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BREVET D'INTENTION Mécanisme d'amenée des cartes ou feuilles de papier
EMI1.1
--------------------------------------------------- pour machines à écrire tabulatrices.
Cette invention concerne les mécanismes d'amenée ou d'alimentation du papier et plus particulièrement un mécanis- me de ce genre, grâce auquel des cartes ou formules constituées par des feuilles depapier ou de carton soient amenées à tour de rôle d'une liasse ou pile placée dans un magasin jusqu'à une position prédéterminée se prêtant à l'impression de ces cartes ou formules.
L'invention est ici décrite et représentée dans son application à la machine tabulatrice bien connue du type POWERS qui est'dans le commerce depuis de nombreuses années, et qui est décrite dans une série de brevets ayant leur origine dans le brevet français Nr. 739 656 du 28 août 1931 de M. James Powers. Mais ce type de machine connue n'est décrit et représenté ici que juste assez pour permettre aux techniciens de bien comprendre l'agencement et le fonctionnement du mécanisme sur lequel porte à proprement parle r l'inventi on. Celle-ci est d'ailleurs applicable non seulement au type de machine susdit, mais à divers autres types de machinesdu même, genre.
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La machine à écrire tabulatrice décrite dans les brevets sus-rappelés se compose de façon générale de trois parties : une b embase, une partie intermédiaire, et une têtière sur laquelle est monté le mécanisme, objet de l'invention.
En règle générale, l'embase de la machine ren ferme un mécanisme apte à faire arriver des cartes pourvues de perforations, à raison d'une à la fois, dans un mécanisme analyseur , par lequel les perforations de la carte sont senties, autrement dit perçues. Dès qu'il perçoit une perforation de la carte, ce mécanisme analyseur fait lever un renvoi faisant partie de la transmission logée dans la partie intermédiaire de la machine, ce qui soulève. une butée correspondante dans le panier qui se trouve dans la têtière de la machine. La butée ainsi soulevée limite le mouvement d'avance d'un secteur porte-caractère correspondant qui commande le mécanisme décompteur et imprimeur de la machine.
La présente invention réside dans l'application nouvelle d'un mécanisme d'amenée de cartes ou formules individuelles, telles que des notes à payer, des bordereaux, des fiches de comptabilité, etc. à tour de rôle jusqu'à une position d'impression entourant une platine, ce mécanisme étant spécialement étudié pour que les indications qui sont perçues ou tâtées à même chaque carte perforée, puis accumulées, soient imprimées sur lesdites cartes ou formules.
La liasse ou pile de formules ou cartes est placée de champ sur une languette réglable formant pertuis qui coopère avec un rouleau engageur sur lequel sont assujetties amoviblement plusieurs bandes de caoutchouc aptes à saisir une seule carte et à la faire passer entre ce rouleau engageur et un autre rouleau coopérant avec lui. La carte vierge est ensuite amenée
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par ces rouleaux jusqu'à un endroit où les indications peuvent être imprimées sur elle, après, quoi cette carte est éjectée par plusieurs rouleaux de dégagement jusque dans une poche réceptrice.
L'invention réside également dans l'application nouvelle d'un dispositif qui s'oppose automatiquement au fonctionnement de la machine quand l'arrivée des cartes vierges autour de la platine a été interrompue par suite d'un coincement ou parce-que la dernière carte a été imprimée. A cet effet, la machine est pourvue d'une lame détectrice apte à percevoir la présence ou l'absence d'une carte avant l'achèvement de chaque cycle opératoire de la machine. Si cette lame détecte l'absence d'une carte, un dispositif assujetti à elle déplace par l'inter- médiaire d'une transmission par câble Bowden ou équivalente un bras qui provoque l'arrêt de la machine.
Un but de l'invention est d'empêcher qu'à un moment quelconque plus d'une seule carte ou. formule puisée à une liasse soit amenée à. la position d'impression pendant un seul cycle opératoire de la machine.
Un autre but de l'invention est de permettre le remplacement simple et commode des bandes de caoutchouc usées qui sont montées dans le rouleau engageur.
Un autre but encore de l'invention est d'in- terrompre à coup sur l'arrivée de la carte ou formule pendant les opérations d'impression.
Enfin un autre but de l'invention est d'empêcher la machine de fonctionner après que la dernière carte ou formule venant d'une liasse a été imprimée ou encore quand une carte ou formule n'a pas été introduite comme il le faut par suite d'un coincement ou blocage.
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L'autres buts et avantages de l'invention découleront de la suite de cette description.
Les dessins annexés qui matérialisent graphiquement l'invention représentent, à titre d'exemple illustratif. mais non limitatif, une heureuse réalisation et permettront de se rendre compte des divers détails de construction du mécanisme.
La figure 1 est une vue en plan montrant l'a- daptation de ce mécanisme sur une machine tabulatrice du type POWERS.
La figure 2 est une vue en coupe verticale faite à peu près à la hauteur de la ligne 2 - 2 de la fig.1, en supposant qu'on regarde la machine par le côté droit.
