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D.l!,'HANDE DE BR3VET D' INVENTION
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Monsieur Dr. Max Bue H E R Métier à tisser à bras.
Demandes de brevet déposées en suisse le 6 août 1943 et le
5 février 1944
Cette invention vise un métier à visser à bras ayant un bâti formé par des pièces individuelles d'assemblage démontable, caractérisé par des éléments de support pour des fuseaux ou cannettes à placer sur eux, un corps de guidage, combine au peigne, pour les fils à dérouler des fuseaux et à passer au travers du peigne, et par un dispositif d'appui de l'ensouple, ce dernier pouvant être commandé par un mécanisme du dit dispositif, les pièces
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en question étant susceptiblesd'assemblage démontable avec des organes du bâti du métier, de telle façon qu'il est possible de construire, avec les dites pièces, le métier comme tel ou comme machine d'ourdissage.
De ce fait, il est possible de charger l'assoupie dans le métier, de la manière convenable, par les fils servant ensuite à former la chaîne sur le métier, par conséquent il est possible au tisseur à bras de réaliser lui-même le travail d'ourdissage que l'on appelle ensouplage,, préliminaire au tissage, en augmentant ainsi la sphère d'activité du tisserand à bras, ce qui est d'autant
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plus important qu'il s'agit d'un travail à domicile, ayant une importance speciale d'ordre économique dans les contrées où l'in- dustrie textile manque ou est très' limitée.
Le fil de cnalne à fournir par les fuseaux pourra être soumis, dans la cnssura necessaire ou convenable, à un traitement préalable influençant ses propriétés.
La dessin schématique annexé sert à illustrer un exemple de réalisation de l'objet vise par l'invention, en partant d'un métier à tisser a bras, construit de faon demontable,
La fig.l montre ce metier en elévation, la fig.2 en est une perspective partielle, la fig.3 représentc la partie supérieure du bâti du métier à bras, avec le corps de guidage y adosse, dessiné en coupe, et l'ansou- ple. la fig.4 est la perspective correspondante, la fig.5 donne un diagramme expliquant la course du fil lors de l'ensouplage.
la fig.6 est un diagramme du dispositif d'appui prévu pour loger l'ensouple, la fig.7 montre à échelle plus grande, en coupe, un support du bâti du métier avec le lit de la navette y attaché, da façon mobile, la fig.8 est un diagramme du bâti construit au moyen des appuis du cadre du métier, le dit bâti permettant la confection de tapis par nouage, la fig.9 illustre en coupe des parties de ce bâti, la fig. 10represente en coupe longitudinale,une modifications du corps de guidage, a la manière d'un peigne d'expansion, la fig.ll montre la disposition du peigne d'expansion et d' autres pièces prevues pour le trevail d'ourdissage, et la fig.12 a échelle plus grande, un frein de fil en position acti- ve.
AU métier a visser das figures 1 et2, il y a deux barres inférieures 1 et 2, parallèles, sur lesquelles deux supports 3 viennent s'appuyer transversalement qui logent dans des coussinets
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4, l'arbre 5. Celui-ci comporte quatre cames 6,7,8 et 9, réunies en un bloc , chas-une formant approximativement un secteur d'ouverture de 90 et se trouvant décalées entre elles de 90 chacune dans le sens périphérique, ces cames travaillant solidairement avec des barres de commandes 11, 12, 13 et 14 respectivement. les cames 6, 7, 8 et 9 sont accouplées à l'arbre 5 au moyen d'une cheville.
Les quatre barres de commande 11-14 sont montées par une de leurs extrémités, de façon oscillable, sur une cheville commune 15, fixée aux deux supports 3, tandis que par l'autre extrémité, cha- que barre communique respectivement avec une des lames 17,18,19,20 au moyen d'une commande par cordon 16, de la manière habituelle.
