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"DISPOSITIF DESTINE A ABSORBER L'ENERGIE CINETIQUE"
On connaît, pour absorber l'énergie cinétique, par exemple pour absorber des efforts se produisant par à-coups sous formes de charges da compression ou de traction., des dispositifs dans lesquels la. charge est absorbée par un certain nombre d'éléments. coopérant avec des surfaces en forme de coins ou des surfaces. de friction.
On a. utilisé des systèmes, de ce genre,. par exemple dans les dispositifs de poussée: et de traction pour véhicules,, et en particulier pour des amortisseurs à friction. Dans tous les dispositifs connus de ca genre,les corps en forme de coins ou
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corps de friction étaient disposés de façon que la charge ne soit d'abord absorbée que par un seul corps de ces corps, puis qu'elle soit transmise ensuite aux autres corps de ce genre montés en 'série.
En conséquence, ces dispositifs connus ne pouvaient absorber qu'une charge limitée et il était en particulier impossible d'augmenter la charge en augmentant le nombre des corps cunéiformes, parce qu'une telle augmentation se manifestait simplement par un allongement du trajet de freinage ou de l'action d'amortissement, tandis que la charge maximum dépendait de la force absorbée par les premières surfaces de friction.
L'invention a pour objet un dispositif pour absorber l'éner- gie cinétique , dispositif dans lequel la charge est absorbée par un certain nombre d'éléments, mobiles coopérant avec des sur- faces cunéiformes ou surfaces de. friction et, pour supprimer les inconvénients décrits des dispositifs connus de ce genre, elle consiste essentiellement à disposer les corps cunéiformes de telle façon que la charge s'exerce au préalable sur un assez grand nombre de ces corps faisant partie du dispositif, et qu'elle soit absorbée, par l'intermédiaire de corps conjugués correspon- dants, également cunéiformes, par friction et'par des efforts de réaction s'annulant réciproquement.
Les efforts qui agissent sur le dispositif sont donc préalablement divisés par un plus grand nombre de corps en forme de coins, puis absorbés par les surfaces cunéiformes, surfaces qui sont faites de préférence sans enrayage automatique. Avec un dispositif de ce genre, on réussit à augmenter directement la charge maximum par una augmentation du nombre de pièces cunéiformes que la charge atta- que en premier lieu, et le trajet de freinage peut en outre être augmenté simultanément par le montage en série d'un nombre approprié d'autres corps de même forme..
Suivant l'invention, on peut, de préférence, donner aux pièces cunéiformes une forme
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ou une disposition telle que la chaîna agisse entièrement dans le sens de l'axe de toutes ces pièces ou d'une partie essentielle de celles-ci. En conséquence, suivant l'invention, on fait agir au préalable, pour absorber la. charge,, un certain nombre de pièces cunéiformes montées parallèlement à la direction de l'effort de traction.
On peut appliquer avantageusement l'invention en. mentant las pièces cunéiformes: deux à deux,, les unes en. face des autres dans la direction de la charge, le montage deux k deux signifiant, non pas que le. nombre total des pièces. en ques- tion est toujours un nombre pair,, mais qu'à une pièce cunéiforme., subissant une action primaire,, correspond toujours au moins une pièce, conjuguée cunéiforme,, subissant une action secondaire. Le nombre des pièces primaires cunéiformes peut âtre, relativement au nombre des pièces, secondaires, dans le rapport n :n + 1 ou inversement.
D'autre, part, on peut imaginer aussi d'autres modes. de réalisation de l'invention.dans lesquels les pièces secon- daires cunéiformes sont remplacées en partie par des surfaces. d'application cunéiformes fixes.. Pour limiter ou amortir la mouvement du mécanisme cunéiforme, un ou plusieurs corps cunéi- formes peuvent être soumis, suivant l'invention, à. l'action de garnitures intérieures élastiques. ou à ressort, montées avanta- geusement à l'extrémité du chemin de travail parcouru par les: corps cunéiformes. Cette disposition des garnitures intérieures élastiques ou des ressorts a l'avantage que ces garnitures, ou ressorts n'ont à absorber que le faible effort final du mécanisme cunéiforme.
