Appareil pour le rétrécissement de tissus tubulaires Le rétrécissement de pièces d'habillement est pro voqué avant tout par une tendance qu'ont les fils dont la pièce est confectionnée et les mailles lorsqu'il s'agit de tissus tricotés, de revenir à une condition détendue normale après avoir été tendus lors du tri- cotage, de la teinture, du lavage et d'autres traite ments auquel le tissu peut être soumis avant qu'il soit transformé en pièce d'habillement. Comme l'éti rage lors de ce genre de traitement est en général effectué en direction longitudinale, le rétrécissement préalable devrait comporter un resserrement longi tudinal du tissu.
Une foule d'appareils ont été proposés pour res serrer longitudinalement des tissus tricotés tubulaires en faisant avancer une partie du tissu à une vitesse différentielle. Ces appareils ne permettent ni de faire revenir suffisamment tant les fibres que les mailles de leur état étiré ni d'effectuer ce rétablissement de façon suffisament uniforme. Plusieurs de ces appareils introduisent d'ailleurs des déformations addition nelles.
Tenant compte de ce qui précède, la présente in vention vise la réalisation d'un appareil très efficace, simple et économique pour rétrécir préalablement des tissus et pour perfectionner certaines de leurs caractéristiques sans présenter les désavantages des appareils connus.
A cet effet, l'appareil suivant l'invention, pour le rétrécissement de tissus tubulaires, est caractérisé par le fait qu'il comprend une paire de bandes sans fin dont les parties servant à l'avancement du tissu à traiter sont en regard, des moyens pour guider ce tissu tubulaire entre ces bandes en l'étalant latérale ment afin qu'il soit entraîné entre ces parties en re gard,
des moyens pour entraîner ces bandes à une vitesse déterminée et des moyens pour amener le tissu en contact avec les parties courbes desdites bandes afin de l'entraîner à une vitesse plus élevée que la vitesse à laquelle il est entramé par les parties rectilignes en regard desdites bandes.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'appareil faisant l'objet de l'invention, ainsi que des variantes de détails La fig. 1 est une vue latérale d'une première forme d'exécution de l'appareil.
La fig. 2 en est une vue latérale partielle, à échelle agrandie, principalement en coupe.
La fig. 3 est une vue partielle du haut, sans le tissu, à l'échelle de la fig. 1.
La fig. 4 est une vue en perspective, à plus petite échelle, d'une forme recevant le tissu.
La fig. 5 est une vue latérale partielle d'une variante d'une forme destinée à recevoir le tissu.
La fig. 6 est une vue analogue à celle de la fig. 5, d'une autre variante de forme.
La fig. 7 est une vue partielle d'une section de bande très agrandie.
La fig. 8 est une vue partielle d'une variante de l'appareil de la fig. 1.
La fig. 9 est une vue latérale partiellement en coupe, d'une seconde forme d'exécution de l'appareil. La fig. 10 est une vue en perspective d'un détail de l'appareil de la fig. 9.
La fig. 11 est une vue terminale, prise de la gauche de la fig. 9.
La fig. 12 est une vue terminale, partiellement en coupe, prise depuis la droite de la fig. 9.
La fig. 13 montre en détail, à échelle agrandie, certaines parties de la fig. 12.
La fig. 14 est une vue en plan des parties de la fig. 13.
La fig. 15 est une vue partiellement en coupe, à échelle agrandie, illustrant les rouleaux de sur alimentation. La fig. 16 est une coupe suivant la ligne l6-16 de la fig. 15.
La fig. 17 est une vue en perspective d'un rou leau de pression.
La fig. 18 montre le mécanisme comprenant le rouleau de la fig. 17.
La fig. 19 est une vue en perspective montrant des moyens d'alignement pour la forme.
La fig. 20 en est une vue en plan partielle.
La fig. 21 montre en perspective un mécanisme servant à régler l'angle d'amenée des bandes.
La fig. 22 en est une coupe partielle, et la fig. 23 est une vue partielle d'un autre type de bande.