Chacune de ces lames portant de la façon usuelle sur deux perches les lisses de tissage, possède à ses deux extrémités une barre d' appui solide 23 qui s'engage dans un tube de guidage 24, fermé par le bas et comportant un ressort à boudin donnant aux lames un appui élastique. Les quatre tubes de guidage 24 existant au même bout des lamas 17-20 sont réunies solidement au moyen d'une barre commune de liaison 26 du bâti du métier. 27 est le lit de navette du battant.
Ledit lit ou chemin de navette est monté de fagon oscillable, comme d'usage, au moyen des supports 28, sur les barres de liaison inférieur res 44 du bâti du métier et il porte le peigne 29. 30 et 31 sont des fils de chaîne, provenant de l'ensouple 32 ; 33 est le cylindre ou ensouple enrouleuse du tissu. Il est facultatif de prévoir moins de quatre cames ou un nombre plus grand. La quantité, la grandeur et la disposition réciproque des cames déterminent le liage du tissu à produire.
Sur l'arbre 5 portant les cames 6-9 il y a en outre une roue à chaîne 34, dont la couronne est placée sur la partie centrale accou- plée à l'arbre 5 au moyen d'une clavette ; entre les deux portions de la roua, des billes sont disposées et l'ensemble présente un accouplement à effet unilatéral ou à roue libre, respectivement.
La roue 34 est munie d'une chaîne 37, fixée d'un côté a un ressort de traction 38 et de l'autre côte à un levier de pédale 39 à deux bras, Le ressort de traction 38 est suspendu a l'autre bout dans un crochet 40 monté sur un appui 3. Le levier de pédale 39 est logé sur
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la barre 2 et muni du côte inférieur d'une vis de réglage 41 qui, en se posant sur le plancher, sert de butée pour limiter la course du levier de pédale 39 dans le sens du mouvement correspondant ; une vis de réglage 4 agencée à un support 3 delimita la course de la pédale 39 dans l'autre sens.
En abaissant le levier de pédala 39 dans ,,la sens de la flèche fig.l, l'arbre 5 est tourne en concordance par la chaîne 37 et sa roue 34 sous la tension du ressort 38, En ce faisant, la cama corras- pondante est mue vers le bas par exemple par la carne 6, en opposition au ressort agissant sur ladite lame. Par la diinution de la pression sur le levier de peaale 39, celui-ci retourne a la position de repos sous l'influence du ressort de traction 38, Lors d'un nouvel abaisse- ment du levier de pédale 39, c'est la came 8, puis la came 7 et fina- lement la came 9 qui entrent en action, la lame correspondante étant chaque fois mue vers le bas; ce cycle de travail se repète ensuite.
Lorsque la came 6,7,8 ou 9, respectivement, est misa hors de fonc- tionnement, la lame correspondante revient à sa position supérieure sous l'effet du ressort agissant sur elle.
Après quatre mouvements de commande, l'arbre 5 aura exécuté une rotation complète. Quand il y a moins ou plus de cames, la,course du levier de pedale 39 est augmentée ou diminuse en correspondance selon le cas. Il va sans dire, que les cames pourront être disposées réglables entre elles ou en ce qui concerne leur position angulaire sur l'arbre 5. Le point d'attaque du ressort de traction 38 au bâti du métier pourra être rendu réglable par exemple au moyen d'un pous- soir.
L'actionnement da toutes las lames, ou d'un groupe entier de lames par un seul et même levier de pédale, représente une grande sim- plification de travail pour la personne chargée de celui-ci, en com- paraison de l'utilisation, autrement nécessaire, des deux pieds pour faire fonctionner des pédales, d'autant plus que celles-ci, lorsque leur nombre dépasse deux, necessitent un déplacement des pieds pour leur service. Le mécanisme des lames décrit apporte avant tout un soulage- ment au tisserand et lui permet de ce fait une concentration plus grande afin de pouvoir mieux se consacrer au véritable travail de tissage et d'en augmenter le rendement.