Toutefois, il est évident qu'il est également possi- ble,. suivant l'invention, de monter les garnitures, intérieures élastiques, ou à ressort à l'extrémité d'une partie du chemin de travail des corps cunéiformes. En outre, lorsqu'un certain réglage de la charge ou un débrayage ou arrêt temporaire du mécanisme cunéiforme est indispensable, l'invention peut encore être
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complétée par un verrouillage deorps cunéiformes à l'extrémité de leur chemin de travail ou d'une partie de leur chemin de tra- vail, au moyen de dispositifs d'arrêt débrayables. Les dispositifs d'arrêt peuvent être montés en avant ou en arrière des garnitures intérieures élastiques ou à ressort.
Ils peuvent être constitués individuellement par des vis, clavettes tournantes, plaques tournantes en forme de coins, disques excentriques ou chevilles ou-clavettes plates, et ils sont disposés avantageusement de façon que leur effort de traction- en coin agisse sur le mécanisme cunéiforme dans le sens d'un montage en séria ou d'un montage en parallèle. Il est ainsi possible d'obtenir un serrage énergique du mécanisme cunéiforme sur un grand trajet au moyen d'efforts, relativement petits.
L'invention peut être appliquée dans les domaines les plus divers de l'industrie, ainsi qu'on l'expliquera plus loin en se référant aux exemples de réalisation représentés dans les dessins.
Un exemple particulièrement préféré pour l'application de l'in- vention consiste dans les étais ou étançons en fer pour galeries de mines, le dispositif cunéiforme qui fait l'objet de l'invention pouvant être utilisé pour freiner le mouvement de l'étançon intérieur cunéiforme. Comme cet étançon intérieur cunéiforme est également exposé à de grands efforts par suite des grands afforts que la mécanisme cunéiforme peut absorber, l'invention vise aussi les propositions les plus diverses pour établir les étançons. intérieurs cunéiformes et le cas échéant aussi les étais exté- rieurs de ces étançons de galeries de mines,, de façon qu'ils soient particulièrement robustes et résistants.
Par exemple, suivant l'invention, l'étançon intérieur cunéiforme: peut être fait en forme de caisson et posséder, à l'intérieur, des éléments de renforcement qui travaillent à. la traction.. Suivant l'inven- tion, ces renforcements de¯la section de l'étançon intérieur en
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forme de caisson de l'étai de galerie de mine sont disposés dans une direction qui diffère de celle de l'effort principal.
D'autre part, suivant l'invention, on peut obtenir aussi une meilleure répartition des efforts qui agissent sur la section du caisson de l'étançon intérieur cunéiforme en ne disposant les surfaces de friction de l'étançon intérieur que sur une partie du profil de l'étançon;, par' exemple, l'étançon intérieur peut être constitué par plusieurs, par exemple doux. profilés., assemblés de façon à produire une section polygonale.
Suivant l'invention, l'étançon extérieur peut être constitué par un fer en U ayant des ailes, latérales dont les arêtes extérieures sont renforcées par des accumulations spéciales de matière;'-.. Par exemple, suivant l'invention, la section des ailes latérales du profilé peut aller en augmentant vers l'extérieur, ou bien ces ailes latérales peuvent aussi avoir une section semblable à celle d'un profilé, par exemple une section en T. En outre,, suivant l'invention, les arêtes du fond. de la-gouttière peuvent âtre renforcées par des bourrelets intérieura et/ou par des bourrelets extérieurs..
Enfin, il est avantageux de faire le fond de la gouttière en forme de toit et, suivant l'invention,: il est éga- lement possible de: faire un étançon intérieur constitué par le même profilé ou par un profilé analogue, en utilisant, pour cet étançon, un fer en U à ailes latérales et en limitant sa. forme de coin à des surfaces empêchant toute: charge:.. des. barreaux par des efforts horizontaux.
