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Appereil pour 'la fabrication d'une bande de verre doucie et polie.
Cette invention est relative à la fabrication d'une bande de verre doucie ou polie à partir de la masse fondue, en une opération continue, et a pour objet un dispositif ser- vant à entraîner' la bande à travers l'appareil.
Le type d'appareil auquel l'invention est applicable est celui dans lequel une bande continue de verre est formée à partir de la masse'fondue par un appareil formeur et est alors
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conduite à travers un four à recuire, puis à travers un appa- reil doucisseur (ou un appareil doucisseur-polisseur), dans le- quel les outils travaillent simultanément sur les deux faces de la bande, pendant que celle-ci est entraînée entre les dits ou- tils par une série de paires de rouleaux entre lesquels la bande est serrée.
Comme l'invention est à la fois applicable aux appa- reils dans lesquels la bande est uniquement doucie et aux ap- pareils dans lesquels la bande est d'abord doucie, puis polie, le terme 'appareil dcucisseur" utilisé ci-après s'entendra à la fois pour un appareil doucisseur et pour un appareil doucisseur- polisseur.
La vitesse de formation de la bande est principalement déterminée par la vitesse du laminoir ou autre appareil formant le bande. Toutefois, les rouleaux sur lesquels la bande repose pendant qu'elle est encore plastique sont quelquefois entraînés un peu plus rapidement que la bande sortant de la machine formeu- se, de façon à étirer la bande, mais, dans tous les cas, la ban- de est amenée au four à recuire à une vitesse prédéterminée. Les rouleaux du four à recuire sont entraînés à.cette vitesse, ou bien des groupes des dits rouleaux sont entraînés à des vitesses dont la moyenne est cette vitesse.
Les faibles différences de diamètre qui existent nécessairement dans les rouleaux ne donnent lieu à aucune difficulté, puisque la bande repose sur les rou- leaux par son poids propre et q'un rouleau quelconque dont le diamètre est tel que sa vitesse périphérique diffère de celle de la bande a la possibilité de glisser sur celle-ci. Toutefois, dais l'appareil doucisseur, il faut que les rouleaux exercent-sur la bande une force de traction considérable pour- vaincare la résis- tance de frottement entre la bande et les outils. Une force suf- fisante ne peut être appliquée que par des paires de rouleaux poussés l'un vers l'autre de façon à. serrer la bande entre eux.
Ces bouleaux ne peuvent donc pas glisser pour compenser les fai- bles différences de diamètre ou,- en tous cas, ils ne peuvent len
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fairequ'après que la traction ou la compression qui s'exerce dans¯ lavande est devenue de beaucoup supérieure à la valeur normale.
, Dans les,..appareils construitsjusqu'à ce jour, les rouleaux d'entrainement de la machine à doucir celaient entral- nés à une vitesse de rotation qui est dans un rapport constant avec celle des rouleaux du four à recuire. Comme la bande se contracte entre le-,four à recuire et la machine à doucir en raiaon de'son refroidissement, on donnait aux rouleaux de la machine à doucir une vitesse de rotation telle que leur vitesse périphérique soit aussi voisine que possible de la vitesse que possède la bande dans l'appareil doucisseur, celle-ci étant inférieur à la vitesse prédéterminée susmentionnée de la bande.
Il est évidemment impossible de maintenir toujours correcte la vitesse'des rouleaux et d'eviter de faibles différences de dia- mètre de ceux':'ci, '¯et. dans la pratique, les efforts de traction et. de compression. qui résultent de ces différences ort provoqué ce la rupture de la'bande, que/soit par une force de traction di- recte oucomme résultat, du. cintrage de la bande.
Suivant l'invention, le dispositif servant à entraîner un des rouleaux au..moins de chaque paire de rouleaux de serrage est un poids, ou un ressort qui exerce un couple sensiblement constant aur le ou les rouleaux, et un dispositif à commande par moteur est utilisé, pour maintenir le poids dans la position de fonctionnement ou le ressort à l'état, de fonctionnement.
Sur les. dessins annexés :
La fig. 1 est une vue en plan schématique d'une partie d'un appareil doucisaeur travaillant sur une bande continue.
