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Perfectionnements aux machines pour l'enroulement de bobines.
La présente invention concerne des perfectionnements aux machines pour l'enroulement de bobines et elle concerne des machines du type dans lequel pour enrouler des bobines de fil métallique, habituellement du fil émaillé ou du fil recou- vert, ayant des couches de papier ou d'une autre matière isolan- te en feuilles entre les couches de fil métallique, la machine comprend un arbre d'enrou lement, un organe en mouvement pour dé- biter sur l'arbre le fil qui doit former la bobine, un moyen
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d'alimentation par lequel la matière en feuille est débitée en landes sur la bobine à des moments appropriés de la formation de la bobine et un moyen de trancher la matière en feuille.
Il a été proposé, dans ce type de machine, de prévoir des réglages initiaux à la main ou des mises au point avant de commencer à enrouler une bobine pour déterminer (a) la longueur des bandes de matière en feuille et (b) le moment de sectionnement, mais une fois qu'ils ont été fixés, la longueur de bande et le tempe de sectionnement restaient constante jusqu'à ce qu'un nouveau réglage à la main soit effectué, par exemple avant l'enroule- ment d'un genre de bobines différent. Il a été proposé égale- ment dans ce type de machine d'effectuer l'alimentation de la matière en feuille au moyen de deux rouleaux qui coopèrent et dont l'un était mobile pour se rapprocher et s'écarter de l'au- tre en vue de commencer et d'interrompre respectivement l'ali- mentation de la matière en feuille.
L'un des buts de la présente invention est de fournir une machine simple dans laquelle l'introduction du papier ou d'une autre matière isolante en feuille entre les couches de fil métallique est exécutée efficacement.
Suivant la caractéristique principale de la présente invention, on fournit une machine d'enroulement de bobine du type décrit ci-dessus comportant un moyen automatique d'augmen- ter la longueur des bandes de matière en feuille à mesure que l'enroulement de la bobine progresse.
Il est à remarquer que plus le diamètre de la bobine est grand, plus le papier doit être long en vue de faire un tour complet de la bobine. Si une longueur constante de bande est constamment envoyée à la bobine, il y a un recouvrement considérable dans les premières parties de l'enroulement ou bien il y a des intervalles dans l'isolement des dernières par- ties de l'enroulement. Par l'emploi de cette caractéristique de la présente invention, au contraire, le recouvrement sera
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inutile ou les intervalles non désirables dans l'isolement sont évités.
La machine comprend avantageusement un dispositif mesu- reur pour déterminer la longueur des bandes des matières en feuille et pour augmenter automatiquement cette longueur à me- sure que l'enroulement de la bobine progresse, un moyen d'ali- mentation pour transporter des bandes du dispositif mesureur à la bobine et un moyen de contrainte qui empêche la matière en feuille d'effectuer un mouvement d'alimentation sous l'effet du moyen mentionné en dernier lieu jusqu'à ce que le sectionne- ment se soit produit.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la machine est pourvue d'un moyen automatique de retarder le mo- ment du sectionnement des bandes de matière en feuille lorsque la longueur de ces bandes augmente. Comme on le décrira dans la suite, ceci est nécessaire parce que lorsque la longueur des bandes augmente, l'extrémité antérieure du papier est plus près de la bobine et que par conséquent il lui faut moins de temps pour atteindre la bobine. Il est préférable de prévoir un seul organe de commande (par exemple un organe rotatif) dont la mise au point est modifiée automatiquement lorsque l'enrou- lement de la bobine progresse, pour effectuer cette augmenta- tion dans les longueurs des bandes et le retardement du section- nement.
L'augmentation des longueurs des bandes et ou le re- tardement du sectionnement peuvent être commandés par un orga- ne de contact qui s'appuie contre la périphérie de la bobine ou par d'autres moyens en rapport avec la progression de l'en- roulement et dont des exemples seront décrits ci-après. :
Suivant une autre caractéristique de l'invention, on a prévu un organe de contact (par exemple une roue) qut est ap- proché et écarté de la matière en feuille pour commencer et interrompre respectivement l'alimentation de cette dernière et
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qui se meut (qui tourne par exemple autour de son propre axe) pendant cette alimentation, en même temps qu'un moyen automa- tique commandé par l'organe de mouvement de fil métallique pour amener cet organe de contact en contact avec la matière en feuille,, et un moyen automatique agissant dans une phase déter- minée de ce trajet de l'organe de contact pour amener ce der- nier hors de contact avec la matière en feuille.