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La barre inférieure 1 destinée à l'appui du mécanisme des lames relie deux supports angulaires 45 et 46 du bâti du métier, une barre supérieure de liaison 47 servant au marna but. D'une façon analogue les autres appuis angulaires 48 et 49, se trouvent reliés par les barres de liaison 50 et 51, inférieure et supérieure, respectivement.
Transversalement à ces barres de liaison il y a les barres 26 et 44, supérieure et inférieure, respectivement, reliant les appuis 45 et 48 ; d'une manière semblable les appuis angulaires 46 et 49 sont reliés entre eux par une barre de liaison supérieure et une barre inférieure. Les huit barres de liaison mentionnées se composent de tubes dans les extrémités desquels est introduite une cheville de prolongement 52, fixée de façon démontable au tube moyennant une goupille 53. Chaque cheville de prolongement 52 traverse un orifice transversal prévu dans l'appui angulaire correspondant du bâti ;un écrou 54 vissé sur l'extrémité libre de la cheville de prolongement 52 sert à l'attaque du dit appui angulaire. En dégagant les liaisons décrites, les quatre appuis angulaires 45, 46, 48 et 49 peuvent .être libérés.
Les deuxsupports 3, combinés, au mécanisme des lames et appuyés par leurs bouts en fourche sur la barre de liaison inférieure 1, peuvent également être dégagés de celle-ci en enlevant les gou- pilles 55 ; similairement. ils peuvent se dégager de la barre 2 après qu'on en a retiré les goupillas 56. Cette barre 2 pourra à son tour être ôtée des coussinets en fourche des barres 44 en enlevant les goupilles 57 ; les chevilles des coussinets des appuis 28 du battant 27 du métier pourront de même être tirées des barres 44 afin de défaire la liaison du battant 27 et des barres 44.
De cette maniè re il est possible de séparer la bâti du métier en sorte que las appuis angulaires 45,46,48 et 49 forment des pièces indépendantes, de mime que toutes les barres de liaison mentionnées, ce qui permet de ranger le métier dans un espace comparativement petit lorsqu'on en n'a pas besoin, outre que cela facilite aussi la transport, Dans le même but, les lamas 17, 20 peuvent être ôtées des tubes de guidage 24. Les appuis 28 du battant peuvent se fixer de fagon dégageable au ' lit 27 de la navette, afin que le battant puisse à son tour se décomposer en trois pièces, le peigne 29 s'ajoutant en qualité d' autre pièce fixée audit lit 27 de manière dégagable.
La mécanisme
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des lames présente également plusieurs pièces démontables. suivant les figures 3 et 4 plusieurs butons de support 58 se trouvent placés, au moyen de paliers en fourche, sur la barre de liaison superieure 47, lesdits bâtons étant également libérables en retirant les goupilles 59. Les bâtons de support 58 sont munis d'une série de chevilles, chacune de celles-ci étant destinée à porter un fuseau ou cannette 60 pour fil, en position verticale ; chaque cheville est équipee d'un guide-fil 61, duquel on a dessiné sur la fig.4 uniquement 3''oeillet.
Des fuseaux ou cannettes 60, les fils destinés à former la chaîne sont conduits par groupe au. travers du peigne 29 fixé au lit de navette 27 du battant ;ils contournent ensuite la surface de guidage circulaire du chapiteau inférieur 62 monté amoviblement a la pièce 27, après quoi le groupe de fils A, suivant les fig.4 et 5, est passé a un autre endroit de nouveau au travers du peigne 29, et placé sur l'ensouple 32. Le groupe de fils y est fixé par son extrémité, par exemple au moyen d'une plate-bande insérée.
pour le travail à exécuter ensuite, le lit de navette 27 du battant a été fixe de manière détachable par vis aux appuis an- gulaires 48 at 49 du bâti, L'ensouple 32 est logée sur les axes 63 et 66 des bras 64 d'un étrier d'appui qui, au moyen de deux branches 65 formées à la base de l'étrier, est guidé d'une façon mobile dans une rainure supérieure et une autr:3 inférieure à côte du lit de navette 27.