La fig. 2 est une coupe horizontale par un plan passant à travers un dispositif d'entrainement des rouleaux .
La fig.. 3 est une coupepar la ligne A-A de la fig,, 2.
La fig: 4 est une vue en plan d'un dispositif servant à actionner le-dispositif de la fig. 2.
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La fig. 5 est une vue en élévation schématique d'une construction modifiée du dispositif d'entraînement.
Les figures 6 et 7 sont deux variantes du dispo- sitif de la fig. 4.
La figure 8 montre comment on peut utiliser un ressort au lieu d'un poids.
Comme représenté sur la fig. l, la bande 1, qui est continue à partir de l'appareil formeur, non représenté, passe entre une série d'outils doucisaeurs 2, les outils in- férieurs, qui travaillent sur la face de dessous de la bande, étant situés au-dessous des outils supérieurs, représentés.
Entre les paires d'outils consécutives se trouve une paire de rpuleaux qui serrent la bande entré eux, chaque paire étant entraînée par un poids ou un ressort, le poids étant, maintenu dans la position de travail (ou',le ressort à l'état de fonc- tionnement)par un moteur 4, par 11 intermédiaire dun arbre com- mun 5 et d'un engrenage qu'on décrira en se référant aux au- tres figures.
Dans les figures 2 et 3, qui représentent un mode de réalisation de l'invention, l'arbre 2 d'un des rouleaux 3 est supporté par des paliers (non représentés), en. 7, et porte, calée sur lui, la roue planétaire ± d'un engrenage' planétaire.
La couronne extérieure à denture interne 9 de l'engrenage pla- nétaire est montée folle sur la partie 10 de Marbre 6. A la couronne ± est assujettie une roue à vis sans fin II avec la- quelle engrène une vis sans fin 12, actionnée par un arbre vertical 13. Les satellites 14 de l'engrenage planétaire tour- nent autour d'axes fixés dans un tambour 15 qui est monté fou sur la partie 16 dé l'arbre. Un poids 17 pend à un ruban d'a- cier 18 enroulé autour du tambour 15. Si la couronne 9 était maintenue fixe, le poids qui tend à faire tourner le tam- bour 15 avec les satellites 14 dans le sens dextrogyre (en re-
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gardant la figure 3) aurait aussi tendance à faire tourner la roue planétaire 8 et le rouleau 3 dans le sens dextrogyre.
Si la couronne 9 est. maintenant entraînée dans le sens dextrogyre par la vis sans fin 12, elle aura tendance à faire tourner le tam- bour 15 dans le sens' lévogyre pour élever le poids 17. Ainsi, pen- dant que le'rouleau 3 tourne, la vis sans fin 17 pourrait être animés dtune rotation à une vitesse qui ou bien maintiendrait le poids- 17 immobile, ou bien serait plus grande, ce qui élè- 'verait graduellement le poids, ou bien serait plus faible, ce qui permettrait au poids de tomber graduellement; dans tous les cas, le couple appliqué au rouleau ne dépend que du poids (pour un dispositifde dimensions données) et ce couple est le même que le poids soit immobile ou qu'il monte ou descende, à part les. petites variations dues au frottement des pièces.
On ponr- rait substituer à la construction représentée la construction mécanique équivalente'utilisant des engrenages coniques.
Etant donné que, dans la pratique, il est impossible d.e faire: tourner toutes les vis sans fin 12 à une vitesse pro- pre à maintenir tous les poids 17 immobiles, il faut que des moyens soient prévus pour modifier la vitesse d'une vis sans fin lorsque, en montant ou descendant, le poids correspondant atteint la limite de sa course admissible.
.Une façon de réaliser ce résultat est représentée sur la fig. 4 dans laquelle l'arbre à vis sans fin 13 porte une roue à vis sans fin 19 entraînée par une vis sans fin 20 portée par un arbre 21, qui porte, d'autre part, un des élèments 22 d'un accouplement magnétique dont l'autre élément 23 est porté par' un arbre 24 muni'd'une roue dentée conique 25 qui engrène avec une roue dentée 26 portée par l'arbre commune.
