CH380775A - Dispositif amortisseur pour véhicule de chemin de fer - Google Patents

Dispositif amortisseur pour véhicule de chemin de fer

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CH380775A
CH380775A CH1217762A CH1217762A CH380775A CH 380775 A CH380775 A CH 380775A CH 1217762 A CH1217762 A CH 1217762A CH 1217762 A CH1217762 A CH 1217762A CH 380775 A CH380775 A CH 380775A
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CH
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spar
damping device
energy
damping
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CH1217762A
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Inventor
Hartin Peterson William
Original Assignee
Pullman Inc
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B61RAILWAYS
    • B61GCOUPLINGS; DRAUGHT AND BUFFING APPLIANCES
    • B61G9/00Draw-gear
    • B61G9/12Continuous draw-gear combined with buffing appliances, e.g. incorporated in a centre sill
    • B61G9/18Continuous draw-gear combined with buffing appliances, e.g. incorporated in a centre sill with separate mechanical friction shock-absorbers

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  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Vibration Dampers (AREA)

Description


  Dispositif amortisseur pour véhicule de chemin de fer    La présente invention a pour objet un dispositif  amortisseur pour véhicule de     chemin    de fer capable  de supporter des chocs et de protéger le châssis  aussi bien que le chargement du véhicule d'une  façon plus     efficace    que ce n'était le cas     dans    les  dispositifs de ce type déjà connus.  



  Le dispositif     amortisseur    selon la présente inven  tion, est destiné à un véhicule     comprenant    un  châssis et un longeron     glissant,    entre lesquels sont  disposés des amortisseurs de haute capacité, véhi  cule dans lequel le longeron est formé de     différents     éléments mobiles les uns par rapport aux autres  dans le sens longitudinal, de façon à augmenter ou  diminuer la longueur totale de ce longeron sous  l'action des     forces    de compression ou de     traction     que subit le véhicule.

   Le dispositif selon l'invention  comprend en outre, des moyens pour absorber les  chocs     transmis    à travers le longeron, ces moyens  étant attachés à chacun des éléments du longeron  et étant mis en action durant chaque déplacement  de ces éléments de façon à absorber une fraction  de l'énergie des chocs de traction ou de compression  qui se transmet le long du longeron     glissant.     



  Le dispositif amortisseur selon l'invention, pré  sente par rapport aux dispositifs du même type  déjà connus, l'avantage de permettre l'absorption de  très grandes énergies, les     différents    organes d'ab  sorption des     chocs    absorbant chacun une partie de  cette énergie. Il permet, en outre, d'éviter la pré  sence des dispositifs à engrenage de traction qui,  dans les véhicules du type mentionné plus haut  déjà connus, coopèrent avec les crochets d'accou  plement fixés aux deux extrémités du longeron  glissant.  



       Dans    le     dispositif        amortisseur    selon     l'invention,     l'énergie des chocs se transmet par le     longeron     glissant aux organes d'absorption selon les princi-    pes de la loi de conservation du moment et dans  une     forme    d'exécution préférée ces organes d'ab  sorption d'énergie sont agencés de façon à travail  ler avec une caractéristique     force-course    sensible  ment constante, au moins durant une partie de leur  course.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  différentes formes d'exécution du     dispositif    selon  l'invention.    La fig. 1 est une vue en plan partielle d'un véhi  cule sur lequel est montée la     première    forme  d'exécution du     dispositif    ;  la fig. 2 est une vue partielle en perspective du  longeron glissant du véhicule de la fig. 1, les dif  férentes pièces     étant        représentées    en dehors de leur  position     normale    ;  la fig. 3 est une vue partielle, partiellement  coupée, en plan et à plus grande échelle du     lon-          geron    de la fig. 2 ;

    la fig. 4 une vue analogue à la fig. 3, montrant  le longeron en élévation ;  la fig. 5 une vue en perspective de la partie du  longeron vue aux fig. 3 et 4, certaines parties étant  arrachées ;  les     fig.    6, 7, 8, 9 et 10 des vues en coupe trans  versale, respectivement selon les lignes 6-6, 7-7,  8-8, 9-9 et 10-10 de la     fig.    3 ;  la     fig.    11 est une vue en coupe selon  la ligne 11-11 de la     fig.    16b ;

    la     fig.    12 est une vue partielle en plan, partielle  ment     coupée    d'une extrémité du longeron de la       fig.    2  la     fig.    13 une vue en coupe longitudinale selon  la ligne 13-13 de la     fig.    12 ;  la     fig.    14 une vue en coupe transversale selon  la ligne 14-l4 de la     fig.    13 ;      la     fig.    15 une vue en coupe transversale selon  la ligne 15-15 de la     fig.    12 ;

    les     fig.    16a, 16b,<B>16e</B> et 16d sont des coupes lon  gitudinales schématiques et     partielles    du longeron  de la     fig.    2 dans différentes positions de fonction  nement, une force de compression étant appliquée  à l'extrémité gauche du longeron;  les     fig.   <I>17a, 17b,</I><B>17e</B> et 17d sont des vues sem  blables aux     fig.    16a, 16b, 16c et 16d, mais montrant  diverses positions relatives des éléments du     longe-          ron    glissant lors d'un choc     appliqué    à son extré  mité droite ;

    les     fig.    18a et 18b sont des coupes longitudina  les schématiques partielles des éléments du     longe-          ron    lors d'un choc de traction, appliqué au crochet  d'accouplement droite ;  les     fig.    19a et 19b sont des vues semblables aux       fig.    18a et<B>l 8b</B> lors d'un choc de traction appliqué  au crochet     d'accouplement    gauche ;  la     fig.    20 est une vue en perspective partielle  d'une seconde forme d'exécution ;

    la     fig.    21 une vue en coupe transversale selon  la     ligne    21-21 de la     fig.    20, et  la     fig.    22 une vue en coupe transversale selon  la     ligne    22-22 de la     fig.    20.  



  Les véhicules de chemin de fer à amortisseurs  de châssis comprennent un support de crochets       d'accouplement    qui s'étend sur toute la longueur  du véhicule et qui est séparé du châssis supportant  le chargement, ce support est relié au châssis par  un dispositif absorbant l'énergie des chocs, qui, lors  d'un choc de compression ou de traction appliqué  sur les crochets, entre en action et ne transmet  au châssis et par     conséquent    au chargement, que  des chocs dont l'énergie est insuffisante pour en  dommager ledit chargement.

