Machine à affranchir et fermer les plis d'un courrier. La présente invention a pour objet une machine à affranchir et fermer les plis d'un courrier, comportant une trémie d'alimentation recevant une pile de plis com posant le courrier, des dispositifs d'entraîne ment pour ces plis, un séparateur assurant l'entraînement d'un seul pli à la fois, un dispositif imprimeur, un compteur amovible bloquant automatiquement le dispositif impri meur après un nombre d'impressions prédé terminé, un mécanisme de déclenchement mis en mouvement par le passage de chaque pli dans la machine pour faire fonctionner le compteur et actionner l'organe imprimeur, et un dispositif de fermeture des enveloppes.
Dans la machine suivant l'invention les dispositifs d'entraînement comprennent des secteurs qui sont disposés pour venir en prise avec le pli du dessous de la pile et le faire sortir de la trémie et dont la dimension est telle qu'ils entraînent successivement et d'une façon intermittente les plis, un à un, hors de la trémie alors que lesdits secteurs tournent continuellement, ainsi que des rouleaux d'avan cement, formés chacun de deux galets, pour faire avancer les plis successivement au dis positif imprimeur et au dispositif de fermeture.
Sur le dessin ci-joint qui représente, à titre d'exemple, une forme de réalisation pratique de l'invention: Fig. 1 est une vue de face de la machine complète, les organes actifs de celle-ci étant montés sous une légère inclinaison par rapport au plan horizontal du support sur lequel la machine est placée, comme cela est représenté à la fig. 2 ; - Fig. 2 est une élévation en bout de la machine représentée à la fig. 1, un récipient recevant les enveloppes timbrées et cachetées, ou fermées, étant enlevé;
Fig. 3 est une vue à grande échelle et en coupe, représentant les dispositifs qui séparent les plis postaux (ci-après désignés pour plus de concision sous la dénomination générale de "lettres") de la trémie d'alimentation et les font avancer aux dispositifs d'affranchisse ment et de fermeture; Fig. 4 et 5 sont des détails à grande échelle de ces dispositifs séparateurs j <B>-</B> - Fig. 6 est un plan, à grande échelle, des dispositifs de fermeture ou de cachetage des enveloppes; Fig. 7 est une élévation de face des dis positifs représentés à la fig. 6; Fig. 8 en est une élévation en bout; Fig. 9 est un détail en coupe par un plan coïncidant sensiblement avec le plan de la plaque de garde 9, fig. 1;
Fig. 10 est un détail en coupe suivant 10-l0, fig. 1; Fig. 11 est une coupe à grande échelle suivant 11-11, fig. 3; Fig. 12 est un détail représentant le flan pour la plaque de garde 105, avant qu'il soit plié; Fig. 13 est un détail, en vue de champ, de ce flan plié; Fig. 14 est un détail en plan du méca nisme de déclenchement et des dispositifs qui le font fonctionner; Fig. 15 est une vue à grande échelle des dispositifs de déclenchement et des rouleaux d'avancement y reliés; Fig. 16 est un détail du mécanisme de déclenchement indiqué à la fig. 14; Fig. 17 est un détail à grande échelle du dispositif pour la mise en place du compteur dans la machine; Fig. 18 est une vue de côté de ce dispositif; Fig. 19 est un détail;
Fig. 20 montre une vue en plan à plus grande échelle, du mécanisme de renvoi actionnant les parties opératives, vue depuis le front de la machine, la plaque de base et la superstructure étant enlevées; Fig.21 est une section développée du train d'engrenage suivant la ligne 21-21 de fig. 20; Dispositifs d'entraînement des enveloppes. Une plaque de base 1 (fig. 1 et 2) est supportée par des flasques 2 sous une incli naison d'environ 15 par rapport à la verti cale et, sur le devant de cette plaque, sont montés les divers rouleaux d'entraînement, guides etc., tandis qu'à l'arrière de ladite plaque sont montés les engrenages de com- mande, les embrayages et les dispositifs de déclenchement.
Suir la plaque de base 1, du côté gauche de celle-ci (fig. 1), est montée une trémie d'alimen tation consistant de préférence en une plaque arrière 3, une plaque de dessous ou de fond 4, une pièce de queue 4a, et une plaque latérale 5. Le courrier à affranchir et à cacheter est placé dans la trémie avec l'ouverture des enveloppes tournée vers la plaque ai,i@ièi-e 3 et les pattes en dessous.