La figure 3 est une vue en élévation de la machine, en supposant qu'on la regarde par le côté gauche, cette vue montrant le mécanisme d'actionnement qui fait arriver les cartes en formules avant leur impression.
La figure 4 est une vue en élévation de la machine, en supposant qu'on la regarde par le côté droit, cette vue montrant la commande du mécanisme.
La figure 5 est une vue en section droite faite à peu prs à la hauteur de la ligne 5 - 5 de la fig. 1 et montrant à plus grande échelle le dispositif de réglage de la languette formant pertuis et du rouleau engageur.
La figure 6 est une vue de détail à plus grande échelle, montrant le rochet d'avance et les cliquets associés à lui dans leur position normale.
La figure 7 est une vue de détail à plus grande échelle de l'encliquetage représenté en fig.6, mais dans la position qu'il occupe après que l'arbre de commande principal a tourné de 180 .
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La figure 8 est une vue en perspective cava- lière montrant à plus grande échelle le dispositif représenté en fig. b.
.Ga figure 9 est une vue détaillée en éléva- tion de face avec coupe partielle montrant le mécanisme prévu pour faire face aux ratés dans l'avance des cartes.
La figure 10 est une vue en section droite détaillée, faite sensiblement à la.hauteur de la ligne 10-10 de la fig. 9.
La figure 11 est une vue schématique montrant la position des cartes ou formules en blanc pour la. position d'arrêt à 0 de l'arbre principal de la. machine.
La. figure 12 est une vue schématique montrant la position de ces mêmes cartes après une rotation approximative de 180 de l'arbre principal.
Comme le montrent les figs. 1,2 et 4, la tê- tière de la machine comprend un socle 20 (Fig. 2) sur lequel pont fixées deux flasques verticales 21 dont les parties supérieures sont jumelées par une entretoise 22. Dans cette dernière tourillonnent plusieurs arbres 23 sur lesquels sont montés à pivotement les secteurs porte-caractères 24 de type bien connu, Ces secteurs se déplacent sous le contrôle de butées prévues dans le panier d'arrêt de type connu leur mouvement vers l'avant est ainsi limité, et les mécanismes d'impression et de calcul de la machine fonctionnent correetement. Les caractères 25 montés sur ces secteurs sont étudiés pour être amenés en position d'impression par rapport à une platine 26 et, lorsqu'ils occupent cette position,
pour être heurtés par un marteau correspondant 27 en vue d'assurer l'impression requise.
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La platine 26 est montée de la manière connue sur une paire de consoles 28 assujetties respectivement aux extrémités d'une plaque transversale 30. ôur la face postérieure de cette plaque et parallèlement à elle sont fixées deux barres de guidage 31 entre lesquelles se trouve un coulisseau 32 fixé à ses extrémités à des oonsoles 33 assujetties elles-mêmes aux flasques 21.
Ainsi qu'il ressort plus clairement des figs.
1 et 2, une plaque transversale 35 est fixée à la face supérieure dell'entretoise 22 ; cette plaque sert d'embase de support à une paire de joues 36 et 37 fixées sur elle par des vis 38. D'autres vis 40 immobilisent entre les joues 36 et 37 une. barre rectangulaire 41 présentant une paire de découpures 42 (fig.5) servant de logement à une languette réglable 43 formant pertuis ou gosier , dont la face supérieure est étudiée polir supporter par la tranche une liasse ou pile de feuilles, formules ou cartes blanches 44 placées sur champ.
La liasse de cartes 44 est supportée dans le voisinage de sa partie supérieure par une tige transversale 45 (fig. 2) fixée entre les joues 36 et 37. A cette tige 45 sont assujettis de façon réglable deux bras 46 dirigés vers l'avant et destinés à guider latéralement la liasse. Ces bras 46 sont supportés à leurs extrémités antérieures par un arbre transversal 49 tourillonnant dans les joues 56 et 37.
Un arbre 47 tourillonne prés de son extrémité de droite dans la joue 37 (fig.4); il s'étend vers la gauche, passe à travers une fenêtre 48 (fig.2) de la joue de gauche 56 et tourillonne prés de son extrémité de gauche dans une console 50 (fig.3) fixée à la flasque de gauche par des vis 59.
Sur l'arbre 47 est monté un rouleau engageur e 51 (figs.1,2. et 5), dont la partie gauche porte un goujon de
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place 52 destiné à se loger dans une encoche 53 pratiquée dans une bride 54 fixée de manière réglable à l'arbre 47. A cet arbre est fixée une autre bride 55 (fig.l) placée du coté droit du rouleau engageur 51 et destinée à empêcher oe dernier de se déplacer latéralement. Ainsi qu'il ressort des figs.. 1 et 5, le rouleau 51 est creusé de trois rainures allongées 56 dans chacune desquelles est emboîtée amoviblement une gouttière 57 maintenue par des vis 58. Dans chacune de ces gouttières 57 est encastrée une bande de caoutchouc 60 , dont la face externe , o'est-à-dire exposée , est ondulée ou dentelée comme figuré en 61.