Pour la compréhension plus complète de ces caracté- ristiques et d'autres encore de la présente invention, on dé- crira à titre d'exemple seulement et avec référence aux dessins annexés une machine d'enroulement de bobine renfermant un méca- nisme suivant la présente invention. Il doit être bien entendu, toutefois que l'invention n'est pas limitée aux détails précis de construction indiqués.
Dans les dessins ;
La figure 1 est une vue en élévation d'un mécanisme suivant la présente invention incorporé dans une machine pour l'enroulement de bobines, et elle est une coupe transversale faite par la ligne 1-1 de la figure 2 et une vue dans la di- rection des flèches.
La figure 2 est une vue en plan du mécanisme repré- senté à la figure 1 montrant les pièces conjuguées de la machi- ne à enrouler.
La figure 3 est une vue de détail du mécanisme de mou- vement du fil tel qu'il est vu en élévation par la droite de la figure 2.
La figure 4 est une vue de détail de certaines des pièces représentées à la figure 2.
La figure 5 est une vue de détail à plus grande échel- le du dispositif commandant l'instant de sectionnement, les pièces étant représentées dans la position inactive.
La figure 6 est une coupe transversale par la ligne 6-6 de la figure 5, vue dans la direction des flèches.
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La figure 7 est une vue analogue à la figure 5 avec les pièces dans la position active.
La figure 8 est une vue en bout, en partie en coupe transversale, des pièces représentées à la figure 5, montrant également les pièces qui actionnent le mécanisme trancheur*
La figure 9 est une vue de détail de certaines des pièces représentées à la figure 8.
La figure 10 est une vue d'une partie de la figure 2, à une échelle plus grande que la figure 2, et vue sous un angle légèrement différent? en vue de donner une indication plus claire des positions relatives des pièces.
La figure 11 est une coupe transversale par la ligner 11-11 de la figure 10, vue dans la direction des flèches, et montre le dispositif de mesure dans la position inactive.
La figure 12 est une vue semblable à la figure 11, montrant le dispositif de mesure dans la position active.
Les mêmes numéros de référence désignent les mêmes pièces sur toutes les figures.
Si l'on se reporte d'abord aux figures 1 et 2 on voit que la machine comprend une base 20 sur laquelle sont montées des consoles 21. A l'avant de la machine, représenté à la gau- che des figures 1 et 2, on a monté sur la base 20 un moteur électrique 22 dont l'arbre 23 est accouplé directement à un ar- bre d'enroulement 24, et l'arbre d'enroulement porte un support réglable 25 qui supporte une forme appropriée quelconque de noyau ou de mandrin 26 sur lequel la bobine 27 est enroulée.
Le mandrin 26 est porté entre le support 25 et un palier 28 sur un arbre fixe 29 supporté de façon réglable dans un palier 30 qui est lui même serré de façon réglable sur la base 20. Paral- lèlement à l'arbre d'enrou lement 24 se trouve'supportée dans des paliers des consoles 21 une vis de guidage 31 (voir aussi figure 3) qui est actionnée à partir du moteur électrique 22 par une transmission à friction variable 32, 33, 34. Sur une
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paire de barres de guidage 35, 36 montées sur les consoles 21 parallèlement a la via de guidage 31, et au-dessus de celle-ci, peut coulisser un châssis mobile 37 qui porte un manchon de sup- port 38 entourant la barre de guidage inférieure 36.
Monté à pivot en 39 sur l'arrière du châssis mobile 37 se trouve un organe de came 40, pourvu d'une pointe, qui coopère avec une butée à ressort 41 sur un poussoir coulissant 42 porté par le châssis mobile 37 en vue de venir en prise avec l'un ou l'autre des deux écrous 43,44 situés sur les extrémités d'un bras 45 monté sur l'organe de came 40 avec la viade guidage 31. On voit que la vis de guidage comporte deux parties filetées en sens inverses 46 et 47 avec lesquelles viennent respectivement en prise les écrous 43 et 44, et le mouvement est périodique- ment renversé par la rotation de l'organe de came 40 sur son pivot.