L'appareil représenté aux fig. 1 à 7 comprend une paire de bandes sans fin 10 et 12 se déplaçant, res pectivement, sur des rouleaux arrière 14 et 16 et sur des rouleaux avant 18 et 20. Les rouleaux représentés ont un diamètre de 25,4 mm et les bandes ont une épaisseur de 4,8 mm. Les bandes sont formées en matières solides et fermes telles qu'en caoutchouc, en matière synthétique flexible, etc., de sorte qu'au moins leurs parties extérieures soient extensibles et présentent une surface extérieure ferme ayant un coefficient de friction relativement élevé.
Par exem ple chaque bande sera en caoutchouc solide (non spongieux) ayant une surface extérieure 22 ferme, une partie extérieure 24 extensible, d'une épaisseur de 3,2 mm et une partie intérieure 25 renforcée de toile ou de fils métalliques 26.
Cette construction donne une élasticité suffisante à la partie extérieure de chaque bande de sorte que la surface arrière semi- circulaire de la courroie qui passe sur un rouleau arrière s'étirera suffisamment pour produire une sur face qui se déplace à une vitesse supérieure à celle de l'extérieur du rouleau et des surfaces extérieures de la bande dans ses parties rectilignes.
Une forme 28,à surfaces lisses, flotte librement entre les bandes. Cette forme se compose de préfé rence de résine thermodurcissable renforcée avec de la matière fibreuse, du métal ou une autre ma tière formant une surface de glissement. La forme 28 est susceptible de recevoir un tissu tubulaire qui peut être glissé sur elle de gauche à droite comme in diqué. La forme 28 présente une partie avant 30 mince et large, qui, est de largeur uniforme et est comprise entre les parties rectilignes des bandes, une partie 32 plus épaisse et plus étroite placée à l'ar rière des bandes, et une partie intermédiaire 34 re liant les parties 32 et 30.
Dans l'exemple représenté la partie 30 a une épaisseur de 1,6 mm. La largeur effective dé la partie 30 dépendra de la largeur du tube de tissu aplati, mais ne dépassera pas la largeur des bandes. Dans l'exemple illustré, cette largeur est de 508 mm alors que la largeur des bandes est de 762 mm. La distance séparant les axes des rouleaux pour chaque bande est de 1524 mm. Ainsi qu'il est représenté, l'épaisseur de la partie 32 est inférieure à la distance séparant les axes des rouleaux 14 et 16 mais cette épaisseur peut être égale à cette distance.
La partie 34 est agencée de manière à maintenir les côtés d'un tissu tubulaire 35 entre des surfaces incur vées 36 et 37 et la surface extérieure de chaque bande au moins depuis une ligne 38 située dans le plan des axes des rouleaux, et suivant une ligne 40 s'étendant à l'arrière de ce plan et, comme repré senté dans les fig. 1 à 4, contre les parties en arc des courroies suivant les surfaces incurvées 36 et 37.
Les bords 41 et 42 de la partie 34 sont inclinés vers l'extérieur, de manière à joindre sans accrocs les bords de la partie 34 à la partie 30. Cette der nière s'étend entre le plan passant par les axes des rouleaux arrière 14 et 16 et le plan passant par les axes des rouleaux avant 18 et 20. La somme des étendues latérales et transversales de la partie 30 est égale à la somme de celles de la partie 32. Il en est de même pour la partie 34 de sorte que le tissu tubu laire aura une étendue circonférentielle égale sur toutes les parties de la forme.
Il est important que la somme des étendues latérales et transversales de la forme reste égale pour toutes les sections trans versales de celle-ci depuis un plan passant par la partie épaisse jusqu'à un plan passant par la partie mince afin que la forme ne provoque pas d'étirage latéral et ne permette pas de contraction latérale du tissu tubulaire durant le traitement.
Dans certains cas, la partie 34 peut être formée comme cela a été indiqué à la fig. 5 avec des sur faces plates 43 de manière que le tissu puisse s'éten dre librement et sans friction entre les lignes de con tact 45 et 46. Alternativement ces surfaces peuvent être conformées comme représenté à la fig. 6 en cour bes moins prononcées 47 qui maintiennent le tissu contre chaque bande suivant les lignes 48 et 50.