La partie ondulée 61 des bandes de caoutchouc 60 a pour rôle, quand le rouleau engageur 51 tourne sous l'action d'un dispositif qui sera décrit ci-après dans le chapitre intitulé "mécanisme d'actionnement", de dégager celle des. cartes de la liasse 44 qui est placée la plus en arrière et d'engager cette carte vers le bas ( fig.5). A noter ici, toutefois, que le rouleau engageur 51 est monté de façon réglable sur l'arbre 47 de telle sorte que la bande de caoutchouc peut être placée de manière à faire progreser la carte à. n'importe quel moment désiré d'un cycle opératoire de la machine.
Pour mettre en place le rouleau engageur, comme décrit ci-dessus, on procède comme suit : on fixe tout d'abord la brise 54 sur l'arbre 47, de façon que son encoche 53 se place dans la position désirée. On monte ensuite le rouleau engageur sur l'arbre 47, de manière que le goujon 52 monté sur lui pénètre dans l'encoche 53, ce qui assure la mise en place du rouleau. On empêche ensuite ce dernier de se déplacer latéralement au moyen de la bride 55.
Comme on le voit, la bande de caoutchouc 60 peut, quand elle est usée, être aisément remplacée par une neuve, puisqu'il suffit pour cela de desserrer la bride 55, defaçon à libérer le rouleau engageur de la bride 54 et de
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permettre d'accéder librement à cette bande de caoutchouc sans de- voir modifier le repérage qui est maintenu par la bride 54.
Pour qu'une seule carte blanche soit amenée à coup sur de la liasse par l'action de la bande de caoutchouc 60,
9 chaque languette 43 formant pertuis est coupée d 'une encoche 62 (fig.5) apte à recevoir la tête d'une vis de réglage 63 dont la ti- ge est vissée dans la paroi antérieure de la barre 41. Cette cons- truction est étudiée de telle sorte qu'en faisant tourner la vis dans un sens ou dans l'autre, on puisse amener un bord de guidage 69 de la languette 43 à l'espacement requis par rapport au pour- tour du rouleau engageur 51 en l'onction de l'épaisseur même de la carte qu'il s'agit de faire avancer.
Une fois qu'on a opéré le réglage requis entre la languette et le rouleau engageur de façon à déterminer exactement le pertuis, on peut immobiliser cette lan- guette sur la barre 41 au moyen de vis de calage 64 traversant des fentes allongées 65 à épaulements pratiquées dans ladite languette.
Pour être sûr que la premiéee carte de la lias- se , c'est-à-dire celle qui est placée le plus vers l'arrière ne repose pas sur le bord supérieur de la languette 43 et ne provoque un coincement, au moment de l'avance de cette carte, il est prévu le mécanisme suivant :
Comme le montrent les figs. 1 et 2, chaque joue 56,37 est munie de boutons 66 traversant des fentes 67 pra- tiquées dans une coulisse 68. Chaque coulisse, 68 possède un téton 70 fixé à elle et coopérant avec une fourchette 71 aménagée dans un bras 72 fixé à l'arbre transversal 49. Les bras 72 sont solli- cités de pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig.2) par des ressorts 73 dont une extrémité est reliée à des tétons 74 fixés aux joues et dont l'autre extrémité est reliée à des tétons 75 prévus sur les bras.
L'extrémité postérieure des coulisses 68 est rabattue pour former des équerres 76 sur lesquelles sont fixées
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les extrémités d'une plaque de pression 78. Cette plaque est rabattue vers l'arrière légèrement sur une partie 80 de son bord inférieur, de sorte que quand elle est maintenue contre la liasse de cartes blanches par l'action des ressorts 73, la partie 80 porte contre la partie inférieure de la liasse, ce qui imprime aux bases des cartes une légère courbure grâce à laquelle la carte placée la plus en arrière , c'est-à-dire celle qui est la première à devoir avancer ne touche pas le bord supérieur ala languette 4 Formant pertuis.
Afin que la plaque de pression 78 soit maintenue à l'écart de la liasse pendant la mise en place ou l'enlève ment de oelle-ci, il est prévu @ le mécanisme de verrouillage suivant : L'extrémité de gauche de l'arbre 49 se prolonge au delà du bâti et porte un bras 81 fixé à lui et pourvu d'une manette 82. Près de l'extrémité de droite de cet arbre 49 est, en outre, fixé un bras 83 (fig.4) au bout duquel est fixé un téton 84 apte à coopérer avec une encoche 85 pratiquée dans un levier de verrouillage 86 qui pivote sur un bouton 87 fixé à la joue droite 37 du bâti. Ce levier 86 possède une queue 88 destinée à coopérer avec un téton 90 fixé, lui aussi, à la joue 37, de façon à limiter le mouvement du levier 86 en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Normalement la plaque de pression 76 et le mécanisme qui est associé à elle se trouvent dans la position que montrent les figs. 2 et 4, c'est-à-dire la position pour laquelle la liasse de cartes peut être mise en place ou retirée par rapport à sa position d'alimentation. Quand la liasse a été introduite ou placée sur la languette 43 ( comme le montrent les traits mixtes dans la fig.2) on fait pivoter le levier 86 (fig.4) en sens in- verse des aiguilles d'une montre, ce qui permet au bras 83 de pivoter dans ce même sens, grâce à l'action des ressorts 74, et dé-
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place ainsi la plaque de pression jusqu'au contact de la liasse et la position que montre la fig. 5.