Ce renversement est effectué automatiquement au moyen de butées réglables 48 et 49 qui sont prévues sur la barre de guidage supérieure 35 et qui sont disposées de façon à venir en prise avec les extrémités du poussoir 42 et à faire glisser ce dernier par rapport au châssis mobile 37 de façon que la bu- tée 41 passe au-dessus de la pointe de l'organe de came 40 lors- que le châssis mobile 37 atteint les extrémités de son mouve- ment transversal. Le châssis comprend des moyens de guidage 50 pour diriger le fil métallique sur le noyau ou le mandrin à partir de bobines d'alimentation 51, 52 supportées par les con- soles 21 et entre des tiges réglables 53 et 55, et 54 et 56 res- pectivement.
L'une ou l'autre des deux bobines d'alimentation ou les deux bobines peuvent être en service à un moment, sui- vant le type d'enroulement qui est effectué, et deux bras de tension à ressort et des rouleaux 59 et 60 sont prévus en asso- ciation chacun avec une des bobines d'alimentation 51,52.
On comprend qu'à mesure que l'enroulement de la bo- bine s'effectue, le châssis mobile 37 transporte le, guide 50 du fil pour placer le fil en bobine côte à côte d'une/extrémité à
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l'autre du mandrin 26, et que la direction du mouvement est alors automatiquement renversée et que le châssis mobile cir- cule de nouveau en sans opposé, en créant les bobines sur le mandrin à mesure que le travail progresse.
Le mécanisme trancheur et d'alimentation pour débi- ter la matière en feuille est monté sur un bâti comprenant une barre transversale 61 qui est boulonnée à chaque extrémité sur la base de la machine au moyen de deux des boulons 62, 63 au moyen desquels les consoles 21 sont fixées à la base de la machine, et une console 64 qui est montée sur la barre trans- versale et s'étend de l'avant à l'arrière de la machine, la console 64 étant pourvue d'un bras 65 n'étendant vers le haut et vers l'avant et d'un bras 66 s'étendant vers le haut et vers l'arrière. Ce dernier bras 66 porte un axe 67 sur lequel est montée, entre des joues 68 et 69, une réserve de papier isolant sous la forme d'un rouleau 71 et le papier venant de ce rouleau est destiné à être fourni en bandes de longueur con- venable à la bobine formée sur l'arbre d'enroulement.
Le papier 70 descend du rouleau 71 sous une barre de guidage horizontale fixe 72 de la console 64, ensuite entre une autre barre hori- zontale 73, également montée sur la console 64 et une plaque supérieure à ressort 74, après quoi il atteint la surface d'un transporteur indiqué d'une manière générale par le chif- fre de référence 75. Ce transporteur est destiné à transporter des bandes de papier découpées à la bobine à mesure que cette dernière est enroulée. La barre de guidage 72 est pourvue de deux colliers fendus 76,77 en vue de faciliter le guidage correct du papier. Le transporteur 75 comprend un certain nom- bre de courroies 78 (figures 2 et 10) faites avantageusement en caoutchouc, portées par des rouleaux 79 et 80 dont le pre- mier est situé vers l'extrémité d'avant de la machine et le dernier vers l'arrière.
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Le dernier rouleau d'arrière 80 est fixé à un contre- arbre 81 qui est relié par des poulies 82, 83 et une courroie 84 pour être actionné par la visde guidage mentionnée plus haut. Ce contre-arbre tourne constamment pendant la progres- sion de l'enroulement.
Le rouleau d'avant 79 est monté de façon à pouvoir tourner sur un arbre 85 qui est fixé à la console 64 par une extrémité et à un bras 86 d'une console 87 à l'autre extrémi- té. La console 87 est montée sur la console 64 et s'étend enta les brins supérieur et inférieur des courroies de transporteur 78. Un certain nombre de doigts de guidage 88 sont montés sur la console 87, chaque doigt s'avançant entre une paire de cour. roies et étant incliné vers le haut dans la direction du man- drin 26 pour guider le papier sur celui-ci à mesure que la bo@ bine se forme. Les doigts 88 sont serrés de façon réglable sur la console 87 au moyen d'une plaque 108 et de vis de serrage 109.
Les consoles 87 et 64 présentent également des prolonge- ments bifurquée 89 et 90 respectivement, qui sont destinée à recevoir librement les extrémités 91 et 92 d'un rouleau de pression 93 qui est destiné à presser de bas en haut le papier par son poids. On comprend donc que le papier passe entre les courroies de transporteur 78 et le rouleau de pression 93 et ensuite de bas en haut sur les doigts de guidage 88 vers le mandrin 26. Le rouleau de pression 93 n'est pas directement actionné,' mais comme il oblige le papier à être pressé contre les courroies de transporteur qui sont constamment actionnées, le rouleau de pression est entraîné par friction par l'inter- médiaire du papier et contribue à continuer l'avancement de ce dernier vers le mandrin de l'arbre d'enroulement.