Aux dessins ci-joints,, on a représenté à titre d'exemples non limitatifs, des modes de réalisation avantageux de l'invention.
Dans le mode. de réalisation représenté en Fig. 1, la masse en mouvement qu'il s'agit de freiner agit sur un élément de pression 1 et* par l'intermédiaire des pièces cunéiformes. mobiles 5. et 4-, sur le support de frein fixe 2. L'élément de
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pression 1 est cunéiforme, à enrayage automatique ou non et, en descendant dans le support de frein 2, il provoque par consé- quent d'abord un déplacement, vers la droite, des pièces cunéi- formes primaires 4, dans le sens de l'axe horizontal des pièces 4.
Vis-à-vis des pièces cunéiformes 4 sont montées les pièces cunéi- formes secondaires 3, dont le nombre est n + 1 par rapport au nombre n des pièces cunéiformes 4. La force qui agit sur l'élément de pression 1 est annihilée par le mouvement relatif des pièces cunéiformes 3 et 4, par suite du frottement sur la base des pièces cunéiformes 4 d'une part, et des pièces cunéiformes 3 d'autre part, et sur les surfaces cunéiformes adjacentes les unes par rapport aux autres. Les efforts déviés dans la direction horizontale par la forme en coin de l'élément de pression 1 sont transformés partiellement par les pièces cunéiformes 3 en efforts de réaction qui s'annulent.
Toutefois, le nombre des pièces cunéiformes 3 peut aussi être égal à n - 1 par rapport au nombre n des pièces cunéiformes 4, les deux pièces cunéiformes 3 qui se tnouvent à l'extrémité du mécanisme cunéiforme étant faits en forme de surfaces d'application de coins fixes. Bans ce mode de réalisation de l'invention, on peut utiliser, à l'extraite du chemin de travail de toutes les pièces cunéiformes 3 et 4, une garniture intérieure élastique 9 pouvant être soumise le cas échéant à l'action d'un coin amovible. Entre l'élément de pres- sion 1 et les coins 4 peut encore être insérée, en outre, une garniture intérieure de forme correspondante destinée notamment à empêcher les pièces cunéiformes 4 d'être entraînées sur le trajet de l'élément de pression 1..
5 est un boulon de traversée portant des écrous 6 et servant d'arrêt pour le mécanisme cunéiforme, des ressorts 8 pouvant s'appuyer sur ces écrous. Dans ce mode de réalisation, toutes les pièces cunéiformes 3 'sont mobiles, de sorte que les ressorts
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8 sont encore montés à l'extrémité du chemin de travail du méca- nisme cunéiforme. On peut utiliser toutefois, au lieu des écrous 6, tout autre élément de fixation-quelconque, par exemple une. clavette ? ou des clavettes tournantes, des disques cunéiformes tournants ou des organes analogues. On peut en outre augmenter à volonté le nombre des garnitures intérieures 9 qui,, le cas échéant, peuvent aussi être utilisées, pour compléter les ressorts 8.
La paroi de freinage 20 a essentiellement une inclinaison correspondant à la conicité de l'élément de pression, de sorte que les efforts produits s'exercent sensiblement parallèlement à la direction de l'axe des coins 4. Des ferrures d'arrât 21, empochant tout déplacement non voulu du mécanisme cunéiforme, peuvent être appliqués d'une façon quelconque sur la paroi de freinage 20 et sur l'élément de pression 1. Des plaques de friction spéciales peuvent aussi être insérées entre 1 et 4 et entre 3 et 4, ainsi qu'entre S et 20.