Quand on veut enlever la liasse de cartes ou changer leur disposition dans la liasse, on fait pivoter le bras 81, par l'intermédiaire de la manette 82, dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 2) de façon à écarter la pla- que de pression de la liasse jusqu'à ce que le téton 84 qui se trouve sur le bras 83 s'engage dans l'encoche 85 du verrou 86.
MECANISME D'ACTIONNEMENT.
Le mécanisme d'actionnement que prévoit la présente invention comprend l'arbre transversal ordinaire 92 à rotation continuelle (fig-3) qui tourillonne dans des consoles 93 (dont une seule est représentée) et qui effectue un tour pour chaque cycle opératoire de la machine. A l'extrémité de gauche de l'arbre 92 est fixé un dis.que circulaire 94 sur lequel peuvent pi- voter en 95 deux bielles 96 et 97 dirigées vers le haut. L'extrémité supérieure de la bielle 96 est montée sur un axe 98 implanté dans un bras 100 monté dans serrage sur un bout d'arbre 101 fixe à la console 50. L'extrémité supérieure de la bielle 97 est reliée par un axe 103 (figs. 6,7 et 8) à un bras 104 qui pivote sur le bout d'arbre 101.
L'axe 98 sert également à relier à la bielle 96 un cliquet 105 dont le bec 106 peut s'engager dans une paire de crans 107A et 107B diamétralement opposés et pratiqués dans un disque. 107. Ce cliquet 105 est sollicité vers les crans 107A et 107B par un ressort 108 dont une des extrémités est reliée à un téton 110 solidaire du bras 100, tandis que son autre extrémité est reliée à un téton 111 solidaire du cliquet 105. L'axe 103 sert éga- lement à relier à la bielle 97 un autre cliquet 112 dont le bec 113 peut s'engager dans une paire de crans 114A et 114B diamétralement opposés et pratiqués dans un disque 114.
Ce cliquet 112 est sollicité vers ces crans du disque 114 par un ressort 115
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dont une extrémité est attachée à un téton 102 solidaire du bras 104 et dont l'autre extrémité est attachée à un téton 116 solidaire du cliquet 112.
Comme le met en évidence la fig. 8, les disques 107 et 114 sont montés sur la partie gauche d'un moyeu 117 ; ces disques sont maintenus écartés par un plateau 118. Sur la bride 121 du moyeu 117 est fixé un pignon 120. Des rivets 122 assurent la fixation des disques lU7 et 114, du plateau d'écartement 118 et du pignon 120 sur la bride 121 du moyeu 117 pour former un ensemble unitaire qui est monté pour pouvoir tourner sur l'arbre 101. -Les disques lU7 et 114 sont solidarisés, comme indiqué plus haut, de telle façon que leurs crans soient placés ainsi qu'il va être décrit : si l'on commence par le cran 107A (fig.6) et qu'on se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre, les crans 107A, 114A, 107B et 114B sont espacés de 90 .
Gomme représenté dans les figs. 3,6 et 7, la construction susdite est telle que quand l'arbre de commande 92 commence à tourner à partir de sa.position normale, le disque 94 déplace les bielles 96 et 97 vers le bas. Le mouvement de la bielle 96 oblige son pivot supérieur 98, grâce au bras 100, à décrire un trajet courbe autour de l'arbre 101 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet de déplacer le cliquet 105 jusqu'à ce que son bec 106 attacluellépaulement du cran 107A du disque 107. En s'accentuant, la descente de la. bielle 96 oblige le cliquet 105 à faire tourner les dieques 107 et 114 jusque à ce que l'arbre 92 ait tourné d'environ 1700.
A ce moment, le pivot 95 se trouve à son point mort bas,par rapport au pivot 98 et à l'arbre 92. Grâce à ce mouvement, les dispees 107 et 114 ont tourné d'environ 90 . La rotation de l'arbre 92 en se continuant ( de 170 à 1800 jusqu'au moment où se fait l'impression)
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a pour effet de soulever le pivot 98 jusqu'à la position représentée dans la fig. 7, sans effectuer de rotation de l'arbre 101.
Cette pause fait que la platine est à coup sur immobile pendant l'impression.