Les enveloppes sont entraînées de la tré mie par deux secteurs d'entraînement tournant continuellement, 20 et 20n, montés sur un arbre 20v. Lorsque les secteurs tournent, leurs périphéries de grand rayon font saillie à tra vers des ouvertures pratiquées dans la plaque de fond 4 de la trémie (fig. 1 et 3) et en traînent l'enveloppe du dessous de la pile hors de la trémie et vers la droite, par dessous l'extrémité inférieure de la plaque 5, en raison du frottement des faces des sec teurs contre la lettre du dessous de la pile.
Les périphéries des secteurs sont de préférence recouvertes de caoutchouc, comme cela est indiqué en 20T à la fig. 3, pour augmenter le frottement de la surface.
Les secteurs d'entraînement 20 et 20a sont réglés, par rapport au fonctionnement des autres dispositifs de la machine, de ma nière à faire avancer les lettres à des inter valles tels qu'ils assurent un espacement convenable entre l'extrémité de queue d'une lettre et l'extrémité de tête, ou extrémité avant de la lettre suivante, cet espacement étant de longueur suffisante pour donner au doigt déclencheur 200, ci-après décrit, le temps d'agir librement.
Par l'usage de secteurs d'entraînement, l'entraînement est rendu intermittent dans son action, bien que les secteurs tournent d'un mouvement uniforme. Après qu'une lettre a été convenablement mise en route par les secteurs, l'action d'entraînement de ceux-ci cesse et il ii'y a rien qui tende à entraîner la lettre suivante hors de la trémie jusqu'à ce que, au cours du tour suivant effectué par les secteurs, leurs périphéries 20' viennent en contact avec cette dernière lettre.
Les garnitures de caoutchouc 20x des secteurs sont de préférence striées ou dentelées afin d'augmenter leur prise sur les lettres à en traîner.
Pour assurer que toutes les lettres qui se trouvent dans la trémie d'alimentation aient leurs extrémités antérieures tout contre la plaque 5, de façon à se trouver en position pour que les secteurs 20 et 20a viennent en prise avec elles quand elles arrivent au fond de la trémie, la pièce 4a est disposée pour relever l'extrémité arrière de la pile de ma nière à faire descendre les lettres, par leur propre poids, vers l'orifice de sortie de la trémie. Cette pièce de queue 4a (fig. 1) possède à cet effet un pliant à charnière, 4b, qui est tenu dans une position oblique par un ressort 48. On peut ajuster la pièce de queue sur la plaque de fond 4, pour du courrier long ou court, et elle peut être tenue en position sur la plaque 4 par un moyen quelconque con venable.
Dans la disposition représentée, ui bouton 4c est assujetti sur le dessous de la plaque 4a et passe à travers une fente pra tiquée dans la plaque 4 et un ressort 4d, constitué par une lame repliée sur elle-même en forme de boucle, et assujetti par un bout à l'extrémité du bouton 4c, au moyen d'un écrou, et est percé à son extrémité libre pour embrasser ledit bouton (fig. 1). Le frottement entre l'extrémité du ressort 4d et le dessous de la plaque 4 est suffisant pour tenir la plaque 4a dans toute position à laquelle on l'a réglée à la main et le ressort en boucle 4d constitue une poignée commode pour régler, ou ajuster, la plaque 4a.
Un espace suffisant est laissé entre la plaque de fond 4 et la plaque latérale 5 de la trémie pour permettre à des lettres prove nant du dessous de la pile de lettres qui se trouve dans la trémie de passer sous la plaque 5. A mesure que les secteurs d'en traînement 20 et 20a font sortir de la trémie la lettre du dessous de la pile, le contact frottant entre cette lettre et la lettre qui se trouve immédiatement au-dessus d'elle pourrait être cause que la lettre superposée se trouve également entraînée. Pour empêcher cela, on a prévu un séparateur par lequel la lettre superposée est retenue.
Séparateur. L'organe séparateur est du type dit "frotteur", qui frotte sur la surface de telle manière que, si deux enveloppes sont simul tanément entraînées en avant, le "frotteur" retient l'enveloppe du dessus, tandis que les secteurs font avancer l'autre.
