BE438497A - - Google Patents

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BE438497A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D06TREATMENT OF TEXTILES OR THE LIKE; LAUNDERING; FLEXIBLE MATERIALS NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • D06CFINISHING, DRESSING, TENTERING OR STRETCHING TEXTILE FABRICS
    • D06C7/00Heating or cooling textile fabrics
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    • D06TREATMENT OF TEXTILES OR THE LIKE; LAUNDERING; FLEXIBLE MATERIALS NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
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    • D06C21/00Shrinking by compressing

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Treatment Of Fiber Materials (AREA)

Description


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  Il Perfectionnements au rétrécissement des tissus ou fils textiles ". 



   C'est un fait bien connu que tous les tissus textiles qui ont été fabriqués et traités à la manière ordinaire se rétrécissent lorsqu'ils sont lavés ou même soumis à l'humi- dité. L'une des causes principales du rétrécissement semble être l'élasticité des fibres individuelles. Les fils, aussi bien que le tissu, s'allongent pendant les opérations de fabrication   et 'ils   sont ainsi le siège de tensions méoani- ques internes. Les tensions mécaniques cessent d'agir lors- que les fils et tissus sont lavés ou deviennent humides, ce qui fait que les fibres reviennent à leur longueur primi- tive. Le rétrécissement mécanique peut être utilisé pour ré- duire la longueur des fibres allongées.

   L'élasticité des fi- bres varie beaucoup et des tissus faits au moyen de fil de coton peuvent être rétrécis mécaniquement dans une mesure telle qu'ils ne subissent pas de rétrécissement pendant le lavage ultérieur. A la vérité, on fait de plus en plus usage à l'heure actuelle de traitements mécaniques que l'on fait 

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 subir au tissu avant de le mettre en vente pour le rétrécir en pièces dans la mesure même où des vêtements confection- nés au moyen de tissu non rétréci se rétréciraient lors du lavage. 



   Les fibres de laine sont beaucoup plus élastiques que les fibres de coton et pendant les opérations de fabrication elles se stabilisent facilement dans l'état d'allongement. 



  Les tensions appliquées de cette manière peuvent être sup- primées si l'on immerge le fil ou le tissu, dans l'eau   mais,     Jusqu'ici,   aucun procédé mécanique de suppression de ces ten- sions dans une mesureappréciable n'a été proposé. 



   Une autre cause de rétrécissement des fils ou tissus de laine ou des peignés est leur tendance "au feutrage" lorsqu'ils sont soumis à des lavages répétés. 



   L'invention a pour objet un procédé au moyen duquel la tendance des fils ou tissus de laine ou des peignés à se rétrécir à la suite de la suppression de leurs tensions mécaniques internes est très fortement réduite, mais les demandeurs ne prétendent pas éviter, par application de l'invention, le rétrécissement produit par le feutrage. 



  Néanmoins, étant donné que l'on peut supprimer une partie notable des tensions internes des fibres dans les tissus de laine et les tissus peignés, tels que les tissus pour confection, ces tissus deviennent beaucoup plus résistants au rétrécissement provoqué par l'humidité; en d'autres termes ils sont, par exemple, plus résistants à l'action de la pluie, ce qui fait que l'invention offre des avantages appréciables. De plus, les machines utilisées conformément à l'invention peuvent servir avantageusement au rétrécisse- ment d'autres textiles et en particulier des tissus épais, ainsi qu'au rétrécissement de fils, car ces machines peuvent être plus facilement réglées pour donner divers degrés de rétrécissement et pour s'adapter ainsi à des tissus ou fils différents que les machines actuellement en usage. 

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   Conformément à la présente invention, un tissu, ou un fil, est pincé, pendant   qu'il   se déplace, deux fois sur sa longueur de manière telle qu'il se déplace plus vice à l'endroit du premier pincement qu'à celui du second pince- ment et que, sur la portion comprise entre les deux points de pincement, il se trouve resserré entre les parois d'un passage rétréci de manière telle qu'il ne puisse pas se boucler dans son ensemble, mais qu'il puisse cependant glis- ser sur les deux parois du passage resserré. Dans ces con- ditions, le tissu ne peut pas se rattatiner de manière que sa surface devienne irrégulière; il conserve une -surface unie et il est comprimé longitudinalement entre les deux points de pincement, ce qui fait qu'il se rétrécit longitu- dinalement,c'est-à-dire dans le sens du déplacement,et qu'il devient plus épais. 



   En quittant le second point de pincement, le tissu se   détend, mais non à sa longueur primitive ; ledegré de ré-   trécissement,'mesuré par le rapport des vitesses de dépla- cement aux deux points de pincement, doit être plus grand que celui que l'on désire obtenir par la mise en oeuvre du procédé. Il n'est pas nécessaire d'utiliser un procédé de stabilisation ou d'apprêt pour conserver le rétrécisse- ment donné par le procédé objet de l'invention; toutefois;, si le tissu est humide, comme cela est préférable, on peut le faire passer à travers un séchoir lorsqu'il a quitté le dernier point de pincement. 



   Il est préférable de produire le rétrécissement en un seul étage, mais le travail exécuté en deux étages est éga- lement visé par la présente invention, ce dernier travail se faisant avec un nombre de points de pincement supérieur à deux et avec un passage resserré entre chaque paire de points de pincement. 



   Le degré de resserrement du tissu dans son déplacement entre les deux points de pincement présente de l'importance. 

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  L'une des parois entre lesquelles le tissu est resserré (ou les deux parois) peut être faite en une matière rigide et lesdites parois peuvent être maintenues écartées l'une de l'autre d'une distance fixe ; il est préférable toutefois que l'une au moins des parois soit rendue élastique ou soit montée élastiquement, une pression, qui peut être va- riable, étant appliquée pour tendre à fermer l'espace existant entre les parois du passage resserré. Dans ces conditions, on peut régler avec précision l'espace précité   pour l'adapter au tissu ; peut aussi faire varier le de-   gré de pression.

   Dans tous les cas, l'espace précité ne être doit/ni trop grand (parce que, dans ce cas, le tissu tend à se boucler en masse pendant son déplacement entre les pa- rois et n'est pas rétréci), ni trop petit (parce que, dans ce cas, le tissu ne passe pas du tout entre les parois). 