   Pour simplifier et  alléger les termes     utilisés    dans la description qui  va suivre, le dispositif destiné à absorber l'énergie,  employé pour régler l'importance de l'énergie  transmise au châssis du véhicule et au chargement  sera appelé le dispositif amortisseur de protection  du chargement.  



  Le support des crochets d'accouplement consti  tue un longeron     glissant    porté par le châssis du  véhicule et mobile longitudinalement par     rapport    à  ce dernier. Jusqu'à     maintenant,    de tels longerons       glissants    étaient formés d'un organe s'étendant d'un  bout à l'autre du véhicule et     portant    les crochets       d'accouplement    à ses deux     extrémités.    De     tels    lon  gerons sont naturellement soumis à des forces  extrêmement grandes lors des chocs, spécialement  lors de collision entre deux véhicules, ou de chocs  à l'intérieur d'une composition.

   Dans ce cas, lorsque  le véhicule     considéré    se trouve à la tête d'une com  position, l'énergie d'un choc subi par l'accouple  ment avant se transmet à travers le longeron glis  sant à l'autre crochet d'accouplement et de là, à  tous les     véhicules    de la composition. De tels chocs  peuvent     correspondre    à des vitesses de l'ordre de  16 km par heure.    Comme le crochet d'accouplement intérieur est  relié au second véhicule de la composition, le     lon-          geron    glissant .bute contre ce second véhicule et  l'énergie du choc est entièrement absorbée par le  longeron qui tend à se voiler.  



  On a déjà proposé de monter sur les longerons  des dispositifs amortisseurs intermédiaires coopé  rant avec les crochets d'accouplement pour réduire       l'énergie    transmise aux longerons. Les dispositifs  proposés comprenaient des organes élastiques ou à  friction caractérisés par une caractéristique     force-          course    incurvée, la force augmentant rapidement  d'un     minimum    à un maximum en fonction de la  course de     l'amortisseur.    Comme l'espace à disposi  tion pour le longeron et les crochets d'accouple  ment est limité et comme les prescriptions gouver  nementales limitent la longueur de la course de ces  amortisseurs,

   on doit se contenter habituellement  d'une     course    de l'ordre de 5 à 8 cm pour absorber  l'énergie du choc à la compression et de l'ordre  de 2,5 à 5 cm pour absorber l'énergie d'un choc à  la traction. De telles limites entraînent naturelle  ment une     limite    correspondante à l'énergie qu'est  capable d'absorber le     dispositif    amortisseur. Dans  certains cas, cette énergie est, par exemple, limitée  à environ 69 000     kgm    à la compression.  



  Or, les chocs de compression qui peuvent se pro  duire sous l'effet d'un véhicule animé d'une vitesse  de 16 km/h, peuvent     atteindre        une    énergie de  180 000     kgm.    Par     conséquent,    une telle énergie est  capable de voiler le longeron.  



  Le dispositif qui va être décrit maintenant, évite  la nécessité de prévoir un amortisseur intermé  diaire à chaque extrémité du longeron et réduit  efficacement l'importance de     l'énergie    transmise  d'une extrémité à l'autre du longeron glissant.  



  Le longeron glissant et le dispositif amortis  seur 10 représentés au dessin sont incorporés au  châssis 12 d'un véhicule de chemin de fer de cons  truction standard. La plus grande     partie    du châs  sis 12 s'étendant depuis l'une des extrémités du  véhicule     jusqu'au-delà    de sa     partie    centrale, est  représentée à la     fig.    1. La     partie    non représentée  est pratiquement identique à celle qui est visible  à la     fig.    1. Le châssis 12 comprend des longerons  latéraux 13 et des traverses d'extrémité 14 dont  seule l'une est représentée, reliant les extrémités  des longerons 13.

   Des plaques d'angle ou d'autres  dispositifs de fixation assurent la liaison rigide  entre les traverses 14 et les longerons 13. Des entre  toises 16, des barres longitudinales 17 et des tra  verses intermédiaires 18 forment le squelette du  châssis. Un longeron central 19 du type Z-26  s'étend d'une extrémité à l'autre du châssis 12. Ce  longeron forme un canal     ouvert    vers le bas, et pré  sente des brides 21 s'étendant vers l'extérieur à sa  partie inférieure. La poutre 19 qui forme le     lon-          geron    central     fixe,    supporte les traverses 18, les  entretoises 16 et les barres     longitudinales    17.

   Le  longeron 10 et le dispositif amortisseur qui vont      être décrits sont disposés dans un espace 22 déli  mité par des flancs verticaux 23 et un fond hori  zontal 24 qui forment des éléments de la poutre 19.  Ce longeron     glissant    est constitué d'une poutre mo  bile 26 composée elle-même de deux éléments cou  lissants 27 et 28, disposés bout à bout. Ces élé  ments 27 et 28 sont normalement espacés l'un de  l'autre, comme on le voit à la     fig.    5. Lors d'un choc  de traction ou de     compression,    ils se déplacent l'un  par     rapport    à l'autre dans la poutre 19 en se rap  prochant ou en s'éloignant selon la direction du  choc.

   Ces déplacements ont lieu entre deux posi  tions extrêmes     délimitées.    Lorsque l'une ou l'autre  de ces     positions    extrêmes est atteinte, le longeron       glissant    26 se déplace     comme    une seule pièce par  rapport à la     poutre    fixe 19. Le dispositif amortis  seur comprend un amortisseur de tension 29,  agencé de façon à entrer en action pendant la  période durant laquelle les éléments du longeron  glissant se déplacent l'un par     rapport    à l'autre.

   Cet       amortisseur    de tension absorbe alors une portion  de l'énergie des chocs de compression ou de trac  tion que subissent les crochets d'accouplement 31  montés aux extrémités extérieures des éléments 27  et 28. Le dispositif amortisseur comprend, d'autre  part, un     dispositif        d'absorption    de haute puissance  désigné par 32 et monté dans un logement 33 limité  d'une part, par l'élément 26, et, d'autre part, par la  poutre 19. Ce dispositif d'absorption ou dispositif  amortisseur de protection entre en action lorsqu'il est  nécessaire de réduire la grandeur de     l'énergie    de  choc qui est transmise au châssis 12, et par là, à  la caisse du véhicule et au chargement.  



  Les longerons avec dispositif amortisseur 10  peuvent être montés sur des véhicules     existants    de  même que sur de nouvelles constructions. Les véhi  cules     conventionnels    déjà en service comprennent  généralement une poutre centrale standard de  type     Z-26    telle que celle qui est représentée au  dessin. Toutefois, le dispositif amortisseur décrit  peut également être monté dans une poutre longi  tudinale fixe présentant une autre forme.  