Le séparateur se compose de trois galets garnis de caoutchouc 100 (fig. 3, 4 et 11) clavetés sur un axe 100a qui, à son tour, est assujetti à l'élément mobile 101 d'un parallélogramme articulé. L'axe 100a passe à travers des oreilles 101c (fig. 11) existant à la partie inférieure de l'élément 101 et l'un des galets 100 est disposé entre ces oreilles alors qu'un autre est disposé sur chaque côté de l'élément 101, en dehors des oreille (fig. 3 et 11). Des colliers d'espacement 100e sont placés sur l'axe 100a, de chaque côté du galet 100 du milieu. Le séparateur occupe une position telle que les secteurs d'entraîne ment espacés 20 et 20e travaillent dans les espaces laissés entre les galets 100, sans être en contact avec eux.
L'axe 100a pré sente, à l'une de ses extrémités, une tête 100b et soir autre extrémité est filetée pour recevoir un écrou moletté 100'. Lorsque celui-ci est serré, les galets, les colliers d'espacement et les deux oreilles 101 sont serrés ensemble suffisamment pour empêcher les galets, ou l'axe, de tourner sous l'effet du contact frot tant d'une lettre qui passe.
Une tête molettée 100a, goupillée sur l'extrémité filetée de l'axe 100a, offre un moyen commode de faire tourner l'axe et les galets lorsqu'on désire déplacer ceux-ci pour amener des parties neuves de leurs périphéries caoutchoutées en position pour venir en prise avec les lettres.
L'élément fixe 102 du -parallélogramme articulé est assujetti à la plaque 5 de la trémie d'alimentation et est relié à la partie mobile<B>101</B> par des paires de bielles 103 et 104 (fig. 1, 3, 4, 5). L'élément mobile 101 est tiré de haut eni bas par tun ressort l01a, mais son mouvement est limité par tutn arrêt 102n, fixé à l'élément 102, et une vis de réglage 103R, montée dans une traverse 103b', entre les bielles 103. On peut régler la ten sion du ressort 101a au moyen du crochet fileté 101R et de l'écrou moletté 101b'.
Les trois galets garnis de caoutchouc 10f0, un alternant avec les secteurs 20 et 20a, empêchent tout frottement entre le séparateur et l'entraînement lorsque la machine marche à vide.
Une boucle de garde en tôle, 105, est assujettie à l'élément 101 du parallélogramnme articulé (fig. 3, 4, 12 et 13) et entoure par tiellement les galets 100 en ne laissant qu'une petite partie de leurs garnitures de caout- elhouc à découvert sur le côté voisin de la trémie d'alimentation. Cette garde 105 est capable d'un léger réglage pour permettre de rattrapper l'usure du caoutchouc des galets 100, ses vis de fixation 105e passant, à cet effet, dans des ouvertures oblongues l05x (fig. 3).
La garde métallique 105 recouvre une grande partie de la périphérie des trois galets 100 et empêche un frottement excessif entre ces galets et une lettre épaisse, car la lettre peut glisser aisément sur le métal poli de la garde jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par contact frottant avec les galets. Le parallélo gramme, ou cadre, articulé dans lequel les galets frotteurs sont montés leur permet de se mouvoir dans une direction transversale à la direction de l'entraînement, ce mouvement étant contrôlé par le ressort 101s qui tire toujours les galets vers les secteurs d'entraî nement, mais permet à des lettres cd'épaisseur variable de passer.
Galets d'avancement.
Après être sortie de la trémie d'alimen tation, la lettre passe entre une paire de doubles galets d'entraînement tournants, 21, 21R et 22, 22R (fig. 9, 14 et 15) ; l'axe du double galet 21, 91R est fixe, mais le galet 22, 22R est monté dans un support pivotant 22b', de serte qu'il peut céder latéralement pour s'accommoder ii des épaisseurs variables de lettres.
En passant entre les galets 21, 21a, et 22, 22a, chaque lettre qui passe à travers la machine actionne le doigt déclencheur 200, contrôlant le coin ou timbre imprimeur, en poussant ce doigt hors de son chemin, comme ce sera expliqué plus loin.