Le moteur 4¯est disposé de façon à entraîner l'arbre à vis sans fin 13, par l'intermédiaire de cette transmission et de l'accouplement magnétique) à une vitesse qui est un peu trop grande, de sorte que le poids 17 s'élève progressivement, l'excès de vitesse
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étant suffisant pour qu'on soit sur que, en dépit des varia- tions de diamètre inévitables des rouleaux, aucun des poids individuelsne puisse tomber. Lorsque le poids atteint la limi- te supérieure de sa course, il actionne un interrupteur , qui ouvre le circuit de l'embrayage Magnétique 22; 23. L'arbre à vis sans fin cesse d'être entraîné, et la couronne extérieu- re 9 de l'engrenage planétaire se trouve immobilisée.
Le poids 17 continue alors à entraîner le rouleau par sa diute et, lors- qu'il atteint la limite inférieure de sa course, il ferme l'in- terrupteur de l'accouplement magnétique, ce qui remet en marche l'entraînement de l'arbre à vis sans fin 13 par le moteur 1 .
Par exemple, si le moteur entraine l'arbre 13 à une vitesse supérieure de 5% à la valeur normale, et si le poids met une minute pour tomber de sa limite supérieure à salimite inférieu- re, il lui faudra vingt minutes pour remonter de la limite in- férieure a la limite supérieure, La commande des interrupteurs par le poids sera décrite au sujet du dispositif de la fig.5.
La f ig. 5 représente schématiquement l'équivalent mécanique de l'engrenage planétaire des fige 2 et 3, cet équi- valent utilisant une chaîne et des poulies. L'arbre 6 du rou- leau porte une roue à chaîne 27 sur laquelle passe une chaîne 28 qui passe aussi autour d'une poulie 29 portant le poids 17, autour d'une roue à chaîne 30 à commande par moteur, autour d'une poulie 31 portant un petit contrepoids 32 suffisant pour rattrapper le mou de la chaîne et, finalement, sur une poulie folle 33. La roue a 0.1 aîné 30 est entraînée par un arbre 34 par l'intermédairie ae deux engrenages à vis sans fin 35, 36.
L'arbre 34 peut recevoir sa commande, comme l'arbre 21 de la fig. 4; d'un arbre commun 5, par l'intermédiaire d'un embrayage magnétique, et le dispositif fonctionne alors d'une manière analogue a celle du dispositif des figures 2, 3 et 4. Toute- fois, la figure 5 représente un autre mode de commande compor- tant l'application de moteurs individuels au lieu d'un arbre
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commun. Le moteur 37 est un moteur shunt à courant continu com- portant une'résistance 38 intercalée dans le circuit shunt, avec des moyens pour court-circuiter cette résistance. Le moteur 37 est calculé pour entrainer la roue à chaîne à une vitesse un peu trop faible, lorsque la résistance est court-circuitée, et un peu trop élevée, lorsque la résistance est en circuit.
Les deux fils 39 destinés à court-circuiter la résistance 38 sont reliés à un interrupteur basculant 40, tel qu'un interrupteur à mercu- re ordinaire, occupant une position telle qu'une saillie 41 du poids l'actionne pour ouvrir le circuit des conducteurs 39 à la limite inférieure de la course du'poids. Ceci a pour effet de prpvoquer la marche du moteur 37 à sa vitesse supérieure, de façon à élever graduellement le poids. Lorsque celui-ci atteint sa limite supérieure, la saillie 41 heurte le bras 42 qui, re- lié par une corde 43 à l'interrupteur 40, ferme celui-ci pour court-circuiter' la résistance'3µ et provoquer ainsi la marche du moteur à sa vitesse inférieure, en permettant ainsi au poids de retomber progressivement.
Le dispositif 40, 41, 42, 43 ser- vant à actionner l'interrupteur peut être' appliqué au circuit de l'embrayage magnétique 22,23 de la fig. 4, mais on dispose alors l'interrupteur 40 de fagon qu'il ferme le circuit lors- qu'il est actionné par la saillie 41 à la limite inférieure de lacourse du poids. En montant et en descendant, le poids peut agir sur une résistance réglable montée aans le circuit shunt, au lieu de faire fonctionner un interrupteur qui ouvre ou court- circuite le circuit d'une réàstance fixe.