  Les éléments 27 et 28 sont formés chacun de  profilés capables de résister à des chocs appliqués  sur les crochets 31 qu'ils portent à leurs extrémités  extérieures. Ces profilés ont une section en H et       zomprennent        deux    flancs verticaux 34 dont les  milieux sont reliés par une âme horizontale 36. Les  dimensions du     profilé    sont choisies de telle façon  due les flancs 34 soient séparés des flancs verti  caux 23 de la poutre 19 par des jeux permettant  le déplacement libre du longeron 26.

   Dans le cas  où le dispositif décrit est monté sur un véhicule  déjà existant, on     constatera    que le profilé Z-26 qui  forme la poutre centrale présente des dimensions  suffisantes pour permettre l'introduction d'un pro  filé en H de dimensions standard. Des plaques de       support    fixées aux brides 21 de la poutre 19     retien-          zent    les éléments 27 et 28 à l'intérieur de l'es  pace 22. Comme on le voit à la     fig.    2, l'élément     28_       est pourvu d'une plaque soudée qui ferme un loge  ment 33 dans lequel est introduit un dispositif  amortisseur 32.  



  Les extrémités extérieures des éléments 27 et 28  sont pourvues chacune d'un carénage contenant les  crochets     d'accouplement    31, qui sont supportés par  des organes 23. Ces carénages 38 étant identiques,  seul celui qui est fixé à     l'extrémité        droite    de l'élé  ment 28 est représenté au dessin     (fig.    12 à 15). Le  carénage 38     comprend    deux plaques verticales 39  placées en regard l'une de l'autre, et s'étendant       obliquement    en s'écartant l'une de l'autre pour per  mettre des déviations du     crochet    31 à partir de sa  position médiane.

   L'autre extrémité du carénage 38  est fixée par soudage à un bloc 41 qui est fixé     lui-          même    à l'extrémité extérieure de l'élément 28. Le  bloc 41 est fixé aux     flancs    34 de l'élément 28 par  des plaques de renforcement 42 et 43 qui sont sou  dées contre le bloc 41 et contre les     flancs    34. Ces  nervures 42 et 43 sont de     différentes    longueurs et  sont dimensionnées de façon à résister aux forces  qui peuvent être appliquées au bloc 41. Entre les  plaques 39 est placée une console 44 dont une extré  mité forme un élément rectangulaire 46 qui s'étend  immédiatement     devant    le bloc 41.

   La console 44  présente deux bras latéraux 47 pourvus     d'oeillets    50.  La tige centrale 45 du crochet d'accouplement 31 est  engagée entre les bras 47. Elle présente elle-même  une ouverture     coaxiale    aux     oeillets    50, ouverture  dans laquelle est engagé un tourillon 50a. Une pla  que support en forme de gouttière renversée 48,  soudée à la partie inférieure des plaques 39 et sou  dée également par l'une de ses extrémités sous le  bloc 41 supporte la console 44. Cette gouttière 48  supporte également une plaque 49 qui est soudée  contre les bords inférieurs 51     des    parois latérales 39.

    Elle présente une     ouverture    52 dans laquelle est  engagée une des     extrémités    de petit diamètre, du  tourillon 50a. Pour     maintenir    la console 44 fixe par  rapport au bloc 41 lors d'un déplacement longitudi  nal, des butées 53 sont fixées aux faces internes des  flancs 39. Ces butées sont en contact avec un épau  lement 54 que présente la portion     rectangulaire    46  de la console 44. Aux plaques de butée 53 sont assu  jettis des renforts 56 et 57. Les renforts 56 s'éten  dent dans le prolongement des parois latérales 39  et son     fixés    par leurs     extrémités    à la plaque supé  rieure 58.

   Les flancs 39 présentent des découpures       dans    leur partie supérieure. Dans ces     découpures     est engagée la plaque d'extrémité habituelle 59.  Cette dernière est également fixée à la plaque su  périeure 58 qui s'étend transversalement entre les  arêtes supérieures 51 des     flancs    39. Cette     plaque    de  couverture ou plaque supérieure 58 s'étend jusqu'en  regard des arêtes 51 de façon à ménager vers le  haut du carénage 38 une ouverture permettant l'in  troduction de la console et du crochet     d7accouple-          ment    dans la position représentée à la     fig.    13.

   Cette  ouverture     facilite    le montage de la console 44. Un  support 61 s'étend en travers de la partie inférieure      de l'extrémité du carénage 38. Ce support 61 com  prend une pièce transversale 62 en forme de U  renversé qui est     fixée    aux plaques latérales 38 et  à la plaque supérieure 49.  



  Une seconde pièce 60 en forme de gouttière ren  versée est disposée sur la pièce 62. C'est sur cet       appui    60 que repose la tige du crochet 31. Une pla  que 62a est soudée à la partie inférieure de l'or  gane 62 et des nervures de renforcement 62b sont  disposées à     l'intérieur    de la pièce 62, transversale  ment.  



  Les portions extrêmes des éléments 27 et 28 du  châssis présentent également une forme permettant  au carénage 38 de se mouvoir librement lorsque le  longeron glissant est déplacé jusque dans ses deux  positions extrêmes. Pour cela, la poutre centrale 19  se     termine    un peu avant la traverse extrême 14.  Des éléments angulaires présentant chacun un élé  ment de paroi     vertical    63 et un élément de paroi  horizontal 64 sont soudés aux     extrémités    des flancs  verticaux 22 de la poutre 19 et aux brides latéra  les 21 de cette poutre. Les parois verticales 63 s'éten  dent     obliquement    vers l'extérieur en formant un  angle     correspondant    à celui des parois du caré  nage 38.

   Une plaque supérieure 65 fixée aux arêtes  supérieures des parois 63, s'étend jusqu'au bord de la  paroi supérieure 24 de la poutre 19. Pour assurer  la jonction entre cet élément     terminal    et la poutre 19  un joint 66 est disposé sous cette poutre. Ce joint  comprend des plaques de guidage 67 qui sont fixées,  d'une part, aux brides horizontales 64, et, d'autre  part, aux brides 21, de chaque côté de la poutre 19.  Les plaques de guidage 67 s'étendent vers l'intérieur  et     supportent    les parois latérales 34 du longeron  glissant. Elles sont renforcées par     une    plaque 68 au  centre de laquelle s'étend une plaque     verticale    69  supportant un fer à U 71 transversal.