Alors que la Fig. 1 repré- sente un dispositif servant à annihiler de l'énergie cinétique et dans lequel la charge produite se traduit par un effort de pression, le support à pression 1 peut aussi, comme cela est indiqué en pointillé, être prolongé au-delà. du support de frein 2, de façon qu'un effort de traction puisse agir sur l'oeilleton 22. Lorsque la conicité de 1 est à enrayage automatique, un ressort 27 peut servir de ressort de rappel pour 1. De même, l'élément à pression 1 peut aussi porter des éléments à pression corres- pondants, plaques ou supports, pour l'attaque de la force en mouvement. Des freins en nombre quelconque peuvent être montés sur le pourtour de 1. Un coin 5 peut aussi être relié à 20 de façon rigide ou amovible, pour que le mouvement du coin soit positif dans les deux sens.
Le mode de réalisation représenté en Fig. 2 montra l'appli-
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cation de l'invention* sous forme de corps à ressort, à la suspension d'un véhicule. 10 est la roue du véhicule, 11 est la boîte d'essieu, et 12 le châssis du véhicule, les effets obtenus étant sensiblement les mêmes que dans le mode de réalisation représenté en Fig. 1. Bien que la Fig. 2 montre un exemple de réalisation de l'invention dans lequel le nombre des coins pri- maires est 4 n + 1, il est évident que le mode d'application de l'invention,de la Fig. 1, peut aussi être réalisé avec toutes ses variantes dans ce cas également.
Dans cet exemple de réali- sation de l'invention, de même que dans tous les autres modes de réalisation, les ressorts peuvent aussi, le cas échéant, être des ressorts annulaires, tandis qu'il peut aussi être avantageux de faire fonctionner l'ensemble du dispositif de freinage dans un carter fermé, dans de l'huile ou de la graisse.
L'exemple de réalisation représentéen Fig. 3 montre l'ap- plication de l'invention à un dispositif de freinage. 13 est un plateau de frein tournant et 14 est un ruban de frein. Les pièces 22 à 25 désignent un système de leviers servant à transmettre l'effort de freinage 26, qui agit entre le ruban de frein 14 et le plateau tournant 13, par l'intermédiaire du mécanisme cunéi- forme constitué par les coins 3 et 4. Dans l'ensemble, il peut y avoir un nombre quelconque de ces freins sur le pourtour du plateau 13. Lorsqu'il s'agit de véhicules de voies ferrées ou de funiculaires, les freins peuvent aussi-, agir directement sur la voie, par exemple sur le câble, les rails, etc..
Un mode particulier d'application de l'invention est donné par le dispositif représenté en Fig. 4. Dans ce mode de réalisation, le sens du mouvement des corps cunéiformes de frei- nage 3 et 4 est dirigé, de la manière expliquée à titre de variante à. propos de la Fig.. 1, vers le centre du mécanisme cunéiforme, et le mouvement agit finalement sur le corps cunéi- forme 15, qui s'appuie par la surface 17 sur un coin monté dans
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une ferrure de support 18. Le sens de traction du coin 7 agit dans la direction de l'effort de traction en coin de la pièce cunéiforme- 15, de sorte que les coins 7 et 15 sont montés en série.
Entre le coin 7 et la pièce cunéiforme 15 peut être inséré en outre un organe élastique ou à ressort 16 qui amortit le mouvement du mécanisme cunéiforme 3, 4 ou qui en limite l'élasticité.
Dans le mode de réalisation de la Fig.. 5, les coins de freinage 3 et 4 sont également dirigés vers le centre, où ils sont arrêtés par un coin 19. Ce coin peut participer au travail du mécanisme cunéiforme, une garniture élastique 9 étant encore montée, par exemple, en arrière de ce coin. Le coin 19 peut être cunéiforme dans plusieurs plans et servir également à tendre le mécanisme cunéiforme 3, 4, en compensant les différences d'épais- seur, par exemple lorsque la charge agit d'abord, comme dans la Fig. 1, sur un élément cunéiforme 1 qu'il s'agit de mainte- nir fixé tendu sur différentes longueurs de garniture intérieure.