La fig. 6 montre un dispositif servant à entraîner l'arbre 21 de la fig. 4 à des vitesses alternativement triop éle- vées et trop faibles par deux arbres communs, au lieu de moteurs individuels. La roue à denture conique 25 du dispositif repré- sente sur la figure 4 est entraînée par un pignon conique 44 porté par un arbre 45 qui porte, d'autre part, un pignon droit
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46 qui est en prise avec deux pignons droits 47 montés respec- tivement sur leb arbres communs 48 et 49. Les pignons 47 sonL i'cus sur leurs arbres et chacun, d'eux est solidaire d'un des elements 50 d'un errbrayage magnétique dont l'autre élément 51 est calé sur l'arbre.
Les deux arbres 48 et 49 sont, entraînés à des vitesses dont l'une est un peu trop grande et l'autre un peu trop faible et, à l'aide des embrayages magnétiques 50 et 51, la roue colique 25 est entraînée alternativement à une vi- tesse trop grande et a une vitesse trop faible, de façon à pro- vc,quer alternativerent une élévation lente et une chute lente du poids, respectivement.
La figure 7 Montre un dispositif analogue qui' n'utilise qu'un seul arbre commun 5.. L'arbre 45 porte deux r'oues dentées 52 et 53 qui engrènent respectivement avec des roues dentées 54 et¯55. montées folles sur l'arbre 5. et respectivement solidaires des éléments 56 et 57 d'un double embrayage magnéti- que dont lélément central est calé sur l'arbre¯5.. L'arbre commun 5. est entraîné approximativement à la vitesse correcte, c'est à dire la vitesse qui maintiendrait les poids approxirnati- veent immobiles, et les rapports des roues dentées 52, 54 et 53, 55 sont tels qu'ils provoquent l'entraînement, de la roue den- tée 25,
l'un à une vitesse légèrement supérieure, l'autre à une vitesse légèrement inférieure.
La fi. 8 montre comment on peut substituer un ressort 59 au poids 17 du dispositif des fig. 2 et 3. L'extrémité infé- ieure du ressort 59 est fixée en 60, alors que l'extrémité su- périeure porte une poulie 61 autour de laquelle passe le ruban d 'acier 18 provenant du tambour 15, ruban dont l'extrémité est fixée en 62. Comme le mouvement qu'effectue un ressort pendant qu'il maintient sensiblement constant le couple qu'il exerce est faible, un ressort convient généralement moins bien qu'un poids.
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Dans-les dispositifs représentés, le poids est appliqué à la périphérie d'un tambour ou roue monté sur l'arbre du rou- leau ,mais ce poids pourrait être appliqué à un tambour relié par une transmission à l'arbre du rouleau. Par ce moyen, on peut, par exemple, utiliser un poids moins lourd animé d'un mouvement plus rapide pour exercer le même couple,
Lorsque les- deux rouleaux de chaque paire sont ehtraî- nés positivement, les dispositifs précédemment décrits destinés à appliquer un couple constant sont de préférence appliqués à chacun des. deux rouleaux.
Toutefois, lorsque les deux rouleaux sont faits de matières différentes, par exemple l'un de caout- chouc mou, l'autre de caoutchouc dur, de sorte que l'un deux mord aensiblement moins que l'autre sur le verre, celui des deux rouleaux dont la prise est moindre étant ainsi à même de glisser sans exercer un couple exagéré, le rouleau qui mord le plus peut être entraîné par un des dispositifs susmentionnés, et l'autre peut lui être accouplé par des engrenages.
Lorsquun rouleau de caoutchouc exerce un couple pour entraîner une bande de verre, il peut se produire un glisse- ment entre le rouleau et le verre, la vitesse périphérique du rouleau étant alors un peu plus élevée que celle du verre. Si tel est le cas, le terme "vitesse du verre" utilisé dans la des- cription qui précède, doit s'entendre pour la vitesse périphéri- que que doit posséder le rouleau pour entraîner le verre avec le couple nécessaire.
