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ayant pour objet : Dispositif de maintien élastique du chargement sur les véhicules et autres équipements Qualification proposée : BREVET d'INVENTION Priorité de deux demandes de brevet déposées en République fédérale d'Allemagne le 21 juillet 1982 sous le n P 32 27 182.4 et le 7 janvier 1983 sous le n'P 33 00 375.0
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L'invention porte sur un dispositif de maintien élastique du chargement de véhicules et d'équipements analogues, avec des cloisons que l'on peut déplacer dans la direction de la marche, servant à protéger ce chargement pendant le transport, en particulier des cloisons transversales dans les wagons de chemin de fer, les cloisons, qui présentent des montants et un cloisonnement, étant arrêtées,
pour empêcher qu'elles se déplacent intempestivement, au moyen d'organes de verrouillage mobiles, par exemple des broches, qui sont en prise avec des organes de maintien montés sur le véhicule, par exemple des rails muni de perforations ou des rails d'arrêt.,
Il est connu que l'on peut employer, dans les wagons de chemin de fer couverts, des cloisons de séparation en tant que cloisons transversales, pour protéger le chargement pendant le transport, wagons dont les parois latérales peuvent être ouvertes au moins jusqu'à la moitié de la longueur desdits wagons, afin de supprimer l'arrimage habituellement courant du chargement, destiné à protéger ce chargement pendant le transport et aussi lors des manoeuvres dans les gares de triage,
et pour que le chargement ne puisse pas se déplacer suivant la longueur du wagon et que ses éléments ne puissent pas se télescoper. Pour satifaire aux exigences de l'exploitation, chaque cloison transversale ou cloison de séparation doit résister aux contraintes exercées par un chargement d'environ 5 t lorsque le wagon arrivant à une vitesse d'au moin llkm/h vient en butée. Pour éliminer le plus possible les dégâts subis par le chargement lors des chocs dits"chocs de tamponnement", le chargement est amorti, par exemple, au moyen d'organes élastiques complétant la fonction de la cloison de séparation, et ayant la forme de coussins en matière élastique ou de coussins remplis d'air, ou bien d'amortisseurs, afin de soulager aussi les cloisons de séparation, dans la mesure du possible, des chocs violents.
On a en outre proposé d'appuyer chaque cloison intermédiaire directement sur la broche, de façon élastique, ce qui peut
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se faire au moyen d'une garniture élastique entourant cette broche ou au moyen de ressorts perpendiculaires à la cloison de séparation. Dans ce dernier cas, il n'est pas possible d'avoir un amortissement efficace par les ressorts du fait qu'il y a peu de place disponible perpendiculairement à la cloison de séparation. Comme les chocs qui se produisent sur les cloisons de séparation doivent être absorbés par la structure du véhicule, on obtient, en additionnant six ou douze parois de séparation d'un véhicule, des efforts relativement élevés dans sa structure. Ceci nécessite une construction relativement lourde du wagon et des cloisons de séparation. La charge utile du véhicule se réduit dans la même mesure.
Le but de l'invention est de créer, avec le dispositif du genre indiqué plus haut, un dispositif élastique de protection du chargement et de la cloison de séparation pendant le transport, dans la direction de la marche, dispositif grâce auquel il est possible d'absorber élastiquement les chocs de tamponnement éventuels, subis par le chargement et par la cloison de séparation, de telle façon que la plus grande partie des forces qui apparaissent soit déjà absorbée par la cloison de séparation et que la structure du wagon puisse être allégée en conséquence.
Dans ce but, l'invention se distingue par le fait que, si la cloison de séparation est montée de façon élastique sur les organes de maintien, par l'intermédiaire des organes de verrouillage, les organes élastiques et les organes amortisseurs s'étendent dans la direction de la largeur et ou dans la direction de la hauteur de la cloison de séparation.
Un tel mode de réalisation de la cloison de séparation ne permet pas seulement de transférer la protection élastique, dans la direction de la manche du véhicule, du chargement sur la cloison de séparation. On fait ainsi l'économie de l'emploi d'organes élastiques particuliers pour le chargement. Il est inutile de maintenir un stock.
