BE431345A - - Google Patents

Description

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  Dispositif pour régler automatiquement l'avancement pas à pas d'un ruban, par pas de longueur déterminée. 



  Demande de brevet suisse en leur faveur du 29 Novembre 1937. 



   Dans beaucoup de machines, il est désirable de pouvoir ré- gler automatiquement l'avancement pas à pas d'un ruban, par pas de longueur déterminée, par exemple lorsqu'il s'agit de rubans de papier en vue de leur impression ou de leur décou- page. Dans le cas de machines destinées au découpage de ru- bans imprimés préalablement, cette opération doit se faire de manière rigoureusement exacte pour ne pas obtenir, à la longue, un décalage entre la ligne de découpage prévue et l'endroit où le découpage se fait effectivement. 



   C'est ainsi que, par exemple, pour la distribution de bil- 

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 lets de spectacles, ou de tickets de quais dans les gares, il est plus simple de préparer un ruban imprimé et de le placer sous forme de rouleau peu encombrant dans un appareil distributeur qui en assure le découpage, à condition toute- fois que cette dernière opération puisse se faire de manière rigoureusement exacte, de manière que le découpage ait tou- jours lieu à l'endroit prévu. Il en est de même pour la di- stribution d'un ruban de timbres-poste. Ceux-ci doivent tou- jours être coupés exactement dans la dentelure située entre deux timbres voisins. 



   Si, dans un appareil distributeur du genre précité, le dispositif d'avancement et de découpage n'assure pas un tra- vail d'une parfaite exactitude, l'appareil devient inutilisa- ble du fait qu'après des opérations répétées, le découpage pourrait ne plus se faire aux endroits prévus. 



   La présente invention a pour objet un dispositif pour rég- ler automatiquement l'avancement pas à pas d'un ruban, par pas de longueur déterminée, le ruban passant sur un organe rotatif pourvu, sur sa périphérie, d'organes destinés à venir en prise avec le ruban pour l'entraîner, des organes étant prévus pour retenir en position l'organe rotatif après chaque déplace- ment angulaire correspondant à la longueur d'un pas. 



   L'organe rotatif peut être constitué par un tambour sur le- quel passe le ruban, ce tambour comportant sur sa périphérie des organes perforateurs disposés par rang suivant des géné- ratrices du tambour, les rangées de ces organes étant distantes les unes des autres d'un espace correspondant à la longueur des pas d'avancement du ruban, ce qui permet, après chaque pas d'avancement, de détacher l'extrémité du ruban à l'endroit per- foré.

   Le tambour pourrait aussi comporter sur sa périphérie 

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 des saillies destinées à pénétrer dans des perforations du ru- ban pour l'entraîner, la distance entre deux perforations et par conséquent entre deux saillies du tambour correspondant à la longueur des pas d'avancement, ou bien le tambour pourrait comporter au moins à une de ses extrémités une couronne d'or- ganes perforateurs destinés à venir en prise avec le ruban pour en provoquer l'avancement. 



   L'organe rotatif peut être en prise avec un organe de commande, soumis lui-même à l'action d'un mécanisme de commande agissant sur un support à mouvement oscillant, ce support étant solidaire d'un organe de découpage, en vue de provoquer à chaque oscilla- tion du support dans un sens à partir de la position normale, l'avancement du ruban de la longueur à découper et son découpage, et à sa course de retour l'avancement d'une portion de ruban de longueur correspondant à celle de la pièce découpée, de sorte que l'avancement, en vue du découpage, peut se faire pratique- ment sans résistance et de façon rigoureusement exacte. 



   Le mécanisme de commande de l'organe d'entraînement peut com- porter une pièce solidaire du support à mouvement oscillant, cet- te pièce portant une crémaillère qui vient en prise avec une roue dentée entraînant dans un sens de rotation un tambour avec lequel le ruban est en prise et tournant librement sur l'axe de ce tambour dans l'autre sens. 



   La crémaillère peut être montée à coulisse dans la pièce qui la porte, cette dernière pouvant porter en plus un organe de blo- cage qui la rend normalement solidaire de cette pièce, mais qui à un moment donné du déplacement du support oscillant, la libère, permettant un mouvement relatif des deux parties. La crémaillère peut aussi être soumise dans la pièce qui la porte à l'action d'un ressort de rappel qui la maintient normalement dans une posi- 

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 tion dans laquelle une saillie qu'elle porte est en prise avec le bec d'un levier oscillant rendant les deux parties solidaires l'une de l'autre. 



