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SCIE A RUBAN.
La présente invention a pour objet des'scies à ruban et, en particulier, une machine permettant de scier les métaux en vue d'obtenir une pièce métallique d'une forme désirée.
Le but de la présente invention est de constituer une scie à ruban de manière qu'elle permette de scier les parties intérieures des pièces telles.que des blocs de presse-et d'autres pièces métalliques à travers lesquelles il faut faire passer la scie pour lui permettre d'agir.
Une telle machine doit, en outre, être constituée, selon la présente invention, de manière qu'on puisse dans un minimum de temps faire passer la scie par les¯-trous d'une pièce à usiner et que la machine puisse ensuite être utilisée pour scier
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sans qu'il faille réunir ou assembler les deux extrémités de la scie.
La présente invention a pour but, en outre, la réalisation d'une scie à ruban qui puisse être utilisée avec avantage et sécurité pour l'exécution de travaux de sciage intérieurs et extérieurs sans qu'il soit nécessaire de réunir les deux extrémités de la scie.
Un autre but de la présente invention consiste dans le fait de constituer une machine du genre précité de telle sorte que pour les travaux de sciage intérieurs aussi bien que les travaux de sciage extérieurs elle soit aussi efficace et appropriée qu'une scie à ruban continu, c'est-à-dire sans fin, tout en permettant de faire passer à tout instant la scie à travers un trou de la pièce à usiner ou de l' en sortir sans qu'il soit nécessaire de réaliser ou d'ouvrir un assemblage ou accouplement des extrémités de la scie.
La présente invention a en outre pour but de réaliser une scie qui permette en particulier d'obtenir par sciage des formes déterminées,dans l'exécution de blocs de presse:, de mandrins, de déflecteurs et de travaux analogues.
La présente invention a aussi pour objet une scie comportant un ,ruban flexible animé d'un mouvement de va-et-vient, la machine étant construite de telle sorte que, pendant le mouvement de retour du ruban, la pièce à usiner puisse être séparée ou écartée du ruban, ce qui évite les difficultés sérieuses.qui autrement pourraient résulter du contact de la pièce à usiner avec le ruban pendant son mou'vement de retour..
L'un des problèmes à résoudre conformément à la présente invention consiste en outre dans le fait de perfectionner ou d'améliorer le mécanisme de transmission de la force et le mécanisme de commande d'une scie dont le ruban est ouvert à ses extrémités, de manière que pour le mouvement dans le sens direct ou le mouvement de sciage on dispose de plusieurs rapports de transformation ou vitesse, en vue de l'adaptation aux diverses matières des pièces à usiner-, tandis que pour la course de retour au moyen de laquelle la scie est ramenées dans une position initiale ou de départ,
on pré-
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voit un mouvement de retour relativement rapide- ou accéléré.'
La présente invention permet également de réaliser une scie à ruban comportant des-¯dispositifs de commande perfectionnés avec lesquels'elle est en communication ou relation telle que l'on obtienne la sécurité nécessaire pour 1'ouvrier qui commande la machine et qu'il soit en outre impossible de:travailler dans des conditions entrainant la détérioration de la machine ou de la soie.
Selon la présente invention, une scie à ruban doit en outre (1 être munie d'un dispositif perfectionné pour l'introduction initiale de la soie dans la machine et pour son réglage.
La présente invention a, en outre, pour but de combiner d' une manière avantageuse un ruban de scie ouvert aux extrémités avec..: une machine convenant à l'utilisation d'un tel ruban, tout en donnant à la scie une forme améliorée et convenant particulièrement pour cette catégorie de machine.
D'une manière générale, le but de la présente invention est également de simplifier et d'améliorer la forme et le mode de fonctionnement des soies:munies-.d'un ruban ouvert à ses extrémités.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre la manière dont l'invention peut être réalisée.
La fig. 1 représente une soie à ruban conforme à la présente invention, vue en'élévation depuis l'emplacement de l'ouvrier qui la commande, et en coupe partielle.
