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"PERFECTIONNEMENTS AU FINISSAGE DES TISSUS."
La présente invention est relative au finissage des tissus et, en particulier, au rétrécissement des tissus. A certains points de vue, elle constitue un perfectionnement des brevets belges ? 365.042 du 4 Novembre 1929 et N 379.101 du 16 Avril 1931. Le premier de ces brevets est relatif à une machine à ramer servant à rétrécir le tissu dans le sens de la longueur en l'étirant en travers.
A la place de cet appareil, ou ajouté à lui, on a décrit dans le deuxième brevet un procédé pour rétrécir les étoffes convenant particulièrement pour être utilisé en liaison avec le repassage d'une pièce d'étoffée Le second de ces brevets est également relatif à une combinaison d'un appareil et d'un procédé complétant les opérations de ramage et de repassage dans le finissage des tissus et impliquant une opération de rétrécissement en plusieurs stades, opération qui est réglable en ce qui concerne la proportion entre le rétrécissement en longueur et celui en largeur.
On va décrire la présente invention en combinaison avec les appareils de ces brevets quoiqu'elle soit susceptible
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d'une plus large application avec des machines à ramer et à repasser d'autres sortes.
L'un des buts de la présente invention est de combiner, avec un appareillage à finir les tissus, des dispositifs assurant un réglage facile, rapide et précis du pourcentage de rétrécissement appliqué au tissu. La pré- sente invention a particulièrement pour but d'obtenir ce résultat avec succès dans des appareils à finir les tissus dans ,lesquels le tissu est soumis à une suite d'opérations qui affectent la longueur finale du tissu de différentes façons et cette invention est particulièrement utile pour régler les fonctions d'une suite compliquée de machines à finir les tissus de façon à maintenir facilement le réglage voulu pour ces machinesafin de produire n'importe quel degré voulu de rétrécissement permis par la machine.
L'invention a encore pour but de réaliser des moyens automatiques de réglage du tissu lorsqu'il passe de la machinelà ramer dans la machine à repasser.
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D'autres avantages et particularités de l'inven- tion ressortiront de la description qui va en être faite d'une forme particulière de réalisation donnée à titre d'exemple en se référant aux dessins annexés dans lesquels:
La fig. 1 est une vue de côté schématique d'une suite d'appareils à finir les tissus et dans lesquels le tissu est soumis à un rétrécissement.
La fig. 2 est une vue de détail de côté de l'extrémité d'entrée de la machine à ramer qui se trouve sur la droite de la fig. 1.
La fige 2a est une vue de détail de côté analogue à la figo 2 et montrant une variante du dispositif de support des brosses d'implantation de la machine à ramer,
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La fig. 3 est une vue de côté de détail avec certaines parties enlevées montrant l'extrémité de sortie de la machine à ramer et le mécanisme commandant la vitesse de déplacement du tissu étiré allant à la machine à repasser.
La fig. 4 est une coupe verticale suivant la ligne 4-4 de la fig. 2 montrant un dispositif d'accouplement réglable à engrenage entre l'arbre de commande principal de la machine et le mécanisme d'alimentation de la machine à ramer.
La figo 5 est une coupe horizontale de détail faite suivant la ligne 5-5 de la fig. 4 et montrant en particulier la liaison de commande du jeu tournant d'engrenages de l'accouplementà engrenage de la figo 4.
La fig. 5a est une coupe de détail radiale du jeu tournant d'engrenages de la figa 5.
La fig. 6 est une vue de détail faite suivant la ligne 6-6 de la fig. 50
La figo 7 est une vue schématique partie en perspective montrant les cylindres d'alimentation et le mécanisme de réglage de la fig. 3 avec un système de commande variable automatiquement pour ces cylindres.
La fig. 8 est une vue en plan de détail de la liaison à commande variable automatiquement de la fig. 7.
La fig. 9 est une vue de côté prise suivant le côté opposé de la machine de la fig. 1 montrant le mécanisme repasseur de cette figure, certaines parties étant en arrachement et le dispositif d'accouplement réglable à engrenage entre l'arbre de commande de la machine et la commande de la machine à repasser étant représentés en coupe verticale.
La figo 10 est une vue en plan de détail dela partie de l'appareil de la fige 9 qui comporte 1 accouple-
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ment réglable à engrenage de cette figure.