   L'espace com  pris entre le fer à U 71 et la plaque 68 est suffisant  pour laisser la place à un dispositif d'entraînement  (non représenté). Un dispositif 73     relie    les élé  ments 27 et 28 du longeron glissant et     limite    les  déplacements de ces éléments lorsqu'ils se rappro  chent et lorsqu'ils s'éloignent. Ce dispositif 73 coo  père avec le dispositif 29 et avec     l'amortisseur    33.  Il comprend deux plaques     longitudinales    74 présen  tant     chacune    deux bras transversaux 76, une âme  centrale 77 et une plaque de renforcement 78. Cha  que organe 74 forme donc un caisson capable de       -ontenir    le dispositif d'absorption 29.

   Les bras 67  peuvent être     constitués    de barres standard de sec  tion rectangulaire. Leurs extrémités libres sont       fixées    à l'élément 28 de façon à se déplacer avec       -lles.    Ces bras 76 sont soudés     aux    faces internes du       ogement    39 et leurs     extrémités    79 sont     alignées    avec       :'extrémité    gauche de ce logement.

   La partie des  bras 76 qui s'étend à l'intérieur de l'élément 27 se  trouve espacée des parois verticales 34 et de l'âme       àorizontale    36 par un jeu suffisant pour permettre       Lin    déplacement     relatif    de l'élément 27 par     rapport     à ces bras 76.

   Les angles opposés 81 et 82 des pla-         ques    77 et 78 se trouvent à une certaine distance  l'un de l'autre dans le sens longitudinal, cette dis  tance étant telle que le     dispositif    amortisseur de  tension entre en action pendant un déplacement  relatif des éléments 27 et 28 l'un par rapport à  l'autre, à partir de leur position de repos vers leur  position rapprochée ou leur position éloignée comme  on le voit     aux        fig.,    16a, 16b,<B>16e</B> et 17a, 17b, 17c.  



  Pour cela, des clavettes 85 sont fixées sur les  côtés supérieurs et inférieurs de l'âme 36 de l'élé  ment 27. Ces clavettes s'étendent à     l'intérieur    de  l'élément 28 à une certaine distance de son âme  horizontale. Comme on le voit au dessin, la cla  vette 97 peut avoir la forme d'une barre de section  rectangulaire. La clavette 85 présente une longueur  telle que dans la position de repos des éléments 27  et 28 son extrémité fixée à l'élément 27 bute     contre     l'extrémité     interne    du dispositif 29 et que l'extré  mité qui s'étend à l'intérieur de l'élément 28 bute  contre la plaque mobile du     dispositif    amortisseur  de protection.

   Ces clavettes sont dimensionnées de  telle façon qu'un jeu est maintenu entre les bras 76  et les plaques de compression 78. Les côtés adja  cents des barres 85 présentent une creusure qui  donne la place nécessaire à l'âme horizontale de  l'élément 28.  



  De préférence, le dispositif     amortisseur    de ten  sion 29 qui entre en action pour décharger le     lon-          geron    des chocs transmis longitudinalement forme  un dispositif unitaire pourvu d'un organe élastique.  Le dispositif 29 représenté au dessin, comprend une  plaque extérieure 83 et une plaque intérieure 84  entre lesquelles sont disposés plusieurs éléments  élastiques 86 séparés par des disques métalliques 87.  Le dispositif 29 est placé à l'intérieur d'une ouver  ture 88 que présente l'âme horizontale 36 de l'élé  ment 27. Cette ouverture 88 est dimensionnée de  telle façon que le dispositif 29 soit légèrement com  primé de     sorte    qu'il est maintenu en place par son  élasticité propre.

   Lorsque les éléments 27 et 28 sont  dans leur position neutre,     (fig.    5) la plaque 77 est  en contact avec l'extrémité 83 du dispositif 29 et la  plaque 78 est séparée de l'extrémité 84 d'une dis  tance inférieure à l'espacement entre les extrémi  tés 89 et 91 des. éléments 27 et 28. Ainsi, une con  traction des éléments 27 et 28 les amenant en contact  amène la plaque 78 au contact de la plaque 84 et  provoque la compression du dispositif 29 à l'inté  rieur de l'ouverture 88 par appui contre les nervu  res 92     fixées    à l'âme 36 immédiatement avant que  les extrémités 89 et 91 n'entrent en contact.  



  Le logement 33 que présente l'élément 28 est  limité par deux plaques 93 espacées transversale  ment l'une de l'autre et reliées par une plaque hori  zontale intermédiaire 94 située dans le même plan  que l'âme 36 de l'élément 28. L'arête 96 de la pla  que 93 est espacée de l'extrémité libre de l'âme 36  de façon à permettre une extension totale de l'amor  tisseur 32. En général, les plaques 93 et 94 qui for  ment le logement de l'amortisseur sont de section      supérieure à celle des éléments 27 et 28 de façon  que ce logement présente toute la rigidité requise.  Des éléments angulaires 100 formant butées sont  fixés à l'âme 36, à l'extrémité extérieure du loge  ment 33. Ces éléments 100 sont disposés de façon à  retenir le dispositif 32. Le logement 33 est finale  ment limité vers le haut et vers le bas par des pla  ques 97 et 98.

   La plaque supérieure 97 est     disposée     horizontalement d'un bord à l'autre des plaques ver  ticales 93. La plaque inférieure 98 est amovible et  permet un accès facile au dispositif 32 en cas de  révision ou de changement. Comme on le voit, la  plaque 98 a la forme d'une gouttière dont les bords  sont engagés à l'intérieur des plaques verticales 93.  Aux bords inférieurs de la gouttière 98 est fixée  une plaque 99 qui s'étend vers le bas à partir de  chacune des parois latérales 93. En outre, un élé  ment angulaire 101 présentant des ouvertures cor  respondant à celles qui sont pratiquées dans la pla  que 99 permet de fixer la plaque supérieure par des  boulons.

   Les plaques supérieures et     inférieures    97  et 98 présentant chacune à leur extrémité des fen  tes 102 dans lesquelles s'étendent des clavettes 103  et 103a, et 104 et 104a, fixées à la poutre 19.  



  Les clavettes 103 et 104 sont fixées à la face  inférieure de l'âme horizontale du profilé 19 et leurs  faces sont situées respectivement dans     l'alignement     des extrémités du logement 33. Les clavettes 103a  et 104a sont fixées en travers de l'extrémité ouverte  de la poutre 19 au moyen de gouttières 110 qui ser  vent également à maintenir le longeron 23 à  l'intérieur de la poutre 19.  