Le risque de perte des organes amortisseurs indépendants n'existe plus non plus. En outre, la disposition des organes
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élastiques dans la direction, de la surface de la paroi de séparation, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction de déplacement du véhicule, a un autre avantage essentiel qui est qu'une partie non négligeable des forces résultant des chocs de tamponnement peut être encaissée directement sur ou dans la cloison de séparation, de sorte que la construction du wagon et de la cloison de séparation nécessite une prise en compte plus ou moins importante de ces forces.
Un autre avantage important réside dans le fait que l'on n'est soumis à aucune limitation pour la réalisation de l'organe élastique, contrairement à ce qui se passe avec un dispositif d'absorption des forces par des organes élastiques dont l'axe se trouve, sur la paroi de séparation, dans la direction du déplacement du véhicule. Les cloisons de séparation doivent être aussi peu épaisses que possible, ce qui fait qu'il n'y a pas assez de place pour recevoir des organes élastiques dont l'axe soit perpendiculaire à la surface de la- cloison de séparation. On ne peut alors utiliser que des organes élastiques relativement faibles, qui sont insuffisants pour les contraintes imposées. Avec la disposition selon l'invention des organes élastiques et des organes amortisseurs il n'y a pas de limitation de place de ce genre.
Les organes élastiques et les organes d'amortissement peuvent être suffisamment gros et suffisamment résistants pour que le maintien élastique souhaité du chargement puisse être effectué, l'absorption des forces se faisant au moyen de la cloison de séparation elle-même. Cela s'applique aussi aux cloisons de séparation de 80 mm d'épaisseur, et à des cloisons de séparation encore plus minces, de 60 à 50 mm. Grace à la ré- duction ! des contraintes subies par le wagon, du fait d'une réduction importante des forces qui s'exercent sur celui-ci réduction qui est au moins de moitié, on obtient une réduction considérable du prix de revient de ce wagon.
Les organes élastiques et les organes amortisseurs peuvent être réalisés de telle façon que les broches de verrouillage soient disposées sur des leviers montés rotatifs et qui sont reliés, par une tringlerie ou un dispositif
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analogue, à un système amortisseur qui se trouve le long de la surface de la paroi de séparation. De façon appropriée, le système amortisseurs peut être réalisé sous la forme d'amortisseurs à ressorts, à savoir un piston ou un cylindre soumis à l'action d'un ressort. En outre, les broches de verrouillage qui se trouvent des deux côtés de la cloison de séparation peuvent être reliées au même amortisseur à ressorts.
Il est avantageux d'utiliser, comme organe amortisseur, une soupape à étranglement et à action différée, dans laquelle une aiguille soumise à l'action d'un ressort et passant dans le trou d'étranglement ne libère le passage, le cas échéant, qu'après une course fixée à l'avance. Cette soupape peut être montée à l'intérieur du piston de l'organe amortisseur ou à l'extérieur de ce piston. De cette manière, la soupape préréglée ne réagit qu'en cas de charge excessive et l'on obtient un effort en phase, par lequel l'amortisseur s'ouvre seulement lorsqu'on atteint un effort déterminé, mais encore acceptable, sur la cloison de sépa- ration ou sur le wagon. Jusqu'à cet instant, il n'y a pas encore eu de course dans le cylindre d'amortissement.
L'amortisseur se referme déjà complètement quand il n'y a pas de charge excessive. Il ne se produit pas alors de perte de course. En outre, la broche de verrouillage est en position médiane quand elle est soumise à une contrainte initiale, c'est-à-dire que, dans la position médiane d'un trou de l'organe de maintien, la broche de verrouillage est en position de repos ; il en résulte que la charge est ramenée dans sa position de départ.
Selon une autre particularité de l'invention, l'absorption élastique des forces provenant d'un choc de tamponnement ou autre, sur la cloison de séparation, peut se faire en tirant parti de la flexion de la cloison de séparation elle-même pour l'amortissement élastique et l'absortion des forces, en combinaison ou non avec les organes élastiques et les organes d'amortissement. De façon appro-
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priée les organes de verrouillage de la cloison de séparation peuvent être montés sur les organes de maintien de façon à ne pas pouvoir se déplacer dans le plan horizontal et, pour absorber les forces de choc qui agissent sur la cloison de séparation, on peut utiliser des sangles ou des accessoires analogues, et/ou le cloisonnement de la cloison de séparation.