La fig. 11 est une coupe verticale suivant la ligne 11-11 de la fig. 10.
La fig.12 estune vue de cotéprise comme celle de la fig. 9, montrant l'extérieur du carter de l'accouplement réglable à engrenage de la fig. 9.
En se reportant aux figs. 1 et 29 on voit que la combinaison de dispositifs de finissage des tissus représentés comportent une machine à ramer 20 comportant des dispositifs saisissant le bord du tissu et se déplaçant de façon divergente, tels que des pointes 21 provoquant l'étirage du tissu dans le sens de la largeur pendant qu'il se déplace dans le sens de la longueur. La machine à ramer comporte également; de préférence, des accessoires tels que des tuyères de pulvérisation 22 et 23 destinées à humidifier le tissu pendant l'étirage etun sécheur à air 24 ainsi que des enroulements de chauffage 26 servant à sécher le tissu, le tout de façon à sécher le tissu et le fixer dans son état étiré. Un moteur approprié 31 sert à faire avancer les dispositifs 21 maintenant le bord du tissu.
Sur lesfigs. 1 et3,le moteur 31 peutpar exemple être relié à un mécanisme à vitesse variable 31a,lequel, à son tour, entraîne un arbre transversal de ramage 31g, Une transmission appropriée peut être utilisée pour réunir cet arbre transversal aux roues à chaîne 31c dont l'une est représentée sur la fig. 3 et actionne les chaînes qui portent les pointes 21, ou dispositifs analogues} tenant le bord du tissu, les moyens servant à actionner ces derniers étant de n'importe quelle construction appropriée.
Lorsqu'il est étiré dans le sens de la largeur à
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l'aide de ces dispositifs, le tissu humidifié s'élargit et il est soumis à un réarrangement des fils qui le constituent, dtoù il résulte une plus grande tension dans les fils de trame que dans les fils de chaîneo Pour provoquer un raccour- cissement longitudinal du tissu pendant ce réarrangement, il est préférable de provoquer un relâchement du tissu dans le sens de la longueur ce qui fait que les fils de chaîne prennent une disposition plus sinueuse sur les fils de @ trame tendus ce qui raccourcit la longueur totale du tissu.
Dans la machine à ramer représentée, dans laquelle les dispositifsmaintenant le bord du tissu sont constitués par des pointes, l'étoffe est de préférence tirée vers ceux- ci obliquement par rapport aux cylindres 32 et 33 et elle est implantée sur ces pointes au moyen de brosses d'implan- tation primaires et secondaires 34 et 35 (fige 2). Les cylindres 32 et 33 sont de préférence montés dans des paliers appropriés, portés par des montants 37 placés à l'extrémité du châssis à ramer) et le rouleau inférieur 33 est placé de façon telle que l'étoffe inclinée arrivant aux pointes porte les brosses d'implantation primaires 34.
La brosse 34 cède verticalement sous l'action du tissu incliné qui se rapproche des pointes de sorte que l'angle suivant lequel le tissu est implanté, et par suite le tissu lâche, compris entre les pointes, après implantation, dépend de la vitesse avec laquelle le tissu passe sur lescylindres 32 et33 ainsi que cela est indiqué dans le brevet Belge ? 365.042 .
On a représenté une variante de cette disposition sur la figo 2 dans laquelle au lieu que ltarbre de la brosse d'implan- tation primaire soit libre de monter et de descendre dans une rainure, comme dans le brevet cité ci-dessus, la brosse d'implantation primaire 34a peut se déplacer verticalement
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de façon analogue, en montant son axe sur un levier 10 qui pivote en 11 sur une console 12 fixée au bâti de la machine. Un ressort 13 tire le levier 10 de façon à appliquer fermement la brosse d'implantation primaire sur le tissu de façon à l'implanter sur les pointes. Le ressort 13 est de préférence réglable de façon à développer une pression plus grande dans le cas de tissu plus épais, de façon correspondante.