   Le tambour d'avancement peut comporter une série de butées correspondant à ses positions d'arrêt, ces butées venant en pri- se, en fin de course de la crémaillère, avec un bras de blocage de celle-ci empêchant ainsi tout mouvement supplémentaire dû à l'inertie des masses, et l'avancement du tambour peut être provoqué par la crémaillère pendant qu'elle est solidaire de la pièce qui la porte, le découpage ayant lieu en fin de course du support à mouvement oscillant et lorsque la crémaillère est dé- gagée de l'organe de blocage la rendant solidaire des mouvements du support oscillant. 



   Pour coopérer avec le tambour à l'avancement du ruban, on peut prévoir un galet comportant des rainures dans le plan de rota- tion des pointes du tambour, ainsi Qu'un organe de guidage et un organe séparateur pour guider l'extrémité du ruban vers un couteau fixe et la séparer du rouleau en vue de son découpage, qui peut être effectué par un couteau solidaire du support à mouvement oscillant et par un couteau fixe, ce dernier pouvant comporter des guides contre lesquels l'autre couteau est appuyé élastiquement. 



   Le ruban peut se dérouler d'un rouleau porté par un support fixe, la pièce portant la crémaillère portant également un galet sur lequel passe une boucle du ruban, ce galet assurant pendant le mouvement de retour du dispositif, suivant le découpage, le déroulage d'une portion de ruban correspondant à celle qui vient d'être coupée. 



   Le tambour d'avancement peut comporter un dispositif de com- 

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 mande manuelle, des organes d'arrêt pouvant être prévus pour la maintenir automatiquement en position correcte de décou- page, et ces organes d'arrêt peuvent être constitués par un disque solidaire de l'axe du tambour et d'un bouton de ma- noeuvre, ce disque portant sur sa périphérie des encoches correspondant aux positions de découpage et dans lesquelles pénètrent des galets soumis à l'action de ressorts. 



   La crémaillère peut être libérée de son organe de blocage au cours de son déplacement, grâce à une butée fixe provo- quant un déplacement angulaire de cet organe, et son déplace- ment en avant peut être arrêté en fin de course par une butée fixe, ce qui permet d'obtenir une longueur rigoureusement e- xacte des pas d'avancement. 



   Les saillies du tambour d'avancement peuvent présenter une forme générale conique, de manière à pénétrer facilement dans les perforations du ruban et à assurer sa mise en position exacte sur le tambour en vue de son découpage. 



   Le dessin annexé représente schématiquement et à titre d'e- xemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention, ap- pliqué à un distributeur automatique, par exemple de tickets, actionné électriquement. 



   La fig. 1 montre schématiquement le dispositif de commande actionné électriquement, ainsi que les connexions électriques; 
La fig. 2 montre à plus grande échelle une coupe de l'ensem- ble du dispositif de commande; 
Les figures suivantes sont des vues de détail à plus grande échelle ; 
La fig. 3 est une coupe axiale et verticale des organes d'a-   vanoement;   
La fig, 4 est une vue partielle du dispositif de commande 

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 des organes d'avancement ; 
La fig. 5 est une vue en bout de l'extrémité droite de la fig. 4 ; 
La fig. 6 est une vue en plan des organes représentés aux fig. 4 et 5. 



   Le distributeur automatique dont seule la paroi 10 est représentée comporte un support (non représenté au dessin) pour un rouleau 11 de ruban 12 en papier, dont l'extrémité est reliée au dispositif de commande qui fait l'objet de l'invention, ainsi que cela sera exposé ci-après. Sur l'axe de rotation du rouleau 11 pivotent deux bras 88 supportant un galet tendeur 87. L'extrémité d'un ruban 12 à découper est amenée en regard d'une ouverture 13 de la paroi 10 et tombe, après découpage, dans un réceptacle 14 ouvert vers l'extérieur. Le découpage et la distribution par l'ouverture 13 sont provoqués par un poussoir 15 porté par un support 16 et solidaire d'un coulisseau 17 glissant sur des guides 18. 



  Le coulisseau 17 se meut, dans un sens sous l'action de res- sorts de rappel 19 entourant les guides 18 et tendant à l'a- mener à la position représentée au dessin et dans l'autre sens sous l'action du noyau 20 d'un solénoïde 21-22 dont le bobinage 21 est porté par un cadre   22   en matière magnétique, qui présente des ouvertures pour le passage du noyau 20. 