Le prolonge- ment antérieur 65 de la console 64 porte une tige 94 sur laquel le est montée à pivot une plaque de guidage 95, faite de prêté- rence en bakélite, qui est-pressée par un ressort 96 vers le
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mandrin 26 pour faciliter l'arrivée correcte du papier sur la bobine lorsque cette dernière est enroulée.
En vue de faire en sorte que le papier soit déplacé vers l'avant en alignement correct le long du transporteur, on a prévu deux plaques de guidage 97 et 98, une de chaque côté du transporteur, la plaque de guidage 98 étant montée de façon réglable sur la console 64 et la plaque de guidage 97 étant montée de façon réglable au moyen de bossages 99 faits d'une pièce pourvus de vis de serrage 100, sur des tiges 101 fixées à la console 64.
A l'avant de l'arbre d'enroulement se trouve un rou- leau 102 pourvu d'un bandage 103 en caoutchouc spongieux qui constitue un organe de contact destiné à s'appuyer contre la périphérie de la. bobine. Ce rouleau est porté par un arbre 104 faisant saillie horizontalement, dans une direction parallèle à l'arbre d'enroulement, sur un bras 105 d'un levier coudé 105, 106, 107; ce bras 105 se meut avec l'organe de contact en s'é- cartant de l'arbre d'enroulement à mesure que l'enroulement de la bobine progresse et que son diamètre augmente et déplace l'autre bras 107 du levier coudé.
Le levier coudé est commandé par un moyen de friction a-ressort (par exemple le bras 107 peut être calé de façon à pouvoir coulissez sur l'abre 106 et peut être maintes en position pour comprimer une rondelle à ressort entre lui-même et la console 64) qui résiste à son mou- vement autour de son pivot et qui par conséquent résiste au mouvement de retour du rouleau 102 vers l'arbre d'enroulement à partir d'une position dans laquelle le rouleau 102 a été amené par la partie la plus grande d'une bobine de contour non circulaire. Cette disposition est particulièrement avantageuse lorsqu'on enroule des bobines rectangulaires.
Le bras 107 du levier coudé est fendu à son extrémité et porte un bouton laté ral 110 et qui est réglable en se rapprochant en s'écartant
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des pivots du levier qui est pourvu d'une ouverture pour rece- voir une tige filetée réglable 101 qui est reliée à une extré- mité d'un'e chaîne 112 s'étendant vers l'arrière de la machine.
Cette chaîne 112 sert à relier le rouleau 102 à un organe de commande rotatif unique qui augmente automatiquement la lon- gueur de la bande de papier et retarde le moment du sectionne- ment des bandes lorsque l'enroulement de la bobine progresse.
L'organe de commande qui vient d'être mentionné est représenté le plus clairement aux figures 5, 7 et 8 et comprend trois parties, savoir :une came 113, une poulie 114 et une bu. tée 115, ces pièces étant disposées de façon fixe, dans l'or- dre mentionné le long d'un arbre 116 qui peut tourner dans une console 117 portée par un prolongement 118 de la console 64.
A la poulie est reliée l'autre extrémité de la chaîne 112 qui s'enroule sur la poulie, et l'arbre 116 porte un ressort 119 qui tend à le faire tourner dans la direction maintenant la chaîne tendue. De cette manière, lorsque le rouleau 102 est écarté de l'axe de l'arbre d'enroulement, il oblige l'organe de commande à tourner et à changer la mise en position de la came 113 et de la butée 115. La butée détermine la longueur de la bande de papier et la came détermine l'instant du section- nement des bandes.
Il y a un dispositif de mesure pour les bandes des matières en feuille qui est commandé par l'organe de commande en question. Comme le montrent les figures 8 et 10, ce dispo- sitif de mesure comprend un arbre 120 qui porte à une extré- mité une roue de contact 121 et à l'autre extrémité un bras qui.
122, qui, à un moment choisi de la rotation de l'arbre,est destiné à venir s'appuyer contre la butée 115 de l'organe de commando.
La roue de contact 121 est destinée à s'appuyer sur la surface du papier dans la position où ce dernier se trouve au-dessus des courroies principales de transporteur 78 autour d'u rouleai postérieur 80, de façon a.pincer le papier entre la roue de contact et l'une des courroies 78 et à assurer l'alimentation.
