositif représenté sur la fig. Il@ Celui..ci comprend à la base du poteau 55 deux tronçons 56 de profilé en C
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disposés face à face comme représenté sun la fig. 11, Dans cha- cun de ces profilés sont fixés, toujours au moyen d'uneis 57 et d'un écrou carré coulissant 58, deux pièces en équerre 59 munie chacune d'un talon d'immobilisation 60.
Ces deux équerres sont réglées de manière à laisser entre leurs retours perpendiculaires 61 la dimension exacte du poteau 55, et les deux pièces 56 placées face à facé sont bloquées contre le poteau au moyen de tiges filetées 62 et d'é- crous 63. Sur chacun des profilés 56 est en outre soudée une chape double 64 dans laquelle s'articulent les extrémités inférieures de deux vérins 65.
A la partie supérieure du poteau 55 sont fixées de la même façon deux poutrelles 66 ayant la même section que les profilés 56 et munies des mêmes pièces réglables en équerre 59 et des mêmes tiges filetées d'assemblage 62. Aux extrémités de ces poutrelles sont sou- dées des tronçons de U verticaux 67 munis à leur partie inférieure de trous pour l'articulation de la partie supérieure des vérins 65. Ces derniers permettent par conséquent de régler exactement l'horizon- talité des poutrelles 66 et de supporter rigidement le poids du coffrage, du béton et même de supporter un platelage 68 sur lequel évoluent les ouvriers. Pour la protection de ceux-ci des rembardes peuvent être constituées au moyen de montants inclinés 69 introduits entre
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l'extrémité des poutrelles 66 et le fond des U 67.
Une fois le coffrage terminé et les fers placés à, l'intérieur d'une manière connue, on procède il. la coulée du béton, et des le dur- cissement de celui-ci, on peut récupérer tout l'ensemble du cof- frage à la seule condition de placer des étais s'appuyant directement sous les fonds de moule 32, étais que l'on est obligé de laisser sub- sister jusqu'à la fin du durcissement du béton, conformément aux normes de sécurité.
On voit donc que la totalité du matériel, excepté ces derniers étais, est très rapidement récupérable et peut resservir à cof- frer des poutres identiques du même ouvrage ou du même ensemble.
Par ailleurs, on a vu que toutes les dimensions des poutres étaient réglables de sorte que le même coffrage peut par la suite servir à coffrer n'importe quelle autre dimension de poutre, Il en résulte que le coffrage selon l'invention est d'un emploi universel, qu'il est extré- moment pratique et très rapidement amortissable. Il est intéressant de signaler que l'on peut facilement construire au sol le coffrage complet pour une poutre de n'importe quelles dimensions et même disposer les armatures du béton à l'intérieur, avant de hisser le tout à la position définitive. dn décrira maintenant plus particulièrement en référence aux figures
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14 à 19 une variante de coffrage selon l'invention offrant une plus grande facilité d'emploi.
Ce coffrage comprend comme celui décrit plus haut des banches constituées par un longeron supérieur 1 et un longeron inférieur 2 réunis par une série de montants verticaux comprenant chacun deux profilés en U 3 placés dos à dos à un certain intervalle avec interposition d'une fourrure de bois 4 permettant de clouer les panneaux de revêtement 9. Sur les profilés 3 sont en outre soudés un longeron latéral supérieur 6 et un longerons latéral inférieur 8.
Toutefois, selon le présent certificat d'addition, l'ensemble de la hanche est de préférence symétrique autour d'un plan horizontal, c'est-à-dire que les profilés 1 et 2, tous deux à section en C, ont leur ouverture placée face à face et les longerons 6 et 8 sont identiques et constitués chacun de deux profilés en U 7 placés avec leur creux en regard.
Les pièces de fixation supportant ces banches sont encore constituées par la partie 10 à section en U ou en oméga, mais avec cette fois l'ouverture tournée vers le haut, et chacune de ces pièces comporte à une extrémité une échancrure de ses ailes lui permettant de venir s'encastrer contre le longeron inférieur 2. Enfin une plaque 70 en forme de double gousset est soudée sur le dessus de la pièce 10 de manière à venirse glisser juste au-dessus du longeron 2. Cette pièce est percée de deux trous 12 permettant, comme dans le brevet principal, le blocage de la pièce de fixation en n'importe quel point
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du longeron 2 au moyen de vis 13 3 se vissant chacune dans une plaque carrée 15 sous laquelle est soudé un écrou 14, mais cette fois le vissage se fait sur le dessus du longeron 2.