  De   même, lorsque   l'une des parois est élastique ou montée élastiquement, la pression appliquée doit être assez grande pour empêcher le bouclage sur l'ensemble, mais pas assez grande toutefois pour serrer le tissu contre une surface en mouvement de manière telle qu'aucun mouvement d'un fil quelconque par rapport à ladite surface ne soit possible. 



  Il est facile de déterminer les conditions nécessaires pour un type quelconque donné de tissu au moyen d'un ou de deux essais. Etant donné que le tissu devient plus épais parce qu'il est comprimé longitudinalement, il est commode de    e faire diverger les parois oposé du premier point de pin-   cement au second. 



   L'appareil faisant l'objet de l'invention est organisé dans son ensemble de manière telle que le tissu, tout en étant réellement raccourci, glisse ou coulisse par rapport à une partie au moins des deux parois opposées de resserre- ment, ce qui implique le choix convenable d'une relation entre la nature des moyens pour l'introduction du tissu dans le passage resserré et la nature des moyens pour re- 

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 tarder le tissu, afin de l'empêcher de quitter le passage resserré à une vitesse aussi grande que celle avec laquelle il pénètre dans le passage; une relation doit également être établie avec la nature des parois du passage lui-même. 



  Le dispositif de retardement comprend de préférence deux surfaces se déplaçant vers l'avant et entre lesquelles est pincé le tissu; ce dispositif pourrait toutefois comporter un élément fixe ou même une surface unie se déplaçant vers l'arrière. La mise en prise du tissu avec le dispositif de retardement choisi peut se faire par friction ou de manière positive. Lorsque le dispositif de retardement com- prend une surface fixe sur laquelle glisse le tissu, cette surface est de nature telle qu'elle vienne en prise par friction avec le tissi à l'effet de retarder son mouvement en avant. 



   Dans l'appareil préféré, le tissu est saisi par frictionà chaque extrémité du passage resserré et l'une au moins des surfaces en mouvement dans le dispositif de retar- dement est commandée à une vitesse inférieure à celle à laquelle le tissu est introduit dans le passage resserré. 



  De plus, l'une des parois dudit passage peut être fixe, tandis que l'autre peut se déplacer. La paroi mobile peut être constituée par'une partie d'un élément   coopérant,à   la fois, avec un autre élément en mouvement pour former le dispositif d'introduction et avec un élément mobile ou fixe pour constituer le dispositif de ratardement. 



   Le degré de rétrécissement donné au tissu peut être facilement contrôlé, par exemple par variation de la vites- se d'un élément mobile du dispositif de retardement par rapport à la vitesse du tissu à l'endroit du premier point de pincement. Dans le cas où le dispositif de retardement comprend une surface fixe qui exerce une action retardatri- ce sur le tissu, on peut assurer le contrôle du rétrécisse- ment en faisant varier la pression de cette surface sur le tissu ou en remplaçant un élément fixe par un autre qui exer-   @   

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 ce sur le tissu une résistance de friction différente. 



   Les éléments mobiles de l'appareil sont de préférence des rouleaux; ils peuvent être avantageusement recouverts de caoutchouc afin que leurs surfaces soient élastiques. 



  Toutefois, les dits éléments peuvent affecter la forme de courroies sans fin. Les surfaces des éléments métalliques qui doivent exercer une prise à friction peuvent être striées, ou rendues rugueuses d'une autre manière; si elles doivent saisir positivement le tissu, elles doivent être garnies de pointes. 



   Dans les modes préférés de réalisation de l'appareil, la paroi fixe du passage resserré est formée par une pla- que à surface unie. Cette plaque est de préfér ence parfaite- ment polie et il a été constaté que le degré de poli peut affecter le degré de rétrécissement. La paroi mobile oppo- sée à la plaque précitée peut être constituée par la surfa- ce d'un rouleau coopérantavec un autre rouleau pour former le dispositif de retardement; dans le mode préfér deréali- sation de l'appareil, ce rouleau coopère avec un troisième rouleau pour former le dispositif servant à introduire le tissu dans le passage resserré. 



   On va décrire maintenant l'invention avec plus de dé- tails en se référant au dessin annexé qui illustre, à titre d'exemples, certains des divers modes de réalisation de ladite invention. Sur ce dessin : 
La fige 1 représente schématiquement et en coupeles parties, coopérant entre elles, des trois rouleaux et de la plaque fixe dans le mode de réalisation préféré de l'inven- tion ; 
La fig. 2 est une vue semblable à celle de la fig.l, mais illustre l'utilisation de rouleaux garnis de pointes ; 
La fig. 3 est une vueen élévation latérale, la fig. 4 est une vue en élévation de face et la fig. 5 une vue en plan d'un appareil comportant une 

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 combinaison de rouleaux qui travaillent de la manière indi- quée sur la fig. 1;

   
La fig. 6 est une vue en élévation latérale partielle d'un appareil différant légèrement de celui des fig. 3 à 5 ; 
La fig. 7 est une vue en élévation latérale, semblable à oelle de la fig. 3, d'un autre appareil modifié; 
La fig. 8 est une vue schématique, semblable à celle de la fig. 1, et servant à illustrer le fonctionnement d'un appareil avec deux   r9uleaux   et une plaque fixe ; 
Les fig. 9 à 14, enfin, sont des schémas illustrant le principe de fonctionnement d'autres modes de réalisation de l'appareil. 



   La fig. 1 représente le principe de fonctionement du mode préféré de réalisation de l'appareil dans lequel trois rouleaux 1, 2 et 3 sont disposés avec leurs axes horizontaux et parallèles entre eux. Les rouleaux 1 et 5 sont écartés; le rouleau 2 est disposé au-dessus d'eux et repose sur eux. 



  Les rouleaux ont tous la même dimension et sont en métal recouvert de caoutchouc. Le revêtement du rouleau supérieur 2 est en caoutchouc plus dur et plus uni que   celudes   deux autres rouleaux. C'est ainsi que la dureté de la surface des rouleaux 1 et 3 peut être de 60  et celle du rouleau supérieur 2 de 85  , ces valeurs étant indiquées par l'ins- trument d'essai de dureté connu sous le nom de "duromètre Shore", ce qui fait que la surface des rouleaux 1 et 3 est plus molle et que ces rouleaux peuvent s'agripper plus éner- giquement par friction sur le tissu que le rouleau 2, Une plaque 4, faite de préférence en métal, est disposée sous le rouleau supérieur 2 et entre les rouleaux 1 et 5.