Les extrémités des sangles ou autres peuvent être pourvues d'organes élastiques fixés sur des montants indépendants de la cloison de séparation. Les sangles ou autres peuvent être des plaques qui occupent la-hauteur de la cloison de séparation ou au moins une partie importante de cette hauteur, ces plaques constituant ellesmêmes le cloisonnement de la cloison de séparation. Dans ce cas, les plaques du cloisonnement doivent être élastiques.
Il est avantageux que le cloisonnement vu en coupe soit constitué par une bande élastique sans fin formée de plaques que l'on fait passer autour de colonnes, cette bande de plaques pouvant être passée autour des montants de la cloison de séparation. Lors de contraintes de flexion, les plaques subissaient jusqu'à présent des efforts de traction et de compression ; souvent, la plaque qui subit une pression plie et des bosses subsistent. Avec la disposition de l'invention, les plaques subissent des contraintes de traction des deux côtés de la cloison de séparation.
Cela permet de réaliser une cloison de séparation mince et légère, et le cloisonnement qui absorbe les forces satisfait à deux exigences contradictoires, à savoir celles de remplir aussi bien la fonction d'élément porteur que celle de couverture de surface (remplissage),
Une autre particularité de l'invention consiste en ce que les montants de la cloison de séparation sont, eux aussi, réalisés de façon à être élastiques et à absorber les forces, Pour cela, l'invention prévoit que les montants de la cloison de séparation sont constitués par des profilés à emboîtement, avec liaison réciproque par coin- çage des différents profilés seulement grâce à une précon-
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trainte et grâce à la forme qui leur est donnée.
Le profilé extérieur peut être un profilé fermé en caisson, tandis que le profilé intérieur peut être précontraint, présenter des nervures transversales et être à peu près en forme d'accordéon. On peut également prévoir une fixation des profilés par agrafage avec un gauchissement.
Grâce à l'élasticité du profilé intérieur, on obtient un renforcement du profilé lorsque celui-ci reprend sa forme initiale. L'absorption et la transmission des forces se font grâce à la forme fermée des profilés. Une précontrainte du profilé intérieur permet d'éviter un gauchissement du profilé extérieur. Une telle réalisation des montants de la cloison de séparation garantit que le montant ou autre est élastique sur toute sa longueur et qu'il contribue à supporter les forces de choc. Cela permet de fabriquer une cloison de séparation de très faible épaisseur, par exemple jusqu'à 40 mm, et une cloison de séparation ayant en elle-même un pouvoir élevé d'absorption des forces, ce qui permet d'avoir une réduction importante des forces à transmettre à la structure du wagon.
L'invention porte sur la réalisation des mesures indiquées ci-dessus, isolément et aussi dans des combinaisons quelconques. On trouvera ci-dessous une description de l'invention, faite à l'aide des exemples de réalisations représentés par le dessin.
La Fig. 1 est une coupe transversale schématique d'un wagon de chemin de fer muni d'une cloison de séparation mobile et verrouillable conforme à l'invention ; les Fig. 2 et 3 sont des coupes partielles schématiques d'un premier mode de réalisation du dispositif de l'invention selon les lignes de coupe II-II et III-
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III les Fig. 4 et 5 illustrent schématiquement un deuxième mode de réalisation en coupe verticale et horizontale selon les lignes IV-IV et V-V ;
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les Fig. 6 et 7 sont des coupes schématiques d'un troisième mode de réalisation du dispositif de l'invention, la coupe de la figure 7 étant prise selon la ligne VII-VII de la Fig. 6 i la Fig. 8 est une coupe schématique d'un quatrième mode de réalisation qui utilise un pignon avec des crémaillères ;
la Fig, 9 et la Fig. 10 qui est une coupe selon la ligne X-X de la figure 9, et la figure 11 et la fig. 12 qui est une coupe selon la ligne XII-XII de la figure 11, montrent schématiquement et en coupe deux exemples de réalisation de dispositifs d'amortissement'équipés d'une soupape préréglée à étranglement et à action différée, pour la broche de verrouillage ; les figures 13 et 14 représentent en élévation et en coupe un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, tirant parti de l'élasticité d'au moins une partie de la cloison de séparation, elle-même représentée en coupe partielle schématique ; les Fig. 15 et 16 correspondent sensiblement aux figures 13 et 14 pour un mode de réalisation modifié ;
les Fig. 17 et 18 représentent schématiquement en élévation et en coupe selon la ligne XVIII-XVIII de la figure 17, un autre mode de réalisation du dispositif de l'invention représenté en coupe partielle schématique par les figures 13 à 16 ; les Fig. 19 et 20 représentent, en élévation et en coupe, une variante du dispositif des figures 17 et 18 ;
la Fig. 21 est une coupe partielle d'un autre dispositif de l'invention, dans un mode de réalisation élastique du cloisonnement en combinaison avec une broche verticale de verrouillage représentée en coupe schématique soumise à l'action d'un ressort.