Les galets 21, 21R et 22, 22a, font avancer les lettres à un couple imprimeur et entre les éléments de ce couple qui consiste en un coin gravé 33 (fig. 1, 10 et 18) monté sur le "compteur" et en un rouleau de pression 24 monté sur un arbre tournant continuelle ment 24s, monté lui même dans un support pivotant, à ressort, 24b' (fig. 1), sensiblement comme cela est représenté et décrit dans le brevet suisse n 100716. Les parties sont construites et actionnées de telle sorte que le coin ou organe imprimeur 23 fait un tour pour chaque lettre passant entre les galets 21, 21R et 22, 22a, ce coin étant commandé par le mécanisme de déclenchement dont il sera question ci-après.
Dispositifs imprimeurs et compteur. Dans la machine représentée, le coin imprimeur 23 est monté sur titi axe 337 dans un ..compteur\ amovible (fig. 17 et 18) qui, au point de vue du fonctionnement, est con- truit comme cela est représenté et décrit dans le brevet ii < ) 100716. Ce compteur possède un socle 331, dans lequel tourillonne l'axe 337 sur lequel sont montés le coin ou organe imprimeur 23 et le galet 23R. Ce compteur possède également une boîte H,
dans laquelle sont montés des mécanismes enregistreurs, agences l'un pour additionner et l'autre pour soustraire et indiqués cri <I>T</I> et<I>B,</I> ainsi que des mécanismes de blocage ou de verrouillage tels que ceux décrits dans ledit brevet n <B>100716.</B> II est prévu des dispositifs, comme cela est décrit dans ce brevet antérieur, art moyen desquels la mise en place dit compteur clans la position voulue dans la machine est assurée.
L'axe<B>M7,</B> portant l'organe imprimeur, sera actionné une fois pour chaque pli; oui lettre, passant à travers la machine, jusqu'à ce que la somme qui a été payée d'avance à titre de provision pour affranchissement, et pour laquelle le compteur a été réglé, se trouve épuisée; alors, le compteur et la machine seront automatiquement bloqués.
Un galet 23a, fou sur l'axe 337, est ac tionné, par contact frottant avec les lettres qui passent sous l'organe imprimeur, entraî nées par un galet 24a monté sur l'arbre 24X du rouleau d'impression 24 et, comme le galet 24a tourne continuellement, il aide à faire avancer la lettre après que l'organe imprimeur 23 s'est arrêté.
Le socle 331 du compteur est disposé pour pénétrer entre des rebords latéraux le de la base 1, qui le tiennent solidement en place et qui sont pourvus, prés de leurs extrémités inférieures, de parties rentrantes 1d, lesquelles empêchent le compteur d'être retiré directe ment de son assise ou siège. Les rebords 1c situent le compteur sur la machine et les parties 1d rendent inutile tout essai de sou lever le compteur sur toute la longueur des rebords le afin de le mettre en place dans son siège, ou assise, ou de l'en retirer.
Une tige 340 s'étend dans l'extrémité inférieure de l'espace existant entre les rebords 1c et est entourée, à son extrémité supérieure, par un manchon 341 qui glisse et est guidé dans l'ouverture à travers laquelle passe la tige et qui, normalement, s'étend plus haut que l'extrémité de la tige (comme on le voit aux fig. 17-19), en position pour que l'extrémité inférieure du socle du compteur vienne en prise avec lui lorsqu'on l'introduit entre les rebords (comme cela est indiqué aux fig. 17 et 18). La tige 340 s'étend au- dessous du siège ou assise du compteur et son extrémité inférieure est assujettie à une console 10 fixée à la plaque de base 1 de la machine.
Un ressort 343, interposé entre la console 10 et l'extrémité inférieure du man chon 341, relève ce dernier, comme cela est indiqué aux fig. 17-19.
Lorsque l'on introduit le compteur entre les guides ou rebords 1c, son extrémité infé- rieure vient en prise avec -le manchon 341 et fait descendre celui-ci en antagonisme à -la résistance du ressort 343. Ce dernier amortit le choc qui, autrement, se produirait si on laissait tomber ,,ans précaution le compteur en place. Le ressort 343 sert également à faciliter l'enlèvement du compteur en aidant l'opérateur à soulever ce compteur au-dessus des parties 111 des rebords guides.