   Cette pla- que présente une surface supérieure unie et parfaitement polie ayant sensiblement le même rayon de courbure que le rouleau 2, duquel elle peut être légèrement écartée même lorsque ledit rouleau repose sur les rouleaux 1 et 3. Le pas- sage resserré est formé entre le rouleau 2 et la plaque 4. 

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  Cette dernière est logée, dans l'espace existant entre les rouleaux   1,  2 et 3 de manière telle que sa surface supé- rieure soit sensiblement tangente aux surfaces des deux rouleaux inférieurs 1 et 3 aux points où se termine la pla- que, ceux-ci étant rapprochés des points de pincement entre les rouleaux. La surface supérieure de 1 plaque 4 constitue ainsi en quelque sorte un prolongement des surfaces des rou- leaux 1 et 3.

   Ces derniers sont commandés dans le même sens, comme l'indiquent les flèches sur la fig. l, mais le rou- leau 3, que l'on peut appeler le rouleau retardateur, est commandé de manière telle que sa   surfase   se meuve à une vi- tesse inférieure à celle de la surface du rouleau 1, lequel peut être appelé le rouleau   d'avancement.   Dans cet exemple, le rouleau supérieur 2 est entraîné à la même vitesse super- ficielle, ou sensiblement à la même vitesse superficielle, que le rouleau d'avancement 1, mais dans un sens de rotation inverse. Le tissu, désigné par 100, passe à travers le point de pincement (désigné par I) entre les rouleaux 1 et   2.

   Il   passe ensuite dans l'espace resserré formé entre la partie inférieure du rouleau 2 et la partie supérieure de la plaque 4, puis dans le point de pincement (désigné par 0) entre le rouleau supérieur 2 et le troisième rouleau 3 ; il est ensuite entraîné à l'extérieur. 



   Le rouleau supérieur 2, qui est soumis à une pression dirigée vers le bas, remplit quatre fonctions . En premier lieu, il coopère avec le rouleau d'avancement 1 pour intro- duire le tissu dans le passage resserré; en second lieu , il coopère avec le rouleau retardateur 3 pour former le dis- positif retardateur; en troisième lieu, la partie inférieure de sa surface forme l'une des parois du passage resserré; enfin, en quatrième lieu, ce rouleau supérieur aida à pro-   duire   le déplacement du tissu le long du passage resserré. 



   Le tissu pénètre à l'endroit du point de pincement I à une vitesse égale ou sensiblement égale à la vitesse super- 

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 ficielle des rouleaux 1 et 2 et ceux-ci (mais plus parti-   culièrement   le rouleau plus mou 1) viennent en prise avec lui à friction. Le tissu passe ensuite dans l'espace res- serré où la surface du rouleau 2, bien qu'elle soit plus unie que celle du rouleau 1, s'agrippe dans une certaine mesure au tissu et aide à le déplacer. A la fin du passage, le tissu se trouve soumis à l'action du rouleau retarda- teur 3.

   Celui-ci exerce sur le tissu un frottement plus énergique que le rouleau 2, et cela dans une mesure telle qu'il permet seulement au tissu d'avancer à sa vitesse su- perficielle propre ou à une vitesse voisine, en "prenant en charge" le tissu comme s'il s'agissait du rouleau 2, bien qu'il tourne à une vitesse supérieure à celle du   rouleau   3. On remarquera que, bien que l'une des fonctions du rou- leau 2 soit de coopérer avec le rouleau 3 pour former le dispositif retardateur, le rouleau 2 n'exerce pas, par lui-   même ,   une action retardatrice sur le tissu, mais que la partie de sa surface voisine du rouleau retardateur 3 agit pour maintenir le tissu en contact à friction avec la sur- face de ce rouleau.

   Le rouleau 3 se comporte comme le ferait un dispositif à contre-pression sur le tissu, lequel, cepen- dant, continue à être déplacé en avant en I à une vitesse supérieure à celle à laquelle le rouleau 3 lui permet de passer en 0. Autrement dit, la vitesse de déplacement du tis- su décroît entre les points de pincement I et 0. Etant donné que le tissu est resserré entre ces points de manière qu'il ne peut se boucler dans son ensemble, l'effort exercé sur le tissu dans la direction de sa longueur oblige ledit tissu à se   raccourcir   dans cette direction, ce qui est in-   diqué   sur la fig. 1 par le rapprochement des fils transver- saux.

   Ceci donne lieu à un épaississement du tissu, et en conséquence, la plaque 4 est organisée de manière que l'espace existant entre elle et le rouleau 2 aille en s'é- largissant de manière graduelle, comme on le voit clairement 

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 sur la fig. 1. En raison du fait que la surface du rouleau 2 est recouverte de caoutchouc, ladite surface peut céder dans une certaine mesure pour permettre au tissu de s'épais- sir, si l'organisation de la plaque ne procure pas ce résul- tat de manière totale. On peut obtenir le même effet en mon- tant élastiquement soit le rouleau 2, soit la plaque 4. Il va sans dire que les deux éléments peuvent être rendus régla- bles, ce qui permet de faire varier à volonté la forme du passage.

   Il semble qu'il se produit un épaississement supplé- mentaire immédiatement avant le point de   pincementO;   pour cette raison, un petit espace entre le bord dela plaque 4 et le rouleau 3 semble être plutôt avantageux. 



   On voit clairement que le tissu doit glisser par rap- port aux deux parois latérales de resserrement et que, en même temps, il est réellement raccourci. La vitesse superfi- cielle du rouleau 2 est constante sur toute la longueur du passage resserré et la longueur du tissu au cours de son dé- placement le long du passage se trouve réduite; il s'ensuit que le tissu doit se mouvoir par rapport à la paroi de res- serrement mobile formée par la surface de la partie inférieu- re du rouleau 2. Dès que le tissu a pénétré en I, il passe sur la paroi de resserrement inférieure formée par la surface su- périeure de la plaque 4, sur laquelle il glisse initialement à la vitesse superficielle du rouleau 1, ou à une vitesse voi- sine.

   Il quitte la plaque sensiblement à la vitesse de la sur- face du rouleau 3,laquelle est inférieure à celle du rouleau 1, ce qui fait que la vitesse avec laquelle le tissu glisse sur la plaque change entre I et 0, ce qui fait   qu'il   subit la réduction de longueur. 