La fig. 2 est également une élévation partiellement coupée vue dans la direction des-.flèches II de la fig.l, tandis que la fig. 3 est une coupe partielle de la machine montrant le mécanisme qui se¯trouve dans la partie gauche supérieure de la fig. 1.
La fig. 4 représente en détail un frein dont on aperçoit le montage dans la scie sur la fig.. 2. La fig. 5 est une coupe par tielle de l'une des..poulies de la machine,.
Le fig. 6 représente la disposition des mécanismes de commande et, en particulier, le montage de certains organes de commande électriques..
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La machine comprend, selon les figs. 1 et 2, un bâti principal ou de support 1, une table de travail 2, une scie à ruban 3, des poulies ou disques de guidage 4 et 5 qui maintiennent une partie de la scie dans une position déterminée par rapport à la table 2, et un tambour ou une bobine 6 qui entraine la scie et sur lequel la scie est enroulée et déroulée selon l'avancement de l'opération de sciage. Le tambour 6 est entraîné alternativement, par l'intermédiaire d'un mécanisme de renvoi de la force et par un moteur 7, dans le sens correspondant à la course de travail de la scie 3, et par un moteur 8 dans le sens opposé.
A cet effet, un axe 9 pivote dans deux bras parallèles et oscillants 10 et porte une poulie'll d'un diamètre relativement grand et une poulie 12 relativement petite, la poulie 11 étant en- traînée.par le moteur 7 au moyen de la courroie 13, et la poulie 12 par le moteur 8 au moyen de la courroie 14.
Sur l'axe 9 est en outre montée une poulie 15 qui entraîne au moyen de la courroie 17 une poulie 16 qui entraine à son tour le tambour 6 à l'aide d'un doigt 18 fixé sur cette poulie.
Le tambour 6 peut, non seulement tourner, mais aussi se déplacer le long de l'axe. Il est fixé sur l'extrémité prolongée d' une vis 19 qui s'engage dans un écrou 20 fixé sur le bâti 1. Quand on fait tourner le tambour 6, la vis 19 tourne également, et en même temps l'ensemble constitué par la vis 19 et le tambour 6 est déplacé axialement dans le sens correspondant au sens de rotation momentané du tambour. La vis 19 est guidée d'une part par l'écrou 20 et, d'autre part, par un manchon 21 fixé sur le bâti 1.
A l'extrémité située à droite sur la fig. 2, le tambour 6 se continue par des pièces en saillie 22 orientées axialement et qui s'avancent ( voir fig. 4) entre les bras 23 de la poulie 16 en formant des surfaces de frein avec lesquelles peut coopérer un organe de freinage 24 maintenu par plusieurs boulons 25. Les boulons 25 peuvent être déplacés axialement de manière à permettre le déplacement de l'organe de freinage 24,vers la gauche de la fig. 2 au moyen de ressorts 26. Ce déplacement de l'organe de freinage 24
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vers la gauche est limité par des écrous 27 qui peuvent être déplacés sur des boulons ou tiges filetées 25 et qui déterminent la position de l'organe de freinage 24.
L'une des extrémités de.la scie 3 est fixée de manière amovible à l'extrémité du tambour 6 qui se trouve à droite sur la, fig. 2, et la scie est ennoulée sur le tambour 6 en plusieurs tours en hélice 3a, séparés les uns des autres dans le sens de l'axe.
L'autre extrémité de la scie 3 est fixée d'une manière amovible sur le tambour 6 au moyen'd'organes de serrage appropriés, par exemple au moyen du galet de serrage excentrique 28 indiqué sur la fig. 1, @ qui serre contre la surface intérieure du tambour l'extrémité 3b de la scie, introduite dans le tambour 6 par une fente 29 de sa paroi, en maintenant par ce moyen cette extrémité de la scie.
L'un des tours 3a de la scie 3 passe, ainsi que le montre la fig. l, sur les¯poulies,.4 et 5 ainsi que sur une autre poulie 30 portée par un levier oscillant 31 et ordinairement écartée avec force vers le côté gauche de la fig. 1 par un ressort 32. Le ressort. 32 agit par l'une de ses extrémités sur une pièce en équerre 33 du levier 31, et par son autre extrémité il est attaché au bâti 1 de la machine.