Le mouvement simultané de descente de la bielle 97 oblige, grâce au bras 104, le pivot supérieur 103 à se déplacer selon un trajet courbe par rapport à l'arbre 101 dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui a pour conséquence de déplacer le cliquet 112 associé à lui autour du pourtour du disque 114 jusqu'à ce que l'arbre 92 ait tourné d'environ 165 . A ce moment, le pivot a atteint son point mort bas par rapport à l'arbre 92 et au pivot 103. On voit donc que le trajet du cliquet 112 a une amplitude telle que son bec 113 pénètre dans le cran 114B du disque 114 et poursuit son mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus qu'un faible espace libre entre lui et l'épaulement du cran 114B.
La continuation de la rotation de l'arbre 92 (de 165 à 180 ) jusqu'au moment où a lieu l'impression amené le pivot 103, par une rotation dans le sena inverse à celui des aiguilles d'une montre, à la position que montre la fig. 7, ce qui diminue l'espace libre entre le bec 113 et l'épaulement du cran 114B. En se poursuivant, la rotation de l'arbre 92 (à. partir de 180 ) amené le cliquet 112 en contact avec l'épaulement du cran 114B, aux environs de 185 . A partir de ce point-la, les disques 107 et 114 font encore 90 poux regagner la position normale que montre la fig. 6. La valeur totale de la rotation du pignon 120 est par conséquent de 180 pour chaque tour complet de l'arbre 92.
Pauavant l'achèvement du dernier demi-cycle opératoire de l'arbre . 92 ( aux environs de 545 ) le pivot 95 atteint son point mort haut par rapport à cet arbre et au pivot 103.
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'est à ce moment qu'est interrompue la rotation des disques 114 et 121. En se continuant la rotation de l'arbre 92 (entre 345 et 560 ) déplace le bec du cliquet 112 dans le sens des ai- guilles d'une montre depuis l'épaulement du cran 114A jusgu'à. la position que montre la fig. 6.
Le mouvement simultané du pivot 98 dans le sens des aiguilles d'une montre déplace le bec du cliquet 105 par rapport au pourtour du disque 107 jusqu'à ce que l'arbre 92 ait tourné d'environ 355 . A ce moment, le pivot 95 a. atteint son point mort relativement au pivot 98 et à. l'arbre 92. Ce mouvement du pivot 98 amène le bec du cliquet 105 dans le cran 107.6. mais, à un léger écartement de lui. En se continuant (de 3550 à. 360 ) la rotation de l'arbre 92 déplace le pivot 98 en sens inverse des aiguilles d'une montre et diminue par conséquent l'espace libre entre le bec 106 du cliquet 105 et l'épaulekment du cran 107A jusqu'à la position que montre la fig. 6.
La platine 28 est entraînée eh sens inverse des aiguilles d'une montre (fig.3) au moyen d'un pignon 123 monté pour tourner l'eu sur un axe 124 fixé à la console 28, ae pignon 123 étant maintenu constamment en prise avec le pignon 120 et un autre pignon 125 fixé à un arbre 126 sur lequel est montée la platine.
Le pignon 12U engrène avec un autre pignon 127 calé sur l'arbre transversal 47 tourillonnant près de son extrémité de gauche dans la partie supérieure de la console 50.
Cet arbre 47 traverse la fenêtre 48 de la joue de gauche 36 et trourillonne non loin de son extrémité de droite dans la joue de droite 37, comme décrit ci-dessus. Sur l'extrémité de droite de l'arbre 47 est calé un pignon 128 (fig.4) engrenant avec un pignon 130 fixé à l'extrémité de droite d'un arbre transversal 131. Cet arbre est supporté près de son.extrémité de droite par
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un bras pendant 132, monté pour pouvoir tourner sur un axe 133 fixé à la joue de droite 37.Les joues 36 et 37 sont coupées d'o- rifices circulaires respectifs 134 et 135 que traverse l'arbre 131 et dans lesquels il peut se déplacer librement en arc de cercle.
A la joue de gauche 36 (fig.3) est fixé un axe 136 sur lequel est monté à rotation un bras pendant 137 dont l'extrémité inférieu- re est destinée à supporter l'extrémité de gauche del'arbre 131.
Sur un axe 138 (fig.4) fixé à la joue de droi- te 37 peut pivoter un bras pendant 140 dont la partie inférieure est conformée pour supporter un arbre 141 sur lequel est calé un pignon 142. Ce pignon est sollicité vers le pignon 130 avec le- quel il doit engrener par un ressort 143 attaché par une de ses extrémités à un téton 144 fix à la joue @ 37 et par son autre extrémité à un téton 145 fixé au bras 140. Sur l'axe 138 peut également tourner fou un pignon 146 constamment en prise avec le pignon 142. L'arbre 141 se prolonge vers la gauche dela machine, traverse les orifices respectifs 147 et 148 des joues 37 et 36 et tourillonne par son extrémité de gauche dans un bras pendant
150 qui pivote sur un axe 151 fixé à la joue 36.
Ce bras 150 est sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre (fig.3) par un ressort 152 attaché par une de ses extrémités à un téton 153 fixé à la joue de gauche 36 et par son autre extrémité à un téton 154 fixé au bras 150. Avec le pignon 146 (fig.4) qui tourne fou en- grena un. autre pignon 155calé sur l'arbre 156 qui tourillonne dans un bras 157 dirigé vers l'avant et pivotant sur l'axe 133.