La forme 28 est maintenue en position avec sa partie 34 pressée contre le tissu 35 et ce dernier pressé contre les parties tendues des bandes dans les parties courbes de celles-ci par l'action des bandes tirant en avant la forme 28 à travers l'appareil jus qu'à ce que les surfaces 36 et 37 soient appliquées intimement contre le tissu pour le maintenir contre les parties tendues incurvées des bandes, après quoi la forme 28 ne peut plus être entraînée par les ban des. Ainsi le tissu est amené . dans l'appareil à la vitesse de l'extérieur des bandes au point de contact avec les surfaces 36 et 37.
Grâce à la condition étirée des parties courbes des bandes, cette vitesse est sen siblement supérieure à la vitesse des bandes dans leurs parties rectilignes.
Le coefficient de friction entre les bandes et le tissu étant sensiblement plus grand que celui entre le tissu et la forme 28, le tissu est entraîné par les bandes de sorte que le point initial de contact entre le tissu et les bandes reste le même pendant toute l'opération. Ce coefficient de friction relatif, avec la pression latérale uniforme, empêche le tissu de s'éten dre en largeur pendant son resserrement, ce qui per met un contrôle du rétrécissement en largeur.
Les rouleaux des bandes respectives sont montés de manière réglable comme indiqué en 51 pour per- mettre l'adaptation des parties rectilignes des bandes pour recevoir entre elles des tissus d'épaisseurs dif férentes.
Le tissu est pressé contre la partie 30 de la forme par les parties rectilignes voisines des bandes soit par leur tension inhérente soit par des moyens appropriés tels que des rouleaux 52 sollicités par des ressorts.
En prévoyant des bandes qui sont aussi larges ou plus larges que la partie de la forme désignée par 30 et qui, par conséquent, sont en contact avec le tissu sur toute la largeur de celui-ci, on obtient un contrôle efficace du rétrécissement en largeur. Les tissus tri cotés tubulaires ont tendance à s'élargir lorsqu'ils sont resserrés en direction longitudinale. Dans l'ap pareil représenté un tel élargissement est rendu im possible par la pression continue exercée par les parties rectilignes des bandes contre les côtés du tissu.
Des moyens d'entraînement 53 sont constitués par des chaînes 54 et des roues 55.
Si cela s'avère nécessaire, le tissu peut être sou mis à un traitement par de la vapeur venant de réci pients 56 et 57, avant d'entrer en contact avec les bandes. Ainsi le tissu arrivera vers les bandes humide et chaud, c'est-à-dire dans un état dans lequel tant les mailles que les fils pourront être comprimés. A la suite de son passage entre les bandes 10 et 12 et la forme 28, le tissu est amené entre des rouleaux à vapeur 58 et 60 (ayant une vitesse circonférentielle égale à la vitesse linéaire des parties rectilignes des bandes 10 et 12), puis entre des boîtes de séchage 62 et 64 depuis lesquelles de l'air comprimé et/ou chaud est envoyé contre les côtés du tissu.
L'appareil pourrait présenter encore d'autres moyens de séchage, suivis des moyens pour plier le tissu afin de le stocker dans l'état de rétrécissement obtenu par le ralentis sement de sa vitesse de passage entre les parties rectilignes des bandes aux côtés de la forme.
Il a été trouvé qu'en général le pourcentage de suralimentation dans un appareil tel que celui qui vient d'être décrit est égal au double de l'épais seur de la partie élastique extérieure libre de la bande divisé par la somme du diamètre du rouleau et de la double épaisseur de la partie intérieure non élastique de la bande. Par une sélection appropriée des bandes pour des suralimentations désirées, des pourcentages variés d'extension peuvent être absorbés. Par exem ple, un potentiel de rétrécissement de 20 /o peut être absorbé par une bande telle que celle qui a été dé crite.
Un pourcentage de 15 /o peut être absorbé par une bande ayant une partie extérieure d'une épais seur de 2,4 mm, les autres dimensions restant in changées. Un potentiel de rétrécissement de 10 /@ peut être absorbé par une bande ayant une partie extérieure d'une épaisseur de 1,6 mm, les autres dimensions restant inchangées. Quelques variations peuvent survenir du fait de la réduction de l'épais seur de la bande due à son étirage dans les parties courbes aux changements de direction.