La console porte-rouleau encreur 222 (telle que celle dont il est fait usage dans la machine faisant l'objet du brevet antérieur précité) peut être entaillée en 222a de façon à ne pas gêner la mise en place du compteur dans la machine, ni son enlèvement de celle-ci. Lorsque le compteur est mis en place, le verrou 350 (fig. 18) prend dans le cran prévu dans le socle du compteur (comme cela est décrit dans le brevet antérieur en question) et tient ce compteur dans la position convenable.
Le ressort 343 sera, de préférence, suffisamment fort pour relever le manchon et le compteur (ainsi que cela est indiqué en traits continus aux fig. 17 et 18) si le compteur n'est pas convenable ment mis en place dans la machine et ceci empêchera l'axe 337 de venir en prise avec le dispositif d'accouplement, de sorte que l'opérateur sera avisé du fait et mettra le compteur convenablement en position. Dans certains cas, la tige 340 pourrait être montée à coulisse et jouer alors le même rôle que le manchon 341.
Mécanisme <I>de déclenchement.</I> Les moyens pour libérer; actionner et arrêter l'organe imprimeur par l'action com binée du déclenchement et de l'embrayage, ainsi que le compteur .dans lequel cet organe imprimeur est monté, sont construits et fonc tionnent sensiblement comme cela est décrit dans ledit brevet antérieur, à l'exception du doigt déclencheur et des disques coopérants, comme cela sera. décrit ci-après.
La tige 340 et le manchon 341 s'étendent dans la base du siège ou assise du compteur, comme cela est indiqué aux fig. 16, 17. 18 et 19 et, dans cette base s'étend également la tige de compteur<B>501</B> reliée avec un bras oscillant 502 qui l'actionne. Dans cette assise de compteur, prés de son extrémité inférieure, s'étend également le joint réglable ou accou plement de Oldham, 506, qui relie l'embray age 211 et l'axe 337 de l'organe imprimeur lorsque le compteur est en position de travail dans la machine, le tout sensiblement comme cela est décrit dans le brevet antérieur.
L'encreur 222 est assujetti à l'arbre 222s et une came 222t est assujettie à cet arbre dans une position telle que, lorsque l'encreur est mis hors de la position qu'il doit occuper pour encrer l'organe, ou coin, imprimeur, la came 222t pousse la bielle 203 hors de la position qu'elle doit occuper pour être engagée par le bras 202 du doigt déclencheur (fig. 14).
Le doigt déclencheur 200 (fig. 14 et 15) est assujetti à un axe 200b qui passe à tra vers la plaque de base 1 et fonctionne avec d'autres parties du mécanisme de déclenche ment comme cela est décrit dans le brevet antérieur en question. Le doigt déclencheur est pourvu, à son extrémité libre, de minces nervures ou ailettes 200R (fig. 15) espacées à des écartements égaux à environ trois fois leur épaisseur et tenues rigidement ensemble, on faisant corps avec le doigt.
L'extrémité libre du doigt déclencheur s'étend en travers du chemin de la lettre à mesure qu'elle passe à travers la machine et entre les galets 21 et 22, de manière à obstruer le passage de la lettre et de façon que cette dernière pousse ladite extrémité libre du doigt hors de son chemin en obligeant par cela même l'axe 200b à tourner dans ses portées et àt actionner le mécanisme de déclenchement.
Les galets axialement fixes 21 et 21R sont espacés à un écartement suffisant pour per mettre la libre entrée du doigt déclencheur 200 entre eux et le rouleau fléchissant qui coopère avec eux est également fait de deux parties, ou galets 22 et 22R. Dans l'espace existant entre les galets 22 et 22R se trouvent des disques, ou ailettes circulaires 22c qui ont le même diamètre que ces galets et sont espacés aux mêmes écartements que les ailettes 200R. Ces disques sont de préférence faits de pièces distinctes; mais ils pourraient être pris dans la masse, sur le tour, ou faire corps avec les galets 22 et 22a.
Le doigt déclencheur 200 pénètre entre les disques 22c, avec lesquels ses ailettes 200a, alternent et une lettre passant entre les ga lets 21, 21R et 22, 22R sera beaucoup aidée, par les disques 221, à pousser le doigt 200 hors de son chemin.