Des bras obliques 16 s'articulent à la partie supérieure dans une chape 18 fixée dans le longeron 6 de la même manière qu'il a été décrit ci-dessus. Par contre, la partie inférieure des bras obliques 16 s'articulent directement dans l'extrémité de la pièce 10 au moyen d'une broche 22 traversant deux trous 71 percés chacun dans une des ailes de la partie 10. La réalisation est par conséquent plus simple que celle de la pièce précédemment décrite.
Enfin, la réunion de deux pièces de fixation 10 placées dans le pro. longement l'une de l'autre se fait toujours au moyen d'un profilé transversal 23 mais d'une manière différente. Le profilé 23 s'appuie, au voisinage du milieu de la longueur de la pièce 10, sous une broche 72 placée dans des trous 73, et sur la partie inférieure du profilé 23 viennent agir les extrémités de deux vis de réglage et de blocage 74 se vissant chacune dans un écrou 75 soudé dans le dos de la pièce de bois en U 10, En serrant simultanément les deux vis 74 cela permet par conséquent de bloquer, comme précédemment, le profilé 23 dans la pièce d fixation.
Par contre, en agissant d'une manière différentielle sur les deux vis on peut également régler l'inclinaison de la pièce 10 par rapport au profilé 23, en particulier pour ajuster
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le parallélisme des hanches malgré une éventuelle flexion des pièces, ou encore pour réaliser des poutres en dépouille ou en contre-dépouille.
Comme perfectionnement supplémentaire une extrémité du profile transversal 23 est percée d'une série de trous 76 pratiqués dans l'axe de son âme et la pièce 10 comporte un trou supplémentaire 77 situé au-dessus de chacun des trous 73, ce qui permet, au moyen d'une broche 78 traversant les trous 77 et un des trous 76, d'immobi- liser dans une position réglable la pièce de fixation 10 par rapport au profilé 23, tout en permettant toujours le mouvement d'oscillation et par conséquent le réglage d'inclinaison au moyen des vis 74, comme précédemment.
A l'autre extrémité, comme on le voit en particulier sur la fige 16, le profilé 23 comporte une échancrure 79 pratiquée dans l'axe de son âme et un écrou 80 est soudé dans cette échancrure avec son axe disposé longitudinalement. Une vis 81 se visse dans cet écrou tandis que sa tête 82 s'appuie sur une plaque ou une pièce 83 en forme de U s'em- boitant à l'extrémité de la pièce 10. Ceci permet en agissant sur la vis 81, d'exercer un effort de rapprochement entre les deux pièces de fixation et par conséquent entre les deux banches avant de réaliser le blocage.
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Ce perfectionnement permet en particulier d'éviter les tirants à vis utilisés habituellement. La montage et le réglage du coffrage sont par suite encore plus simples qu'avec le dispositif précédent et il permet de serrer énergiquement le fond de moule 32 entre les panneaux de coffrage 9, ce qui évite l'écoulement de la laitance, La présente variante peut également être, utiliséeen position'retournée comme représentée sur la figure 17 pour mouler des poutres préfabriquées coulées au sol, en s'appuyant sur un fond de moule ou sur un sol préparé sur lequel on abandonne la poutre dès la prise de béton, la poutre étant ensuite amenée en position après durcissement complet.
Toujours dans la même position, le coffrage peut également servir à couler des longrines ou encore des corniches, comme représenté sur la fig. 18. On voit sur cette figure qu'il suffit de placer en haut du mur 84 des pièces de bois 85 et 86 correspondant au profi. age inférieur désiré pour la corniche 87, puis de resserrer l'ensemble à la manière d'un étau entre les panneaux de coffrage 9 de l'ensemble selon l'invention placé en position retournée, On n'a plus alors qu'à couler le béton dans ce coffrage, en couche horizontale ou avec des formes de pentes, pour obtenir la corniche désirée.
Il est à signaler qu'avec le même dispositif il est également possible
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de coffrer des corniches circulaires en remplaçant simplement les fourrures de bois 4 par des parties 4a, comme représenté sur la fig. 19, qui sont taillées à la largeur voulue et fixées en position convenable entre les profilés 3, de telle manière que les panneaux 9 clones sur les fourrures 4a comme précédemment sur les fourrures 4, prennent la courbure désirée.
Il est bien entendu que le mode de réalisation ci..dessus décrit ne comporte aucun caractère limitatif et pourra recevoir toutes modifications désirables., sans sortir pour cela du cadre de l'in- vention.