Une butée réglable 14, portée par le levier pivotant 10, vient buter contre la console fixe 12 de façon à amortir lesmouvements harmoniquesnuisibles de la brosse d'implantation primaire, mouvements qui peuvent se produire du fait des inégalités dans la tension de la chaîne, de l'élasticité du tissu ou des mouvements des chaînes de ramage* La butée 14 est réglée de façon à ne pas donner à la brosse d'implantation une position verticale déterminée, mais permet à la brosse, dans des limites assez larges, de prendre une position verticale qui dépend de la vitesse de passage vers elle du tissu venant des cylindres 32 et 33.
La deuxième brosse d'implantation 35a est montée de façon réglable dans la console 12 de façon à faire descendre l'étoffe de la distance voulue sur les pointes, en complétant ainsi l'opération d'implantation, comme cela est décrit en détail dans le brevet mentionné un peu plus haut, l'étoffe est alors implantée sur les pointes avec un mou longitudinal déterminé par la vitesse avec laquelle l'étoffe passe sur les cylindres 32 et 33.
L'étoffe peut passer sur ces rouleaux à une vitesse tellement faible qu'elle reste à l'état tendu après implantation sur les pointes de sorte'qu'il ne se produit pas de raccourcissement longitudinal sensible pendant l'étirage, dans le sens de la trame; ou bien encore l'étoffe peut passer à des
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vitesses plus grandes, variables de façon à avoir des degrés variables de mou longitudinal après implantation sur les pointes, après quoi l'étoffe se raccourcit longitudinalement pendant l'étirage dans le sens de la trame.
Si l'on passe à l'extrémité de sortie de la machine à ramer 20, le tissu en est retiré par un dispositif appro,prié quelconque tel que la roue 39 et il passe sur des cylindres fous 40 et 41 pour arriver à une deuxième paire de cylindres d'alimentation 42 et 43.
L'appareil comporte de préférence des moyens permettant d'avoir un rétrécissement spontané du tissu suivant la trame ou à la fois suivant la chaîne et la trame, à ce moment du traitement., Dans ce but, l'appareil comporte de préférence une chambre à humidifier 46 dans laquelle des dispositifs à humidifier 47 et 48 agissent sur le tissu qui y passe.On remarquera qu'il n'est pas prévu de moyens limitant le rétrécissement du tissu dans le sens de la trame lorsde ce rétrécissement spontané, pour cette raison que l'humidité seule ne pourrait certainement pas donner au tissu un rétrécissement plus grand que celui qui serait obtenu en lavant le tissu lors de son emploi.
Le tissu peut par suite être libre dans le sens de la largeur. dans la chambre à humidifier. De même} sous certaines conditions de travail le tissu peut ne pas supporter sensiblement de tension dans le sens de la longueur à ce moment.
Le tissu peut alors passer sur des cylindres fous 49 - 49 et des cylindres tendeurs réglables 50, lesquels peuvent être utilisés, si on le désire, ou si cela est nécessaire, pour lisser l'étoffe dans le sens de la largeur ou même pour l'étirer si l'on ne désire pas avoir
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un rétrécissement complet préalable dans le sens de la trame.
Chacun des cylindres tendeurs 50 peut avoir la forme habituelle d'une barre cylindrique fixe dont la surface est découpée en présentant des filets inclinés de façon opposée en partant du milieu et en allant vers l'extérieur jusqu'aux extrémités de façon à étaler le tissu latéralement vers les deux côtés du milieu du tissu. L'avantage que présentent les cylindres fous 49 à ce sujet est d'empêcher ou de limiter la tendancequ'a le tissu, en pénétrant dans les cylindres tendeurs, à se déplacer toujours vers la droite ou vers la gauche suivant la différence de tension sur les deux bords.
Le bord du tissu qui a naturellement une plus grande tension, fait que ce côté du tissu adhère plus fermement sur lesfilets tendeurs ce qui tend à tirer le côtémou en l'écartant de son filet, de sorte que le tissu tend à se déplacer dans la direction du côté qui est le plus tendu. Les deux cylindres 49 qui sont placés au voisinage des cylindres tendeurs et sur lesquels le tissu porte sur une grande surface de chaque cylindre servent à empêcher ce déplacement latéral du tissu de se propager en arrière dans l'espace compris entre les cylindres 43 et 49.
L'étoffe par suite, se déplace dans l'espace compris entre les cylindres 43 et 49 en restant toujours parfaitement en position et sans déplacement transversal' Ces cylindres fous 49 font qu'il n'est pas nécessaire de faire de réglage fréquent des cylindres tendeurs 50 afin de compenser la tendance qu'a le tissu à se déplacer d'un côté à l'autre.