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les Fig. 22 et 23 sont des coupes selon les lignes XXII-XXII et XXIII-XXIII de la Fig. 21 ? les Fig. 24 et 25 représentent une modification du dispositif des figures 21 à 23, la figure 25 étant une coupe suivant la ligne XXV-XXV de la figure
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24 ; les Fig, 26 et 27 sont des coupes illustrant d'autres exemples de cloisons de séparation, en version élastique ;
les Fig. 28 à 30 sont des coupes représentant différents modes de réalisation de cloisons de séparation élastiques, le cloisonnement étant constitué par une bande élastique de plaques sans fin passe autour de colonnes i les Fig. 31 à 34 représentent des montants, dans une version élastique de la cloison de séparation sous forme de profilés emboîtés assemblés par coinçage ou par agrafage.
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Dans un wagon de marchandises couvert 1 comportant un toit 2, un plancher de chargement 3 et, sur les côtés, des parois coulissantes 4, une cloison de séparation 5 est disposée de façon à être mobile dans la direction longitudinale du wagon. La cloison de séparation 5 est pourvue d'un arbre 6 et, au moyen de roues porteuses 7, elle peut être déplacée sur des rails 8 perpendiculairement à sa propre surface. Elle possède un mécanisme d'actionnement 9 grâce auquel des broches de verrouillage réglables 11 et 12 peuvent s'engager dans des perforations prévues dans des rails d'arrêt 13 et 14, ce qui donne un verrouillage empêchant la cloison de séparation 5 de se déplacer parallèlement à son propre plan.
La cloison de séparation sert à maintenir le chargement qui se trouve entre les cloisons de séparation ou entre une paroi fixe du wagon, et une paroi de séparation l'empêchant de glisser dans la direction longitudinale de ce dernier.
La cloison de séparation 5 peut avoir des montants verticaux 15 et 16 et des montants transversaux 17 et 18.
Dans le mode de réalisation des figures 2 et 3, la broche de verrouillage 11, qui est disposée de façon à pouvoir être déplacée dans le sens de la hauteur au moyen de la tringlerie d'actionnement, est montée sur un levier 20, qui est monté rotatif autour d'un axe 21. Le levier 20 est pourvu de tocs d'entraînement 22 qui agissent en combinaison avec une fourche 23 montée sur l'axe 24, l'axe 24 étant monté de manière à pouvoir se déplacer le long des trous oblongs 25.
La fourche 23 est reliée à la tige de piston 26 d'un piston 27 qui peut coulisser dans un cylindre 28 monté de manière fixe sur l'axe 29. Le piston 27 subit l'action du ressort 30 et il présente un ou plusieurs trous d'étranglement 31, le cylindre 28 étant rempli d'un liquide approprié En cas de choc du chargement contre la cloison de séparation 5, celleci peut reculer sur le rail de guidage 8, la broche 11 subissant alors une déviation selon la flèche 32, dans un sens ou dans l'autre.
Ce déplacement produit une traction de la fourche 32 contre l'action du ressort 30, de sorte que les forces
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du choc de tamponnement sur la cloison de séparation sont absorbées par l'amortisseur à ressort 26 à 31. Les organes élastiques et les organes amortisseurs se trouvent dans le sens de la largeur de la cloison de séparation 5, c'est-à- dire dans la direction transversales par rapport à l'axe du véhicule. Cela permet de réaliser et de loger un amortisseur à ressort puissant à l'intérieur de la mince cloison de séparation, et, ainsi d'absorber des forces importantes ou très importantes.