Suivant l'inventon, on utilise soit un poids, soit un ressort, pour entraîner les rouleaux., et dans tous les modes de réalisation on peut substituer un ressort au poids et vice- versa. Par conséquent, pour simplifier lé langage, le terme "dispositif à couplet sera sous-entendu désigner un poids o u un ressort appliqué de façon à exercer un couple, et les termes tels que "remonter" ou "détendre" le dispositif à couple seront utilisés pour indiquer une élévation ou une descente du poids,
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ou pour indiquer l'action d'armer ou de détendre un ressort, c'et à dire son allongement ou sa détente, s'il s'agit d'un ressort detr&ction, sa compression et sa détente, s'il s'agit d'un ressort de compression.
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Apparatus for the manufacture of a smooth and polished glass strip.
This invention relates to the manufacture of a smoothed or polished strip of glass from the melt in a continuous operation and relates to a device for driving the strip through the apparatus.
The type of apparatus to which the invention is applicable is that in which a continuous strip of glass is formed from the melt by a forming apparatus and is then formed.
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driven through an annealing oven, then through a smoothing device (or a smoothing-polishing device), in which the tools work simultaneously on both sides of the strip, while the latter is driven between the said tools by a series of pairs of rollers between which the band is clamped.
As the invention is applicable both to apparatus in which the strip is only smoothed and to apparatus in which the strip is first smoothed and then polished, the term "slicing apparatus" used hereinafter is used. will mean both for a softener and for a softener-polisher.
The speed of strip formation is primarily determined by the speed of the rolling mill or other strip forming apparatus. However, the rollers on which the strip rests while it is still plastic are sometimes driven a little faster than the strip exiting the forming machine, so as to stretch the strip, but in any case the ban - de is brought to the annealing oven at a predetermined speed. The rollers of the annealing furnace are driven at this speed, or groups of said rolls are driven at speeds averaged by this speed.
The small differences in diameter which necessarily exist in the rollers do not give rise to any difficulty, since the strip rests on the rollers by its own weight and any roll whose diameter is such that its peripheral speed differs from that of the band has the possibility of sliding on it. However, in the softening apparatus, the rollers must exert a considerable tensile force on the belt to overcome the frictional resistance between the belt and the tools. Sufficient force can only be applied by pairs of rollers being pushed towards each other. tighten the tape between them.
These birches cannot therefore slide to compensate for the small differences in diameter or, - in any case, they cannot len
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do only after the tension or compression in the lavender has become much greater than the normal value.
In the apparatuses constructed to date, the driving rollers of the grinding machine were driven at a speed of rotation which is in a constant ratio with that of the rollers of the annealing furnace. As the strip contracts between the annealing furnace and the grinding machine in the course of its cooling, the rollers of the grinding machine were given a speed of rotation such that their peripheral speed was as close as possible to the speed. that the strip has in the sweetener, the latter being less than the above-mentioned predetermined speed of the strip.
It is obviously impossible to always maintain the correct speed 'of the rollers and to avoid small differences in the diameter of those': 'ci,' ¯and. in practice, the tensile forces and. compression. which result from these differences or caused the rupture of the band, whether by a direct tensile force or as a result of the. bending of the band.
According to the invention, the device for driving one of the least rollers of each pair of clamping rollers is a weight, or a spring which exerts a substantially constant torque on the roller (s), and a motor-controlled device. is used, to hold the weight in the operating position or the spring in the operating state.
On the. attached drawings:
Fig. 1 is a schematic plan view of part of a smoothing apparatus working on a continuous belt.
Fig. 2 is a horizontal section through a plane passing through a device for driving the rollers.
Fig. 3 is a section through the line A-A of Fig. 2.
Fig: 4 is a plan view of a device for actuating the device of fig. 2.
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Fig. 5 is a schematic elevational view of a modified construction of the driving device.
Figures 6 and 7 are two variants of the device of fig. 4.
Figure 8 shows how a spring can be used instead of a weight.
As shown in fig. 1, the strip 1, which is continuous from the forming apparatus, not shown, passes between a series of smoothing tools 2, the lower tools, which work on the underside of the strip, being located at the bottom. - below the upper tools, shown.
Between the consecutive pairs of tools is a pair of rpuleaux which clamp the strip between them, each pair being driven by a weight or a spring, the weight being, held in the working position (or ', the spring at the operating state) by a motor 4, by means of a common shaft 5 and of a gear which will be described with reference to the other figures.