   Le dispositif de commande qui règle le passage du courant dans le solénoïde   21-22   comporte un interrupteur   23   à bascule- ment à mercure en vase clos, porté par l'un des bras   24   d'un levier basculant 25 pivoté sur l'axe 26. Le levier 24-25 est normalement maintenu dans la position représentée au dessin, c'est à dire dans laquelle le mercure ne réunit pas les deux électrodes. A cet effet, le bras   24   est en prise avec l'un 

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 des bras 27 d'un levier coudé pivoté en 29 et reposant sur une butée réglable 30. Le second bras 28 de ce levier coudé fait saillie dans le canal 31 par lequel descendent les pièces de monnaie introduites dans l'appareil et est déplacé par celles- ci à leur passage.

   Il tourne alors et libère le bras 24 portant l'interrupteur 23 qui bascule alors sous l'action de son propre poids amenant le mercure à une position telle qu'il recouvre les deux électrodes. La bascule 25 est ramenée à sa position normale par le déplacement du poussoir 15 qui porte une che- ville 32, la déplaçant en fin de course de bas en haut. 



   Ce dispositif de distribution est complété par un verrou 33 du canal 31, pour empêcher des pièces introduites de passer dans le canal lorsque l'appareil ne fonctionne pas. 



   Le chemin normal parcouru par une pièce introduite en 34 dans l'appareil passe par un sélecteur de monnaie d'un type quelconque 35 et par le canal 31. Si la monnaie   int roduite   est impropre, elle est dirigée par le sélecteur vers l'ouver- ture de sortie 36 par un canal 37. 



   Le verrou 33 destiné à fermer le canal 31 est solidaire d'un bras 38 d'un levier coudé pivoté en 39 et dont l'autre bras 40 est soumis, d'une part à l'action d'un ressort qui tend à l'a- mener dans la position représentée au dessin et d'autre part à l'action d'un électro-aimant 41. Cet électro-aimant est pla- cé dans un circuit passant par les électrodes d'un interrup- teur à basculement à mercure en vase clos 42 porté par un des bras 43 d'un levier coudé pivoté en 44 et dont l'autre bras 45 s'appuie sur le ruban à découper 12. Le bras 43 est soumis à l'action d'un ressort 46 tendant à le faire tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Lorsque le bras 45 n'est plus retenu par le ruban 12. 

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   Le circuit de l'électro-aimant 41 et du solénoïde 21-22 passe par un interrupteur automatique 47. 



   Sur le support 15 est articulé un couteau 48 soumis à l'ac- tion d'un ressort 49 prenant appui sur le support et qui tend à maintenir continuellement le couteau 48 avec des guides 50 d'un second couteau fixe 51 devant lequel passe l'extrémité du ruban 12 à découper. Le tranchant du couteau 48 n'est pas parallèle à celui du couteau 51, de sorte qu'en se déplaçant contre ce dernier, il attaque le ruban à la manière des lames de ciseaux, ce qui assure un découpage correct. 



   Le support 15 porte, d'autre part, un montant 52 sur lequel est fixé l'axe d'un rouleau 53 sur lequel passe le ruban 12. 



  De ce rouleau, ce ruban 12 passe au-dessus d'un plateau 54 fixe présentant une ouverture 55 au travers de laquelle peut passer le bras 45 du contact   42,   lorsqu'il n'en est pas em- pêché par le ruban. Ce dernier arrive ensuite sur le disposi- tif de commande de l'avancement constitué par un rouleau 56 pourvu de quatre rangées de pointes 57 disposées à 900 les unes des autres. Au-dessus de ce rouleau est placé un galet de gui- dage 58 pourvu dans le plan de rotation de chaque pointe d'une rainure 59 permettant à ces dernières de perforer le ruban pas- sant sur elles pour l'entraîner. L'axe 60 du rouleau 56 tourne dans des supports 61 solidaires, par exemple, de la paroi 10. 



   Les deux fonds du rouleau 56 sont solidaires de l'enveloppe et l'un d'eux est solidaire d'une douille 62, goupillée sur l'axe 60. Cette douille porte à son extrémité libre une roue à rochet 63 avec laquelle vient en prise un cliquet 64 porté par l'extrémité d'une douille 65 tournant librement sur l'axe 60 et dont l'autre extrémité est solidaire d'une roue den- tée 66. 