  Le dispositif amortisseur 32 se contracte lors d'un  choc sur les crochets et peut absorber suffisam  ment d'énergie pour protéger le     chargement    d'une  façon efficace lorsque les chocs reçus correspon  dent à des     collisions    allant jusqu'à 19,3 km/h. Le  dispositif 32 comprend un amortisseur dont la     course     est telle que l'énergie cinétique qu'il peut absorber  est suffisante     pour    que l'énergie restante     transmise     au châssis du véhicule et au chargement ne crée que  des accélérations relatives entre le chargement et  le châssis du véhicule d'une importance inférieure  à celle qui est susceptible d'endommager le char  gement.

   En d'autres termes, le dispositif amortisseur  est de préférence du type de ceux qui     utilisent    le  principe de la conservation des moments pour pro  téger le chargement.  



  On a constaté en particulier qu'un dispositif  amortisseur du type     hydraulique    dont les caracté  ristiques force/course étaient sensiblement cons  tantes était     particulièrement    adapté à une utilisa  tion dans le dispositif décrit. Un tel dispositif est  représenté à la     fig.    11. Il comprend un tube 106  dans lequel est monté un piston 107 mobile alter  nativement, et portant une tige     tubulaire    108.

   Un  organe tubulaire flexible 109 relié d'une part, au  cylindre 106, et, d'autre part, à la tige tubulaire 108  s'étend entre ces deux organes alors que des ressorts  de compression 110,à boudin, sont placés entre les    plaques d'extrémité<B>111</B> et 112 fixées aux extrémités  du cylindre 106     ainsi    qu'à la tige 108. Le disque de  fermeture 111 porte une tige centrale 113 qui est  engagée dans l'ouverture centrale 114 du piston 108  par une ouverture 115 que présente le piston 107.  



  Le     dispositif    32 est rempli d'un liquide qui  occupe tout l'espace délimité par le     cylindre    tubu  laire 106, la tige de piston 108 et la garniture 109.  .Lorsque le dispositif 32 est en service, il se trouve  à l'intérieur du logement 33 du longeron     glissant    26  et sa position normale est représentée à la     fig.    16a.  Ce dispositif est alors disposé entre les clavettes  d'amortissement 103 et 103a ainsi que 104 et 104a  fixées au châssis du     véhicule    ou à la poutre longi  tudinale     fixe    19. Ces clavettes butent d'un côté  contre la plaque 96, les extrémités des barres 85  et les     extrémités    79 des barres 76.

   De l'autre côté,  elles butent contre l'âme horizontale 36 de l'élément  28 du longeron et     contre    les arrêts     angulaires    97.  Lorsque le châssis subit un choc de     compression     ou de traction, le cylindre tubulaire 106     commence     à se déplacer vers la gauche ou bien la tige de  piston 108 ainsi que le piston 107 commencent à se  déplacer vers la droite. Il est également possible que  ces deux mouvements se produisent simultanément.

    Dans chaque cas,     comme    le dispositif décrit se con  tracte sous     l'effet    de la force amortie, la tige de  réglage 113     déplace    le fluide contenu dans l'ouver  ture 114 de la tige 108 et la tête de piston 111 provo  que un écoulement de fluide à travers les portions  de l'orifice 115 qui sont     libérées    par la tige 113. Le  dispositif parvient à la position représentée à la       fig.    11.

   La tige 113 présente des     gorges    de section  variable 116 dont la forme est déterminée de façon  à donner une caractéristique force/déplacement  constante lorsque     l'amortisseur    se     contracte.    En  d'autres termes, pour chaque déplacement unitaire  l'augmentation de la force de résistance du disposi  tif est constante.  



  Lorsque le dispositif se contracte ou s'étend, le  fluide qui est situé du côté du piston 107 adjacent  au disque 111 résiste aux     chocs    dans une mesure  qui est déterminée par le débit d'écoulement du  fluide à travers l'orifice 115 et la tige de  réglage 113. La forme des gorges 116 assure la       constance    de la caractéristique     force/déplacement     du piston 111 à     l'intérieur    du     cylindre    106.

   L'énergie  du choc est dissipée en partie sous forme de cha  leur par     l'intermédiaire    du fluide qui a traversé la  tige de réglage<B>113.</B> Ce fluide s'écoule dans la cham  bre délimitée par le cylindre 106 et     contenant    la  garniture 109.  



  La course du     dispositif        amortisseur    décrit est  choisie de façon que ce dispositif puisse transmet  tre au chargement placé sur le véhicule suffisam  ment d'énergie pour observer la loi de conserva  tion du moment telle qu'elle s'applique à la pro  tection des chargements des véhicules de chemin  de fer.

   En     d'autres        termes,    lorsque le dispositif  décrit est monté sur le châssis d'un véhicule,     il         dissipe une portion suffisante de l'énergie du choc  pour que l'énergie résiduelle ou tout au moins une  grande partie de cette dernière, soit transmise sous  forme d'accélération positive et négative au char  gement lui-même, ces accélérations étant de valeur  inférieure à celles qui peuvent détériorer le char  gement.

   On a constaté que dans les conditions que  l'on     rencontre    actuellement dans la formation des  compositions de voitures de chemin de fer, la pro  tection désirée peut être obtenue de façon satisfai  sante en fixant la     course    du dispositif amortisseur à  une     valeur        comprise    entre 51 et 102 cm. Le résultat  optimum est obtenu avec une     course    de 76,5 cm.  Le dispositif décrit plus haut sera donc     construit     de préférence de     façon    à ce que sa course soit  <I>de 76,5</I> cm dans un sens et dans l'autre à partir de  la position médiane.  



  On va maintenant décrire tout d'abord, le fonc  tionnement du     dispositif    décrit lors d'une opération  d'aiguillage. Durant une telle opération, les vitesses       d'accouplement    peuvent atteindre jusqu'à 19,3 km/h  ou même plus.