Dans le mode de réalisation des figures 4 et 5, le levier à deux bras 20, qui peut être réalisé sous la forme d'une plaque, subit l'action d'une triglerie constituée par les barres de liaison 34 et 35, et qui est articulée sur l'axe mobile 24. En même temps, le dispositif est symétrique, de sorte que les broches de verrouillage 11 agissent des deux côtés de la cloison de séparation, sur le même amortisseur à ressort 36. L'amortisseur 36 à ressort peut être d'une longueur relativement importante, correspondant à la largeur de la cloison de séparation.
En outre, on peut utiliser toute l'épaisseur de la cloison de séparation pour l'amortisseur à ressort. En même temps, il est possible que plusieurs amortisseurs à ressort soient montés en série dans la largeur de la cloison de séparation.
Le mode de réalisation des figures 6 et 7 est une dispositif dans lequel, lorsque la cloison de séparation est déplacée, l'amortisseur à ressort 36 est monté de façon à agir dans la direction verticale. La broche de verrouillage 11 est montée, de façon coulissante dans une bielle oscillante 38 qui peut pivoter autour d'un axe 39 de la poutre transversale. 17. Sur la bielle oscillante 38 se trouve une came 40 agissant en combinaison avec un galet 41 qui est relié au piston 44 de l'amortisseur à ressort 36 par l'intermédiaire de la pièce intercalaire 42 et de la tige de piston 43.
Dans ce cas aussi, il y a suffisamment de place dans la direction
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du déplacement pour la constitution de l'amortisseur à ressort 36, de sorte qu'un amortisseur à ressort ou plusieurs, d'une force considérable, peuvent être logés dans la cloison de séparation.
La figure 8 est un schéma dans lequel la transmission des forces, en cas de déplacement de la cloison de sépa- ration avec une charge, se fait au moyen d'un pignon et de crémaillères. La broche de verrouillage 11 est reliée, au moyen de l'attache 46, à un pignon 47 de façon solidaire en rotation. Les crémaillères 48 et 49 s'engrènent simultanément avec le pignon 47. La crémaillère 48 est reliée au piston 27 de l'amortisseur à ressort 36 par l'intermédiaire de la tige de piston 26, tandis que l'autre crémaillère, 49, est reliée au carter 28.
Lors du déplacement de la broche de verrouillage 11 sous l'effet d'une charge brusque qui s'exerce sur la cloison de séparation 5, les crémaillères 48 et 49, et donc le piston 27 et le cylindre 28, sont déplacés les uns par rapport aux autres, ce qui fait que les forces résultant du choc de tamponnement sont absorbées par l'amortisseur à ressort.
Les organes amortisseurs 54 et 55 des figures 9 à 12 comportent une soupape à étranglement et à action différée.
Dans le mode de réalisation des figures 9 et 10, elle se trouve à l'intérieur du piston 56 du cylindre 57 et, dans le mode de réalisation des figures 11 et 12, elle se trouve à l'extérieur du carter de cylindre 59. Dans le trou d'étranglement 60 respectivement 61 se trouve une aiguille 65, respectivement 66 subissant l'action d'un ressort 63, respectivement 64, et qui agit en liaison avec un évidement 67, respectivement 68.
L'évidement 67, respectivement 68 prend fin à une distance déterminée avant la libération de l'aiguille 65, respectivement 66, si bien que le passage dans le trou d'étranglement considéré n'est dégagé qu'après une course fixée d'avance.
Entre le côté du piston exposé à la pression et son côté non exposé à la pression, il peut y avoir une soupape 70, respectivement 71 qui se ferme sous l'effet de la pression. Il est avantageux que le dispositif soit réalisé de telle façon que
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la broche de verrouillage est dans sa position médiane lorsqu'elle subit une tension initiale, c'est-à-dire que, dans la position médiane d'un trou de l'organe de maintien, la broche de verrouillage se met en position de repos. Le ressort de l'aiguille sert uniquement au retour de la cloison de séparation à sa position initiale (position médiane) en cas d'effort.