L'élément axial 66 pour le support de 1'ensouple 32 a la forme d'une broche filetée, pouvant être tournée par l'application d'une manivelle sur son bout carré, conjointement l'élément 66, en entraï- nant l'ensouple 32, se déplace axialement dans un manchon de palier 67 prévu au bras a'etrier 64 correspondent. Il en resulte que le grou- pe de fils A en bobinage forma sur l'ensouple 32 un enrulement B en forme de cône.
Lorsque cet enroulement atteint une certaine épaisseur, le fil est coupe et à côte de l'enroulement confectionne, un second enroulement semblable est formé à la suite, et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'ensouple porte le nombre de fils de chaîne prévus, chaque fois que sur l'ensouple 32 un enroulement de fils aura été établi, l' ensouple est déplacée dans la mesure necessaire par le coulissement correspondant desétriers d'appui 64, 65 le long du chemin de navette
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27, afin que le nouvel enroulement de fils puisse se placer exactement à côté du précédent.
En concordance avec la forme conique des enroule- ments, 1-'ensouple 32 possède un renforcement conique du côté où l'on commence lesdits enroulements, la première couche de fils recevant ainsi une assise convenable sur l'ensouple 32 ; par le second enroule- ment le premier est recouvert du côté resté libre lors du bobinage, et ainsi successivement, de manière que les enroulements reçoivent entre eux ou. bien réciproquement une certaine consolidation sur l'ensouple 32.
Apres que celle-ci aura été chargée des fils de chaîne prëvus, u tis- sage, elle est enlevée des étriers d'appui 64, 65, et placée dans les paliers prévus pour elle aux deux appuis angulaires 45 et 46 du bâti.
L'étrier d'appui 64, 65 est retiré du lit 27 de la navette et après enlèvement du chapiteau. 62. ledit lit est relié au support 28 Ainsi le battant du métier se trouve reconstitué. Les fils de l'ensouple 32 sont passes, de la manière voulue, par les lisses des lames 17-20 et par le peigne 29, le métier devenant ainsi à nouveau disponible au service comme métier à tisser.
Suivant une variante de réalisation, le chapiteau 62 avec le peigne 29, ainsi que les barres 58 portant les fuseaux 60, de marne que tous les organes guide-fils disposés entre ces pièces, pourraient être agencés sur un charriot ou traineau logé d'un coté sur le chemin 27 de la navette et de l'autre côté sur une barre de liaison du bâti du métier, et ceci de façon déplacable transversalement. En ce cas, il ne serait pas nécessaire que l'ensouple 32 soit déplagable longitudina- lament et les enroulements B contigus seront produits sur l'ensouple en avançait ledit charriot ou traineau dans la mesure correspondante après chaque confection d'un enroulement. par conséquent toutes las pièces servant au déplacement axial de l'ensouple seraient supprimées.
Pour la fixation détachable du lit de navette 27 aux appuis an- gulaires 48 et 49 du bâti, une cheville 69 est montée au moyen d'une goupille 68 aux deux extrémités de la.voie de navette 27, conformément à la figure 7. Pour le logement dudit organe 69, il existe dans le support angulaire 48 et 49, respectivement, un orifice transversal.
Un écrou 70 vissé sur la goupille de fixation 69 permet son blocage de manière que le lit 27 de la navette reçoive une assise solide sur
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l'appui angulaire mentionné, c'est-a-dire sur l'une ou l'autre des pièces 48 et 49.
Des explications données il résulte que le métier decrit peut tre d'un poids très réduit, surtout grâce à l'emploi de tubes de liaison. Il est aussi évident que le démontage et l'ensamblement du métier n'offrent aucune difficulté, et sont au contraire très faciles.
Les appuis 28 du battant se composeront convenablement de tubes, afin que le battant n'ait qu'un poids réduit et puisse être avancé et reculé aisément.