Les ailettes du doigt se trouvent en face des espaces existant entre les disques et, normalement, pénètrent dans ces espaces (en travers du chemin de la lettre en mouvement), de sorte qu'une lettre, en passant les galets d'entraînement déclencheurs viendra en prise avec le doigt et repoussera celui-ci hors de son chemin et, en ce faisant, libèrera les dispositifs qui actionnent l'imprimeur et le compteur.
L'avantage qu'offre cette construction est que la multiplicité des ailettes du doigt, en coopérant avec la multiplicité de disques tournants, divise la poussée ou effort total du pli postal, ou lettre, en une multiplicité d'unités plus petites, réparties sur unie plus grande surface. Ceci diminue la tendance de l'action de déclenchement à abîmer le bord du courrier et empêche un pli particulièrement mince du courrier de passer le doigt sans actionner le déclenchement, ce qui évite la nécessité d*avoir à employer une fourchette d'arrachement réglable.
En supposant toutes les parties du méca- canisnie en position et en état de fonction nement (et, aux exceptions ci-dessus indiquées près, construites et disposées pour fonctionner sensiblement comme cela est décrit dans le brevet antérieur précité), lorsque le doigt déclencheur 200 est mis en mouvement par une lettre, il entraîne avec lui un bras 202 qui, à son tour,
met en mouvement une bielle 203 laquelle fait osciller unie pièce 204\' hors du chemin du levier à trois bras 20-R. Lorsque le bras 205R est ainsi libéré, le levier à trois bras tourne sur son axe suffisamment pour que son bras 205<B>'</B> libère l'organe d'em brayage 211R qui, alors, tourne avec l'axe 230, lequel est continuellement en mouvement, et, dans ces conditions, par l'intermédiaire de transmissions convenables, l'axe 337 fait un tour, comme cela est décrit dans ledit brevet antérieur.
Durant ce tour de l'embrayage 211, une came 21lc vient en prise avec le bras 205 du levier à trois bras et ramène ce levier à une position dans laquelle son bras 205b dégage de nouveau l'embrayage et arrête la rotation de l'organe d'embrayage et de l'axe de l'organe imprimeur, ainsi que des parties y reliées, comme cela est décrit dans le brevet antérieur en question. Au cours de ce tour de l'organe d'embrayage, la bielle 203 sera dégagée du bras 202 par le court bras 203t d'un levier pivotant en un point adjacent à la bielle 203 et possédant un bras 203u qui est actionné par une came 203b prévue sur l'organe d'embrayage 211.
Dès que le bras 203t a libéré la bielle 203, le ressort 219 peut rappeler cette bielle 203 à la position représentée en traits con tinus à la fig. 11, ce qui arrive lorsque le doigt 200 est revenu en arrière après le passage de la lettre. Cela complète le cycle d'opérations du mécanisme de déclenchement. Ce fonctionnement se produit une fois pour, et durant, le passage de chaque lettre à tra vers la machine.
Les secteurs d'entraînement des enveloppes, le séparateur, les galets d'avancement, l'im primeur et les galets de sortie peuvent tous être actionnés par un mécanisme approprié. Les fig. 20 et 21 montrent un mécanisme de commande de ce genre. Sur l'arbre 20b portant les segments est disposé une roue A qui s'engage avec un pignon B sur l'arbre de commande 60la qui petut être actionné à l'aide d'une courroie par un moteur approprié non représenté. Le pignon B est également en prise avec une roue C sur l'arbre 21x sur sur lequel sont fixées les galets 21 et 21a. La roue C s'engage avec un pignon D sur le bout d'arbre 22y lequel, à l'aide de la connexion flexible 22z, actionne l'arbre 22x portant les rouleaux 22 et 22a.
La roue C est également en prise avec une roue inter médiaire E montée sur un goujon E', et cette roue intermédiaire E est en prise avec une roue F sur le goujon 24y. L'arbre 21y est connecté par une connexion flexible 24Z avec l'arbre 24X portant le rouleau d'impression 24.
La roue F est également en prise avec une roue G sur l'arbre 230, sur lequel est monté un accouplement à rouleaux 211, auquel est fixé un accouplement réglable 506 qui actionne l'arbre 337 du compteur, lorsque ce dernier est convenablement placé dans la machine. La roue G est également en prise avec une roue intermédiaire H montée sur le goujon H' et la roue intermédiaire H s'en gage avec un pignon I sur l'arbre 51, portant le galet 25.