En outre les cylindres fous 49 jouent encore un rôle utile du fait qu'ils conservent l'alignement de la trame dutissu. Le tablier 52 de l'appareil à sécher et à repasser qui sera décrit plus loin peut tendre à entrainer une partie de lt étoffe sur la machine à sécher et à repasser
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à une vitesse plus grande que certaines autres parties de cette étoffe. Cette tendance peut être due à une inégalité dans le tissage ou autre mode de fabrication du tablier 52 ou du fait de variations dans son épaisseur ou du fait de variations dans sa surface ou de son degré d'humidité.
Des effets analoguespeuvent être dus à une inégalité de la tension dans la chaîne de l'étoffe lors du tissage ou des différences dans la façon suivant laquelle les parties marginales et médianes du tissu réagissent sous l'action de l'humidité et de l'étirage. L'une quelconque de ces causes peut par suite tendre à déformer les fils de trame entre le cylindre 43 et les cylindres tendeurs 50. Toutefois les cylindres fous 49, placés au voisinage des cylindres tendeurs 50, interrompent cette tendance qu'a le tissu à s'étirer localement et empêchent qu'une traction inégale soit transmise à la longueur relativement grande de tissu comprise entre lescylindres 43 et 49.
Il en résulte que l'on a un tissu dans lequel on n'a pas de torsion des fils de trameOn comprend facilement que si les fils de trame du tissu sont tordus au début, la machine à ramer corrige ce défaut en étirant le tissu dans le sens de la trame pendant que le tissu est lâche dans le sens de la chaîne.
Les cylindres 49 empêchent par conséquent le tissu de perdre l'alignement convenable qu'ont les fils de trame dans les opérations subséquentes. De là, le tissu peut passer sur n'importe quel appareil de séchage et de repassage approprié.
De préférence cet appareil de séchage et de repassage est du genre utilisant le principe décrit dans le brevet Belge ? 379.101 , suivant lequel le tissu pris par la surface d'une courroie le resserrant est comprimé longitudinalement pour prendre une plus faible dimension. La machine
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à sécher et à repasser 50' (fig. 1) peut par suite com- prendre un grand tambour de séchage tournant 51, une bande sans fin 52 se déplaçant et ayant une certaine épaisseur, tournant sur le tambour et des cylindres appropriés 53 ainsiqutun tambour de séchage additionnel 54, le tout disposé de façon à obliger la bande 52 à se déplacer sans fin autour du tambour 51 dans la direction des flèches a.
Le cylindre 53, situé à ltendroit où la bande 52 arrive sur le tambour, est de préférence disposé de façon à pincer la bande contre le tambour en ce point et il est de pré- férence pourvu d'une série de fers chauffés 56 exerçant une pression en vue de prendre le tissu qui arrive entre la/surface de la courroie étalée sur le cylindre età maintenir l'étoffe encore sous pression jusquà ce que la bande change de courbure en passant sur le tambour 51.
Avec l'appareil de séchage et de repassage ainsi construit pour rétrécir le tissu, le rétrécissement ainsi obtenu se produit dans le sens de la longueur du tissu et dépend de l'épaisseur delà bande particulière 52 utilisée.
En outre, du rétrécissement produit dans le sens de la longueur, l'appareil combiné décrit ici convient pour rétrécir le tissu en largeur d'une quantité variable à volontée Ce rétrécissement en largeur a lieu entre les cylindres 42 et 43 et l'appareil de séchage et de repassa- ge, suivant deux facteurs, à savoir : l'humidité dans le tissu appliquée de préférence au moyen de dispositifs humidifiants 47 et 48 et la tension longitudinale qui peut être appliquée, dans toute mesure voulue, au tissu entre les cylindres 42 et 43 et le dispositif sécher et à repasser.
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On voit maintenant que l'appareil décrit comporte, suivant un de ces aspects, le fait que l'on soumet le tissu à un rétrécissement spontané sous ltaction de lthumi-- dité (du fait des différentes pulvérisations dteau) et à un étirage en largeur (dans la machine à ramer etsous l'action des cylindres tendeurs 50) suivi d'un séchage et d'un repassage, toutes ces opérations ayant lieu pendant le déplacement du tissu dans le sens de sa longueur.