   La plaque peut être chauffée, ce chauffage étant commodé- ment assuré par de la vapeur ou par un élément chauffant élec- trique introduit dans un alésage 5. Ceci facilite le glisse- ment du tissu sur la plaque et chauffe en même temps les rou- leaux par rayonnement; l'action de préhension desdits rou- leaux croit ainsi. 

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   A titre d'indication du degré de pression à appliquer au rouleau supérieur 2, les demandeurs ont constaté que le rétrécissement peut être obtenu avec une pression relative- ment faible sur le tissu, pression comprise entre 0,700 et 1,400   kg/om2.   



   On peut obtenir tout degré de rétrécissement, entre des limites écartées, en faisant varier les vitesses superfi- cielles relatives des rouleaux 1 et 3 et, de préférence, en faisant varier la vitesse superficielle du rouleau 3 par rap- port à celle du rouleau 1 de manière à maintenir une vitesse constante d'introduction. On peut également exercer un degré de contrôle du rétrécissement, dans une moindre mesure toute- fois : en supprimant ou en modifiant le chauffage de la pla- que 4 et en faisant varier ainsi la préhension superficielle    par les rouleaux ; réglant la pression entre le rouleau su-   périeur 2 et les rouleaux 1 et 3 coopérant avec lui ; enfin, en réglant la largeur de l'espace compris entre la partie in- férieure du rouleau 2 et la surface supérieure de la plaque 4.

   Il est bien entendu que les réglages de la pression ou de la largeur de l'espace doivent toujours être tels que les con- ditions critiques ci-dessus spécifiées soient maintenues. 



   Avant qu'une longueur donnée de tissu ait subi le rétré- cissement, on en essaye un échantillon par l'un quelconque des procédés ordinaires bien connus pour déterminer ce qui lui reste de faculté de rétrécissement.   Après   cette détermina- tion, on règle l'appareil pour obtenir un rétrécissement de beaucoup supérieur à la valeur trouvée pour la faculté de ré- trécissement ultérieur du tissu : les demandeurs ont en effet constaté expérimentalement que le tissu s'allonge dans une me- sure considérable lorsqu'il quitte le point de pincement entre les rouleaux 2 et 3 et il doit être tenu compte de ce fait en réglant le rapport des vitesses superficielles des rouleaux 1 et 3.

   Le rétrécissement supplémentaire nécessaire varie d'un tissu à l'autre ; il est beaucoup plus grand dans les 

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 tissus de laine et les peignés que dans les tissus de coton et il peut être déterminé expérimentalement. Cet allongement du tissu est illustré sur la fig. 1 par l'espacement des fils transversaux. 



   Trois rouleaux et une plaque fixe peuvent être disposés de la manière représentée sur la   fige   1 sans qu'ils le soient exactement de la façon décrite. C'est ainsi qu'un rouleau 2 avec une surface ayant (comme dans la disposition ci-dessus décrite) un coefficient de frottement plus faible par rapport au tissu que les rouleaux 1 et 3 peut être entraîné à une vi- tesse différente de celle de l'un ou l'autre de ces rouleaux ou peut même être monté de manière qu'il tourne fou. De même, il n'est pas nécessaire que les surfaces des deux rouleaux inférieurs 1 et 3 aient le même coefficient de frottement par rapport au tissu .

   Par exemple, le rouleau 1 peut avoir un coefficient de frottement plus élevé que le rouleau 3 et,dans ce cas, la vitesse superficielle et le coefficient de frotte- ment du rouleau supérieur 2 peuvent être égaux à ceux du rou- leau 3. Dans une   variante,le   rouleau 3 peut avoir un coeffi- cient de frottement plus élevé que le rouleau 1 et, dans ce cas, la vitesse superficielle et le coefficient de frottement du rouleau supérieur 2 peuvent être égaux à ceux du rouleau 1. 



  Dansle premier cas, le rouleau 1 "prend eri charge" le tissu à partir du rouleau supérieur 2 et l'oblige à glisser sur la surface relativement unie de ce rouleau . Dans le dernier cas, c'est le rouleau 3 qui prend en charge le tissu à partir du .rouleau supérieur 2 et qui l'oblige à glisser par rapport à la surface relativement unie de ce rouleau. 



   Si les rouleaux ne sont pas recouverts de caoutchouc ,le rouleau supérieur 2 peut être fuit en un métal assez uni et être commandé par engrenage de manière à tourner sensiblement à la même vitesse superficielle que le rouleau 1, afin que le tissu soit entraîné par le point de pincement entre ces rou- leaux ; l'un des rouleaux 1 et 3, ou tous deux, peuvent être faits en un,métal à surface striée ou moletée permettant aux- 

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 dits rouleaux de saisir efficacement le tissu. 



   De plus, il n'est pas toujours nécessaire, pour produire le rétrécissement avec un tel appareil, que le rouleau d'avan- cement 1 ou le rouleau retardateur 3 aient une surface exer- çant sur le tissu une force de préhension plus énergique que la surface du rouleau supérieur 2. Tout au contraire, le rou- leau d'avancement 1, le rouleau retardateur 3, ou ces deux rouleaux , suivant le cas, peuvent être établis avec une sur- face possédant un coefficient de frottement inférieur ou égal à celui du rouleau supérieur 2, à la condition que ce rouleau d'avancement ou ce rouleau retardateur ait une vitesse super- ficielle qui, suivant le cas, est suffisamment plus élevée ou suffisamment plus faible que celle du rouleau supérieur.

   Le fait de donner à l'un ou l'autre rouleau une telle vitesse lui permet de surmonter, en partie au moins, l'effet de pré- hension exercé sur le tissu par le rouleau supérieur et obli- ge le tissu à glisser par rapport à une partie de la surface du rouleau supérieur. Autrement dit, bien que la surface du rouleau d'alimentation 1 puisse être plus unie et paraître, par suite, exercer un effet de préhension moins énergique sur le tissu que la surface du rouleau supérieur 2, ledit rouleau peut néanmoins "prendre en charge , en quelque sorte, le tis- su à partir du rouleau supérieur, en partie au moins, si sa vitesse est suffisamment élevée.