Si un rétrécissement plus grand est désiré dans des conditions particulières quelconques, on peut faire passer le tissu par l'appareil décrit ou par un appareil analogue et ensuite par un second appareil analogue ou identique disposé en ligne par rapport au premier, ou bien on peut faire passer le tissu deux fois par le même appareil.
La longueur des parties rectilignes des bandes devra suffire pour permettre au tissu mouillé de se fixer dans son état rétréci avant de quitter les bandes. Par exemple si la vitesse des bandes dans leur partie rectiligne est de 20 mètres par seconde environ, la longueur des bandes d'un centre à l'autre devra être de 762 mm. Pour une vitesse de 40 m/sec cette lon gueur sera de 1524 mm. Bien entendu les vitesses des bandes devront être coordonnées.
Il est possible d'utiliser des formes de largeurs différentes, mais toujours inférieures à la largeur des bandes, avec les mêmes bandes pour traiter des tis sus tubulaires à diamètres de tube différents.
Dans la variante de l'appareil représentée à la fig. 8, le tissu est tiré d'entre les bandes 10 et 12 à travers un four 68 à l'aide de rouleaux massifs 70 et 72 ayant une vitesse circonférentielle égale à la vitesse linéaire des parties rectilignes des bandes 10 et 12. Le four 68 est chauffé par des chauffages élec triques 71 à une température allant du point d'ébul lition de l'eau jusqu'à 1500 C ou plus, suivant la température de détérioration du fil dans lequel est confectionné le tissu. Des températures entre 139 et 1500 C peuvent être considérées comme étant satis faisantes en général.
Il a été trouvé, toutefois, que des résultats ex ceptionnels peuvent être obtenus en chauffant et séchant le tissu alors qu'il se trouve entre les bandes. Ceci est effectué avantageusement en chauffant les bandes en entourant celles-ci entièrement ou partielle ment d'un four.
Il a également été trouvé qu'il peut être dési rable de réduire l'arc des bandes aux changements de direction de celles-ci suivant les conditions. Ceci est dû à la tendance de l'étirage des surfaces extérieures aux parties courbes d'une bande de se transmettre partiellement à la partie rectiligne à chaque extrémité de la partie incurvée et de diminuer par conséquent dans les parties voisines d'une partie courbe, de sorte que l'étirage proportionnel de la bande à l'extrémité de chaque partie courbe d'extension sera inférieur à l'étirage près du centre d'une telle partie courbe.
Il en résulte que si l'arc de la courbe est petit, le plein étirage au centre peut être éliminé et la vitesse de la surface extérieure entière de la bande à l'endroit de son changement de direction en est réduite. Par conséquent, si une bande est amenée à un rouleau tel que celui désigné par 14 à un angle suffisam ment petit par rapport à la surface supérieure hori zontale de la partie épaissie d'un élément de forme tel que celui désigné par 32, de façon que la ligne du contact initial de la bande avec le rouleau se trouve près de la ligne du contact initial du tissu avec la bande,
la vitesse de la surface extérieure de la bande à la ligne du contact initial avec le tissu peut être inférieure à sa vitesse lorsqu'elle est amenée au rouleau à un angle plus grand. Ce principe a été uti lisé en prévoyant des moyens amenant les bandes à des angles petits là où des vitesses plus petites seront efficaces et où des tensions excessives pro voquent une usure excessive des bandes et en pré voyant des moyens pour modifier l'angle d'amenée des bandes au rouleau dans les cas où des vitesses différentes des bandes aux lignes de contact initial avec le tissu sont
désirées lorsqu'on traite des tissus qui ont subi un étirage indésirable plus ou moins grand lors d'un traitement précédent.
Il a également été trouvé que les vitesses varia bles des bandes dans leurs parties courbes et dans leurs parties rectilignes peuvent être utilisées pour obtenir un réglage à la fin du traitement où une compression longitudinale excessive du tissu qui peut quelquefois résulter de l'action exercée par les ban des peut être réduite si cela est désiré.
La forme d'exécution représentée aux fig. 9 à 22 comprend une bande 80 semblable à la bande 10 et une bande 82 semblable à la bande 12 mais s'éten dant au-delà de l'extrémité de sortie de la bande 80 pour des raisons indiquées ci-après. L'épaisseur des bandes 80 et 82 est de 3,175 mm. Dans certains cas, l'une ou les deux bandes peuvent être du type in diqué en 82a à la fig. 23, c'est-à-dire être munies d'orifice 82b les traversant.