   De telles vitesses peuvent créer lors  de chocs sur les accouplements, des forces extrê  mement grandes qui     s'appliquent    sur le longeron  central 26, spécialement lorsque l'une des extré  mités de ce longeron est fixée à l'accouplement       correspondant    d'un véhicule stationnaire     faisant          partie    d'une suite de véhicules dont     l'effet    est com  parable à celui d'une paroi     fixe.,     On supposera donc que l'extrémité gauche du  longeron 26 est soumise brusquement à une force  de compression, comme on le voit aux     fig.    16a, 16b  et 16c et, d'autre part,

   que l'espacement entre la  position neutre ou détendue représentée à la       fig.    16a -et la position contractée immédiatement  avant que les extrémités correspondantes des élé  ments 27 et 28 ne se touchent est approximative  ment de 25,4 cm, que la plaque 77 de la barre 74,       mobile    avec l'élément 28 est placée à un endroit  tel qu'elle touche la plaque 84 après s'être déplacée  de 20,4 cm et que la     course    de l'organe 29 est  d'environ 5 cm.

   La     course    totale du dispositif amor  tisseur est approximativement de 76,5 cm de sorte  que, lors d'un choc sur le crochet d'accouplement,  l'élément 27 se déplace vers la droite par rapport  à l'élément 28     connecté        lui-même    par le crochet 31  au reste de la composition et restant, par consé  quent, fixe à l'intérieur de la     poutre    19.

   Pendant     ce     mouvement, les butées du     châssis    103, 103a, 104 et  104a fixées à la poutre     centrale    19 restent égale  ment     stationnaires.        Toutefois,    les barres 85 solidai  res de l'élément 27 et maintenues en contact avec  la plaque 112 du     dispositif    102 entrent en action  et     déplacent    le piston 107 à l'intérieur du cylin  dre 106 de telle sorte que le dispositif 32 est mis en  action et crée une force de résistance de la manière  décrite plus haut en absorbant une certaine quan  tité d'énergie et cela, à une allure     constante.    Pen  dant le déplacement vers la droite,

   la plaque 84  atteint l'arête 82 de la plaque 78 à environ 5 cm    avant l'endroit où les extrémités 89 et 91 des élé  ments 27 et 28 se touchent. Tout déplacement ulté  rieur provoque donc la compression de l'organe 29       (fig.    16c) et cette compression provoque une force  de résistance supplémentaire qui absorbe la portion  de l'énergie supérieure à celle que peut absorber le  dispositif 32. La garniture de caoutchouc 29 sert  donc à éviter des contraintes dynamiques excessives  à l'intérieur du longeron 26 lorsque les extrémi  tés 89 et 91 entrent en     contact.     



  Une fois que le dispositif 29 a été complètement  comprimé et que, par     conséquent,    les extrémités  des éléments 27 et 28 sont en     contact,    le longeron  glissant peut encore se déplacer     comme    un organe  rigide d'une distance égale au reste ou à une     partie     du reste de la course du dispositif amortisseur, de  façon à protéger efficacement le chargement     comme     on le voit à la     fig.    16. Cet effet se     produira    lorsque  les voitures fixées au crochet de droite sont     mises     en mouvement sous l'effet de la force du choc subit  par le crochet gauche.

   Le disque 111 du dispositif 132  reste appliqué contre les butées 104 et 104a de sorte  que les barres 85 qui sont maintenant mobiles avec  le longeron glissant 26 provoquent une     compres-          sion    du dispositif 32. Après la dissipation de l'éner  gie par ce dispositif, le ressort<B>110</B> est mis en action  et ramène les éléments 27 et 28 dans leur position       neutre    représentée à la     fig.    16a.  



  Le dispositif décrit plus haut lorsqu'il fonctionne  dans les conditions indiquées, permet d'obtenir des  résultats particulièrement avantageux. L'utilisation  du dispositif 32 à caractéristique constante dans le  cas où les éléments du longeron sont     espacés     de 25 cm permet à ce dispositif d'absorber une  partie considérable de     l'énergie    d'un choc avant que  ces éléments ne se touchent. De plus, pendant la  dernière partie de la course, le dispositif 29 entre  également en action, et absorbe toute l'énergie qu'il  est capable     d'amortir    durant sa     course    d'envi  ron 5 cm.

   Ainsi, les     deux    dispositifs 32 et 29 partici  pent à l'amortissement des chocs subis par les cro  chets d'accouplement et la vitesse du choc lorsque  les deux éléments du longeron entrent en contact  est     freinée    dans une grande mesure. De ce fait,  l'énergie transmise par le longeron lorsque les  éléments 27 et 28 sont en contact, est très     faible,     de sorte que cet organe est capable de     supporter    les  contraintes réduites qu'il subit dans ces     conditions.     



  Les     fig.   <I>17a, 17b,</I> 17c et 17d illustrent schémati  quement les positions relatives du dispositif lors  d'un choc de     compression        appliqué    à l'accouplement  droite.     On    supposera les mêmes     conditions    et les  mêmes données que pour les     fig.    16a et 16b. Au  début     (fig.    17b) l'élément 28 se déplace par rapport  à l'élément 27 qui reste stationnaire. Les orga  nes 74 solidaires de l'élément 28 se déplacent simul  tanément et la plaque 78 qu'ils     portent    bute contre  la plaque 84 après un déplacement d'environ 20 cm.

    Elle comprime alors l'organe élastique 29 contre  l'âme horizontale 36 et contre les renforts 92. Lors-      que cet organe 29 s'est     comprimé    dans toute la  mesure possible, les extrémités 89 et 91 des élé  ments 27 et 28 se     heurtent    comme on le voit à la       fig.    17c.

   En même temps, le dispositif 32 est com  primé entre les clavettes fixes 103 et 103a et les  barres de clavetage 85 qui sont fixes par rapport à  l'élément 27, lequel est toujours     stationnaire.    De  cette façon et comme lors d'une force de compres  sion sur l'extrémité gauche du longeron, le dispo  sitif 32 et l'organe     amortisseur    29 entrent en action  pour absorber chacun une partie de l'énergie du  choc, subit par le crochet     droite.    Cette absorption  d'énergie se produit pendant tout le temps où les  éléments 27 et 28 se déplacent l'un par rapport à  l'autre, ce qui réduit proportionnellement la por  tion de l'énergie du choc qui est transmise d'une  extrémité à l'autre du longeron.  



  Une fois que les éléments 27 et 28 sont en con  tact, ils se déplacent conjointement. La     portion    cen  trale 36 et les butées que comprend l'élément 28  sont alors mises en action pour comprimer l'amortis  seur contre les clavettes 103 et 103a, et de cette  façon, assurer la protection du châssis du véhicule  et du chargement. Après dissipation de l'énergie  du choc, le     ressort    110 ramène les éléments dans  la     position    de la     fig.    17a.  