   A la vérité, comme on l'a explique indiqué, il est possible de'produire le rétrécisse- ment si les surfaces des trois rouleaux ont le même coefficient de frottement (à la condition, toujours, que la vitesse super- ficielle du rouleau retardateur 3 soit inférieure scelle du rouleau d'avancement 1) si la surface superficielle du rouleau retardateur , ou celle du rouleau d'avancement, ou encore celle de ces deux rouleaux, diffère suffisamment de celle du rouleau supérieur, à savoir si elle est suffisamment plus gran- de dans le cas du rouleau d'avancement ou suffisamment plus petite dans le cas du rouleau retardateur.

   Toutefois,, dans une 

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 telle organisation dans laquelle les surfaces des trois rou- leaux ont la même coefficient de frottement, il est nécessaire que ledit coefficient de frottement soit supérieur à une cer- taine valeur critique. S'il est inférieur à cette valeur, le tissu n'est pas saisi d'une manière suffisamment énergique à l'un ou l'autre des points de pincement, ou aux deux points, pour que le rétrécissement se produise de la manière décrite. 



   Le rouleau retardateur, à la condition qu'il ait une surface suffisamment unie, peut être mis en rotation en sens inverse de manière que sa surface se déplace en sens inverse de celle du tissu, à l'effet de réduire ou de supprimer l'ef- fet de préhension que le rouleau supérieur 2 exercerait sans cela sur le tissu . Dans ces conditions,le rouleau retardateur exerce une action retardatrice plus énergique sur le tissu que s'il se déplaçait dans le même sens; par suite, il n'a besoin que d'un contact léger avec le tissu . 



   Comme on l'a déjà décrit, les rouleaux 1 et 3 n'ont pas besoin d'agir sur le tissu par friction et ils   pouvait  t venir en rise avec lui de manière positive. La fige 2 représente une organisation de trois rouleaux dans laquelle les rouleaux 1 et3 sont garnis de pointes destinées à venir en prise avec le tissu de manière positive. Il est clair, bien entendu, qu'un rouleau garni de pointes ne peut pas être utilisé dans les types d'appareils dans lesquels l'élément retardateur se déplace en sens inverse du tissu . 



   Les fige 3 à 5 montrent un mode pratique de réalisation d'une machine utilisant la disposition de trois rouleaux il- lustrée sur la fige 1. Les trois rouleaux sont également désignés ici par 1,2 et 3; chacun d'eux peut avoir un diamè- tre d'environ 30 cm. par exemple . La machine comporte deux bâtis latéraux 6 et   7   qui supportent les extrémités de la plaque 4, ainsi que des paliers pour les arbres des rouleaux. 



  Les paliers pour l'arbre du rouleau supérieur 2 sont montés 

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 dans des blocs 8 et 9 pouvant glisser latéralement dans des guides formés dans les bâtis 6 et 7. Des pistons hydrauliques 11 et 12 sont prévus pour l'application d'une pression régla- ble au rouleau supérieur 2, Ces pistons sont fixés dans des ouvertures des bâtis latéraux 6 et 7 et chacun d'eux est combiné avec un cylindre mobile avec une traverse   29.   Des ti- ges 13 se prolongent vers le haut à partir de chacune des traverses et passent dans des ouvertures du bâti, puis dans des ressorts 10 et à travers les blocs de palier 8 ou 9, sui-    vant le cas ; ellessont munies d'écrous à leur extrémité su-   périeure.

   Les ressorts 10 s'appuient sur les bâtis 6 et 7 sous les blocs de palier 8 et 9, de telle manière que,lorsque les pistons sont mis en mouvement,les tiges 13 se meuvent vers le bas contre l'aotion antagoniste des ressorts 10. Lors- que la machine cesse de fonctionner et que la pression hydrau- lique est relâchée, les ressorts font monter les blocs pa- liers et, par suite, le rouleau 2 qui est ainsi dégagé de la plaque chauffée 4 et des rouleaux 1 et 3, ce qui empêche la surchauffe, On utilise un système hydraulique comportant un accumulateur   hydraulique   du type communément employé dans les usines, pour fournir un liquide sous une pression convenable aux pistons 11 et 12.

   Comme ce système peut être établi d'une manière bien connue dans la pratique, il n'a pas été représen- té, sauf pour ce qui est d'une valve réductrice 14 servant à faire varier la pression et d'une valve 15 actionnée à la main pour le contrôle de la circulation de liquide vers les pistons et à partir de ceux-ci au moyen des tuyaux 16. 



   Les rouleaux sont tous commandés par une même source de force motrice constituée par un moteur électrique 17 qui agit sur lesdits rouleaux par l'intermédiaire d'un engrenage réduc-    teur 18 ; changement de vitesse peut être interposé dans la   commande du rouleau d'avancement, du rouleau retardateur ou d'un de ces deux rouleaux, pour permettre de faire varier les vitesses relatives. Dans la machine représentée sur les fig. 3 à 5, le rouleau 2 est commandé à la même vitesse, ou sensible- 

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 ment à la même vitesse que le rouleau 1, par l'intermédiaire de la transmission 19.

   Le rouleau 3 est commandé à partir du rouleau 1 par l'intermédiaire d'un changement de vitesse 1 à   commande   manuelle pouvant donner un nombre infini de vites- ses ; toutefois, on pourrait utiliser aussi un changement de vitesse susceptible d'être réglé en une série d'opérations. 



  Ce changement de vitesse   20   procure un grand nombre de vites- ses différentes et on peut le régler pendant que la machine est en marche. Il est d'un type que l'on trouve facilement dans le commerce et, par suite, il ne sera pas décrit avec plus de détails. Ses arbres d'entrée et de sortie sont munis de roues à chaîne qui sont reliées par des chaînes 21 et 22 à des roues à chaîne montées sur les arbres des rouleaux 1 et 3 respectivement. La boîte d'engrenages qui est montée sur un support porté par le côté du bâti latéral 7 est munie d'un volant à main 23 qui, lorsqu'on le fait tourner, fait varier le rapport des vitesses entre les arbres d'entrée et de sortie ; par suite, en faisant tourner ce volant, on peut faire varier entre des limites prédéterminées la vitesse de rotation du rou- leau 5 par rapport celle du rouleau 1.

   Le changement de vi- tesse doit être tel qu'il permette de changer le rapport des vitesses des arbres d'entrée et de sortie de manière que la vitesse superficielle du rouleau 3 soit inférieure, d'environ 5 %, à neviron 60%, à celle du rouleau 1. La machine peut être commandée à une vitesse telle que le tissu y pénètre à une vitesse constante d'environ 20 mètres par minute. 