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Si la roue de contact ne presse pas contre le papier, le frot- tement de la courroie sur le papier est insuffisant pour faire avancer le papier vu que la plaque à ressort 74 mentionnée plus haut, entre laquelle et la tige fixe 73 le papier passe, cons- titue un moyen de retenue. La roue de contact doit être mince.
Si l'on se reporte aux figures 11 et 12 on voit que l'arbre 120 de la roue de contact est porté par un bras 123 qui, à une extrémité, pivot en,,124 sur une pièce verticale 125 du prolongement 118 de la console 64 et présente à l'autre ex- trémité des dents 126 qui coopèrent avec une détente à ressort 127. Le bras portant l'ambre de la roue de contact peut osoil- ler autour de son pivot pour amener la roue de contact en con- tact et hors de contact avec le papier, et la détente 127 est disposée de façon à maintenir le bras pour l'empêcher d'effec- tuer des changements accidentels à partir de la position qu'il occupe, mais de façon à céder et à permettre un changement de position sous l'effet d'une pression positive.
Le mouvement de la roue de contact pour venir en pri- se avec le papier est effectué par un couteau à guillotine 128 dont la fonction principale est de trancher la bande de papier en longueur. Ce couteau 128 est représenté aux figures 2, 10, 11 et 12 et pivote en 129 sur le prolongement 118 de la conso- le 64. Le couteau 128 effectue le mouvement du bras 123 portant l'arbre de la roue de contact au moyen d'un levier 130 dont une extrémité passe à travers une fente allongée 131 du couteau 128 et dont l'autre extrémité s'engage dans une encoche 132 de ce bras.
Cette disposition est telle que lorsque le couteau 128 se soulève après avoir tranché une longueur de papier, une ex- trémité de sa fente 131 rencontre l'extrémité du levier 130 et le fait basculer de façon à amener de manière positive la roue de contact en contact avec le papier 70.
L'arbre 120 de la roue de contact 121 est commandé par un ressort 133, figure 10, qui, lorsque la roue est hors de contact avec le papier, fait tourner automatiqu ment l'ar-
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bre 120 pour amener le bras 122 de celui-ci en contact avec la butée 115. Lorsque la roue de contact est en contact avec le papier 70, le mouvement de la courroie principale de transpor- teur oblige la roue de contact à tourner, et dans cette rota- tion le bras 122 (voir aussi les figures 11 et 12) de l'arbre 120 de la roue de contact s'écarte de la butée conjuguée 115.
Par suite de ce mouvement, l'extrémité du bras rencontre la sur- face d'une roue dentée 134, l'extrémité du bras étant également dentelée en 135, de façon à éviter de glisser une fois que l'ex- trémité du bras a rencontré la roue 134. Cette roue se trouve sur le contre-arbre 81 décrit plus haut, qui tourne de façon continue, et l'effet du contact se produ isant entre l'extrémi- té du bras 122 et la roue 134 est que les dents 135 de l'extré- mité du bras sont d'abord attirées complètement en prise avec les dents de la roue 134 et qu'ensuite le bras 122 est obligé de se mouvoir longitudinalement en s'écartant de la roue 134 parce que la distance entre son arbre 120 et le contre-arbre 81 est telle qu'elle empêche le bras de continuer sa rotation autour de son arbre 120.
Ce mouvemant axial du bras provoque un mouvement correspondant de la roue de contact 121 et de son ar- bre 120 autour de leur pivot et la roue 121 est par conséquent retirée positivement du contact avec le papier 70, la détente 127 se mettant entretemps en position pour maintenir la roue de contact 121 dans cette position. Le bras 122 de l'arbre 120 de la roue de contact est maintenant complètement dégagé de la roue 134 montée sur le contre-arbre 81 et est par conséquent ramené automatiquement, par rotation, en contact avec la butée de l'organe de commande.
La figure 11 montre la position des pièces lorsque la roue de contact 121 a été amenée hors de con- tact avec le papier 70 et a été ramenée par son ressort 133, et la figure 12 montre la position des pièces lorsque la roue de contact 12@ a été amenée en contact avec le papier 70 et est en train de tourner pour faire avancer une longueur mesurée de en train de tourner pour faire avancer une longueur mesurée de
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papier.