Les évidements sont réalisés de telle manière que la section transversale de l'étranglement soit libérée lentement. L'ouverture du dispositif amortisseur se fait seulement quand une certaine contrainte, encore acceptable, s'exerce sur la cloison de séparation ou sur le wagon. L'amortisseur reste fermé tant qu'il n'y a pas de charge excessive.
Il est en outre possible de faire absorber élastiquement et d'amortir directement par la cloison de séparation ou par une partie de celle-ci les forces qui s'exercent sur celle-ci lors d'un choc de tamponnement ou dans un cas analogue. Cela présente l'avantage d'avoir une grande absorption du travail. Dans l'exemple des figures 13 et 14, la cloison de séparation présente, entre les montants latéraux 15, qui font partie du châssis de la cloison de séparation, une portion indépendante 74 qui est réalisée de façon à être élastique, de sorte qu'une partie importante des forces résultant d'un choc de tamponnement est absorbée, avec une déformation élastique de la portion de cloison.
Dans l'élément de cloison ou sur celui-ci se trouvent des sangles 75 qui subissent en permanence une tension initiale de traction exercée par des organes élastiques, par exemple par une pile de rondelles élastiques ou par un bloc d'amortissement en matière élastique. Les sangles 75 présentent, à leurs extrémités, des pièces 76 analogues à des chevilles, sur lesquelles est placée la pile de ressorts 77, et un joint de cardan 78 peut être intercalé. On applique une tension initiale à la sangle 75 au moyen de l'écrou 79. Des éléments de cloisonnement 81 et 82 peuvent être placés des deux côtés des sangles. Lors de la flexion des éléments de cloisonnement sous l'effet d'une charge brusque, les piles de ressorts 77 sont comprimées, ce qui produit une absorption de
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travail correspondante.
Lorsque les piles de ressorts reprennent leur forme initiale, les sangles sont ramenées, avec les éléments de cloisonnement 81 et 82, dans la position d'extension.
On tire ainsi parti de la flexion des éléments de cloison pour l'absorption de travail par les éléments élastiques, après quoi ces éléments de cloison reprennent leur position initiale. Les éléments de cloisonnement 81 et 82 peuvent être faits d'une matière élastique appropriée, par exemple du caoutchouc, de la matière plastique, etc. Le mode de réalisation représenté aux figures 15 et 16 correspond à celui des figures 13 et 14, à ceci près que, au lieu d'une pile de rondelles élastiques, il y a un ressort de compression hélicoïdal 83.
Dans le mode de réalisation des figures 17 et 18, il y a une différence par rapport aux modes de réalisation des figures 13 à 16 dans la mesure où la sangle est réalisée elle-même en tant que ressort, c'est-à-dire en tant qu'organe élastique 85. L'organe élastique est relié alors de manière fixe aux montants fixes de la cloison de séparation, par exemple par soudage, ainsi que le montre le repère 86. Les organes de verrouillage de la cloison de séparation sont alors montés de façon à ne pas pouvoir se déplacer dans le plan horizontal.
Si elle subit une charge appropriée dûe à un choc de tamponnement ou à une cause analogue, la sangle élastique 85 recule élastiquement, et ce par une flexion appropriée mais elle est en mesure, lorsque la charge disparaît, de reprendre d'ellemême sa position tendue. Les bandes élastiques de ce type peuvent être des rubans d'acier de haute élasticité ou des éléments analogues. Les sangles ou les bandes élastiques peuvent se placer sur les montants fixes de la cloison de séparation, verticalement ou horizontalement. L'exemple de réalisation es figures 19 et 20 illustre une modification du mode de réalisation des figures 17 et 18 dans la mesure où la bande élastique 85 s'articule, au moyen d'une charnière 87, sur le montant fixe, par exemple sur un montant extérieur 15 de la cloison de séparation.
Ainsi, les organes de fixation de la bande élastique 85 ne subissent pas d'efforts supplémentaires dûs à des forces transversales.
