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MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE
DE BREVET D'INVENTION
EMI1.1
la Société dite: 1V.V.PHTZIPS'GZOEILAtPTaßTdFIiBRIiFï3 Phonographe automatique. Demande de brevet hollandais en sa faveur du 10 septembre 1943
L'invention concerne une installation phonographique automatique, par exemple un radiophono, dont la partie phonographique, d'encombrement minimum, est incorporée, de préférence latéralement, dans un appareil de T.S.F. et est commandée par un seul bou ton.
On a déjà proposé de tels radiophonos munis à l'avant, à côté de l'échelle de syntonisation, d'une rainure verticale, de largeur suffisante pour permettre le passage d'un disque; après son introduction, celui-ci est maintenu et provisoirement centré par quelques ergots ou galets et est ensuite centré et fixé définitivement par la manoeuvre d'un bouton. Quelques autres manipulations de ce bouton amènent ensuite le bras acoustique sur le tourne-disques à l'origine du sillon et provoquent la mise en marche du mécanisme. En général, entre le tourne-disques et le bouton, l'arbre commandé par ce dernier porte des ergots ou d'autres dispositifs connus qui commandent divers leviers appelés à produire les manoeuvres spécifiées ci-dessus.
Cependant, comme le mécanisme d'enclenchement se trouve du côté du tourne-disques opposé au bouton de manoeuvre, du moins lorsqu'on s'efforce d'obtenir un appareil peu encombrant et de construction simple, et que pour assurer le centrage du disque sur le tourne-disques, le bouton de commande est placé au centre de ce tourne-disques, la construction du mécanisme de transmission du mouvement du bouton au bras acoustique etc., suscite de grandes difficultés. En effet, cette transmission s'effectue suivant un chemin assez long, à savoir autour du tourne-disques, ce qui requiert de longs leviers et plusieurs articulations. Bien souvent, il se produit un jeu inadmissible, nuisible pour l'enclenchement rigoureux. La commande du bras acoustique requiert en effet une grande précision, tout comme la mise en place de l'aiguille dans le premier sillon du disque.
De plus, la mise en marche et l'arrêt du moteur doivent se produire au moment requis, ce que les dispositifs connus ne permettent d'obtenir qu'à l'aide de transmissions par leviers et par articulations rigoureusement précises ce qui augmente notablement le prix de l'appareil.
L'emploi d'un bouton de commande additionnel, monté à côté du tourne-disques permettrait évidemment d'obvier à cet inconvénient, mais ceci compliquerait inutilement la manoeuvre.
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Suivant l'invention, on obvie à l'inconvénient mention- né en commandant le bras acoustique et le reste du mécanisme à travers l'ouverture centrale même du disque. Ceci raccourcit no- tablement la longueur de la transmission tout en permettant la commande mono-bouton. 1.,' arbre du bouton pénètre dans l'ouverture ménagée dans le disque et une série de mouvements, par Exemple l'enfoncement plus poussé et/ou une rotation, embraie un autre mécanisme qui, à son tour, assure le fonctionnement du bras acous- tique et du moteur.
Suivant une forme d'exécution possible, après l'enfonce- ment qui centre et fixe le disque, l'arbre du bouton de commande est couplé avec un arbre entouré par l'arbre creux du tourne- disques qui porte quelques ergots, et sous l'effet de la rotation du bouton, ceux-ci commandent des leviers, qui provoquent la mise en marche du mécanisme. Cette forme d'exécution présente un grand avantage: les dimensions sont réduites au minimum et l'en- semble est simple et très compact. Après la reproduction du disque, les mêmes mouvements sont effectués automatiquement, mais cette fois en sens inverse, ce qui ramène le bouton dans sa position initiale et le tout est de nouveau prêt à fonctionner.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte due du dessin faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La fig. 1 représente en coupe une installation phonogra- phique verticale conforme à l'invention, tandis que la fig. 2 est une vue ce profil de cette installation.
Sur les figures, le risque phonographique 1, d'un diamè- tre de 25 cm par exemple, peut être introduit par l'ouverture 2.
Le disque appuie alors sur un galet 3 et contre une butée 4; ce galet et cette butée assurent un centrage approximatif du disque.
On enfonce ensuite le bouton 5, et l'arbre 6 entraîne une pièce conique 7 montée librement sur cet arbre à l'aide de billes 8.
Cette pièce conique est ainsi serrée dans l'ouverture la du dis- que; de ce fait, le disque est appliqué sur le tourne-disques 9 et est définitivement centré. La butée 4 est disposée de manière qu'après le centrage définitif du disque, elle ne touche pas celui-ci. L'arbre 6 est supporté dans la pièce 10, qui est montée sur la plaque 11. De plus, rendant l'enfoncement du bouton, la saillie 12, entourant l'arbre entrains la manivelle 13 qui dépla- ce à son tour le levier 14, dans lequel tourne librement le galet 3. Ce galet ne maintient donc plus le disque. En même temps l'en- fonce.nent du bouton 5 provoque l'accouplement des arbres 6 et 17 à l'aide d'une pièce carrée 15, ajustée dans une ouverture 16, ménagée dans l'arbre 17. Cet arbre traverse l'arbre du tourne- disques 18 et porte à son extrémité libre les ergots 19, 20. 21 et 22.