La poulie 30 donne à la soie 3 une tension longitudinale qui peut être modifiée par déplacement de la goupille 34, en vue de l'adaptation au sciage sur des largeurs ou épaisseurs différentes ou à des conditions de travail différentes. La goupille 34 attaque l'e@ extrémité inférieure du ressort.32 et est fixée sur une pièce mobile 35, et dans le bâti 1 se trouve une fente ou rainure qui permet le déplacement de la goupille 34 dans le sens de l'axe du ressort 32. @ La tension de la scie 3 peut aussi être réglée par modification de la position, sur la pièce 33 du levier, de la goupille 36 reliée à l'extrémité supérieure du ressort 32.
A cet effet, la pièce 33 comporte plusieurs trous 36a qui se trouvent à différentes distances de l'axe de rotation du levier, la goupille 36 pouvant être introduite à volonté dans l'un ou l'autre de ces-trous.
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Le tour ou la boucle de la scie 3 qui passe: sur les poulies 4, 5 et 30 est maintenu en partie par ces poulies dans un plan vertical déterminé par rapport au bâti 1. Ainsi que le montre en détail la f ig. 5, les poulies 4,5 et 30 sont munies de joues 37 contre lesquelles s'applique le dos de la soie 3. Pendant le mouvement de sciage, la scie est ordinairement appuyée faiblement contre les joues 37 au moyen d'une surface oblique 37a relativement petite prévue sur les poulies. Cette surface oblique 37a permet en outre à la scie de , reposer pratiquement à plat malgré la saillie latérale ou voie des dents de la scie.
A l'endroit où la soie abandonne le tambour 6 dans la direction vers la poulie 30 est prévu, un organe de contact 38 qui aide au guidage de la scie par les poulies 4,5 et 30, et des organes complémentaires de contact et de guidage 39 et 40 en une matière durcie sont disposés dans des pièces de support réglables 41 et 42 au voisinage ou à proximité de la table 2.
Le support 41 peut être réglé verticalement de manière à amener l'organe de guidage 39 à la très faible distance désirée par rapport à la base de la pièce à usiner qui repose sur la table 2. Le support 42 peut être déplacé d'une quantité considérable, afin depouvoir adapter le réglage de l'organe de guidage 40 à des épaisseurs différentes de la pièce à usiner. Les deux supports peuvent être bloqués dans la position de réglage choisie au moyen d'organes de serrage appropriés qui ne sont pas représentés sur le dessin.
Le tambour 6 est faiblement conique et va en diminuant vers l'extrémité gauche de la fig. 2. Cette forme conique sert principalement à obtenir une position convenable pour les dents de la scie de telle sorte que l'âme de la scie soit pratiquement parallèle à l' axe du tambour. Du fait de cette forme conique du tambour 6, la longueur de la scie 3 comprise dans le tour ou la boucle qui passe sur les poulies 4,5 et 30 est d'autant plus grande que le tambour est poussé davantage, parallèlement à l'axe, vers le côté de la machine situé à gauche sur la fig. 2.
Le montage de la poulie 30 sur un levier pivotant 31 sert en partie à maintenir une tension pratiquement uniforme dans la scie
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quand on modifie la longueur de la boucle de la scie qui passe sur les poulies 4,5 et 30. Le levier 31 permet de faire passer la poulie 30 de la position indiquée en trait plein sur la fige 1, qu'elle occupe à peu près quand le tambour 6 est'dans la position correspondant au début du mouvement de sciage, dans la position 30a indiquée en traits interrompus et dans laquelle la poulie se trouve à peu près quand le tambour se trouve à l'extrémité de son déplacement vers la gauche de la fig. 2.
La disposition et la lon- gueur du ressort.32 sont choisies de manière qu'il ne puisse se produire qu'une faible différence dans la tension de la soie dans ces deux positions ou dans une position intermédiaire de la poulie 30.