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   Sur l'extrémité de l'arbre 60 est goupillé un disque 67 pourvu d'un bouton de manoeuvre 68. Le disque comporte quatre entailles périphériques 69, correspondant chacune à une posi- tion d'avancement du rouleau 56 et dans lesquelles se logent des galets 70 portés par des bras à ressort 71. 



   A la suite du   galet'¯58   est prévue, en regard du rouleau 56, une pièce de guidage 72 laissant entre elle et le rouleau juste l'espace nécessaire au passage du ruban 12; cette pièce 
72 s'étend environ jusqu'au plan horizontal médian passant par l'axe 60 du rouleau 56. A sa suite est disposée une piè- ce semblable 73 appliquée pratiquement sans jeu contre le rouleau   et terminée   en regard de la pièce 72 par un tranchant. 



   Cette pièce fonctionne comme séparateur, c'est à dire qu'elle doit guider l'extrémité du ruban 12 sortant d'entre le rouleau 
56 et la pièce de guidage 72 vers le couteau fixe 51. 



   L'extrémité du rouleau 56 voisine de la roue dentée 66 porte quatre butées 74, correspondant chacune à une position d'avancement du rouleau. 



   La roue dentée 66 est en prise avec une crémaillère 75 coulissant dans le montant 52 et soumise à l'action d'une la- me de ressort   76   tendant à la pousser toujours de manière à amener une cheville d'arrêt 77 en contact avec le montant 52. 



   Ce dernier sert de support à un bras 78 articulé en 79 et soumis à l'action d'un ressort 80 qui tend, en position de repos des organes, à amener son bec 81 en contact avec une saillie   82   de la crémaillère 75. Le bras 78 comporte un pro- longement 83 recourbé de manière à venir, au cours du déplace- ment du montant   52   avec le poussoir 15 en contact avec un galet 84 constituant une butée fixe et destinée à provoquer le pivotement du bras 78 autour de son axe 79 et à dégager 

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 le bec 81 de la butée 82. 



   La crémaillère 75 porte d'autre part un bras 85 destiné en fin de course de celle-ci à venir en contact avec les butées 74 du rouleau 56. Son mouvement en avant est arrêté par une butée fixe 86 qui vient en contact avec sa butée 82. 



   Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant: Normalement et lorsque le courant arrive aux bofnes de l'inter- rupteur automatique 47, l'électro-aimant 41 est excité et at- tire le bras 40 du levier 38-40 de sorte que le verrou 33 occupe la position représentée en lignes brisées sur le des- sin. 



   Les pièces de monnaie introduites en 34 dans l'appareil (lorsqu'elles ne sont pas impropres) passent alors par le sé- lecteur 35 et le canal 31. Au cours de ce trajet, elles dé- clenchent l'interrupteur 23 du solénoïde de commande 21-22 par le déplacement du bras de levier 28. 



   Si le courant nécessaire au fonctionnement de l'appareil vient à manquer, l'électro-aimant 41 est désexcité et laisse tomber le verrou 33 qui peut être soumis à l'action du ressort, dans la position représentée en traits pleins sur le dessin. 



   Les pièces de monnaie arrivant alors dans le canal 31 sont renvoyées dans le canal 37 aboutissant à l'ouverture de sortie 36. 



   Si un dérangement se produit et que pour une raison quelcon- que le fonctionnement normal de l'appareil est empêché, par e- xemple que le poussoir 15 ne puisse se déplacer à fond et par cela interrompre le courant d'excitation du   solénoide   21-22 en relevant l'interrupteur 23, l'interrupteur automatique 85 s'échauffe et au bout d'un temps déterminé coupe le courant,ce qui libère le verrou 33 qui prend alors sa position de verrouil- 

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 lage empêchant toute pièce de monnaie de descendre dans le canal 31. 



   Lors du   déclanchement   de l'interrupteur   23   par le passage de la pièce-de monnaie dans le canal 31, le poussoir est dé- placé par le solénoïde   21-22   dans la position indiquée en lignes brisées à la fig. 2. Le couteau 48 glisse alors le long des guides 50 du couteau fixe 51 entre lesquels passe l'extrémité du ruban 12 et ces deux couteaux agissent sur cette extrémité à la manière des lames de ciseaux. La pièce coupée 86 tombe dans le réceptacle 14. 