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Les figures 21 à 23 représentent un montage dans lequel la cloison de séparation 5 ou certaines parties de cette cloison agissent elles-même, comme dans le mode de réalisation des figures 17 et 18 ou 19 et 20, en tant qu'organe élastique, la broche de verrouillage étant montée dans la cloison de séparation de façon à ne pas pouvoir bouger dans le plan horizontal. De plus, outre la réalisation d'une partie de la cloison de séparation elle-même en tant qu'organe élastique, la broche de verrouillage peut être soumise à l'action d'un ressort. Selon la figure 21, la broche de verrouillage 12 se trouve, avec la tige correspondante 12a, dans une douille 88 montée de façon à pouvoir être déplacée dans des trous oblongs 89 de la cloison de séparation 5 ou d'un montant 15.
Dans ce cas la douille 88 est soumise à l'action d'un ressort de compression 90 qui s'appuie contre un montant de la cloison de séparation. Lorsqu'un choc de tamponnement se produit et agit sur la cloison de séparation par l'intermédiaire du chargement, cette cloison ou l'élément de cloison correspondant, réalisé en tant qu'organe élastique, subit une certaine flexion. Il en résulte que les éléments correspondants de la cloison de séparation, par exemple les montants 15, ont tendance à excercer une traction dirigée vers le milieu de la cloison. Avec des broches de verrouillage 12 et 12a montées de manière fixe, il en résulte que le ressort 90 subit une compression, ce qui entraîne une absorption supplémentaire de charge s'ajoutant à celle produite par les éléments de la cloison de séparation réalisés sous forme d'organes élastiques.
De cette façon, la cloison de séparation elle-même peut recevoir de deux façons et absorber élastiquement, des charges par à-coups très élevées.
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Dans le mode de réalisation des figures 24 et 25, qui correspond sensiblement au principe du dispositif des figures 2-1 à 23, la broche de verrouillage 12 qui s'engage dans une perforation appropriée du rail d'arrêt 14 et ne peut pas être déplacée dans le plan horizontal, est reliée, par l'attache 91, au moyen de l'articulation 92, à l'amortisseur 36 à ressort qui est monté de manière fixe sur l'axe 93. La broche de verrouillage 12 s'engage dans une came intérieure 94 qui permet une déviation dans la direction du déplacement du véhicule et perpendiculairement à cette direction. En outre, les plaques élastiques de cloisonnement 81 et 82 sont reliées, par l'intermédiaire d'un bloc amortisseur élastique 96, à la tige 95 montée de manière fixe sur le montant 15 ou sur un élément analogue.
La flexion élastique du cloisonnement 81,82 est absorbée ici aussi bien par l'élément élastique 96 que par l'amortisseur 36 à ressort relié à la broche de verrouillage 12, par des vecteurs de force agissant dans différentes directions.
Les figures 26 et 27 montrent des cloisons de séparation élastiques 98 et 99 vues en coupe transversale. Dans la cloison de séparation 98 se trouve une bande élastique 100 de plaques disposée dans le plan médian longitudinal de la cloison de séparation, et qui est fixée de façon appropriée aux montants 101, par exemple aux brides intérieures 102. Des deux côtés de la bande élastique de plaques, dont la grandeur peut correspondre à la surface de la cloison de séparation, se trouvent des plaques 103 en contreplaqué ou autre, fixées à la bande 100 de plaques de façon appropriée, pour en être solidaire, par exemple par collage. Les plaques de contreplaqué, en particulier si elles sont d'un modèle amélioré, prennent aussi en charge le rôle de la bande 100 de plaques en ce qui concerne l'élasticité et la résistance à la flexion et à la déformation.
Dans le cas du mode de réalisation de la figure 27, des plaques de
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contreplaqué 104 améliorées constituent directement des supports pour la, résistance et l'absorption des chocs.
Les montants 105 sont pourvus de brides 106 dirigées vers l'extérieur, auxquelles les plaques 104 sont reliées de manière fixe. L'espace intercalaire qui reste entre les plaques 104 peut être rempli par de la mousse de résine synthétique 107.
Sur les figures 28, 29 et 30, on voit des cloisons de séparation 109,110 et 111 en coupe transversale, dont le cloisonnement est constitué par une bande élastique sans fin de plaques 113,114 passée autour de colonnes 112, cette bande de plaques pouvant avoir la hauteur de la cloison de séparation ou au moins une partie importante de cette hauteur. Dans le mode de réalisation de la figure 28, les deux parties principales longitudinales de la bande de plaques élastique sont au même niveau que les montants 115 de la cloison de séparation. Dans le mode de réalisation de la figure 29, les parties principales longitudinales de la bande élastique sans fin de plaques passent dans le plan médian longitudinal de la cloison de séparation, entre les surfaces extérieures.