Les bandes 80 et 82 sont entourées d'un four 83 exception faite d'une ouverture d'entrée 83a destinée à recevoir un tissu tubulaire 84 sur une forme 85 après que le tissu ait passé entre des boîtes à vapeur 86 et 87 sembla bles au boîtes à vapeur 56 et 57, et à l'exception des extrémités plus éloignées des bandes qui font saillie par une ouverture 89 de l'extrémité avant du four 83. Ce dernier peut être chauffé par des chauffages électriques 90 pour chauffer les bandes de façon que celles-ci sèchent et tendent à fixer le tissu humide lorsqu'il est comprimé entre leurs parties rectilignes.
La partie des bandes faisant saillie hors du four leur permet d'effectuer leur changement de direction dans une atmosphère froide, ce quia pour résultat de permettre une utilisation plus longue des bandes et sert en outre à d'autres buts qui seront décrits plus loin.
Un rouleau d'entraînement 93 ayant un diamètre de 76,2 mm et qui est entraîné par une source ap propriée actionne la bande 80, et un rouleau d'en traînement 95 analogue, tournant à la même vitesse que le rouleau 93, entraîne la bande 82. A leur ex trémité d'entrée les bandes 80 et 82 passent autour de rouleaux libres 97 et 98, respectivement. Ces rou leaux libres ont un diamètre de 25,4 mm. La distance séparant les axes des rouleaux 93 et 97 est de 2083 mm et la distance séparant les axes des rou leaux 95 et 98 est de 2388 mm. Afin d'empêcher les rouleaux 97 et 98 de se courber, chacun est muni d'un bloc palier 99 en bronze graphité fixé au cadre à l'aide de boulons.
Pour régler l'étirage des bandes lors de leur pas sage autour des rouleaux 97 et 98 et pour contrôler la vitesse extérieure des bandes aux lignes de con tact avec le tissu, des rouleaux libres 100 et 101 sont disposés à l'arrière des rouleaux 97 et 98, ces rouleaux libres 100 et 101 ayant de préférence un diamètre de 25,4 mm et étant réglables pour varier l'angle d'arrivée des bandes sur les rouleaux 97 et 98, respectivement, par un mouvement qui n'affectera pas la tension des bandes.
A cet effet, et comme on le voit plus particulièrement en fig. 21, un palier circulaire 102 à chaque extrémité du rouleau 100 suit la surface supérieure 104 d'un organe de réglage 105, et un palier circulaire 107 à chaque extrémité du rouleau 101 suit la surface inférieure 108 d'un organe de réglage 109. Les surfaces 104 et 108 sont conformées comme représenté de manière à assurer que la bande 80 sera à tout moment maintenue ten due entre les rouleaux 93, 100 et 97 et que la bande 82 sera à tout moment maintenue tendue entre les rouleaux 95, 101 et 98.
Le réglage de la position des rouleaux 100 et 101 le long des surfaces 104 et 108, respectivement, est accompli par deux dispositifs, un de chaque côté des bandes 80 et 82, chacun de ces dispositifs comprenant deux blocs 111 et 112 pré sentant des ouvertures 113 et 114 à travers lesquelles passent respectivement les rouleaux 100 et 101. Dans chaque dispositif une tige<B>118</B> ayant un filet à gauche 119 supérieur et un filet à droite 120 in férieur s'étend à travers les blocs 111 et 112, res pectivement, ces filets engageant des filets intérieurs correspondants dans ces blocs. Le centre de la tige 118 est monté rotativement dans une douille 122 à l'extrémité d'une tige 124 montée à glissement dans une douille 125 et susceptible d'être fixée en place par une vis de blocage 126.
Chaque tige 118 est en traînée en rotation par une roue à chaîne 128, ces roues 128 étant reliées par une chaîne 129 et com mandées par des poignées 130. Les rouleaux 100 et 101 sont représentés dans la fi-. 21 dans une po sition extrême pour illustrer plus clairement le mé canisme. Généralement ces rouleaux seront dans des positions se trouvant entre les deux positions indi quées pour chacun en traits interrompus dans la fig. 22. Dans cette dernière figure les rouleaux sont indiquées en traits pleins dans des positions inter médiaires de celles indiquées en traits interrompus.