   L'avancement du ruban 12 est provoqué de la manière suivan- te : 
Le ruban se déroulant du rouleau 11 passe sous le galet tendeur 87, sur le galet 53 pour venir en prise avec le rou- leau 56 qui peut être actionné à la main par le bouton 68 pour introduire l'extrémité du ruban sous le galet de guidage 58 et la pièce de guidage   72.   La longueur des pièces de ruban à découper est choisie de manière à correspondre à l'espace de la surface du rouleau 56 situé entre deux rangées de poin- tes 56. 



   Lors du déplacement du poussoir 15 en avant, la crémaillère 75 en prise avec la roue dentée 66 provoque la rotation du rouleau 56 par l'intermédiaire du cliquet 64. Cette crémail- lère   75   est entraînée par le bras oscillant 78 dont le bec est en prise avec la saillie 82. La position du galet de bu- tée 84 est choisie de telle manière que le prolongement 83 du bras   78   venant en prise avec lui provoque l'oscillation du bras et le dégagement du bec 81 d'avec la saillie 82 (po- sition indiquée en lignes brisées à la fig. 6. ) au moment précis où la crémaillère a fait avancer la pièce de la lon- 

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 gueur prévue pour le découpage.

   Au même moment, l'extrémité du bras 85 vient en prise avec l'une des butées 74 du rouleau 56 et empêche tout déplacement supplémentaire dû à l'inertie des masses en mouvement (cette position est indiquée en poin- tillé à la fig.4.). 



   Dans son mouvement en avant la crémaillère est arrêtée par la butée fixe 86, dont la position permet par conséquent de régler avec la plus grande précision l'avancement du ruban 12. 



   Au moment où le bec 81 se dégage de la saillie 82 et arrête par conséquent l'entraînement de la crémaillère 75 et par sui- te l'avancement du ruban 12, le couteau 48 n'est pas encore en contact avec ce dernier. Il s'en trouve toutefois à très faible distance et le découpage de l'extrémité du ruban dont l'avancement vient d'être provoqué comme décrit, s'effectue en fin de course du poussoir 15. En effet, lorsque l'avance- ment du rouleau 56 est arrêté par le bras 85 en contact avec une butée 74 et que le bec 81 est hors de contact avec la sail- lie 82, le montant 52 peut se déplacer librement par rapport à la crémaillère 75 jusqu'au moment où il touche la saillie 82. Cette course est suffisante pour provoquer le découpage de l'extrémité de ruban. 



   Pendant le mouvement de retour du poussoir 15, le rouleau 56 reste immobile, la roue dentée tournant librement sur l'a- xe 60 et le cliquet 64 glissant sur la roue à rochet 63. Dès le début du déplacement en arrière du montant 52 par le pous- soir 15 le ressort 76 ramène la crémaillère dsns la position représentée au dessin (fig. 4) et le bras 78 reprend également la position représentée à la fig.6. 



   Lorsqu'on actionne le rouleau 56 à la main, ce sont les ga- lets 70 pénétrant dans les entailles du disque   69   qui indi- 

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 quent la position d'avancement exacte, c'est à dire que chaque fois que les galets se trouvent dans les encoches du disque, on se trouve dans une position de découpage. 



   En fin de course en avant du poussoir 15 sa butée 32 vient en contact avec le bras   25   du levier   24-25   commandant l'inter- rupteur 23, le soulève (fig.l) et le ramène dans la position représentée au dessin, coupant ainsi le courant d'excitation du solénoide 21-22, ce qui permet le mouvement de retour du poussoir sous l'action des ressorts de rappel 19. 



   Lorsque tout le ruban 12 est déroulé du rouleau 11 et que l'extrémité arrive sur le plateau 54, dès qu'elle dépasse l'ouverture 55 de ce plateau, le bras 45 commandant l'inter- rupteur 42 n'est plus retenu et le ressort 46 fait osciller l'interrupteur autour de son axe 44 de manière à couper le oourant d'excitation de l'électro-aimant 41, de sorte que le verrou 33 prend la position indiquée en traits pleins au dessin   (fig.l).   Les pièces de monnaie introduites à partir de ce moment dans l'appareil ne peuvent plus tomber dans le canal 31 et sont renvoyées à l'ouverture de sortie 73. 



   L'appareil est hors service. 