Quand il faut faire passer la scie 3 à travers une ouver- ture d'une pièce à usiner, il faut détacher: l'extrémité 3b de la soie du tambour 6. Il est alors souhaitable que la soie ne soit pas tendue, par conséquent, pendant cette opération de la sépara- tion de l'extrémité 3b de la soie d'avec le tambour, il faut sup- primer la tension de la scie.
A cet effet, une goupille 43 est main tenue dans le levier 31 de manière à pouvoir tourner, et dans cette goupille 43 peut se déplacer une barre 44 qui porte à l'une de ses extrémités une butée réglable 45,tandis qu'à son autre extrémité (voir également la ig.3) elle est reliée au moyen d'une articula- tion 46 à un tourillon 47 disposé sur 'un levier 48 fixé sur un axe qui sort à l'extérieur en traversant le bâti 1 et qui est muni, à l'extérieur de ce bâti, d'une manivelle 50.
Dans la position de la manivelle 50 représentée sur les figs. 1 et 3, la butée 45 n'est pas au contact de la goupille 43 quand on déplace la poulie 30 dans les limites de son amplitude de réglage. Mais lorsqu'on fait tourner la manivelle 50 de 1800 envi- ron par rapport à la position indiquée sur les figs. 1 et 3;
la butée 45 vient au contact de la goupille 43 et fait passer la pou- lie 30 dans une position qui se trouve un peu à droite de celle qui est indiquée en trait plein sur la fig.l. Par ce moyen, le ru- ban 3 de la scie est déchargé de toute tension, quelle que soit la
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position axiale que prenne le tambour 6, même quand ce tambour se trouve dans la position axiale extrême de droite représentée sur la fig. 2, qui est la position ordinaire du tambour au début de l'opé- ration de sciage lorsque l'extrémité du ruban 3 doit être passée à travers une pièce à usiner,
Lorsque la soie 3 est détenue de cette façon ou dans le cas où pendant l'opération de coupe elle se briserait, il est absolument indésirable que les longueurs du ruban qui sont enroulées sur le tam- bour 6 puissent se dérouler.
Pour éviter qu'elles se déroulent, on a prévu ( voir fig. 1) un galet ou une poulie 51 qui pivote sur un levier oscillant 52 et qui est appuyé, par un ressort,43 qui attaque ce levier, contre les deux tours du ruban 3 qui se trouvent sur les côtés de la boucle qui passe sur les poulies 4,5 et 30.
Dans le cas où la soie 3 rompt pendant une opération de sciage, comme cela se produit quelquefois, la poulie 30 est immédia- temént tirée par le ressort 32 vers la position indiquée en traits interrompus dans la partie gauche de la fig. 1. Pour éviter une rup- ture de la poulie 30 ou que cette poulie soit endommagée par le con- tact avec le bâti 1, on a prévu un tampon ou amortisseur 54 en caout- chouc ou en une autre matière appropriée à l'endroit où le bord- de la poulie 30 viendrait autrement heurter la paroi du bâti de la machine.
Pour permettre de scier à angles variés, la table 2 peut pivoter sur plusieurs tourillons transversaux. L'un de ces tourillons coïncide pratiquement avec la surface supérieure de la table à l'en- droit où la scie 3 traverse cette table sur la fig. 2 et un autre tourillon coïncide pratiquement avec la surface supérieure de la table à l'endroit ou la scie 3 traverse cette table sur la fig. 2, et un autre tourillon coïncide avec cette surface à l'endroit où la scie 3 traverse la table sur la fig. 1. Pour chacun de ces mouvements de pivotement sont prévus des organes de guidage appropriés dans le sup- port de la table ainsi que des orgnes de blocage tels que par exem- ple les vis de blocage 55 qui traversent des rainures courbes 56 et qui sont prévues pour le tourillon perpendiculaire au plan de la fig.