In Figures 2 and 3, which show an embodiment of the invention, the shaft 2 of one of the rollers 3 is supported by bearings (not shown), in. 7, and carries, wedged on it, the planetary wheel ± of a planetary gear.
The internally toothed outer ring 9 of the planetary gear is mounted idle on part 10 of Marble 6. A worm gear II is attached to the ± ring gear with which a worm 12 engages. by a vertical shaft 13. The planet wheels 14 of the planetary gear rotate around axes fixed in a drum 15 which is mounted idle on part 16 of the shaft. A weight 17 hangs from a steel tape 18 wound around the drum 15. If the crown 9 was kept fixed, the weight which tends to rotate the drum 15 with the satellites 14 in the dextrorotatory direction (in re -
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keeping Figure 3) would also tend to rotate the planetary wheel 8 and the roller 3 in the dextrorotatory direction.
If crown 9 is. now driven in the dextrorotatory direction by the worm 12, it will tend to rotate the drum 15 in the levorotatory direction to raise the weight 17. Thus, while the 'roller 3 turns, the worm end 17 could be rotated at a speed which would either keep the weight stationary, or be greater, which would gradually raise the weight, or be lower, which would allow the weight to fall gradually. ; in any case, the torque applied to the roller depends only on the weight (for a device of given dimensions) and this torque is the same whether the weight is stationary or whether it goes up or down, except for. small variations due to the friction of the parts.
The construction shown could be substituted by equivalent mechanical construction using bevel gears.
Since, in practice, it is impossible to do: turn all the worm screws 12 at a speed suitable for keeping all the weights 17 stationary, means must be provided for modifying the speed of a screw endless when, going up or down, the corresponding weight reaches the limit of its admissible stroke.
One way to achieve this result is shown in fig. 4 in which the worm shaft 13 carries a worm wheel 19 driven by a worm 20 carried by a shaft 21, which carries, on the other hand, one of the elements 22 of a magnetic coupling of which the other element 23 is carried by a shaft 24 provided with a conical toothed wheel 25 which meshes with a toothed wheel 26 carried by the common shaft.
The motor 4¯is arranged so as to drive the worm shaft 13, through this transmission and the magnetic coupling) at a speed which is a little too high, so that the weight 17 s 'gradually raises, speeding
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being sufficient to ensure that, despite the inevitable variations in diameter of the rollers, none of the individual weights can fall. When the weight reaches the upper limit of its travel, it activates a switch, which opens the circuit of the Magnetic clutch 22; 23. The worm shaft stops being driven, and the outer ring gear 9 of the planetary gear is immobilized.
The weight 17 then continues to drive the roller by its diute and, when it reaches the lower limit of its stroke, it closes the switch of the magnetic coupling, which restarts the drive of the l. 'worm shaft 13 by motor 1.
For example, if the motor drives shaft 13 at a speed 5% higher than the normal value, and if the weight takes one minute to fall from its upper limit to its lower limit, it will take twenty minutes to rise again. the lower limit than the upper limit. The control of the switches by weight will be described with reference to the device of fig.5.
The f ig. 5 schematically represents the mechanical equivalent of the planetary gear of pins 2 and 3, this equivalent using a chain and pulleys. The roller shaft 6 carries a chain wheel 27 on which passes a chain 28 which also passes around a pulley 29 carrying the weight 17, around a chain wheel 30 with motor control, around it. a pulley 31 carrying a small counterweight 32 sufficient to take up the slack in the chain and, finally, on an idler pulley 33. The 0.1 elder wheel 30 is driven by a shaft 34 through the intermediary of two worm gears 35 , 36.
The shaft 34 can receive its command, like the shaft 21 of FIG. 4; of a common shaft 5, via a magnetic clutch, and the device then operates in a manner analogous to that of the device of FIGS. 2, 3 and 4. However, FIG. 5 represents another mode control unit comprising the application of individual motors instead of a shaft
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common. Motor 37 is a direct current shunt motor having a resistor 38 interposed in the shunt circuit, with means for shorting this resistor. The motor 37 is calculated to drive the chain wheel at a speed a little too low, when the resistance is short-circuited, and a little too high, when the resistance is on.