L'espace intérieur, dans le cas de la bande élastique de plaques 113, peut être rempli par une charge portante 116, par exemple du contreplaqué, de la mousse de résine synthétique, etc. Dans le cas de l'exemple de la figure 29, les parties principales longitudinales de 1 la bande élastique de plaques 114 sont pourvues, sur leur face extérieure, de blocs de remplissage 117, de préférence en contreplaqué ou analogue. Dans le mode de réalisation de la figure 30, la bande élastique sans fin de plaques 118 passe directement autour des montants 119 de la cloison de séparation. L'espace intérieur présente une charge portante 120 constituée, par exemple, par du contreplaqué, de la mousse de résine synthétique ou analogue.
Dans les modes de réalisation des figures 28 à 30, les deux faces des plaques subissent des contraintes de traction, ce qui donne une structure mince et légère à
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à l'ensemble de la cloison de séparation.
L'élasticité de la cloison de séparation peut être encore accrue du fait que les profilés des montants sont élastiques. La figure 31 montre un profilé d'un montant 122 de la cloison de séparation, sous la forme d'un profilé à insertion, les profilés individuels 123 et 124 étant reliés l'un à l'autre par coinçage, seulement par une tension initiale et ou par leur forme. Le profilé individuel 123, vu en coupe transversale, est un profilé fermé en caisson. Le profilé intérieur 124 est précontraint et il présente des entretoises transversales 125. La figure 32, représente le profilé intérieur 124 au repos. Sa longueur et sa hauteur sont supérieures aux dimensions intérieures correspondante du profilé fermé en caisson 123. Le profilé 124 peut être en zigzag, de forme ondulée, en accordéon, etc.
Il est avantageux que le profilé intérieur présente des ondulations trapézoïdales. Lors de l'insertion du profilé 124 dans le profilé 123, pendant laquelle le profilé intérieur 124 est comprimé pour prendre les dimensions intérieures du profilé en caisson 123, on obtient un effet de coinçage entre les deux profilés : le profilé intérieur s'applique, sous tension, contre les surfaces intérieures du profilé extérieur ; il n'est pas nécessaire, et pas prévu non plus, d'avoir une fixation supplémentaire des profilés l'un sur l'autre. On obtient ainsi une augmentation de l'élasticité, et le profilé intérieur est entièrement porteur. En cas d'apparition d'une charge ponctuelle, on est assuré que la totalité du montant contribue à la supporter.
La précontrainte du profilé intérieur 124 empêche l'apparition d'une déformation permanente du profilé extérieur.
On peut obtenir des résultats identiques par un agrafage des profilés intérieur et extérieur l'un sur l'autre. Le profilé extérieur en caisson 127 de la figure 33 présente des nervures 128 et 129 dirigées vers l'intérieur et/ou vers l'extérieur. A l'intérieur du profilé extérieur
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127, sont disposées des agrafes de serrage 130 (elles comportent des parties 131 et 132 correspondant aux nervures 128 et 129. L'agrafage des deux profilés se fait en appliquant une tension initiale à l'agrafe de serrage 130 et en engageant sous tension les éléments 131 et 132 sur les nervures 128 et 129, de sorte qu'on obtient une liaison entre les profilés par conjugaison de forme, et par agrafage.
Il est avantageux que les nervures 128 présentent des angles rentrants, Il est inutile que les profilés emboîtés l'un dans l'autre soient fixés d'une autre façon, par exemple par soudage par points. Les profilés emboîtés l'un dans l'autre ont un comportement hautement élastique et une résistance élevée à la déformation. De plus, ils reprennent leur forme initiale en cas de charge brusque.
Il est avantageux que les surfaces intérieures du profilé extérieur et les surfaces extérieures du profilé intérieur soient réalisées de façon à augmenter leur coefficient de frottement. Cela peut se faire, par exemple, en les rendant rugueuses par sablage ou en leur appliquant un revêtement augmentant le coefficient de frottement. Il est avantageux que les profilés euxmêmes soient en acier de haute élasticité.