La butée 115 sur l'organe de commande prend avanta- geusement la forme d'un bouton portant une extrémité coudée et partant du côté de la poulie 114 qui est relié au rouleau 102 à l'avant de la machine6 Si cette butée 115 devait rester fixe, la roue de contact 121 serait toujours en contact avec le papier pendant la même longueur de temps et par conséquent les bandes de papier envoyées à la bobine auraient toujours la même lon- gueur. Mais par suite du fonctionnement du rouleau 102 qui vient en contact avec la surface de la bobine, la position an- gulaire de la butée 115 est modifiée progressivement dans la di- rection qui augmente graduellement la longueur de temps pendant laquelle la roue de contact 121 reste en contact avec le papier 70.
Ceci est obtenu par augmentation de l'angle dont le bras rotatif 122 de l'arbre 120 de la roue de contact se meut avant d'atteindre la roue dentée 134 du contre-arbre 81 qui, comme on l'a décrit, provoque le désengagement entre la roue de contact 121 et le papier 70.
Il est à remarquer que puisque la roue de contact 121 est amenée par intermittences en contact et hors de contact avec le papier 70, le mécanisme pour fournir les bandes de pa- pier est, en effet, actionné par intermittences et la fin de chaque période de commande est automatiquement déterminée par la coopération du bras 122 de l'arbre 120 de la roue de contact et de la roue dentée 134 sur le contre-arbre 81, organes qui par leur ensemble constituent un embrayage à dégagement auto- matique ou ce qu'on appelle parfois un embrayage d'un tour. Le fonctionnement du couteau à guillotine 128 et par conséquent le commencement de chaque période d'actionnement sont détermi- nés automatiquement par la position du châssis mobile 37; dans ce but, on a monté sur ce dernier une console 136 portant un disque rotatif 137 et un poussoir glissant 140.
Le disque 137 est relié à un câble Bowden 139 pour actionner ce//dernier lors-
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que le disque 137 est écarté de sa position de repos et le pous- soir coulissant 140 qui est déplacé par l'organe de mouvement du fil est disposé de façon à faire basculer le disque 137 et à actionner le câble Bowden 139. Le poussoir 140 comprend une barre 138 s'étendant parallèlement à l'arbre d'enroulement et faisant saillie aux deux extrémités à travers la console 136.
Lorsque le châssis mobile 37 approche des extrémités de son mou- vement, les extrémités de la barre 138 du poussoir coulissant 140 sont amenées en prise avec les butées mentionnées 48 et 49 qui empêchent la continuation du mouvement du poussoir coulis- sant 140 malgré que le mouvement de la console 136 dans laquel le le poussoir est monté continue. Ce mouvement relatif du pous- soir 140 et de la console 136 est utilisé pour faire basculer le disque 137 qui pivote en 147 sur la console 136 et comporte deux broches 141 et 142 sur les côtés opposés de son pivot, broches qui viennent en prise alternativement avec le poussoir 140.
Ce dernier est pourvu de deux faces 143 et 144 pour le oon- tact avec les broches et de deux fentes allongées 145 et 146 situées respectivement entre les faces 143, 144 et la barre 138 du poussoir 140 dont l'axe est coupé par l'axe du pivot du dis- que 137. La disposition des pièces est telle que pendant le mou- vement du poussoir 140, les faces 143 et 144 de celui-ci vien- nent d'abord en prise avec les broches correspondantes 141 et 142 dans la position dd repos du disque 137, position dans la- quelle les deux broches 141 et 142, situées une de chaque côté du pivot du disque 137, sont a leurs distances maxima de la barre 138 du poussoir.
Comme le mouvement du poussoir continue, le disque 137 tourne autour de son pivot 147 et les broches 141 et 142 qui sont en prise avec les faces conjuguées 143 et 144 du poussoir 140 se rapprochent graduellement de plus en plus de la barre de poussoir 138 jusqu'à ce qu'elles quittent les dites faces et passent dans les fentes 145 et 146 du poussoir 140. La suite du mouvement de rotation du disque 137 est alors
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empêchée et les côtés des fentes 145 et 146 empêchent de plus le disque 137 de retourner dans sa position de repos jusqu'à ce que le châssis mobile 37 se soit déplacé d'une certaine dis- tance dans sa course de retour vers l'autre extrémité de son mouvement.
Le disque 137 est à commande à ressort et lorsque le châssis mobile 37 s'est déplacé suffisamment loin pour met- tre la barre de poussoir 138 hors de contact avec la butée fixe
48 ou 49, cette commande àreasort ramène le disque 137 dans la position de repos, et pendant ce mouvement de retour les broches 141 et 142 du disque 137 coopèrent avec les fentes 145 et 146 du poussoir 140 pour amener ce dernier dans une position de repos intermédiaire entre les limites de sa course.