En outre, comme cela est indiqué en pointillé, le coin 19 peut agit aussi en le divisant en plusieurs pièces, comme les coins. tangentiels. 19 et 14 sont montés en parallèle.
La Fig. 6 représente un exemple de réalisation-, de l'inven- tion, dont la construction est semblable à celle, du¯ mode de réalisation représenté en Fig. 1l. Toutefois, alors que le mode de réalisation représenté en Fig. 1 est basé sur l'utilisation d'un élément de pression 1 dont la conicité est très faible, de 1 :
80 par exemple, dans le mode de réalisation, représenté en Fig. 6, la conicité de l'élément de pression 1 est relativement forte, de préférence grâce à l'utilisation de surfaces cunéifor- mes déportées,¯, Ceci facilite le rappel de l'élément de pres- sion 1 à la position de départ lorsque l'impulsion de charge a cessé et lorsqu'elle a été annihilée par le mécanisme cunéi-
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forme. A titre. d'exemple pour l'arrêt des deux mécanismes cunéiformes, on a représenté en Fig. 6 des coins horizontaux 19, mais il est évident que l'on peut utiliser aussi tout autre arrêt, et il est également possible d'utiliser, de façon quel- conque, des garnitures intérieures élastiques 9 ou des organes analogues.
Dans 1'exemple de réalisation représenté en Fig. 7, le mécanisme cunéiforme 3, 4 est supporté par deux bandes d'arrêt 34, 35 dont l'une, par exemple 35, peut être coulissante. Les deux bandes d'arrêt 34 et 35 possèdent des oeilletons 36 ou d'autres butées, au moyen desquelles les deux bandes d'arrêt peuvent être reliées entre elles par l'intermédiaire d'un bou- lon 37 et d'une clavette 7 ou de tous autres organes de fixation.
La Fig. 8 représente à titre d'exemple une autre possibi- lité de réglage du mécanisme cunéiforme. Dans ce mode de réali- sation, les différentes positions d'engagement de l'élément de pression 1 sont réglées par l'intermédiaire des corps cunéi- formes 15 et de la clavette 7, qui s'applique sur la paroi posté- rieure 18 du dispositif de serrage. En enfonçant plus ou moins profondément la clavette 7, on bloque l'élément de pression ou de traction 1 dans la position que l'on désire lui dommer à un moment quelconque, la course libre du mécanisme cunéiforme 3, 4, course qui se produit en charge, pouvant encore être réglée au moyen de garnitures intérieures quelconques élastiques ou à ressort.
Un mode de réalisation analogue est représenté à titre d'exemple en Fig. 9, dans laquelle la possibilité de réglage est obtenue par l'intermédiaire de la vis 39, guidée dans la partie 38 du dispositif de serrage, et d'une garniture intérieure 40. La garniture intérieure 40 peut être élastique en totalité ou en partie.
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Dans l'ensemble., les corps cunéiformes 3 et 4 peuvent être faits en matière quelconque, suivant la charge, et ils peuvent avoir la forme de tout polygone régulier ou irrégulier, une combinaison d'un polygone et de surfaces délimitées par des arts pouvant être avantageuse. En outre, les coins 3 et 4 peuvent aussi être creux, l'épaisseur de paroi pouvant finale- ment aussi être telle que les coins 3,4 aient une certaine élasticité propre.. "En outre, les coins 3 et 4 peuvent aussi être fabriqués avantageusement, suivant l'une ou l'autre forme, par découpage de tronçons dans un profilé de laminage de section appropriée. Dans bien des ces, toutefois, il peut être utile de faire les coins en fonte malléable..
Cependant, l'invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation qui ont été représentés; au contraire, elle peut âtre appliquée avanta- geusement toutes les fois qu'il s'agit de freiner des masses en mouvement. Par exemple, les dispositifs de poussé e et de traction pour véhicules, les éléments élastiques de boîtes d'essieux,, les supports intermédiaires disposés entre des machines et des fondations, les supports intermédiaires entre un rail et une traverse ou entre une traverse et l'infrastructure, pu les dispositifs de recul du tube d'une pièce d'artillerie,, peuvent être construits d'après le principe de l'invention.