   Dans la description qui précède et en considérant en parti- culier la fig. 2 du dessin, on voit qu'au repos le ruban 12 est tendu légèrement par le tendeur 87. Dès le début du dépla- cement en avant du poussoir 15, le ruban se détache du galet 
53, comme indiqué en lignes brisées, de sorte que l'avancement par le rouleau 56 se fait pratiquement sans aucun effort sur le ruban lui-même. Ce n'est qu'au retour en arrière du pous- soir 15 que le galet 53 provoque le déroulement d'une quanti- té de ruban correspondant à celle qui vient d'être découpée. 



   Il est clair que de multiples modifications de détail   @   

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 peuvent être apportées au dispositif décrit, sans pour cela sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi qu'on pourrait aussi par exemple assurer l'entraînement du ruban en prévoyant sur le tambour d'entraînement, au moins à l'une de ses ex- trémités, une couronne de pointes destinées à venir en contact avec le ruban. Ou bien on pourrait prévoir des rangées de saillies destinées à pénétrer dans des perforations pratiquées préalablement dans le ruban aux endroits auxquels il doit être découpé. Ceci est particulièrement le cas lorsque le distribu- teur est prévu pour la distribution de timbres-poste disposés en rouleaux.

   Pour obtenir un découpage correspondant rigou- reusement à une impression préalable du ruban, par exemple pour des tickets, on peut prévoir dans le ruban à chaque en- droit auquel il doit être découpé une ou plusieurs perfora- tions. Dans ce cas, le tambour d'entraînement peut être pour- vu de saillies de forme générale conique dont le diamètre à la base correspond à celui des perforations, ce qui permet une mise en place exacte et automatique du ruban sur le tambour en vue de son découpage. En effet, en cas de légères divergences dans les espaces entre les perforations, la conicité des sail- lies fait glisser en position de découpage correcte le ruban, au fur et à mesure qu'elles pénètrent à fond dans les perforations. 



   Lorsque le ruban comporte des perforations faites préalable- ment, le galet 58 peut être supprimé. Dans ce cas, la pièce   72   est prolongée au-dessus du tambour jusqu'à l'emplacement occupé par le galet. 



   Au lieu de deux, on pourrait ne prévoir qu'un galet 70 pour retenir en position de découpage le tambour d'avancement. 



     Ainsi   qu'on le comprend sans autre, le distributeur conçu 

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 suivant la présente invention permet la distribution par exemple de timbres-poste disposés en rouleaux de manière que plusieurs timbres, même de valeur différente, soient décou- pés simultanément, soit disposés à la suite les uns des au- tres ou parallèlement les uns aux autres.

Claims (1)

1. R E V E N D I C A'T 1 0 N S: pas 1. Dispositif pour .régler automatiquement l'avancement/a pas d'un ruban, par pas de longueur déterminée, caractérisé par un organe rotatif sur lequel passe le ruban, cet organe rotatif étant pourvu, sur sa périphérie, d'organes destinés à venir en prise avec le ruban pour l'entraîner, des organes étant prévus pour retenir en position l'organe rotatif après chaque déplacement angulaire correspondant à la longueur d'un pas.

   2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe rotatif est un tambour sur lequel passe le ruban, ce tambour comportant sur sa périphérie des organes perforateurs disposés par rang suivant des génératrices du tambour, les rangées de ces organes étant distantes les unes des autres d'un espace correspondant à la longueur des pas d'avancement du ruban, ce qui permet, après chaque pas d'a- vancement, de détacher l'extrémité du ruban à l'endroit per- foré.

   3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe rotatif est un tambour sur lequel passe le ruban, ce tambour comportant sur sa périphérie des saillies destinées à pénétrer dans des perforations du ruban pour l'entraîner, la distance entre deux perforations et par con- séquent entre deux saillies du tambour correspondant à la longueur des pas d'avancement. <Desc/Clms Page number 17>

   4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe rotatif est un tambour comportant au moins à l'une de ses extrémités, une couronne d'organes perforateurs destinés à venir en prise avec le ruban pour en provoquer l'avancement.

   5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe rotatif est en prise avec un organe de commande, soumis lui-même à l'action d'un mécanisme de commande agissant sur un support à mouvement oscillant, ce support étant solidaire d'un organe de découpage, en vue de provoquer à chaque oscillation du support dans un sens, à par- tir de la position normale, l'avancement du ruban de la lon- gueur à découper et son découpage et, à sa course de retour, l'avancement d'une portion de ruban de longueur correspondant celle de la pièce découpée, de sorte que l'avancement, en vue du découpage, peut se faire pratiquement sans résistance et de façon rigoureusement exacte.