   Un tuyau de vapeur 32 (voir fig. 4) pénètre dans l'ouver- ture 5 de la plaque 4 pour assurer le chauffage de cette der- nière ; la plaque peut habituellement être maintenue à une tem- pérature comprise entre 95  et 145  environ. 



   Dans la machine représentée, le tissu à rétrécir se trou- ve sous la forme d'un rouleau, ou bobine, 24 monté, de manière à pouvoir tourner, dans des bras 25 fixés sur les bcrds des bâtis 6 et 7; le tissu peut toutefois être pris sur un chariot 

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 qui le transporte à l'état plié. L'arbre portant le rouleau 24 est muni d'un dispositif de frein 26 servant à empêcher le tissu de se dérouler trop librement. Le tissu passe sur des rouleaux de guidage   27   et 28 pour aller au rouleau 1; puis il passe entre les rouleaux 1, 2 et 3 de la manière déjà      décrite à propos de la fig. 1. On peut traiter le tissu par la vapeur, l'humecter, le chauffer préalablement ou lui faire su- bir tout autre traitement avant l'opération de   rétrécis.sement.   



  Après cette opération, le tissu peut être soumis à un procédé quelconque de finissage jugé nécessaire à l'obtention de cer- taines qualités exigées par le commerce. 



   Il est   désiable   de disposer le système de manière que le rouleau supérieur 2 se meuve horizontalement ou bien, pour lui laisser un certain degré de déplacement horizontal, de lui permettre de s'aligner par rapport aux surfaces des rouleaux 1 et 3. La fig. 6 montre une variante de la machine dans la- quelle ce résultat est obtenu en montant chaque extrémité de l'arbre du rouleau supérieur 2 dans un bloc de palier auxiliai- re 8' monté, de manière à pouvoir glisser,   qans   le bloc prin- cipal de palier 8. La position du bloc 8' dans le bloc 8 peut être réglée par des vis de butée 101 qui traversent des pattes 102 et sont maintenues par des écrous 103.

   Les vis 101 n'ont pas besoin d'occuper des positions pour lesquelles elles por- tent contre les deux faces du bloc de palier auxiliaire 8', mais, si on le désire, on peut aussi laisser à ce dernier une certaine liberté de mouvement afin qu'il flotte dans le bloc de palier principal 8 et qu'il ,permette au rouleau 2 de s'a- dapter de lui-même aux rouleaux 1 et 3. On conçoit que la for- me du passage resserré puisse être modifiée par réglage de la position du bloc 8'. 



   La variante de l'appareil que représente la fig.7   diffè-   re principalement de celle des fig. 3 à 5 par le fait que, au lieu que le rouleau 3 soit commandé, à partir du rouleau l,par un changement de vitesse donnant plusieurs vitesses, il est 

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 entraîné par friction par le rouleau 2 par l'intermédiaire du tissu 100, le retardement du mouvement du tissu étant obte- nu par freinage du rouleau 3 contre la tendance du rouleau supérieur 2 à produire un dékplacement exagéré.

   A cet effet, l'une des extrémités de l'arbre du rouleau ;.5 fait saillie à travers le bâti latéral 6, à l'extérieur duquel il est pourvu d'un tambour de frein 33 Un sabot de frein 54 peut être disposé de manière qu'il exerce une pression élastique contre le tambour defrein 33 dans ane mesure telle qu'il soit possible de la faire varier par rotation d'un volantà main   35   se faisant vers le bas et agissant,par l'intermédiaire d'un ressort   37,   sur l'extrémité d'un levier 36 portant le sabot de frein 34. La   fige   7 montre également une courroie 38, entraînée par une ligne d'arbres non figurée, comme source commune de force   motrice   pour l'entraînement des rouleaux,à la place d'un moteur électrique. 



   La fige 8 montre, de la même manière que la fig 1, une disposition qui, avec deux rouleaux seulement au lieu de trois est préférable dans certains cas. Le rouleau supérieur 2 forme l'une des parois du passage resserré et, de plus , coopère avec la partie antérieure de la plaque 4 pour former le   dispo-   sitif d'introduction. A cet effet, la distance entre la partie antérieure de le plaque 4 et la surface du rouleau supérieur 2 est plus petite que la distance comprise entre la partie pos- térieure de la plaque et la surface du rouleau supérieur, de manière à former le premier point de pincement; il va sans dire que cette disposition donne un passage resserré divergent. La surface du rouleau 3 possède, par rapport au tissu, un coeffi- cient de frottement qui donne une prise plus énergique sur le tissu que le rouleau supérieur 2.

   Par contre, le coefficient de frottement de la surface du rouleau supérieur 2 est tel qu'il lui permette de transporter le tissu dans le passage res- serré et sur la surface de la plaque 4 vers le rouleau retarda- teur 3, lequel   "prend   en charge" alors le tissu en l'obligeant à glisser par rapport à la surface du rouleau 2.

   Le rouleau su-   @   

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 périeur peut être revêtu de caoutchouc dur (de 85  par exem- ple) et le rouleau inférieur 3 peut être revêtu de caoutchouc mou (de 60  par exemple) d'après les indications du duromètre Shore; ils peuvent comporter tous deux des surfaces métalli- ques, celle du rouleau inférieur 3 étant moletée ou rendue rugueuse de toute autre manière afin qu'elle saisisse mieux le tissu que la surface du rouleau supérieur 2 On comprend que, comme il n'y a pas de rouleau inférieur antérieur, la sur- face du rouleau supérieur 2 doit toujours se déplacer plus vite que la surface du rouleau retardateur 3. On obtient le contrôle du rétrécissement communiqué au tissu en faisant va- rier la vitesse du rouleau inférieur 3 par rapport à la vites- se du rouleau supérieur 2.

   Plus est grand le degré de rétré- cissement désiré, plus la surface du rouleau inférieur doit tourner lentement par rapport à. celle du rouleau supérieur. 



  Cette modification des vitesses relatives peut être obtenue au moyen d'un changement de vitesse à commande manuelle,don- nant une infinité de rapports et monté entre les deux rou- leaux, ledit mécanisme étant semblable au changement de vites- se disposé entre les rouleaux 1 et 3 des fig. 3 à 5. Dans une machine comprenant les éléments représentés sur la fig. 8, la pression peut être appliquée au rouleau supérieur 2 de la mê- me manière que dans la machine représentée sur les fig. 3 à 5 et des moyens peuventêtre prévus   pour/Le   réglage de la posi- tion horizontale du rouleau 2. 