Suivant la figure 8, les quatre appuis angulaires 45,46,48,49 prevus pour la constitution du bâti du métier, sont reliés entre eux par paires et dans ce but les têtières plates des appuis angulaires comportent des chevilles de liaison 71 montées dans des cavités correspondantes(fig.9). par conséquent deux supports 45-46 et 42-49 de longueur double, sont formés ,les extrémités arrondies des pièces 45 et 48 penètrent dans des cavités correspondantes de deux semelles de support 72 où elles restent fixées en position verticale par des chevilles perpendiculaires 73.
Des contre-fiches 74, disposees de façon détachable et attaquant les parties superieures 46 et 49, déterminent une liaison solide et rigide avec la semelle 72. Du moment que les parties inférieures et supérieures des deux appuis 45-46 et 48-49 se trouvent reliées par les barres de communication 1 ou 47, respec- tivement, il en résulte un bâti rigide en forme dé cadre. Dans celui-ci on monte un cylindre inférieur 75 et un cylindre supérieur 76. Ainsi il est créé un dispositif permettant le travail de nouage pour la confec- tion de tapis. Dans ce but les cylindres 75 et 76 servent à recevoir les fils longitudinaux employés, ainsi qu'il est indiqué par le trait mixte.
Le bâti décrit est démontable avec la plus grande facilite, comme on le comprendra aisément.
Suivant les figures 2 et 4, les appuis angulaires du bâti se composent de trois planches empilées, ce dont l'on n' a. pas tenu compte sur la fig.8. Naturellement il est aussi concevable de construire ces appuis angulaires d'une saule pièce.
Du fait que le battànt est appuyé ou bien logé dans le bas et que l'on a évité d'autres constructions dans le haut, l'on dispose d'un
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métier sans superstructure, avec les avantages bien connus qui lui sont propres.
Pour faciliter la division des fils ou le travail d'ourdissage, l'emploi d'un peigne d'expansion selon les figures 10-12. en guise de corps de guide pour les fils à dérouler des fuseaux ou,cannettes et à enrouler sur l'ensouple, est particulièrement recommandable.
Suivant la fig.ll, devant l'ensoupla 32 se trouvent, par rapport au trajet des fils à enrouler, le peigne d'expansion so, les croisures 81, 82, le frein 83 du fil et l'encroix 84 auquel les fils de chaîne provenant des fuseaux arrivent à travers le collecteur de fils 85.
Pour des raisons de convenance, les pièces 80-84 sont encastrées dans un dispositif de support non représenté, lequel est agencé pour sa fi- xation détachable au bâti du métier, par conséquent, les pièces 80-84 constituent avec leur dispositif de support commun des éléments auxiliaires assemblés, pouvant suivant le besoin être attachés comme ensemble au Cati du métier, pour en être enlevé après usage.
Le peigne d'expansion possède deux pièces têtières 86 et 87, reliées entre elles rigidement par deux tubes 88 et 39 emboutis dans des oeillets des têtières. Dans ces deux tubes 88 et 89, équipés cha- cun d'une fente longitudinale 90, se trouvent des broches 91 et 92, ras- pectivement, munies d'un filet à droite 93 et d'un filet à gauche 94.
Sur chacun des deux filetages des deux broches 91 et 92 est monté un écrou 95 qui, par un saillant 96, est en prise avec la fente longi- tudinale 90 des tubes 88 et 89, respectivement, ce qui 1'empêche donc de tourner. Sur les deux écrous 95, placés sur la même brocha 91 ou 92 respectivement, s'appuie un ressort hélicoïdal 97, respectivement 98, fixé par ses extrémités sur la broche en question, ledit ressort étant maintenu sous pression.