Afin de déterminer à l'avance et de régler exactement la quantité suivant laquelle le tissu sera rétréci du fait de ce traitement, la présente invention comporte une liaison positive à engrenages entre les cylindres d'entrée 32 et 33 et le tambour tournant de séchage 51, engrenages comportantune série de rouesdentées de diamètre différent permettant de passer rapidement dtune transmission positive par engrenages à d'autres ayant des rapports de vitesse légèrement différents. Quoique 1 on puisse utiliser avantageusement un de ces trains d'engrenages, l'appareil tout entier décrit ici en comporte de préférence deux, l'un ou l'autre pouvant être actionné pour changer le rapport de transmission entre les cylindres 32 et 33 et le tambour de séchage 51.
Il est préférable que chacun de ces trains d'engrenages soit susceptible de modifier le rapport de vitesse, suivant un certain nombre de degrés, chacun étant équivalent à un rétrécissement d'environ 7 m/m par mètre, se produisant entre les cylindres 32 et 33 et le tambour de séchage 51.Dans cette forme préférée de réalisation de l'invention,' dans laquelle l'un ou l'autre, ou les deux trains d'engrenages peuvent être réglés de façon à obtenir le rapport de rétrécissement désiré, chacun des jeux d'engrenages est de préférence à une extrémité de la machine
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de façon à pouvoir y accéder facilement.
Un arbre de commande principal 30 est de préférence disposé sur toute la longueur de la machine et, lorsque la machine à ramer est actionnée comme il a été indiqué ci-dessus, la façon la plus commode d'entraîner cet arbre principal est d'utiliser des pignons d'angle 30a, 30b à partir de l'arbre transversal commandé 31b de la machine à ramer. En conséquence, l'arbre de commande principal 30 est toujours dans un rapport de vitesse constant avec la vitesse des pointes de ramage 21 et a lui-même une vitesse constante à moins que la commande à vitesse variable 31a soit réglée de façon à modifier la vitesse de tout l'appareil.
En se reportant à la figo 2, les cylindres d'entrée 32,33 portent les pignons dtangle 62, 63, respectivement, engrenant avec des pignons 64 et 65, calés sur un arbre 67 qui sert à entraîner les deux cylindres.. L'arbre de commande principal 30 porte, près de son extrémité, un pignon 69 (figsa 4 et 6) engrenant avec une roue dentée plus grande 70 qui est de préférence la plus petite d'un certain nombre (par exemple 15) de rouesdentées 70 à 84 inclusivement, toutes fixées ensemble, par exemple, au moyen de boulons 90 et montées, comme on le voit sur la figo 5a, de façon à tourner sur un axe 91. On constitue ainsi un grand tambour actionné par l'arbre 30 et constitué par un certain nombre d'éléments dtengrenages dont les diamètres sont de plus en plus grands.
De préférence, pour permettre le réglage de la vitesse du tissu par degrés correspondantà des rétrécissements d'environ 7 m/m par mètre, l'engrenage le plus petit 70 a 144 dents, le suivant 71 a
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145 dents, etc... en suivant une progression arithmétique.
Sur un arbre rainuré 80' (figso 4,5 et 6) est monté, de façon à pouvoir tourner, un coulisseau 81t portant une roue dentée folle 82' venant en prise avec l'une quelconque . des roues dentées 70 à 84 et une autre roue dentée analogue
83' engrenant avec la roue dentée folle 82' et calée sur l'arbre 80' au moyen dtune clavette coulissante. L'arbre 80' à son tour est en prise au moyen d'engrenages avec un arbre 86 (fig. 2) par l'intermédiaire de roues dentées en prise 87,88 et l'arbre 86 est en prise par engrenage avec l'arbre vertical 67, par l'intermédiaire des pignons d'angle 97 et 92 (fig. 2).
