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Support pour articles d'habillement.
La présente invention concerne d'une façon géné- rale les supports pour articles d'habillement, notamment pour suspendre et exposer des vêtements, cravates, pochet- tes, écharpes et autres articles.
Un inconvénient des supports utilisés jusqu'à présent était le temps prolongé qui était nécessaire pour régler la position de l'article sur ces supports.
Un autre inconvénient de ces supports résultait de l'absence d'organes convenables sur ou dans ces supports pour empêcher l'article d'habillement de se déplacer et d'être plissé ou écrasé pendant que le support et son arti- cle étaient suspendus et transportés d'un endroit à un autre, par exemple après un blanchissage, un nettoyage ou
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un pressage, ou au cours du trajet.
L'invention a pour but de créer un support effi- cace, pratique, économique et simple qui supprime les inconvénients sus-mentionnés, ainsi que d'autres. Elle vise aussi à créer un support sur lequel un article d'ha- billement peut être posé avec le maximum d'aisance et en un temps relativement court. 'Eh outre, l'article d'habille- ment, tel par exemple qu'une jupe, un pantalon, une'cravate, etc.. peut être supporté sur ce dispositif sans que l'arti- cle reçoive des faux-plis pendant qu'il est suspendu. Le support est notamment constitué par un corps comportant un élément faisant saillie vers l'intérieur qui est articulé au corps et qui peut être pivoté vers l'extérieur pour ménager un espace pour faire glisser la partie formant boucle de l'article sur ledit élément.
Le support de vê- tement maintient le vêtement posé sur lui d'une façon sure, sans nécessiter des dispositifs supplémentaires de serrage, qui se dérangent souvent ou laissent des marques qui les rappellent sur le vêtement. L'invention prévoit un passa- ge entre les sections du support en permettant de faire glisser ou passer l'article plié suspendu à travers ce passage et sur les sections de support. Au moins une sec- tion de support est munie d'organes de serrage pour empê- cher l'article de glisser ou de se plisser sur le support.
Les buts et caractéristiques de l'invention qui viennent d'être énoncés, ainsi que d'autres ressortent clairement de la description détaillée qui suit de modes de réalisation préférés de l'invention représentés dans les dessins annexés, qui n'ont toutefois pour rôle que d'illustrer l'invention sans la limiter, car de nombreu- ses modifications peuvent être réalisées sans sortir de son cadre.
Dans les dessins annexés :
La fig. 1 représente un support d'article d'ha- billement établi conformément à l'invention.
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La fig. 2 est une coupe du support, un article suspendu à , 1 état Plié sur ce support étant représenté en traits mixtes.
La fig. 3 est une coupe à plus grande échelle du support constnuit suivant un mode de réalisation de l'invention.
La fig. 4 est une coupe à plus grande échelle d'une partie analogue du support construite selon une variante.
La fig. 5 est une vue analogue à la fig. 1, montrant un support suivant une autre construction.
La fig. 6représente un support de vêtement éta- bli selon l'invention et particulièrement approprié à être utilisé dans des malles.
La fig. 7 représente un autre type de support destiné à être utilisé dans des malles. '
La fig. 8 est une coupe suivant la ligne 8 - 8 de la fige 7.
La fig. 9 représente un type de support conforme à l'invention utilisable pour suspendre des cravates, po- chettes, écharpes, etc..
La fig. 10 illustre une application du disposi- tif représenté dans la fig. 9.
La fige 11 montre une autre application du dispo- , sitif représenté dans la fig. 9.
La fig. 12 est une coupe suivant la ligne 12-12 de la fig. 11.
La fige 13 représente un ratelier composé d'une série de supports individuels d'un type analogue à celui représenté dans les figs. 9 à 12.
La fig. 14 est une coupe suivant la ligne 14-14 de la fig. 10.
La fig. 15 représente une variante de l' invention.
Dans la fige 1, 20 désigne d'une façon générale le corps d'un support destiné à suspendre et/ou supporter
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des articles d'habillement, tels que costumes, robes, man- teaux, jupes, etc.. Le support 20 peut comporter des barres porte-épaules 22, 24 inclinées convergeant à leur partie supérieure à laquelle est assujetti un crochet ou un piton 26. Une barre 28 peut être reliée aux extrémités libres des barres 22, 24. Au-dessus de la barre 28, à une certaine distance de celle-ci, on peut prévoir une autre barre plus courte 40.
Des bras de support 42 et 44 sont placés entre les barres 28 et 40 ; de ces bras est de préférence notablement plus long que l'autre, afin de per- mettre de glisser un article d'habillement, tel qu'un pantalon sur le plus long bras, puis de le ramener en place entre les deux bras. Le bras ou section 42 est fixé à une extrémité au support d'épaule 22 et le bras ou sec- tion 44 est fixé à une extrémité au support d'épaule 24.