   6. Dispositif selon les revendications 1 et 5, caractérisé par le fait que le mécanisme de commande de l'organe d'entraînement comporte une pièce solidaire du support à mouvement oscillant, cette pièce portant une crémaillère qui vient en prise avec une roue dentée entraînant dans un sens de rotation un tambour avec lequel le ruban est en prise et tournant librement sur l'axe de ce tambour dans l'autre sens.

   7. Dispositif selon les revendications 1, 5 et 6, caracté- risé en ce que la crémaillère est montée à coulisse dans la pièce qui la porte, cette dernière portant en plus un or- gane de blocage qui la rend normalement solidaire de cette <Desc/Clms Page number 18> pièce, mais qui, à un moment donné du déplacement du support oscillant, la libère, permettant un mouvement relatif des deux parties.

   8. Dispositif selon les revendications 1 et 5 à 7, carac- térisé en ce que la crémaillère est soumise, dans la pièce qui la porte, à l'action d'un ressort de rappel qui la maintient normalement dans une position dans laquelle une saillie qu'elle porte est en prise avec le bec d'un levier oscillant rendant les deux parties solidaires l'une de l'au- tre.

   9. Dispositif selon les revendications 1 et 5 à 8, caracté- risé en ce que le tambour d'avancement comporte une sé- rie de butées correspondant à ses positions d'arrêt, ces bu- tées venant en prise, en fin de course de la crémaillère, avec un bras de blocage de celle-ci empêchant ainsi tout mouvement supplémentaire dû à l'intertie des masses.

   10. Dispositif selon les revendications 1 et 5 à 9, carac- térisé en ce que l'avancement du tambour d'entraîne- ment est provoqué par la crémaillère pendant qu'elle est so- lidaire de la pièce qui la porte, le découpage ayant lieu en fin de course du support à mouvement oscillant et lorsque la crémaillère est dégagée de l'organe de blocage la rendant solidaire des mouvements du support oscillant.

   11. Dispositif selon les revendications 1, 2, 5 à 10, ca- <Desc/Clms Page number 19> ractérisé par le fait qu'il comporte, pour coopérer avec le tambour à l'avancement du ruban, un galet comportant des rainures dans les plans de rotation des pointes du tambour, .un organe de guidage et un organe séparateur étant prévus pour guider l'extrémité du ruban vers un couteau fixe et la séparer du rouleau en vue de son découpage.

   12. Dispositif selon les revendications 1 et 5, caractérisé en ce que le découpage est effectué par un couteau so- lidaire du support à mouvement oscillant et par un couteau fixe, ce dernier comportant des guides contre lesquels l'au- tre couteau est appuyé élastiquement.

   13. Dispositif selon les revendications 1, 5 à 8, caracté- risé en ce que le ruban se déroule d'un rouleau porté par un support fixe, la pièce portant la crémaillère portant également un galet sur lequel passe une boucle du ruban, ce galet assurant, pendant le mouvement de retour du support oscillant, suivant le découpage, le déroulage d'une portion de ruban correspondant à celle qui vient d'être coupée.

   14. Dispositif selon les revendications 1, 2,5 à 11, carac- térisé en ce que le tambour comporte un dispositif de commande manuelle, des organes d'arrêt étant prévus pour le maintenir automatiquement en position'correcte de découpage.

   15. Dispositif selon les revendications 1, 2,5 à 11 et 14, caractérisé en ce que les organes d'arrêt sont consti- tués par un disque solidaire de l'axe du tambour et d'un bou- ton de manoeuvre, ce disque portant sur sa périphérie des en- coches correspondant aux positions de découpage et dans les- <Desc/Clms Page number 20> quelles pénètrent des galets soumis à l'action de ressorts.

   16. Dispositif selon les revendications 1, 5,6 et 7, ca- ractérisé en ce que la crémaillère est libérée de son organe de blocage au cours de son déplacement, grâce à une butée fixe provoquant un déplacement angulaire de cet organe.

   17. Dispositif selon les revendications 1, 5 à 9, caracté- risé en ce que le mouvement en avant de la crémaillère est arrêté en fin de course par une butée fixe, ce qui permet d'obtenir une longueur rigoureusement exacte des pas d'avan- cement.

   18. Dispositif selon les revendications 1 et 3, caractérisé par le fait que les saillies du tambour sont de forme générale conique, de manière à pénétrer facilement dans les perforations du ruban et à assurer sa mise en position exac- te sur le tambour en vue de son découpage.