   L'invention peut être réalisée de diverses autres maniè- res et les fig. 9 à 14 sont des schémas montrant quelques exemples. 



   Les fig. 9, 10 et 11 illustrent des dispositions dans lesquelles le rouleau supérieur 2 des fig. 1 et 8 est rempla- cé, ou complété, par une bande flexible sans fin 40 qui peut être convenablement faite en métal. C'est ainsi que, sur la fig. 9, la surface supérieure de la plaque 4, laquelle forme la paroi inférieure du passage resserré, est convexe et suréle- 

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 vée de manière qu'elle se trouve au-dessus des rouleaux 1 et 3. 



  L'un des brins d'une courroie sans fin 40 passant sur les rou- leaux 41 est disposé de manière qu'il passe sur la surface supérieure des rouleaux 1 et 3 et sur la surface de la plaque 4 qui se trouve entre eux. Cette courroie coopère ainsi avec le   premier   rouleau 1 pour former le dispositif d'introduction, avec la surface de la plaque 4 pour former passage resserré et avec le rouleau   3   pour former le dispositif retardateur. On peut obtenir un certain contrôle du rétrécissement en faisant varier la tension de la courroie. Sur la fig. 10, le rouleau supérieur 2 est complété par une courroie sans fin 40 qui passe entre ledit rouleau et la surface de la plaque 4, la courroie 40 formant alors une paroi du passage resserré et le rouleau 2 la supportant de l'autre coté.

   La courroie   40)est   disposée de telle manière qu'elle s'incurve sur une partie de la péri-   phérie   des deux rouleaux, comme on le voit sur le dessin,et des dispositions peuvent être prévues pour le réglage de la longueur du trajet sur lequel la courroie vient en contact. 



   La fige 11 illustre le remplacement du rouleau supérieur du système représenté sur la fig. 8 par une courroie sans fin. 



   Les vitesses de déplacement et le coefficient de frotte- ment des éléments mobiles des fig. 9,10 et 11 peuvent avoir entre eux une relation de l'une quelconque des manières décri- tes ci-dessus à propos de la fig. 1. 



   La fige 12 représente une disposition dans laquelle le dispositif d'introduction et le dispositif retaraateur sont entièrement distincts et dans laquelle les deux parois du passade resserré sont fixes. Le tissu est introduit par une paire de rouleaux 1, l'entraînés à des vitesses superficiel- les sensiblement égales et forint le premier point de pince- ment Le dispositif retardateur est constitué par une paire semblable de rouleaux 3, 3' commandés à une vitesse superfi- cielle plus faible que les rouleaux d'avancement 1, l'et for- mant le second point de pincement. Le passage resserré est for- 

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 mé entre deux plaques fixes 4,4' qui vont de l'un des points de pincement à l'autre, et les surfaces internes qui sont tangentielles aux surfaces des rouleaux respectifs. 



   Dans la disposition représentée sur la fig, 13 un rou- leau d'avancement 1 coopère avec la surface d'une plaque fixe polie 4, ledit rouleau possèdent un coefficient de frottement plus élevé que la surface de la plaque précitée; le tissu 100 est introduit au point de pincement existant entre le rouleau et cette surface fixe. Le dispositif retardateur comprend un rouleau 3 mis en rotation à une vitesse superficielle infé- rieure, possédant un coefficient de frottement plus élevé que le rouleau d'amenée 1 et coopérant aussi avec la surface d'une plaque fixe 4'. Le rouleau 3 est disposé sous la surfa- ce de la plaque 4' et le passage resserré se trouve formé en- tre les plaques 4 et 4'. 



   Le dispositif retardateur, notanment dans la disposition qui vient d'être décrite, peut être suivi d'un autre disposi- tif retardateur si un second étage de rétrécissement est né- cessaire. Dans la disposition de la fig. 13, il existe un tel dispositif retardateur secondaire comprenant un rouleau 3' mis en rotation à une vitesse superficielle encore plus faible et possédant un coefficient de frottement plus élevé que le rouleau 3. Ce rouleau 3; est disposé au-dessous de la surface d'une autre plaque fixe   4"   (avec laquelle elle coopère) pour former le second dispositif retardateur; un second passage resserré se trouve formé entre les plaques 4' et 4". De cette manière, le premier dispositif retardateur forme le disposi- tif d'introduction pour le second étage de rétrécissement. 



  Les surfaces des trois rouleaux doivent posséder un coeffi- cient de frottement plus fort que la surface des plaques coo- pérant avec elles. Dans cette organisation comportant deux étages de rétrécissement, on peut utiliser deux changements de vitesse, l'un pour régler le rapport de vitesse entre le premier rouleau supérieur 1 et le rouleau inférieur   3   et l'au- 

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 tre pour régler le rapport de vitesse entre le rouleau infé- rieur = et le second rouleau supérieur 3'. 



   Un dispositif retardateur comprenant une surface fixe peuz être prévu dans les dispositifs des fig. 1 et 8 à 11 pour maintenir le rouleau retardateur ou tout autre élément de manière qu'il reste immobile ou qu'il puisse tourner ou se déplacer à une faible vitesse telle que, tout en étant virtuel- lement immobile par rapport au tissu, il présente de manière continue une nouvelle partie de sa surface au tissu, ce qui égalise l'usure tout autour du rouleau. Un tel mouvement peut être obtenu dans l'appareil représenté sur la fige7 grâce à un usage approprié du frein. Toutefois, d'autres organisations, dans lesquelles le dispositif retardateur comprend une surfa- ce retardatrice immobile de manière permanente, peuvent être utilisées et une disposition de ce genre est représentée sur la fig. 14. 



   Dans la disposition de la fig. 14, le dispositif d'intro- duction de et le passage resserré sont semblables   à ceux   de la fig. 8 et sont formés par un rouleau 2 et par une plaque 4. 



  Mais le rouleau 3 de la fig. 8 estremplacépar un élément retardateur fixe 30 qui, de préférence, est fait en une matiè- re du type de celle employée pour les garnitures d'embrayage, ledit élément étant inséré dans un logement de la plaque de manière que sa surface supérieure forme, en fait, partie de la surface de la plaque .