2, et les vis de blocage 57 qui passent par les fentes ou rainures
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courbes 58 et qui sont prévues poùr le tourillon perpendiculaire au plan de la fig. l. Comme les organes de guidage et de blocage appro- priés pour ces mouvements de la table sont généralement connus, ils ne seront pas décrits plus en détail.
Les moteurs 7 et 8 pivotent sur les tourillons 59 et 60 et du fait que les moteurs 7 et 8 peuvent ainsi pivoter, ainsi que le bras de support 10 de l'axe 9 des-poulies, les courroies de commande 13 et 14 sont maintenues automatiquement sous une tension appropriée.
Les deux moteurs tournent'en sens contraire, ce qui assure le mouve- ment de la scie 3 et du tambour 6 dans des sens opposés pour l'opéra- tion de sciage et pour le retour rapide. Le mécanisme de commande pour la transmission de la force comprend selon la fig. 6, un interrupteur multiple 61 commandé à la main par des boutons-poussoirs et fixé en un point du bâti 1 d'un accès commode pour l'ouvrier. Ce mécanisme comporte également un bouton-poussoir pour l'enclenchement du moteur 7 qui est en action pendant la course de travail de la scie, et pour le déclenchement du moteur 8 aui assure la course de retour de la scie, ainsi qu'un bouton-poussoir pour l'enclenchement du moteur 7 et pour le déclenchement du moteur 8, et enfin un bouton-poussoir prévu pour le déclenchement des deux moteurs 7 et 8.
Un régulateur de vitesse 62 est relié au moteur 7. Ce ré- gulateur peut être réglé au moyen du levier 63 sur l'une ou l'autre d'un ensemble de plusieurs vitesses, et il permet par ce moyen d'adap- ter la vitesse du mouvement de travail de la soie 3 à différentes conditions de travail.
En plus des-, organes de commande, manoeuvrables à la main, pour la transmission de la force des moteurs à la soie, on a encore prévu plusieurs dispositifs de surveillance fonctionnant automatique- ment. Conformément à la fig. 2, un interrupteur 64 est disposé sur un manchon 65 qui entoure le prolongement de l'extrémité de la vis 19.
L'interrupteur 64 est disposé de manière à pouvoir être influencé par un galet 66 qui passe par une fente prévue à la partie inférieure du manchon 65 et qui vient au contact d'une pièce de commande 67, dispo- sée à l'extrémité droite de la vis 19 de manière à pouvoir tourner,
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juste avant que la vis 19 attaque la position extrême de droite représentée sur la fig. 2.
L'interrupteur 64 est inséré, selon la fig. 6, entre l'interrupteur 61 et le moteur 8 qui est en fonction pour la course de retour de la scie, et lorsque la pièce 67 vient agir sur cet interrupteur, celui-ci coupe le courant du moteur 8 même quand l'interrupteur 61 se trouve dans la position qui correspond à la course de retour de la scie. Ainsi que le montre la fig. 2, l'interrupteur 64 est fixé, en vue de son réglage, sur une pièce 68 disposée de manière réglable, sur le manchon 65 et cet interrupteur est réglé de manière à couper le courant du moteur 8 en un point qui se trouve un peu avant la position extrême droite du tambour 6 reproduite sur la fig. 2.
Le tambour 6 qui tourne assez rapidement pendant la course de retour de la scie continue ce mouvement de rotation jusqu'à ce que ses surfaces en saillie 22 viennent au contact de l'anneau de frein 24 et il est alors rapidement freiné et arrêté sans choc et sans effort, de traction exagéré. Le réglage de la pièce 68 et le réglage, effectué au moyen des vis 27, de l'anneau de frein 24 permettent de fixer exacte ment et de régler avec précision le point d'arrêt du déplacement du tambour vers le côté droit de la fig. 2.