En outre, le dispositif conforme à l'invention peut servir aussi... de; sus- pension entre la jante et le bandage-de rouas porteuses de toutes sortes, ou de roues ou segmenta de transmission de force.
Dans l'ensemble, l'invention peut servir aussi à remplacer des ressorts de toutes sortes. Bien que l'on ait représenté, comme sur les Figs. 1, 4 et 5 à 9,/le champ préféré d'application de l'invention, des étais ou étançons de galeries de mines ou des cadres de construction coulissants sous une forme de cons- truction déterminée, l'invention peut être aussi appliquée, par
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exemple, aux suspensions de cages d'extraction ou de transport dans les mines et aux tampons de wagonnets, aux cosses ou crochets de câbles et toutes les fois que le freinage de grandes usasses en mouvement sur des trajets relativement petits joue un rôle.
La Fig. 10 représente un exemple de réalisation de l'in- vention dans lequel la partie cunéiforme 1 des exemples de réalisation des Figso 1 et 4 à 9 peut être de section divisée, lorsque ces modes de réalisation sont appliqués par exemple à des étançons en fer pour des galeries de mines, et lorsque la partie 1 représente l'étançon intérieure cunéiforme. Dans le mode de réalisation de la Fig. 10, l'étançon intérieur cunéiforme 1 est composé de deux profilés en U 41 réunis en forme de caisson. Entre les âmes des fers en U 41-'soudés entre eux, est insérée une surface de renforcement, constituée par exemple par une tôle soudée 42, transversale à la direction dans la- quelle l'étançon intérieur cunéiforme 1 travaille sous l'action du mécanisme cunéiforme 3, 4.
La tôle de renforcement 42 peut être appliquée sur toute l'étendue de l'étançon intérieur 1, ou bien encore simplement aux points d'application des princi- paux efforts, où le mécanisme cunéiforme 3, 4 agit sur l'étançon intérieur cunéiforme 1. La tôle de renforcement 42 travaille donc à la traction et elle renforce par conséquent la résistance de l'étançon intérieur 1 d'une façon extraordinaire. Comme cela est indiqué en pointillé, on peut utiliser aussi, le cas échéant, des nervures 43, assurant un renforcement supplémentaire par rapport à la pression, tandis qu'il est également possible, d'autre part, de donner à l'étançon intérieur 1 une forme telle que les nervures 43 constituent le renforcement dirigé trans- versalement à la direction principale de l'effort.
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Il est évident qu'il est possible de donner une forme quelconque aux profilés 41 et de les renforcer par exemple à leurs points de transition entre les différentes parties des profilés par des parties arrondies particulièrement robustes.
Il est également possible d'utiliser par exemple deux demi-tubes au lieu des fers en U 41.
La Fig. 11 est une vue d'un autre exemple de réalisation de l'étançon intérieur cunéiforme 1. Cet étançon est également composé de deux profilés 44 en forme de gouttières soudées sur leurs joints. Pour obtenir la forme en coin de l'étançon intérieur 1, on peut procéder de la même façon que dans l'exemple de réalisation- de la Fig. 10, en usinant les bords-soudés des deux profilés de façon qu'ils augmentent de la façon voulue vers l'extrémité inférieure, de l'étançon, pour obtenir ainsi une forme en coin au moment de; l'assemblage de ces pièces. Les surfaces latérales de délimitation des divers profilés ouverts 44 peuvent aussi être dirigées suivant les lignes 45 indiquées en pointillé, ce qui peut faciliter le laminage des profils ouverts.