   Le mouvement du tissu sur la surfa- ce retardatrice fixe ne dépend pas en totalité du frottement du rouleau 2 en ce point, étant donné que, comme dans d'autres modes de réalisation de l'appareil, il est sollicité vers l'a- vant par le dispositif d'introduction par l'intermédiaire de la partie épaissie de sa longueur dans le passage resserré et que la pression longitudinale ainsi exercée aide à faire aller de force ledit tissu sur la surface retardatrice   30.   Il est désirable que l'élément retardateur puisse être réglé dans un sens le rapprochant ou l'éloignant du rouleau 2 pour que le rétrécissement puisse être   contrôle.   A cet effet, la partie 41 

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 de la plaque 4, dans laquelle est inséré l'élément, est fai- te de manière qu'elle puisse fléchir légèrement,

   par rapport au reste de la plaque; une vis 50 que l'on peut faire tour- ner à l'aide d'un volant 51 est prévue pour le réglage . 



   L'élément retardateur fixe n'a pas esoin d'être séparé du reste de la paroi fixe de resserrement : il peut être constitué par une partie rugueuse de la surface de la pla- que. Il peut, dans ces conditions, être constitué par une portion moletée ou gravée de la surface d'une plaque métal- lique polie. De plus, le coefficient de frottement de la surface de la plaque 4 par rapport au tissu peut être choisi de manière qu'il croisse graduellement depuis l'extrémité par laquelle pénètre le tissu jusqu'à l'extrémité par laquel- le il part, La plaque peut ainsi être garnie de caoutchouc qui est vulcanisé et poli à l'endroit où le tissu pénètre et qui change progressivement jusqu'à un état plus tendre pour former une partie du dispositif   retarda teur.  

Claims (1)

  1. RESUME.
    ---------- L'invention a pour objet,: A. Un procédé pour produire le rétrécissement des tis- sus ou des fils textiles, procédé présentant les caracté- ristiques suivantes : 1 ) le tissu (ou le fil), pendant qu'il se déplace, est pincé en deux points de sa longueur de manière telle qu'il se treuve meuve plus vite à l'endroit du premier point de pincement qu'à lendroit du second; sur la partie de sa lon- gueur comprise entre les deux points de pincement, il se trouve resserré entre les parois d'un passage rétréci et ce- la de manière telle qu'il ne puisse pas se boucler ou se plisser dans son ensemble, mais qu'il puisse glisser sur les deux parois du passage tout en devenant plus épais et plus court; 2 ) l'application de ce procédé au rétrécissement de tissus de laine ou de tissu peignés;
    <Desc/Clms Page number 24> B. Un appareil pour la mise en oeuvre du procédé spéci- fié sous A, appareilprésentant les caractéristiques sui- vantes considérées séparément ou en combinaison : 3 ) il comprend un passage resserré avec deux parois opposées, des moyens pour l'introduction du tissu, ou du fil, dans ledit passage en l'obligeant à se déplacer le long de celui-ci, et des moyens pour retarder le tissu, ou le fil, en l'empêchant de quitter le passage à une vitesse aussi éle- vée que celle à laquelle il a été introduit ,et enproduisant ainsi une réduction de longueur du tissu (ou du fil) pendant son mouvement le long du passage resserré, l'organisation étant telle que le tissu (ou fil) puisse glisser par rapport à une partie, au moins,
    des parois de resserrement mais que celles-ci l'empêchent de se boucler ou de se plisser dans son ensemble lorsqu'il subit la réduction de longueur ; 4 ) Les moyens retardateurs comprennent deux surfaces se déplaçant vers l'avant et entre lesquelles est pincé le tissu (ou le fil); 5 ) le tissu vient en prise, à friction, avec chaque extrémité du passage resserré ; l'une, au moins, des Burfa- ces en mouvement du dispositif retardateur est entraînée à une vitesse inférieure à celle avec laquelle le tissu est in- troduit dans le passage resserré; 6 ) l'une des parois du passage resserré est unie et fixe, tandis que l'autre est mobile;
    7 ) la paroi mobile du passage resserré est constituée par une partie d'un élément qui coopère à la fois avec un au- tre élément mobile pour former le dispositif d'introduction et avec un élément mobile ou fixe pour constituer le disposi- tif retardateur; 8 ) l'appareil comprend trois rouleaux et une plaque à surface unie, l'un des rouleaux coopérant avec la plaque pour former un passage resserré le long duquel se meut le tissu (ou le fil), avec un autre rouleau pour former un dispositif d'in- troduction du tissu (ou fil) dans le passage resserré et avec <Desc/Clms Page number 25> le troisième rouleau pour former un dispositif retardateur du tissu.
    (ou fil) à l'effet de l'empêcher de quitter le pas- sage susvisé à une vitesse aussi élevée que celle avec la- quelle il a été introduit et de produire ainsi une réduc- tion de sa longueur pendant son mouvement le long du pas- sage, l'organisation étant telle que le tissu (ou fil) puis- se glisser non seulement sur la plaque, mais aussi par rap- port au rouleau qui forme l'autre paroi du passage resserré, et qu'il ne puisse pas -de boucler dans son ensemble lors- qu'il subit la réduction 'de longueur ; 9 ) la paroi mobile du passage resserré est constituée par une portion d'un élément qui coopère, à la fois, avec la paroi fixe, pour former le dispositif d'introduction ainsi que le passage resserré, et avec un autre élément mobile pour former le dispositif retardateur; 10 ) chaque élément mobile peut être un rouleau;
    11 ) l'une au moins des parois du passage resserré est rendue élastique ou est montée élastiquement; une pression est appliquée qui tend à fermer l'espace existant entre les parois ; 12 ) tous les rouleaux sont recouverts de caoutchouc et des moyens sont prévus pour l'application d'une pression tendant à fermer l'espace existant entre les parois du pas- sage resserré; 13 ) les parois du passage resserré divergent, en s'é- cartant légèrement l'une de l'autre dans le sens de déplace- ment du tissu; 14 ) un mécanisme de changement de vitesse est interpo- sé dans la commande du dispositif d'introduction , dans @elle du dispositif retardateur, ou dans les deux, pour permettre de faire varier leurs vitesses relatives et de produire ainsi des degrés différents de rétrécissement.
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