Lors du déplacement axial du tambour 6 vers le côté gauche de la figure 2, une pièce de commande 69 qui tourne sur l'extrémité gauche de la vis 19 vient au contact d'un galet 70 qui fait fonctionner un interrupteur 71 qui déclenche le moteur 7 et qui se trouve entre l'interrupteur multiple 61 et ce moteur 7. Cet interrupteur 71 est porté par un anneau 72 disposé de manière réglable dans un cylindre 73, et dont l'amplitude de réglage est suffisamment grande pour que le moteur 7 puisse être déclenché pratiquement en tout point de la course de déplacement vers la gauche du tambour 6. L'anneau 72 peut être bloqué dans la position de réglage choisie par la vis de serrage 74.
L'une des raisons pour lesquelles la position de l'interrupteur 72 doit être réglable avec une amplitude relativement grande réside dans le fait qu' on peut alors utiliser' aussi bien des rubans de soie relativement courts que des rubans longs. Lorsqu'une scie se
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rompt, par exemple, les morceaux de la soie peuvent encore être utilisés.pour des travaux.appropriés en limitant la course du tam- bour vers la gauche de manière qu'elle corresponde à la longueur du ruban de scie dont on dispose encore sur le tambour.
Comme le mouvement de rotation et le déplacement axial du tambour 6 sont d'une amplitude relativement faible pendant l'opéra- tion de sciage, il n'est pas.-,nécessaire de prévoir un frein en com- binaison avec-, l'interrupteur 71 pour arrêter le tambour dans son déplacement vers la gauche, c'est-à-dire dans le sens de l'opération de sciage.. Les-moyens indiqués sur le dessin sont suffisants pour arrêter le tambour en un point déterminé tant dans le sens de l'axe que dans le sens de la rotation, de telle sorte que le tambour peut toujours être arrêté, avec-.-l'organe de: blocage. 28, dans la position qui permet l'accès le plus commode à cet organe..
Un autre interrupteur 75 visible sur les figs. 1 et 3 est disposé sur le bâti 1 dans une position telle qu'une pièce de com- mande 77 disposée sur le levier 31 puisse venir au contact du galet 76 qui influence cet interrupteur et qu'on puisse par ce moyen ou- vrir l'interrupteur 75 dans le cas où la scie 3 se rompt et que par conséquent la poulie 50 et le levier 31 puissent se transporter vers la position située à gauche de la fig. 1, dans laquelle la poulie 30 s'applique contre l'amortisseur 54.
Une pièce de commande 78 fixée, sur la partie en équerre 33 du levier-31 vient heurter'le galet 76 en ouvrant ainsi l'interrupteur 75 quand la poulie 30 est dans l'autre position l'extrémité dans laquelle elle est amenée; par l'action de la manivelle 50 au moyen de laquelle elle est transpor- tée dans la position extrême droite quand on doit faire passer le ruban de scie 3 à travers une pièce à usiner, ou quand il faut rempla- cer le ruban de scie sur le tambour 6.
Ainsi que le montre la fig. 6, l'interrupteur 75 est mon- té dans la ligne qui va aux deux moteurs 7 et 8, par conséquent, lorsque la poulie se trouve dans la position d'extrémité de gauche ou de droite, c'est-à-dire quand le ruban est rompu ou quand la ten-
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sion du ruban est supprimée en vue de le faire passer à travers une pièce à usiner, ou en vue de le remplacer, on ne peut faire démarrer aucun des deux moteurs 7 et 8, ce qui supprime le risque, qui existe sans cela, que l'ouvrier se blesse ou que la machine soit endommagée.
Les interrupteurs et régulateurs de vitesse peuvent être exécutés dans des formes-de construction diverses, connues par ellesmêmes et qui dépendent de la nature du courant et des moteurs utilisés, en conséquence ils ne seront pas décrits plus en détail.
Pour disposer pour la première fois une scie, comme la scie à ruban 3, sur le tambour 6 encore vide,, il est avantageux de prévoir dans la machine un mécanisme complémentaire approprié à cet effet. Dans ce but, on peut selon la fig. 1 fixer sur le bâti un tourillon 79 qui porte une bobine ou un tambour tournant 80 sur lequel un ruban de scie 80a est enroulé en tours superposés. La position du tambour 80 est choisie de façon que l'extrémité extérieure 80b de la scie à ruban puisse être extraite et passée sur les poulies 30,4 et 5 et de là sur le tambour 6 sur lequel on la fixe d'une manière amovible par l'organe de serrage 28.