L'arbre du tourne-disques 18 est supporté dans la pièce 23 et est entraîné par 1'intermédiaire de la roue dentée 24.
Lorsque le bouton est suffisamment enfoncé, on le tourne de 90 , ce qui provoque l'embrayage du mécanis.ne. Pendant les premiers 15 degrés de la rotation, l'ergot 22 et la broche 25 pro- voquent la mise en marche du moteur, non représenté sur le dessin.
Pendant les 60 de rotation suivants, l'ergot 19 déplace, par une manivelle 26, l'arbre 27 avec lequel est accouplé le le- vier 28. Ce levier 28 entraîne à son tour la manivelle 29, qui lâche donc l'ergot 30. Celui-ci est solidaire de l'arbre 31, autour.
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duquel pivote le bras acoustique 32. Le bras, qui est Maintenu au-dessus du début du sillon, d'un côté par la butée 33 portée par l'ergot 29 et de l'autre côté par la butée 34 ou par la butée 35 suivant qu'il s'agit d'un disque de grandes dimensions ou de petites dimensions, peut ainsi se déplacer vers le milieu du disque.
Un petit ressort de torsion 36, monté sur l'arbre 31 du bras, fait en sorte que le bras appuie contre la butée 34, ou contre la butée 35, jusqu'à ce que le sillon du disque entralne ce bras vers le centre.
Les derniers 15 de la rotation du bouton 5 ramènent le bras acoustique dans le premier sillon du disque. Ce mouvement est obtenu de la manière suivante : l'ergot 20 provoque la rota- tion de la manivelle 37 et partant, par l'intermédiaire de l'arbre 38, celle de la manivelle 39. De ce fait, l'arbre 40, qui traverse l'arbre 31 et qui appuie contre la manivelle 39, se déplace sous l'influence de la pression exercée par le bras acoustique 32, et ce dernier poursuit donc son mouvement jusqu'au moment o# il ap- puie contre le disque. Un ressort 41 assure la pression du bras sur l'arbre 40 et aussi sur le disque pendant la reproduction, pression qui sera de 25 grammes par exemple.
A la fin de sa rota- tion, rotation qui entraîne la tension d'un ressort 32, solidaire de l'ergot 22, le bouton est verrouillé par le cliquet 43, qui engrène avec l'ergot 21, de sorte que sous l'effet de la traction exercée par le ressort 42, il ne peut tourner en sens inverse.
De même une fermeture à baïonnette empèche le bouton de revenir sous l'influence du ressort 44 qui est tendu lors de l'enfoncement du bouton. Cette fermeture à baïonnette est réalisée de manière que le bouton ne puisse revenir qu'après avoir été tourné en sens inverse.
Lorsque le disque est joué, un dispositif connu soulève le cliquet 43, de sorte que, sous l'influence des ressorts 42 et 44, le bouton tourne en sens inverse et enfin, il saute dans sa position initiale. Pendant ce temps le bras acoustique est soule- vé par l'arbre 40, sous l'effet du levier 30, la butée 33 le dé- place vers l'extérieur jusqu'au moment où ce levier heurte l'une des butées 34 ou 35. Enfin, le moteur est coupé par la broche 25, le disque est lâché par la pièce conique 7 et le galet 3 reprend sa position initiale, de sorte que le disque repose de nouveau contre ce galet et contre la butée 4. On peut alors retirer le disque de l'appareil.
Lorsqu'on utilise un disque de 30 cm. de diamètre, celui- ci bute contre la butée fixe 45 et contre la butée 46, portée par le levier 47. L'enfoncement du disque déplace la butée 46 et par- tant le levier 47, articulé autour du point fixe 48, de sorte que le levier 49 et-.le disque 50 avec les butées 4, 34, 35 et 51 tournent autour de cette dernière.butée. Le disque .phonographique peut alors pénétrer jusqu'à cette butée et repose donc entre le galet 3 (dans la position 3a) et les butées 45 et 51. Sous l'in- fluence du ressort de torsion 36 le bras acoustique a tourné jus- qu'au moment où il bute contre la butée 35 (dans la position 35a) .
Lorsqu'on enlève le disque, sous l'influence du ressort 52, le levier 47 reprend sa position initiale, de sorte que le bras acous- tique est repoussé par la butée 34.
Pour permettre la mise hors circuit pendant la reproduc- tion, le phonographe peut comporter un bouton-poussoir, qui libère le cliquet 43.