Dans les ressorts 97 et 98, respectivement, se trouvent encastrées les dents 99 du peigne, au moyen d'oeillets en nombre tel qu'elles puissent être distribuées, conformément à la figure 10, uniformément sur les spires des ressorts 97 et 98. sur le bout de la broche filetée 92 en saillie hors de la têtièra 86 se trouve fixé un disque circulaire de reglage 100, à périphérie dentée, et dont les dents sont en prise avec .un bras de blocage élastique 101 attaché à la têtière 86. Dans une chambre 102, fermée circulairement, de la têtièrs 86, est prévu un engrenage à chaîne 103, au moyen duquel
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les deux broches 91 et 92 sont reliées entre elles pour la rotation.
Les fils à derouler des fuseaux d'alimentation sont passés au travers des dents 99 du peigne d'expansion de la faon voulue. La divi- sion des dents du peigne 99 peut se faire a volonté ou suivant la neces- sitém dans les limites pratiques entrant en considération, grâce au disque de réglage 100 susceptible d'être tourné à la main en opposition à la resistance du bras ae blocage 101 qui fixe dans la position voulue ce disque de réglage 100.
En tournant ce disque 100 dans un sens ou dans l'autre, les deux broches filetées 91 et 92 sont \journées en concordance et les Ecrous 95 se rapprochent ou s'écartent suivant le cas. ceci donne lieu à une augmentation ou une diminution correspondante de la tension des ressorts 97 etpar conséquent au rapprochement ou à l'écartement réciproque des dents de peigne 99 guidées dans les fentes longitudinales 90 des tubes 88 et 89. Un des écrous 95 possède une pointe 104 pour cooperer avec une division 105 afin d'indiquer constamment d'une manière visible le re- glage de la division des dents de peigne 99.
Entre la lame 84 d'encroix et la tige de croisure 82, destinée à former l'envergure, passant les fils de chaîne à travers le frein 83.
Celui-ci\ comporte deux bâtons ronds parallèles 106, réunis entre eux aux extrémités, par une plaque têtièrs 107. Les bâtons 106 formant ensemble avec las plaques 107 un cadre de rotation réglable : les plaques 107 sont munies chacune d'une cheville centrale 108, et ces deux chevilles coaxiales 108 sont logées dans des paliers, non représentes, prévus dans le dispositif de support précédemment mentionné, suivant la figure 11, le cadre 106, 107, dont la position angulaire est réglable par un élément auxiliaire, non représenté, est supposé hors de service, auquel cas les fils de chaîne passant librement entre les deux bâtons ronds 106 places vis a vis l'un de l'autre. Lorsque le cadre 106,
107 est tourné à la mesure nécessaire dans le s ens de la flèche, les bâtons ronds 106 entrent en contact avec les fils de chalhe et de ce fait ceux-ci sont de plus en plus tendus, au fur et à mesure que la rotation progresse, jusqu'à ce qu'ils soient enfin freinés dans leur course d'une manière adéquate par les bâtons ronds 106. Il est ainsi possible de placer par exemple le cadre de freinage 106, 107 dans la position de la figure 12, pour laquelle les fils de chaîne entourent
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les bâtons ronds 106 sur un peu plus de la moitié de la périphérie.
Lesdits éléments auxiliaires pour la préparation de la chaîne de tissage sont de construction et de service simples.
REVENDICATIONS.
1, Métier à tisser à bras ayant un bâti constitué par des pièces individuelles reliables entre elles de manière détachable, caractérisé par des éléments de support pour des fuseaux ou cannettes à fils desti- nés à y être montés verticalement, un corps de guidage combiné au pei- gne, pour les fils à dérouler des fuseaux et à passer au travers du peigne, et un dispositif d'appui de l'ensouple, dispositif qui est muni d'un mécanisme de commande de l'ensouple, dispositif qui est muni d'un mécanisme de commande de l'ensouple, ces organes étant reliables de- façon détachable, à des pièces du bâti du métier, en sorte que l'on puisse constituer avec les pièces indivoduelles aussi bien le métier comme tel que comme ourdisseur.