En outre, les lignes intérieures de délimitation peuvent aussi être dirigées suivant des surfaces obliques, au lieu de l'être suivant un arc de cercle, de la façon repré- sentée. L'étançon intérieur 1 représenté comporte une surfaca cunéiforme ou surface de friction à chacun des endroits 1 à IV, ces surfaces n'occupant ensemble qu'une partie de la surface périphérique du profilé de l'étançon intérieur et se trouvant à portée du mécanisme cunéiforme 3, 4 ou en face d'un mécanisme cunéiforme de ce gente. On a représenté en pointillé les lignes de délimitation à l'extrémité inférieure de l'étançon, lignes qui sont données ici par la forme en coin de l'étançon intérieur 1.
L'étançon intérieur représenté est chargé dans son dispositif de serrage aux points I à IV qui constituent l'une des parties
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de sa surface périphérique, cette charge pouvant être produite par des mécanismes cunéiformes 3,4 adjoints à chacune de ces surfaces ou encore partiellement par une forme appropriée donnée aux surfaces sur le dispositif de serrage de l'étançon. On pourrait par exemple imaginer un dispositif de mécanisme cunéi- forme limité uniquement sur deux surfaces cunéiformes voisines, par exemple les surfaces I et II. La charge des surfaces I et II peut avoir lieu aussi au moyen d'un seul mécanisme cunéiforme de forme appropriée.
Dans l'un ou l'autre des modes de réalisation de l'invention, les différentes charges R sont divisées en charges partielles A et B et la charge est transmise, dans le dispositif de serrage à pince, sur toute la section de l'étançon intérieur aussi bien que de l'étai extérieur ou du dispositif de serrage à pince. Le cas échéant, il est également possible de donner à l'étançon une forme telle que la surface comprise entre les surfaces 1 et 2 serve de surface d'application cunéifor- me pour le mécanisme cunéiforme, et que les surfaces 3 et 4 servent de surfaces conjuguées. Une tôle de renforcement 42 peut être montée entre les deux moitiés du profilé, comme en Fig. 10.
Dans l'exemple de réalisation représenté en Fig. 12, à peu près en grandeur naturelle, on a représenté une partie d'un étançon de mine en coupe transversale, cette partie corres- pondant à la partie 2 des Figs. 1 et 4 à 8 et pouvant par consé- quent servir d'étançon extérieur lorsque l'invention est appli- quée a des étançons de galeries de mines. Cette partie est cons- tituée par un profilé en U à ailes latérales, renforcé sur les arêtes de la section de son profil, dans la gouttière, par des accumulations extérieures de matière 46 ou par des surépaisseurs intérieures 47 de matière. La partie 48, qui se trouve entre les
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renforcements 46 et 47 peut aussi avoir la forme d'un toit vers l'extérieur.
Les renforcements 46 et 47 peuvent être utilisés chacun séparément ou encore ensemble. Dans l'exemple de réali- sation représenté, les ailes latérales présentent une partie rétrécie 49 qui donne aux ailes une forme semblable à celle d'un profilé, par exemple une forme en T. On obtient ainsi une nervure extérieure 50 particulièrement robuste, mais la forme des ailes ou de la nervure peut aussi être celle qui est indiquée par les lignes en pointillé.
Dans l'exemple de réalisation, Fig. 13, on donne à l'étançon intérieur 1 aussi bien qu'à l'étançon extérieur 2, la forme de la section représentée en Fig. 12. L'étançon inté- rieur 1 peut être par exemple cunéiforme aux endroits 51 indiqués dans le dispositif de guidage cunéiforme. Les deux ailes peuvent être utilisées en bas et en haut pour le; travail da frottement dans le dispositif de serrage, vis-à-vis du mécanisme cunéiforme 3, 4.
REVENDICATIONS.
Dispositif pour absorber de l'énergie cinétique, dans lequel la charge est supportée par un certain nombre d'élé- ments coopérant avec des surfaces cunéiformes ou surfaces de friction, caractérisé, en ce, que les pi,èces en forme de coins sont disposées de façon que la charge agisse à. peu près dans le sens de l'axe de toutes les pièces cunéiformes ou d'une partie essentielle, de ces pièces..