Les deux sections 42,44 sont sensiblement à l'alignement et sont séparées par une ouverture ou passage 43 formant une entrée. Ces bras ont leurs bords supérieurs de pré- férence effilés; ils sont inclinés de leurs extrémités intérieures vers leurs extrémités extérieures suivant un angle notablement inférieur à 30 par rapport à l'horizon- tale, qui est de préférence de 10 à 15 .
Les éléments de support d'épaules 22,24 sont naturellement utilisables pour supporter un vêtement, une robe ou un objet analogue par les épaules de la manière habituelle. Les éléments 42,44 sont utilisés pour sus- pendre et supporter de façon satisfaisante un pantalon, une jupe ou un autre objet pouvant être plié. A cette fin, l'objet devant être suspendu est replié sur lui-même pour former une ouverture sensiblement tubulaire 23 (fig.
2) près de son pli 25. A cet état replié, l'objet 21 est amené sur le bras 42 par le passage 43, le bras 42 entrant dans l'ouverture 23 de l'article replié 21. Après que l'article a été passé sur toute sa argeur par l'ouverture 43, il est déplacé dans la direction opposée pour être
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aussi supporté par le bras 44. Les bras 42,44 étant de préférence effilés, l'article replié se coince sensible- ment entre chaque barre 28,40 et les bras 42,44, de sorte que cet article est supporté principalement à ses bords extérieurs et repose très légèrement sur les parties restantes des bras 42,44.
On constate que l'article se trouve suspendu aux bras 42,44 sous un état lisse sensiblement plat sans faux-plis ou formation de plis permanents.
Si on le désire (et ceci est suggéré si le sup- port doit être utilisé pour transporter des articles d'un endroit à un autre, par exemple de chez le tailleur à chez l'usager, ou pour les voyages), or/peut prévoir des organes de serrage ou de friction sur les éléments de sup- port dépaules 22, 24, et/ou les bras de support 42,44.
Ces organes sont indiqués d'une façon générale par 32 dans la fig. 1. Une forme de réalisation des organes 32 est représentée dans la fig. 3 et indiquée par 32'. Dans ce cas, on a prévu des fentes espacées 34 dans lesquelles les pièces saillantes 32' sont emboîtées. Ces pièces 52' sont faites en toute matière convenable, comme par exemple en caoutchouc, feutre, matière plastique, etc.. Une autre forme de réalisation des organes de friction est représen- tée dans la fig, 4, dans laquelle au lieu de prévoir des fentes pour les organes de retenue 32, de petites bandes 36 de la même matière peuvent être collées ou fixées autrement sur la surface des éléments.
Ces pièces 32' ou 36 constituent en outre des organes amortisseurs pour l'article devant être supporté et empêchent que le support produise des impressions ou déformations dans cet article par suite du poids de ce dernier.
Le supportreprésenté dans la fig. 1 est cons- titué par une série de pièces assemblées. Dans la fig. 5, le support est illustré comme étant fait en une seule feuille de matière, comme par exemple par estampage.
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Les ondulations ou fentes 50 forment des nervures 51 qui freinent le glissement de l'article suspendu.
La fig. 6 montre l'application de l'invention à
51 un support/destiné à être utilisé dans une malle. Ce support comporte les bras habituels 52, 54 auxquels le support proprement dit est suspendu. Ces bras 52,54 sont supportés par des barres prévues dans la malle (non repré- sentées). On peut établir ce support suivant les formes de réalisation représentées dans les figs. 1 et 5.
La fig. 7 représente une autre forme de réalisa- tion 56 de l'invention, dans laquelle le support est établi avec une seule pièce de fil métallique 58 et est adaptable pour être utilisé dans une malle. Le fil 58 est recourbé pour former les prolongements 57, courbés en 61, pour venir en prise avec les barres de support de la malle (non représentée) d'une manière ordinaire. Le fil métal- lique 58 est en outre recourbé pour former les sections de barres supérieure et inférieure 63, 65 correspondant respectivement aux barres 28, 40 de la fig. 1, ainsi que les sections de support intermédiaires 67, 69 correspondant respectivement aux bras 42,44 de la fig. 1.
Les organes de freinage ou friction 59 peuvent être constitués par des anneaux fendus 60 en matière convenable, posés sur le fil métallique dans des fentes 62 de ce fil, après la conformation de ce support, ôu bieh des organes analogues peuvent être posés sur le fil métallique avant la conforma- tion de ce dernier pour établir le support.
Il est évident que les formes de réalisation de support représentées dans les figs. 1 et 5 peuvent être fabriquées en toute matière convenable et peuvent être établies en fil métallique.
Les formes de réalisation du support représentées dans les figs. 9 à 14 sont de préférence estampées, découpées, conformées ou fabriquées autrement avec toute matière en feuille convenable, telle que cellulose, caout-
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chouc, fibre, papier, carton, métal, celluloïd, matière plastique, etc.., ou bien elles peuvent être fabriquées par le procédé de moulage ou faites avec du fil métallique.