  Aux     fig.    18a et 18b, sont représentées les posi  tions relatives des éléments du dispositif décrit  lorsqu'une forte traction est brusquement appliquée  à l'accouplement droite porté par l'élément de     lon-          geron    28. On supposera de nouveau que les condi  tions données plus haut sont remplies, c'est-à-dire  que l'espacement normal entre les extrémités est  de 25,4     am,    que, la     course    de l'amortisseur     est     de 76,5 cm et que l'organe élastique 29 présente une  course de 5 cm.

   Si l'on applique brusquement une  force de traction au crochet d'accouplement droite,  alors que le véhicule se trouve à l'extrémité d'une  composition, l'élément 28 se déplace vers la droite  en s'écartant de l'élément 27 qui reste sensible  ment     stationnaire    du fait de la force de résistance  exercée par les autres véhicules accrochés à l'accou  plement gauche. Comme on le voit à la     fig.    18a,  la plaque 77 de l'organe 74 qui est lui-même     fixé     à l'élément 28 comprime le dispositif 29, en lui fai  sant parcourir toute sa     course    ou une     partie    de  cette dernière selon     l'importance    de la force du  choc.

   L'organe élastique 29 est donc capable d'absor  ber l'énergie qui se transmet dans toute la longueur  du longeron entre les crochets 31. Si la force de  traction appliquée est suffisante pour provoquer un  déplacement de toute la série de véhicules attachés  au crochet gauche du longeron 17, les éléments 27  et 28 se déplacent ensemble vers la droite comme  on le voit à la     fig.    18b. Le dispositif     amortisseur    32  se comprime alors à l'intérieur du logement 33 con  tre les clavettes 104 et 104a qui sont fixées à la  poutre 19.

   On voit que le dispositif agit de façon à  réduire l'énergie qui est     transmise    à     travers    le     lon-          geron    et permet de     contrôler    la proportion de    l'énergie qui est transmise au châssis du     véhicule     et au chargement qu'il supporte.  



  La disposition que prennent les     différents    élé  ments du     dispositif    décrit lorsqu'on applique une  force de traction à l'extrémité gauche du longeron  est visible     aux        fig.    19a et 19b. L'élément 27 se  déplace alors vers la droite et l'élément 28 reste  stationnaire, retenu par la composition attachée à  son crochet. Les plaques 77 de l'organe 74 fixées  à l'élément 28     stationnaire    butent     contre    les pla  ques 83 et     compriment    l'organe élastique 29     comme     on le voit à la     fig.    19a.

   Cet organe absorbe donc  une portion de l'effort de traction transmis à tra  vers le longeron 26. Comme décrit plus haut, si la  grandeur des chocs est telle que la série de véhi  cules attachée à l'extrémité droite du longeron se  déplace, les éléments 27 et 28 se- déplacent ensemble  de     sorte    que le     dispositif        amortisseur    de protection  est comprimé contre les clavettes     fixes    103 et 103a       (fig.    19b).  



  Les     fig.    20, 21 et 22 représentent une seconde  forme d'exécution du     dispositif    décrit. Cette forme  d'exécution comprend un longeron glissant 200       formé    d'un élément 201 et d'un élément 202, d'un       dispositif        amortisseur    de tension 203 et d'un dispo  sitif amortisseur de protection du chargement 204  disposé dans un logement d'amortisseur 205.  



  Le longeron     glissant    200 est mobile à     l'intérieur     d'une poutre centrale fixe 206. Les éléments 201 et  202 sont     constitués    chacun d'un     profilé    en H aux  extrémités extérieures desquelles des crochets d'ac  couplement sont fixés     comme        dans    la forme d'exé  cution représentée aux     fig.    1 à 19. Ainsi, ces cro  chets sont mobiles dans un carénage en     forme    de  cloche que présente chacun des éléments 201 et 202.  Des barres 209 en forme de U présentant des bran  ches 208 sont fixées au-dessus et au-dessous de  l'âme centrale du     profilé    de l'élément 202.

   Les orga  nes 209 sont donc mobiles avec l'élément 202. Les       extrémités        coudées    211 des organes 209 s'étendent  de part et d'autre de l'élément 201 et entourent  l'organe élastique 203. La partie arrondie 211 de  chacun des     organes    209     porte    une plaque 212 en  forme de demi-cercle qui     appuie        contre    l'extrémité  extérieure de l'organe 203 lorsque les éléments 201  et 202 sont dans leur position normale. Les orga  nes 209 sont guidés lors d'un déplacement     relatif     des éléments 201 et 202 par des plaques 213.

   Enfin  une plaque centrale 214 s'étend entre les bras 208  de chaque organe 209, l'arête extérieure de cette  plaque 214     étant    espacée de l'extrémité intérieure  de l'organe élastique 203, lorsque ce     dernier    se  trouve dans sa position détendue, d'une distance  inférieure à l'espacement ménagé entre les extré  mités 216 et 217 des éléments 201 et 202 de     sorte     que l'organe 203 est     comprimé    dans toute la mesure  du possible avant que les deux extrémités 216 et 217  n'entrent en contact.  



  Le     dispositif        amortisseur    de     tension    203     est    de  préférence constitué par un     amortisseur    élastique      comprenant des plaques de guidage 218 et 219 entre  lesquelles sont     disposés    des organes de caout  chouc 220 séparés par des disques métalliques.  L'organe 203 est introduit dans une     découpure    pra  tiquée dans l'âme     horizontale    207 de l'élément 201.

    Normalement il     remplit    complètement cette décou  pure, mais à la     fig.    20 une partie de cet organe n'est  pas     représentée    afin que l'on voie la découpure.  



  Le logement 205 de l'élément 201 est pratiqué en  dessous de l'âme centrale 207. Ses limites sont déter  minées par des clavettes 222 fixées à l'élément 201  et par des clavettes 223     fixées    à l'élément 202. En  position neutre, les clavettes 223 et 222 butent con  tre les     extrémités    du     dispositif    amortisseur de pro  tection 204.  



  Les brides     horizontales        que    présentent la pou  tre fixe 206 à sa partie inférieure     portent    un assem  blage 225 supportant le     dispositif    204. Cet assem  blage comprend deux profilés en U 226 du côté  inférieur desquels est fixée une plaque de fond 227.  Entre ces profilés en U, s'étend un organe longitu  dinal 228     supportant    lui-même des clavettes 222a  et<I>223a</I> qui sont espacées les unes des autres et dis  posées de façon à buter     contre    les     extrémités    oppo  sées du dispositif 204. Les faces     correspondantes    de  ces clavettes sont alignées avec celles des clavet  tes 222 et 223.  