Le couteau à guillotine 128 pivote à une extrémité 129 sur une pièce fixe 118 de la machine, comme on l'a décrit plus haut, et, à son autre extrémité il passe à travers la ban- de de papier pour coopérer avec une lame fixe 148 (voir figure 10) qui est fixée à la console 64 et sur laquelle le papier s'avance. Au-dessus de la lame fixe 148 se trouve une plaque de ressort 149 qui recouvre la lame fixe 148, est bifurquée en 150 et sert à maintenir le papier 70 près de la lame 148. Au couteau à guillotine 128 est fixée une console en fourche 151 qui embrasse un excentrique 152, figures 8 et 9, monté libre- ment sur le contre-arbre 810 Cet excentrique 152 peut être re- lié au contre-arbre 81, pour être actionné par celui-ci, par un embrayage à un tour, et lorsqu'il est ainsi relié il fait os- ciller le couteau à guillotine 128.
Cet embrayage à un tour prend avantageusement la forme d'un cliquet 153 monté en 154 en un point intermédiaire entre ses extrémités sur l'excentri- que 152 et une roue à rochet 155 fixée au contre-arbre 81, le cliquet 153 étant commandé par un ressort 156 qui tend à amener une cheville 157 du cliquet en prise pour la commande avec les dents de la roue à rochet 155. La queue 158 du cliquet 153 arri- ve dans une position telle que pendant la rotation de l'excen- trique 152 la queue rencontre un bras 159 d'un levier coudé
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159, 160 et par suite de ce fait le cliquet 153 est déplacé de telle façon que sa cheville 157 est amenée hors de prise avec la roue à rochet 155. De cette manière, la commande de l'excen- trique est interrompue.
Un ressort 161 maintient normalement le levier coudé 159, 160 dans la position de prise du cliquet contre un arrêt 162.
Pour commencer l'actionnement de l'excentrique, il est nécessaire de déplacer le levier coudé 159, 160 de façon que son bras 159 soit hors de portée de la queue du cliquet, comme on l'a représenté en traits de chaînette à la figure 7, et ceci est réalisé par le câble Bowden 139. Ce dernier est dis- posé de façon à soulever un bras 163 qui dans son mouvement de soulèvement frotte contre le bras 160 du levier coudé 159, 160 et déplace celui-ci de façon à permettre au cliquet 153 de se mouvoir dé telle manière que sa cheville 157 est amenée en pri- se avec la roue à rochet 155. Lorsque le mouvement de soulève- ment du bras 163 sur le câble Bowden 139 continue, il est ren- versé automatiquement hors de portée du levier coudé 159,
160 par une came fixe 164 qui rencontre une surface inclinée 165 du bras 163 (voir en particulier la figure 6) et le levier cou- dé 159, 160 peut se mouvoir en arrière jusque dans la position de prise du cliquet, sous l'influence du ressort 161. Lorsque le câble Bowden 139 est libéré, le bras 163 descend et bascule jusque dans sa position initiale sous l'influence d'un ressort 166.
Le bras 163 est porté par une tige 167 qui est guidée ver- ticalement en vue d'un mouvement axial dans des guides 168 d'une coulisse 170, le mouvement de la tige 167 dans les guides 168 étant effectué par le câble Bowden 139 qui est attaché à l'ex- trémité supérieure de la tige 167. La mise en position vertica- l'e de la coulisse est réglable de façon à faire varier le temps qui s'écoule avant, que le bras 163 du câble Bowden 139 vienne en contact avec le levier coudé 159, 160 pour déplacer ce der- nier. Cette variation est effectuée dans un but qui/va mainte- nant être décrit.
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Il est nécessaire de retarder le moment de section- nement des bandes de papier lorsque la longueur de ces bandes augmente, parce que l'extrémité antérieure du papier devient de plus en plus rapprochée de la bobine à mesure que la longueur des bandes augmente et qu'il lui faut par conséquent moins de temps pour atteindre la bobine. Comme il est désirable que l'ex- trémité antérieure du papier atteigne toujours la bobine au mê- me moment par rapport à la position de l'organe du mouvement du fil suivant la longueur de la bobine, on comprend que le sec- tionnement doit se produire à des périodes de plus en plus tar- dives.