Ces types de support sont particulièrement appro- priés à la suspension d'articles, tels par exemple que les cravates, pochettes, écharpes, etc.. Le corps désigné par 64 comporte les sections ou bras transversaux de préférence dentés 70, 72 séparés par l'espace 71 et formés dans la fente rectangulaire. Les dents ou dentelures de scies sont représentées en 74. Ces sections ou bras sont de préférence effilés vers leurs extrémités libres. L'espace 71 ménage un passage de communication entre les ouvertures 68,69.
Le sommet du dispositif est de préférence conformé en cro- chet, comme indiqué en 66; ce crochet s'étend sur une courbe de plus de 1800 depuis le corps et son extrémité revient en arrière vers le corps pour faciliter la sus- pension du dispositif, par exemple sur une barre à crémail- lère d'exposition ou sur une saillie appropriée (non représentée). Une fente 76 peut être prévue pour une fin expliquée ci-après.
Dans le support d'une cravate N (figs. 10 et 14), elle est repliée sur elle-même et la partie pliée en boucle L de cette cravate est glissée à travers le passage 71 avec le plus long bras 70 passé entre les deux couches Nt, N" au pli de la cravate. Après avoir passé la cravate sensiblement sur toute sa largeur à travers l'ouverture 71, elle est ensuite déplacée transversalement en sens contraire, de façon qu'elle soit maintenant supportée par les deux bras 70, 72; comme le montrent clairement les figs. 10 et 14.
Afin d'utiliser le dispositif pour supporter une pochette ou une écharpe H, sa partie supérieure (qui a été précédemment plissée, par exemple triangulairement) est enfilée à travers les ouvertures 68,69 et 76 (figs.
11, 12). Ceci peut être effectué en faisant passer la
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pochette à travers l'ouverture 71 et en enfilant ensuite le coin 78 de la pochette à travers l'ouverture 76.
Le bord supérieur incliné des organes de support coopère avec le bord inférieur espacé vers le bas sur lequel le vêtement passe pour supporter un article d'habillement sans formation de faux-plis appréciables.
En effilant le bord supérieur en combinaison avec un bord inférieur séparé sur lequel l'article passe, l'in- vention ménage une liberté suffisante dans la partie cen- trale où des faux-plis de ce genre ne se produisent par suite pas. L'article d'habillement est de préférence supporté à ses bords extérieurs extrêmes sur les bords inclinés des organes de support, comme le montrent les dessins.
Comme le montre la fig. 13, une série de ces dispositifs peuvent être disposés en une rangée pour for- mer un ratelier 80 muni d'un seul organe de suspension 82, ce dispositif comportant les ouvertures 84,85 avec un passage de communication 87 espaçant les organes de support 86,88, qui peuvent présenter les dents 74. Des fentes 90 servant à un usage analogue à celui de la fente 76 peu- vent être prévues.
Les bras dirigés vers l'intérieur qui supportent la jupe, le pantalon ou la cravate peuvent présenter une longueur égale ou inégale, ou bien on peut ne prévoir qu'un bras unique dont l'extrémité libre est espqcée du corps du support pour permettre de faire glisser l'article sur ce bras.
Le sommet du dispositif représenté dans les figs. 9 à 14 peut être conformé en crochet comme indiqué en 95 (fig. 15). Cette partie en crochet 95 est recourbée ou conformée ou placée de façon à former sensiblement un angle de 90 avec le plan du prolongement 96 de la partie res- tante du dispositif au point indiqué en 97.
Le décalage du crochet 95 a pour but de placer le support lorsqu'il
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est suspendu sur un ratelier 98 de telle façon que l'arti- cle N supporté par lui soit suspendu vers le bas suivant une ligne droite depuis le ratelier. Il est préférable que cet angle soit légèrement inférieur à 90 par rapport au plan de la partie prolongée 96, pour que cette dernière agisse alors comme une butée latérale contre la face adja- cente du râtelier et tende à maintenir le support dans cette position suspendue droite lorsque l'article, tel qu'une cravate N, est placé sur lui. La tendance est de . pousser la face intérieure 96' dé la partie prolongée con- tre la face adjacente du ratelier 98.
L'ouverture 99 formée par le crochet 95 est moins large que l'épaisseur du râtelier 98 et le crochet se blo- que en conséquence à force autour du ratelier lorsqu'il est posé sur ce ratelier comme représenté dans la fig. 15.
Etant donné que la matière dont le support 25 est fait e st de préférence élastique, le crochet 95 cède comme indiqué par la flèche 100, de sorte qu'il glisse par dessus le râtelier 98.
Il ressort de la description qui précède et des dessins que l'invention crée des dispositifs simples, pratiques et peu coûteux pour l'usage envisagé. Il est cependant bien évident que de nombreuses modifications et variantes peuvent être faites sans (sortir du cadre de l'invention.
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