Avec le pignon 155 fait corps un pignon 158 plus grand. Le bras 157 est sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre (fig.4) par un ressort 160 attaché par une extrémité à un téton 161 fixé à la joue 37 et par son autre extrémité à un téton 162 fixé au bras 157, de telle sorte que le pignon 158 est maintenu en prise avec un autre pignon 163. L'arbre 156 se prolonge vers
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la gauche de la machine et traverse des orifices circulaires 164 et 165 pratiques respectivement dans les joues 37 et 36 ; il tou rillonne à son extrémité de gauche dans un bras 186 s'étendant vers l'avant et monté pour pivotrer sur l'axe 151.
Le bras 166 est sol- licité en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig.3) par un ressort 167 attaché par une de ses extrémités à un téton 168 fixé à. la joue 36 et par son autre extrémité à un téton. 170 fixé au bras 168.
Le pignon 163 est fixé à l'extrémité de droite d'un arbre 171 qui tourillonne dans les joues 36 et 37.
On voit par ce qui précède que les pignons 128, 142 et 158 (fig.4-) tournent en sens inverse des aiguilles d'une montre, alors que les pignons 13U, 146 et 163 tournent dans le sens des aiguilles d'une montre.
MENEE DES FEUILLES OU GAREES.
Comme le montre la fig. 11, une carte est représentée schématiquement dans trois positions différentes A,B et C. Dans la position A, la carte est figurée dans la position qu'elle occupe avant d'être puisée à la liasse par le rouleau engageur 51. Dans la position B, la carte est figurée dans la position qu'elle occupe après que la machine a terminé un cycle opératoire complet, Enfin, dans la position C, la aarte est figurée dans la position qu'elle occupe après que la machine a achevé un cycle suivant.
Dans la fig. 12, la carte est représentée dans trois positions différentes désignées par D,E et F. Dans la position D, l.a. carte est figurée dans la position qu'elle occupe quand l'arbre principal 92 a tourné d'environ 170 . Dans la position E, la carte est figurée dans la position qu'elle occupe quand cet arbre 92 a tourné d'un cycle complet supplémentaire
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à partir de la position D. Enfin, dans la position F, la carte est figurée dans la position qu'elle occupequand l'arbre 92 a tourné d'un cycle supplémentaire à partir de la position E.
Les cartes viennent occuper les du3dites positions A,B,C,D,E et ? de la manière suivante: Comme décrit ci-avant , un peu avant le début de la rotation de l'arbre 92 ( d'environ 20 ) en sens inverse des aiguillesd'une montre (fig.3) l'arbre 47 commence à tourner dans le sens des aiguillesd'une montre. Ceci fait tourner le rouleau engageur 51 en sens inverse (figs. 2,11 et 12) de sorte que la partie ondulée 61 de la bande de caoutchouc 60 (fig. 5) vient en contact avec la face inférieure de la carte placée la plus en arrière dans la liasse et abaisse cette carte. Ce mouvement d'a- baissement se poursuit jusqu'à ce que la partie inférieure de la carte soit saisie ou happée entre le rouleau engageur 51 et un rouleau d'amenée à pression172 fixé à l'arbre 131.
Les rouleaux 51 et 172 continuent à faire progresser la carte vers le bas jusqu'à ce que l'arbre 92 ait tourné d'environ 170 . A ce moment, les rouleaux 51 et 172 tournent fous comme décrit ci-dessus.
La carte en cours d'amenée se trouve alors dans la position D qui est représentée schématiquement dans la fig. 12. Une barre transversale 174 (fig.2) est fixée entre les joues 36 et 37 du bâti par des vis 173; elle porte un déflecteur 175 en forme d'U pourvu de bordures antérieure et postérieure 176 et 177.
Sur la plaque transversale 35 est fixée de façon réglable une console 180 sur la partie avant de laquelle est assujetti un déflecteur 181. un peu après quel'arbre 92 a continué de tourner à partir de la position angulaire à 180 (jusqu'à 185 environ) les rouleaux 51 et 172 commencent à faire descendre la carte depuis sa position D (fig.12) jusqu'à la position B (fig.11).. La carte
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est guidée au cours de ce mouvement par les déflecteurs 177 et 181 jusqu'à ce que l'arbre 92 ait terminé son cycle. rendant ce temps, la carte est saisie par la, platine 26 et les rouleaux de pression usuels 182 et amenée à la position B (fig.ll).
Peu après le début du cycle suivant de l'arbre 92, la carte progresse sous l'action de la platine 26 et des rouleaux 192 jusqu'à ce qu'un peu avant la position à 180 (à 170 environ) que prend l'arbre 92 en tournant. A ce moment, la carte est amenée , la position E dans laquelle elle est maintenue momentanément par suite du mouvement perdu qui existe entre les cliquets 105 et 112 et des crans pratiques dans les disques 107 et 114. Pendant cette halte momentanée qui survient ainsi dans l'amenée de la carte à lieu l'impression.