De préférence une poignée 101, portée par le coulisseau 81', porte elle-même une pointe 102 susceptible de se retirer (fig. 6) et pouvant venir en prise dans l'une quelconque d'une série de trous 103 (fig. 2) correspondant aux différentes rouesdentées 70 à 84. Il en résulte que les cylindres 32, 33 peuvent être entraînés avec une vitesse périphérique telle que le tissu pénètre dans la machine, soit à la même vitesse de déplacement que le dispositif tenant les lisières, de la machine à ramer (en mettant en prise la roue d'engrenage 82' du coulisseau avec la roue dentée 70 de la série de roues), soit à la vitesse de Om920, Om926, Om933, etc... pour Om914 de déplacement des pointes de ramage ou à d'autres séries de rapport, suivant le rapport des vitesses adoptées.
Le coulisseau 81' porte, de préférence, un index 105 (figs. 2 et 6) qui se déplace devant une graduation 106 marquée en nombres indiquant l'excès de tissu amené par mètre de déplacement des pointes de ramage. En supposant que le train d'engrenage soit réglé pour un excès de tissu de 7mm
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par mètre, l'effet de l'humidification et de l'étirage transversal se traduira par un rétrécissement du tissu de la valeur de cet excès.
Il y a lieu de remarquer que le train d'engrenage décrit a pour but de maintenir un rapport de transmission positif entre la vitesse de la machine à ramer et la vitesse . des cylindres 32-33, mais permet à ce rapportd'être modifié instantanément pour passer à l'un quelconque des 14 rapports graduéls prévus.
En outre, le réglage exact de ce rapport est assuré par le fait que les cylindres ne sont pas entraînés tant que la roue dentée folle 82' n'est pas en prise avec l'une des grandes roues dentées 70 à 84, de sorte que l'on est sûr que la machine n'est pas laissée en marche avec un rapportde vitesse inconnu ou indéterminé, mais a toujours un rapport de vitesse défini, déterminé exactement par le nombre de dents des différentes grandes roues dentées, indiqué nettement par la position de l'index 105 et qui n'est pas affecté par l'usure des transmissions.
Si l'on se réfère maintenant à la partie de l'appareil relative au séchage et au repassage, les liaisons d'entraînement du tambour de séchage 51 comportent, de préférence, une partie qui est sensiblement identique au train d'engrenage réglable décrit ci-dessus, d'où il résulte que le réglage peut être fait à l'une ou l'autre des extrémités de la machine, de façon à déterminer la quantité nette de rétrécissement à obtenir entre les cylindres 32-33 et le tambour 51.
L'arbre principal 30, qui court le long de l'un des côtés de la machine,est relié par un arbre transversal 107 (figs. 9 et la), des pignons d'angle 108-109, un arbre 110,
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des rouesà chaîne 111-112 et une chaîne 113, à un élément 115 d'un embrayage* L'élément coopérant 116 de cet embrayage est calé sur un arbre longitudinal 118 et peut être mis en prise ou hors de prise au moyen d'un levier d'embrayage approprié 119. Sur lesfigs. 9. 10 et 11, on voit que sur l'arbre 118 est monté à rotation un coulisseau 121 portant une roue dentée 122 clavetée sur un arbre rainuré 118 au moyen d'une clavette coulissante et engrenant avec une roue dentée folle 1 23.
Comme dans le cas du train d'engrenage disposé à l'entrée de lamachine, le jeu d'engrenages comporte une série étagée de roues dentées désignées ici par les références 130 à 140 (fig. 9) et qui peut être constituée de roues dentées individuelles de la même façon que dans le dispositif représenté sur la fig. 5a.Dans le cas actuel) toutefois, l'élément d'engrenage complexe, constitué par les différentes roues dentées, est calé sur un arbre 149 qui agit par l'intermédiaire de pignons d'angle 150-151, d'un arbre 152, d'une roue dentée 153 et d'une grande roue dentée 154, pour entraîner le tambour sécheur 51, comme on le voit sur la fig. 10.
Le coulisseau 121 porte, de préférence, une poignée 157 sur laquelle est montée un ergot pouvant se tirer 158 (fig. 11) venant en prise avec l'un quelconque des trous disposés en série (fig. 12), correspondant aux roues dentées respectives 130 à 140.
Dans le cas d'un train d'engrenage disposé à l'extrémité de la machine où se fait le séchage et le repassage, il est préférable de prévoir le réglage du rapport de vitesse entre le tambour sécheur et l'arbre principal, de façon telle que la vitesse périphérique du tambour de séchage soit la même, ou plus petite, ou plus grande, que
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la vitesse du déplacement du tissu dans la machine à ramer et de prévoir des réglages par incréments de 7 mm par mètre à la fois au-descus et au-dessous de la; vitesse des dispositifs de prise du borc dans la machine à ramer.