La vitesse à laquelle les bandes 80 et 82 feront avancer le tissu diminuera lorsqu'on déplacera les rouleaux 100 et 101 depuis la position en traits interrompus à droite dans la fi-. 22 vers la position indiqués en traits pleins dans des positions inter- même figure, ce déplacement ayant pour effet de faire engager les rouleaux 97 et 98 par la bande à un angle qui va diminuant et par conséquent pro voquant une tension plus petite et un étirage moindre de la bande dans ses parties courbes. Le boîtier du four est muni d'une fente 130a permettant le mouve ment de la tige 118.
Les rouleaux 97 et 98 sont logés dans les or ganes de réglage 105 et 109, respectivement. Les or ganes 109 sont fixés au cadre alors que chaque organe 105 est porté par un organe de support 131 réglable verticalement sous la commande d'une tige filetée 131a pouvant tourner dans un bloc 131b sous l'ac tion d'une poignée 131c après desserrage de la vis de blocage 126 pour permettre de modifier la position relative des rouleaux 97 et 98 (et des organes 105 et 109) pour l'adaptation à différentes épaisseurs du tissu.
La partie opérative rectiligne de la bande 82 est supportée par une série de rouleaux 132 montés rotativement sur des arbres 134 traversant des fentes inférieures verticales 135 ménagées dans des pièces latérales 136 et maintenus individuellement en posi tion appropriée par des écrous 138. La partie rec tiligne opérative de la bande 80 est pressée contre la bande 82 par le poids d'une série de rouleaux 142 montés à rotation sur des arbres 144 se déplaçant librement dans des fentes verticales supérieures 145 ménagées dans les pièces latérales 136.
Le rouleau 142 le plus à droite dans la fig. 9 est pourvu de moyens de réglage pour maintenir la bande dans une position opérative inférieure lorsque des tissus minces sont traités. Ces moyens sont constitués par des vis 146 susceptibles d'être réglées pour effectuer une poussée vers le bas sur l'extrémité de l'arbre 144 de ce rouleau lorsque cela est désiré.
La forme 85 est semblable à la forme 28 de la première forme d'exécution sauf qu'elle est plus étroite et a des angles de 30,) avec l'horizontale aux parties rejoignant les bandes. A part cela elle s'étend seulement partiellement entre les parties rectilignes des bandes et se termine à une ligne 146a au-delà de laquelle les rouleaux 142 servent à presser l'une contre l'autre les parties rectilignes des bandes pour que celles-ci compriment le tissu entre elles.
La par tie de gauche dans les fig. 9 et 20 a la forme illustrée dans cette dernière figure pour conduire le tissu sur la partie opérative de la forme sans heurts. et sous contrôle. Il est à noter que la dimension périphéri que transversale de la forme est toujours la même et pour toutes les parties de la forme dès que le tissu entre en contact avec la bande et, dans l'exemple illustré, déjà bien avant.
Les petits espaces entre la forme 85 et les bandes 80 et 82 et vers la gauche (fig. 22) du plan, passant par les axes des rouleaux 97 et 98 tendent à faciliter une compression longi tudinale contrôlée du tissu sans le plisser avant qu'il soit comprimé transversalement entre les parties rec tilignes des bandes. En quittant la forme les parties du tissu s'étendant le long des bords de la forme s'aplatiront vers l'extérieur de chaque côté des par ties du tissu placées sur le dessus. et le dessous de la forme de sorte que le tissu s'étendra encore de 0,8 mm latéralement entre les bandes. Il n'y aura donc ni étirage ni compression en largeur et il n'y aura pas de formation de plis.
Les bords de la partie mince de la forme 85 sont arrondis.
Des organes de guidages; annulaires 152 montés sur les rouleaux 93 et 95 ainsi que 97 et 98 empê chent tout glissement latéral des bandes sur ces rou leaux. Ces organes de guidage sont de préférence montés à glissement sur leur rouleau respectif et sont retenus chacun en place au bord d'une bande de largeur quelconque par des vis d'arrêt 154.