En se continuant à partir de sa position à 180 , la rotation de l'arbre 92 provoque l'amenée de la carte jusqu'à une position dans laquelle elle est saisie par le rouleau 172 et par plusieurs rouleaux éjecteurs 183 fixé à l'arbre 141, la carte étant infléchie jusqu'à cette position où. elle est saisie par le déflecteur 176.
A la fin de ce deuxième cycle opératoire de la machine, la carte occupe la position 0 (fig.ll).
A la face inférieure de la barre rectangulaire 41 (fig. 2) est fixée une autre plaque 184 formant déflecteur, c'est- à-dire servant à infléchir ou dévier la carte sortante, de façon que son bord soit saisi entre plusieurs rouleaux de pression 185 fixés à l'arbre 156, et plusieurs rouleaux fixes 186 fixés à l'arbre 171. La carte se trouve dans la position F (fig.12) quand l'arbre 92 a tourné d'environ 180 pendant le troisième cycle. Les rouleaux 185 et 186 éjectent la carte sur un récepteur constitué par deux consoles 187 (fig.2) fixées par des vis 188 à une flasque de bâti 190 elle-même fixée au socle 20 de la têtière de la machine.
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Sur les consoles 187 sont fixés deux feuillards 191 en U s'étendant transversalement à la machine et deux autres feuillards 192 également en U s'étendant perpendiculairement aux premiers.
MECANISME D'ARRET DE SECURITE.
La languette 43 formant pertuis est réglable, de façon à placer son bord postérieur 69 à un écartement minimum du pourtour du rouleau engageur 51 à seule fin d'assurer l'arrivée d'une seule carte à la fois. Un voit donc que si le bord inférieur de la carte a un profil irrégulier, certaines de ses parties vont reposer sur la face supérieure de la languette 43 et que quand la bande de caoutchouc 60 du rouleau 51 tend à faire avancer la carte, il se produirait un coincement qui abîmerait la machine.
De même, la rotation de la carte en continuant endommagerait les autres cartes puisque la bande de caoutchouc vient en prise avec la liasse une fois par cycle opératoire de la machine.
Au surplus, si le nombre de cartes perforées à tâter est supérieur au nombre des cartes enliassées, on conçoit que si aucun moyen n'était prévu pour arrêter la machine, le reste des cartes perforées serait tâté et que les indications détectées sur elles ne seraient imprimées sur aucune carte, ce qui se traduirait par un dérangement des cartes perforées.
En conséquence, le mécanisme suivant est prévu pour arrêter la machine , c'est-à-dire faire cesser son fonctionnement si une carte vient à être coincée à la hauteur de la languette 43 ou encore après que la dernière carte a été avancée à partir de la ligne d'impression :
Sur l'axe 136 (fig. 3,9 et 10) pivote tout près du bras 157 un bras pendant 195 (figs. 9 et 10), sur lequel est monté à rotation un galet suiveur 196 coopérant avec une came 197 fixée sur l'arbre 47. Ce bras 195 est sollicité dans le sens inverse dès aiguilles d'une montre (fig.10) par un ressort 198
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attaché à l'une de ses extrémités à un téton 200 fixé à la joue 36 et à l'autre extrémité à un téton 201 fixé au bras 195.
A la partie inférieure du bras 195 est fixée l'une des extrémités d'un bout d'arbre 202, dont l'autre extrémité porte une lame pendante 203 ; la partie inférieure de cette lame est destinée à pénétrer dans un orifice rectangulaire 204 pratiqué dans une plaque de guidage 205 fixée à la plaque transversale 30. Le bras 195 est percé d'un orifice circulaire 206 que traverse un téton 207 fixé à la joue 36 et destiné à limiter le pivotement de ce bras.
Une patte 208 faisant corps aveo le bras 195 et rabattue vers la gauche (fig.9) coopère avec une des extrémités d'un câble 210 logé dans une gaine Bowden 211 fixée par une de ses extrémités à une douille 212 elle-même fixée à la patte 213 d'une console 214 assujettie à la joue 36 en 215. L'autre extrémité de la gaine 211 se termine par une douille 216 fixée à l'extrémité inférieure d'une console 217 elle-même fixée en 218 à la flasque intermédiaire de gauche 220. Cette flasque est la- même que celle qui est représentée en fig. 1 du brevet français Nr. 739 656 délivré le 28 août 1931 et qui y est désignée par le numéro 13. L'autre extrémité du câble 210 coopère avec une patte 221 solidaire d'un bras vertical 222 pivotant sur un axe 223.
Ce bras 222 fait corps avec un bras pivotant 224 qui est déjà représenté dans la fig. 18 du brevet sus-rappelé et qui y est désigné par le numéro 68. Si l'on se reporte à la fig. 17 dudit brevet, on verra que quand le bras 68 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, le câble 66 porté par lui s'interpose entre l'extrémité supérieure de la bielle 57 et le levier 61, de sorte que vers la fin du cyde de tabulation, il se produit un débrayage qui arrête la machine.