The two wires 39 intended to short-circuit resistor 38 are connected to a toggle switch 40, such as an ordinary mercury switch, occupying a position such that a protrusion 41 of the weight actuates it to open the circuit of the mercury. drivers 39 at the lower limit of the weight stroke. This has the effect of causing the motor 37 to run at its top speed, so as to gradually increase the weight. When the latter reaches its upper limit, the projection 41 strikes the arm 42 which, connected by a cord 43 to the switch 40, closes the latter to short-circuit 'resistance' 3µ and thus cause the operation of the switch. engine at its lower speed, thus allowing the weight to fall gradually.
The device 40, 41, 42, 43 for actuating the switch can be applied to the magnetic clutch circuit 22,23 of FIG. 4, but the switch 40 is then disposed so that it closes the circuit when actuated by the projection 41 at the lower limit of the stroke of the weight. As you move up and down, the weight can act on an adjustable resistor mounted in the shunt circuit, instead of operating a switch which opens or short-circuits the circuit of a fixed reactor.
Fig. 6 shows a device for driving the shaft 21 of FIG. 4 at speeds alternately three times high and too low by two common shafts, instead of individual motors. The bevel gear 25 of the device shown in FIG. 4 is driven by a bevel gear 44 carried by a shaft 45 which carries, on the other hand, a spur gear.
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46 which is engaged with two spur gears 47 mounted respectively on the common shafts 48 and 49. The gears 47 are attached to their shafts and each of them is integral with one of the elements 50 of a clutch magnetic, the other element 51 of which is wedged on the shaft.
The two shafts 48 and 49 are driven at speeds one of which is a little too high and the other a little too low and, by means of the magnetic clutches 50 and 51, the colic wheel 25 is driven alternately at too high speed and too low speed, so as to cause slow rise and slow fall of weight, respectively.
Figure 7 shows a similar device which uses only one common shaft 5. The shaft 45 carries two toothed wheels 52 and 53 which mesh respectively with toothed wheels 54 and 55. idle mounted on the shaft 5. and respectively integral with the elements 56 and 57 of a double magnetic clutch, the central element of which is wedged on the shaft 5 .. The common shaft 5. is driven at approximately the correct speed , that is to say the speed which would keep the weights approximately stationary, and the ratios of the toothed wheels 52, 54 and 53, 55 are such as to cause the driving of the toothed wheel 25,
one at a slightly higher speed, the other at a slightly lower speed.
The fi. 8 shows how a spring 59 can be substituted for the weight 17 of the device of FIGS. 2 and 3. The lower end of the spring 59 is fixed at 60, while the upper end carries a pulley 61 around which passes the steel tape 18 coming from the drum 15, the tape of which ends is fixed at 62. Since the movement that a spring makes while keeping the torque it exerts substantially constant is small, a spring is generally less suitable than a weight.
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In the devices shown, the weight is applied to the periphery of a drum or wheel mounted on the roller shaft, but this weight could be applied to a drum connected by a transmission to the roller shaft. By this means, one can, for example, use a less heavy weight animated by a faster movement to exert the same torque,
When the two rollers of each pair are positively driven, the devices previously described for applying a constant torque are preferably applied to each of them. two rolls.
However, when the two rollers are made of different materials, for example one of soft rubber, the other of hard rubber, so that one of them bites significantly less than the other on the glass, that of the two rollers whose grip is less being thus able to slide without exerting an exaggerated torque, the roller which bites the most can be driven by one of the aforementioned devices, and the other can be coupled to it by gears.
When a rubber roller exerts a torque to drive a strip of glass, slippage can occur between the roller and the glass, whereby the peripheral speed of the roll is somewhat higher than that of the glass. If this is the case, the term "glass speed" used in the foregoing description should be understood as the peripheral speed which the roller must have in order to drive the glass with the necessary torque.
According to the invention, either a weight or a spring is used to drive the rollers., And in all embodiments it is possible to substitute a spring for the weight and vice versa. Therefore, for the sake of simplicity, the term "couplet device will be understood to mean a weight or spring applied to exert torque, and terms such as" raising "or" relaxing "the torque device will be used. to indicate a rise or fall of the weight,
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or to indicate the action of arming or relaxing a spring, that is to say its extension or its relaxation, if it is a detent spring, its compression and its relaxation, if it is a compression spring.