Un frein 81 coopère avec le tambour 80. Ce frein peut être appuyé par un ressort contre la tranche du tambour 80 de manière à exercer un effet de. traction ou de tension approprié.
Quand le tambour 6 se trouve dans la position extrême droite représentée sur la fig. 2, on fait démarrer le moteur 7, et pendant le déplacement du tambour 6 vers la gauche, provoqué par la rotation et la translation axiale, le ruban de la scie est déroulé du tambour 80 et enroulé sur le tambour 60. Pendant cette opération, il faut que la manivelle 50 occupe la position représentée sur les figs.
1 et 3. La poulie 30 n'est alors pas retenue par le ruban, et si l' on ne l'en empêche, elle vient s'appliquer contre l'amortisseur 54, c'est-à-dire qu'elle vient occuper- une position dans laquelle l'interrupteur 71 pour le moteur 7 est ouvert. Cette coupure du circuit. d'alimentation du moteur 7 doit être évitée lors du premier enroulement du ruban sur le tambour 60 On peut.obtenir ce résultat en insé-
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rant une pièce d'écartement appropriée, non représentée sur le dessin, entre la butée 45 de la barre 44 et la goupille 43, ou en prévoyant, un autre moyen approprié remplissant le même but.
Quand le ruban est disposé sur le tambour 6, on enlève la pièce d'écartement qui empêche l'ouverture de l'interrupteur 71 et on fait tourner la manivelle 50 de 180 par rapport à la position représentée sur les figs, 1 et 3, ce qui provoque l'ouverture de 1' interrupteur 71. On enlève alors le tambour 80, et'on saisit l'ex- trémité libre du ruban de la scie par un organe de serrage 82 de forme appropriée( ( voir fig.2)o Pendant le serrage, le galet 51 empêche le ruban de se dérouler du tambour 6. Ensuite, on fait tourner la manivelle de manière à la ramener dans la position des figs. 1 et 3, dans laquelle le ruban est tendu,et la machine est alors prête à fonctionner.
Le tambour,.80 peut également être utilisé comme disposi-' tif approprié et avantageux pour le transport et la conservation en magasin du ruban de scie sous une forme enroulée et appropriée à l' enroulement sur le tambour 60 de la machine..
Il est avantageux qu'une partie du ruban soit exécutée à ses deux extrémités sans dents. Ceci a pour but en partie que les parties du ruban qui doivent être saisies à la main lorsqu'on l'enroule sur le tambour ou lorsqu'on le fait passer à travers une pièce à usiner formant un ruban plat commode à cet effet. Il y a encore d' autres raisons qui militent en faveur de la suppression des dents aux extrémités du ruban . Ilarrive souvent que la scie s'avance d'une quantité importante dans la pièce à usiner. Or les dents ont une certaine obliquité par rapport,au ruban qui constitue le corps de la soie, par conséquent la fente ouverte par la scie dans la pièce à usiner sera sensiblement plus large que l'épaisseur du corps de la soie.
Quand on a atteint l'extrémité du mouvement de la scie dans un sens, la scie peut facilement être extraite de la fente qu'elle a taillée, ou être réintroduite dans cette fente, lorsqu'il n'y a pas de dents sur la partie du ruban qui s'engage dans la pièce à usiner, tandis que dans le cas où la scie s'engage par une partie munie de dents dans la fente à laquelle elle a donné naissance, elle peut fa-
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cilement être retenue dans cette fente ou même se rompre.