Si maintenant on examine la fig. 10 des présents dessins, on remarquera, que cette vue a été faite en regar-.
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dant de l'intérieur de la machine. Il s'en suit que pour arrë- ter la machine ( en regardant la fig. 10) il faut ici faire pivo- ter le bras 224 (désigné par 68 dans le brevet antérieur sus- r rappelé) en sens inverse des aiguilles d'une montre malgré la tension d'un ressort ( non représenté ). Dans la fig. 10, les pièces occupent les positions qu'elles prendraient après l'éjec - tion de la dernière carte ou un peu avant l'introduction de la première carte faisant partie d'une liasse.
Si l'on suppose qu'une liasse de cartes oc- cupe une- position lui permettant d'être amenée, à raison d'une carte à la fois, à la ligne d'impression, un peu après que l'ar- bre principal 92 commence à tourner, la bande de caoutchouc 60 amorce l'arrivée d'une seule carte entre les rouleaux 51 et 172, ainsi qu'il a été décrit ci-avant. ûn peu après, mais avant que le bord inférieur de la carte ne soit venu en contact avec la lame 203, la bosse de la came 197 attaque le galet 196 qui garnit le bras 195 et fait pivoter ce bras et ce galet dans le sens des aiguilles d'une montre (fig.10) ce qui écarte la lame 203 de son engagement avec l'orifice 204- et par conséquent du trajet de la carte.
En 'accentuant, le mouvement de l'arbre prin- cipal 92 fait descendre la carte jusqu'un peu avant que cet arbre n'ait tourné de 180. C'est à peu près à ce moment-là que se produit l'impression. A noter que celle-ci est une opération à vide puisque la première carte n'a pas été amenée à la ligne d'impression. A ce moment, la lame se trouve encore hors du trajet de la carte, comme le met en évidence la fig. 12. Au moment où la rotation de l'arbre 101 est raprise, la carte est amenée à la position représentée dans la fig. Il et désignée par B, c.à.d. une position pour laquelle la partie inférieure de la carte a été
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amenée entre les rouleaux 182 et la platine 26.
Ceci se produit près de l'extrémité du premier cycle opératoire de l'arbre 92. un peu avant ceci, aux environs de 270 , le galet 196 a commencé à chevaucher la partie inférieure de la came 197, amenant ainsi le bras 195 et la lame 203 au contact de la carte en cours d'introduction, comme le montre la fig. 11. On voit donc que pendant que la lame 203 est en contact avec la carte, la patte 208 solidaire du bras 195 ne déplace pas le câble 210 pour faire arrêter la machine. Lors du cycle opératoire suivant (le second) de la machine, la première carte est imprimée lorsque, dans sa rotation, l'arbre 92 parvient à 180 environ, en même temps qu'une autre carte est amenée par les rouleaux 51 et 172.
En se continuant, la rotation de l'arbre 92 amène la première carte dans la commissure entre les rouleaux 185 et 196, tandis que la deuxième carte est tâtée par la lame détectrice 203. Ainsi donc, tant que cette lame 203 perçoit la présence d'une carte, la machine fonctionne comme décrit. Toutefois, un peu après que la.dernière carte d'une liasse a été imprimée, la lame 203 ne percevant plus de carte pénètre dans les orifices 204, ce qui oblige la patte solidaire du bras 208 d'attaquer le câble 210 et fait pivoter les bras 222 et' 224 en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig.
10) o'est-à-dire prépare la machine à s'arrêter à la fin du cycle opératoire. Il est évident que si la carte vient à être coincée et n'est pas amenée à la position B, comme décrit ci-dessus, la machine va se trouver en état de s'arrêter à la fin du cycle au cours duquel le coincement s'est produit.
Il va de soi que ce qui précède n'est qu'une réalisation préférée du mécanisme, objet de l'invention, et que diverses variantes peuvent, sans s'écarter de son esprit, être apportées notamment à la forme des organes et à leur disposition
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pour autant que leurs relations fonctionnelles demeurent les mêmes.
EMI22.1
R e v e n d i c a a n a
1.
) Machine comportant un mécanisme pour amener des cartes, formules ou autres feuilles à tour de rôle à remplir d'une liasse logée dans un magasin jusqu'à une position se prêtant à l'impression, ledit mécanisme comprenant en combinaison une commande principale, un rouleau engageur apte à puiser les cartes à la liasse les unes après les autres, un dispositif faisant arriver la carte ainsi puisée jusqu'à la position d'impression, et un dispositif actionnable par ladite commande principale et faisant fonctionner ledit rouleau et le dispositif alimentaire, ce dispositif de fonctionnement étant construit de telle sorte que l'action du rouleau engageur et l'intervention du dispositif alimentaire soient interrompues pendant que la carte ainsi puisée se trouve dans ladite position d'impression,
mais soient reprises aussitôt après l'impression.