Le train d'engrenage est monté sur une plaque d'engrenage 600 fixée aux montants 2; et un membre à double bras 6001, fixé à la plaque d'engrenage 600 pré sente un palier pour les extrémités supérieures des bouts d'arbre 22y et 24Y.
Avec ce mécanisme les différentes parties peuvent être actionnées ensemble pendant l'opération de la machine. <I>Les</I> guide-enveloppes.
Une plaque 6 (fig. 1, 9 et 10) est assu jettie au cadre oscillant 24" et percée d'ou vertures au travers- desquelles les galets 21 et 2111, les galets 24 et 24z et le doigt déclen cheur 200 ont passage; cette plaque supporte et guide la lettre dans son passage et l'em pêche de dévier. Une plaque guide 8 est assujettie au cadre pivotant 22b, au-dessus de la plaque 6, pour aider à guider les lettres. Une plaque 7, disposée dans un plan parallèle à celui de la plaque de base 1 et en ligne avec la plaque arrière, 3, de la trémie d'alimentation, est disposée -pour guider le bord arrière de la lettre en mouve ment.
Une autre plaque guide 9 est disposée au-dessus- du guide 6 et parallèlement à lui et pivote par un bout sur un axe 911, tandis que, à son autre extrémité, elle est assujettie par une vis à tête molettée 9 à une con sole<B>251.</B>
Lorsque le compteur est enlevé, on peut relever le guide 9 hors du chemin pour net toyer la machine. Des ouvertures sont pratiquées dans le guide 9 pour le coin imprimeur 23 et le galet fou 23a et ces ouvertures sont pro longées art delà du nez du dispositif de fer meture de façon à éviter que les empreintes fraîches frottent sur le guide et se barbouillent. Le guide 9 est recourbé vers le bras eri 9b pour guider l'enveloppe en contact avec le nez dé' fermeture 301.
Dispositif de fermeture.
ru réservoir d'eau 300 (fig. G, 7 et 8) est assujetti à l'extrémité d'une console 10, fixée à la plaque de base 1, et est pourvu d'un couvercle présentant une partie fixe 300a et une partie amovible 300b (fig. 6) afin de faciliter son remplissage avec de l'eau pour alimenter la mèche d'humectation 303.
Le "nez" de fermeture 301 est une pièce métallique en forme de coin, dont le bord qui est présenté d'abord à l'enveloppe est effilé et qui devient plus épaisse vers les côtés opposés. Ce nez est attaché à l'extrémité libre d'un bras 302 pivotant, en 302b, sur la console 10, au-dessous du réservoir, 300. Un ressort 302s tient le bras 302 et le nez de fermeture 301 dans leur position normale (fig. 7). Un arrêt 302a assujetti à la console 10, arrête le bras 302 lorsqu'il se trouve à sa position normale.
Le nez 301 pivote en 301a sur le bras 302, l'axe du pivot étant parallèle à la ligne suivant laquelle se déplace le courrier, et ledit nez est normalement relevé, par un ressort 301s, sur le chemin d'une lettre qui passe. Son mouvement ascendant est limité par une vis d'arrêt réglable 301b.
Dans une fente pratiquée dans le dessous du nez 301, est convenablement assujettie truc mèche de feutre 303 qui ne fait que légèrement saillie au-dessous de la face du nez 301. Cette mèche s'étend d'un point voisin du dessus du nez, vers l'arrière, jus qu'à un point situé vis-à-vis du réservoir d'eau 300 où elle pénètre dans l'eau.
Une garde oscillante 304 (fig. G et 7) qui pivote, en 304a, entre des oreilles 30lc pré vues sur le nez 301, recouvre la mèche 303 à l'endroit où elle pénètre dans le réservoir et assure sa rentrée dans ce dernier dans le cas oit le nez 301 viendrait à être déprimé sur une distance considérable par un pli, ou lettre, de grandeur anormale.
Un guide 305, assujetti au côté du nez 301, tient la patte en contact intime avec la mèche, pendant due cette patte passe le nez, et ramène la patte humectée sur le corps de l'enveloppe une fois le nez passé.