En conséquence) dans l'exemple représenté, la roue dentée 138 du jeu peut avoir 144 dents et lorsqu'elle engrène avec la roue dentée folle 123, le tambour 51 se déplace à la même vitesse que les pointes de ramage 21, tandis que les roues dentées qui sont à gauche de la roue dentée 138, dans la fig. 9 peuvent être successivement plus petites chacune dtune dent (de façon à donner des vitesses plus faibles par incréments du tambour 51) et les roues dentées qui sont à droite de la roue 138 peuvent comporter successivement chacune une dent de plus (de façon à donner chaque fois des vitesses plus grandes par incréments du tambour 51).
La graduation 160 avec laquelle coopère l'index 161 peut ainsi comporter un zéro en regard de la roue dentée 138 et des indications variant chacune de 7 mm de part et dtautre de ce zéro et correspondant aux éléments d'engrenage respectifs de part et d'autre de la roue dentée 138.
Comme exemple d'application du train dtengrenage à l'extrémité côté "séchage" de la machine, si la roue dentée folle 123 est en prise avec la roue dentée appropriée de façon telle que l'index 161 indique 28 m/m par mètre, on est sûr que par mètre de tissu venant de la machine à ramer, 97,2 cms de tissu sont débités par le tambour sécheur; en outre, si le train d'engrenage au cylindre d'entrée est réglé à 14 m/m, le rétrécissement subi par le tissu entre les rouleaux d'entrée 32, 33 et le tambour sécheur 51 sera presque exactement 42 m/m par mètre.
On voit donc que la .présente invention rend possible le maintien d'un rapport dtengrenage exact entre les éléments dtentrée et
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de sortie de la machine, entre lesquels se produit le rétrécissement; que le rapport peut être rapidement et facilement réglé par une simple manipulation de roues den- tées ; que le degré exact de rétrécissement est facilement visible d'après, la position des index 105 et 161; qu'il n'y a pas de danger que lamachine fonctionne avec des rapports de rétrécissement quelconques mais avec des rapports dé- terminés correspondant aux rapports d'engrenage déterminés par le nombre respectif des dents d'engrenage et que les indications de rétrécissement données par les index 105 et 161 sont exacts malgré l'usure des transmissions.
On a indiqué comment le tissu est retiré de la machine à ramer et passe autour de cylindres fous 40 et 41 pour venir aux cylindres d'amenée 42, 43. Ces cylindres d'amenée ont un rôle important qui consiste à entraîner le tissu de la machine à ramer tout en maintenant ce tissu contre la/traction exercée par le tambour sécheur 51, de sorte que le tissu peut sortir de la machine à ramer avec le minimum de tension.
On comprend que l'appareil à traiter le tissu, à gauche des cylindres d'amenée 42 et 43 sur la fig. 1, peut exercer un effet de rétrécissement à la fois en vertu de la contraction de la surface de la courroie 52 lorsqu'elle passe sur le tambour 51 et aussi en raison de l'action de rétrécissement due aux pulvérisateurs 47 et 48; cette action de rétrécissement peut être contrebalancée dans toute mesure voulue en réglant la tension qui existe dans la région comprise entre le tambour sécheur bl et la machine à ramer 200 Selon laprésente invention, on règle la tenaion existant dans cette région par des moyens automatiques commandés par le tissu venant de la machine à ramer.
Des moyens sont, par suite, prévus pour augmenter ou diminuer
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automatiquement la vitesse des cylindres de transport 42 et 43 en fonction de la sortie plus ou moins rapide de l'étoffe de la machine à ramer. Il est évident que l'étoffe peut venir de la machine à ramer suivant des conditions différentes de rétrécissement ou d'étirage longitudinal suivant le traitement préalable du tissu et le réglage des cylindres 32, 33 de la machine à ramer, d'où. il résulte des vitesses un peu différentes de sortie du tissu de la machine à ramer ; moyens que l'on va maintenant décrire servent à compenser ces variations, de débit.