Un mouvement latéral de la forme 85 est empê ché par une paire de roulements à billes 155 (fig. 19 et 20) s'appuyant contre le tissu au bord de la partie initiale plus épaisse de la forme et maintenus en place par des tiges 156, montées à glissement dans des douilles 158 et pouvant être fixées dans ces dernières par des vis de blocage 159 de façon à empêcher toute entrave frictionnelle lors du passage du tissu sur la forme.
Le tissu 84 qui sort de dessous la bande supé rieure 80, lorsque cette dernière tourne autour du rouleau 93, à l'état resserré latéralement et com primé longitudinalement continue sur la bande 82 et vient s'enrouler autour d'un cylindre 159 (fig. 13, 14) au-dessus de la bande 82 pour former une ensou- ple 160 qui continuera d'être entraînée en rotation par la bande 82 à une vitesse périphérique égale à la vitesse linéaire de la bande 82.
Les. extrémités du cylindre 159 sont montées à glissement à l'aide de roulement à billes 161 dans des, fentes 162 ouver tes vers le haut (fig. 9), ménagées dans des organes de guidage 164.
Lorsque le tissu, en sortant de dessous la bande 80, est resserré longitudinalement à la mesure dési rée, les organes de guidage 164 peuvent être dans la position indiquée en traits pleins à la fig. 9, dans laquelle l'ensouple qui est formée est entraînée par la partie rectiligne supérieure de la bande 82.
Dans des cas où une compression longitudinale légèrement excessive, due, par exemple, à des variations d'hu midité et de température, a été effectuée par l'appa reil décrit, les organes de guidages 164 peuvent être déplacés de la position indiquée en traits pleins à la position indiquée en traits interrompus dans la fig. 9 ou dans une position intermédiaire, de sorte que l'ensouple qui est formée entre en contact avec la partie de la bande 82, là où cette dernière tourne autour du rouleau 95 à une distance plus ou moins grande de la partie rectiligne de la bande où l'étirage et la vitesse de la bande est supérieure à la vitesse de la bande,
à la ligne de contact avec le rouleau indiquée en traits pleins. Cette partie de la bande fera donc tourner l'ensouple qui se forme à une vitesse périphérique supérieure à celle à laquelle le tissu quitte les bandes 80, 82, et exercera donc une légère tension longitudinale sur le tissu qui pourra compenser l'excès de compression.
A cet effet, les organes de guidage sont montés à pivotement sur les extrémités de l'arbre 165 du rouleau 95 et sont montés de façon réglable sur un bras 166 pivoté en 167 et maintenu dans la posi tion réglée par une vis<B>168.</B> On obtient, au moyen des appareils décrits, un type exceptionnellement désirable de tissu tricoté tubulaire aplati resserré longitudinalement et com primé transversalement sans modification de son extension latérale.
Ces facteurs donnent une élasticité longitudinale et transversale très appréciée, les mail les sont plus courtes et le fil est aplati hors de sa section normalement circulaire et toutes ces carac téristiques sont fixées dans le tissu par la chaleur et la pression auxquelles ce dernier est soumis. La tendance du tissu de se rouler est largement réduite, la facilité de fabrication de pièces d'habillement à partir de ce tissu est augmentée et le confort au por ter de pièces d'habillement est également amélioré.
Les arbres<B>171</B> et 165 respectivement des rou leaux d'entraînement 93 et 95 sont montés de façon réglable par des mécanismes<B>173</B> et<B>175</B> pour régler la tension des bandes. Le rouleau 93 est entraîné par un moteur électrique 176 par une chaîne 177 agis sant sur des roues à chaîne 178 et 179 et le rouleau 95 à partir du rouleau 93 par une chaîne 180 agis sant sur des roues à chaîne<B>181</B> et 182. La chaîne 177 est maintenue tendue par une roue à chaîne libre 185 portant un pivot 186 pouvant glisser dans une fente 187 d'un support 188 et maintenu en toute position réglée par un écrou d'arrêt 190. Des moyens analogues sont prévus pour maintenir tendue la chaîne 180.
L'appareil entier est monté sur des rou lettes 195 de sorte qu'il peut être déplacé pour rece voir des tissus tubulaires venant de traitements variés.