Il peut être avantageux de faire en sorte que le papier atteigne la bobine lorsqu'un ou deux tours seulement d'une nou- velle c ouche de fil ont été posés sur la bobine, ou bien on peut préférer un autre réglage du temps, mais il est nécessaire que ce réglage reste sensiblement constant pendant tout l'en- roulement de la bobine. C'est dans ce but que l'organe de com- mande mentionné plus haut est pourvu de la came 113 qui prend appui contre une console 169 de l'extrémité supérieure de la coulisse 170 dans laquelle est monté le bras 163 du câble Bowden 139.
De cette manière, lorsque la mise en position angulaire de l'organe de commande est modifiée automatiquement par le rou- leau 102, la coulisse 170 est déplacée vers le bas entre les guides 171, 172, pour amener le bras 163 du câble Bowden 139 de plus en plus loin du levier coudé 159; 160 qu'il doit action- ner, et par conséquent l'instant du sectionnement est automati- quement retardé. La coulisse 170 est maintenue de façon que la console 169 soit maintenue en contact avec la came 113 au moyen d'un ressort 173.
Il résulte de ce qui précède qu' à mesure que l'en- roulement de la bobine progresse, les opérations suivantes s'ef- fectuent dans l'ordre mentionné
1 Le disque 137 monté sur la console 136 de l'organs
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de mouvement du fil est déplace pour actionner le câble Bowden 139.
2.- Le bras 163 du câble Bowden 139 déplace le levier coudé 159, 160 et permet à la cheville 157 du cliquet 153 de venir en prise avec la roue à rochet 156 et de commencer la ro- tation de l'excentrique 152 qui actionne le couteau à guilloti- ne 128.
3.- Le couteau 128 tranche la longueur du papier.
4. - Dans son mouvement de retour, ou de bas en haut, le couteau 128 abaisse positivement la roue de contact 121 pour la mettre en prise avec le papier 70 et commencer ainsi l'avan- cement de la longueur suivante de papier.
5.- La queue 158 du cliquet rencontre le bras 159 du levier coudé 159, 160 et le cliquet 153, 157 est ainsi amené hors de prise pour la commande avec la roue à rochet 155 de sorte que la rotation de l'excentrique 152 est interrompue.
6.- Le bras 122 de l'arbre 120 de la roue de contact atteint la roue dentée 134 du contre-arbre 81 et la roue de con- tact 121 est par conséquent amenée hors de prise avec le papier 70.
Le tempe entre les opérations 1 et 2 est variable vu qu'il est déterminé par la position de la came 113 sur l'organe de commande. Le temps entre les opérations 4 et 6 est variable, vu qu'il est déterminé par la position de la butée 115 sur l'or- gane de commande. Le temps entre les opérations 2 et 3, 3 et 4, et 2 et 5 est constant pour chaque réglage de la machine.
On a mentionné plus l'emploi de l'une ou des deux bo- bines d'alimentation 51, 52 au cours d'une seule opération d'enroulement. Dans certaine cas il peut être désirable d'enrou- ler des bobines à un seul fil une à la fois et dans ce cas on utilise seulement une des bobines d'alimentation et des poulies de tension, mais dans d'autres cas, comme pour l'enroulement
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double, c 'est- à,. dire lorsqu'on enroule deux bobines côte à côte mais espacées l'une de l'autre sur un seul mandrin et qu'on di- vise ensuite le mandrin pour séparer les bobines, il peut être désirable d'employer les deux bobines d'alimentation 51,, 52 et les deux poulies de tension 59, 60 à la fois.
Lorsqu'on désire un enroulement double, il est nécessaire de dédoubler le guide- fil 50 et, si on le désire, il peut y avoir deux rouleaux de papier et le mécanisme d'avancement du papier peut également être dédoublé ou bien, suivant une variante, on peut faire avan- cer à la fois sur les deux bobines une largeur double de papier, le papier étant ensuite divisé lorsque les bobines sont sépa- rées.
Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux détails précis de construction indiqués ,Par contre daner- taines circonstances, on peut désirer insérer seulement des ban- DES de papier entre des paires alternées de couches de fil. Ceci peut-être réalisé par le raccourcissement de la barre de pous- soir mentionnée, de telle façon qu'aune extrémité seulement du mouvement elle est incurvée suffisamment pour obliger le bras de basculement pour :le, câble Bowden à effectuer une course acti- ve. La longueur pourrait être laissée suffisante toutefois pour que le mouvement ramène la barre de poussoir dans la position neutre.
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