Ort place les enveloppes, dans la trémie d'alimentation, dans urne position à peu près horizontale, les pattes en dessous, et, après qu'elles ont été entraînées et imprimées, comme cela a été décrit, elles passent par dessus le nez 301 du dispositif de fermeture. La partie de la mèche de feutre qui se trouve dans le nez est située dans un plan qui n'est que légèrement élevé au-dessus du niveau de l'eau dans le réservoir, de sorte que la mèche est constamment saturée d'eau, aspirée du réservoir par attraction capillaire.
En passant le nez du dispositif de ferme ture, la patte de l'enveloppe est légèrement ouverte cri raison du fait que le bord effi'.é de ce riez s'insinue de lui-même entre le corps d'enveloppe et la patte.
Le corps de l'enveloppe passe par dessus le riez, taudis que la patte partiellement ouverte est forcée à passer sous ce nez et, cri ce faisant, son côté gommé est tiré cri travers de la mèche de feutre 3(_)3, qui humecte la gomme de la patte.
Après avoir passé le riez, le dessous de la patte vient cri contact avec le guide 305 qui presse la patte contre le corps d'en veloppe, et la gomme humectée de la patte adhère au corps, cri fermant ainsi l'enveloppe. L'enveloppe tombe ensuite dans un récipient convenable.
Comme le temps nécessaire pour que l'humidité appliquée: sur la patte s'infiltre à travers la, gomme est un facteur à considérer dans la fermeture, celle-ci est terminée après que l'enveloppe est restée pendant titi mo ment dans le récipient, car, comme la patte se trouve cri dessous, le poids du corps de l'enveloppe et de soir contenu est suffisant pour tenir la patte contre le corps jusqu'à ce qu'elle 5 adhère.
Le nez 301 peut osciller en s'écartant du chemin de l'enveloppe dans certaines condi tions anormales; par exemple, il arrive quel quefois qu'une lettre déjà fermée est placée dans la trémie d'alimentation de la machine et, dans ce cas, lorsque l'extrémitédu nez 301 du dispositif de cachetage cherche à pénétrer entre la patte et le corps, il en est empêché en raison du fait que la patte est fermée. Si le nez était rigide, la lettre prendrait alors sur le nez et serait arrêtée en sorte que le passage des lettres suivantes se trouverait obstrué et que ces lettres enrayeraient la machine et seraient probablement abîmées.
Pour empêcher cet enrayage préjudiciable, le nez est retenu dans sa position normale par la pression d'un ressort assez fort pour résister à la poussée normale ou ordinaire des enve loppes qui passent, mais assez faible pour céder dans des conditions anormales telles que celles envisagées ci-dessus. Par conséquent, dans le cas où une lettre déjà fermée vient cn contact avec le nez, comme cela a été dit, ce nez bascule, on oscille,. de haut en bas et la lettre en question est déviée du chemin régulier suivi par les lettres et tombe sous la machine, au lieu de tomber dans l'empileur.
Le nez se dégage de lui-même de l'enveloppe à mesure qu'il oscille de haut en bas et il revient à sa position normale dés que la lettre anormale est détournée du chemin et à temps pour fermer convenable ment les lettres suivantes passant à travers la machine.
Après avoir passé le dispositif de ferme ture, les lettres passent entre une paire de galets livreurs, ou de sortie 25 et 26, dont le premier est supporté sur un axe à mouve ment continu 25x monté dans une console 25t. Le galet 26 est entraîné par friction et est monté sur l'extrémité libre d'un bras oscillant 11 (fig. 6 et 8) qui est soumis à l'action d'un ressort 11s et pivote, en 11a, sur la console 10. Les galets 25 et 26 sont placés assez loin de la plaque de base 1 pour éviter les empreintes humides qui se trouvent sur les lettres. Ces galets entraînent les lettres pour les faire tomber dans un empileur 12, comme cela est représenté à la fig. 1, ou dans un autre récipient convenable.
L'empileur 12 peut être constitué par une sorte d'"oiseau", ou boîte à trois côtés, et est monté à coulisse sur une barre 13 assu jettie à la plaque de base 1 de la machine. II est incliné pour mieux retenir et aligner les lettres qui tombent dedans.
Une auge 14 peut être montée sur les flasques 2 pour tenir d'une faon appropriée le courrier préparatoirement à son affranchisse ment et à sa fermeture par la machine.