  Le fonctionnement du     dispositif    204 de même  que sa     construction    peuvent être identiques à     ce     qui a été décrit précédemment, à propos de la     fig.    11.  Le dispositif     amortisseur    est placé dans le loge  ment 205 de telle façon que dans la position neutre  ou dans la position de détente complète des élé  ments 201 et 202, les plaques 231 et 232 butent con  tre les clavettes 222, 222a et 223, 223a.  



  Le     dispositif    représenté aux     fig.    20 à 22 fonc  tionne comme celui     défini    aux     fig.    1 à 19. Sous  l'effet d'une force de     compression    appliquée sur la  gauche, l'élément 201 se déplace dans la direction  de la force en se rapprochant de l'élément 202 qui  est maintenu sensiblement fixe par l'inertie des  véhicules accrochés au crochet droite.

   On suppo  sera de nouveau que l'espacement entre les extré  mités des éléments en position neutre est     d'environ     250 mm, que la     course    de l'organe amortisseur de  tension est d'environ 50     mm,    que les plaques 214  fixées entre les bras des organes 209 sont     placées     de telle     façon    que leurs bords internes sont à  200 mm environ de la plaque 218, de     sorte    qu'après  un déplacement de 200 mm des éléments 201 et 202,

    les bords     internes    des plaques 214 butent contre la  plaque 218 et commencent à     comprimer    l'organe       amortisseur.    Ce dernier est complètement     comprimé     lorsque les éléments du longeron se touchent.

   En  même temps, les clavettes 22 entrent en action et  provoquent une contraction du     dispositif        amortis-          seur    de protection contre les clavettes de butée<I>223a.</I>       Ainsi,    l'organe amortisseur 203 et le     dispositif    de       protection    204     contribuent    tous deux à absorber une  partie de     rénergie    des chocs et à réduire celle qui    est transmise à travers le longeron 200.

   Lors d'un  déplacement conjoint des éléments 201 et 202, les  clavettes 222 provoquent la compression du dispo  sitif 204, cette compression se poursuivant jusqu'à  ce que la course totale soit atteinte en absorbant  une partie de l'énergie résiduelle de sorte que  l'énergie qui est finalement transmise au châssis  du véhicule et du chargement est limitée à celle  qui peut être supportée sans dommage par le  chargement.  



  Sous l'effet d'une force de     compression    appli  quée à l'élément 202 la réaction du dispositif est la  même avec cette seule     différence    que l'élément 202  est mobile alors que l'élément 201 est fixe. La pla  que 214 se déplace donc et comprime l'organe élas  tique 203. Les clavettes 223 compriment en même  temps le     dispositif    204 contre les clavettes fixes 222a.  Le déplacement conjoint des éléments 201 et 202  par     rapport    à la     course    centrale 206 provoque  ensuite une compression du dispositif     amortisseur     jusqu'à ce que la course totale de ce dispositif soit  accomplie, entre les clavettes fixes 222a et les cla  vettes mobiles 223.  



  Lors de l'application d'une force de traction, à  l'une ou à l'autre des extrémités du dispositif, celui  des éléments qui est soumis à la force de traction se  déplace par     rapport    à l'autre de telle façon que les  plaques 212 provoquent la compression de l'organe  203, comme décrit plus haut à     propos    des     fig.    1 à 19.  Le déplacement des éléments lorsqu'ils ont buté l'un  sur l'autre, provoque une     compression    ou une exten  sion du dispositif amortisseur de protection qui reste  sensiblement inactif lors d'un mouvement     relatif     des éléments du longeron résultant d'une force de  traction.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Dispositif amortisseur pour véhicule de chemin de fer, comprenant un châssis, un longeron glissant mobile longitudinalement par rapport audit châssis, des crochets d'accouplement situés aux extrémités dudit longeron, et un dispositif amortisseur de pro tection présentant une course d'amortissement de longueur donnée et connecté, d'une part, audit lon- geron et, d'autre part, audit châssis,
    de façon à absorber une portion de l'énergie d'un choc appli qué auxdits crochets d'accouplement et à protéger ainsi le chargement porté par le véhicule, carac térisé en ce que ledit longeron glissant comprend plusieurs éléments susceptibles de se déplacer les uns par rapport aux autres en s'éloignant et en se rapprochant, à partir d'une position neutre dans laquelle les deux extrémités opposées dudit longe- ron sont à une distance donnée l'une de l'autre pour parvenir à une position tendue lors d'un choc de traction, position dans laquelle lesdites extrémi tés sont plus espacées l'une de l'autre que dans la position neutre,
    ou à une position comprimée lors d'un choc de compression, position dans laquelle lesdites extrémités sont moins espacées que dans la position neutre, et en ce que ledit longeron comprend un dispositif amortisseur de tensions coopérant avec lesdits éléments du longeron pour absorber une por- tion de l'énergie transmise à travers le longeron lorsque ce dernier se trouve, soit dans sa position tendue, soit dans sa position comprimée. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que lesdits éléments du longeron sont reliés l'un à l'autre par des organes capables de provo quer un mouvement conjoint desdits éléments par rapport au châssis du véhicule, au moins lorsque lesdits éléments sont dans la position tendue et dans la position contractée. 2. Dispositif selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit longeron présente des éléments de montage du dispositif amortisseur de protection. 3.
    Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que le dispositif amortisseur de protection est agencé de façon à absorber une portion de l'énergie d'un choc de compression transmise à travers le longeron après que lesdits éléments ont atteint leur position comprimée. 4.
    Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que le dispositif amortisseur de tensions est placé sur l'un desdits éléments du longeron et en ce que l'autre élément porte des organes actifs coopérant avec le dispositif amortisseur de tensions lors d'un mouvement desdits éléments vers l'une desdites positions extrêmes de manière que le dis positif amortisseur de tensions entre en action pour absorber une portion de l'énergie transmise à tra vers le longeron dans ladite position extrême, lors d'un choc de compression ou de traction. 5.
    Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que la course d'amortissement du dispositif amortisseur de protection est plus grande que le déplacement desdits éléments de la position tendue à la position comprimée. 6. Dispositif selon la sous-revendication 5, carac térisé en ce que la course d'amortissement du dis positif de protection est comprise entre 51 cm et 102 cm dans chaque direction. 7. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que le dispositif amortisseur de tensions a une course égale à la compression et à la traction.
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