Lorsqu'on découpe à la scie une partie intérieure d'une pièce à usiner, comme par exemple d'une matrice ou d'un déflecteur, on utilise la machine de la manière suivante quand le tambour 6 est ramené dans la position d'extrémité de droite représentée sur la fig. 2. On fait tourner la manivelle 50 jusque dans la position dans laquelle la tension de la scie 3 est supprimée. On desserre alors l'organe de serrage 28 pour libérer l'extrémité 3b du ruban 3 qu'on déroule de la poulie dans le sens arrière. Le guide 40 est alors ordinairement placé dans une position relevée. On fait alors passer l'extrémité libre du ruban à travers la pièce à usiner, puis on la remet sur la poulie 5 et on la fixe sur le tambour 6 par 1 ''organe de serrage 28.
Pendant toutes ces opérations, il est impossible de faire démarrer l'un des deux moteurs 7 et 8, car le circuit de l'interrupteur 71 est'coupé.
On ramène ensuite la manivelle 50 dans la position représentée sur les figs. 1 et 3, et on enfonce le bouton-poussoir de l'interrupteur multiple 61, ce bouton enclenche le moteur 7 pour effectuer l'opération de sciage au cours de laquelle la pièce à usiner est guidée et poussée à la main contre la scie.
Au fur et à mesure que l'opération de sciage progresse, le tambour 6 se transporte vers le côté gauche de la fig. 2, jusqu'à l' instant où la pièce de commande 69 à l'extrémité gauche de la vis 19 vient au contact du galet 70 et coupe par ce moyen le circuit du moteur 7 par l'ouverture de l'interrupteur 71. L'ouvrier écarte alors la pièce à usiner de la scie d'une quantité suffisante pour que les dents de la scie ne puissent exercer un effet d'usure pendant le mouvement de retour du ruban.
Enfin, on enclenche le moteur 8 qui provoque le mouvement de retour de la soie à grande vitesse, par l'enfoncement du bouton poussoir correspondant de l'interrupteur multiple 61, et après accomplissement de ce mouvement de retour, la pièce de commande 67 dis- posée. à l'extrémité droite de la vis 19 provoque l'ouverture de l'interrupteur 64 de telle sorte que le moteur 8 est déclenché juste avant que le tambour 6 atteigne la position extrême droite représentée sur la fig.
2. C'est le plus souvent immédiatement ensuite que les pièces de frei-
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nage 22 et 24 viennent au contact l'une de l'autre, le guidage élastique de la pièce 24 évitant que dans cette manoeuvre se produisent des chocs., de telle sorte que le tambour est rapidement arrêté dans la position qui convient pour commencer une nouvelle manoeuvre ou opération de sciage. On renouvelle ces courses-en avant et de retour du ruban 3 jusqu'à ce que le travail de sciage a exécuter soit achevé.
La soie conforme à la présente invention peut aussi, dans les détails, être exécutée d'une manière qui diffère de l'exemple du dessin. C'est ainsi qu'au lieu des deux moteurs 7 et 8, dont l'un entraîne la scie pendant l'opération ou la course de travail et l" autre pendant la course de retour, on peut aussi ne prévoir qu'un seul moteur qui agit sur le tambour 6 par l'intermédiaire d'un dispositif qui permet d'entraîner le tambour à volonté dans un sens ou dans l'autre, ainsi que de l'arrêter, et qui peut être constitué par exemple par un changement de vitesse muni d'un accouplement ou embrayage réglé à la main sur la course dans le sens avant; ou dans le sens arrière, et susceptible également d'être réglé sur une position de déclenchement ou intermédiaire.
On peut aussi supprimer la poulie mobile 30 qui se trouve soumise à la tension d'un ressort.,et en revanche faire pivoter la poulie-guide 4 qui se trouve au-dessus de la table 2 sur un support, réglable verticalement sur le bâti de la machine et qu'un ressort réglable et débrayable qui prend, appui sur le bâti de la machine tend constamment à tirer vers le haut. D'autre part, la fente de la table 2 par laquelle passe la scie 3 peut être munie d'une pièce rapportée, durcie, également fendue, contre laquelle s'appuie le dos de la scie pendant l'opération de sciage. On peut, de même, réaliser d'une autre manière que sur le dessin d' autres détails de la soie conforme à la présente invention.