De préférence le cylindre fou 41 est monté à ses extrémités, de façon à pouvoir tourner, dans des blocs cou- lissants 170 dont l'un est représenté sur la fig. 3; chacun de ces blocs se déplaçant verticalement dans une glissière 171., les blocs 170 et le cylindre fou 41 étant presqu'entièrement équilibrés par des contrepoids 172. En conséquence; le cylindre fou 41 ne porte que légèrement sur le tissu et il est rapidement sensible à une augmentation ou une diminution dans la vitesse de sortie du tissu de la machine à ramer. Des chaînes 174 réunissent les blocs coulissants 170 et les contrepoids 172; elles passent sur des roues à chaîne 175 qui sont calées sur un arbre transversal 176.
A l'une des extrémités de cet arbre 176,il est prévu une poulie 177 (fig. 7) qui, en conséquence, tourne confonné- ment à l'augmentation ou à la diminution de la vitesse de sortie du tissu de la machine à ramer. Les cylindres transporteurs d'amenée sont de préférence actionnés par des liaisons à roue dentée et chaîne, comme indiqué sur la fig. 7, à partir de la roue à chaîne motrice 189 d'une commande à vitesse variable 190. La roue à chaîne .entraînée 191 de cette commande à vitesse variable est de préférence
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entraînée de façon appropriée par une chaîne 193et une roue à chaîne 194 à partir de l'arbre de commande principal 30 de la machine.
Ainsi qu'on le sait, cette commande à vitesse variable de type connu peut être réglée de façon à modifier le rapport entre lesrouesà chaîne menées et menantes en faisant tourner une poulie de réglage indiquée ici par la référence 195. Une courroie appropriée 196 passant sur les poulies 197 et 198 réunit cette poulie 195 avec la poulie dont il a été fait mention ci-dessus, 177.
Il en résulte que si la vitesse de sortie du tissu de la machine à ramer est telle qu'un excès de tissu commence à s'accumuler en arrière des cylindres transporteurs 42, 43, le cylindre fou 41 descend légèrement et les liaisons allant de celui-ci à la commande à vitesse variable agissent de façon à augmenter la vitesse d'entraînement des cylindres transporteurs 42 et 43; de même, une diminution dans le tissu entrela machine à ramer etles cylindres 42 43, provoqué un ralentissement de ces cylindres.
On peut examiner un autre effet désirable du dispositif de commande automatique ci-dessus. Considérant qu'il est bon que les dispositifs situés a gauche de la sortie de la machine à ramer aient la capacitévoulue pour rétrécir le tissu d'une quantité considérable, on voit facilement que la capacité maxima de rétrécissement de ces dispositifs peut être plus grande que cela n'est nécessaire pour certains genres de tissus.
En conséquence, dans certains cas, les cylindres transporteurs 42 et 43 peuvent agir pour étirer le tissu dans le sens de la longueur, compensant ainsi partiellement ou même complètement l'effet de rétrécissement des dispositifs qui se trouvent à leur gauche. Les liaisons de
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commande positive, entre les cylindres d'entrée situés à droite de la machine et le tambour sécheur tournant, déterminent et fixent exactement l'effet longitudinal total de la machine sur le tissu.
En supposant maintenant que pour une raison quelconque le tissu venant de la machine à ramer varie en ce qui concerne son état longitudinal en devenant légèrement moins rétréci ou plus étiré, le cylindre fou dans ces conditions s'aoaisse légèrement, augmentant la vitesse des cylindres transporteurs 42 et 43, réduisant en conséquence l'effet d'étirage qui en résulte et compensant ainsiautomatiquement la variation de l'action de la machine à ramer sans changer l'effet de rétrécissement net déterminé par les liaisons de commande positive et les trains d'engrenage variablesde la machine.
En outre, on peut noter que certains réglages des engrenages variables situés à l'extrémité d'entrée de la machine à ramer, peuvent faire que le tissu soit sensiblement tendu dans le sens de la longueur lorsqu'il est retiré des dispositifs tenant la lisière dans la machine à rainer tancis qu'avec certains autres réglages de ces engrenages variables; le tissu peut être absolument lâche quand il est retiré. Les cylindres de transport, réglés automatique-ment, 42 et 43 font que le tissu est enlevé à la vitesse voulue, quel que soit le cas.
Il doit être bien entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et que l'invention comporte toute modification ou variante rentrant dans le cadrede celle-ci.